The Time-Turner
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Sha ~ « Si vous saviez ce que je sais... » ~ 7 years later

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Sha ~ « Si vous saviez ce que je sais... » ~ 7 years later Empty Sha ~ « Si vous saviez ce que je sais... » ~ 7 years later

Message par Shaelyn Stern Mar 27 Mar - 20:50

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Shaelyn
Stern
poste vacant; personnage inventé

Sha ~ « Si vous saviez ce que je sais... » ~ 7 years later 681738fingers

Qui êtes-vous?
NOM - Stern
PRÉNOMS - Shaelyn, Fate
DATE DE NAISSANCE - 13 novembre 1982
AGE - 26 ans
ORIGINES - Moldues
MÉTIER - Professeur de divination et strip-teaseuse
Éléments de sorcellerie
BAGUETTE - 30 centimètres, bois d'aulne et cheveu de Vélane
PATRONUS - Panthère
BIEN ou MAL ? Neutre
FAITES-VOUS PARTIE DE LA RÉSISTANCE ? - Oui [] Non [X]
FAITES-VOUS PARTIE DES PRO-CLYDE ? - Oui [X] Non [] Simplement par intérêt personnel.
FAITES-VOUS PARTIE DE LA TROISIÈME FORCE ? - Oui [] Non [X]
ÊTES-VOUS NEUTRE ? - Oui [X] Non []


Le moldu
... derrière l'écran

Sha ~ « Si vous saviez ce que je sais... » ~ 7 years later AauicEHa
PSEUDO - Eva
AGE - 29 ans
AVATAR - Rosie Huntington-Whiteley
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Je ne l'ai jamais "connu" x)
PRESENCE - Pas terrible mais je ferai de mon mieux !
PARRAINAGE - Oui [] Non [X]
COMMENTAIRES ? J'ai gardé la même fiche, parce qu'avec le format que j'avais choisi je ne pouvais pas trop modifier, j'ai donc préféré laisser comme ça !






Dernière édition par Shaelyn Stern le Mar 27 Mar - 21:01, édité 1 fois
Shaelyn Stern
Shaelyn Stern
« SEX rules the World ! »

♦ HIBOUX POSTÉS : 1315
♦ ARRIVÉE : 01/11/2009

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Sha ~ « Si vous saviez ce que je sais... » ~ 7 years later Empty Re: Sha ~ « Si vous saviez ce que je sais... » ~ 7 years later

Message par Shaelyn Stern Mar 27 Mar - 21:00


Présentation libre
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Shaelyn est sensuelle, Shaelyn a un don. Quoi de mieux pour la présenter que de la décrire grâce aux cinq sens suivis de son sixième ?

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La vue


« Je suis une esthète. J’aime les belles choses, que ce soit des fleurs, des œuvres d’art, des animaux, un ciel ensoleillé, des couleurs, des lumières, des vêtements, des objets anciens, modernes, de l’architecture, de la magie, des garçons, des filles. J’observe ce qui m’entoure avec émerveillement, admiration, envie. Je ne suis pas une rêveuse ni une optimiste, encore moins quelqu’un de candide. Mais je sais apprécier ce qui est beau, et ne me gêne pas pour observer avec attention, quitte à en mettre certains ou certaines mal à l’aise. Il se peut même parfois que l’attrait de la beauté l’emporte sur le reste. Non pas que je sois superficielle, car j’aime aller au plus profond des choses, mais parce que la splendeur m’attire comme une flamme attire un papillon. Toutefois, l’esthétique est subjective. Et, comme tout le monde, j’ai mes propres critères. Il faut que ça ait une signification pour moi, un charme qui se dégage. La beauté sans vie, ça ne m’intéresse pas. La vie sans beauté, encore moins.

