Remember us. (ft. Dem)
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The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Salles communes et dortoirs
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Remember us. (ft. Dem)
Warning.
- vocabulaire vulgaire, relations homosexuels explicites. -
- Spoiler:
- C'est à cause d'une attirance irrationnelle pour son camarade de maison que Jaylen s'est remis en question quant à ses préférences. Et après s'être évertué à enchaîner les conquêtes féminines durant plusieurs semaines, il a du se rendre à l'évidence : la gent masculine l'attirait tout autant que les formes aguicheuses des femmes. Bien qu'excessivement asocial, il ne tarda cependant pas à tenter sa chance auprès du jeune homme, et les caresses maladroites évoluèrent, au fil des jours, pour laisser place à une ardeur qu'enflammait leur curiosité mutuelle.
Et puis, plus rien. Se rendant compte qu'il menaçait de s'attacher, Jaylen choisit de prendre le large ; ce à quoi Demetri ne s'opposa pas. Deux années ont passé depuis, sans que l'un ou l'autre des anciens amants ne fasse mine de souhaiter une quelconque évolution de leur situation.
POV JAYLEN.
Oublier. Un moyen comme un autre de guérir – ou du moins, d'essayer de le faire. Oublier tout ce qui a trait à son histoire pour garder les yeux fixés sur l'avenir, les projets, les rêves. Être ambitieux, suffisamment pour effacer les échecs et les manques. C'est si simple. Il suffit de faire comme si rien n'a existé avant les instants présents, comme si rien n'a jamais eu d'importance.
Nier l'existence du Passé, c'est nier son impact sur soi, et se murer dans un mutisme buté pour éviter de se souvenir. Mais lorsqu'on souhaite l'oublier, c'est lui qui nous rattrape, armé de tout ce qui le construit... Pas si simple, de mettre de côté tout un pan de vie. Et au final, on ne peut que se contenter de faire avec.
Je laisse échapper un soupir las en froissant pour la énième fois le bout de papier qui m'irrite le bout des doigts. Cette lettre, ça fait des années que je ne l'attendais plus... des années que j'ai cessé de l'espérer. Lorsque j'ai vu débarquer la multitude de hiboux en début de matinée, survolant les élèves pour leur distribuer le courrier du jour, je ne me suis pas soucié du fait que l'un d'eux pourrait avoir quelque chose pour moi : depuis le départ de Iannis il y a un an, je n'attend plus de nouvelles de personne, une fois bloqué ici. Et de ma mère.. encore moins. Ce n'est tellement pas son genre ! A vrai dire, elle est plutôt de celles qui s'empressent d'oublier le fardeau qu'est leur gosse, une fois ce dernier éloigné d'elles ; c'est même une as en la matière. J'ai eu le plaisir de m'en apercevoir par moi-même lors de mon tout premier retour au domicile familial, durant ma première année à Poudlard... Alors que mon beau-père s'est chargé de me réceptionner à la gare, ma mère s'est contentée de feindre le bonheur fou à notre arrivée, tentant vainement de masquer sa surprise de voir rentrer son fils si tôt. Elle ne m'attendait pas avant l'été. Bordel, c'était embarassant, et vraiment une chouette façon d'aborder des vacances de Noël en famille. Une fois débarrassée de la corvée des embrassades, elle s'est évidemment jetée sur moi pour me reprocher de m'être fait virer. Jusqu'à ce que Iannis lui explique. Putain, elle est devenue bleue cette fois-là, je crois. Faut dire, c'est quand même une sacrée honte de se faire reprendre sur un truc pareil par son mec – prise en flagrant délit de désintérêt total pour son propre rejeton. Moi... j'ai ri jaune.
Mais tout cela n'a plus d'importance à présent. Depuis le temps, j'ai fini par apprendre à ne plus me soucier de son point de vue, comme de celui de qui que ce soit d'autre à part moi-même.
Mais il y a eu ce matin. La nuée de hiboux habituelle, et cette enveloppe, venue s'échouer sur mon bol de porridge. Moins habituelle. Couleur crème, elle était plutôt banale et ne portait aucun nom en dehors du mien ; je l'ai ouverte dans le but d'en apprendre plus sur son expéditeur. Et c'était elle. Cette garce, qui jugeait bon de s'enquérir de mes nouvelles après tout ce temps. J'aurais pu la lire, pour savoir ce qu'elle me voulait exactement. J'aurais pu la jeter pour ne pas avoir à le faire. Au lieu de ça, je me suis empressé de fourrer la lettre dans l'enveloppe, puis l'enveloppe dans ma poche, avant de quitter la Grande Salle à grand pas, sans prêter attention au regard probablement étonné de Kerr, qui me pesait sur la nuque. J'avais juste besoin d'air.
Putain. Je ne peux me retenir de jurer, tant cette simple lettre me dérange. J'ai beau laisser entendre le contraire, elle, a toujours été mon calvaire. Ma maladie, ma faille. Je la déteste pour ça. Le souvenir d'elle demeure une plaie ouverte, béante et douloureuse, que je suis bien incapable de guérir malgré tous mes efforts. Elle a fait de moi l'être proprement dégueulasse que je suis, par son indifférence, son manque d'amour, ses reproches... et c'est bien elle qui, en dépit de tout bon sens, me rédige maintenant une lettre anodine, comme l'aurait fait n'importe quelle bonne mère. Bon sang ! Ne se rend-t-elle pas compte à quel point elle s'y prend tard ? 19 ans trop tard.
Ma main s'abat sur les dalles du mur face auquel je me suis arrêté, et j'essaie de reprendre pied. Elle m'agace, cette conne. Même à des kilomètres de moi, elle parvient aisément à me pourrir l'existence.
- « Jay »
Oh non. Pas lui. Lui et ses questions, lui et ses attentes. Ce n'est tellement pas le moment.
- « Quoi, mec ? »
- « Il n'y a personne d'autre que nous ici, à cette heure-ci. Tu peux... »
- « Tu veux quoi ?Je ne suis pas d'humeur, Kerr. »
Je fais mine de ne pas savoir ce que signifie sa remarque. Il a raison – on est seuls. Je pourrais me retourner vers lui, lui présenter des joues baignées de larmes, et me blottir contre lui en quête de réconfort. Je pourrais lui murmurer à l'oreille à quel point j'ai de la chance de l'avoir, parce qu'il est mon seul allié ; le seul à vouloir me comprendre. Puis lui confier le contenu de cette fichue lettre. Tu débloques, bébé. Tu me connais suffisamment pour savoir que je n'agirai jamais ainsi.
Il n'y a pas de larmes – juste de la colère. Tout comme il n'y aura pas de mots doux, parce que je veux que tu t'en ailles.
- « C'était quoi, cette lettre ? »
Je sens l'inquiétude, mais il y a pire. Je sens la jalousie. Et la rage enfle en moi, dévastatrice. Tu tombes tellement mal, mon pote. Allez vous faire mettre, toi et ta curiosité.
- « Une ex. Je la revoyais de temps en temps, et elle veut qu'on arrête. ?a me fout en rogne, forcément. En quoi ça te regarde ? »
- « Jay... »
- « Quoi encore ? »
- « Jay, s'il te plait. Dis-moi que ce n'est pas pour une fille que tu viens de sortir de tes gonds. »
Je sens la douleur, cette fois. La douleur derrière ses mots. Je lui fais mal, évidemment. C'est toujours comme ça lorsqu'il m'énerve. Je me tourne pour lui faire face... petite chose dévouée et fragile. Kerr, nom de dieu, tu ne vois donc pas que je te mens ?
- « C'est une lettre de ma mère. »
Il est soulagé, mais les questions se disputent au bord de ses lèvres. Il hésite, je m'en rend compte, et c'est pour cela que je prend les devant en l'interrompant immédiatement.
- « N'insiste pas. J'dirai rien de plus. »
Je prend la tangente sans lui laisser le temps de se reprendre, direction mon dortoir. Là au moins, j'aurai la paix.
A peine arrivé, je claque la porte derrière moi à l'en faire sortir de ses gonds. Heureusement, la pièce est vide. Sous le coup d'une impulsion, je me débarrasse de la cravate qui m'étrangle. Ma chemise ne tarde pas à suivre le même chemin tandis que je prend la direction des douches. J'ai l'impression désagréable d'être suivi par une multitude de reproches, et tous adoptent le timbre grinçant de la voix de ma mère. Peut-être que l'eau brûlante me débarrassera de son souvenir persistant.
Persuadé d'être seul, je ne remarque pas immédiatement la chaleur qui règne dans la pièce. J'ai encore le temps de me défaire de mon pantalon avant que ne me parvienne le son des gouttes martelant le sol, la buée aveuglant le miroir. L'une des douches est occupée. Je ne devrais pourtant pas être surpris : le samedi matin, rares sont ceux qui se lèvent aux aurores.
Mon constat pourrait s'arrêter là, si je ne connaissais pas les types qui partagent mon dortoir. Si je ne savais pas que quelques-uns d'entre eux sont de potentiels... défouloirs. C'est vrai, finalement ; j'arriverai probablement mieux à me changer les idées en passant à autre chose qu'en ruminant des idées noires. Je me rapproche silencieusement de l'unique source de bruit de la pièce – aucune envie de tomber sur Danes, Withley ou, pire encore, Montgomery. Un paroi me sépare encore de l'autre, mais l'impatience me gagne déjà. L'envie de connaître son identité. J'aime cette sensation de pouvoir que me procure ma position. Il n'a pas connaissance de ma présence, alors même que j'ai une conscience aigüe de la sienne, à quelques pas de moi. Mais tout à coup, je me fige. Je viens seulement de me rendre compte de sa position – dos au mur et donc, face à moi. En réalité, il me voit probablement mieux que je ne le distingue, depuis un moment déjà. Et sans doute a-t-il perçu mon regard insistant. Le bruit de l'eau s'éteint ; seul nos respirations percent encore le silence. Je fronce les sourcils, tentant vainement de me percer l'obstacle formé par cette buée persistante – sans résultat. Et c'est lui, qui débloque la situation. Lui, et sa main qui glisse le long de la paroi, au travers de laquelle apparaît partiellement son visage. Enfin.
Et en reconnaissant Demetri, je me dis qu'étrangement le passé semble ne pas avoir fini de me narguer, aujourd'hui.
Nier l'existence du Passé, c'est nier son impact sur soi, et se murer dans un mutisme buté pour éviter de se souvenir. Mais lorsqu'on souhaite l'oublier, c'est lui qui nous rattrape, armé de tout ce qui le construit... Pas si simple, de mettre de côté tout un pan de vie. Et au final, on ne peut que se contenter de faire avec.
Je laisse échapper un soupir las en froissant pour la énième fois le bout de papier qui m'irrite le bout des doigts. Cette lettre, ça fait des années que je ne l'attendais plus... des années que j'ai cessé de l'espérer. Lorsque j'ai vu débarquer la multitude de hiboux en début de matinée, survolant les élèves pour leur distribuer le courrier du jour, je ne me suis pas soucié du fait que l'un d'eux pourrait avoir quelque chose pour moi : depuis le départ de Iannis il y a un an, je n'attend plus de nouvelles de personne, une fois bloqué ici. Et de ma mère.. encore moins. Ce n'est tellement pas son genre ! A vrai dire, elle est plutôt de celles qui s'empressent d'oublier le fardeau qu'est leur gosse, une fois ce dernier éloigné d'elles ; c'est même une as en la matière. J'ai eu le plaisir de m'en apercevoir par moi-même lors de mon tout premier retour au domicile familial, durant ma première année à Poudlard... Alors que mon beau-père s'est chargé de me réceptionner à la gare, ma mère s'est contentée de feindre le bonheur fou à notre arrivée, tentant vainement de masquer sa surprise de voir rentrer son fils si tôt. Elle ne m'attendait pas avant l'été. Bordel, c'était embarassant, et vraiment une chouette façon d'aborder des vacances de Noël en famille. Une fois débarrassée de la corvée des embrassades, elle s'est évidemment jetée sur moi pour me reprocher de m'être fait virer. Jusqu'à ce que Iannis lui explique. Putain, elle est devenue bleue cette fois-là, je crois. Faut dire, c'est quand même une sacrée honte de se faire reprendre sur un truc pareil par son mec – prise en flagrant délit de désintérêt total pour son propre rejeton. Moi... j'ai ri jaune.
Mais tout cela n'a plus d'importance à présent. Depuis le temps, j'ai fini par apprendre à ne plus me soucier de son point de vue, comme de celui de qui que ce soit d'autre à part moi-même.
Mais il y a eu ce matin. La nuée de hiboux habituelle, et cette enveloppe, venue s'échouer sur mon bol de porridge. Moins habituelle. Couleur crème, elle était plutôt banale et ne portait aucun nom en dehors du mien ; je l'ai ouverte dans le but d'en apprendre plus sur son expéditeur. Et c'était elle. Cette garce, qui jugeait bon de s'enquérir de mes nouvelles après tout ce temps. J'aurais pu la lire, pour savoir ce qu'elle me voulait exactement. J'aurais pu la jeter pour ne pas avoir à le faire. Au lieu de ça, je me suis empressé de fourrer la lettre dans l'enveloppe, puis l'enveloppe dans ma poche, avant de quitter la Grande Salle à grand pas, sans prêter attention au regard probablement étonné de Kerr, qui me pesait sur la nuque. J'avais juste besoin d'air.
Putain. Je ne peux me retenir de jurer, tant cette simple lettre me dérange. J'ai beau laisser entendre le contraire, elle, a toujours été mon calvaire. Ma maladie, ma faille. Je la déteste pour ça. Le souvenir d'elle demeure une plaie ouverte, béante et douloureuse, que je suis bien incapable de guérir malgré tous mes efforts. Elle a fait de moi l'être proprement dégueulasse que je suis, par son indifférence, son manque d'amour, ses reproches... et c'est bien elle qui, en dépit de tout bon sens, me rédige maintenant une lettre anodine, comme l'aurait fait n'importe quelle bonne mère. Bon sang ! Ne se rend-t-elle pas compte à quel point elle s'y prend tard ? 19 ans trop tard.
Ma main s'abat sur les dalles du mur face auquel je me suis arrêté, et j'essaie de reprendre pied. Elle m'agace, cette conne. Même à des kilomètres de moi, elle parvient aisément à me pourrir l'existence.
- « Jay »
Oh non. Pas lui. Lui et ses questions, lui et ses attentes. Ce n'est tellement pas le moment.
- « Quoi, mec ? »
- « Il n'y a personne d'autre que nous ici, à cette heure-ci. Tu peux... »
- « Tu veux quoi ?Je ne suis pas d'humeur, Kerr. »
Je fais mine de ne pas savoir ce que signifie sa remarque. Il a raison – on est seuls. Je pourrais me retourner vers lui, lui présenter des joues baignées de larmes, et me blottir contre lui en quête de réconfort. Je pourrais lui murmurer à l'oreille à quel point j'ai de la chance de l'avoir, parce qu'il est mon seul allié ; le seul à vouloir me comprendre. Puis lui confier le contenu de cette fichue lettre. Tu débloques, bébé. Tu me connais suffisamment pour savoir que je n'agirai jamais ainsi.
Il n'y a pas de larmes – juste de la colère. Tout comme il n'y aura pas de mots doux, parce que je veux que tu t'en ailles.
- « C'était quoi, cette lettre ? »
Je sens l'inquiétude, mais il y a pire. Je sens la jalousie. Et la rage enfle en moi, dévastatrice. Tu tombes tellement mal, mon pote. Allez vous faire mettre, toi et ta curiosité.
- « Une ex. Je la revoyais de temps en temps, et elle veut qu'on arrête. ?a me fout en rogne, forcément. En quoi ça te regarde ? »
- « Jay... »
- « Quoi encore ? »
- « Jay, s'il te plait. Dis-moi que ce n'est pas pour une fille que tu viens de sortir de tes gonds. »
Je sens la douleur, cette fois. La douleur derrière ses mots. Je lui fais mal, évidemment. C'est toujours comme ça lorsqu'il m'énerve. Je me tourne pour lui faire face... petite chose dévouée et fragile. Kerr, nom de dieu, tu ne vois donc pas que je te mens ?
- « C'est une lettre de ma mère. »
Il est soulagé, mais les questions se disputent au bord de ses lèvres. Il hésite, je m'en rend compte, et c'est pour cela que je prend les devant en l'interrompant immédiatement.
- « N'insiste pas. J'dirai rien de plus. »
Je prend la tangente sans lui laisser le temps de se reprendre, direction mon dortoir. Là au moins, j'aurai la paix.
A peine arrivé, je claque la porte derrière moi à l'en faire sortir de ses gonds. Heureusement, la pièce est vide. Sous le coup d'une impulsion, je me débarrasse de la cravate qui m'étrangle. Ma chemise ne tarde pas à suivre le même chemin tandis que je prend la direction des douches. J'ai l'impression désagréable d'être suivi par une multitude de reproches, et tous adoptent le timbre grinçant de la voix de ma mère. Peut-être que l'eau brûlante me débarrassera de son souvenir persistant.
Persuadé d'être seul, je ne remarque pas immédiatement la chaleur qui règne dans la pièce. J'ai encore le temps de me défaire de mon pantalon avant que ne me parvienne le son des gouttes martelant le sol, la buée aveuglant le miroir. L'une des douches est occupée. Je ne devrais pourtant pas être surpris : le samedi matin, rares sont ceux qui se lèvent aux aurores.
