rhum & coca cola. johnny.
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Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: Saison 1 :: Fiches présentations/liens
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rhum & coca cola. johnny.
par Invité Jeu 28 Jan - 15:26
« Coke ».
« Quoi, Coke ? »
« C’est comme ça que j’veux qu’on m’appelle. »
« T’es timbré, Johnny. »
L’adolescent soupira face aux sarcasmes de son cousin. Il n’y avait rien de mal à ce qu’il veuille se faire appeler Coke, non ? Tant de scepticisme l’exaspérait. Il se redressa un instant, son t-shirt blanc sali par le vert de l’herbe sur laquelle il était allongé. Coke tournait le dos à son cousin. Le silence s’était fait, et cela ne signifiait qu’une chose, une unique et simple chose : Johnny s’interrogeait, se prenait la tête et s’apprêtait à lui prendre la tête avec des explications interminables. Le cousin – Michaël, de son vrai nom – soupira, en l’attente de la tirade de J.
« Tu sais Mickey, j’aime pas quand tu te montres si réticent. J’aime pas ton vieux sarcasme à deux balles. J’veux dire, okay, Coke c’est peut-être par le surnom auquel on s’attendrait pour quelqu’un qui s’appelle Johnny, mais alors, qu’est-ce que ça fait ? Tous ces mecs qui changent de noms pour se donner un air plus cool, classe, sous prétexte qu’ils sont des pseudo stars de la new pop ou electro british, pourquoi on les prendrait au sérieux eux, et pas moi ? Eux c’est qu’des putain de simulateurs. Moi, bah moi, j’aime vraiment bien Coke, comme surnom. Tu sais, ça claque, c’est court, ça pétille… Ca s’arrête jamais, ça bouge partout, c’est sucré, ça s’accompagne de n’importe quoi. J’sais pas, j’aime bien. Merde, si j’t’avais dis Tequila, okay, là t’aurais pu me lyncher, m’attacher à un arbre avec un morceau de scotch sur la bouche, j’crois que j’me serais même censuré tout seul. Mais Coke, honnêtement, c’pas bien méchant. J’aime bien. Non, franchement j’aime bien. Et ça m’énerve que tu me prennes pas au sérieux, que tu me prennes jamais au sérieux ! J’ai l’air d’un clown, ou bien ? J’sais pas. J’ai l’impression que de nos jours de toute façon personne ne se prenne plus au sérieux, on a besoin de se foutre des autres pour se sentir bien et supérieurs, pour se donner de l’importance d’une quelconque manière. Je trouve ça simplement con. Alors que moi, bon, j’aime bien rire, j’aime bien m’amuser, et tu l’sais, mais y’a un moment où faut savoir s’arrêter. Tu trouves pas ? Y’a un moment où faut ouvrir les yeux et fermer sa gueule, regarder les gens en face et rationaliser. Ouais ouais ouais. »
« Ta gueule Coke. »
« Tu vois, là tu m’plais. Mais tu me censures beaucoup trop vite. Et si tu tenais des conversations un peu plus profondes, peut-être que j’aurais moins à parler. Merde Mickey, tu sais bien à quel point je hais le silence. »
« Eh. J’ai une idée. Si tu gagnes le jeu du ‘Roi du Silence’ t’as l’droit de m’raconter ta vie, dans les moindres détails, pour changer. »
« … »
Une minute. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un.