Mais il n’y a pas que le physique des autres sur lequel je m’extasie. Je suis narcissique et accro aux miroirs. Non pas pour vérifier que rien ne cloche, car je le sais déjà, mais simplement pour m’admirer autant que je le peux. Je ne doute pas de mes atouts et en joue énormément. Je sais me mettre en valeur sans trop d’artifices, je n’ai pas besoin de me maquiller ou de m’habiller de façon sexy pour plaire. Je sais, c’est étrange d’être narcissique quand on n’a jamais reçu de compliments durant son enfance. En fait, tout a commencé à mon arrivée à Poudlard. A cette époque, je n’étais pas spécialement belle à voir, je ne prenais pas soin de moi. Et puis, il y a eu Kayla, une fille de cinquième année que tout le monde admirait, moi y compris. Je crois que c’est la première fille qui m’a vraiment fait de l’effet. Un jour, elle m’a surprise en train de l’admirer. C’était dans la salle commune, elle se peignait les cheveux. Elle était tellement magnifique, irréelle, que j’en suis restée bouche-bée. Quand elle m’a vue, elle s’est levée et s’est dirigée vers moi. J’en étais muette de béatitude. Puis, sans dire un mot, elle m’a coiffée à mon tour. Je me suis laissée faire – qu’aurais-je pu faire d’autre ? – le cœur battant. Sous ses fines mains agiles, j’étais au paradis. Pourtant, c’était peu de choses, mais j’en étais toute émoustillée. Elle a improvisé une coiffure pour moi et m’a tendu un miroir. J’ai poussé une exclamation de surprise en me voyant. Elle avait fait de mes cheveux ternes et filasses une superbe coiffure. Puis, elle a décidé de me maquiller. Encore une fois, je n’ai eu aucune envie de refuser. J’osais à peine respirer tandis qu’elle appliquait fond de teint, crayon, fard à paupière, blush, et rouge à lèvres sur mon visage émacié par mon manque d’appétit. A nouveau, elle m’a tendu le miroir, et, pour la première fois de ma vie, je me suis trouvée jolie. J’ai souri, c’est alors qu’elle a prononcé ses premiers mots pour moi. Elle m’a dit que le maquillage et la coiffure, ce n’était que superficiel. Ce qui me rendait vraiment belle, c’était mon sourire. Je l’ai observée, étonnée, et j’ai remarqué qu’elle n’avait aucun maquillage, et ses cheveux étaient juste lâchés sur ses épaules. Pourtant, c’était certainement la plus belle fille de Poudlard. J’ai décidé alors d’avoir autant d’assurance qu’elle. Kayla est toujours restée dans mon cœur, peut-être étais-je un peu amoureuse d’elle, finalement. Ah, oui, je n’apprécie pas seulement de regarder les filles, il peut arriver que ça aille plus loin. Malgré ça, j’ai tout de même une préférence pour les garçons. Seulement voilà, Kayla restera en quelque sorte mon premier émoi amoureux, et ça n’est pas rien.

A chacun de mes sens, je peux associer quelqu’un que je connais. Celui parmi mes proches qui charme le plus mes yeux est sans doute Kerr. Je l’ai toujours trouvé mignon, agréable à regarder. Le fait qu’il soit assez timide me plait d’autant plus que j’aime séduire ce genre de garçon. Après tout, ce n’est pas Jay qui lui en voudrait. Cependant, Kerr est bien trop accroché à lui pour daigner m’accorder ne serait-ce qu’une once d’intérêt, d’autant que, je le sais, il est totalement gay. Fort dommage pour moi. Mais je dois dire que l’observer suffit à me satisfaire. Je pourrais le faire pendant des heures sans chercher à aller plus loin. »
.



L'ouïe


« Ce qui se dit en ma présence ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. J’enregistre tout, que ça me soit utile ou pas. Ne pensez pas pour autant que ce soit une attitude purement égoïste. J’aime écouter ce que les gens ont à raconter, c’est toujours enrichissant pour moi. Je peux m’en resservir en bien comme en mal, ou ne pas m’en resservir du tout, peu importe, du moment que je sais. Je suis certes narcissique, mais pas égocentrique. J’écoute les conseils des autres, je m’intéresse, je donne moi-même des recommandations.

