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Nighty night ! {5th year ladies dorm — collectif ?}

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Message par Invité Ven 4 Juin - 23:03

« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars. »
citation ©Bill Watterson in Calvin & Hobbes
featuring 5th-year-in-Gryffondor ladies
Soundtrack : Eels — I Need Some Sleep

On était en pleine nuit. Ou presque. Disons que la nuit était tombée depuis une ou deux heures maintenant. Et pourtant, certaines dans le dortoir des filles de 5e année de Gryffondor ne dormaient pas… Ou ne dormaient plus. La raison ? Des hurlements, de nouveau. Des gémissements. Des pleurs étouffés. Un réveil en sursaut. Toujours la même comédie, et ça faisait près de cinq ans que ça durait. Exaspérant, en fait. Le pire, c'est que ça avait empiré depuis près de deux ans, sans qu'on ne puisse savoir pourquoi. Et c'était toujours la même personne qui perturbait le sommeil -ou le somnolage- des autres : Nell Archer avait encore fait un cauchemar.

Je m'étais redressée d'un coup, la respiration haletante, les yeux hagards, les mains crispées sur mes draps dérangés et défaits. La bougie sur ma table de chevet s'était rallumée toute seule, éclairant ainsi mon profil droit d'une lueur orangée tremblotante. Encore perdue dans ces ténèbres cauchemardesques, je reprenais mon souffle, comme un noyé sauvé in extremis. Une fois de plus, le regard m'avait réveillée. Le regard et les rais de lumière verte s'y reflétant. J'en tremblais encore et ça me rendait malade. Rapprochant mes jambes pliées de mon buste, je rajustais mes draps autour de moi, comme si ces tremblements n'étaient dus qu'à une température trop basse. Et puis je regardais autour de moi. Les filles de mon dortoir ne dormaient pas encore apparemment. Comme si elles avaient compris que, quoi qu'il arrive, je me réveillerai toujours une heure après ma mise au lit. Comme si elles savaient que ce qui me hantait ne me lâcherait pas de sitôt. Elles n'avaient pas vraiment l'air d'avoir dormi. Peut-être lisaient-elles encore avant que je m'éveille brutalement. Peut-être allaient-elles s'assoupir lorsque je m'étais éveillée en sursaut. Des mots confus quittèrent mes lèvres sans que je ne réfléchisse un peu plus à ce que j'allais bien pouvoir leur dire :

    « Ahem, vraiment désolée. Je… Enfin, le ravin… »


Je m'interrompis. Pourquoi parlais-je de ravin ? J'avais dû perdre la tête, non vraiment. Observant tour à tour les visages de ces filles avec qui je partageais ce dortoir, je tentais de comprendre ce que leur regard pouvait cacher… ou montrer avec clarté. Waldorf, par exemple, que je ne pouvais me résoudre à appeler de son prénom que lorsqu'on était hors des quartiers des Gryffondors, montrait bien que je l'agaçais, voire que si elle avait pu m'étouffer avec un oreiller pour que je cesse de l'importuner, elle aurait considéré cette option comme une très alléchante.
Détournant le regard, je fixai les plis de mes draps pour éviter de rentrer en contact visuel avec quiconque d'autre. Et je finissais par demander, exténuée et consciente de l'heure qui ne devait pas être très tardive :

    « L'une d'entre vous aurait-elle une potion de sommeil sans rêves en trop à portée de main ? »


J'avais attendu des mois avant de demander. Il faut dire que j'avais longuement pesé le pour et le contre. D'un, elles étaient sans nul doute les plus à même de me venir en aide sans que tout Poudlard (et par conséquent Zoran en particulier) ne soit au courant que ma caboche n'en faisait qu'à sa tête. Oh, je ne pariais pas sur la discrétion de toutes. Mais j'espérais qu'elles préféreraient m'aider pour dormir mieux, plutôt que d'ignorer ma demande et devoir supporter d'être réveillées au beau milieu de la nuit (soit vers 4h) lorsque je décidai d'aller élire domicile -à une heure bien trop matinale- ailleurs. Je n'avais jamais réussi à me rendormir au delà de cette heure, sauf sous certaines conditions. Et Zoran n'ayant aucun moyen d'accéder au dortoir des Gryffondors files, je ne me rendormais jamais une fois cette heure passée. Peut-être un problème dans mon horloge biologique, peut-être était-elle réglée sur les heures islandaises… Ou autre, hein. Qu'en savais-je ? Je savais simplement que je ne me rendormais pas, jamais, lorsque je restais dans mon lit.
Prostrée sur mon lit, tremblante encore et frissonnant face à des spectres de mon rêve qui me revenaient, j'attendais, murée dans un silence sourd. Je n'avais pas grand espoir, mais après tout, on ne savait jamais, hein ?

