Running Up That Hill - Ft Aaliyah
The Time-Turner :: 
Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Running Up That Hill - Ft Aaliyah
par Sawyer L. Waldorf Dim 30 Mai - 20:57
Aaliyah & Sawyer
And if I only couldI'd make a deal with god
And I'd get him to swap our places
Be running up that road...Be running up that hill
Je passe nerveusement une main dans mon épaisse chevelure blonde. Ce cours n’en fini pas, cette journée n’en fini pas. Je mène une main à mon front, il est tiède. Depuis ce matin, je me sens mal. Je me suis levée avec la gorge sèche et irritée, ma tête me fait mal, il ne manquerait plus que j’aie le nez qui coule ! J’inspire, rien à signaler à ce niveau la mais lorsque j’avale ma salive, je peut sentir que ma gorge est douloureuse. C’est la même crise à chaque fois que je suis malade, la même angoisse. Et si je perdais ma voix ? La magie ne peut pas m’aider dans ce domaine, je suis seule face au désespoir. Et certains diront que j’exagère !?! Je secoue la tête avant de placer une main sous mon menton. Pas une seconde, je n’écoute ce que le professeur raconte, je me contente d’attendre la fin du cours. De ma main libre, je tapote du bout des ongles le bureau. Cléo me donne un bref coup de coude, je crois que ce bruit répétitif l’irrite. Je pousse un soupir et au moment ou j’envisage de me laisser mourir sur place, voila enfin que sonne la fin des cours. Je rassemble rapidement mes affaires, je n’ai pas de temps à perdre. J’adresse un bref sourire à Cléo avant de disparaître dans la foule compacte formée par les élèves sortants de leur classe. Je me fraye un chemin, je n’ai pas peur de bousculer les autres sur mon passage s’il le faut. Lorsque je parviens à sortir de la foule, j’arrange mes cheveux et resserre le foulard que j’ai pris soin d’enfiler autour de mon cou ce matin. Je veux préserver ma gorge au maximum, d’ailleurs aujourd’hui, j’ai peut être prononcé trois mots et encore, je suis optimiste.
Je croise nombreux de mes camarades de Gryffondor, ils remontent pour la plus part alors que moi je vais à contre sens. Je m’enfonce vers les sous sols de Poudlard, repère des Poufsoufles et Serpentards. Horrible signe du destin, c’est dans les cachots que l’acoustique est la meilleure. Je fais un détour par les cuisines ou afin de ne pas user ma voix, j’écris ma commande sur un papier. Du thé. Ils vont me voir souvent vu l’état dans lequel je suis. Une fois servie, j’embarque la tasse fumante et m’empresse de rejoindre le cachot que je préfère. Il est inutilisé, complètement vide. C’est l’endroit que je préfère pour répéter ! Je pose mon sac et allume quelques torches à l’aide ma baguette. Je me laisse ensuite glisser contre le mur froid et j’entreprends de boire ce thé. Je pourrais presque espérer qu’une simple gorgée me guérira mais je me fais de faux espoirs. Un grognement mêlé de rage et de désespoir s’échappe de ma gorge. Suis-je maudite ? Je ricane, c’est nerveux. J’aimerais laisser mes pensées dérivées sur les ragots du jour mais je ne parviens pas à me laisser aller.
J’engloutis ma dernière gorgée de thé et pose la tasse sur le sol. Le cliquetis provoquer par la rencontre de la tasse et de la pierre résonnent dans toute la pièce. Un long frisson glisse le long de ma colonne vertébrale lorsque je me relève enfin. Je passe une main sur mon chemisier et j’entreprends de m’éclaircir la gorge. J’émet un son silencieux et monocorde, je m’échauffe la voix. Je secoue les épaules, me détends la nuque, je sens la pression monter en moi. Au bout de longues minutes, je me décide enfin. Je relève le menton, je fixe un point imaginaire, j’ai le dos droit, j’entrouvre les lèvres.
Sawyer - It doesn't hurt me
Do you want to feel how it Aaaarggghhh.
