Ben Reddle [Done]

Qui êtes-vous ?

NOM - Reddle.
PRENOMS - Benjamin, communément appelé Ben.
DATE DE NAISSANCE - 26/06/1983.
AGE - 19 ans.
ANNEE - 6ème.
ORIGINES - Sang-mélé. Sa grand-mère paternelle est moldue, son grand-père maternel est né-moldu. Ses parents sont sorciers.

Présentation libre

Petites précisions:
- Mon personnage est un drogué, mais ce n'est aucunement un encouragement à la drogue, hein. Vous pourrez le voir, c'est plutôt "la drogue c'est mal" en version trash x)
- Les "___" sont des blancs laissés:
-- soit parce qu'il s'agit d'un personnage dont je ne connais le nom, que je ne veux pas vraiment faire en PV et qui existe peut-être déjà parmi les membres
-- soit parce qu'il s'agit de noms de maisons (celle de Ben et celle opposée à Ben) et que je sais pas trop où Ben irait moi-même Oô
- J'ai créé l'Elléborine à partir d'EHP qui cite la planté Ellébore comme plante toxique, donc j'ai repris ça en rajoutant un "-ine" pour en faire une drogue x)
- Il s'agit de "moments de vie" de Ben. Si jamais il manque des choses, des descriptions plus approfondies de caractéristiques de Ben, faites-le moi savoir et j'écrirai un autre "moment de vie", un quatrième, pour compléter !
- Bonne lecture (;



1) La première fois.

Mon premier cours d'arithmancie vient de se finir. C'était vraiment intéressant ! Le professeur Vector connait vraiment bien son métier ! En plus, il a été assez sympa en répondant à toutes mes questions et a même donné 5 points à ____ pour mon "intérêt dans " sa " matière". Les ____ [Maison opposée] étaient verts de jalousie et de rage. Il faudrait peut-être que je passe par un passage secret, ou par des couloirs peu empruntés pour arriver à ma salle commune. Qui sait ? Ils peuvent avoir envie de se venger en bande ! Oh et puis merde ! Qu'ils viennent, je pourrai essayer quelques sorts appris avec maman. Elle est sorci-infirmière. Elle m'a appris le sort pour faire accélérer les battements du coeur. Je lui avais dit que la Médicomagie m'intéressait. Elle n'est pas dupe, mais elle a accepté de bien vouloir m'enseigner quelques sorts.

Mais je ne rencontrais aucun ____. Je pus rejoindre tranquillement la salle commune, puis mon dortoir. Là, toute ma chambrée était regroupée autour du lit de ____. Je m'approchai en leur demandant ce qu'ils faisaient. L'un d'eux me dit:

" ____ a acheté de l'Elléborine ! Tu veux essayer ?
- Très peu pour moi, je répondis, j'ai des devoirs d'arithmancie à faire. "

S'ensuivirent quelques soupirs et protestations "t'es pas drôle !", "juste une fois ! "... Mais je leur dis que ma mère qui travaille à Ste Mangouste et mon père qui travaille aux douanes magiques m'avaient raconté tellement d'istoires de drogue qu'ils m'en avaient dégouté. Et le jeur conseillais d'en faire autant s'ils ne voulaient pas devenir accroc et foirer toute leur vie ensuite. Ils ne m'écoutèrent pas, et je dus mettre mes cache-oreilles en peau de dragon pour pouvoir travailler sans entendre leurs rires, exclamations et cris de joie.

Tard dans la nuit, après que tout le monde se soit couché, je me réveillé. J'avais rêvé de l'Elléborine. De la sensation d'extase qu'on pouvait ressentir. Du Nirvana. Mon esprit, à 4 heures du matin, était un peu embrouillé. Mais la drogue m'obsédait. Personne dans la chambre avait vomi, et aucun effet négatif n'était à déploré d'après ce que je savais.