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Message par Sawyer L. Waldorf Mer 9 Juin - 20:26







    C’est après une journée particulièrement éprouvante que je pénètre dans le dortoir des Gryffondor. Mes cheveux sont en bataille, mon teint est blafard et il est évident que je n’ai pas accordé autant de soin à ma tenue que je le fais en temps normal. Cela fait plusieurs jours que je traîne une vilaine toux, ma voix est éraillée, je suis incapable de chanter. C’est comme si une partie de moi mourrait à petit feu. Je sais que je prends les choses trop à cœur et que j’en fais toujours trop mais je suis comme ça et je ne parviens pas à changer. Je suis tellement désespérée que j’en viens à me demander si quelqu’un ne tente pas de saboter mes chances de réussite. La jalousie serait le motif parfait! Je deviens complètement paranoïaque et cela n’arrange en rien mon problème. Je devrais probablement passer par l’infirmerie mais j’ai pour habitude de me soigner à ma façon. Les médecines magiques sont trop efficaces et ce n’est pas un bon moyen de développer son système immunitaire. Je veux venir à bout de la maladie par moi-même. Certains appellerons ça de l’obstination, d’autre de la fierté mal placée…Je m'en contre fou!

    Je prends tout juste le temps passer sous la douche et c’est en mode zombie que j’enfile une chemise de nuit de coton bleu foncé. Je me plante quelques instants devant le miroir et du bout des doigts, je dessine le contour de mes cernes. Dans mon dos j’aperçois le lit de Nell. Les rideaux son entrouverts mais je ne distingue pas son visage. Je devine simplement sa silhouette dans l’obscurité, elle parait tranquille. Je ne sais pas depuis combien de temps elle est couchée mais je tente de me rassurer. Le pire est passé. Le reste du dortoir est plutôt calme lui aussi bien que toutes mes camarades ne soient pas encore endormies. Je n’ai pas envie de parler et je me lève donc brusquement pour me jetée dans mon lit avant de fermer autour de moi les épais rideaux de velours rouges.

    Ma toux sèche vint briser le silence approximatif et je me mordis la lèvre comme si j’étais capable de refouler la maladie. Non je ne tousserai pas ! Je sens mes joues virer aux rouges, mes yeux se remplirent de larmes, je n'ai plus le choix! Jje me laisse donc enfin aller à tousser à plein poumon. Je pousse un profond grognement avant de m’enfouir confortablement dans mes couvertures. Je pose ma tête sur l’oreiller douillet. J’ai besoin de dormir, besoin d’une bonne nuit de sommeil réparateur, ce qui m’aidera à aller mieux demain. Je fixe le rouge des rideaux lorsque je sens mes paupières s’alourdir. Je bascule lentement dans le monde des ombres (…) Je ne sais pas si je dors. Dans un premier temps, je ne réalise pas que ce bruit ne vient pas de mon rêve. Ce n’est que lorsqu’un cri retentit que je bondis brusquement dans mon lit. Je ne comprends pas tout de suite, je suis encore à moitié endormie. J’ouvre brusquement les rideaux, mes cheveux sont dressé sur ma tête comme une crinière et mon regard scrute les alentours jusqu'à s’arrête droit sur Nell.

    « Ahem, vraiment désolée. Je… Enfin, le ravin… »

    Trop c’est trop ! Je ne suis pas réputée pour mon calme ni mon savoir faire. En plus, Nell fixe ses draps, incapable d’assumer le boulet qu’elle est. Cela dit, je ne réalise pas encore vraiment que cette gourde vient une fois encore de me réveillée. Je ne peux plus le tolérer mais je suis censée économisé ma voix, je parle à peine ses derniers temps. Je me mords l’intérieur de la joue.

    « L'une d'entre vous aurait-elle une potion de sommeil sans rêves en trop à portée de main ? »

    Je ne peux pas me taire, c’est plus fort que moi. Il m’est impossible de rester calme et conciliante alors que je la jetterais volontiers du haut de la tour. Je bondis férocement sur mes deux pieds et ouvre la bouche. Je ne contrôle pas le son de ma voix.

    Sawyer – Droguez la ! Achevez la ! J’en ai rien à foutre mais faites la taire !

    Le dortoir est pour moi le refuge parfait pour laisser exploser mon coté pas toujours très distingué. Je lève les bras en l’air, passe une main dans mes cheveux et me dirige brusquement vers le lit de Nell. Je m’arrête finalement à quelques centimètres de celui-ci et me penche pour être plus prêt du visage de ma camarade. La distance réduite ne me donne pas pour autant l’envie de parler moins fort.

    Sawyer – Un ravin ? Et tu vas nous inventer quoi la prochaine fois ? Tu sais quoi ? Tu aurais mieux fait de tomber dedans, cela abrégerait nos souffrance a tous.

    Et cela me laisserait le champ libre pour tenter de conquérir Zoran ! Mais cela je le garde pour moi. Je ne suis pas bien réveillée mais tout de même capable d’un minimum de jugeote. Je me redresse et pose mes mains sur mes hanches tout en affichant un air sévère.