Mon constat pourrait s'arrêter là, si je ne connaissais pas les types qui partagent mon dortoir. Si je ne savais pas que quelques-uns d'entre eux sont de potentiels... défouloirs. C'est vrai, finalement ; j'arriverai probablement mieux à me changer les idées en passant à autre chose qu'en ruminant des idées noires. Je me rapproche silencieusement de l'unique source de bruit de la pièce – aucune envie de tomber sur Danes, Withley ou, pire encore, Montgomery. Un paroi me sépare encore de l'autre, mais l'impatience me gagne déjà. L'envie de connaître son identité. J'aime cette sensation de pouvoir que me procure ma position. Il n'a pas connaissance de ma présence, alors même que j'ai une conscience aigüe de la sienne, à quelques pas de moi. Mais tout à coup, je me fige. Je viens seulement de me rendre compte de sa position – dos au mur et donc, face à moi. En réalité, il me voit probablement mieux que je ne le distingue, depuis un moment déjà. Et sans doute a-t-il perçu mon regard insistant. Le bruit de l'eau s'éteint ; seul nos respirations percent encore le silence. Je fronce les sourcils, tentant vainement de me percer l'obstacle formé par cette buée persistante – sans résultat. Et c'est lui, qui débloque la situation. Lui, et sa main qui glisse le long de la paroi, au travers de laquelle apparaît partiellement son visage. Enfin.
Et en reconnaissant Demetri, je me dis qu'étrangement le passé semble ne pas avoir fini de me narguer, aujourd'hui.
Dernière édition par Jaylen Killam le Jeu 19 Nov - 23:06, édité 3 fois
Jaylen Killam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 331
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 6ème
Re: Remember us. (ft. Dem)
Il commençait à être doucement exaspéré par la situation. Il avait pourtant pensé que tout ceci serait tellement facile, un jeu d’enfant presque. Et même si quelques résistances faisaient surfaces, cela ne ferait que pimenter le jeu. Demetri était d’une patience sans égale lorsqu’il le désirait. Il était aussi têtu et arrivait toujours à ses fins sans jamais lâcher quoi que ce soit. Quand Paris était venu le trouver avec son idée, Demetri avait d’abord pensé que cela serait bien trop simple. Puis Zane s’était montré plus que résistent, fermé même. Au début cela l’amusait. Après tout, une victoire est d’autant plus meilleure lorsque la bataille fut rude. Mais là, il devait se rendre à l’évidence : Zane ne semblait pas du tout intéressé par lui, ni par un autre garçon d’ailleurs. Le problème étant qu’à force d’y réfléchir, Demetri c’était laissé prendre au jeu, et l’idée de pouvoir passer un moment intime avec Zane et son corps taillé à la perfection, le titillait plus que de raison. Se voir refuser encore et toujours le nouvel objet de son désir commençait à le frustrer au plus haut point. Sans compter que la promesse de Paris de s’offrir également à lui en cas de victoire revenait le hanter à chaque fois qu’il posait les yeux sur lui. Et puisqu’ils partageaient le même dortoir, autant dire que cela arrivait souvent. Demetri commençait par être agaçait de tout ça. Il avait l’impression que la situation ne bougeait pas d’un pouce, et qu’il faisait du sur place. Pourtant il aurait Zane ! Il se l’était promis. Ce petit con n’allait pas lui résister toute sa vie ! Plus que pour le pacte conclu avec Paris, il en était venu à l’obséder. Tant que sa frustration de ne pas le posséder ne faisait que s’alourdir chaque jour. Foutu Gryffondor !
En ouvrant les yeux ce samedi matin là, Demetri était haletant et fébrile. Zane venait le hanter jusque dans ses rêves, l’obligeant à froisser ses draps sans qu’il ne rende compte. Cela devenait insupportable ! Ce n’était jamais à Demetri et cette nouveauté ne lui plaisait guère. Ouvrant les rideaux de son lit, il pu constater qu’il était seul dans le dortoir. La matinée devait être bien avancée… tant pis ! une grâce matinée de temps à autre ne pouvait pas lui faire de mal même si c’était quelque chose qu’il ne s’autorisait pas en temps normal. Quittant son lit, Demetri se rendit aussitôt dans la salle de bain. Une bonne douche –froide !- lui ferait probablement le plus grand bien. Mais une fois sous le jet d’eau glacial, le serpentard fit un bond. Il coupa l’eau et l’ouvrit de nouveau en prenant soin de mettre l’eau chaude. Finalement l’idée n’était pas bonne… Son corps n’avait vraiment pas apprécié ce refroidissement ! Mais cela avait au moins eu le mérite de le réveiller complètement.
Il dû rester là un bon moment. Profitant de la chaleur de l’eau qui détendait tous ses muscles, et laissant son esprit dévier là où bon lui semblait. Et il fallait que ce traître, faible qu’il était, se focalise sur Zane ! Tout ceci l’énervait. Ca n’aurait pas dû tant déteindre sur le reste. Si seulement ce crétin ne jouait pas sa prude !
Demetri rumina sa rancœur envers le Gryffondor un bon moment avant d’entendre un bruit. Il fut tellement faible que cela n’éveilla pas véritablement sa curiosité. Mais il fut tout de même suffisant pour le pousser à ouvrir instinctivement les yeux. Et il le vit… Ce camarade de chambre qui venait de pénétrer dans la pièce. Son identité lui demeura inconnue pendant quelques temps, mais il n’était pas sans avoir remarqué son regard fixé sur lui. La silhouette se rapprocha et au fur et à mesure de son avancée, Demetri se demanda lequel des serpentard avec qui il partageait sa chambre se mouvait de cette manière. Un doute le prit, mais aucune conclusion ne se fit. Il attendit tranquillement qu’il vienne jusqu’à lui, car il allait y parvenir, il le savait. Cependant Demetri n’eu guère à attendre qu’il soit bien trop près de lui pour finalement le reconnaître. Jaylen. Un frisson lui lécha l’échine alors qu’il constatait enfin son identité. Il éteignit l’eau, se demandant pourquoi ce soudain tremblement. Jaylen et lui avait depuis longtemps cessé de se fréquenter. Il n’aurait pas dû réagir ainsi en le voyant débarquer. Plus d’une fois la situation s’était prêtée au même scénario en deux années. Mais pas comme ça, pas de cette façon. Et le regard insistant de son ancien amant commençait à le brûler. Etait-ce à cause de foutu frustration, à cause de cet abruti de Zane qu’il réagissait de la sorte ? Possible. Mais ce n’était pas pour autant qu’il céderait à une quelconque pulsion. Le serpentard avait plus de maîtrise que ça.
De sa main il fit disparaître la buée sur la paroi, afin que Jaylen se rende compte que lui aussi, il l’avait vu. Son regard droit dans le sien, il le fixa un petit moment en silence. Il semblait dépourvu de parole, ce qui était assez étrange au vu de la situation. Il n’était pourtant jamais à court de sarcasme. Aurait-il perdu sa langue ? Peut importait ! Demetri n’était pas d’humeur à jouer aux devinettes. Il décrocha son regard du sien et quitta la douche. Ne se préoccupant pas de sa nudité –c’était Jay voyons ! il l’avait déjà vu plus d’une fois ainsi- il alla prendre une serviette qu’il ceignit autour de sa taille, avant de poser son regard sur Jaylen. Un sourire sardonique se peignit sur son visage et il lança : « Ferme la bouche Killam. Tu vas finir par avaler un truc. » Son sourire s’envola aussi vite qu’il était venu. Il n’avait pas envie d’être sympathique, ni même aimable, il n’était d’humeur à ça. Il passa une main dans ses cheveux et les ébouriffa pour enlever le surplus d’eau. Et puis après tout pourquoi se montrait-il agréable ? N’était-ce pas lui qui s’était éloigné sans raison du jour au lendemain ? Certes Demetri n’éprouvait aucune animosité envers lui depuis, il avait même été soulagé quelque part de cette ‘rupture’, car il se sentait s’attacher à son camarade et cela était tout simplement impossible. Alors en s’éloignant il l’avait préservé sans le vouloir. Mais depuis, ils étaient assez… indifférents l’un à l’autre, aussi Demetri n’avait su comment interpréter ce regard fixe, alors qu’il ne s’agissait peut être que de son imagination.
En ouvrant les yeux ce samedi matin là, Demetri était haletant et fébrile. Zane venait le hanter jusque dans ses rêves, l’obligeant à froisser ses draps sans qu’il ne rende compte. Cela devenait insupportable ! Ce n’était jamais à Demetri et cette nouveauté ne lui plaisait guère. Ouvrant les rideaux de son lit, il pu constater qu’il était seul dans le dortoir. La matinée devait être bien avancée… tant pis ! une grâce matinée de temps à autre ne pouvait pas lui faire de mal même si c’était quelque chose qu’il ne s’autorisait pas en temps normal. Quittant son lit, Demetri se rendit aussitôt dans la salle de bain. Une bonne douche –froide !- lui ferait probablement le plus grand bien. Mais une fois sous le jet d’eau glacial, le serpentard fit un bond. Il coupa l’eau et l’ouvrit de nouveau en prenant soin de mettre l’eau chaude. Finalement l’idée n’était pas bonne… Son corps n’avait vraiment pas apprécié ce refroidissement ! Mais cela avait au moins eu le mérite de le réveiller complètement.
Il dû rester là un bon moment. Profitant de la chaleur de l’eau qui détendait tous ses muscles, et laissant son esprit dévier là où bon lui semblait. Et il fallait que ce traître, faible qu’il était, se focalise sur Zane ! Tout ceci l’énervait. Ca n’aurait pas dû tant déteindre sur le reste. Si seulement ce crétin ne jouait pas sa prude !
Demetri rumina sa rancœur envers le Gryffondor un bon moment avant d’entendre un bruit. Il fut tellement faible que cela n’éveilla pas véritablement sa curiosité. Mais il fut tout de même suffisant pour le pousser à ouvrir instinctivement les yeux. Et il le vit… Ce camarade de chambre qui venait de pénétrer dans la pièce. Son identité lui demeura inconnue pendant quelques temps, mais il n’était pas sans avoir remarqué son regard fixé sur lui. La silhouette se rapprocha et au fur et à mesure de son avancée, Demetri se demanda lequel des serpentard avec qui il partageait sa chambre se mouvait de cette manière. Un doute le prit, mais aucune conclusion ne se fit. Il attendit tranquillement qu’il vienne jusqu’à lui, car il allait y parvenir, il le savait. Cependant Demetri n’eu guère à attendre qu’il soit bien trop près de lui pour finalement le reconnaître. Jaylen. Un frisson lui lécha l’échine alors qu’il constatait enfin son identité. Il éteignit l’eau, se demandant pourquoi ce soudain tremblement. Jaylen et lui avait depuis longtemps cessé de se fréquenter. Il n’aurait pas dû réagir ainsi en le voyant débarquer. Plus d’une fois la situation s’était prêtée au même scénario en deux années. Mais pas comme ça, pas de cette façon. Et le regard insistant de son ancien amant commençait à le brûler. Etait-ce à cause de foutu frustration, à cause de cet abruti de Zane qu’il réagissait de la sorte ? Possible. Mais ce n’était pas pour autant qu’il céderait à une quelconque pulsion. Le serpentard avait plus de maîtrise que ça.
De sa main il fit disparaître la buée sur la paroi, afin que Jaylen se rende compte que lui aussi, il l’avait vu. Son regard droit dans le sien, il le fixa un petit moment en silence. Il semblait dépourvu de parole, ce qui était assez étrange au vu de la situation. Il n’était pourtant jamais à court de sarcasme. Aurait-il perdu sa langue ? Peut importait ! Demetri n’était pas d’humeur à jouer aux devinettes. Il décrocha son regard du sien et quitta la douche. Ne se préoccupant pas de sa nudité –c’était Jay voyons ! il l’avait déjà vu plus d’une fois ainsi- il alla prendre une serviette qu’il ceignit autour de sa taille, avant de poser son regard sur Jaylen. Un sourire sardonique se peignit sur son visage et il lança : « Ferme la bouche Killam. Tu vas finir par avaler un truc. » Son sourire s’envola aussi vite qu’il était venu. Il n’avait pas envie d’être sympathique, ni même aimable, il n’était d’humeur à ça. Il passa une main dans ses cheveux et les ébouriffa pour enlever le surplus d’eau. Et puis après tout pourquoi se montrait-il agréable ? N’était-ce pas lui qui s’était éloigné sans raison du jour au lendemain ? Certes Demetri n’éprouvait aucune animosité envers lui depuis, il avait même été soulagé quelque part de cette ‘rupture’, car il se sentait s’attacher à son camarade et cela était tout simplement impossible. Alors en s’éloignant il l’avait préservé sans le vouloir. Mais depuis, ils étaient assez… indifférents l’un à l’autre, aussi Demetri n’avait su comment interpréter ce regard fixe, alors qu’il ne s’agissait peut être que de son imagination.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Remember us. (ft. Dem)
Je me fige, alors que nos regards se croisent, finalement, et pas un seul son ne m'échappe. Le sang qui s'écoule dans mes veines est étrangement vide de toutes substances douteuses, et ce constat me pousse à regretter de n'avoir pas songé à un remontant. Je le suis des yeux tandis qu'il quitte les douches mais ne contemple pas plus longtemps sagement ses traits : il y a mieux à voir, plus bas, et je ne tarde pas m'intéresser de plus près à ce corps dévoilé sans la moindre pudeur. L'idée de jouer les gênés ne me traverse pas l'esprit une seconde – et pour cause ! Combien de fois ce même épiderme s'est-il pressé contre le mien ? Combien de gestes plus osés les uns que les autres avons-nous partagés ? D'abord avec hésitation, puis enhardi par une curiosité malsaine, et par l'expérience, par l'assurance acquise au fil des jours. Mais tout cela remonte tout de même à deux ans.
Ce n'est pas l'idée de désirer un homme, qui m'avait poussé, à l'époque, à reprendre mes distances... au contraire, il me semble pouvoir affirmer que nous avons tous deux exploré avec délice cette facette de notre « relation ». Seulement, risquer de m'attacher m'a toujours fait horreur ; et comme à chaque fois, la fuite s'est présentée comme une solution plus qu'acceptable. Je doute que Demetri m'en ait tenu rigueur, puisqu'il n'a pas chercher à me retenir. Et c'était parfait ainsi. Je n'ai jamais aimé les types collants, et voir un ex, aussi canon soit-il, s'accrocher comme un désespéré, m'a toujours fait pitié.
Pourtant il est là, face à moi. Et alors que nous nous sommes croisés ainsi à de nombreuses reprises durant les dernier mois, sans que cela n'éveille entre nous quoique ce soit d'autre qu'une vague indifférence, je ne peux m'empêcher de me rendre compte à quel point les années lui ont été propices. Le Demetri auquel je suis confronté est sans doute mieux bâti encore que celui de mes souvenirs, et le physique qu'il exhibe est plus que plaisant à regarder. Si je n'avais, jusque là, jamais songé à un après, l'idée s'impose à moi si brusquement, que je me mors les lèvres jusqu'au sang pour ne pas me jeter sur lui. Je suis un pervers – un obsédé, dirait Kerr –, mais Demetri connaît trop bien cette facette de moi pour s'étonner de me voir le reluquer sans discrétion aucune. Son regard se repose cependant sur moi ; un sourire moqueur lui étire les lèvres.
« Ferme la bouche Killam. Tu vas finir par avaler un truc. »
Son visage se ferme soudain, tandis que la mimique que j'adopte vient faire écho à celle qu'il vient d'abandonner. Ouh ! C'est qu'il a l'air de mauvais poil, le Raynolds. Intérieurement, je me fais la remarque que le laisser ouvrir la danse était une bien piètre tactique – perdre du temps en échanges stériles n'a absolument rien à voir avec ce que je veux à l'instant, et c'est une autre sorte de « danse » que m'inspire notre rencontre fortuite... et les mètres d'espaces vides qui nous entourent. Je balaie sa remarque d'un haussement d'épaules nonchalant. Et je lui murmure ma réponse d'une voix basse et suave :
« Oh ne t'inquiète pas pour moi. Y'a bien quelque chose que je ne me gênerais pas pour avaler mais... ce serait plutôt compliqué, je crois, à cette distance. »
Je lorgne brièvement sur la serviette qu'il vient de nouer autour de ses hanches, puis lui adresse un clin d'oeil amusé, 'à peine' suggestif. Je ne doute pas qu'il comprenne l'allusion à peine masquée ; mais je ne m'attends pas pour autant à le voir y répondre au quart de tour. Il a plus de fierté que ça... je crois. Quoiqu'en fait, je n'en sache pas grand-chose. Mes souvenirs parlent d'abandon et de corps moites, entrelacés. De griffures, de morsures et d'insultes murmurées. Certainement pas d'égo ou de dignité. Je le contourne, ne perdant pas de vue la principale raison de ma venue ; un frisson désagréable me cours le long du dos alors que je repense à la lettre encore enfouie dans ma poche, et je l'attrape d'une main tout en défaisant de l'autre bouton et braguette, envoyant valser mon pantalon et mon caleçon d'un coup de pied, avant de prendre la direction de la douche que Demetri vient de déserter. Merlin. J'aurais largement préféré que ma garce de mère oublie une fois pour toutes mon existence, plutôt que m'imposer ses résurrections et prises de conscience une fois par an.
