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La douce amertume de la solitude... [Betty]

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La douce amertume de la solitude... [Betty] Empty La douce amertume de la solitude... [Betty]

Message par Invité Ven 30 Avr - 21:25

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Betty &&. Logan

La solitude... Tantôt si recherchée, tantôt si évitée... Chacun souffre de solitude à un moment donné de sa vie ; qu'importe le nombre d'amis dont il dispose, qu'importe sa popularité, la douleur de se voir tourner le dos n'en sera que plus dévastatrice. Rester seul, sans personne à qui se confier, recroquevillé sur soi-même en ayant pour seule et unique compagnie sa tristesse et son désespoir... Voilà à quoi était confronté Logan Farrell la majorité du temps et ce depuis sa plus tendre enfance. Le soleil s'était couché depuis de longues heures et avait laissé place à la lune, brillante et pleine. Quelques nuages venaient cacher la lumière de cette dernière et assombrissaient le parc du château de Poudlard depuis longtemps vidé de ses occupants. Il devait être aux alentours de trois heures et les étudiants dormaient pour la plupart, reposant bien confortablement dans leur dortoir, endormis dans leur lit à baldaquin à rêver de choses et d'autres. Les couleurs étaient plongés dans un silence religieux et les professeurs avaient terminé leurs rondes, du moins pour le moment. Aucun bruit ne se laissait entendre en cette nuit glacée... Du moins en apparence. Tous les élèves ne dormaient pas, certains étaient même occupés à tout autre chose. Penchés sur de massifs ouvrages, quelques étudiants particulièrement assidus étaient plongés dans leurs révisions et lisaient à la lumière de leur baguette, tentant de ne pas réveiller leurs condisciples qui risqueraient de mal le prendre. Une nuit somme toute banale pour les habitants du château de sorcellerie. En tous les cas personne ne faisait de bruit. En apparence...

Au sixième étage, loin de sa salle commune, un jeune Poufsouffle pleurait sans aucune dignité. Installé sur une chaise, son visage ruisselant de larmes plongé entre ses bras, ces derniers reposant sur le bureau, le garçon hoquetait tout en tentant de faire le moins de bruit possible. Il étouffait ses pleurs du mieux qu'il le pouvait mais ne parvenait guère à se calmer, les yeux désespérément clos tandis qu'il laissait son chagrin exploser au grand jour. Il n'en pouvait plus. Il était à bout. Le pauvre Logan avait dû, une fois de plus, supporter les railleries et les insultes d'un de ses plus fervents bourreaux : Samaël Wilson. En plus de s'être moqué du petit blond, le Serpentard l'avait une nouvelle fois humilié devant une grande partie des élèves de Poudlard. Le bousculant quelque peu, Logan n'avait pu contenir les larmes qui lui brulaient les yeux et il avait éclaté en sanglots devant lui, demandant piteusement au garçon de le laisser tranquille. Ce dernier n'en n'avait rien fait, bien évidemment, et avait continué à s'acharner sur le Poufsouffle. Après s'être réfugié dans un placard à balais, sautant le repas du soir, il avait attendu le couvre-feu et s'était dirigé vers la salle de classe désaffectée du sixième étage, celle qu'il utilisait chaque fois qu'il avait besoin de se ressourcer. A peine eut-il pénétré les lieux que le désespoir s'était emparé de lui et il n'avait pu se calmer convenablement avant au moins une bonne heure. Il s'était alors assoupi une quarantaine de minutes, son sommeil dérangé par un cauchemar mettant en scène le Serpentard et lui-même, et s'était réveillée pour que sa petite crise de larmes reprenne de plus belle.

Il se savait pitoyable, dans cette position, avachi sur une table et pleurant comme une petite fille venant de se faire chiper sa sucette. Il n'était guère étonnant que bon nombre d'étudiants ne l'appréciaient pas avec un tel comportement, mais Logan ne pouvait - et ne voulait - pas se changer. Il était tel qu'il était, quoiqu'il advienne, et ne renierait jamais sa façon d'être. La honte et la crainte régnaient cependant dans son esprit tandis qu'il peinait à respirer et il se haïssait pour cela. Il avait seize ans, SEIZE ANS, et réagissait encore comme un enfant. Bien que son père tentait discrètement de l'endurcir, rien n'y faisait : il pleurait lorsqu'il lisait un livre moyennement triste, il pleurait quand il voyait une personne défavorisée, sans domicile, dans la rue, il pleurait quand la maman de bambie mourrait, abattue par un chasseur, dans le dessin animé... Bref, une vraie chiffe-molle, comme le chantonnaient certains avec un regard moqueur, presque méprisant. Et il n'en pouvait plus, il craquait. Subir chaque jour ces traitements l'épuisait mentalement et bien que ses amis le soutenaient et le défendaient du mieux qu'ils le pouvaient, cela ne suffisaient pas. Les parents du Poufsouffle n'étaient au courant de rien et le jeune homme veillait à ce que cela ne change pas, ne désirant aucunement les inquiéter plus qu'ils ne devaient déjà l'être à l'origine. Il ne voulait pas être à l'origine de soudaines poussées de cheveux blancs chez les membres de sa famille...