    Sawyer – Une potion ? Et pourquoi tu n’y as pas pensé plus tôt ? Tu aimes nous torturées peut être ou tu est simplement trop stupide ? J’opterais pour la deuxième option ! Il faut que nous trouvions une solution ou tu seras obligée d’aller dormir ailleurs !

    Une lueur sadique s’allume dans mon regard vert mêlé de pointes noisette. La foret interdite par exemple ? Je sers les dents et les poings, je me force à sourire l’espace d’une seconde mais cela crève les yeux que c’est complètement faux et forcé. Je ne fais donc pas plus d’effort et reprends mon air sévère tout en fixant la perturbatrice d'un regard perçant.





Sawyer L. Waldorf
Sawyer L. Waldorf
- Almost Famous -

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Message par Invité Mer 7 Juil - 15:39

Chrysalde était reconnue pour ses crises psychotiques. Mais néanmoins, il était rare que dans son dortoir, on lui hurle dessus ou qu'on la malmène parce qu'elle dérange. En fait, la jeune fille est tellement dans un monde à part qu'il est difficile de lui reprocher quelques choses. Et en temps normal, la nuit, elle était d'un silcent exemplaire. De toute façon, une grande majorité des élèves de cette école avait peur d'elle. On ne sait jamais. Et si elle les attaquait? C'était n'importe quoi. La gryffondor n'aurait pas fait mal à une mouche, sinon à elle-même. Et puis, quand bien même quelqu'un lui hurlerait dessus, elle ne ferait que se mutiler davantage. Bref, Chrysalde avait passer la journée à se faire harceler par Claudia. Rien de bien étonnant. C'était son lot quotidien. Mais cette journée l'avait épuisé. Miss Mikhalkov s'était donc rendu dans son lit après une bonne douche chaude, s'était étendue sous ses draps et avait sombré... Jusqu'à ce que Nell Archer ce mette à crier. C'était ainsi tout les soirs. Et si la majorité des gens se serait mit en colère - comme Sawyer à ce moment précis- Chrysalde, elle, se contenta de gémir comme une enfant effrayer.

« Ahem, vraiment désolée. Je… Enfin, le ravin… »

Inclinant la tête, elle l'observe, pas réellement certaine de comprendre. Quel ravin? La réalité était que si Chrys' était d'une folie effrayante le jour, ses rêves étaient des plus banales et sereins qui soient. Elle ne se souvenait pas d'un jour avoir été prise de cauchemars comme il était le cas de Nell.

« L'une d'entre vous aurait-elle une potion de sommeil sans rêves en trop à portée de main ? »

Écartant finalement les rideaux de son lit, elle observa Nell, sans piper mot. Non, elle n'en avait pas. Elle n'en avait pas besoin alors... Comme chaque fois qu'elle est éveillée, les tics de la belle recommence. Ses doigts se mirent à gratter en douceur ses bras. Pas assez fort pour la blesser, cependant. Chrys' laisse son regard vagabonder dans la chambre, à la recherche de Claudia, mais elle n'ai pas là. Ça la soulage, l'appaise...jusqu'à ce que la voix de Sawyer explose.

«Droguez la ! Achevez la ! J’en ai rien à foutre mais faites la taire !»

Ses prunelles grises font la navette entre ses deux compagnes de chambre, ne sachant si elle doit faire un bruit quelconque où pas. Avant même qu'elle ai pu se décider, la blonde continua à hurler, criant sur Nell comme si elle était une attardée.

«Un ravin ? Et tu vas nous inventer quoi la prochaine fois ? Tu sais quoi ? Tu aurais mieux fait de tomber dedans, cela abrégerait nos souffrance a tous. Une potion ? Et pourquoi tu n’y as pas pensé plus tôt ? Tu aimes nous torturées peut être ou tu est simplement trop stupide ? J’opterais pour la deuxième option ! Il faut que nous trouvions une solution ou tu seras obligée d’aller dormir ailleurs !»

Sous son ton, ses doigts grattent avec plus de frénésie sa peau déjà parsemée de blessures et de cicatrices. Créant de nouvelles blessures. C'était sa façon à elle de contré l'anxiété, mais elle ne savait pas si Sawyer allait l'ignorer ou simplement s'en prendre à elle.

«T'as mis Sawyer en colère...bravo, Nell»

Ce n'était pas un reproche, enfin pas vraiment puisque Chrysalde était capable d'aucune méchanceté. Mais elle n'aimait pas vraiment voir Sawyer se fâcher...ça lui faisait un peu peur..