Un soupire satisfait m'échappe lorsque le jet brûlant frappe ma peau nue presque violemment. Le papier se désagrège entre mes doigts, m'échappant millimètre par millimètre, et je souris une fois de plus en voyant l'encre s'étaler, dégouliner sous forme de sombres larmes. C'est comme si le poids qui me pesait sur le coeur depuis ce matin s'évanouissait d'un coup... en partie. J'espère qu'au moins, cette conne ne s'attendait pas à une réponse de ma part. Je ferme les yeux, offrant mes traits faussement détendus aux gouttes qui me martèlent. Oublier le passé... j'ai de plus en plus de mal à y parvenir. La seule présence de Demetri, si proche, m'y raccroche ; mais tant qu'à être honnête, je peux tout de même m'avouer que ces idées là n'ont rien de vraiment désagréable... Au contraire. Pourtant, je relance le dialogue sur un tout autre sujet, dans une vaine tentative de me reprendre.
- « Levé du mauvais pied Raynolds ? T'as l'air d'être d'une humeur à chier, pour changer. »
Mon ton badin est le reflet du peu d'intérêt que j'accorde à la réponse à cette question. Je ne me suis jamais particulièrement intéressé aux états d'âmes des autres – j'en ai suffisamment des miennes comme ça. Mais il paraît que ça peut plaire à certains, que l'on fasse mine de se soucier d'eux. Conneries. Chacun n'en a que pour sa poire, le reste n'est qu'hypocrisie et faux semblants. Nous sommes tous des égoïstes notoires – moi plus que les autres peut-être ; le reconnaître ne m'a jamais semblé dérangeant. Mes doigts s'activent, comme par automatisme, pinçant les cordes d'une guitare invisible.
- « Non en fait, t'as plutôt l'air d'un putain de frustré. Ton charme dévastateur n'est donc pas sans limite ? » j'avance, sans me soucier du fait que mes suppositions ne se basent sur rien.
Avoir raison ou tort m'importe peu. En fait je crois même que j'aimerais assez avoir tort ; et qu'il me prouve le contraire, tant qu'on y est. Ce pourrait être... une démonstration intéressante.
Ce n'est pas l'idée de désirer un homme, qui m'avait poussé, à l'époque, à reprendre mes distances... au contraire, il me semble pouvoir affirmer que nous avons tous deux exploré avec délice cette facette de notre « relation ». Seulement, risquer de m'attacher m'a toujours fait horreur ; et comme à chaque fois, la fuite s'est présentée comme une solution plus qu'acceptable. Je doute que Demetri m'en ait tenu rigueur, puisqu'il n'a pas chercher à me retenir. Et c'était parfait ainsi. Je n'ai jamais aimé les types collants, et voir un ex, aussi canon soit-il, s'accrocher comme un désespéré, m'a toujours fait pitié.
Pourtant il est là, face à moi. Et alors que nous nous sommes croisés ainsi à de nombreuses reprises durant les dernier mois, sans que cela n'éveille entre nous quoique ce soit d'autre qu'une vague indifférence, je ne peux m'empêcher de me rendre compte à quel point les années lui ont été propices. Le Demetri auquel je suis confronté est sans doute mieux bâti encore que celui de mes souvenirs, et le physique qu'il exhibe est plus que plaisant à regarder. Si je n'avais, jusque là, jamais songé à un après, l'idée s'impose à moi si brusquement, que je me mors les lèvres jusqu'au sang pour ne pas me jeter sur lui. Je suis un pervers – un obsédé, dirait Kerr –, mais Demetri connaît trop bien cette facette de moi pour s'étonner de me voir le reluquer sans discrétion aucune. Son regard se repose cependant sur moi ; un sourire moqueur lui étire les lèvres.
« Ferme la bouche Killam. Tu vas finir par avaler un truc. »
Son visage se ferme soudain, tandis que la mimique que j'adopte vient faire écho à celle qu'il vient d'abandonner. Ouh ! C'est qu'il a l'air de mauvais poil, le Raynolds. Intérieurement, je me fais la remarque que le laisser ouvrir la danse était une bien piètre tactique – perdre du temps en échanges stériles n'a absolument rien à voir avec ce que je veux à l'instant, et c'est une autre sorte de « danse » que m'inspire notre rencontre fortuite... et les mètres d'espaces vides qui nous entourent. Je balaie sa remarque d'un haussement d'épaules nonchalant. Et je lui murmure ma réponse d'une voix basse et suave :
« Oh ne t'inquiète pas pour moi. Y'a bien quelque chose que je ne me gênerais pas pour avaler mais... ce serait plutôt compliqué, je crois, à cette distance. »
Je lorgne brièvement sur la serviette qu'il vient de nouer autour de ses hanches, puis lui adresse un clin d'oeil amusé, 'à peine' suggestif. Je ne doute pas qu'il comprenne l'allusion à peine masquée ; mais je ne m'attends pas pour autant à le voir y répondre au quart de tour. Il a plus de fierté que ça... je crois. Quoiqu'en fait, je n'en sache pas grand-chose. Mes souvenirs parlent d'abandon et de corps moites, entrelacés. De griffures, de morsures et d'insultes murmurées. Certainement pas d'égo ou de dignité. Je le contourne, ne perdant pas de vue la principale raison de ma venue ; un frisson désagréable me cours le long du dos alors que je repense à la lettre encore enfouie dans ma poche, et je l'attrape d'une main tout en défaisant de l'autre bouton et braguette, envoyant valser mon pantalon et mon caleçon d'un coup de pied, avant de prendre la direction de la douche que Demetri vient de déserter. Merlin. J'aurais largement préféré que ma garce de mère oublie une fois pour toutes mon existence, plutôt que m'imposer ses résurrections et prises de conscience une fois par an.
Un soupire satisfait m'échappe lorsque le jet brûlant frappe ma peau nue presque violemment. Le papier se désagrège entre mes doigts, m'échappant millimètre par millimètre, et je souris une fois de plus en voyant l'encre s'étaler, dégouliner sous forme de sombres larmes. C'est comme si le poids qui me pesait sur le coeur depuis ce matin s'évanouissait d'un coup... en partie. J'espère qu'au moins, cette conne ne s'attendait pas à une réponse de ma part. Je ferme les yeux, offrant mes traits faussement détendus aux gouttes qui me martèlent. Oublier le passé... j'ai de plus en plus de mal à y parvenir. La seule présence de Demetri, si proche, m'y raccroche ; mais tant qu'à être honnête, je peux tout de même m'avouer que ces idées là n'ont rien de vraiment désagréable... Au contraire. Pourtant, je relance le dialogue sur un tout autre sujet, dans une vaine tentative de me reprendre.
- « Levé du mauvais pied Raynolds ? T'as l'air d'être d'une humeur à chier, pour changer. »
Mon ton badin est le reflet du peu d'intérêt que j'accorde à la réponse à cette question. Je ne me suis jamais particulièrement intéressé aux états d'âmes des autres – j'en ai suffisamment des miennes comme ça. Mais il paraît que ça peut plaire à certains, que l'on fasse mine de se soucier d'eux. Conneries. Chacun n'en a que pour sa poire, le reste n'est qu'hypocrisie et faux semblants. Nous sommes tous des égoïstes notoires – moi plus que les autres peut-être ; le reconnaître ne m'a jamais semblé dérangeant. Mes doigts s'activent, comme par automatisme, pinçant les cordes d'une guitare invisible.
- « Non en fait, t'as plutôt l'air d'un putain de frustré. Ton charme dévastateur n'est donc pas sans limite ? » j'avance, sans me soucier du fait que mes suppositions ne se basent sur rien.
Avoir raison ou tort m'importe peu. En fait je crois même que j'aimerais assez avoir tort ; et qu'il me prouve le contraire, tant qu'on y est. Ce pourrait être... une démonstration intéressante.
Jaylen Killam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 331
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 6ème
Re: Remember us. (ft. Dem)
« Oh ne t'inquiète pas pour moi. Y'a bien quelque chose que je ne me gênerais pas pour avaler mais... ce serait plutôt compliqué, je crois, à cette distance. » Demetri ne fut pas surpris par cette réplique, mais plutôt… étonné. Un de ses sourcils s’arqua d’ailleurs, alors qu’il se demandait si il avait bien comprit ce qu’insinuait son camarade. Cela n’aurait pas été aussi surprenant que cela quand on connaissait Jaylen. Mais jamais il ne s’était permis de telles allusions depuis qu’ils ne batifolaient plus ensemble. Pourtant ses soupçons n’eurent aucun mal à être vérifiés. L’endroit où se posait le regard du Serpentard et son clin d’œil dépourvu de toute subtilité, confirmèrent ce en quoi il croyait. Et bien, Jaylen cherchait à faire dans l’humour ? Ou pas. Demetri ne chercha pas la réponse à cette question sans importance au final. Pourtant, un frisson lui lécha l’échine au souvenir de caresses semblables de la part de son camarade. Ce n’état pas bon de penser à cela. Pas avec une frustration telle que la sienne. Pas alors qu’il s’agissait de Jaylen. Il devait s’empêcher d’avoir ne serait-ce qu’une réminiscence à ce sujet, ou bien il serait dans l’obligation de reprendre une douche, froide celle-ci.
Lorsque Jaylen le dépassa, Demetri se pinça durement le bras afin de se remettre les idées en place. Il n’était un de ces êtres pathétiques prêt à se jeter sur n’importe qui. Bien que là, il ne s’agisse pas de n’importe qui… Il coula un regard derrière lui et pu voir son ancien amant débarrassé de ses vêtements. Il se gifla mentalement et détourna le regard, lèvres pincées. Le temps n’avait pas l’air d’avoir été dévastateur pour le corps de Jaylen, bien au contraire ! Déjà qu’il n’avait rien à envier à ses camarades deux ans auparavant, là Demetri avait pu constater à quel point c’était toujours le cas. Bon sang ! Ses courbes alléchantes à peine effleurées de ses yeux, le poussaient lentement vers une chute douloureuse. Tout était de la faute de Zane ! Demetri était persuadé qui s’il ne l’avait pas frustré, il n’aurait pas réagi avec autant de sensibilité à la vue du corps de Jaylen. Mais en réalité, qu’en savait-il ? Jaylen restait le premier garçon avec qui il s’était découvert, cela laissait des traces, même si il cherchait à les renier. Il l’avait pourtant si bien fait pendant ces deux dernières années.
Occupé qu’il était avec ses réflexions intérieures, Demetri n’avait pas bougé d’un cil. Il s’en blâma lorsqu’il s’en rendit compte. Qu’attendait-il pour se sécher et déserter la salle de bain ? Bonne question… Il se décidé enfin à s’emparer d’une nouvelle serviette qu’il posa sur tête alors que la voix de Jaylen lui parvenait depuis la douche. « Levé du mauvais pied Raynolds ? T'as l'air d'être d'une humeur à chier, pour changer. » - « Vas chier Killam. » Il avait raison, mais le reconnaître n’était pas dans ses projets. Le nier encore moins. Alors il se contenta de le remettre à sa place, de celle dont il n’aurait pas du bouger. Pourtant, il ne fut en rien agressif. Il n’avait pas raison de l’être n’est-ce pas ? bien que son humeur ne soit pas au beau fixe. Sans compter que Demetri connaissait suffisamment Jaylen pour savoir qu’il ne cherchait qu’à alimenter une discussion inexistante. En tout cas pour le moment. « Non en fait, t'as plutôt l'air d'un putain de frustré. Ton charme dévastateur n'est donc pas sans limite ? » Cette fois, aucune sympathie ne pu entrer en ligne de compte. L’insulte –car s’en était une pour Demetri- à peine voilé de Jaylen fit faire qu’un tour au sang du Serpentard. Son humeur de chien du décupler sa façon de mal prendre la chose. Mais surtout, il avait visé juste quelque part. Assez pour atteindre l’ego de Demetri. Après tout, si Zane se refusait à lui autant, c’était pour une bonne raison. Et le doute sur ses propres capacités c’était fait une place au plus profond de lui. Mais plus que tout, il voulait se prouver le contraire.
Furieux que Jaylen ait osé une telle attaque, Demetri se précipita d’un pas décidé dans la douche qu’il occupait. Bien vite, le jet d’eau vint le frapper également, trempant sa serviette au passage mais il était bien loin de se préoccuper de cale. Sourcils froncés, il attrapa Jaylen par les épaules, le forçant à lui faire face, il le plaqua rudement au mur. Il desserra les dents et approcha se bouche de son oreille pour y glisser quelques mots. « Vas-y, fais ton malin Jay. Mais qui est-ce qui me suppliait comme la dernière des salopes y’a quelques années de ça ? » Exagérait-il ? Pas pour lui en tout cas ! Du moins il aimait se souvenirs de leurs étreintes de cette façon, peut-être que son imagination avait gonflé le tout au fil des mois, mais cela lui importait peu en réalité. Tout ce qui comptait à cet instant c’était son ego qui avait été égratigné par l’indélicatesse de son camarade. D’ailleurs Demetri comptait bien remettre les pendules à l’heure. Son regard s’accrocha au sien, droit, ne flanchant pas. « J’ai qui je veux, quand je veux. Tu devrais pourtant le savoir. » Ses mains lâchèrent ses épaules et son indexe descendit sur son torse, traçant des arabesques sans logiques, pendant que son regard suivait son parcourt. Soudainement moins focalisé sur les répliques précédentes du guitariste. Et pour cause : autre chose avait son attention. Oui, Jaylen avait prit en carrure depuis le temps et Demetri ne pouvait qu’apprécier le résultat. Il releva un regard lourd de sens vers son camarade. « Je pourrais t’avoir… encore, si j’en avais envie. » Un sourire suffisant étira ses lèvres. Demetri était tellement sûr de lui.
Lorsque Jaylen le dépassa, Demetri se pinça durement le bras afin de se remettre les idées en place. Il n’était un de ces êtres pathétiques prêt à se jeter sur n’importe qui. Bien que là, il ne s’agisse pas de n’importe qui… Il coula un regard derrière lui et pu voir son ancien amant débarrassé de ses vêtements. Il se gifla mentalement et détourna le regard, lèvres pincées. Le temps n’avait pas l’air d’avoir été dévastateur pour le corps de Jaylen, bien au contraire ! Déjà qu’il n’avait rien à envier à ses camarades deux ans auparavant, là Demetri avait pu constater à quel point c’était toujours le cas. Bon sang ! Ses courbes alléchantes à peine effleurées de ses yeux, le poussaient lentement vers une chute douloureuse. Tout était de la faute de Zane ! Demetri était persuadé qui s’il ne l’avait pas frustré, il n’aurait pas réagi avec autant de sensibilité à la vue du corps de Jaylen. Mais en réalité, qu’en savait-il ? Jaylen restait le premier garçon avec qui il s’était découvert, cela laissait des traces, même si il cherchait à les renier. Il l’avait pourtant si bien fait pendant ces deux dernières années.
Occupé qu’il était avec ses réflexions intérieures, Demetri n’avait pas bougé d’un cil. Il s’en blâma lorsqu’il s’en rendit compte. Qu’attendait-il pour se sécher et déserter la salle de bain ? Bonne question… Il se décidé enfin à s’emparer d’une nouvelle serviette qu’il posa sur tête alors que la voix de Jaylen lui parvenait depuis la douche. « Levé du mauvais pied Raynolds ? T'as l'air d'être d'une humeur à chier, pour changer. » - « Vas chier Killam. » Il avait raison, mais le reconnaître n’était pas dans ses projets. Le nier encore moins. Alors il se contenta de le remettre à sa place, de celle dont il n’aurait pas du bouger. Pourtant, il ne fut en rien agressif. Il n’avait pas raison de l’être n’est-ce pas ? bien que son humeur ne soit pas au beau fixe. Sans compter que Demetri connaissait suffisamment Jaylen pour savoir qu’il ne cherchait qu’à alimenter une discussion inexistante. En tout cas pour le moment. « Non en fait, t'as plutôt l'air d'un putain de frustré. Ton charme dévastateur n'est donc pas sans limite ? » Cette fois, aucune sympathie ne pu entrer en ligne de compte. L’insulte –car s’en était une pour Demetri- à peine voilé de Jaylen fit faire qu’un tour au sang du Serpentard. Son humeur de chien du décupler sa façon de mal prendre la chose. Mais surtout, il avait visé juste quelque part. Assez pour atteindre l’ego de Demetri. Après tout, si Zane se refusait à lui autant, c’était pour une bonne raison. Et le doute sur ses propres capacités c’était fait une place au plus profond de lui. Mais plus que tout, il voulait se prouver le contraire.