Je me levai et parcourus, sur la pointe des pieds, la distance qui me séparait de la table de chevet de ____. D'un sort, j'ouvris son tiroir. On avait tous appris, dans la chambrée, le même sort, un sort particulier, détenant un mot de passe, qui scellait la plupart de nos affaires. Ainsi, les Elfes de Poudlard ne pouvaient pas ouvrir nos tables de chevets, malles, armoires, mais, en cas d'urgence, les autres si. J'attrapai la boîte qui contenait ce que je cherchais et l'ouvris. Il en restait encore pour plusieurs doses. Avec ma baguette, je répétai le geste que je les avais vu faire plus tôt. Puis, narine droite; narine gauche. Je relevai ma tête pour voir si j'avais réveillé quelqu'un. Pas un bruit dans le dortoir. Soudain, je ressentis d'un coup les premiers effets, comme si j'avais eu un temps de réaction. Mon nez me démangeais, et s'enflammais. Mais ce que je sentais surtout, c'étaient mes yeux. La sensation était nouvelle, comme si je les sentais vraiment pour la première fois. Et puis, ils enflaient. Oui, je sentais mes yeux enfler, essayer d'agrandir mes orbites. La nausée me vient, mais rien ne se passa. Puis, cela se calma, et au lieu de sentir mes yeux enfler, je les sentais maintenant devenir plus... puissants. Comme si leurs capacités avaient grandi, que je distinguais de mieux en mieux les contrastes de couleurs, mais aussi les formes. La perspective des objets s'aggrandissait aussi. Et puis, cela cessa de s'accroître. Je sentis alors arriver une sensation de confort intérieur. Comme si je nageaix à l'intérieur d'une piscine de farine, ou de coton. C'est doux, mais ça s'infiltre dans le nez et dans les yeux, et ça brûle. Une sensation à faire fuir les schizophrènes, pour sûr. Doucement, je rangeais tout et rejoins mon lit. Mais je ne pus me rendormir. A 6h30 du matin, je répétais ce que j'avais fait deux heures et demi plus tôt. Trois jours plus tard, j'envoyais un hibou au cousin de ____. J'avais appris que c'était lui son fournisseur, et on conclut une rencontre à Pré-Au-Lard pour le week-end suivant.



2) "Tu nous as mis en retard".

Je me réveille. Il doit être dix heures. Je descends les escaliers de notre petite maison et passe la porte de la cuisine. Mon père est là, levé surement depuis plusieurs heures, puisqu'il est déjà habillé. Il est dos à moi, mais je vois qu'il est devant une tasse de café. J'ouvre un placard devant lui, sans pour autant l'avoir regardé de face. J'attrape un paquet de céréales, un bol, une cuillère, prends du lait, me retourne et manque de laisser tout tomber par terre. Mon père a les yeux rougis, la mine affaissée, la tête rentrée dans les épaules, mais surtout, surtout, il pleure. Je pose le plus doucement possible ce que j'ai dans les mains et m'assieds silencieusement. Je commence à manger en me demandant: où est maman ? Elle était censée être de garde hier soir, mais à cette heure, elle devrait être ici, avec nous. A-t-elle quitté papa ? Je ne lui en voudrais pas, personnellement, mais pourquoi ne m'aurait-elle rien dit ? Elle sait que mon père et moi, c'est une dispute le matin, une le midi et une le soir, 7 jours sur 7, depuis deux ans ! J'attends quelques minutes. Au bout de ce long silence, je lui pose une question banale:

" Où est maman ?
- Ta mère est morte. "

... La réponse a fusé. C'est d'une voix rauque que mon père a répondu à ma question, avant même que je finisse de la poser. Je n'en reviens pas. Ma cuillère est tombée sur la table. Le bruit du fer sur le bois ciré, sourd, semble durer éternellement. La cuillère ne semble s'immobiliser qu'au bout de plusieurs heures. Il attrape sa tasse et boit une gorgée de café.

" Comment ... ?
- Un patient atteint de démence a attrapé sa baguette et les a tués tous les deux. Maintenant, va te vêtir mieux que ça. On part pour l'enterrement dans une demi-heure. "

Je n'ai qu'un caleçon et un tee-shirt sur moi. C'est l'été, il fait chaud la nuit, même en Angleterre. Mes doigts commencent à trembler. Puis, ce sont mes mains. Automatiquement, comme à chaque fois que ce phénomène a lieu, je monte dans ma chambre, ouvre d'un sort ma table de cheveux, ouvre avec un de mes courts cheveux une précieuse boite, fait un rail avec ma baguette et: narine droite; narine gauche. J'attends 5 secondes, puis je range, sans oublier de sceller le tout, attrape une robe de sorcier sobre mais plus ou moins neuve, et vais dans ma salle de bain. J'enlève mon tee-shirt, mon caleçon et me pose sur le rebord de la baignoire, face au miroir.

