Cat ~ Cynisme et dépendance

Catlina Coleman
Catlina Coleman

« La lâcheté commence là où cesse la puissance. »

NOM : Coleman PRENOMS : Catlina, Melanthis DATE DE NAISSANCE : 16 novembre AGE : 16 ans ANNEE : Troisième ORIGINES : Sang mêlé

Spoiler:

BAGUETTE : 21 centimètres, bois de lierre et plume de harpie.
PATRONUS : Un rat.
BIEN ou MAL ? Là où elle verra un intérêt.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? (à venir)

« Cat était une véritable peste quand elle était gosse. Une gamine pourrie gâtée. Son père travaillait au département de la coopération magique internationale du Ministère de la Magie et était rarement présent. Sa mère ne travaillait pas. En gros, leur fille profitait de sa maman poule et de l’argent de son père, ils lui passaient tout. Je me souviens à quel point elle nous avait à sa botte, comme tous les enfants du quartier en fait. Il faut dire qu’elle savait s’y prendre. Elle était tellement mignonne qu’on ne pouvait lui résister. Pour obtenir ce qu’elle voulait, elle faisait cette petite moue qui nous faisait tous craquer. Même les filles tombaient dans le panneau. Elle leur faisait des cadeaux ! Sans oublier qu’elle avait un bagout et une répartie qui étouffait dans l’œuf toute tentative de rébellion. Mais cette admiration était mêlée de crainte. Nous n’osions pas la contredire, parce que nous avions peur des représailles, son père ayant quand même une certaine influence et connaissant nos parents. Nous étions donc tous les sous-fifres de Cat. L’un devait porter son cartable, l’autre lui donner des bonbons, une troisième lui prêter ses vêtements… Je ne saurais dire si ça nous faisait plaisir d’avoir son attention ou si nous nous sentions prisonniers. Sans doute un peu des deux.

Pui il y a eu Camryn. C’était le plus proche voisin de Cat. Il était plus âgé que nous, mais ce genre de chose n’arrêtait pas Catlina en général. Au contraire, plus elle pouvait viser haut, plus ça lui plaisait, il était facile de le constater. Elle a donc essayé de faire du charme à ce voisin comme aux autres. Seulement voilà, elle s’est frottée à plus fort qu’elle. Camryn n’était pas du tout le genre de garçon à se laisser marcher sur les pieds, et encore moins par une fillette. Elle n’a rien pu faire qu’elle s’était déjà fait envoyer balader. Elle a persisté, mais la chute a été encore plus brutale. Force était de constater que non seulement il avait tout de suite vu clair dans son jeu, mais qu’il comptait bien lui faire payer son arrogance. Il lui a dit ses quatre vérités, sans aucun scrupule. Il lui a annoncé tout ce qu’elle n’avait pas envie d’entendre, que personne ne l’aimait, qu’on craignait simplement le bras long de son père et qu’elle n’avait aucun ami et ne s’en ferait jamais en achetant les gens. Il s’est passé alors une chose étrange, que nous n’avions jamais vue ni même espérée. Catlina s’est complètement calmée. Ou plutôt, elle a changé d’attitude. Tout-à-coup, Camryn était devenu son modèle, son mentor. Elle a cessé d’agir comme une enfant gâtée et préférait adopter l’attitude effrontée de son idole. Elle nous traitait toujours comme des êtres inférieurs, mais elle ne minaudait plus et ne faisait plus jouer l’influence de son père. Je crois bien qu’elle avait été bluffée par l’indifférence de Camryn face à ses tentatives de séduction. Elle se sentait irrésistible. Les rôles étaient alors inversés. Il a profité de sa soudaine docilité pour venger tous ceux qu’elle avait maltraités. Ou simplement pour se faire plaisir, parce qu’il n’était pas franchement du genre justicier. Toujours est-il qu’on lui en était reconnaissants. Et, étrangement, Catlina ne bronchait jamais. »

Témoignage d’un voisin et ancien camarade de classe de Catlina.

Le 16 novembre 2001

Chers Papa et Maman,

Merci pour votre petite lettre. J'en ai reçu d'autres pour mon anniversaire. Je devrais le fêter ce week-end !

C’est vrai que la fin de la première année avait été difficile, mais là, j’ai eu de bonnes notes, dont un O en Astronomie. Le premier trimestre est bien parti. Je vous ai causé beaucoup de soucis l’année dernière, mais j’ai décidé de me calmer et d’être plus agréable avec les autres. Les professeurs m’apprécient maintenant. J’ai plus d’amis qu’auparavant. Je m’entends très bien avec Samaël, vous savez, le fils des Wilson. Je sais que vous l’aimez bien. J’ai d’autres amis haut placés aussi. J’ai même un petit ami, Camryn. Bon d’accord, vous m’avez déjà dit que vous n’aimiez pas trop l’influence qu’il a sur moi, mais je vous promets que c’est quelqu’un de bien. Il a changé aussi, il est beaucoup plus attentionné. Il s’occupe bien de moi.

Vous voyez, vous n’avez plus à vous inquiéter, votre petite fille est en sécurité et se tient bien. Je suis désolée de vous avoir causé du souci. J’espère pouvoir revenir à la maison pour les vacances de Noël, j’ai hâte de vous revoir et de tout vous raconter de vive voix.

Bisous, je vous aime,

Cat.

« - Alors, t’as envoyé ta lettre à tes parents ?

- Oui. Ils vont tout gober, et ils me laisseront tranquille.

- T’as pas peur de te faire chopper comme l’an dernier ?

- Pas de risque. J’ai dit la vérité sur certains trucs, j’ai vraiment de meilleures notes que l’an dernier par exemple. Je pense qu’ils me pardonneront quelques écarts. De toute façon, ils sont toujours aux petits soins avec moi, ça devient lourd, même. Ils croient que je devrais pas fréquenter Cam…

- Ils ont peut-être pas tort… Tu crois franchement que c’est un type pour toi ? Il ne couche pas qu’avec toi, tu sais… Et je trouve pas qu’il soit très agréable avec toi…

- La ferme ! Tu le connais pas, c’est tout. Il est parfait, je l’aime, et il m’aime. Nous sommes un couple libre, c’est tout, et il n’aime pas trop s’afficher en public. Mais je sais que je suis la seule qui compte à ses yeux, il me l’a assez prouvé.

- Si tu le dis. Mais tu devrais éviter d’être trop dépendante de lui, ça te perdra un jour.

- Je suis pas dépendante de lui, je peux très bien me débrouiller toute seule. Je l’aime, c’est tout, l’amour ça se contrôle pas.

- Mouais. Jolie comme tu es, tu pourrais trouver mieux. Et ton admirateur secret alors ?

- C’est pas un admirateur, c’est un lourd qui essaie de me faire la morale. Sans doute un paumé qui n’a aucun succès avec les filles et qui cherche à s’attirer mes faveurs, mais si c’est le cas il s’y prend très mal.

- Moi je le trouve plutôt intéressant. Je comprends pas pourquoi tu cherches pas à savoir qui c’est, même moi j’ai envie de le découvrir.

- Non, je m’en fiche.

- C’est vrai, tu ne vois que Camryn. Tu es désespérante ma petite. »

Flimée pendant une petite soirée clandestine organisée dans un dortoir masculin de Serpentard.

C'est Camryn Aeron qui sera content.