Déjà petite, j’écoutais toujours ce que les autres avaient à raconter, à défaut d’être écoutée moi-même. Un jour, j’ai surpris entre mes parents une conversation que je n’aurais pas dû entendre. Je ne me souviens plus de mon âge exact à ce moment-là. Six ans, sept ? Toujours est-il que j’aurais dû dormir à ce moment-là, mais j’étais descendue pour chercher un verre d’eau. J’ai alors remarqué que mes parents n’étaient pas couchés, et semblait se disputer. A voix basse, pour ne pas me réveiller sans doute. Quelle charmante attention. Quelle ironie. Ce soir-là, j’ai appris que mon père n’était pas mon géniteur. Oh, après tout, quelle importance cela avait-il ? C’était lui qui m’avait élevée, j’aurais pu le considérer comme mon vrai père. Seulement, on ne pouvait pas dire qu’il montrait beaucoup d’affection à mon égard. Là était toute l’explication. Il ne m’avait jamais aimée, parce que je n’étais pas sa fille. J’étais une bâtarde, née d’un adultère commis par ma mère. Ce qui expliquait aussi pourquoi elle n’était pas très maternelle avec moi. Je n’ai jamais eu à me plaindre de mauvais traitements, mais d’un grand manque d’affection, certainement. Je n’ai jamais cherché à retrouver mon vrai père. Je sais, c’est bizarre. Tous les enfants dans mon cas veulent connaître la vérité. Pas moi. J’avais peur d’apprécier quelqu’un qui a gâché mon enfance. C’est vrai, sans lui, je ne serais même pas là. Mais il aurait pu, je ne sais pas, assumer sa paternité et convaincre ma mère de vivre avec lui ? Tout est sans doute plus compliqué que ça, mais peu importe, je le hais, c’est tout, et je n’ai pas envie de connaître son identité. Je me suis détachée de tout ça à présent. J’aurais pu regretter d’avoir eu cette révélation, mais ce n’est pas le cas. Je n’aime pas qu’on me cache des choses, voilà pourquoi j’essaie d’avoir une oreille partout.

Tout comme je suis sensible à la beauté physique, je le suis également à la beauté sonore. La musique me ravit, et c’est en partie pour ça que je suis aussi proche des Blackbirds. J’assiste à tous leurs concerts, m’imprégnant de leurs mélodies, que je fredonne assez souvent. J’aime aussi la musique classique, qui m’inspire passion et émotion. Faire l’amour en musique, voilà ce qui me transporte. Et puis, il y a les voix. Je dois être aussi sensible à la voix qu’au physique. Il m’est arrivé de craquer complètement pour quelqu’un de quelconque physiquement mais qui avait une voix grave à tomber. Je pourrais être folle d’excitation à l’écoute de mots suggestifs prononcés par un tel organe.

L’ouïe, c’est Raven, le chanteur du groupe. Je ne peux pas le nier, sa voix a un certain effet sur moi. J’aimerais bien qu’il vienne me déclamer des mots doux avant de m’endormir. Si ma meilleure amie n’en était pas follement amoureuse, peut-être que je me serais autorisée un extra. D’autant que, je le sais, ses sentiments ne sont pas réciproques. Oui, malheureusement pour lui, je sais tout sur ses penchants envers une fille bien plus jeune que lui. Mais je ne le juge pas, et je ne suis pas là pour lancer une bombe. Ce sont leurs affaires. C’est juste assez agaçant de penser que Leslie se meurt d’amour pour quelqu’un qui se fiche pas mal d’elle. Pourquoi reste-t-il avec elle d’ailleurs ? Par peur de lui faire du mal en la quittant ? Mais plus il attend, plus elle aura mal. Ou alors, c’est parce que le père de Leslie finance le groupe. Si c’est ça, c’est affreux, et tellement machiavélique… Comme quoi, derrière ce visage d’ange, se cache quelqu’un de pas si net que ça. Si Leslie n’était pas ma meilleure amie, il y a certainement longtemps que j’aurais cherché à mettre le grappin dessus, mais, d’un autre côté, le simple fait de l’écouter me met déjà dans tous mes états, qui sait si je ne serais pas déçue en cherchant plus. »
.



Le toucher


« Voilà un sens qui me parle. Je suis quelqu’un de particulièrement tactile. Je crois que c’est parce que j’ai tant manqué d’affection pendant mon enfance. Je n’ai jamais eu de câlins ou de bisous de la part de mes parents. Alors, j’ai toujours été sensible au contact humain, au point d’être trop câline. Un jour, j’ai perdu une amie à cause de ça. C’était avant d’entrer à Poudlard. J’aimais la serrer dans mes bras dès que je le pouvais, la cajoler. Au départ, elle aimait ça aussi. Un jour, elle m’a invitée à dormir chez elle. Nous nous sommes couchées dans le même lit. Naturellement, je me suis collée à elle pour qu’elle me câline, un peu comme une maman. Mais elle a pris la chose autrement. Dans un lit, tout est différent. Tout est mal interprété. Elle m’a repoussée avec violence. En pleurant, j’ai appelé ma mère pour qu’elle vienne me rechercher. Par la suite, nous ne nous sommes plus jamais parlées. Heureusement, elle n’est pas allée à Poudlard. Si elle avait appris que les filles m’intéressaient également, sans doute m’en aurait-elle voulu encore plus. A tort, car ce n’était pas le cas à ce moment-là, je n’avais vraiment eu aucune arrière-pensée.