« T’es chiant, Mickey… De toute façon, ma vie, je te l’aurai quand même racontée. »
-
« Bon attends. On va au Starbuck’s avant que tu commences. Et puis t’auras besoin de te rafraîchir toi aussi, j’sais pas comment tu fais à pas t’assécher Tu parles beaucoup trop. »
« Des années d’expérience. »
« M’en parle pas. Ca fait 18 ans que j’suis ton cousin. Ouais bonjour euh un Frappuccino Java Chip et pour lui… N’importe quoi, tant que y’a ni d’café ni d’thé dedans. »
« Pourquoi ?! »
« Parce que sinon je vais frôler la crise de nerfs. Donnez-moi un cupcake au chocolat aussi siouplait. Ca va l’tenir occupé pendant cinq minutes… »
« Mauvaise foi. »
« Réaliste. »
« T’as d’l’argent ? Parce que moi j’en ai pas. Et puis c’est toi qui a insisté pour venir au Starbeurk. J’y suis pour rien, si tu décides de claquer ta tune là d’dans j’ai pas à en payer les frais. Donc crève toujours mais mon porte-monnaie sera hors de ta portée.... Bon, de toute façon, j’avais pas d’argent. Affaire réglée. »
« Tu parles beaucoup pour ne rien dire. »
« C’est de famille. »
En fait, le cousin avait choisi le Starbuck’s simplement parce que c’était un endroit bondé. Et si un lieu pouvait bien parer un instant la tornade de mots de Johnny, c’était bien celui-ci. N’allez pas vous y méprendre. Les deux s’entendaient à merveille, et « Mickey » jouait énormément sur ce côté « ras-le-bol » de Johnny, mais au fond, il n’avait qu’une peur : celle de la fin de l’été. Lorsque septembre apparaîtrait, et le froid avec, « Coke » retournerait à Poudlard, tandis que lui entamerait sa dernière année de lycée. Il n’était pas né sorcier, comme Johnny, mais c’était tout comme. Avec Radio-Potins vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant deux mois entiers de vacances, il avait l’impression de connaître ce fameux château féerique sur le bout des doigts.
Johnny parlait trop, certes, mais il savait parler. Il savait raconter les histoires. Entre eux, tout était plutôt cru, ils se connaissaient si bien, depuis toujours à vrai dire, qu’ils n’avaient pas besoin de formalités pour se comprendre. Michaël avait toujours connu Johnny comme ce grand bavard, curieux, et amoureux de la vie. Enfants, il était celui qui écoutait aux portes et arrivait par la suite gambadant avec une petite voix aiguë et impatiente de s’exprimer : « Mickey Mickey j’ai des trucs trooooop bien à te raconter ! » En fait, après réflexion, c’était toujours valable maintenant. Seulement, il avait mué – et encore, parfois il y avait de quoi se poser des questions ! – et son corps s’était affirmé. Mais le regard pétillant de malice et la bouche en rond de celui qui a appris quelque chose était toujours celle-là.
D’ailleurs, quand on parle du loup…
« Oh ! Alice vient d’casser avec ‘Drew ! Meeeec, tente tes chances ! »
« Comment tu sais ? »
« Facebook. J’reçois tout en direct sur mon portable. »
« Putain. T’es pas croyable. »
« Ouais, j’sais. Je suis la pire commère d’Angleterre. Bref donc j’te disais. Je sais plus quoi faire. JJ me parle plus ! Enfin, on s’est carrément éloignés… Cette histoire avec son père…. Je sais que j’aurais du lui raconter dès l’début, mais tu vois, techniquement, j’étais pas censé tout savoir. J’l’ai appris par hasard, ‘man et ‘pa parlaient trop fort… Et c’était pendant les vacances d’été, comment j’aurais pu lui envoyer une lettre genre cash ‘ton paternel est gay’ ? C’était trop chaud à raconter… J’me sentais pas prêt. J’voulais lui dire à la rentrée, tu sais. Tu me crois, non ? Tu me connais, j’aurais jamais pu garder ça pour moi.. Je voulais lui dire à la rentrée… Mais sur le quai du Poudlard Express, quand je les ai vus tous les trois, ultra souriants, Colgate Family, ils avaient l’air heureux, comblés. Des modèles, tu vois ? Ce genre de couple qui semble vivre en parfaite fusion. Merde, comment j’aurais pu dire à JJ ‘ouais, ton paternel est gay’ ? J’y croyais pas, moi-même. Mais ça me prenait la tête, d’une manière incroyable… Et JJ l’a appris. Je m’en suis jamais autant voulu de ma vie, tu sais. »
« Va lui parler. »
« Mickey bordel, je t’ai dit quinze mille fois que j’ai essayé de me rapprocher. Mais il y a ce blocage. Cette barrière qui signale ‘Attention Attention tu n’as pas été sincère, tant pis pour toi’. Ca me tue. JJ c’est comme mon frère, et là, on ne se parle plus. Et le pire, c’est pas que « techniquement » on ne peut plus se parler. Non, le pire, c’est que « foncièrement » il ne veut plus me parler. Je me sens vide. Terriblement vide… »
Il entama alors le cupcake. Sujet douloureux. L’âme sensible qu’il était souffrait beaucoup pour ce qui était des amitiés. Il avait tendance à s’accrocher très vite, et haïr la séparation. Mais là, JJ, ce n’était pas la même chose. Ils se connaissaient depuis toujours… Ce n’était plus une séparation, c’était une perte, qui le laissait à moitié vide.