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Message par Invité Jeu 22 Juil - 14:33

    Comme si mon réveil n'était pas assez chaotique comme ça, il fallut bientôt que ma camarade de dortoir préférée, j'ai nommé Sawyer Waldorf, commence sa crise habituelle. Par crise, j'entends bien sûr sa beuglante en direct à mon égard, pas crise comme celles de la pauvre Chrysalde. Prostrée sur mon lit, je fixai mes couvertures avec le courage d'une huître (quoique, qui sait, peut-être les huîtres sont-elles très courageuses) et j'entendais plus que je n'écoutais le discours assassin de Waldorf qui prouvait une fois de plus qu'elle voulait ma mort pour de bon. « Droguez la ! Achevez la ! J’en ai rien à foutre mais faites la taire ! » Ça faisait toujours plaisir de se savoir aimée. Bon, après, j'étais habituée à l'attitude de Waldorf à mon égard. Mais ses mots, bien qu'hostiles et venant de la part d'une fille qui avait juré de me jeter du haut de la tour un jour, me meurtrissaient autant que s'ils avaient été ceux d'une amie réveillée en sursaut et pas très très patiente. Bientôt, elle fut au chevet de mon lit, son visage penché vers le mien sans qu'elle ne baisse d'un ton : « Un ravin ? Et tu vas nous inventer quoi la prochaine fois ? Tu sais quoi ? Tu aurais mieux fait de tomber dedans, cela abrégerait nos souffrance a tous. » Face à Waldorf, j'ai toujours eu du mal à rester digne. Mes sourcils se froncent sur les côtés, les coins de ma bouche s'affaissent, mes yeux deviennent brillants. L'avoir, elle, au réveil, à vos côtés, c'est pire qu'un cauchemar, en fait. Alors qu'elle se redresse, je la suis du regard, les lèvres tremblantes et sur le point de fondre bêtement en larmes. « Une potion ? Et pourquoi tu n’y as pas pensé plus tôt ? Tu aimes nous torturées peut être ou tu est simplement trop stupide ? J’opterais pour la deuxième option ! Il faut que nous trouvions une solution ou tu seras obligée d’aller dormir ailleurs ! » Je ne peux que bégayer un simple : « M—mais… » qui meurt lorsqu'elle esquisse un sourire complètement faux et insupportable. Puis la voix pourtant douce et sans reproche de Chrysalde s'élève : « T'as mis Sawyer en colère...bravo, Nell. » Je tourne la tête vers elle, les yeux toujours brillants. J'inspire en me forçant au calme, je serre les poings et les dents. Mes lèvres s'ouvrent un instant, le temps d'une respiration saccadée et d'un reniflement tandis que je comprends que Chrysalde ne m'en veut pas tant que ça, juste qu'elle n'est pas tellement rassurée par les cris de Waldorf.

    Curieusement, cette vision suffit à me faire regagner un peu d'assurance. Pas que voir Chrysalde proche de la crise me rassure ou me réjouit, hein. Loin de là. Mais je me rends compte que je ne suis pas la seule à qui Waldorf fait peur. Pas que j'aie honte d'avoir peur de Sawyer quand elle se met à hurler. Qui n'aurait pas peur de quelqu'un qui hurle ? Mais en même temps, un proverbe dit que le Loup-Garou qui hurle peut mordre, mais ne mord pas forcément. Alors peut-être ai-je tort de craindre Waldorf… Je tends mon bras vers ma table de chevet et j'en prends un mouchoir avec lequel je me mouche rapidement. Un peu plus réveillée et moins victime de mes cauchemars, je me redresse un peu mieux et je fixe soudainement Waldorf droit dans les yeux. À croire que j'ai été envoyée à Gryffondor pour de bonnes raisons, quand même.

      « J'ai dit que j'étais désolée. Je ne le fais pas exprès. Tu le sais, en plus. Tu n'avais qu'à me proposer une potion dès la deuxième fois où je t'ai réveillée, ça aurait abrégé tes souffrances et les miennes, non ? »


    J'avoue que je ne sais pas comment je fais pour lui tenir tête. Peut-être la présence de Leah dans un coin du dortoir qui me donne le courage de faire face à Waldorf. Ou bien peut-être aussi un contre-coup de la fatigue et de la peur qui me fait devenir plus téméraire que jamais. Un truc illogique, en fait. Je suis illogique, il faut dire. Et pourtant, au fond de moi, je suis plus que jamais pétrifiée et je ne peux comprendre comment j'ai pu lui répondre avec autant d'aplomb. Le problème, c'est que la seconde après que j'aie parlé, je me remets à douter de moi-même et de mes mots, mon visage change de nouveau et je suis encore une fois à sa merci. Sauf si quelqu'un s'interpose… Mh, non, pas vraiment de chance pour ça, quoique…

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Message par Invité Sam 31 Juil - 21:48