Depuis, pourtant, je n’en démords pas. J’ai besoin de câlins, j’ai besoin de toucher les gens. Quand je leur parle, il m’arrive souvent de poser ma main sur leur épaule, sur leur bras. Pour dire bonjour, je ne me contente pas d’une bise, il faut que j’étreigne également. Et puis, il y a les plaisirs de la chair. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, je ne suis absolument pas nymphomane. Je ne me jette pas sur n’importe qui. J’aime le sexe, c’est vrai, mais je ne souffre pas de manque quand je n’y ai pas accès, et je ne fais pas des avances à tous ceux qui me plaisent. Je saisis l’occasion quand elle se présente, voilà tout. Avec les filles, elle ne se présente pas vraiment, cependant. Mais qu’importe, j’ai une nette préférence pour les garçons. Moins doux, plus sauvages. Pour la douceur, j’ai Leslie. C’est platonique entre nous, bien sûr. Mais elle est là quand j’ai besoin d’elle, quand je ne vais pas bien. Car oui, j’ai mes faiblesses. J’ai beau être constamment entourée, il peut m’arriver de me sentir très seule. Je manque d’une vraie famille, assurément. Ma famille, ce sont mes amis les plus proches à présent.

Je ne suis pas une nymphomane, encore moins une allumeuse. Je ne me considère pas non plus comme une salope. Je ne cherche pas à voler les petits amis des autres, je ne concocte pas de plans pour obtenir les faveurs de quelqu’un. Je prends simplement les choses comme elles viennent, sans me poser vraiment de questions. On n’a qu’une vie, n’est-ce pas ? Je n’ai pas pu profiter de mon enfance et de ma pré-adolescence, j’ai eu envie de me rattraper par la suite, et j’estime que ça n’est pas encore assez. Il paraît que je suis un bon coup. Je n’aime pas trop ce terme un peu avilissant, mais je le prends comme un compliment. Encore une fois, c’est mon côté tactile qui aide. Je connais tous les gestes pour faire grimper les hommes aux rideaux. Mais j’aimerais bien qu’ils évitent de parler de moi entre eux. Je n’aime pas voir les regards des gens sur moi, qu’ils soient de désir chez les garçons ou de jalousie chez les filles. Je ne cherche pas à me faire remarquer, je ne cherche pas à provoquer. Malheureusement, je dois vivre avec cette injustice.

Skyler, c’est mon symbole pour ce sens. Notre rencontre a été des plus enflammées. Notre vraie rencontre, je veux dire. Car nous nous connaissons depuis notre arrivée à Poudlard, étant de la même maison et de la même année. Nous nous étions rapidement liés d’amitié, ayant beaucoup de points communs. Seulement voilà, je crois que ni l’un ni l’autre n’était vraiment porté sur la chose à ce moment-là. Il a fallu attendre deux ans pour que ça se produise. Je me souviens, je m’étais réveillée une nuit après un cauchemar dans lequel je me retrouvais abandonnée de tous. J’avais besoin de quelqu’un pour me prendre dans ses bras et me rassurer. Or, Leslie n’est pas dans la même maison que moi, et j’avais peur de me faire jeter par mes copines de dortoir de la même manière que trois ans auparavant, avec cette amie chez qui j’allais dormir. Je ne voyais qu’une personne pour m’apporter ce dont j’avais besoin, c’était Sky. Alors, je ne sais pas ce qui m’a pris, je me suis directement rendue dans son dortoir. Et je l’ai tiré de son lit. Je sais, j’étais complètement folle, sachant que d’autres garçons étaient là, et que si je me faisais prendre en pleine nuit ici, je risquais cher. Mais je l’ai réveillé quand même, et je l’ai traîné dans le couloir. Je me suis collée à lui, et je lui ai dit que j’avais besoin qu’il me serre contre lui. Il a eu peur au début. Il a cru que c’était une déclaration de ma part, et m’a gentiment repoussée. Je lui ai répondu qu’il se fourvoyait complètement. Je lui ai raconté mon cauchemar, et il a répondu à mon caprice. Sauf que notre étreinte a rapidement dérapé. J’ai eu soudain très envie de lui et j’ai compris immédiatement que c’était réciproque. Je n’ai même pas eu besoin de mon don pour ça, il m’a suffit de le sentir se durcir contre moi. Nous n’étions pas très habillés, il faut le préciser. L’intimité de la nuit a fait le reste. J’ai fait le premier pas, étant la seule à être certaine de ce que nous attendions tous les deux. Je l’ai embrassé avec passion, et il m’a plaquée contre le mur d’en face pour aller plus loin. Nous avons continué dans la salle commune, nous moquant pas mal du risque d’être surpris. Au contraire, cette perspective rendait les choses bien plus excitantes encore. La seule difficulté à été de ne pas faire trop de bruit, car je devais me mordre les lèvres pour ne pas crier de plaisir. C’est certainement la meilleure nuit d’amour que j’aie connu, et je crois qu’aucun autre garçon ne lui est arrivé à la cheville depuis. Oui, je peux dire le mot « amour », même si nous ne sommes pas amoureux l’un de l’autre, car je tiens énormément à lui. C’est mon meilleur ami en plus d’être mon meilleur amant. Je crois que je pourrais recommencer des dizaines de fois avec lui sans jamais me lasser. On peut dire que ce salaud sait s’y prendre pour me faire grimper au septième ciel, ce qui n’est pas donné à tout le monde. »
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Le goût