Je suis maigre. Horriblement maigre. Mes muscles sont inexistants, et on croirait que mes os s'entrechoquent quand je tremble. Quand je suis habillé, on ne voit rien de cela. On voit simplement que je suis blond-roux, avec des cheveux courts pour éviter qu'ils ne bouclent. J'ai des tâches de rousseur presque invisibles maintenant. Un nez qui tombe, des yeux verts mais horriblement injectés de sang. Je ne comprends pas. C'est le deuxième été que je passe ici en sniffant de l'Elléborine régulièrement et ma mère qui est... était... sorci-infirmière n'a jamais vu que je me droguais. Jamais elle n'a semblé faire attention à mes sautes d'humeur, à mes mains qui tremblent quand je sens le manque et après l'avoir comblé ou mes escapades de nuit pour me réapprovisionner. Jamais je n'ai vu dans ses yeux ne serait-ce qu'un regard de suspicion. A moins qu'elle ne l'ait compris tout de suite, mais qu'elle n'ait rien fait ?? Aurait-elle été capable de me laisser m'enfoncer dans la dépendance et dans la drogue ? Aurait-elle été capable de me laisser devenir comme ça ? Un squelette drogué qui ne peut plus s'arrêter. Je me lève, entre dans la cabine de douche et en prends une chause, limite étouffante.

Vingt-cinq minutes plus tard, je rejoins mon père en bas.

"Tu nous as mis en retard."

Je me tais. Je n'ai pas la force de répliquer. Je suis défoncé, dans un état second. Après avoir sniffé une deuxième fois ce matin, j'ai pris la boîte magique avec moi. Au cas où. Il me faudra bien ça pour supporter un enterrement en tête à tête avec mon père. Oui, c'est ce qu'il est entrain de m'expliquer: ma mère avait dit dans ses dernières volontés qu'elle souhaitait que ne vienne uniquement sa famille proche. Elle était fille unique et mes grands-parents sont morts avant ma naissance.

Mon père utilise le transplanage de groupe. J'ai 18 ans et ai passé mon brevet de transplanage, mais je préfère quand même être guidé. Dans mon état, c'est plus sage. Nous arrivons dans un cimetière là où nous allions chaque année placer des fleurs, sur la tombe de mes grands-parents. La cavité a été réouverte et, à sa droite se trouve un cercueil. Les pompes funèbres magiques ont déjà tout préparé, surement d'après des ordres de mon père. Sans un seul mot, papa prononce la formule de lévitation et fait entrer maman dans sa dernière demeure. Puis, il rebouche le trou et fait apparaître une gerbe de fleurs. Vingt-trois secondes. Ca n'a duré que vingt-trois secondes. Il saisit mon bras, se prépare à transplaner. Empli de rage, je le repousse d'un geste, le fait tomber et pointe ma baguette sur lui.

Comment a-t-il pu ? Mais, mon regard se pose sur la tombe. Je baisse ma baguette et tombe à genoux devant ma mère. Je veux une belle cérémonie, avec beaucoup de monde, des hommages, des milliers de fleurs; je lui dis. Je veux te célébrer, je veux qu'on célèbre ta vie. Comment as-tu pu me laisser sans un mot ? Je saisis ma baguette. Des pétales d'Iris blanc tombent sur la pierre. C'étaient tes fleurs préférées. Je pleure. Je te pleure, maman ! Je regarde par dessus mon épaule. Mon père a disparu. Je sors ma boîte magique, ma baguette. Narine droite; narine gauche. Je transplane.