Furieux que Jaylen ait osé une telle attaque, Demetri se précipita d’un pas décidé dans la douche qu’il occupait. Bien vite, le jet d’eau vint le frapper également, trempant sa serviette au passage mais il était bien loin de se préoccuper de cale. Sourcils froncés, il attrapa Jaylen par les épaules, le forçant à lui faire face, il le plaqua rudement au mur. Il desserra les dents et approcha se bouche de son oreille pour y glisser quelques mots. « Vas-y, fais ton malin Jay. Mais qui est-ce qui me suppliait comme la dernière des salopes y’a quelques années de ça ? » Exagérait-il ? Pas pour lui en tout cas ! Du moins il aimait se souvenirs de leurs étreintes de cette façon, peut-être que son imagination avait gonflé le tout au fil des mois, mais cela lui importait peu en réalité. Tout ce qui comptait à cet instant c’était son ego qui avait été égratigné par l’indélicatesse de son camarade. D’ailleurs Demetri comptait bien remettre les pendules à l’heure. Son regard s’accrocha au sien, droit, ne flanchant pas. « J’ai qui je veux, quand je veux. Tu devrais pourtant le savoir. » Ses mains lâchèrent ses épaules et son indexe descendit sur son torse, traçant des arabesques sans logiques, pendant que son regard suivait son parcourt. Soudainement moins focalisé sur les répliques précédentes du guitariste. Et pour cause : autre chose avait son attention. Oui, Jaylen avait prit en carrure depuis le temps et Demetri ne pouvait qu’apprécier le résultat. Il releva un regard lourd de sens vers son camarade. « Je pourrais t’avoir… encore, si j’en avais envie. » Un sourire suffisant étira ses lèvres. Demetri était tellement sûr de lui.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Remember us. (ft. Dem)
Je ne manque en rien le frisson qui parcourt Demetri – aucun risque, étant donné la curiosité avec laquelle je l'épie. Je voulais savoir s'il serait encore sensible à ces allusions. Et c'est le cas. Même s'il se retient. Cette seule observation m'amuse, et l'envie de pousser plus loin la provocation me titille. Mais je le dépasse sans un regard, sans doute pour me préserver moi-même. Ais-je vraiment envie de quelque chose avec lui ? De faire ressurgir ce que j'ai enfoui au plus profond de moi depuis... deux ans ? Le redécouvrir... Tout à coup, je n'en suis plus si sûr. Mon choix de m'éloigner, à l'époque, n'était pas anodin... Je n'aime pas m'attacher, me sentir faible pour quelqu'un, ou à cause de quelqu'un. Pourtant, plus mon esprit se focalise sur lui, plus je trouve l'idée... tentante. Dangereuse, mais tentante.
- « Vas chier Killam. »
Son ton n'est pas plus agressif que le mien, bien qu'il confirme ma remarque. Visiblement j'ai visé juste. Mais sa réaction se fait nettement différente par la suite, et je m'étonne moi-même de la perspicacité dont j'ai fait preuve pour le coup, tant mon hypothèse semble faire mouche. Enfin, si l'on considère que toucher un point sensible en ne se contentant que de tout ramener au sexe puisse être une marque de perspicacité, bien sûr. Je sens sa présence dans la douche avant même de le voir ; en quelques secondes il est là, et le jet auquel il s'expose sans la moindre hésitation trempe la serviette qui lui ceints les reins, la moulant contre ses formes comme une seconde peau. Je m'étonne presque de le voir réagir si violemment à ma remarque précédente. Une moue vexée, presque furieuse, lui barre les traits tandis qu'il me plaque contre le mur, mais ce n'est pas l'inquiétude qui me fait tressaillir. Plutôt l'effet combiné de ses mains posées sur mes épaules, son souffle à mon oreille, et cette proximité subitement retrouvée. A-t-il seulement idée des pensées qu'il ravive en moi ?
- « Vas-y, fais ton malin Jay. Mais qui est-ce qui me suppliait comme la dernière des salopes y’a quelques années de ça ? ». J'éclate de rire en le repoussant de quelques centimètres. Pas mal Dem, vraiment. Mais je suis sûr que tu peux frapper plus fort.
- « Hum.. laisse-moi réfléchir, je lui lance, sourire goguenard à l'appui. Je dirais... les triques d'enfer que tu te payais en ma compagnie ? Je sais que je t'ai toujours fait énormément d'effet. »
Inutile de lui faire remarquer combien tout cela n'avait pas d'importance à l'époque. C'est d'ailleurs sûrement pour ça que ses mots n'atteignent pas mon égo pourtant démesuré : nous n'étions tous deux que des novices, inconscients des sensations que pouvait déclencher tel ou tel geste. Et si les années m'ont appris quelques chose à ce sujet, c'est bien que 'plan cul' ne rime pas avec 'embarras' ou 'retenue'. Je me contente donc de signaler à sa mémoire sélective qu'il n'était absolument pas en reste, lui non plus.
Je me détache du mur, réduisant à néant la simili distance que j'ai moi-même imposée entre nous à l'instant.
- « N'empêche je te comprends. Avouons-le, j'ai un corps à en damner un saint. Mais t'inquiète, t'es pas mal non plus. Dans ton genre. ». Son regard s'accroche au mien, m'interdisant de m'écarter, et c'est avec une assurance ostentatoire qu'il réplique immédiatement :
- « J’ai qui je veux, quand je veux. Tu devrais pourtant le savoir. »
La pression sur mes épaules diminue. À la place, je sens l'un de ses doigts glisser le long de mon torse, y traçant des courbes sinueuses.
- « Je pourrais t’avoir… encore, si j’en avais envie. »
Je hausse un sourcil agacé à l'entente de cette dernière affirmation. Son sourire est écoeurant de suffisance et d'assurance, et je sers les lèvres pour me retenir de le lui arracher. « S'il en avait encore envie » ? Connard. J'expire profondément afin m'exhorter au calme, remarquant seulement maintenant que j'avais retenu mon souffle, m'attendant sûrement à.. autre chose. Ce qui me pousse à parler plus sèchement que je l'aurais voulu.
- « Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? ». Je m'oblige à mimer le détachement, puis continue sur ma lancée. C'est vrai, tu pourrais m'avoir. Pourquoi pas après tout ? Je te laisserais t'enfoncer en moi encore et encore, et on prendrait notre pied comme les dingues qu'on est. À l'abri des regards, et pourtant terriblement exposés. Tu imagines ? Le faire ici même, sachant que n'importe qui pourrait passer cette porte et nous surprendre. L'excitation, une pointe de risque pour corser le tout. L'extase. Comme avant. »
J'appose la paume de ma main sur le haut de son buste, et mes doigts se crispent contre sa peau, striant son épiderme de marques rouges qui s'effaceront sans doute en quelques secondes seulement. Le volume de ma voix diminue de façon manifeste. Mais tout ça est révolu Raynolds. Depuis longtemps. Quel plaisir pourrais-tu avoir à m'entendre susurrer ton prénom ? À me sentir frémir sous tes caresses ? À me voir écarter les jambes pour toi, comme la pute que tu vois en moi ? »
Retrouvant tout à coup la désinvolture qui me caractérise, je tapote sa joue avec condescendance, comme on le ferait à un gamin agaçant.
- « Aucun, évidemment. Et puis... faut en laisser pour les autres, tu as passé ton tour. D'autant que je m'avance un peu, en supposant que tu ais acquis de l'expérience depuis le temps. T'en es peut-être resté au même point en fait, pour c'que j'en sais. »
Mais malgré mes mots, je ne recule pas. Des images de nous deux se percutent dans ma tête, à la vitesse de cognards fous, n'aspirant qu'à être remises en pratique. Bon sang, ce type est bandant ! Peut-être que le fait qu'il ait été le premier mec à m'attirer joue un rôle dans tout ça. En fait, je ne suis sûr de rien en ce qui le concerne.
Jaylen Killam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 331
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 6ème
Re: Remember us. (ft. Dem)
Depuis toujours, Demetri était suffisant et sûr de lui. Pour lui, rien ni personne ne pouvait lui résister. Lorsqu’il voulait quelque chose, il l’obtenait, peu importe la façon d’y parvenir. Voilà pourquoi il était obstiné. Il le fallait bien… que seraient devenus ses travaux avec les potions dans le cas contraire ? Il aurait abandonné depuis bien longtemps. Pour lui, tout était une question de persévérance et d’autres nombreuses qualités qu’il était persuadé de posséder. Aussi lorsqu’il jetait son dévolu sur quelqu’un, il finissait toujours par l’avoir et assouvir ses envies. Jaylen ne faisait pas exception à la règle. Il l’avait désiré, deux ans auparavant. Il avait été le premier garçon que Demetri avait regardé autrement que comme un simple camarade. Le premier sur lequel ses pensées s’étaient transformées en fantasmes le hantant. Et le premier qu’il avait eu. Bien entendu, si il avait eu une liaison avec Jaylen, c’était parce que ce dernier était lui-même attiré par lui à l’époque. Il aurait pu donc se dire que la chance avait été de son côté, mais le Serpentard était loin de voir les choses de cette façon. Si Jaylen s’était montré intéressé c’était parce que Demetri était désirable. Nulle chance là dedans ! Et tout ce que cela amène comme réflexion à Demetri à présent c’est que s’il le désirait il y a deux ans, cela ne pouvait avoir changé, et donc il pourrait l’avoir comme il le voudrait.
Pourtant… Pourtant son rire avait de quoi le faire douter, sans compter ses provocations toutes plus mauvaises les unes que les autres. Oui il ne faisait que répondre à son attaque, mais c’était lui qui avait déclenché sa réaction. Demetri ne chercha pas pour autant à lui répliquer quoi que se soit là-dessus. Nier que Jaylen avait toujours eu un effet dévastateur sur lui aurait été inutile et surtout stupide. Il ne s’en était jamais caché, se donnant toujours corps et âme lorsqu’ils se retrouvaient tous les deux. Il n’avait jamais dissimulé le plaisir qu’il prenait entre ses bras. Demetri n’était pas une prude timide feignant de ne pas connaître les joies du sexe.
Mais Jaylen avait beau démarrer au quart de tour et lancer des piques plus ou moins douloureuses, Demetri savait qu’il avait touché un point sensible. Son ton sec ne faisait que lui prouver. « Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? C'est vrai, tu pourrais m'avoir. Pourquoi pas après tout ? Je te laisserais t'enfoncer en moi encore et encore, et on prendrait notre pied comme les dingues qu'on est. À l'abri des regards, et pourtant terriblement exposés. Tu imagines ? Le faire ici même, sachant que n'importe qui pourrait passer cette porte et nous surprendre. L'excitation, une pointe de risque pour corser le tout. L'extase. Comme avant. » Le souffle de Demetri s’accéléra. Les paroles de Jaylen étaient juste… délicieuses. Il du se faire violence pour ne pas se jeter sur les lèvres de son camarade et profiter de son corps déjà mis à nu. C’était pourtant terriblement tentant.
« Mais tout ça est révolu Raynolds. Depuis longtemps. Quel plaisir pourrais-tu avoir à m'entendre susurrer ton prénom ? À me sentir frémir sous tes caresses ? À me voir écarter les jambes pour toi, comme la pute que tu vois en moi ? » Mais par Salazar, qu’il se taise ! Comme si il n’était pas suffisamment en manque, il fallait qu’il le provoque de cette manière. Son imagination n’avait aucun mal à lui laisser entrevoir la scène et bon sang, quel plaisir elle lui promettait. Mais alors que Demetri luttait pour ne pas se jeter sur son ancien amant telle une bête enragée, ce dernier essaya de faire retomber la pression d’une tape désagréable sur la joue. Ce geste était tout simplement agaçant, autant que les paroles qui en suivirent : « Aucun, évidemment. Et puis... faut en laisser pour les autres, tu as passé ton tour. D'autant que je m'avance un peu, en supposant que tu ais acquis de l'expérience depuis le temps. T'en es peut-être resté au même point en fait, pour c'que j'en sais. » Il cherchait à le blesser, à égratigner un peu plus son ego, mais Demetri n’y fit guère attention. Jaylen l’avait poussé à bout, il n’y avait plus de retour en arrière possible. Enfin si. Mais le Serpentard n’en avait aucunement envie. Ce qu’il voulait, c’était ce corps qu’il connaissait contre le sien. C’était sentir sa peau sous ses doigts. C’était le goûter de sa langue pour s’assurer qu’il ait gardé cette saveur qui lui faisait perdre la tête.
Cette idée mêlait à quelques réminiscences eurent raison du peu de volonté qui lui restait. Le fait que Jaylen ne cherche pas à s’éloigner de lui lui faisait aussi croire qu’il n’attendait que ça. Mais peut être n’était-ce que son imagination. Peu importe, il n’arrivait plus à réfléchir convenablement. Il le voulait et il l’aurait.
A nouveau il s’empara de ses épaules, et à nouveau il le plaqua contre le mur derrière lui, se moquant bien de pouvoir lui faire mal au passage. Il se colla à lui, et bien que le jet d’eau brûlant balayait encore leurs corps, un frisson parcouru Demetri. Il se rendait compte d’à quel point sa peau contre la sienne lui avait manqué seulement maintenant qu’il la retrouvait. Il écrasa avec force et envie ses lèvres sur sa bouche si appétissante, et ne cessa de l’embrasser que pour répondre à ses paroles précédentes : « Tu sais bien que je suis un égoïste. » Comment pouvait-il croire que Demetri se contenterait d’une telle réplique ? En laisser aux autres, pour quoi faire ? Aucun ne méritait de toucher Jaylen, de le caresser comme il l’avait fait et comme il désirait le faire de nouveau.
Ses lèvres glissèrent le long de sa mâchoire pour allaient courir dans son cou, avant de remonter jusqu’à son oreille où il murmura d’une voix suave : « Tu veux savoir à quel point j’ai… mûri ? Tu veux que je te montre ? » Ses dents se refermèrent doucement sur le lobe de son oreille, et ses mains glissèrent doucement sur son torse. L’une d’elle se faufila entre leurs corps et alla s’emparer de la virilité de celui qu’il désirait refaire son amant. Un sourire goguenard se peignit sur son visage avant qu’il ne laisse échapper une dernière provocation. « A moins que tu ais peur de ne pas être à la hauteur… » Il vint emprisonner la lèvre inférieure de Jaylen entre les siennes, sans le quitter des yeux. Demetri le voulait, alors il l’aurait, coûte que coûte.
Pourtant… Pourtant son rire avait de quoi le faire douter, sans compter ses provocations toutes plus mauvaises les unes que les autres. Oui il ne faisait que répondre à son attaque, mais c’était lui qui avait déclenché sa réaction. Demetri ne chercha pas pour autant à lui répliquer quoi que se soit là-dessus. Nier que Jaylen avait toujours eu un effet dévastateur sur lui aurait été inutile et surtout stupide. Il ne s’en était jamais caché, se donnant toujours corps et âme lorsqu’ils se retrouvaient tous les deux. Il n’avait jamais dissimulé le plaisir qu’il prenait entre ses bras. Demetri n’était pas une prude timide feignant de ne pas connaître les joies du sexe.
Mais Jaylen avait beau démarrer au quart de tour et lancer des piques plus ou moins douloureuses, Demetri savait qu’il avait touché un point sensible. Son ton sec ne faisait que lui prouver. « Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? C'est vrai, tu pourrais m'avoir. Pourquoi pas après tout ? Je te laisserais t'enfoncer en moi encore et encore, et on prendrait notre pied comme les dingues qu'on est. À l'abri des regards, et pourtant terriblement exposés. Tu imagines ? Le faire ici même, sachant que n'importe qui pourrait passer cette porte et nous surprendre. L'excitation, une pointe de risque pour corser le tout. L'extase. Comme avant. » Le souffle de Demetri s’accéléra. Les paroles de Jaylen étaient juste… délicieuses. Il du se faire violence pour ne pas se jeter sur les lèvres de son camarade et profiter de son corps déjà mis à nu. C’était pourtant terriblement tentant.
« Mais tout ça est révolu Raynolds. Depuis longtemps. Quel plaisir pourrais-tu avoir à m'entendre susurrer ton prénom ? À me sentir frémir sous tes caresses ? À me voir écarter les jambes pour toi, comme la pute que tu vois en moi ? » Mais par Salazar, qu’il se taise ! Comme si il n’était pas suffisamment en manque, il fallait qu’il le provoque de cette manière. Son imagination n’avait aucun mal à lui laisser entrevoir la scène et bon sang, quel plaisir elle lui promettait. Mais alors que Demetri luttait pour ne pas se jeter sur son ancien amant telle une bête enragée, ce dernier essaya de faire retomber la pression d’une tape désagréable sur la joue. Ce geste était tout simplement agaçant, autant que les paroles qui en suivirent : « Aucun, évidemment. Et puis... faut en laisser pour les autres, tu as passé ton tour. D'autant que je m'avance un peu, en supposant que tu ais acquis de l'expérience depuis le temps. T'en es peut-être resté au même point en fait, pour c'que j'en sais. » Il cherchait à le blesser, à égratigner un peu plus son ego, mais Demetri n’y fit guère attention. Jaylen l’avait poussé à bout, il n’y avait plus de retour en arrière possible. Enfin si. Mais le Serpentard n’en avait aucunement envie. Ce qu’il voulait, c’était ce corps qu’il connaissait contre le sien. C’était sentir sa peau sous ses doigts. C’était le goûter de sa langue pour s’assurer qu’il ait gardé cette saveur qui lui faisait perdre la tête.
Cette idée mêlait à quelques réminiscences eurent raison du peu de volonté qui lui restait. Le fait que Jaylen ne cherche pas à s’éloigner de lui lui faisait aussi croire qu’il n’attendait que ça. Mais peut être n’était-ce que son imagination. Peu importe, il n’arrivait plus à réfléchir convenablement. Il le voulait et il l’aurait.