« La vache, le gros silence que y’a eu d’un coup… »
« On sort ce soir. »
« Ouais. Alice fait une fête… J’t’arrange un coup, depuis le temps. »
« Essaie de pas trop déconner, j’te connais… Pense pas à JJ et profite des derniers jours qu’on passe ensemble. Avant que tu retournes dans ton…Château. Pf. »
« Ouais ma biche. »
« Et puis tu sais… T’es en train de te poser des limites tout seul. Fonce mon Johnny. T’as le monde devant toi, et je suis sûr que quelque part, JJ t’attend. »
« Quoi, Coke ? »
« C’est comme ça que j’veux qu’on m’appelle. »
« T’es timbré, Johnny. »
L’adolescent soupira face aux sarcasmes de son cousin. Il n’y avait rien de mal à ce qu’il veuille se faire appeler Coke, non ? Tant de scepticisme l’exaspérait. Il se redressa un instant, son t-shirt blanc sali par le vert de l’herbe sur laquelle il était allongé. Coke tournait le dos à son cousin. Le silence s’était fait, et cela ne signifiait qu’une chose, une unique et simple chose : Johnny s’interrogeait, se prenait la tête et s’apprêtait à lui prendre la tête avec des explications interminables. Le cousin – Michaël, de son vrai nom – soupira, en l’attente de la tirade de J.
« Tu sais Mickey, j’aime pas quand tu te montres si réticent. J’aime pas ton vieux sarcasme à deux balles. J’veux dire, okay, Coke c’est peut-être par le surnom auquel on s’attendrait pour quelqu’un qui s’appelle Johnny, mais alors, qu’est-ce que ça fait ? Tous ces mecs qui changent de noms pour se donner un air plus cool, classe, sous prétexte qu’ils sont des pseudo stars de la new pop ou electro british, pourquoi on les prendrait au sérieux eux, et pas moi ? Eux c’est qu’des putain de simulateurs. Moi, bah moi, j’aime vraiment bien Coke, comme surnom. Tu sais, ça claque, c’est court, ça pétille… Ca s’arrête jamais, ça bouge partout, c’est sucré, ça s’accompagne de n’importe quoi. J’sais pas, j’aime bien. Merde, si j’t’avais dis Tequila, okay, là t’aurais pu me lyncher, m’attacher à un arbre avec un morceau de scotch sur la bouche, j’crois que j’me serais même censuré tout seul. Mais Coke, honnêtement, c’pas bien méchant. J’aime bien. Non, franchement j’aime bien. Et ça m’énerve que tu me prennes pas au sérieux, que tu me prennes jamais au sérieux ! J’ai l’air d’un clown, ou bien ? J’sais pas. J’ai l’impression que de nos jours de toute façon personne ne se prenne plus au sérieux, on a besoin de se foutre des autres pour se sentir bien et supérieurs, pour se donner de l’importance d’une quelconque manière. Je trouve ça simplement con. Alors que moi, bon, j’aime bien rire, j’aime bien m’amuser, et tu l’sais, mais y’a un moment où faut savoir s’arrêter. Tu trouves pas ? Y’a un moment où faut ouvrir les yeux et fermer sa gueule, regarder les gens en face et rationaliser. Ouais ouais ouais. »
« Ta gueule Coke. »
« Tu vois, là tu m’plais. Mais tu me censures beaucoup trop vite. Et si tu tenais des conversations un peu plus profondes, peut-être que j’aurais moins à parler. Merde Mickey, tu sais bien à quel point je hais le silence. »
« Eh. J’ai une idée. Si tu gagnes le jeu du ‘Roi du Silence’ t’as l’droit de m’raconter ta vie, dans les moindres détails, pour changer. »
« … »
Une minute. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un.