    La nuit, sombre et glacée, était déjà bien avancée lorsque Leah, d'un pas lourd, entra dans la salle commune de Gryffondor, son sac à dos se ballançant avec désinvolture contre son épaule. L'air maussade, elle jeta un coup d'oeil à la pièce circulaire : un groupe d'élèves de première année discutaient avec animation dans un coin près de la cheminée tandis que d'autres, le regard vague, étaient vautrés dans les fauteuils et fixaient sans les voir les flammes crépitant dans l'âtre. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, Leah se passa une main dans les cheveux et entreprit de monter les marches du dortoir avec lassitude, effondrée contre la rampe de l'escalier. Le bourdonnement des conversations lui monta rapidement à la tête (Elle passa près de deux garçons – sans doute de première année – qui, plongeant la main à tour de rôle dans un paquet de Dragrées surprises de Bertie Crochue, s'amusaient à rechercher les goûts les plus étonnants et dégoûtants qui soient). « Vraiment que ça à foutre... » marmonna Leah tout en se glissant dans le dortoir, dont la porte, vieille et boisée, poussa une longue plainte aigue lorsqu'elle la referma derrière elle. L'atmosphère - jusqu'alors chaude et lumineuse - changea aussitôt : La lumière vive et dorée de la salle commune mourût, laissant la place à une quasi-obscurité silencieuse, où seules de faibles lueurs jaunâtres vacillaient, suspendues au-dessus de leur bougie respective. L'air ici était doux et bleuté. Les étoiles, accrochées haut dans la nuit, soufflaient par la fenêtre de pâles rayons argentés, qui illuminaient de blanc nacré les contours de la pièce. De grands lits à baldaquin se tenaient silencieusement dans l'obscurité. Parfois, de légers ronflements s'en élevaient, signalant la présence de son occupante, cachée derrière les épaix rideaux de velour rouge.
    Plus discrète que son ombre, Leah posa sa baguette sur son coffre et se faufila jusqu'à son propre lit d'où elle tira une longue robe de chambre au tissu clair. Le halo sybillin de la lune éclaira sa silhouette tandis qu'elle se débarrassait de son uniforme pour passer à sa place la fine étoffe de la robe qui glissa le long de ses chairs. Après avoir effectué un passage éclair dans la salle de bain, Leah se laissa choir sur son lit (dont les ressorts protestèrent avec un grincement indigné.), s'étira comme un chat, et se réfugia sous ses draps chauds avec hâte. Ses longues mêches brunes éparpillées tout autour de son visage, elle se laissa lentement glisser vers le sommeil jusqu'à ce qu'une toux rauque (semblable à un aboiement.) ne résonne dans le dortoir. Ouvrant une paire d'yeux noirs dans la nuit, Leah croisa ses mains sur son ventre et tendit l'oreille, les yeux plissés. Lorsque la toux reprit de plus bel, elle comprit que cela venait du lit – juste à sa gauche – de Sawyer. L'idée tentante de lui lancer un sortilège de mutisme traversa l'esprit de Leah qui se souvint alors avoir laissé sa baguette au pied de son coffre. Merde...
    Déçue, Leah enfouit sa tête sous son oreiller. Mi-endormi, mi-éveillé, son esprit vaguabonna un moment au milieu de ses pensées tandis qu'à sa gauche, Sawyer se remettait encore une fois à tousser... Mais cela, elle ne l'entendit plus...

    Elle volait très haut au-dessus d'une vaste pelouse semblable à un green de golf dont les limites étaient incertaines. Un groupe d'oiseaux – qui étaient en réalité des têtes ailées – passa juste à côté d'elle en poussant des aboiements surpris, visiblement étonné de la trouver sur son chemin. Lorsque Leah voulu en attrapa une par les cheveux (car c'était en fait la tête de Sawyer, et elle avait grande envie de la lui rendre.), toutes les têtes se braquèrent en un même mouvement dans sa direction et se mirent à essayer de la pousser dans le vide. Avec des gestes saccadés, Leah battit des ailes afin de ne pas tomber, ce qui était bête car, en fait, elle n'avait pas d'ailes. Elle tomba brusquement dans le vide, sous les rires moqueurs des têtes, et fut rattrapée de justesse par un balais qui passait par là. Tout autour d'elle, s'élevèrent alors de la pelouse de hautes tribunes colorées où d'étranges créatures en forme de dragée surprise de Bertie Crochue agitaient leurs petites pattes en l'air tout en poussant des acclamations aigues « Parker ! Parker ! Parker ! ». Bombant le torse, Leah effectua alors diverses figures aériennes sans la moindre difficulté, acclamée par une foule en délire. Soudain, elle se rendit compte que son balais était en fait un botruc qui lui adressa un signe de la main. Avec une exclamation de surprise, Leah lâcha le manche et fit une nouvelle chute vertigieuse pour finir (avec un grand splash!) dans une énorme piscine apparue au milieu du stade. L'eau dans laquelle elle plongea était sombre, floue et étouffante. Une bulle sortit de sa bouche lorsqu'elle voulu crier, se démener pour sortir de là mais qu'elle fut incapable de nager. Très loin de là, les cris de la foule paraissait s'être transformés en une sorte d'alarme qui résonna dans ses oreilles. Alors qu'elle essayait de se dégager, Leah se rendit compte qu'elle était enchevêtrée dans d'étrange algues filiformes qui la retenait prisonnière. L'alarme sonna aux oreilles de Leah avec plus que force que jamais, allant jusqu'à la faire réaliser que tout ceci était absurde... D'ailleurs, ce n'était même pas une alarme. C'était un cri.