A nouveau il s’empara de ses épaules, et à nouveau il le plaqua contre le mur derrière lui, se moquant bien de pouvoir lui faire mal au passage. Il se colla à lui, et bien que le jet d’eau brûlant balayait encore leurs corps, un frisson parcouru Demetri. Il se rendait compte d’à quel point sa peau contre la sienne lui avait manqué seulement maintenant qu’il la retrouvait. Il écrasa avec force et envie ses lèvres sur sa bouche si appétissante, et ne cessa de l’embrasser que pour répondre à ses paroles précédentes : « Tu sais bien que je suis un égoïste. » Comment pouvait-il croire que Demetri se contenterait d’une telle réplique ? En laisser aux autres, pour quoi faire ? Aucun ne méritait de toucher Jaylen, de le caresser comme il l’avait fait et comme il désirait le faire de nouveau.
Ses lèvres glissèrent le long de sa mâchoire pour allaient courir dans son cou, avant de remonter jusqu’à son oreille où il murmura d’une voix suave : « Tu veux savoir à quel point j’ai… mûri ? Tu veux que je te montre ? » Ses dents se refermèrent doucement sur le lobe de son oreille, et ses mains glissèrent doucement sur son torse. L’une d’elle se faufila entre leurs corps et alla s’emparer de la virilité de celui qu’il désirait refaire son amant. Un sourire goguenard se peignit sur son visage avant qu’il ne laisse échapper une dernière provocation. « A moins que tu ais peur de ne pas être à la hauteur… » Il vint emprisonner la lèvre inférieure de Jaylen entre les siennes, sans le quitter des yeux. Demetri le voulait, alors il l’aurait, coûte que coûte.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Remember us. (ft. Dem)
Je le provoque ; c'est tellement évident, que je ne peux que m'étonner de son mutisme. Mais merde Dem, tu attends quoi pour me faire taire ? Je le vois ciller. Je peux presque le deviner se lécher les lèvres d'envie tant mes mots lui font effet. Et pourtant il est encore là, immobile, si proche et pourtant si éloigné à la fois. Mais pourquoi est-ce qu'il me laisse encore débiter des conneries ? Mince, pourquoi est-ce qu'il lutte encore ? Il n'en a pas le droit, pas alors que je suis déjà plus que près à céder, moi. Et c'est pour cela que je le fixe de ce regard explicite qui ne peut que trahir mon désir – parce qu'une seule phrase me tourne en boucle dans la tête, depuis que je l'ai surpris il y a un instant. J'ai envie de m'envoyer en l'air avec toi, là, tout de suite. Baise moi maintenant. Faut croire que ce genre d'« ondes » et de transmissions en un simple regard ne fonctionnent pas si bien que ça dans la réalité.
Mais il réagit enfin. Mon dos heurte durement le mur alors que son corps se presse contre le mien, et j'exhale de soupir surpris en me cambrant involontairement, faisant se rencontrer nos chaires nues avec plus de plaisir que je ne l'aurais soupçonné. Je ne pensais pas que... depuis deux ans qu'on se côtoie au quotidien, je ne m'étais jamais réellement rendu compte à quel point il me fait effet. Peut-être ai-je mis tant de volonté dans mes efforts pour l'oublier, que j'y suis parvenu mieux encore que prévu. Et enfin, ses lèvres dévorent les miennes avec une impatience équivalent à celle que je ressens, de baisers entrecoupés de phrases hachées par son souffle court.
- « Tu sais bien que je suis un égoïste. »
Je ne l'écoute qu'à moitié, bien plus préoccupé par ce qui lui pend entre les jambes que par ce qu'il peut bien avoir à répondre, tout compte fait. Le piège avec Dem, il est là : ce type ne parle pas forcément énormément mais sait choisir ses mots, et semble étrangement possessif quand il s'y met – beaucoup plus que ne l'exige un plan cul, en fait. Ce n'est probablement pas plus sincère que ça. seulement, à moins d'y prendre garde, on se laisse vite prendre au jeu. C'est ce qui s'est passé la première fois. La raison de mon recul. Parce qu'il est le genre de personnes que je préfère ne pas réellement connaître... de peur de m'y attacher de trop. Et je compte bien ne pas faire cette erreur une fois de plus. Mais ça, je l'entends. Un rictus satisfait m'étire les lèvres alors que j'emprisonne son visage de mes mains pour qu'il cesse de m'échapper ; je ne peux cependant que marquer mon approbation.
- « J'espère bien. Parce que pour l'instant il n'y a que toi que je veuille. », je lui souffle en parcourant ses hanches nues du bout des doigts.
Je me disais – j'espérais – bien que cette histoire de partage lui tirerait une remarque de ce genre. De ce point de vue là on se vaut bien l'un l'autre, et alors que ne pas l'avoir à moi m'est parfaitement égal en temps normal, cette proximité retrouvée m'oblige à revoir mon point de vue. Mes ongles courts lui griffent la peau alors que sa bouche glisse jusqu'à mon cou, filant ensuite vers mon oreille dont elle torture délicieusement le lobe un instant. Je m'amuse de me rendre compte à quel point il connait ces gestes qui me font frémir, ces zones plus réceptives, plus érotiques, que je me serais autrefois damné pour le sentir effleurer. L'habitude m'y a cependant rendu moins sensible ; tout effet s'atténue à force d'être exploité. Et en matière de sexe, j'ai parfois l'impression d'être un gouffre sans fin tant il en faut pour me rassasier.
- « Tu veux savoir à quel point j’ai… mûri ? Tu veux que je te montre ? »
Bon sang, oui ! Je n'attends même que ça. Ses mains jouent le long de mon torse, et j'oublie l'existence de l'une d'elle lorsque l'autre atteind mon bas ventre.
- « A moins que tu ais peur de ne pas être à la hauteur… »
- « Comment une bouche aussi canon peut déblatérer de telles conneries à la seconde ? Ça, c'est un mystère que je n'ai jamais réussi à résoudre. »
Je suis vachement mal placé pour dire ça, après ma diatribe de tout à l'heure, j'en suis bien conscient, mais ce n'est pas comme si cela avait une quelconque importance à mes yeux, en réalité. Le but était de titiller son égo autant que son désir – et je crois pouvoir affirmer sans m'avancer que j'y suis parvenu.
- « Tu apprendras que je ne doute jamais de mes capacités dans ce domaine, je réplique finalement avec une arrogance surfaite. Quelle raison j'aurais de le faire ? Je suis canon, je m'y connais, et en plus... ma main s'empare de son poignet pour le pousser à caresser mon sexe sensibilisé par son contact. Je suis curieux. »
Il happe l'une de mes lèvres entre les siennes, la taquine du bout des dents, et j'en exige plus encore, me plaquant contre lui pour mieux le sentir.
- « On a appris ensemble, n'est-ce pas ? Il est tout à fait naturel que j'accepte de vérifier tes progrès par moi-même. D'un mouvement de bassin, je viens à la rencontre de sa main encore immobile. Et tu me veux, j'ajoute, le mettant au défi d'affirmer le contraire cette fois-ci. Question d'égo ; je ne pouvais pas le laisser passer sans un mot. Mais je me désintéresse rapidement de ce détail pour en arriver à l'essentiel. Alors montre moi. Bouffe moi les lèvres un fois pour toutes, si tu veux que je m'taise. Culbute moi. Fais-moi oublier tout ce qui n'est pas toi. »
Mais il réagit enfin. Mon dos heurte durement le mur alors que son corps se presse contre le mien, et j'exhale de soupir surpris en me cambrant involontairement, faisant se rencontrer nos chaires nues avec plus de plaisir que je ne l'aurais soupçonné. Je ne pensais pas que... depuis deux ans qu'on se côtoie au quotidien, je ne m'étais jamais réellement rendu compte à quel point il me fait effet. Peut-être ai-je mis tant de volonté dans mes efforts pour l'oublier, que j'y suis parvenu mieux encore que prévu. Et enfin, ses lèvres dévorent les miennes avec une impatience équivalent à celle que je ressens, de baisers entrecoupés de phrases hachées par son souffle court.
- « Tu sais bien que je suis un égoïste. »
Je ne l'écoute qu'à moitié, bien plus préoccupé par ce qui lui pend entre les jambes que par ce qu'il peut bien avoir à répondre, tout compte fait. Le piège avec Dem, il est là : ce type ne parle pas forcément énormément mais sait choisir ses mots, et semble étrangement possessif quand il s'y met – beaucoup plus que ne l'exige un plan cul, en fait. Ce n'est probablement pas plus sincère que ça. seulement, à moins d'y prendre garde, on se laisse vite prendre au jeu. C'est ce qui s'est passé la première fois. La raison de mon recul. Parce qu'il est le genre de personnes que je préfère ne pas réellement connaître... de peur de m'y attacher de trop. Et je compte bien ne pas faire cette erreur une fois de plus. Mais ça, je l'entends. Un rictus satisfait m'étire les lèvres alors que j'emprisonne son visage de mes mains pour qu'il cesse de m'échapper ; je ne peux cependant que marquer mon approbation.
- « J'espère bien. Parce que pour l'instant il n'y a que toi que je veuille. », je lui souffle en parcourant ses hanches nues du bout des doigts.
Je me disais – j'espérais – bien que cette histoire de partage lui tirerait une remarque de ce genre. De ce point de vue là on se vaut bien l'un l'autre, et alors que ne pas l'avoir à moi m'est parfaitement égal en temps normal, cette proximité retrouvée m'oblige à revoir mon point de vue. Mes ongles courts lui griffent la peau alors que sa bouche glisse jusqu'à mon cou, filant ensuite vers mon oreille dont elle torture délicieusement le lobe un instant. Je m'amuse de me rendre compte à quel point il connait ces gestes qui me font frémir, ces zones plus réceptives, plus érotiques, que je me serais autrefois damné pour le sentir effleurer. L'habitude m'y a cependant rendu moins sensible ; tout effet s'atténue à force d'être exploité. Et en matière de sexe, j'ai parfois l'impression d'être un gouffre sans fin tant il en faut pour me rassasier.
- « Tu veux savoir à quel point j’ai… mûri ? Tu veux que je te montre ? »
Bon sang, oui ! Je n'attends même que ça. Ses mains jouent le long de mon torse, et j'oublie l'existence de l'une d'elle lorsque l'autre atteind mon bas ventre.
- « A moins que tu ais peur de ne pas être à la hauteur… »
- « Comment une bouche aussi canon peut déblatérer de telles conneries à la seconde ? Ça, c'est un mystère que je n'ai jamais réussi à résoudre. »
Je suis vachement mal placé pour dire ça, après ma diatribe de tout à l'heure, j'en suis bien conscient, mais ce n'est pas comme si cela avait une quelconque importance à mes yeux, en réalité. Le but était de titiller son égo autant que son désir – et je crois pouvoir affirmer sans m'avancer que j'y suis parvenu.
- « Tu apprendras que je ne doute jamais de mes capacités dans ce domaine, je réplique finalement avec une arrogance surfaite. Quelle raison j'aurais de le faire ? Je suis canon, je m'y connais, et en plus... ma main s'empare de son poignet pour le pousser à caresser mon sexe sensibilisé par son contact. Je suis curieux. »
Il happe l'une de mes lèvres entre les siennes, la taquine du bout des dents, et j'en exige plus encore, me plaquant contre lui pour mieux le sentir.
- « On a appris ensemble, n'est-ce pas ? Il est tout à fait naturel que j'accepte de vérifier tes progrès par moi-même. D'un mouvement de bassin, je viens à la rencontre de sa main encore immobile. Et tu me veux, j'ajoute, le mettant au défi d'affirmer le contraire cette fois-ci. Question d'égo ; je ne pouvais pas le laisser passer sans un mot. Mais je me désintéresse rapidement de ce détail pour en arriver à l'essentiel. Alors montre moi. Bouffe moi les lèvres un fois pour toutes, si tu veux que je m'taise. Culbute moi. Fais-moi oublier tout ce qui n'est pas toi. »
Jaylen Killam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 331
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 6ème
Re: Remember us. (ft. Dem)
« Comment une bouche aussi canon peut déblatérer de telles conneries à la seconde ? Ça, c'est un mystère que je n'ai jamais réussi à résoudre. » Un sourire étira les lèvres de Demetri. Voilà bien une question qu’il s’était lui-même posé à l’égare de Jaylen, sans pour autant trouver de réponse. Il fallait croire qu’ils se ressemblaient plus qu’il ne voulait bien le croire. Car si leurs points communs pouvaient paraître évident, Demetri les avait toujours nié. Il était unique n’est-ce pas ? C’était ce qui faisait de lui un être supérieur aux autres. L’égocentrisme du Serpentard n’avait pas d’égale et pourtant, il devait reconnaître ses similitudes avec Jaylen. C’était peut-être cela qui faisait qu’ils s’entendaient si bien tout les deux. Et puis, même dans sa suffisance, il devait avouer que Jaylen n’étaient pas comme les autres. Il avait ce plus, ce petit quelque chose qui avait attiré Demetri jusqu’à ce qu’il se perde dans ses bras.
« Tu apprendras que je ne doute jamais de mes capacités dans ce domaine. » Le sourire de Demetri s’élargi. Il avait raison. Il n’avait aucune raison de douter de lui. Jaylen restait l’un de meilleurs coups qu’il ait connu en deux années, et ce malgré ses nombreuses liaisons mais aussi le fait qu’ils n’étaient pas vraiment à l’aise à l’époque. Un frisson lui lécha d’ailleurs l’échine à l’idée de ce que pourrait être une étreinte plus poussée avec son ancien amant à présent. « Quelle raison j'aurais de le faire ? Je suis canon, je m'y connais, et en plus... » Le contredire ? Ou serait l’intérêt ? Et même si il avait voulu s’y risquer, il n’aurait pas pu le faire tant cette main sur son poignet le guidant était dérangeante. En réalité le problème ne venait pas de sa main, mais de sa virilité qu’il pouvait sentir glisser contre sa paume. Il avait oublié combien il aimait cette sensation. Il aimait sentir son désir vibrer sous ses doigts. Et encore aujourd’hui, cette sensation l’empêchait de se concentrer sur autre chose.
« Je suis curieux. » Ca, il n’avait pas besoin de le préciser. Il le savait depuis bien longtemps déjà. Car c’était la curiosité qui l’avait poussé à se rapprocher de lui, Demetri en était persuadé. Et Merlin, qu’elle en soit bénie pour ça !
« On a appris ensemble, n'est-ce pas ? Il est tout à fait naturel que j'accepte de vérifier tes progrès par moi-même. » Demetri avait une réplique fort déplaisante sur le bout de la langue : lui dire qu’il avait bien plus appris après lui était tentant. Cependant, ce fut un grondement qui monta dans sa gorge lorsque que Jaylen avança ses hanches. Tout ceci était terriblement frustrant mais tellement excitant. Ce petit jeu n’était pas pour lui déplaire finalement, bien au contraire. Tout comme son adversaire. Mais tout ceci lui échappe un instant lorsque Jaylen reprend : « Et tu me veux » Bordel, non ! Ce coup là était déloyal ! Il ne pouvait pas le nier tant c’était évident, mais il refusait de l’affirmer à voix haute. C’était comme perdre cette petite bataille qu’ils se livraient. Pourtant il ne put s’empêcher d’acquiescer d’un mouvement de tête.
« Alors montre moi. Bouffe moi les lèvres un fois pour toutes, si tu veux que je m'taise. Culbute moi. Fais-moi oublier tout ce qui n'est pas toi. »
Un bruit sourd monta à nouveau dans sa gorge. Avait-il la moindre idée de ce que ses paroles avaient comme impacts sur lui ?
« Tu ne te rend pas compte de ce que tu viens de demander. » Lâcha-t-il d’une voix profonde comme s’il s’agissait d’une menace. Il l’avait poussé à bout, mais en plus, Demetri était déjà à fleur de peau à cause de ce stupide Gryffondor qui jouait avec sa libido comme avec un yo-yo.
Il écrasa violemment ses lèvres sur celle de Jaylen, laissant sa frustration éclater. Sa langue se mêla presque avec rage à la sienne alors que sa main caressait enfin d’elle-même son entre jambe offerte. Que quelque chose ou même quelqu’un les interrompe et il ne répondait plus de rien ! Depuis qu’il avait commencé son petit manège avec Zane, il n’avait pas réussi à se laisser aller dans les bras d’un(e) autre. A croire que le Gryffondor l’avait piégé et qu’il ne pourrait reprendre ses habitudes qu’une fois qu’il l’aurait possédé. C’était ce que Demetri croyait, car même Eustacia ne lui arrachait pas un frisson. Et Jaylen arrivait, et chamboulait tout. Il le désirait, c’était le seul qui avait réussi à éveiller son désir, ou plutôt à l’entretenir. Alors, Demetri ne le laisserait pas s’échapper avant de s’être repu de lui. Il allait le dévorer. Se rassasier de ce corps qui semblait pouvoir lui faire tout oublier, ou était-ce juste Jaylen qui avait ce pouvoir ?
Ses lèvres quittèrent les siennes et elles glissèrent jusqu’à son cou dans lequel il déposa plusieurs baisers tout en se délectant de son odeur. Cela faisait deux ans que ce parfum ne lui avait pas chatouillé ainsi les narines… et il se rappelait à présent combien cette fragrance pouvait lui monter à la tête.
