The Time-Turner
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Sin. Le péché originel.

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Sin. Le péché originel. Empty Sin. Le péché originel.

Message par Invité Sam 8 Mai - 22:35

    Everden Sin
    .



    Qui êtes-vous ?
    .

    NOM - Everden
    PRENOMS - Sin, Gabriel
    DATE DE NAISSANCE - vingt et un décembre
    AGE - dix neuf ans
    ANNEE - sixième année
    ORIGINES - Sang mêlé ( du moins il suppose)

    Présentation libre
    .

    Zinaïda, comment pourrais-je commencer une histoire sans que ton nom n’effleure ma langue ? Tu étais le ventre, les hanches, les mains de tous les fantasmes des adolescents de Sibaï. Tu étais et tu restes la plus belle créature sur laquelle mes yeux se sont posés. Je te sacralise encore du haut des tours d’argent qui traversent le ciel, pourtant… Pourtant tu n’avais rien d’une sainte. Tu étais ma Marie Madeleine et j’avais arrêté de compter bien assez tôt toutes les mains qui étaient passés entres tes cuisses. Tu étais une fille de la rue, une sauvage, une amazone sans grâce dont la fureur électrisait les hommes. Tu avais un goût douteux, des dizaines de breloques sans valeur s’accrochaient à tes chevilles et à tes poignets mais tu les chérissais comme la prunelle de tes yeux. Plus fort que moi. Toujours plus fort que moi. Je n’étais qu’un fardeau qui avait creusé un peu plus les rides sur ton visage. J’étais mal élevé, je me plaisais à voler dans les marchés, à jouer les mendiants devant les écoles, les misérables orphelins sur les bords des trottoirs. Tout ça pour toi, je voulais que tu cries, que tu me frappes, que tu me voies. Mais tu t’en foutais bien de ce que je pouvais faire quand je ne te suivais pas comme un chien en mal d’amour. J’étais le seul qu’il t’était interdit de séduire alors je ne t’intéressais pas, pire je t’ennuyais. Je n’ai jamais cessé de t’aimer alors qu’il aurait été si facile de te haïr, mais crois moi je t’ai maudis toi et tout les hommes qui ont franchis le pas de ta chambre. Tu savais être sourde et aveugle quand à l’orée d’un bar ces bâtards sans cœur se vantaient de leurs exploits puis riaient de toi d’une manière qui me déchirait encore un peu plus le cœur, parce que moi je ne savais pas faire semblant aussi bien que toi.

    Tu as toujours refusé que je t’appelle Maman du moins jusqu’à mes huit ans. Jusqu’à son arrivée à lui, celle de l’homme, de l’anglais. Tu me frappais même avec tes vieux magazines quand j’osais t’appeler Zinaïda par mégarde. Tu l’aimais, ce n’était pas comme avec les autres, lui c’était le bon, tu me l’avais dis. Quand il t’appelait, tu gloussais comme une gamine et tes joues arboraient une jolie teinte rosée, tu ne m’avais jamais paru aussi belle. Tu avais arrêté de jurer comme une catin et tes breloques avaient foutu le camp. Tu devenais respectable. L’homme voulait un fils plus qu’une femme, et toi tu voulais la grande vie plus que moi. C’était l’union parfaite.

    Pendant une longue année, il avait entrepris de me transformer en parfait héritier. Il avait commencé par m’enlever mon nom : Terentsi devenait Everden. L’homme s’obligeait pendant des heures à m’apprendre la bienséance et l’hypocrisie bourgeoise qui semblait tellement de mise dans son monde. Les premiers mois, je passais mon temps à m’enfuir et il ne disait rien. Il se contentait de frotter ses doigts sur mes joues sales et il repartait les yeux mouillés. Comme si l’idée que je puisse ne pas revenir le touchait. C’est à ce moment là que l’homme est devenu papa, c’est à ce moment là que j’ai compris que je comptais plus pour un étranger que pour toi, douce maman.