    « hein ? quoi ? Quiélà ? »

    Leah cligna des yeux d'un air bête et resta immobile, la tête enfoncée dans son oreiller. Dans le dortoir, des lumières s'étaient rallumées – Leah pouvait voir une lueur orangée passer au travers de ses rideaux. Déjà le matin ? Non impossible... Il faisait encore nuit noire dehors. Mais alors... Quoi ?
    C'est alors que la voix timide et appeurée de Nell lui parvint.

    « Ahem, vraiment désolée. Je… Enfin, le ravin… »

    D'abord, Leah ne comprit pas. De quoi voulait-elle parler ? Un ravin ? Comment ça ? Etait-elle encore en train de rêver ? Puis, tout d'un coup – comme sous l'effet d'une claque, les rouages se remirent en place et Leah réalisa enfin ce qui venait de se passer : Nell avait eu une fois de plus un cauchemard. Oui... C'était ça. Le cri qu'elle avait entendu dans son rêve, c'était Nell qui l'avait poussé. Leah, fermant à nouveau des yeux lourds de fatigue, se demanda de quoi pouvant-elle bien rêver pour ce mettre dans des états pareils. De toute évidence, le ravin ou du moins l'explication qu'elle venait de balbutier à l'adresse des filles du dortoir n'était qu'une vague excuse qui cachait – Leah en était sûre – quelque chose de plus gros, et le petit doigt de Leah espérait d'ailleurs que ce quelque chose de gros ait un rapport avec cette saleté de Zoran, qu'elle n'avait jamais pu encadrer. De cette façon, elle aurait la satisfaction de pouvoir dire qu'elle avait eu raison à son sujet dès le début en l'étiquetant de « crétin de service » à l'instant même où elle posait les yeux sur lui pour la première fois.

    « L'une d'entre vous aurait-elle une potion de sommeil sans rêves en trop à portée de main ? »

    Leah n'eut pas le temps de répondre : les ressorts du lit de Sawyer s'agitèrent furieusement tandis que celle-ci bondissait sur ses pieds et s'avançait telle une tornade, vers – sans aucun doute – une Nell recroquevillée sur son lit.

    "Droguez la ! Achevez la ! J’en ai rien à foutre mais faites la taire !"

    Leah haussa les sourcils. Bien qu'au début, elle aurait été prête à se rendormir sans piper mot, le fait que Sawyer se mêle à toute cette histoire l'agaça profondément. Leah n'aurait sût dire si c'était sa voix tonitruante ou bien le fait qu'elle s'en prenne à Nell qui l'énervait le plus (sûrement un mélange des deux.). Bien sûr, la blonde ne s'arrêta pas là. C'aurait été d'être trop optimiste de penser qu'elle se tairait et retournerait se coucher rapidement, sans ajouter de son venin personnel.

    «Un ravin ? Et tu vas nous inventer quoi la prochaine fois ? Tu sais quoi ? Tu aurais mieux fait de tomber dedans, cela abrégerait nos souffrance a tous. Une potion ? Et pourquoi tu n’y as pas pensé plus tôt ? Tu aimes nous torturées peut être ou tu est simplement trop stupide ? J’opterais pour la deuxième option ! Il faut que nous trouvions une solution ou tu seras obligée d’aller dormir ailleurs !»

    « Et pourquoi est-ce que toi, tu n'irais pas dormir ailleurs, Sawyer ? » Fit Leah d'une voix forte, en ouvrant ses rideaux pour passer la tête de l'autre côté. « parce que de vous deux, c'est toi qui me casse les oreilles. Alors s'il te plais, soit tu fais passer ta colère, seule et dehors, soit tu la ferme qu'on puisse enfin dormir. »

    Tandis qu'elle parlait, Leah se rendit compte que sa gorge était sèche, archi-sèche. Elle ignora alors les regards étonnés que les filles du dortoir braquaient sur elle et se hissa hors de son lit – avec autant d'élégance dont elle était capable à une heure pareille - tout en marmonnant quelques mots à propos d'un verre d'eau frais. Une fatigue pesante était lisible sur chaque trait de son visage et ses cheveux bruns étaient plus ébouriffés que jamais, mais elle n'y prêta pas attention, pas même quand, passant face au miroir, elle jeta un rapide coup d'oeil à son reflet et décida de relever le menton avec dignité plutôt que de se précipiter vers la brosse à cheveux la plus proche afin d'arranger la situation.
    Passant près de son coffre, Leah attrapa au passage sa baguette et la fit tourner entre ses doigts d'un air détacher tandis qu'elle allait vers le lavabo pour y prendre un petit gobelet de verre. Sachant parfaitement chacun de ses mouvements épié du regard par les autres, elle pointa sa baguette vers le fond du gobelet et prononça à mi-voix « aguamenti ». Là-dessus, un jet d'eau clair s'élança du bout de la baguette et alla remplir le petit gobelet, le teintant d'un reflet cristallin. Tandis qu'elle buvait, Leah tendit l'oreille sur ce qui se disait dans son dos. La voix de Nell lui parvint. Etonnée, elle se retourna et écouta.