Il se débarrassa de la serviette entourant encore sa taille d’un geste, et ses mains se posèrent sur les fesses du Serpentard, les rapprochant ainsi l’un de l’autre. Un souffle chaud quitta les lèvres de Demetri à ce contact et il mordit le creux du cou de Jaylen avec envie. Etait-ce le temps ou la négation qui lui avait fait oublié la douceur de sa peau ?
Une de ses mains remonta jusqu’à sa chevelure dans laquelle ses doigts se mêlèrent avant de se refermer et de tirer légèrement dessus pour l’obliger à pencher la tête sur le côté, et ainsi dévorer son cou à loisir. Son autre main dans le creux de son dos le força à venir se serrer encore plus près de lui si c’était encore possible, et d’un mouvement de hanche, il fit glisser son sexe contre le sien, lui arrachant une râle plaintive.
« Supplie-moi Jay… Supplie-moi de te prendre sans attendre. »
Il avait beau ne pas avoir besoin de ça pour s’exécuter, son ego lui, le réclamait. Faire ployer Jaylen, l’entendre quémander était tout aussi excitant que de le posséder.
Impatient, il laissa sa langue parcourir ce corps convoité, quittant sa gorge pour descendre le long de son torse et y déposa parfois un baiser, recueillant ainsi les gouttes d’eau perlant sur sa peau. Il revint pourtant bien vite effleurer ses lèvres terriblement tentantes et susurra : « Fais-le et je te promet que la prochaine chose que tu me demandera, ça sera d’arrêter tant ce que je te ferais te rendra dingue. »
Il s’empara finalement de ses lèvres, se faisant impétueux. Pour le moment il devait avouer que c’était lui qui le rendait dingue.
« Tu apprendras que je ne doute jamais de mes capacités dans ce domaine. » Le sourire de Demetri s’élargi. Il avait raison. Il n’avait aucune raison de douter de lui. Jaylen restait l’un de meilleurs coups qu’il ait connu en deux années, et ce malgré ses nombreuses liaisons mais aussi le fait qu’ils n’étaient pas vraiment à l’aise à l’époque. Un frisson lui lécha d’ailleurs l’échine à l’idée de ce que pourrait être une étreinte plus poussée avec son ancien amant à présent. « Quelle raison j'aurais de le faire ? Je suis canon, je m'y connais, et en plus... » Le contredire ? Ou serait l’intérêt ? Et même si il avait voulu s’y risquer, il n’aurait pas pu le faire tant cette main sur son poignet le guidant était dérangeante. En réalité le problème ne venait pas de sa main, mais de sa virilité qu’il pouvait sentir glisser contre sa paume. Il avait oublié combien il aimait cette sensation. Il aimait sentir son désir vibrer sous ses doigts. Et encore aujourd’hui, cette sensation l’empêchait de se concentrer sur autre chose.
« Je suis curieux. » Ca, il n’avait pas besoin de le préciser. Il le savait depuis bien longtemps déjà. Car c’était la curiosité qui l’avait poussé à se rapprocher de lui, Demetri en était persuadé. Et Merlin, qu’elle en soit bénie pour ça !
« On a appris ensemble, n'est-ce pas ? Il est tout à fait naturel que j'accepte de vérifier tes progrès par moi-même. » Demetri avait une réplique fort déplaisante sur le bout de la langue : lui dire qu’il avait bien plus appris après lui était tentant. Cependant, ce fut un grondement qui monta dans sa gorge lorsque que Jaylen avança ses hanches. Tout ceci était terriblement frustrant mais tellement excitant. Ce petit jeu n’était pas pour lui déplaire finalement, bien au contraire. Tout comme son adversaire. Mais tout ceci lui échappe un instant lorsque Jaylen reprend : « Et tu me veux » Bordel, non ! Ce coup là était déloyal ! Il ne pouvait pas le nier tant c’était évident, mais il refusait de l’affirmer à voix haute. C’était comme perdre cette petite bataille qu’ils se livraient. Pourtant il ne put s’empêcher d’acquiescer d’un mouvement de tête.
« Alors montre moi. Bouffe moi les lèvres un fois pour toutes, si tu veux que je m'taise. Culbute moi. Fais-moi oublier tout ce qui n'est pas toi. »
Un bruit sourd monta à nouveau dans sa gorge. Avait-il la moindre idée de ce que ses paroles avaient comme impacts sur lui ?
« Tu ne te rend pas compte de ce que tu viens de demander. » Lâcha-t-il d’une voix profonde comme s’il s’agissait d’une menace. Il l’avait poussé à bout, mais en plus, Demetri était déjà à fleur de peau à cause de ce stupide Gryffondor qui jouait avec sa libido comme avec un yo-yo.
Il écrasa violemment ses lèvres sur celle de Jaylen, laissant sa frustration éclater. Sa langue se mêla presque avec rage à la sienne alors que sa main caressait enfin d’elle-même son entre jambe offerte. Que quelque chose ou même quelqu’un les interrompe et il ne répondait plus de rien ! Depuis qu’il avait commencé son petit manège avec Zane, il n’avait pas réussi à se laisser aller dans les bras d’un(e) autre. A croire que le Gryffondor l’avait piégé et qu’il ne pourrait reprendre ses habitudes qu’une fois qu’il l’aurait possédé. C’était ce que Demetri croyait, car même Eustacia ne lui arrachait pas un frisson. Et Jaylen arrivait, et chamboulait tout. Il le désirait, c’était le seul qui avait réussi à éveiller son désir, ou plutôt à l’entretenir. Alors, Demetri ne le laisserait pas s’échapper avant de s’être repu de lui. Il allait le dévorer. Se rassasier de ce corps qui semblait pouvoir lui faire tout oublier, ou était-ce juste Jaylen qui avait ce pouvoir ?
Ses lèvres quittèrent les siennes et elles glissèrent jusqu’à son cou dans lequel il déposa plusieurs baisers tout en se délectant de son odeur. Cela faisait deux ans que ce parfum ne lui avait pas chatouillé ainsi les narines… et il se rappelait à présent combien cette fragrance pouvait lui monter à la tête.
Il se débarrassa de la serviette entourant encore sa taille d’un geste, et ses mains se posèrent sur les fesses du Serpentard, les rapprochant ainsi l’un de l’autre. Un souffle chaud quitta les lèvres de Demetri à ce contact et il mordit le creux du cou de Jaylen avec envie. Etait-ce le temps ou la négation qui lui avait fait oublié la douceur de sa peau ?
Une de ses mains remonta jusqu’à sa chevelure dans laquelle ses doigts se mêlèrent avant de se refermer et de tirer légèrement dessus pour l’obliger à pencher la tête sur le côté, et ainsi dévorer son cou à loisir. Son autre main dans le creux de son dos le força à venir se serrer encore plus près de lui si c’était encore possible, et d’un mouvement de hanche, il fit glisser son sexe contre le sien, lui arrachant une râle plaintive.
« Supplie-moi Jay… Supplie-moi de te prendre sans attendre. »
Il avait beau ne pas avoir besoin de ça pour s’exécuter, son ego lui, le réclamait. Faire ployer Jaylen, l’entendre quémander était tout aussi excitant que de le posséder.
Impatient, il laissa sa langue parcourir ce corps convoité, quittant sa gorge pour descendre le long de son torse et y déposa parfois un baiser, recueillant ainsi les gouttes d’eau perlant sur sa peau. Il revint pourtant bien vite effleurer ses lèvres terriblement tentantes et susurra : « Fais-le et je te promet que la prochaine chose que tu me demandera, ça sera d’arrêter tant ce que je te ferais te rendra dingue. »
Il s’empara finalement de ses lèvres, se faisant impétueux. Pour le moment il devait avouer que c’était lui qui le rendait dingue.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Remember us. (ft. Dem)
Et tu me veux. Il se tait mais acquiesce. Bien sûr qu’il me veut ! Comment pourrait-il seulement affirmer le contraire ? Et cette simple victoire me suffit, et je ne peux me retenir de le provoquer une fois de plus. Le résultat ne se fait pas attendre, cette fois, et ma requête lui tire une sorte de grognement qui m’arrache un frisson.
« Tu ne te rend pas compte de ce que tu viens de demander. »
Sa voix est lourde de désir, mais je hausse un sourcil surpris, sans vraiment prendre ce détail en compte. Je ne me rend pas compte ? Après un instant de flottement, je choisis de lui adresser un sourire amusé sans laisser transparaître à quel point il a tort. Je sais parfaitement ce que je veux. Aucun de mes mots n’a été choisi au hasard. Jamais. À mes pieds gisent les derniers restes d'une maudite lettre, s'effilochant avant de disparaître définitivement ; ses mots me restent pourtant gravés dans la tête. Mais il est là, lui, Demetri, à portée de mes bras. Et il me semble être pour l’instant l’unique échappatoire à l’amertume qui me ronge lentement de l’intérieur.
Répondant enfin à mon attente, il presse ses lèvres contre les miennes avec une ardeur qui ne peut que me plaire. Sa langue se fait exigeante et je ne tarde pas bien longtemps à lui livrer l’accès à la mienne, profitant avec délice de la rage qu’il met dans ce baiser. Je ne m'imaginais pas avoir à ce point raison tout à l'heure, en lui balançant qu'il semblait manque, mais alors qu’il met à profit sa frustration pour nous satisfaire pleinement tous les deux, je ne peux que remercier silencieusement celui ou celle qui me l'a mis dans cet état. À croire que je suis vraiment bien tombé, pour le coup. L'une de mes mains se faufile jusqu'à sa nuque tandis que l’autre encourage encore avec enthousiasme les doigts qui s’activent contre mon sexe. Sa bouche quitte la mienne, m’incendiant du chemin qu'elle trace le long de mon cou, et j’exhale un soupir ravi en le sentant virer la serviette encore nouée sur sa taille. À peine a-t-elle disparut que je relâche toutes prises sur lui pour partir à la (re)découverte de ces parties de son corps. Divin. Demetri m’attire de nouveau à lui et je sens enfin pleinement sa virilité se frotter indécemment à la mienne. Son contact m’électrise. Ses dents viennent taquiner la chair sensible de mon cou ; je penche la tête de côté sous sa pression, soupirant de satisfaction. Son souffle chaud et persistant exacerbe les sensations. Parce que j'aime qu'il me désire ainsi. J’aime son empressement débordant de passion, et le senti aussi excité contre moi me laisse croire qu'il est autant à ma merci que je suis incapable de me détacher de lui, ne serait-ce que l’espace d’une seconde.
« Supplie-moi Jay… Supplie-moi de te prendre sans attendre. », il m’ordonne presque, et si le râle que m'a tiré son coup de hanche à l’instant n'exprimait que désir à l'état brut, ce qui gronde en moi en cet instant n'a rien de conciliant. C’est cependant d’une voix que je peux à peine contrôler, rendue rauque et basse par l'intensité de ce moment, que je souffle à son oreille en retenant un gémissement.
« C’est ça, ouais. Et celle la tu l'as vue où ? »
Il n’est pas question que je m’abaisse à le supplier ! Il joue avec mes nerfs, et je sais qu’il en est conscient. Mais je connais la raison de cette requête. Question d'égo, une fois de plus – quoi d’autre sinon ? Et je connais trop bien ce stupide bâtard pour savoir qu’il préférera nous torturer longtemps encore, plutôt que s’exécuter sans attendre que je l'aie supplié. Sa langue n’a de cesse de sillonner les creux et pleins de mon corps, effleurant mes clavicules pour parsemer mon torse de ses caresses lascives.
Mais je ne veux pas le faire.
« Fais-le et je te promet que la prochaine chose que tu me demandera, ça sera d’arrêter tant ce que je te ferais te rendra dingue. »
Bon sang ! Quel beau salop il fait. Sa promesse est bien trop tentante pour que je ne la prenne pas en compte, et gémis de frustration entre ses lèvres alors qu’Il revient m’embrasser, déjà vainqueur.
« Ok alors. Mon timbre est persiflant, et je suis à peu près certain qu'une leur de rancœur flash au fond de mes pupilles tandis que je les vrille aux siennes. Pour soigner ta putain de fierté. »
Mes mains se croisent finalement sur sa nuque, taquinant les mèches soyeuses à la base de son cou, et je me penche à son oreille pour lui donner satisfaction, n’hésitant pas à onduler voluptueusement contre son corps au passage. Un sourire pervers et séditieux remplace ma mimique crispée de tout à l’heure.
« Je veux me perdre dans tes bras. Oublier jusqu’à mon nom. J’me fiche de la tendresse, la douceur, ou toutes ces conneries, tant que tu me fais me sentir vivant. Je m’interromps un instant en me rendant compte que rien n’oblige à faire ça, mais finis tout de même par continuer, avec moins de mauvaise fois que je ne l’aurais cru. Merde Dem, donne une occupation à ta bite, je crève d’envie de la sentir en moi. S’il te plait. Je me détourne lentement, faisant face à la paroi contre laquelle il me bloque, et me saisis de ses mains ; plaquant l’une d’elle sur la vitre translucide embuée et enroulant l’autre sur taille. Me fais pas attendre plus alors que tu sais parfaitement combien je crève de désir… pour toi. Prends-moi bordel, j’en ai besoin là, maintenant, tout de suite. »
L’avoir juste contre mon cul est aussi fort que me faire un fix. J’en gémis, appréciateur, attendant avec une impatience croissante qu'il s’enfonce en moi, et la pression de mes phalanges se fait inconsciemment plus insistante alors que je me penche légèrement vers l'avant. La position de dominé ne m’a jamais réellement plu, mais ce n'est que maintenant que je me rend compte à quel point cela m'a paru naturel avec lui. À croire qu'il n'a pas vraiment besoin de le réclamer pour que je me soumette à sa volonté. C’est con mais, bizarrement, je n’en éprouve pourtant aucune réelle forme de rancune. De toute façon, rien n’a jamais été pareil avec lui qu’avec les autres. Depuis le début.
Je tourne à moitié la tête pour le fixer du coin de l’œil, me repaissant de la vue de sa chevelure désordonnée, de ses lèvres gonflées de m’avoir trop embrassé, de ses yeux flamboyant d'envie, et je ne peux que me faire la réflexion que oui, ce crétin en vaut la peine. Même si ce n'est que pour un instant, et qu'ensuite l'indifférence reprend ses droits entre nous. Ou plutôt, surtout ce doit être le cas.
« J’ai envie de toi, j’ajoute en le lorgnant de biais. Et le plus tôt sera le mieux. »
La fin de ma phrase s’est perdue en un murmure que je ne pouvais retenir. Je pose mon front contre la vitre de la douche, dont la fraîcheur contraste nettement avec le tourbillon vertigineux de sensations dans lequel je me perds, ou la brulure des gouttes qui lèchent nos corps et nous consument peu à peu.
« Tu ne te rend pas compte de ce que tu viens de demander. »
Sa voix est lourde de désir, mais je hausse un sourcil surpris, sans vraiment prendre ce détail en compte. Je ne me rend pas compte ? Après un instant de flottement, je choisis de lui adresser un sourire amusé sans laisser transparaître à quel point il a tort. Je sais parfaitement ce que je veux. Aucun de mes mots n’a été choisi au hasard. Jamais. À mes pieds gisent les derniers restes d'une maudite lettre, s'effilochant avant de disparaître définitivement ; ses mots me restent pourtant gravés dans la tête. Mais il est là, lui, Demetri, à portée de mes bras. Et il me semble être pour l’instant l’unique échappatoire à l’amertume qui me ronge lentement de l’intérieur.
Répondant enfin à mon attente, il presse ses lèvres contre les miennes avec une ardeur qui ne peut que me plaire. Sa langue se fait exigeante et je ne tarde pas bien longtemps à lui livrer l’accès à la mienne, profitant avec délice de la rage qu’il met dans ce baiser. Je ne m'imaginais pas avoir à ce point raison tout à l'heure, en lui balançant qu'il semblait manque, mais alors qu’il met à profit sa frustration pour nous satisfaire pleinement tous les deux, je ne peux que remercier silencieusement celui ou celle qui me l'a mis dans cet état. À croire que je suis vraiment bien tombé, pour le coup. L'une de mes mains se faufile jusqu'à sa nuque tandis que l’autre encourage encore avec enthousiasme les doigts qui s’activent contre mon sexe. Sa bouche quitte la mienne, m’incendiant du chemin qu'elle trace le long de mon cou, et j’exhale un soupir ravi en le sentant virer la serviette encore nouée sur sa taille. À peine a-t-elle disparut que je relâche toutes prises sur lui pour partir à la (re)découverte de ces parties de son corps. Divin. Demetri m’attire de nouveau à lui et je sens enfin pleinement sa virilité se frotter indécemment à la mienne. Son contact m’électrise. Ses dents viennent taquiner la chair sensible de mon cou ; je penche la tête de côté sous sa pression, soupirant de satisfaction. Son souffle chaud et persistant exacerbe les sensations. Parce que j'aime qu'il me désire ainsi. J’aime son empressement débordant de passion, et le senti aussi excité contre moi me laisse croire qu'il est autant à ma merci que je suis incapable de me détacher de lui, ne serait-ce que l’espace d’une seconde.