« Quand j’étais petite, je n’avais pas le droit de manger entre les repas, et j’avais pour seul goûter du pain avec un peu de chocolat. Mon seul plaisir. J’enviais les autres enfants qui pouvaient manger des bonbons, des barres chocolatées et autres douceurs succulentes. J’y avais déjà goûté, à l’école, et je mourais d’envie de pouvoir en manger régulièrement. Quand je suis arrivée à Poudlard, mon rêve est enfin devenu réalité. J’ai eu la chance de pouvoir manger ce que je voulais sans grossir, car je me suis découverte particulièrement gourmande.

Puisqu’on parle de péché mignon, je peux aussi parler de mes quelques soucis avec l’alcool. Non, je ne suis pas alcoolique, je ne bois que quand les occasions s’y prêtent, mais je tiens très mal l’alcool… Je sais, je pourrais simplement éviter de boire, mais c’est de la gourmandise, encore une fois. Le problème, c’est que j’ai un peu tendance à faire n’importe quoi au bout d’un ou deux verres et de le regretter ensuite. Révéler certains secrets par exemple, ou draguer le premier venu. C’est aussi dangereux pour moi que pour les autres en fait. Imaginez si je révélais que Les a trompé Raven avec Sky ou bien que Kerr est amoureux de Jay… Ce genre d’incident déplorable m’est arrivé une fois. C’était pendant une fête, je n’avais bu que deux verres et déjà je n’étais plus moi-même. J’ai voulu draguer une fille, qui avait un an de plus que moi. Elle était belle et se déhanchait au rythme de la musique, comme une allumeuse qu’elle était. Je me suis mise à danser avec elle, de façon de plus en plus suggestive. Au début, elle est entrée dans mon jeu. Elle croyait sans doute que je faisais ça pour chauffer les mecs. Le coup classique des pseudo-lesbiennes. Mais elle ne savait pas que je n’ignorais rien de ses penchants. Elle était attirée par les filles, une en particulier. Ca m’amusait, et je m’étais dit que je pouvais aussi bien tenter ma chance. D’ailleurs, je n’avais pas tort, j’avais beau être ivre, je sentais bien que le courant passait entre nous. Quand j’ai voulu l’embrasser, elle s’est laissé faire au départ, puis m’a vite repoussée, se rappelant certainement que nous étions en public. Frustrée, je lui ai rétorqué à voix haute qu’elle ne devait pas cacher qu’elle fantasmait sur les filles. Elle est rapidement sortie, honteuse. Heureusement, cette histoire n’a pas fait parler d’elle longtemps. Quelques jours plus tard, tout le monde avait oublié. Après tout, ce n’était que les délires d’une fille éméchée, n’est-ce pas ? En fait, ça m’aurait été autant égal qu’on m’ait crue, car cette fille n’est pas une amie à moi. Je ne respecte l’intimité que de mes proches. Mais si l’on m’avait crue, tout ça aurait provoqué un tollé, uniquement parce que j’avais un peu bu. Ça ne tenait vraiment à rien. Mais un jour, on pourrait bien finir par me croire.