« T’es chiant, Mickey… De toute façon, ma vie, je te l’aurai quand même racontée. »
-
« Bon attends. On va au Starbuck’s avant que tu commences. Et puis t’auras besoin de te rafraîchir toi aussi, j’sais pas comment tu fais à pas t’assécher Tu parles beaucoup trop. »
« Des années d’expérience. »
« M’en parle pas. Ca fait 18 ans que j’suis ton cousin. Ouais bonjour euh un Frappuccino Java Chip et pour lui… N’importe quoi, tant que y’a ni d’café ni d’thé dedans. »
« Pourquoi ?! »
« Parce que sinon je vais frôler la crise de nerfs. Donnez-moi un cupcake au chocolat aussi siouplait. Ca va l’tenir occupé pendant cinq minutes… »
« Mauvaise foi. »
« Réaliste. »
« T’as d’l’argent ? Parce que moi j’en ai pas. Et puis c’est toi qui a insisté pour venir au Starbeurk. J’y suis pour rien, si tu décides de claquer ta tune là d’dans j’ai pas à en payer les frais. Donc crève toujours mais mon porte-monnaie sera hors de ta portée.... Bon, de toute façon, j’avais pas d’argent. Affaire réglée. »
« Tu parles beaucoup pour ne rien dire. »
« C’est de famille. »
En fait, le cousin avait choisi le Starbuck’s simplement parce que c’était un endroit bondé. Et si un lieu pouvait bien parer un instant la tornade de mots de Johnny, c’était bien celui-ci. N’allez pas vous y méprendre. Les deux s’entendaient à merveille, et « Mickey » jouait énormément sur ce côté « ras-le-bol » de Johnny, mais au fond, il n’avait qu’une peur : celle de la fin de l’été. Lorsque septembre apparaîtrait, et le froid avec, « Coke » retournerait à Poudlard, tandis que lui entamerait sa dernière année de lycée. Il n’était pas né sorcier, comme Johnny, mais c’était tout comme. Avec Radio-Potins vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant deux mois entiers de vacances, il avait l’impression de connaître ce fameux château féerique sur le bout des doigts.
Johnny parlait trop, certes, mais il savait parler. Il savait raconter les histoires. Entre eux, tout était plutôt cru, ils se connaissaient si bien, depuis toujours à vrai dire, qu’ils n’avaient pas besoin de formalités pour se comprendre. Michaël avait toujours connu Johnny comme ce grand bavard, curieux, et amoureux de la vie. Enfants, il était celui qui écoutait aux portes et arrivait par la suite gambadant avec une petite voix aiguë et impatiente de s’exprimer : « Mickey Mickey j’ai des trucs trooooop bien à te raconter ! » En fait, après réflexion, c’était toujours valable maintenant. Seulement, il avait mué – et encore, parfois il y avait de quoi se poser des questions ! – et son corps s’était affirmé. Mais le regard pétillant de malice et la bouche en rond de celui qui a appris quelque chose était toujours celle-là.
D’ailleurs, quand on parle du loup…
« Oh ! Alice vient d’casser avec ‘Drew ! Meeeec, tente tes chances ! »
« Comment tu sais ? »
« Facebook. J’reçois tout en direct sur mon portable. »
« Putain. T’es pas croyable. »
« Ouais, j’sais. Je suis la pire commère d’Angleterre. Bref donc j’te disais. Je sais plus quoi faire. JJ me parle plus ! Enfin, on s’est carrément éloignés… Cette histoire avec son père…. Je sais que j’aurais du lui raconter dès l’début, mais tu vois, techniquement, j’étais pas censé tout savoir. J’l’ai appris par hasard, ‘man et ‘pa parlaient trop fort… Et c’était pendant les vacances d’été, comment j’aurais pu lui envoyer une lettre genre cash ‘ton paternel est gay’ ? C’était trop chaud à raconter… J’me sentais pas prêt. J’voulais lui dire à la rentrée, tu sais. Tu me crois, non ? Tu me connais, j’aurais jamais pu garder ça pour moi.. Je voulais lui dire à la rentrée… Mais sur le quai du Poudlard Express, quand je les ai vus tous les trois, ultra souriants, Colgate Family, ils avaient l’air heureux, comblés. Des modèles, tu vois ? Ce genre de couple qui semble vivre en parfaite fusion. Merde, comment j’aurais pu dire à JJ ‘ouais, ton paternel est gay’ ? J’y croyais pas, moi-même. Mais ça me prenait la tête, d’une manière incroyable… Et JJ l’a appris. Je m’en suis jamais autant voulu de ma vie, tu sais. »
« Va lui parler. »
« Mickey bordel, je t’ai dit quinze mille fois que j’ai essayé de me rapprocher. Mais il y a ce blocage. Cette barrière qui signale ‘Attention Attention tu n’as pas été sincère, tant pis pour toi’. Ca me tue. JJ c’est comme mon frère, et là, on ne se parle plus. Et le pire, c’est pas que « techniquement » on ne peut plus se parler. Non, le pire, c’est que « foncièrement » il ne veut plus me parler. Je me sens vide. Terriblement vide… »
Il entama alors le cupcake. Sujet douloureux. L’âme sensible qu’il était souffrait beaucoup pour ce qui était des amitiés. Il avait tendance à s’accrocher très vite, et haïr la séparation. Mais là, JJ, ce n’était pas la même chose. Ils se connaissaient depuis toujours… Ce n’était plus une séparation, c’était une perte, qui le laissait à moitié vide.
