Seraphina Thick ; serdaigle. [END

Qui êtes-vous ?

NOM - Thick.
PRÉNOM - Seraphina.
DATE DE NAISSANCE - 21 août 1985.
ÂGE - 17 ans.
ANNÉE - 4ème année.
ORIGINES - Mêlées.

Présentation libre

Ce fut par une faute de goût de la part de ses parents que la vie de Seraphina fut à jamais marquée. Il faut dire que les deux jeunes tourtereaux avaient toujours espérés avoir une fille. Ils aimaient les jupes, les nœuds de soie dans les cheveux et les escarpins cirés. Au lieu de ça ils avaient eu le droit à un Brutus, qui côtoierait la boue, porterait des jeans et des bottes de caoutchouc. Ils n’en avaient que faire : féminin ou masculin, leur bébé s’appellerait Seraphina.

Seraphina, donc, avait toutefois bénéficié d’un amour indéfectible, provenant de parents brillants, adorables et éperdument amoureux l’un de l’autre et du monde qui les entourait. Chez les Thick, l’amour, le bonheur et la fortune transpiraient où que vous soyez : de la cave au grenier. Mais dès que vous sortiez de leurs appartements, le sourire qu’ils arboraient devenait quelque peu crispé. Car si le nid douillé qu’ils s’étaient évertués à concevoir les protégé de tout les malheurs et de toute les menaces, le monde extérieur les apeurait. La maladie notamment les terrifiait. Il faut dire que tous encore gardait en mémoire la lente et douloureuse mort de Tante Ida qui finalement ne mourût pas de la maladie mais d’une folie passagère de Mrs Thick… Voyez-vous, la tante Ida avait réussi à mettre sur son tableau de chasse une maladie étrange, rare. Celle-ci faisait peu à peu prendre une couleur bleuâtre à la vieille femme, en même temps que lui faire cracher des boules de poussières-poumon colmatées. Mrs Thick n’en pouvant plus au bout de huit années de convalescence, elle prit une poêle à frire et en assena de coup la pauvre tête bleue d’Ida. Ce fut la conclusion à la vie de Tante Ida et de celle de la poêle, devenue inutilisable car le manche cassa. Et Mrs Thick détestait réparer les ustensiles brisés : elle préférait en acheter de nouveau.

Mr Thick, lui, était plus calme, à l’image de son fils. Il lisait énormément, écrivait quelque fois des critiques sur son monde que différent rédacteur en chef publiaient. Toutefois, ces critiques blâmaient bien trop les dirigeants, au goût de certains. Le père et son fils se plaisaient à passer des moments ensemble. La pêche, les cours de dessins et même la sculpture étaient souvent dans leurs emplois du temps. Parfois, même, la mère du petit garçon se joignait à eux et l’on assistait à de longues journées dans les parcs, les prairies et les plages, où le panier repas ne cessait d’être sollicité.

Chacun des Thick excellait en un domaine précis. Madame était une ménagère et cuisinière hors pairs, Monsieur excellait dans l’art de la pêche moldue à la ligne et l’enfant était connu pour avoir un compas dans l’œil ce qui, rassurez-vous, n’est point douloureux. Hélas, avec les années, le compas tendait à être de plus en plus précis, de plus en plus encombrant. C’est ainsi que peu à peu, le don devint Trouble Obsessionnel Compulsif. C’est ainsi que le garçon ne pouvait s’empêcher de calculer la masse totale d’un objet, ça composition ou même sa taille…

C’est ainsi qu’il passa des jours et des jours à rôder furtivement autour de Poudlard, durant les heures où il était censé occuper son dortoir, afin de trouver enfin les dimensions du château. Mais le pari était perdu d’avance : la structure semblait changer chaque jour ! De même pour le calcul des pièces, des tours et des personnages dans les tableaux. Il en perdit le sommeil, devint nerveux, avec des cernes grands comme des fonds de tonneaux. Un jour, le garçon n’en tenant plus, s’évanouit au beau milieu d’un couloir. Jusque là discret, le garçon devint au centre de l’attention et fut envoyé à Ste Mangouste où on lui apprit à clamer ses troubles…

Depuis, le garçon a d’autres soucis que de se casser la tête contre des murs infranchissables. Il abandonna la partie, le château réussit à conserver ses secrets. Alors, le jeune homme put tenter d’avoir une vie sociale. Or, il se trouve que Seraphina était un type plutôt mignon, assez drôle dans son genre et assez effacé pour permettre à des personnes plus charismatique de prendre l’ascendant sur lui. Véritable mouton, il devint dès lors le toutou des plus grands, des plus populaires. On l’appréciait à sa juste valeur, certes, mais il ne faisait que suivre, il n’avait rien du meneur. Parfois, dans des moments où il se sentait contrarié ou agacé, ses troubles prenaient le dessus et il lançait à la tête de ses amis les caractéristiques de bien des choses. Et dire que ça ne les amusait pas serait mentir, autant que de dire que personne n’était terrifié par ce don.

Autre caractéristique majeure majeure du garçon : son prénom. Nous vous l’avions dit, il faut le fruit d’une atroce faute de goût. Les élèves l’ont bien assimilé. Et Seraphina de leur faire remarquer… D’ailleurs, seuls trois personnes ont eu la bêtise de l’appeler par son prénom, que le garçon déteste. Ces trois personnes eurent à faire face à un flot discontinu d’insultes, de reproches et de menaces du garçon, vert de rage. Puis, au final, leur hurla à n’en plus avoir de voix « Appelez-moi Thick ! ».
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