S’il y a bien un membre des Blackbirds que je rêvais de goûter, c’était Jaylen. Son côté dépravé m’attirait, je me demandais s’il était aussi pervers et immoral au lit… Éventualité assez excitante. J’ai horreur de m’ennuyer. Pendant longtemps, je me suis retenue de lui faire des avances, par respect pour Kerr. Leslie ne comprenait pas. Évidemment, elle n’est pas au courant pour eux deux et encore moins habituée à ce que je me refuse une gâterie. Mais je n’ai pas pu résister longtemps. Souvent, je vais les voir s’entraîner dans ce qui leur sert de salle de répétition. Un soir, je suis arrivée trop tard, tout le monde était déjà parti, à l’exception de Jay, qui faisait quelques accords. Pourquoi restait-il là, tout seul ? Je n’en savais rien, peut-être avait-il besoin d’un peu de solitude. Je me suis donc assise en silence et je l’ai écouté. Il avait remarqué ma présence mais n’avait pas bronché. Alors, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je lui ai subitement avoué que je savais pour Kerr et lui. Il s’est immédiatement arrêté de jouer et m’a regardée avec un sourire narquois. Il n’était en rien étonné, puisqu’il était au courant pour mon don et y avait toujours cru. Je lui ai demandé s’il n’avait pas peur que je le révèle, il m’a répondu que je n’avais aucune raison de le faire. Erreur. J’en avais une. Ne pas pouvoir réaliser mon fantasme m’aurait sans doute assez frustrée pour ça. Je me suis levée, j’ai avancé vers lui et je lui ai pris sa guitare des mains pour la poser délicatement contre un ampli. Je sais comment sont les musiciens, mieux vaut être respectueux de leurs instruments. Puis, je me suis assise en califourchon sur lui et lui ai susurré que je préférais qu’il joue avec moi plutôt qu’avec sa guitare. Il ne s’est pas fait prier, mais je ne sais pas si c’était pour éviter que je dévoile tout sur son homosexualité ou si c’était simplement parce qu’il en avait envie. Je sais bien que les filles ne lui font pas vraiment d’effet, alors pourquoi serais-je une exception ? En tout cas, mes papilles se sont régalées. J’ai pu goûter ses lèvres de drogué, ses mains de musiciens, son torse de sale gosse, son sexe de débauché. Je sais qu’il a aimé, et je meurs d’envie de recommencer. Mais je n’ai plus l’excuse du chantage à présent, et lui non plus. Quoique… Un chantage de ce genre ne se termine pas tant que rien n’est révélé, n’est-ce pas ? »
.



L'odorat


« Je suis toujours marquée par les effluves qui m’entourent. Je déteste l’odeur du tabac froid, qui me rappelle chez moi. C’est synonyme pour moi d’une vie sans amour. Par contre, j’adore l’odeur du chocolat chaud, qui me fait penser aux petits déjeuners de Poudlard. Les exemples comme ça sont très nombreux. Certains parfums deviennent comme une drogue pour moi. En parlant de drogue, j’ai eu le malheur de tester ça un jour, grâce à – ou plutôt, à cause de – Jay. Il a trouvé utile de me préparer une ligne de coke pour que j’essaie. Je ne m’en suis jamais remise. Il aurait pourtant dû savoir que je ne supporterais pas, moi qui suis déjà ivre au bout d’un seul verre d’alcool fort. D’accord, moi aussi j’aurais dû choisir de m’abstenir. Mais il faut croire que je ne peux rien lui refuser. Après ça, j’étais dans un état abominable. Je riais, pleurais, ne tenais pas debout, faisais des avances à Jaylen. Je ne me souviens même pas de tout ça, c’est lui qui me l’a raconté plus tard, hilare. Qui sait si on n’est pas allé plus loin et qu’il me l’aurait caché. Cette substance qui se contente de donner un petit coup de fouet à certains a eu un effet puissance dix chez moi. Ca n’a pas affecté le guitariste, bien au contraire. Il m’a dit que c’était normal la première fois – à ce point ? J’en doute – et qu’il faudrait que je recommence, pour voir. Hors de question. En fait, si, j’ai recommencé, un autre jour. L’effet a été moins percutant, mais j’ai quand même été malade. A présent, je n’ai plus du tout envie de retenter l’expérience, même si ça déçoit Jay. De toute façon, je n’ai pas besoin de ça pour avoir la pêche, et il le sait.