« La vache, le gros silence que y’a eu d’un coup… »
« On sort ce soir. »
« Ouais. Alice fait une fête… J’t’arrange un coup, depuis le temps. »
« Essaie de pas trop déconner, j’te connais… Pense pas à JJ et profite des derniers jours qu’on passe ensemble. Avant que tu retournes dans ton…Château. Pf. »
« Ouais ma biche. »
« Et puis tu sais… T’es en train de te poser des limites tout seul. Fonce mon Johnny. T’as le monde devant toi, et je suis sûr que quelque part, JJ t’attend. »
Dernière édition par Johnny B. Salinger le Jeu 28 Jan - 16:50, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: rhum & coca cola. johnny.
par Invité Jeu 28 Jan - 16:23
‘Vous qui n’êtes ni dieu, ni une personne ordinaire. Vous êtes le fruit d’un amour ivre de passion. On vous appelle…
Les anges.’
" On s'ennuie de tout, mon fou. "
lettre anonyme.
- Du Fou à l'Ange.
Oui, mon ange, on s'ennuie de tout. On s'ennuie de la vie et des visages, des visages de la vie. On s'ennuie des personnes, on s'ennuie des angoisses, on s'ennuie de la peur, on s'ennuie de l'ennui. Alors un jour on décide de ne plus s'ennuyer et de couper les ponts. On décide de s'éloigner, de découvrir une autre dimension. Et l'on se sent bien, mais... On n'oublie pas. On n'oublie pas les visages, les peurs et les angoisses. On n'oublie pas le passé, on n'oublie pas la vie. On n'oublie pas et on prend peur, alors on s'éloigne encore plus. On se retrouve... Seul - face au monde ? c'est ce que l'on croit.
Petit à petit on regrette, mais le temps est passé, le passé n'est plus. Les gens ont changé, comme toi tu as changé. Ils ont avancé, comme tu as avancé. Et il t'arrive un truc, ce truc qui te bouleverse, qui te fait mal au coeur. Tu prends conscience de la réalité, de ton erreur. Tu t'accroches, tu essayes de renforcer les liens de ce fil qui t'unit encore au reste. Mais qu'est-ce que tu peux y faire ? On ne peut rattraper le temps, c'est le temps qui nous rattrape. Les larmes coulent.
On se retrouve dans un quotidien qui n'est plus le nôtre. On se retrouve dans une routine qu'on ne reconnaît plus, ou plutôt, une routine où l'on ne se reconnaît plus. Entre deux mondes, celui du passé qu'on a voulu fuir, et celui d'un futur qu'on a voulu conquérir trop vite. On se retrouve dans un présent sans attaches. Un présent sans repères. Les larmes coulent.
Les larmes coulent, chaque soir, à l'irrémédiable moment du coucher. Ce moment où l'on n'a d'autre choix que de penser à ce lendemain qu'on redoute. Alors on veut partir. On pense que partir pourra nous aider à oublier, encore une fois. On pense que partir pourra nous aider à reconstruire cette vie perdue. Mais... On ne peut partir. Le courage manque, les moyens manquent. Le temps manque. On n'a pas le temps de partir à notre âge. Non, à notre âge le temps est compté.