3) Dépendant

Trois jours. 70 heures. 4.200 minutes. 252.000 secondes à peu de choses près. Je continue à me répéter cela, encore et encore. Cela ne me permets pas de rester calme, mais c'est inéluctable. Cela fait trop longtemps que je n'en ai pas pris. Pourtant, mon plan semblait facile. Je devais faire entrer ma consommation par l'intermédiaire des cuisines de Poudlard, mais arrêter pendant plusieurs jours d'en prendre. Je pensais ne pas être accroc, mais j'en suis surement un.
Mon nez n'est plus blanc, mais mes yeux sont vitreux, mon regard animal, ma démarche forcée et mécanique. J'ai un peu la nausée, ce que je contrôle pour l'instant. Il faut que je prenne le contrôle que j'essaye de rester normal, mais je n'y arrive pas. Il m'en faut, il m'en faut. J'arrive enfin à un carrosse. Plusieurs autres élèves m'entourent, qui ne me sont surement pas inconnus. Mais je m'en fiche, je ne les écoute pas, je ferme mes yeux, me concentre, et je fais semblant de dormir, semblant d'être épuisé par le voyage. Je commence à trembler. Heureusement que la soirée n'est pas très chaude, parce que ça pourrait être suspect. Enfin, j'ose espérer que mon teint livide nauséeux et mes tremblements leur font juste penser que je suis malade. Mais je me fous pas mal de ce qu'ils peuvent penser. S'ils me sont familiers, ils connaissent mon secret. Je ne leur ai pas révélé, je ne l'ai dit à personne si ce n'est à mon fournisseur, mais ils ont déjà dû soit me voir en prendre, soit voir quelques traces, soit voir mes sautes d'humeurs. Je ne fais pas attention à eux. J'ai dû avoir leur amitié avant que cela ne m'arrive. C'était il y a trois ans, quand tout le monde 'expérimentait'. Eh bien c'était tout simplement plusieurs expérimentations qui m'ont mené à m'en habituer, à le désirer et à en avoir besoin, au final, de façon régulière et frénétique. J'ai simplement dû leur dire que j'avais expérimenté plus d'une fois, et le reste, ils ont dû le deviner.

Le court transport entre le train et le château prend fin. Je me lève, tremblant. Une fille, amie surement, pleine de compassion, me prend la main. Cela ne la dérange pas qu'on raconte une histoire à notre sujet, et elle semble attentionnée avec moi. Son annulaire et son majeur me caressent le revers de la main, doucement, pour me calmer. Mes tremblements faiblissent, mais ma démarche reste mécanique et faible.
Je ne lui jette même pas un regard quand je m'en vais, courant à moitié, me précipiter aux toilettes les plus proches pour aller vomir tout ce qu'il me reste dans l'estomac. Mes mains se sont remises à trembler dès que ses doigts n'étaient plus en contact avec moi. Quand je sors ma baguette, et la tiens dans la main droite, elle émets des faibles étincelles, crachottant quelques relans de magie à cause de mon tremblement incontrôlé. J'arrive à l'immobiliser à deux mains, et je lance un sort informulé sur le paravent séparant les toilettes. Le bois contient un double-fond magique que j'ai repéré en cherchant une cachette, deux ans auparavant. Poudlard est fait de magie, il n'est pas étonnant que tout en soit rempli. De la poudre blanche se trouve là, éparpillée dans toute la surface du paravent, par grain de poudre. J'arrive à la rassembler, avec un autre sort. Elle est protégée par ma magie pour ne pas se salir. Je la pose sur le couvercle des toilettes, et avec ma baguette, je forme une fine et longue ligne d'Elléborine. Je commence alors à faire comme il y a trois jours. La narine droite, puis la narine gauche, un deuxième rassemblement au cas où et la narine droite pour finir. J'en suis dépendant.

Eléments de sorcellerie

BAGUETTE - 23 cm, crin de licorne, Saule tordu.
PATRONUS - Chouette.
BIEN ou MAL ? Ben, depuis plusieurs années, est totalement dominé par la drogue, il n'a donc presque plus de libre-arbitre et ne fait pas tellement attention à ce qui l'entoure. Il est dans le camp de ses amis, sans vraiment savoir lequel c'est.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? En 2007, Ben sera retrouvé mort après une ultime overdose de poudre de feuilles d'Ellébore, une plante magique qui, réduite à l'état de poudre blanche, devient une drogue aux effets particuliers. Aussi, il n'a pas participé à la guerre. Et aucun des personnages venant du futur ne doit donc l'avertir ni d'une mort au combat, ni d'un mauvais camp pris. Personne ne se soucie de la mort d'un junkie.

Hors-Jeu

PSEUDO - Flo / Focus+.
AGE - 17.
AVATAR - Ben Foster
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Clyde Andrewwws aidée ensuite d'Eva Piou-Piou (; .
PRESENCE - A partir de mi-juillet: irrationnellement fréquente.
COMMENTAIRES ? Premier HP depuis un bout de temps, soyez indulgents S: .