Mais revenons sur ces parfums qui m’enivrent. Il y a eu celui du premier garçon dont je sois tombée amoureuse, quand j’étais en deuxième année. Il avait deux ans de plus que moi. Ce n’était pas une eau de toilette, c’était son parfum naturel que je sentais, et qui m’envoûtait. J’avais du mal à me passer de lui. Nous sommes sortis ensemble pendant quelques semaines, et je sais que nous avons vraiment partagé de l’amour. Malheureusement, à cet âge-là, les sentiments s’estompent assez vite. J’ai préféré rompre quand j’ai vu que les siens avaient disparu. La rupture s’est bien passé, il a compris. Après tout, c’est la vie, n’est-ce pas ? Tout ça n’a rien d’extraordinaire. Mais je le garderai quand même dans mon cœur et n’oublierai jamais son odeur. J’aime celle de Sky aussi. Je crois beaucoup aux phéromones, et je suis sûre que c’est d’elles que je tire mon don. Peut-être ai-je un odorat assez sensible pour capter les phéromones des autres. Mais comme rien ne me le prouve, je préfère parler de sixième sens.

Si j’aime regarder Kerr, écouter Raven, toucher Skyler et goûter Jaylen, j’aime également humer Leslie. Ca n’a rien de sexuel, au contraire. Elle a cette odeur que j’aurais aimé trouver chez ma mère. Une odeur qui me rassure. J’aime la serrer dans mes bras sans arrière-pensée aucune, simplement pour me blottir contre elle et ne plus penser à rien. Quand on s’est rencontrées, j’ai cru que je nourrissais pour elle le même sentiment que pour Kayla. Mais je me suis rapidement rendu compte qu’il n’en était rien. C’était juste une profonde affection. J’aimais sa douceur, sa quiétude. C’est drôle que les élèves la considèrent comme une peau de vache. Il ne la connaissent pas, assurément. Moi, je sais à quel point elle peut être pleine de tendresse. Raven ne sait pas ce qu’il perd. Mais l’amour, ça ne se commande pas, malheureusement. J’ai de la peine pour ma sœur de cœur. Elle s’accroche à l’impossible. J’espère qu’un jour elle trouvera quelqu’un qui lui conviendra. »
.



Le sixième sens


« Voilà bien le grand malheur de ma vie. Oui, je sais, je ne devrais pas me plaindre d’avoir un tel don du ciel. Mais il me cause bien du souci. Tout a commencé quand j’avais sept ans. Je dois préciser que je suis née de parents moldus. Enfin, supposément, puisque je ne sais pas si mon vrai père était un sorcier ou non. Mais j’ai grandi dans un univers moldu et mes parents ne s’attendaient pas à voir de la magie dans leur foyer. Mais je n’ai pas commencé par briser des verres ou déplacer des objets. Je me suis vite rendu compte que je pouvais deviner les attirances des gens les uns envers les autres. Au début, je croyais que c’était normal, que tout le monde pouvait faire ça. Mais je me suis vite rendu compte qu’il n’y avait que moi qui en étais capable. Très vite, parce que quand j’ai demandé à Lisa pourquoi elle continuait à être amoureuse de Frank alors que lui ne l’était pas, elle m’a regardé d’un drôle d’air. Ensuite, il y a eu mes parents. Ils n’ont pas apprécié que je leur reproche de ne plus s’aimer. Bon, c’était tellement évident qu’il n’y ont pas fait attention. Mais quand j’ai dit que Papa voulait faire des choses avec la voisine, je me suis pris une gifle monumentale et ils m’ont tous deux demandé des explications. Je crois que tout a été pire quand ils sont su que je n’étais pas une petite fille ordinaire. Ils m’ont traitée comme un monstre. Mieux valait que j’évite d’utiliser mes pouvoirs en leur présence. Mes sept premières années n’avaient déjà pas été le paradis pour moi, mais les sept suivantes ont été pires. Heureusement sont venues les sept de Poudlard. Finalement, quand on parle de cycles de sept ans, c’est très vrai. Bref, sept années de ma vie à rester cloîtrée dans ma chambre, sauf quand j’allais à l’école, c’est triste. Du coup, j’aimais l’école. Mais j’y semais la zizanie contre mon gré. Tout le monde me demandait qui était amoureux de qui. Je finissais par ne plus leur répondre, fatiguée de ces bêtises. Heureusement, les instituteurs étaient avec moi. Ils ont fini par rétablir le calme en précisant que ce n’était pas possible que je puisse savoir tout ça, et cette histoire a vite été oubliée, même si certains n’en démordaient pas.