Mais c'est ce temps compté qui a rythmé nos vies, nos angoisses et nos peurs. C'est ce temps qui nous rappelait inlassablement qu'un amour peut s'achever, une amitié se briser, une vie se consumer. C'est ce temps qu'on a fui. C'est ce temps qui nous a rattrapé.
Tout ça, mon ange, c'est pour te dire de ne pas fuir le temps. Tout ça c'est pour te dire de profiter de la vie, et de ne pas t'écrouler. Tu as tous les moyens de ne pas crever dans l'ennui, toutes les personnes prêtes à t'arracher aux griffes du temps.
Ne te laisse pas perdre par tes peurs.
Je t'aime.
-
Je t'écris du plumier d'un vieillard solitaire qui écoutait tes chansons et se sentait moins seu l; je t'écris du regard d'un enfant qui chantait sur tes mots et qui voulait grandir ; je t'écris de ces soirs de lumières, des yeux émerveillés de ceux pour qui tu chantais, de tous ceux pour qui tu résistais ; je t'écris d'un départ si discret, d'une valise oubliée avec ta vie dedans et les promesses abandonnées ; un crooner disait qu'il suffisait de quelques mots, de quelques notes pour refaire le monde ensemble, le tien était tout en couleur, le mien est sombre sans toi.
- In the dark , We come out and play
We are its children, And were here to stay
Running through , Hungry for strays
No invitation, take me away
Im not cruel, But thats still what you see
Club to club, Come see this city with me
Hungry for life, Without your pity
I dont want it, But you give it
still cant say she wont start up
still cant say she wont start up a fight
you go city
cause in the city of life she cant she cant wait
Invité- Invité
Re: rhum & coca cola. johnny.
par Invité Jeu 28 Jan - 17:03
.
NOM - b. salinger. (brandy salinger.)PRENOMS - johnny. et non, ce n'est pas le diminutif de jonathan ou autre nom.
DATE DE NAISSANCE - 1 3 f é v r i e r 1 9 8 4.
AGE - 1 8 a n s.
ANNEE - c i n q u i è m e.
ORIGINES - mêlées. si vous lui demandez de quel côté, il ne saurait vous répondre. il s'en fout pas mal, à vrai dire..
.
BAGUETTE - bois d'hêtre. 33 cm, contenant un crin de licorne et d'autres composants dont il a oublié l'origine cinq minutes après l'achat de la baguette.PATRONUS - un écureuil. il en est très fier.
BIEN ou MAL ? - bien, et mal.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ?
d'ici je n'sais combien d'années, johnny sera photographe à ses heures libres et 'goûteur' à temps plein. il sera accusé par la justice magique d'avoir travaillé pour les forces du mal. on le suspecte d'avoir piégé des plats au nom du mal en y ajoutant des poisons mortels. en fait, il s'était simplement endormi sur le balcon à ce moment là, et son second l'avait boycotté. il aura un arrêt respiratoire au moment de l'arrestation et sera exempté de toutes peines comme "malade en phase terminale".
.
PSEUDO - si'. AGE - s e i z e.
AVATAR - renan bodin.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Rachel, et pis DC powa.
PRESENCE - 5/7
(j'avoue avoir fait un peu du n'importe quoi... j'en avais marre de laisser traîner ce personnage, mais la présentation rime un peu à rien. donc je suis prête à faire des modif' XD)
Invité- Invité
Re: rhum & coca cola. johnny.
par Demetri Raynolds Dim 31 Jan - 12:58
Re-bienvenue 
Seigneur, il me donne déjà mal à la tête le Johnny xD Une véritable tornade
Je valide bien sûr ! et t'envoie à Poufsouffle en espérant que ça te convienne
Seigneur, il me donne déjà mal à la tête le Johnny xD Une véritable tornade
Je valide bien sûr ! et t'envoie à Poufsouffle en espérant que ça te convienne
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: rhum & coca cola. johnny.
par Invité Dim 31 Jan - 18:27
- tu nous fais toujours des perso trop classes de la mort qui tue ; t'es ma déesse Si'
Invité- Invité
Re: rhum & coca cola. johnny.
par Invité Dim 31 Jan - 19:08
- j'aimerais bien avoir une tornade comme 'coke à proximité moi. (a)
nickel pour la casa ! <3
merci ma Sab', mais c'parce que tu m'as motivée en créant JJ aussi ! (L)
Invité- Invité
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