    A mes dix ans, j’arrivais à Londres. Tu adorais la ville, les sons bruyants des voitures et les galas où tu pouvais te pavaner. Mais on était loin de Sibaï, ici, les femmes te regardaient avec mépris et t’appelaient « la putain du lord ». Je te voyais rentrer tremblante, les joues rougies, les yeux mouillés mais tu ne disais rien. Tu te contenais de serrer entre tes bras tes vieilles robes de gourgandine et la douleur s’envolait. Je m’intégrais plus facilement que toi, ma gueule d’ange illuminait les festivités et faisait rougir les Lady friandes de chair fraiche. Je devenais un redoutable séducteur et même toi ma douce je commençais à te troubler. J’avais l’âme torturé d’un artiste et rapidement l’écriture pris une place imminente dans notre vie. Le moindre de tes soupirs devenait sujet à une nouvelle page noircie, tu étais une muse envahissante. J’avais Londres à mes pieds et bien plus. L’argent s’écoulait peut-être aussi sûrement de mes doigts que la misère épousait les vôtres mais je n’étais pas un lord. J’étais un miséreux dans le cœur et l’âme. « Père » m’avait pourtant enseigné l’art du paraitre mais je restais toujours le gamin aux poches trouées amoureux d’une bohémienne. Pourtant…Pourtant je valsais avec le protocole avec une aisance inouïe. J’étais né pour être un autre, pour atteindre les étoiles et me nicher au creux de la voute céleste. Zinaïda me trouvait capricieux et tout aussi insupportable que l’élite de la jeunesse dorée – dont à présent je faisais parti. La vérité c’était simplement que je lui ressemblais de plus en plus et que ce mimétisme l’effrayait. Nous étions un. Ma violence était la sienne. Elle disait souvent qu’un baiser avec le poing était mieux que rien du tout et j’appliquais ce principe avec assiduité. Mes passages à tabac, c’était sa faute. Si je frappais, si je défigurais les badauds, c’était à cause d’elle. Je me battais sans grâce, sans élégance, le dos courbé, les coups traitres, j’attaquais à la russe. La seule chose qu’on ne pouvait pas me reprocher c’était que je n’avais pas oublié dans quelle crasse j’avais grandis. Moi je l’aimais la saleté des rues et j’avais plus d’amour pour les ivrognes aux nez rougis que pour les yeux éteints des bourgeois. Et malgré tout les efforts de « Père », j’étais Sin Terentsi et je ne serais jamais vraiment un Everden. Je n’étais pas qu’un sauvage, ne vous méprenez pas, je savais aimer, je savais adorer. Je faisais l’amour comme je faisais la guerre : avec passion et sans retenue. Je savais être doux quand le temps l’imposait, je savais séduire mes pucelles avec plus de chaleur que n’importe quel loup. Je devrais sans doute remercier ma douce maman, c’était à elle que je devais cet apprentissage cruel des rouages du cœur et c’était grâce à elle si chaque soir ma couche était pleine de nymphes prêtes à s’offrir sans pudeur aucune. Merci maman... Tu étais toujours vicieusement accroché à mes pensées, tu me pourrissais mon désir, mais je t’aimais toujours. Je t’aime encore. Tu m’avais toujours dis que le bonheur n’était pas fait pour les gens comme nous, on souillait tout ce qui aurait pu être beau. Ainsi d’après toi, la terre de Sibaï entraverait toujours nos mains et elle nous laisserait comme des pantins malhabiles en société. La seule chose qui entravait mon destin c’était toi. Zinaïda, tu étais comme un Léviathan crevant d’envie, prête à piétiner tout mes rêves. Si tu étais malheureuse je devais l’être avec toi, après tout j’étais ton fils. C’est peut-être pour ça que tu ne comprendras jamais pourquoi je pars. Ne crie pas, tu as raison je ne pars pas, je te quitte. J’abandonne lâchement le sein nourricier, j’abandonne mon unique amour parce que je suis un salaud sans éducation qui a ruiné ta vie de femme. Ton monde s’écroule, le souffle te manque, je le sais tout ça. Je la connais cette douleur et ce savoir c’est à toi que je le dois. N’y vois aucune haine, aucune rancœur. Je t’aime encore. Si tu avais été une mère plus douce, si tu avais su soigner mes blessures et mon âme à la dérive, je t’aurais méprisé. Mais ça ne change rien, je m’en vais. Je ne partirai pas longtemps. Juste assez pour te manquer, juste assez pour que tu m’aimes.


    J’étais un amateur d’art. Je m’extasiais devant la beauté mais encore plus devant la laideur piquante des œuvres.J’aimais les vieilles choses, les débris à reconstruire. Et sans prétention aucune, je peux l’admettre j’étais foutrement doué de mes mains. Je savais façonner l’exquis, évincer l’horreur et créer le stupéfiant. L’argile et la roche étaient rapidement devenues mes armes favorites. Les mains dans la terre, le froid de la pierre, je me sentais comme à la maison.


    Eléments de sorcellerie
    .

    BAGUETTE - vingt neuf centimètres, bois de prunellier, ventricule de dragon.
    PATRONUS - Un corbeau
    BIEN ou MAL ? Mal.
    QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? Il sera sans doute mort.

    Hors-Jeu
    .

    PSEUDO -
    L.i.
    AGE -
    Dix neuf ans
    AVATAR -
    Jonatan Frenk
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ?
    Sur A.E.
    PRESENCE -
    4/7
    COMMENTAIRES ?
    Sublime design \o/.

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Message par Invité Dim 9 Mai - 17:21

Bienvenue poussin mrgreen
la flemmardise c'est mal, mais je ne dirais rien de plus (a)

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Message par Bonnie Becker Dim 9 Mai - 17:33

Erf, heureusement que Nell a posté parce que j'avais pas vu que ta fiche était terminée ^^'

Dis-donc, c'est... froid xD Mais j'aime bien ta façon d'écrire. Par contre tu passes du "tu" au "elle" pour revenir au "tu", enfin, détail. Pour la maison, on pourrait penser à Serpentard, mais le côté passionné et brutal ne colle pas je trouve. Donc je dirais plutôt Gryffondor, en espérant que ça te convienne. Si tu as une objection n'hésite pas x)
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Message par Montana D. Jones Dim 9 Mai - 18:55

bienvenu sur T3 !
mein goth, c'est court mais quel style ! soufflant franchement ! cyclops
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Message par Invité Dim 9 Mai - 19:16

Bienvenue à toi ! :d

Peut-être que je me trompe mais... Le Everden, c'est un jeu de mot non ? Eden, Ever = Everden ?

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Message par Bonnie Becker Dim 9 Mai - 19:19

J'ai pensé pareil à cause du péché originel =)
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Message par Montana D. Jones Lun 7 Juin - 14:14

des nouvelles ? je sais bien que nous n'avons pas encore valide ta fiche, mais nous t'avons propose Gryffondor et nous attendions de voir si cela te convenait. Veux-tu toujours jouer Sin ?
Montana D. Jones
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Message par Raven C. Beckett Ven 16 Juil - 20:23

Deux mois sans nouvelles, cela veut certainement dire que tu n'es plus motivée ou disponible pour interpréter ton personnage. Je déplace ta fiche dans les repartions supprimées. Tu pourras toujours la récupérer si tu le souhaite Wink
Raven C. Beckett
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    Blackbirds' Singer
    Thinking of her. Viciously.


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