« Supplie-moi Jay… Supplie-moi de te prendre sans attendre. », il m’ordonne presque, et si le râle que m'a tiré son coup de hanche à l’instant n'exprimait que désir à l'état brut, ce qui gronde en moi en cet instant n'a rien de conciliant. C’est cependant d’une voix que je peux à peine contrôler, rendue rauque et basse par l'intensité de ce moment, que je souffle à son oreille en retenant un gémissement.
« C’est ça, ouais. Et celle la tu l'as vue où ? »
Il n’est pas question que je m’abaisse à le supplier ! Il joue avec mes nerfs, et je sais qu’il en est conscient. Mais je connais la raison de cette requête. Question d'égo, une fois de plus – quoi d’autre sinon ? Et je connais trop bien ce stupide bâtard pour savoir qu’il préférera nous torturer longtemps encore, plutôt que s’exécuter sans attendre que je l'aie supplié. Sa langue n’a de cesse de sillonner les creux et pleins de mon corps, effleurant mes clavicules pour parsemer mon torse de ses caresses lascives.
Mais je ne veux pas le faire.
« Fais-le et je te promet que la prochaine chose que tu me demandera, ça sera d’arrêter tant ce que je te ferais te rendra dingue. »
Bon sang ! Quel beau salop il fait. Sa promesse est bien trop tentante pour que je ne la prenne pas en compte, et gémis de frustration entre ses lèvres alors qu’Il revient m’embrasser, déjà vainqueur.
« Ok alors. Mon timbre est persiflant, et je suis à peu près certain qu'une leur de rancœur flash au fond de mes pupilles tandis que je les vrille aux siennes. Pour soigner ta putain de fierté. »
Mes mains se croisent finalement sur sa nuque, taquinant les mèches soyeuses à la base de son cou, et je me penche à son oreille pour lui donner satisfaction, n’hésitant pas à onduler voluptueusement contre son corps au passage. Un sourire pervers et séditieux remplace ma mimique crispée de tout à l’heure.
« Je veux me perdre dans tes bras. Oublier jusqu’à mon nom. J’me fiche de la tendresse, la douceur, ou toutes ces conneries, tant que tu me fais me sentir vivant. Je m’interromps un instant en me rendant compte que rien n’oblige à faire ça, mais finis tout de même par continuer, avec moins de mauvaise fois que je ne l’aurais cru. Merde Dem, donne une occupation à ta bite, je crève d’envie de la sentir en moi. S’il te plait. Je me détourne lentement, faisant face à la paroi contre laquelle il me bloque, et me saisis de ses mains ; plaquant l’une d’elle sur la vitre translucide embuée et enroulant l’autre sur taille. Me fais pas attendre plus alors que tu sais parfaitement combien je crève de désir… pour toi. Prends-moi bordel, j’en ai besoin là, maintenant, tout de suite. »
L’avoir juste contre mon cul est aussi fort que me faire un fix. J’en gémis, appréciateur, attendant avec une impatience croissante qu'il s’enfonce en moi, et la pression de mes phalanges se fait inconsciemment plus insistante alors que je me penche légèrement vers l'avant. La position de dominé ne m’a jamais réellement plu, mais ce n'est que maintenant que je me rend compte à quel point cela m'a paru naturel avec lui. À croire qu'il n'a pas vraiment besoin de le réclamer pour que je me soumette à sa volonté. C’est con mais, bizarrement, je n’en éprouve pourtant aucune réelle forme de rancune. De toute façon, rien n’a jamais été pareil avec lui qu’avec les autres. Depuis le début.
Je tourne à moitié la tête pour le fixer du coin de l’œil, me repaissant de la vue de sa chevelure désordonnée, de ses lèvres gonflées de m’avoir trop embrassé, de ses yeux flamboyant d'envie, et je ne peux que me faire la réflexion que oui, ce crétin en vaut la peine. Même si ce n'est que pour un instant, et qu'ensuite l'indifférence reprend ses droits entre nous. Ou plutôt, surtout ce doit être le cas.
« J’ai envie de toi, j’ajoute en le lorgnant de biais. Et le plus tôt sera le mieux. »
La fin de ma phrase s’est perdue en un murmure que je ne pouvais retenir. Je pose mon front contre la vitre de la douche, dont la fraîcheur contraste nettement avec le tourbillon vertigineux de sensations dans lequel je me perds, ou la brulure des gouttes qui lèchent nos corps et nous consument peu à peu.
Jaylen Killam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 331
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 6ème
Re: Remember us. (ft. Dem)
L’entendre gémir contre sa bouche amena un sourire satisfait et victorieux sur ses lèvres pourtant occupées à l’embrasser. Malgré la petite réticence de Jaylen, il venait de gagner, il le savait et ses quelques paroles ne firent que le confirmer.
«Ok alors. Pour soigner ta putain de fierté. »
Il ne lui fut pas difficile de distinguer dans sa voix toute la rancœur qu’il pouvait éprouver à son égard en cet instant. Mais c’était le cadet de ses soucis. Au contraire, il aimait lorsque Jaylen était habité de tels sentiments. Il n’en était que plus fougueux par la suite. Tout ceci n’était que pour son propre plaisir, mais Demetri était un bel égoïste et ça, Jaylen le savait. Tout comme le serpentard savait à quel point cela devait coûter à son amant d’accéder à sa requête. Demetri aimait avoir un pouvoir sur les gens, et celui qu’il exerçait sur Jaylen à ce moment était sans doute celui qu’il préférait, car le jeune homme n’était pas du genre à s’abaisser ainsi. Qu’il le fasse ne prouvait qu’une chose : qu’il désirait réellement Demetri. C’était encore plus flatteur pour son ego. Pouvoir amener le guitariste à quémander n’était certainement pas donné à tout le monde, son ego étant tout autant important que le sien. Lui-même n’avait jamais supplié qui que se soit et encore moins pour une partie de jambe en l’air. Le fait que Jaylen le fasse était tout simplement jouissif. Aussi attendait-il ces mots désirés avec une impatience et une envie qu’il eu du mal à dissimuler.
Il lui fallut faire appel à toute la maîtrise du monde pour ne pas se jeter sauvagement sur lui. Ce petit enfoiré jouait de ses hanches contre lui, lui arrachant plusieurs soupires d’appétence. Mais il tiendrait bon, coûte que coûte, car il soupçonnait Jaylen d’essayer d’échapper à sa corvée en usant de ce stratège.
«Je veux me perdre dans tes bras. Oublier jusqu’à mon nom. J’me fiche de la tendresse, la douceur, ou toutes ces conneries, tant que tu me fais me sentir vivant. »
Oh mais tout ça, il pouvait le faire. Largement même ! Mais tout aussi grisantes que pouvaient être ses paroles, elles ne ressemblaient en rien aux suppliques qu’il lui avait demandé. Aussi, Demetri s’arma-t-il de patience, certain que Jaylen n’en avait pas terminé et dans le cas contraire, il devrait faire en sorte de le faire d’autant plus ployer pour y arriver, quitte à se torturer au passage. Il en était capable, car son foutu ego passait avant tout, et si deux ans auparavant il ne perdait pas de temps à jouer à cela, maintenant qu’il venait de se lancer là dedans, il ne voulait plus que ça.
« Merde Dem, donne une occupation à ta bite, je crève d’envie de la sentir en moi. S’il te plait. »
Et bah voilà ! Etait-ce aussi difficile que ça ? Probablement ! Et cela ne faisait que pousser un peu plus Demetri à vouloir se repaître du corps de son ancien amant. S’il savait –et apparemment c’était le cas- l’effet qu’il avait sur lui.
Plus que près à répondre favorablement à ses attentes, et aux siennes par la même occasion, Demetri voulut resserrer son étreinte et partir encore une fois à la conquête de ses lèvres, mais il lui échappa bien trop vite. Cependant ce ne fut pas pour lui déplaire, bien au contraire vu la position qu’il prit. Et ce fut sagement, bien qu’impatient, qu’il laissa Jaylen s’emparer de ses mains, intrigué et curieux de la suite. L’avoir tout contre lui était tout autant excitant que les quelques paroles qu’il lâcha en plus.
« Me fais pas attendre plus alors que tu sais parfaitement combien je crève de désir… pour toi. Prends-moi bordel, j’en ai besoin là, maintenant, tout de suite. »
Un gémissement lui échappa, faisant écho au sien. Résister davantage aurait relevé de la torture tout aussi bien mentale que physique. Jaylen savait choisir ses mots et en le sentant se pencher, en le voyant ainsi offert, il se rappela pourquoi il avait craqué la première fois, pourquoi il craquait aujourd’hui encore, et certainement pourquoi ça serait encore le cas s’il revenait à en avoir envie. Car Demetri avait beau faire le fier, il n’en était pas moins faible face à lui, même s’il tentait de le cacher, à lui-même en premier.
«J’ai envie de toi. Et le plus tôt sera le mieux. »
Il ne le laissa pas aller plus loin. Sa patience avait des limites et il lui semblait qu’elle les avait largement dépassées et ce, depuis un bon moment déjà. Ses lèvres prirent d’assaut celles mises à sa disposition dont il se délecta avec gourmandise. Son bras entourant sa taille se fit plus insistant, le serrant plus encore contre lui alors que sa bouche abandonnait la sienne, sans pour autant quitter sa peau, glissant le long de sa mâchoire jusqu’à atteindre son oreille dans laquelle il susurra d’un ton quelque peu moqueur,
« Je t’ai connu bien plus farouche que ça. »
Un sourire narquois ornait ses lèvres. Il savait que Jaylen n’apprécierait que très peu ce genre de réflexion. Surtout après que ce soit lui qu’il l’ait poussé à se comporter ainsi, et encore plus vu la façon qu’il avait eu de le dire. Mais tout ceci était volontaire, car au fond il détestait le Serpentard. Il le détestait pour cette attraction qu’il exerçait sur lui, pour réussir là où les autres ne faisaient qu’échouer, pour cette façon qu’il avait de le rendre plus faible qu’il ne le voulait. Alors il se vengeait. Mais c’était si peu comparait à ce que Jaylen lui faisait.
Il déposa un baiser sous son oreille et mit sa jambe entre celles du Serpentard. Il s’aida se son pied pour pousser l’un des siens qui glissa sur le sol trempé, et ce fut avec bien moins d’empressement qu’il n’aurait cru qu’il se fondit en lui. Ses Lèvres s’écrasèrent sur l’épaule de son amant afin d’étouffer son gémissement de pur plaisir. Quelle sensation fabuleuse et enivrante ! Il lui semblait que rien n’était meilleur dans ce monde, et quelque part, c’était le cas.
Sa main jusqu’à lors sur la paroi, alla se poser sur la hanche de Jaylen qu’il serra finalement entre ses doigts. Il évolua en lui s’offrants plaisir et frissons. Ses coups de reins brusques mais jamais violents, étaient habités de sa passion mêlée à la frustration dont il était –enfin- en train de se débarrasser.
« Tu m’as manqué. » Avoua-t-il finalement le souffle court, alors qu’il prenait refuge dans le creux de son cou. Il en mordit doucement la chaire et remonta jusqu’à son oreille qu’il taquina de sa langue, incapable de rester en place tant le plaisir le submergeait.
« Embrasses-moi. »
Il ordonnait, mais ce n’était plus une question de fierté. Il s’agissait juste de son envie, celle de sentir ses lèvres désirer les siennes, de le sentir s’abandonner complètement entre ses bras.
«Ok alors. Pour soigner ta putain de fierté. »
Il ne lui fut pas difficile de distinguer dans sa voix toute la rancœur qu’il pouvait éprouver à son égard en cet instant. Mais c’était le cadet de ses soucis. Au contraire, il aimait lorsque Jaylen était habité de tels sentiments. Il n’en était que plus fougueux par la suite. Tout ceci n’était que pour son propre plaisir, mais Demetri était un bel égoïste et ça, Jaylen le savait. Tout comme le serpentard savait à quel point cela devait coûter à son amant d’accéder à sa requête. Demetri aimait avoir un pouvoir sur les gens, et celui qu’il exerçait sur Jaylen à ce moment était sans doute celui qu’il préférait, car le jeune homme n’était pas du genre à s’abaisser ainsi. Qu’il le fasse ne prouvait qu’une chose : qu’il désirait réellement Demetri. C’était encore plus flatteur pour son ego. Pouvoir amener le guitariste à quémander n’était certainement pas donné à tout le monde, son ego étant tout autant important que le sien. Lui-même n’avait jamais supplié qui que se soit et encore moins pour une partie de jambe en l’air. Le fait que Jaylen le fasse était tout simplement jouissif. Aussi attendait-il ces mots désirés avec une impatience et une envie qu’il eu du mal à dissimuler.
Il lui fallut faire appel à toute la maîtrise du monde pour ne pas se jeter sauvagement sur lui. Ce petit enfoiré jouait de ses hanches contre lui, lui arrachant plusieurs soupires d’appétence. Mais il tiendrait bon, coûte que coûte, car il soupçonnait Jaylen d’essayer d’échapper à sa corvée en usant de ce stratège.
«Je veux me perdre dans tes bras. Oublier jusqu’à mon nom. J’me fiche de la tendresse, la douceur, ou toutes ces conneries, tant que tu me fais me sentir vivant. »
Oh mais tout ça, il pouvait le faire. Largement même ! Mais tout aussi grisantes que pouvaient être ses paroles, elles ne ressemblaient en rien aux suppliques qu’il lui avait demandé. Aussi, Demetri s’arma-t-il de patience, certain que Jaylen n’en avait pas terminé et dans le cas contraire, il devrait faire en sorte de le faire d’autant plus ployer pour y arriver, quitte à se torturer au passage. Il en était capable, car son foutu ego passait avant tout, et si deux ans auparavant il ne perdait pas de temps à jouer à cela, maintenant qu’il venait de se lancer là dedans, il ne voulait plus que ça.
« Merde Dem, donne une occupation à ta bite, je crève d’envie de la sentir en moi. S’il te plait. »
Et bah voilà ! Etait-ce aussi difficile que ça ? Probablement ! Et cela ne faisait que pousser un peu plus Demetri à vouloir se repaître du corps de son ancien amant. S’il savait –et apparemment c’était le cas- l’effet qu’il avait sur lui.
Plus que près à répondre favorablement à ses attentes, et aux siennes par la même occasion, Demetri voulut resserrer son étreinte et partir encore une fois à la conquête de ses lèvres, mais il lui échappa bien trop vite. Cependant ce ne fut pas pour lui déplaire, bien au contraire vu la position qu’il prit. Et ce fut sagement, bien qu’impatient, qu’il laissa Jaylen s’emparer de ses mains, intrigué et curieux de la suite. L’avoir tout contre lui était tout autant excitant que les quelques paroles qu’il lâcha en plus.
« Me fais pas attendre plus alors que tu sais parfaitement combien je crève de désir… pour toi. Prends-moi bordel, j’en ai besoin là, maintenant, tout de suite. »
Un gémissement lui échappa, faisant écho au sien. Résister davantage aurait relevé de la torture tout aussi bien mentale que physique. Jaylen savait choisir ses mots et en le sentant se pencher, en le voyant ainsi offert, il se rappela pourquoi il avait craqué la première fois, pourquoi il craquait aujourd’hui encore, et certainement pourquoi ça serait encore le cas s’il revenait à en avoir envie. Car Demetri avait beau faire le fier, il n’en était pas moins faible face à lui, même s’il tentait de le cacher, à lui-même en premier.
«J’ai envie de toi. Et le plus tôt sera le mieux. »
Il ne le laissa pas aller plus loin. Sa patience avait des limites et il lui semblait qu’elle les avait largement dépassées et ce, depuis un bon moment déjà. Ses lèvres prirent d’assaut celles mises à sa disposition dont il se délecta avec gourmandise. Son bras entourant sa taille se fit plus insistant, le serrant plus encore contre lui alors que sa bouche abandonnait la sienne, sans pour autant quitter sa peau, glissant le long de sa mâchoire jusqu’à atteindre son oreille dans laquelle il susurra d’un ton quelque peu moqueur,
« Je t’ai connu bien plus farouche que ça. »
Un sourire narquois ornait ses lèvres. Il savait que Jaylen n’apprécierait que très peu ce genre de réflexion. Surtout après que ce soit lui qu’il l’ait poussé à se comporter ainsi, et encore plus vu la façon qu’il avait eu de le dire. Mais tout ceci était volontaire, car au fond il détestait le Serpentard. Il le détestait pour cette attraction qu’il exerçait sur lui, pour réussir là où les autres ne faisaient qu’échouer, pour cette façon qu’il avait de le rendre plus faible qu’il ne le voulait. Alors il se vengeait. Mais c’était si peu comparait à ce que Jaylen lui faisait.
Il déposa un baiser sous son oreille et mit sa jambe entre celles du Serpentard. Il s’aida se son pied pour pousser l’un des siens qui glissa sur le sol trempé, et ce fut avec bien moins d’empressement qu’il n’aurait cru qu’il se fondit en lui. Ses Lèvres s’écrasèrent sur l’épaule de son amant afin d’étouffer son gémissement de pur plaisir. Quelle sensation fabuleuse et enivrante ! Il lui semblait que rien n’était meilleur dans ce monde, et quelque part, c’était le cas.
