Intrigue n°3 Le Drame de la Tour

C’était une journée paisible comme pouvait en connaître Poudlard. Malgré la saison, le soleil perçait les nuages et s’infiltrait par les fenêtres du château pour en illuminer les lieux. Comme d’habitude, les élèves étaient en cours, dans leur salle commune, en salle d’étude ou bien à l’extérieur pour profiter des premiers rayons qu’offrait le soleil depuis un moment. Tous vaquaient à leurs occupations, mais tandis que seuls les discussions et le chant des oiseaux brisaient le silence charmant de ce début d’après-midi, un bruit sourd éclata soudainement, figeant chacun des élèves à l’extérieur et faisant s’envoler les oiseaux des arbres. Ils n’avaient pas rêvé, ils avaient bien entendu une… explosion ? La fumé épaisse et noire s’échappant d’une des tours du château confirma leurs soupçons et craintes, bien que cela n’ait pas vraiment été nécessaire. Tous se mirent à courir en direction de l’école, quel drame venait-il encore de se jouer à Poudlard ?

A l’intérieur, les élèves présents dans le château entendirent non seulement l’explosion, mais furent plus ou moins secoués par les tremblements que cette dernière avait déclanché. Un vent de panique pris les étudiants qui se précipitèrent tous vers ce qui semblait être les lieux de l’accident tandis que les professeurs tentaient de les renvoyer en sécurité dans leurs salles communes respectives afin de pouvoir eux-mêmes juger de la situation, mais leurs efforts étaient vains et de plus, ils voulaient se rendre aussi vite que possible à la tour pour en constater les dégâts tout en priant pour que personne n’ait été dans ce lieu ou tout simplement blessé.

Leurs espoirs étaient vains bien entendu. Il était pour l’heure impossible de savoir ce qui s’était passé, mais l’explosion avait été assez puissante pour que deux étages en soient détruits. La priorité fut de s’occuper des blessés dont le nombre ne cesser de croître à mesure que tous – professeurs comme élèves - unissaient leurs efforts pour retirer les débris avec l’aide de leurs baguettes et parfois même de leurs mains, pour secourir leurs camarades. Tous furent immédiatement conduit à l’infirmerie et furent soignés. Certains étaient plus amochés que d’autres mais le point positif était qu’ils n’avaient pas à déplorer de mort.

Les hiboux s’envolèrent rapidement et en grand nombre ce jour là. Entre ceux voulant relater l’histoire à leurs parents et les hiboux officiels de l’école annonçant la nouvelle et les blessures occasionnées à leurs enfants en même temps, jamais le ciel de Poudlard n’avait compté autant d’hiboux en même temps. Dans les mémoires, l’attaque du château lors du bal de Noël et la zizanie qu’avaient provoqué ce enfants soit disant venu du futur – et qu’on n’avait d’ailleurs jamais revu – étaient encore bien vives, que ce soit dans l'esprit des élèves comme dans celui des parents qui craignaient pour la sécurité de leurs enfants. Certains jugeant l’école irresponsable et non sécurisée, voulurent retirer leur progéniture de l’établissement, cependant le Ministère de la Magie les en empêcha, l’école étant obligatoire. Le Ministre en personne fit un communiqué dans lequel il assura que ce n’était qu’un regrettable accident et que Poudlard était le lieu le plus sécurisant du monde de la magie.

Alors, simple accident dont le coupable a trop peur des représailles pour se dénoncer vu la catastrophe qu’il a engendré, ou acte volontaire ? Les quatre préfets du futur pencheraient pour la solution « Clyde et/ou ses sbires », mais n’ont aucune preuve et si ils savent bien une chose, c’est que tout ne semble pas toujours être ce qu’il paraît.

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