Horreur et damnation. Ma voix sonne comme brisée, éraillée. Le son est horrible. Je mène mes mains à mes oreilles et pousse un cri de rage. Je sais que je ne dois espérer avoir la voix parfaitement claire lorsque je suis malade mais je ne m’attendais pas à une telle ampleur au niveau des dégâts. Je devrais courir à l’infirmerie mais c’est un peu comme si une partie de moi ne voulait pas accepter ce que je venais d’entendre. Avant de céder complètement à la panique, il me faut un nouvel essai. Je prends le temps de quelques exercices vocaux supplémentaires avant de retenter le tout le pour le tout.
Sawyer - Do you want to know that it doesn't hurt me?
Do you want to hear about the deal that I'm making?
You, it's you and me
Sacrilège ! Pas la moindre amélioration. Je chante pourtant parfaitement cette chanson habituellement. Je serre les poings. Je refuse de pleurer mais je n’en suis pas loin. J’ai le dont de rapidement tout tourné à la catastrophe, je le sais, mais je ne parviens pas à me calmer. Ma respiration s’accélère et c’est alors que pour la première fois aujourd’hui, je tousse. Le monde entier est contre moi !
Sawyer L. Waldorf- - Almost Famous -
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Re: Running Up That Hill - Ft Aaliyah
par Invité Lun 31 Mai - 10:51
&
I find it hard to tell you, I find it hard to take when people run in circles, it's a very mad world..
- Lysandre ▬ « Ca sert à rien de te cogner contre la table. »
Aaliyah ▬ « Je saiiiis » murmurais-je d’une voix plaintive. « Mais j’en peux plus ! »
Mon front était légèrement douloureux –remarque je venais de le claquer avec intensité contre la table- alors que le cours de botanique commençait tout simplement à me gaver. Je ne comprenais rien, ne savait pas faire la différence entre des bulbes sauteurs et des bulbobulbs, et pourtant, je vous le promets, la différence est grande ! Mais rien à faire. Je commençais alors à me balancer, le nez en l’air, en chantonnant et je voyais Lysandre jouer sur une guitare invisible à mes côtés. Je souriais, amusée, et me laissais retomber à ses côtés en imitant à mon tour un jeu de guitare… Mais ce fut à ce moment précis, comme par pur hasard, que le Professeur de Botanique se planta devant nous et nous regarda d’un air mauvais. Je stoppais tout à coup mes gestes et offrait un grand sourire mielleux alors que Lysandre se retenait de rire. Puis elle s’éloigna et nous laissa tranquille. J’enfonçais mes mains dans mes poches et attendait d’un air boudeur la fin de l’heure, et lorsque la cloche retentit je me levais d’un air un peu trop joyeux –j’étais alors fusillée du regard par les autres Poufsouffles qui étaient très doués dans cette matière- et rassemblait mes affaires. Je sortis rapidement et alla attendre Lysandre au détour d’un couloir, et lorsqu’il arriva on se mit à marcher vers la Salle Commune des Jaune et Noir.
A peine avais-je fais un pas dans la Salle que je me dirigeais en courant vers les dortoirs et alla chercher ma guitare, prête à chanter à peine sortie des cours. Je fis signe à Lysandre que je partais et il savait automatiquement où j’allais : dans l’un des cachots où l’acoustique était la meilleure. Cachot qu’on avait trouvé il y a déjà un an ou deux, à force de traîner dans les couloirs à rien faire. Je savais qu’il me rejoindrait plus tard mais il devait certainement faire quelque chose avant. Dans le couloir je reconnaissais quelques têtes de ma maison, notamment Caleb sur qui j’évitais de sauter sinon je risquais de l’assommer à coup de guitare. J’arrivais devant la porte du cachot et commença à l’ouvrir mais je me stoppai net en entendant une voix. Je jetais un coup d’œil à l’intérieur et reconnue de dos Sawyer, droite et la tête levée vers le plafond : elle chantait. Ca allait faire des étincelles, génial. J’entrais d’un air pas très convaincue dans le cachot et refermait doucement la porte derrière moi avant de me retourner vers la blonde, prête à entendre ses sarcasmes journaliers.