Sa main jusqu’à lors sur la paroi, alla se poser sur la hanche de Jaylen qu’il serra finalement entre ses doigts. Il évolua en lui s’offrants plaisir et frissons. Ses coups de reins brusques mais jamais violents, étaient habités de sa passion mêlée à la frustration dont il était –enfin- en train de se débarrasser.
« Tu m’as manqué. » Avoua-t-il finalement le souffle court, alors qu’il prenait refuge dans le creux de son cou. Il en mordit doucement la chaire et remonta jusqu’à son oreille qu’il taquina de sa langue, incapable de rester en place tant le plaisir le submergeait.
« Embrasses-moi. »
Il ordonnait, mais ce n’était plus une question de fierté. Il s’agissait juste de son envie, celle de sentir ses lèvres désirer les siennes, de le sentir s’abandonner complètement entre ses bras.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Remember us. (ft. Dem)
Il jubile, cet imbécile. Démetri sait trop bien à quel point quémander me débecte, à quel point supplier m'est insupportable. Et il en profite, bien sûr. Étrangement, je n'en ai que plus envie de lui, et la seule idée de nos corps fusionnant enfin me pousse à laisser de côté toute réflexion superflue, pour me concentrer sur lui. Je ne veux plus de ces étreintes mi-tendres mi-exhaltées. Plus de ces moments de calvaire, mêlant hésitation et tentatives de persuasions. Je veux seulement qu'il cède, et qu'il le fasse vite, de préférence. Il me laisse modifier nos positions sans opposer la moindre forme de résistance et étrangement, l'envie d'entrecroiser nos doigts contre cette paroi humide, qui nous sépare du reste de la pièce, me prend par surprise. C'est trop doux, trop... attentionné. Ma main dans la sienne. Dérangeant. Pourtant sa paume épouse la mienne avec un naturel inattendu, et il ne cherche à aucun moment à se dégager. Je ne peux pourtant m'empêcher de ponctuer notre échange irréel de mon habituelle vulgarité, comme pour salir autant que possible un instant d'égarement. Peut-être ne s'en est-il même pas rendu compte – je l'espère, du moins. Parce que c'est lorsque ce genre de gestes s'est fait trop évident à mon avis, que la fuite s'est imposée à mon esprit comme mon unique porte de sortie.
Cette fois, mes mots atteignent leur cible avec suffisamment de force pour vaincre les trop nombreuses exigences de son esprit tortueux. Et alors qu'un gémissement franchit la barrière de ses lèvres à demi closes, je savoure ma victoire en le sentant presser un peu plus son corps contre le mien. Je suis presque certain que le feu qui brûle en moi le consume tout autant; que l'impatience qui me torture a fait de lui son second esclave. Et loin de moi l'idée de m'en plaindre. J'aime qu'il me désire, qu'il m'appartienne. Parce que c'est éphémère, passionnel. Son bras enserre plus fortement ma taille tandis qu'il honore de ses lèvres fébriles chacune des parcelles de ma mâchoire qui lui sont encore accessible, remonte jusqu'à mon oreille et...
« Je t’ai connu bien plus farouche que ça. »
… me donne de fâcheuses envies de meurtre. Son ton moqueur est horripilant, enfonçant un peu plus dans ma chair à vif l'épine d'une amère rancoeur.
« T'es un tel chieur. »
Je broie furieusement ses phalanges des miennes. Seulement je n'ai pas envie de répondre à sa provocation. Je pourrais m'en vexer plus profondément, mais pour l'instant elle représente plutôt le cadet de mes soucis. Seul compte mon désir de sentir fusionner nos corps. De dévorer sa bouche, encore entrouverte sur un sourire narquois. De faire mienne cette langue moqueuse, de m'abreuver de son venin. Son attaque se mue en un baiser juste là, contre ce creux sensible que masque à moitié mon oreille, pourtant je ne sens bientôt plus que sa jambe qui se faufile enfin entre les miennes. Et les lèvres qui s'écrasent soudainement sur mon épaule, pour faire taire son gémissement. Et Dem, qui se fraie un passage au plus profond de moi. Mon dos se creuse, recherchant plus de contact, alors que paradoxalement mes doigts se crispent, seule expression visible de la douleur que provoque cette intrusion. Je n'ai pas accepté cette position depuis des années... Mais il y a encore sa foutue main dans la mienne, et pour rien au monde je ne voudrais qu'il s'éloigne. Pour l'instant. Putain de bon compagnon de baise. Il se détache de ma main pour chercher prise contre ma taille; mon épiderme ne manque pas de réagir à ce contact, frissonnant sous sa caresse involontaire. Et il recule, lentement. Et j'anticipe, encore. Puis il s'enfonce en moi, avec cette fausse brusquerie qui me fait perdre pied, se retire pour revenir un peu plus vite, un peu plus profondément à chaque fois.
« Tu m’as manqué. »
Son souffle est haché, précipité, à peine maîtrisé. Comme ses gestes. Comme les miens. Son aveu m'étonne, mais alors que je voudrais y rester indifférent, je ne peux m'empêcher d'en être satisfait. Je m'empresse de pencher la tête pour lui laisser libre accès à mon cou, l'agace en alternant mordillements et coups de langues taquins, m'arrachant une panoplie de soupirs extatiques.
« Pas toi », je réplique quand même.
Je n'ai aucune idée d'où se situe la limite entre vrai et faux, tant ces deux mots sont vagues. Il ne m'a pas manqué. Comment le contraire aurait-il pu être possible, alors que j'ai volontairement évité de ressasser tout souvenir de lui ? Et malgré tout... malgré tout, mes membres me trahissent, démentant de par leur empressement ce que j'ai refoulé pendant des années.
« Embrasses-moi. »
L'idée de contester son ordre ne m'effleure pas un seul instant. Je m'accroche à lui, au contraire, avec une soif que je ne peux que juger écoeurante, déplacée; c'est avec une presque dévotion proche du blasphème que je me penche, capture son souffle, étreint sa langue de la mienne. Dès le départ, il s'était imposé comme mon interdit. Ma passion coupable, depuis si longtemps. J'effleure de nouveau ses doigts du bout des miens, comme si les toucher pour de bon signifiait briser un tabou. Inconsciemment, j'entraîne mes proies dans un morceau improvisé à même mon propre corps, un riff à quatre mains que nous avons découvert ensemble à de multiples reprises, et que nous réinventons cette fois.
« Encore…, je réclame d'une voix un peu trop roque et pressante, sans trop savoir si je parle de son baiser ou de son corps qui m'empale avec une ardeur que je réapprends à savourer. Plus vite, plus fort, plus... »
Je veux qu'il m'envahisse au point de me rendre hermétiques à tout ce qui n'est pas lui. Mes ongles griffent son épaule nue pour finalement échouer dans ses cheveux, revenir courir le long de sa joue; mon index glisse sur sa bouche encore rougie de m'avoir trop embrassé. Je le sens bouger contre moi avec une précision accrue, me débattant presque à trop vouloir le sentir se fondre en moi. Je ne peux m'empêcher de calquer mes mouvements sur ses coups de butoir, heurtant ses hanches au rythme de ses allées et venues. Ma bouche siffle son prénom, l'injurie, l'appelle, en une litanie désordonnée et dénuée de sens. J'en veux plus, bien plus, et ne peux m'empêcher d'essayer d'accentuer ses mouvements. Ses cuisses frappent contre ma chair à chaque fois qu'il se rapproche, s'enfonce un peu plus en moi avec ardeur, et c'est je crois le son le plus obscène que j'ai jamais entendu. C'est surtout jouissif.
Jaylen Killam- ♦ HIBOUX POSTÉS : 331
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 6ème
Re: Remember us. (ft. Dem)
Se perdre en lui était plaisant, grisant, et ô combien bon. Il ne l’avait pas oublié, bien sûr que non. Pourtant, son souvenir ne s’était jamais réellement imposé à lui, ou si c’était le cas, il ne s’y attardait pas. Demetri n’était pas du genre à convoiter ce qu’on lui refusait, et même si Jaylen n’était ‘intouchable’ le fait qu’il se soit éloigné de lui deux années auparavant était assez suffisant pour qu’il comprenne qu’il n’avait plus envie d’un quelconque moment d’intimité avec lui. Il l’avait facilement accepté, il ne voyait pas pourquoi il aurait cherché à le retenir ou même à avoir un semblant d’explication. Il ne voulait plus de lui ? Tant pis. Ils s’étaient bien divertis ensemble, s’étaient découvert tout en faisant découvrir une multitude de choses à l’autre. Cela avait été plaisant et sans contrainte. Pourquoi le gâcher en jouant le chieur ? D’autant plus qu’il n’avait aucune réelle raison de le retenir, si ce n’était qu’il était un bon coup –et encore il n’avait connu que lui sur ce plan là à l’époque. Il l’avait alors laissé s’éloigné sans un regret, se disant qu’ils avaient su profité et qu’il était temps de passer à autre chose. Pourtant, il lui avait manqué et il n’eu même pas à mettre sa fierté de côté pour le lui avouer.
« Pas toi. »
Un sourire étira les lèvres de Demetri. Certain aurait pu se vexer d’une telle réponse, mais pas lui. C’était exactement celle qu’il attendait. C’était tellement…. Jay. Une toute autre réponse aurait été étrange dans sa bouche. Et ce qu’aimait Demetri par dessus tout, c’était cette manie qu’avait Jaylen de prétendre certaine chose alors que son corps criait l’inverse. Il aimait cette fierté mal placée qui l’obligeait à se comporter comme tel tout en se laissant aller à côté. Ce fut cela, et bien plus encore, qui le poussa à réclamer –à exiger plutôt- un baiser. Et il ne pu être que satisfait de celui qu’il lui offrit. La façon dont il avait de s’accrocher à lui, comme s’il était dépendant… c’était tout simplement jouissif, surtout lorsque l’on connaissait le Serpentard et qu’on savait qu’il redeviendrait distant et méprisant peu de temps après ça. Que son ego surdimensionné reprendrait ses droits. Les moments d’abandon étaient rares, encore plus maintenant qu’ils n’entretenaient plus de liaison, alors Demetri le savourait. Il avait toujours su apprécier les bonnes choses et Jaylen était une palette composée de mille merveilles.
Il le laissa s’emparer de ses mains et en faire l’usage qui lui plaisait, et il fut plus que ravi de l’entre réclamer davantage. Ses coups de butoirs se firent plus insistants alors qu’il cherchait de nouveau sa bouche pour l’étreindre. Mais le plaisir déferlait tellement en lui qu’il ne pu l’atteindre et s’arrêta à sa joue. Il lui était trop difficile de rester plus d’une seconde sans que ses lèvres n’aient un contact avec sa peau, et sa bouche lui avait paru terriblement loin à cet instant. Il n’avait pas eu la force de lutter plus pour la trouver.
Ses griffures, ses caresses, ses frôlements. Tout le poussait un peu plus dans la luxure et dans l’abandon d’une étreinte dans laquelle seul la débauche avait sa place. Ses hanches venant à la rencontre des siennes sans qu’il n’ait à les forcer, et avec une indécence propre à Jaylen lui faisaient d’autant plus perdre pied. Il ne se souvenait pas de la dernière fois où une simple partie de jambes en l’air l’avait à ce point transporté. Peut-être était-ce avec lui justement ? Il préférait se dire que non, plutôt que d’y croire bêtement et de se focaliser sur lui en pensant ne pouvoir vibrer ainsi qu’avec lui.
Sa voix, tremblante, acheva de lui faire perdre la raison, et ses coups de reins se firent plus fougueux, moins mesurés, plus rapides, lui arrachant par cette occasion plusieurs frissons d’extase. Ses mains se défirent de l’emprise qu’exerçaient celles de Jaylen sur les siennes et parcoururent avec frénésie son corps dont l’épiderme lui paraissait brûlant. Ou était-ce tout simplement ses mains qui l’étaient ?
L’une d’elle agrippa sa hanche et l’autre ne cessa sa progression que lorsqu’elle eu trouvé sa virilité qu’elle caressa au rythme de ses allées et venues.
Son corps fut prit de tremblements et il se sentit partir inéluctablement. Il serra plus fortement Jaylen contre lui et étouffa son gémissement contre sa nuque.
La respiration saccadée, un léger rire satisfait lui échappa. Lui qui pensait que rien ne pourrait le défaire de cette foutue frustration qu’avait fait naître Zane en lui et que personne d’autre n’avait pas apaisé, Jaylen s’était montré un exécutoire plus que parfait. La main sur sa hanche la quitta juste pour remonter jusqu’au visage du Serpentard et obliger ainsi sa bouche à rencontrer la sienne qu’elle effleura à peine.
« Tu geins toujours autant qu’une fille. »
Un sourire mi moqueur, mi satisfait fendant son visage, il happa rapidement la lèvre inférieure de Jaylen. Il se doutait que la remarque ne serait pas vraiment bien prise, mais qu’importe en réalité. D’ailleurs, il en profita pour en rajouter une couche.
« Je t’avais dit que j’obtenais toujours ce que je voulais… et je n’ai pas besoin de supplier pour ça, moi. »
Son sourire se fit plus large alors que cette fois, ce furent ses dents qui allèrent se refermer sur le lobe de son oreille qu’il venait d’atteindre.
« Pas toi. »
Un sourire étira les lèvres de Demetri. Certain aurait pu se vexer d’une telle réponse, mais pas lui. C’était exactement celle qu’il attendait. C’était tellement…. Jay. Une toute autre réponse aurait été étrange dans sa bouche. Et ce qu’aimait Demetri par dessus tout, c’était cette manie qu’avait Jaylen de prétendre certaine chose alors que son corps criait l’inverse. Il aimait cette fierté mal placée qui l’obligeait à se comporter comme tel tout en se laissant aller à côté. Ce fut cela, et bien plus encore, qui le poussa à réclamer –à exiger plutôt- un baiser. Et il ne pu être que satisfait de celui qu’il lui offrit. La façon dont il avait de s’accrocher à lui, comme s’il était dépendant… c’était tout simplement jouissif, surtout lorsque l’on connaissait le Serpentard et qu’on savait qu’il redeviendrait distant et méprisant peu de temps après ça. Que son ego surdimensionné reprendrait ses droits. Les moments d’abandon étaient rares, encore plus maintenant qu’ils n’entretenaient plus de liaison, alors Demetri le savourait. Il avait toujours su apprécier les bonnes choses et Jaylen était une palette composée de mille merveilles.
Il le laissa s’emparer de ses mains et en faire l’usage qui lui plaisait, et il fut plus que ravi de l’entre réclamer davantage. Ses coups de butoirs se firent plus insistants alors qu’il cherchait de nouveau sa bouche pour l’étreindre. Mais le plaisir déferlait tellement en lui qu’il ne pu l’atteindre et s’arrêta à sa joue. Il lui était trop difficile de rester plus d’une seconde sans que ses lèvres n’aient un contact avec sa peau, et sa bouche lui avait paru terriblement loin à cet instant. Il n’avait pas eu la force de lutter plus pour la trouver.
Ses griffures, ses caresses, ses frôlements. Tout le poussait un peu plus dans la luxure et dans l’abandon d’une étreinte dans laquelle seul la débauche avait sa place. Ses hanches venant à la rencontre des siennes sans qu’il n’ait à les forcer, et avec une indécence propre à Jaylen lui faisaient d’autant plus perdre pied. Il ne se souvenait pas de la dernière fois où une simple partie de jambes en l’air l’avait à ce point transporté. Peut-être était-ce avec lui justement ? Il préférait se dire que non, plutôt que d’y croire bêtement et de se focaliser sur lui en pensant ne pouvoir vibrer ainsi qu’avec lui.
Sa voix, tremblante, acheva de lui faire perdre la raison, et ses coups de reins se firent plus fougueux, moins mesurés, plus rapides, lui arrachant par cette occasion plusieurs frissons d’extase. Ses mains se défirent de l’emprise qu’exerçaient celles de Jaylen sur les siennes et parcoururent avec frénésie son corps dont l’épiderme lui paraissait brûlant. Ou était-ce tout simplement ses mains qui l’étaient ?
L’une d’elle agrippa sa hanche et l’autre ne cessa sa progression que lorsqu’elle eu trouvé sa virilité qu’elle caressa au rythme de ses allées et venues.
Son corps fut prit de tremblements et il se sentit partir inéluctablement. Il serra plus fortement Jaylen contre lui et étouffa son gémissement contre sa nuque.
La respiration saccadée, un léger rire satisfait lui échappa. Lui qui pensait que rien ne pourrait le défaire de cette foutue frustration qu’avait fait naître Zane en lui et que personne d’autre n’avait pas apaisé, Jaylen s’était montré un exécutoire plus que parfait. La main sur sa hanche la quitta juste pour remonter jusqu’au visage du Serpentard et obliger ainsi sa bouche à rencontrer la sienne qu’elle effleura à peine.
« Tu geins toujours autant qu’une fille. »
Un sourire mi moqueur, mi satisfait fendant son visage, il happa rapidement la lèvre inférieure de Jaylen. Il se doutait que la remarque ne serait pas vraiment bien prise, mais qu’importe en réalité. D’ailleurs, il en profita pour en rajouter une couche.
« Je t’avais dit que j’obtenais toujours ce que je voulais… et je n’ai pas besoin de supplier pour ça, moi. »
Son sourire se fit plus large alors que cette fois, ce furent ses dents qui allèrent se refermer sur le lobe de son oreille qu’il venait d’atteindre.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
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