    « J'ai dit que j'étais désolée. Je ne le fais pas exprès. Tu le sais, en plus. Tu n'avais qu'à me proposer une potion dès la deuxième fois où je t'ai réveillée, ça aurait abrégé tes souffrances et les miennes, non ? »

    Les yeux plissés, le regard de Leah alla de Sawyer à Nell, s'arrêtant un long moment sur cette dernière qui lui rappela douloureusement sa soeur par ses airs de chat appeuré. Elle vit un instant en elle une volonté nouvelle qui se dissipa rapidement sous le regard flamboyant de Sawyer. Quelque chose, elle n'aurait sût dire quoi, poussait Leah à intervenir. Etait-ce de la pitié ? Sûrement pas ! Non, leah préférait penser que le fait de remettre Sawyer à sa place était une idée si alléchante qu'elle ne pouvait y résister, et l'occasion se présentant, elle se voyait mal la refuser.
    Posant son verre, Leah entreprit de lisser les plis de sa robe, d'un air léger, puis dit :

    « Ne t'excuses pas, Nell. Ca n'en vaut pas la peine. En vérité, personne n'arrivait à dormir à cause de cette bourrine qui n'arrête pas de tousser comme un porc depuis qu'elle est entrée dans le dortoir. »

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Message par Sawyer L. Waldorf Ven 6 Aoû - 14:20







    Je brûle de colère, je bouillonne, je déborde. Oh je ne porte pas Nell dans mon cœur ni dans mon estime mais je ne lui aurais pas crié dessus aussi fort si je n’étais pas déjà remplie de haine envers l’univers tout entier. Il ne vaut mieux pas se frotter à moi et cela en particulier si je suis déjà d’une humeur exécrable. Je m’emporte, je ne contrôle plus rien. J’ai le sang chaud ! Qu’est ce que j’y peux ? C’est pas pour autant que je la pousserais moi-même du haut de ce maudit ravin mais ça elle n’a pas besoin de le savoir. Je lui lance un regard furieux, plus rien n’existe autour de moi en dehors de la silhouette pathétique de ma camarade de dortoir. Pathétique parce que elle ne tiens pas la route. La voila déjà tremblotante et au bord des larmes. Mais putain Archer prends toi en main ! Ne se doute t’elle pas que le seul moyen pour elle de monter dans m’estime et de cesser d’être l’un de mes souffres douleurs serait justement qu’elle se rebelle. Qu’elle me montre qu’elle à du caractère ! Mais non ! Rien de plus qu’une lavette, inutile.

    M—mais…

    Ma langue claque ferment contre mes dents. Je n’ai pas l’intention de la laisser continuer dans cette voie ! Mais…mais….Trop facile ! Je m’apprête à répéter ce qu’elle vient de dire tout en imitant son air de chien perdu mais une voix vint perturber ma potentielle performance.

    « T'as mis Sawyer en colère...bravo, Nell. »

    Sans réfléchir un seul instant, je fais volte face et fixe d’un air assassin le lit dont s’est échappé la voix qui vient de nous interrompre. Chrysalde ! Je la défie du regard, plisse les yeux…Voila un spécimen plus intéressant que Nell car bien que Chrysalde soit elle aussi prostrée, méfiante, discrète… au moins elle ne semble pas lisse. Je ne la connais pas vraiment mais certaines de ces attitudes m’amusent ou m’irritent. Je suis curieuse d’en savoir plus sur elle et pour cette raison, je ne vais donc pas la prendre pour cible. Mon visage défiguré par la colère se détend lentement et un sourire se dessine sur mes lèvres, un sourire destiné à Chrysalde et à elle seule. Mon regard est toujours plongé dans le sien mais il ne dégage plus aucune animosité et tout en continuant de la fixer, je lui réponds.

    Sawyer -Et bravo à toi Chrys car toi au moins, tu as l’intelligence de savoir ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire.

    Je lui souris à nouveau mais me détourne rapidement d’elle pour en revenir au principal objet de mes préoccupations : « Miss je gueule au lieu de dormir ». Va-t-elle oser répondre ? Va t’elle partir en courant ? Que puis je réellement attendre d’elle ? Je relève le menton et toise la Gryffondor, je m’apprête à lancer un nouveau commentaire des plus désagréable lorsqu’une nouvelle fois une voix surgit d’un lit.