Sawyer ▬ « Do you want to know that it doesn't hurt me?
Do you want to hear about the deal that I'm making?
You, it's you and me »
Je haussais un sourcil en la regardant en me demandant pourquoi elle chantait de cette façon, elle essayait une nouvelle technique vocale ou quoi ? Et finalement je compris : c’était qu’elle était malade ! Elle toussa, non loin de moi et je m’approchais d’un pas en m’éclaircissant la gorge pour faire comprendre que j’étais là. En temps normal je n’aurais pas hésité à lancer une pique à cette Gryffondor qui se croyait supérieure, mais cette fois-ci je me tue. Elle avait l’air sur le point de fondre en larme. Je portais une main à ma gorge en me demandant dans quel état je serais si moi aussi je ne pouvais plus chanter et finalement je poussais un long soupir ennuyé en croisant le regard de Sawyer. Elle me dépassait au moins d’une bonne tête mais je me plantais face à elle et laissait tomber d’un air moqueur :
Aaliyah ▬ « Tu exagères toujours tout, Waldorf. Ce n’est qu’une toux. »
Je ricane et l’observe en croisant mes bras sous ma poitrine, puis je soutenais son regard. La connaissant, elle allait encore me baffer, alors je relâchais mes bras, prête à me défendre –sait-on jamais. Mon sourire moqueur s’effaça légèrement et je sortis ma baguette que j’agitais dans les airs, et un tabouret apparut. Je me mis assise, calla la guitare sur ma jambe et plaqua quelques accords avant de relever la tête vers la blonde.
Aaliyah ▬ « Va falloir qu’on cohabite toi et moi. »
Je parlais bien évidemment du fait que je venais d’arriver dans les cachots et que je ne comptais pas partir… Je flirtais avec la mort, oui voila, c’était ça en quelques sortes. Je ne pu m’empêcher de sourire à cette pensée et recommença à jouer en fredonnant dessus un air, les yeux légèrement levés vers le plafond puis je les reposais sur Sawyer.
Aaliyah ▬ « Quand j’ai mal à la gorge, je prends un grand verre de lait avec un peu de miel dedans et après ça va mieux… »
Mon ton était détaché et mon regard neutre, mais un léger sourire dessinait mes lèvres. Finalement je me détournais d’elle et commença à échauffer ma voix, avant de plaquer un ou deux derniers accords sur la guitare.
Invité- Invité
Re: Running Up That Hill - Ft Aaliyah
par Sawyer L. Waldorf Lun 31 Mai - 19:55
Je tousse et voila que j’entends des bruits ? Achevez moi de suite, je ne suis plus utile en rien ! Je rêve ou quelqu’un vient de s’éclaircir la gorge derrière moi?!? Oui je rêve, c’est parce que je veux moi même y arriver. Je suis tellement obstinée que mon cerveau me joue des tours ou c’est peut être la fièvre qui est montée. Un bruissement de tissus parvint à mes oreilles, des bruits de pas… je ne rêvais pas. J’inspire profondément, il faut que je reprenne consistance. Je ne peux pas laisser n’importe qui me voir dans un tel état, ce serait intolérable. Je compte jusqu'à trois et fait finalement volte face. Aaliyah ! Décidément rien ne va aujourd’hui, le sort s’acharne. Je me mords la langue, je ne veut pas la traitée de nain de jardin dès son arrivée, mais je n’en suis pas loin. Je relève le menton, je toise mon adversaire. S’il y a bien une voix que j’envie à Poudlard c’est la sienne et ce n’est vraiment pas le moment pour qu’elle vienne me le rappeler alors que je suis sur le point de me noyée dans un océan de désespoir.