Puis, il y a eu la découverte des bons côtés, et l’apprivoisement de cette faculté spéciale. D’une part, je pouvais voir qui s’intéressait à moi, d’autre part, je pouvais manipuler les gens. Encore aujourd’hui, j’aime utiliser les informations que j’ai pour faire du chantage. Ca ne marche pas toujours, car mon don n’a jamais été prouvé, mais certains y croient, en particulier ceux qui en sont victimes, évidemment. Je me souviens avoir un jour piégé un professeur qui avait des vues sur une élève. Au niveau de la loi, je ne pouvais rien faire, évidemment. Mais il savait très bien que quelques élèves croyaient en mon don, et il ne voulait pas passer pour un pervers à leurs yeux. Après m’avoir donné d’excellentes notes, il a démissionné. Dommage, car j’aurais aimé que ça continue, mais il n’a pas pu supporter d’être malhonnête. Pourquoi les gens sont-ils toujours si attachés à la morale ? Moi, je serais capable de faire pas mal de choses sous couvert du chantage ou de la corruption. Peut-être pas aller jusqu’à coucher pour de l’argent, cela dit. Sauf si c’est quelqu’un qui me plaît… Autant joindre l’utile à l’agréable. Mais je m’égare. J’aime sentir que j’ai de l’emprise sur les autres. Les possibilités liées à ma capacité sont multiples ; je m’amuse comme une folle, et ne suis jamais prise au dépourvu, ce dont j’aurais horreur. Mon divertissement préféré à ce sujet, c’est Anissa Ridley. Elle boit mes paroles, croyant en mon don et donc à tout ce que je raconte. Alors, je lui raconte tout et n’importe quoi, pour peu que ce soit invraisemblable et grotesque. Et, immédiatement, elle s’empresse de le répéter. Autant dire que ce sont de bonnes parties de fou-rires pour moi et parfois pour mes amis. Parfois, je fais une fleur à cette fille naïve en lui présentant des faits avérés. Qu’importe, le résultat reste le même, et c’est toujours drôle de voir la tête des concernés.

Hélas, mon don n’a pas que des avantages. Certes, je ne risque pas de recevoir des râteaux ou d’être plaquée. Mais ça n’empêche pas les chagrins d’amours, et l’espoir que mes sentiments soient réciproques ne peut pas exister chez moi. Le meilleur moment d’une relation amoureuse, à savoir le jeu de séduction, les craintes et les espoirs, l’émoi quand on s’aperçoit qu’on a peut-être une chance, tout ça ne peut pas exister non plus. Je sais déjà tout à l’avance. Voilà pourquoi j’essaie de mettre du piment dans ma vie autrement. Je ne pourrai jamais vivre une vraie histoire d’amour en fait. Me marier ? C’est impossible. Je saurai toujours quand mon mari fantasmera sur une autre femme, chose naturelle dans n’importe quel couple. C’est affreux, n’est-ce pas ? Il ne pourra pas avoir de jardin secret avec moi. Je serai obligée de vivre dans la jalousie. Cette perspective me rend triste. Je finirai certainement en vieille fille qui se tape des gigolos.

C’est à Karolyn que j’associerai ce 6e sens. Non pas que j’aime connaître ses sentiments – je n’ignore d’ailleurs rien de ce qui l’unit à Jaylen – mais on se complète assez. En effet, elle aussi a une sorte de don. Elle peut sentir si on lui ment ou pas. Notre rencontre s’est faite ainsi. Elle m’a surprise en train de raconter un nouveau bobard à Anissa, et elle est venue m’annoncer ensuite qu’elle savait que je mentais. Au départ, j’ai cru que c’était simplement parce que mon mensonge était grotesque, mais je lui ai fait passer un autre test et elle y a répondu positivement. Ça m’a amusé, et je lui ai dit que notre duo pourrait faire des ravages. A nous deux, nous serions presque omniscientes ! Nous pourrions écrire un journal de potins, mieux encore, manipuler Poudlard. Mais nous ne le ferons sans doute pas. Non pas parce que nous ne sommes pas ambitieuses, ni cyniques, mais parce que nous connaissons nos limites. Mieux vaut garder les pieds sur Terre, pour le moment en tout cas. Karo est une amie précieuse pour moi, tout comme le sont Les et Sky. A défaut de pouvoir connaître l’amour, j’ai des personnes importantes dans ma vie, c’est toujours ça. Mon enfance est bien loin derrière moi à présent. »
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Shaelyn Stern
Shaelyn Stern
« SEX rules the World ! »

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