    « Et pourquoi est-ce que toi, tu n'irais pas dormir ailleurs, Sawyer ? »« parce que de vous deux, c'est toi qui me casse les oreilles. Alors s'il te plais, soit tu fais passer ta colère, seule et dehors, soit tu la ferme qu'on puisse enfin dormir. »

    Leah ! J’affiche un air carnassier. Il est bien connu que nous avons toutes deux un fort caractère, ce qui ne manque pas de faire des étincelles. Pourtant nous avons également des points communs ! Il est impossible de dire si en nous connaissant mieux nous serions capable de basculer dans la haine ou dans l’amitié. Pour aujourd’hui, je choisi la haine. Elle l’a bien cherché. Ce n’est pas son problème, elle n’a pas à se mêler de cette histoire, elle n’a pas joué la sauveuse. Ce que je veux c’est que Nell apprenne à se défendre par elle même et ce n’est pas comme ça qu’on va y arriver. Je pousse un profond grognement mais à cet instant c’est Nell qui ouvre la bouche. Est il donc impossible d’en placer une ? Je passe furieusement la main dans mes cheveux alors que mon regard oscille entre Leah et Nell.

    « J'ai dit que j'étais désolée. Je ne le fais pas exprès. Tu le sais, en plus. Tu n'avais qu'à me proposer une potion dès la deuxième fois où je t'ai réveillée, ça aurait abrégé tes souffrances et les miennes, non ? »

    J’ouvre de grands yeux ronds. Voila que le petit oisillon ose enfin offrir son point de vue. Un sourire totalement indéchiffrable se dessine sur mes lèvres. Je ne doute pas que ce sourire doit l’interpellée, elle ne devait pas s’attendre à ça. Je ne hurle pas, je ne frappe pas, je me contente de la fixée comme si je voyais un enfant faire ses premiers pas. Au bout de quelques secondes, je secoue les épaules comme on le fait pour chasser un frisson. J’entrouvre les lèvres et voila que BAM, une fois encore on me coupe !

    « Ne t'excuses pas, Nell. Ca n'en vaut pas la peine. En vérité, personne n'arrivait à dormir à cause de cette bourrine qui n'arrête pas de tousser comme un porc depuis qu'elle est entrée dans le dortoir. »

    Et en plus c’est cette flaque de bouse de Leah. Je pousse un grognement limite hystérique tout en serrant les poings. Je ne sais plus ou donner de la tête, c’est la fête à la gourde ou quoi ? J’inspire et expire le plus profondément que je peux. Oh chacune aura sa dose, croyez moi! Première cible : Leah ! Elle a volé la palme à Nell, ce qui était très certainement son but. Je me tourne donc vers elle et alors que je montre tous les signes de l’explosion, je me contente finalement de lui répondre d’une voix dénuée de toute colère. Mon ton semble exprimer l’indifférence.

    Sawyer -Permets moi de te dire que si « la bourrine » tousse c’est parce que elle est malade et que cela dure depuis une semaine tout au plus...Nell cela fait combien de temps qu’elle nous réveille ? Combien de nuit qu’elle perturbe ? Tu ferais mieux de te contenter de t’occuper de tes affaires. On n’a pas besoin de toi !

    Je suis à la limite de proposer un vote au près de toutes mes camarades mais je ne suis pas du genre à prendre le risques de me couper moi-même les ailes. Je sais que toutes ne m’apprécient pas, toutes ne me détestent pas non plus mais je ne fais certainement pas l’unanimité. Je lutte contre une envie presque irrépressible de tomber aussi bas qu’elle en lâchant une insulte, ça me brûle les lèvres. Je pousse un nouveau grognement et avant de sombrer, je me tourne vers Nell.

    Sawyer -Quand à toi et bien sache que je ne suis pas ta mère. C’est à toi de penser à cette stupide potion pas à moi de prendre les devants pour toi ! Est que Zoran fait tout à ta place ? Tu devrais peut être lui demander de t’en procurer !

    Je ne sais même pas pourquoi je parle de Zoran mais je me contente de dire ce qui me vient à l’esprit. Je grogne à nouveau, tape du pied sur le sol et fait un pas vers Nell.

    Sawyer -Et Leah qui te défend ! Non mais à quoi tu sers ? Tu sais vraiment rien faire par toi-même en vérité ??

    Je pose mes deux mains sur mes hanches, mes cheveux en bataille autour de ma tête ne font qu’accentuer mon coté sauvage. Je suis fermement figée sur mes deux pieds, le dos droit, le menton relevé…imperturbable. Si ce n’est que j’ai encore envie de tousser, j’ai mal à la gorge. Oh non pas maintenant ! Je me mords la lèvre, mène une main à ma bouche et fait de mon mieux pour masquer mon horrible toux mais rien n’y fait.








Sawyer L. Waldorf
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