Aaliyah ▬ « Tu exagères toujours tout, Waldorf. Ce n’est qu’une toux. »
Je la fusille du regard. Si des yeux avaient la possibilité de tuer et bien Miss Reagan se verrait réduite à l’état de poussière. Une simple toux ?!? Je n’en crois pas mes oreilles et en plus elle se permet de ricaner. Je souhait un million de fois qu’il lui arrive la même chose qu’a moi…en pire. Si il existe un sortilège pour trafiquer la voix des gens à leur insu et bien je le trouverai et elle n’a qu’à bien se tenir. Je pose mes mains sur mes hanches, pour l’instant je fais de mon mieux pour économiser ma voix et garder le silence. Je ne veut pas l’abîmée pour elle ! Seul mon attitude la mets au défi de continuer à parler. Je lui ferais volontiers manger sa guitare !
Aaliyah ▬ « Va falloir qu’on cohabite toi et moi. »
Je relève un sourcil tout en affichant un air des plus désapprobateurs. Il y a des dizaines d’autres cachots, il ne lui reste qu’a trouver le sien. J’était la en première et elle ne peut rien dire contre ça ! Et voila qu'elle se met à fredonner, elle n’a donc peur de rien ? Je sens la colère montée en moi, je peux même sentir mes joues devenir chaudes et probablement rougir. La fièvre ne m’aide en rien.
Aaliyah ▬ « Quand j’ai mal à la gorge, je prends un grand verre de lait avec un peu de miel dedans et après ça va mieux… »
Trop c’est trop ! Voila qu’elle se croit en mesure de me donner des conseils. Je ne vois plus claire, je suis bien connue pour m’emporter facilement et dans l’état dans lequel je suis, je ne peux pas lutter. Je lève les yeux au ciel et fais brusquement quelques pas en avant pour finalement m' arrêtée à peine à un mètre de mon adversaire. J’ouvre la bouche, elle va m’entendre.
- Sawyer - Ukphf (oui c’est comme ça que j’écris la toux XD)
Misère ! Je sers les poings. Elle n’a pas intérêt à rire car j’aurais du mal à résister à l’envie de lui en coller une. Blessée dans ma fierté, je pousse un écris de rage et entame de tourner en rond comme un chien en cage. Je me résigne et tente à nouveau.
- Sawyer - Ne t’avise pas de me donner des conseils. Je n’ai pas besoin de ton aide. Tu ne sais pas chanter et même aujourd’hui ma voix est plus belle que la tienne. Il n’y a même pas de compétition entre nous, nabot.
Lorsque je prononce ce dernier mot, je me fige sur place. C’est ma façon de le souligner et d’être certaine qu’il fasse son effet mais je n’en ai pas fini pour autant. Je passe une main dans mes cheveux, je soupire et reprends la parole.
- Sawyer - Ne viens pas tenter de me narguer alors que je me retrouve démunie. Tu ne m’auras pas en position de faiblesse. Je gagne toujours.
Je sais que je fais preuve d’une insolence et d’une confiance en moi écœurante, seul ceux qui me connaissent bien savent que ce n’est qu'une façade. Si je me montre si désagréable avec Aaliyah c’est parce que je la trouve bien moins insignifiante que je ne le prétends. Je n’ai tout pas bonnement pas eu le courage de choisir de devenir son amie. C’est plus facile comme ça et de tout façon, il est trop tard pour que ça change. Je me fige à nouveau sur place et siffle entre mes dents.
- Sawyer - Dégage, ou je serai obligée de chanter plus fort que toi.
Je la fixe droit dans les yeux. Je pense que nous savons toutes les deux que je n’en serait pas capable aujourd’hui mais je ne peux pas laisser ma fierté de coté. Je bombe le torse, redresses les épaules et c’est à cet instant que je réalise qu’une larme perle au coin de mon œil. Je m’empresse de la chassée du revers de la main mais je suis déstabilisée. Je fais de mon mieux pour tenir debout, je me mords la lèvre. Il semblerait que malgré moi, je montre quelques signes de faiblesse.
Sawyer L. Waldorf- - Almost Famous -
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 719
♦ ARRIVÉE : 09/05/2010
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