Le jeune Logan était habitué à la solitude mais, en cette nuit fraiche, il regrettait ne ne pouvoir se blottir dans les bras réconfortants de sa mère. Il n'était pas près de la revoir et, à cette fugace pensée, ses larmes redoublèrent. Il se sentait seul, si seule... Le blond refusait de réveiller ses amis en pleine nuit pour des broutilles pareilles mais il commençait à croire qu'il ne pourrait se calmer seul. "Chialer comme une mauviette", selon le diction de ses tyrans, était loin d'être inhabituel pour lui mais il parvenait généralement à minimiser les dégâts. Sauf aujourd'hui... C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase et il souhaitait disparaître de la surface du monde, s'effacer. Les regards hilares de ses bourreaux le chagrinaient et le blessaient profondément, plus qu'il ne le laissait paraître. On aurait pu croire qu'il y serait habitué, au bout de seize ans, mais cela n'était pas le cas. Il en souffrait toujours autant. Il parvint à entendre, entre deux hoquets, des bruits de pas dans le couloir mais il était trop en état de crise pour y prêter réellement attention. Il continuait donc de pleurer, seul, du moins pour encore quelques instants...

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La douce amertume de la solitude... [Betty] Empty Re: La douce amertume de la solitude... [Betty]

Message par Invité Dim 2 Mai - 8:11

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Logan et Betty .


L’imposante école de sorcellerie Poudlard était plongée dans le calme et rassurant silence de la nuit. Tout dans le bâtiment laissait penser que les élèves dormaient sagement dans leurs dortoirs. Mais certains élèves étaient encore plongés dans de gros manuscrits, écrivant des pages de parchemins, d’autres avaient donné rendez-vous à leur amant et passaient une nuit de passion, puis il y avait ceux qui n’arrivaient pas à trouver le sommeil. Betty Marshall faisait partie de cette malheureuse catégorie. Cela devait faire des heures et des heures qu’elle se retournait sans cesse dans ses draps immaculés. Désormais allongée sur le dos, le dos perdu dans le noir l’environnant, la poitrine se soulevant à rythme régulier, elle attendait que le sommeil veuille bien s’emparer d’elle. Petit à petit ses poings se serrèrent. Décidément, Morphée ne voulais pas lui ouvrir ses bras ! Elle soupira de découragement et écouta les respirations posées de ses camarades de chambre. Pourquoi n’arrivait-elle plus à dormir ces temps-ci ? Elle passait ses nuits à compter les moutons et ne s’endormait que morte de fatigue quelques minutes avant que le soleil ne se lève. Ses pensées se dirigèrent immédiatement vers Pierce mais elle secoua la tête les faisant fuir. Non, elle ne voulait pas penser à ça maintenant.

Lasse de rester dans son lit à ne rien faire, elle se redressa et posa ses pieds contre le sol froid. Elle marcha a pas de loups jusqu'à la salle de bain adjacente au dortoir et referma la porte de bois derrière elle. Où une fois à l'intérieur de celle-ci, elle s'approcha des lavabos et se regarda dans un Mirror. Elle fit une grimace en se voyant, elle avait des cernes et son teint ressemblait à celui d'un cadavre qu'à celui d'une femme de dix-huit ans. Elle soupira et fit couler un peu afin de s'en asperger le visage. Une fois qu'elle se sentit mieux, elle quitta la salle de bain, traversa la salle commune et se retrouva dans la tour nord, dans le froid. Elle fit quelques pas en frissonnant, elle en venait même à regrette la chaleur du dortoir. Mais l'idée de retourner dans son lit, la fit avancer d'avantage. Elle parcourut de nombreux couloirs s'égarant sans s'en rendre compte. Le temps ne semblait pas tourner assez vite pour le jeune femme, ou peut-être était-ce l'inverse ? Toujours est-il que des milliers de questions remplissaient son esprit mais qu'aucune ne trouvait de réponses. Elle s'efforçait de ne pas y penser la journée, mais tout arrive tôt ou tard. Et là, il semblerait que ce soit tard dans la nuit.

Le temps passait et la jeune femme continuait de marcher, allant une fois à droite et l'autre à gauche. Elle monta un nouvel escalier et vit le tableau menant à la salle commune de Gryffondor, elle devait être au sixième étage. Le portrait dormait déjà et elle passa devant sans se faire remarquer. Elle ne savait pas vraiment où aller désormais, elle se trouvait au plus haut étage de Poudlard. Peut-être irait-elle en haut de la tour d'astronomie ? Soudain, elle s'arrêta. Elle venait de passer devant une porte et un bruit semblait provenir de celle-ci. Elle haussa un sourcil interrogateur et s'approcha de la porte sans faire de bruit. Oui, il lui semblait que quelqu'un pleurait derrière cette porte. Elle posa doucement sa main sur la poignée et l'enclencha. La porte grimaça avertissent le jeune homme assit à l'intérieur de la venue de Betty. Il était assit dos à elle, la tête entre ses bras. Celle-ci fit quelques pas pour se rapprocher de cet inconnu. Une fois qu'elle fut un peu plus proche de lui, elle le regarda. La première chose qui l'a frappa fut les marques rouges autour de ses yeux. Elle se demanda ensuite ce qui avait pu le mettre dans un état pareil. Remarquant qu'il la dévisageait, elle lui lança un maigre sourire.

B E T T Y ▬ Excuse-moi de te… déranger. Mais ce n’est pas dans ma nature de laisser les gens dans ton état sans rien faire.

Elle lui sourit à nouveau, puis elle prit place sur la chaise la plus proche de celle du jeune homme.

B E T T Y ▬ Je m’appelle Betty, et toi ?

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