Chelsea McCormick || Fini

Qui êtes-vous ?

NOM - McCormick
PRENOMS - Chelsea Isabelle
DATE DE NAISSANCE - 13 janvier
AGE - 16 ans
ANNEE - Troisième année.
ORIGINES - Sang mêlé.

Présentation libre




« Tannnnnnnn… » se mit à crier la petite fille en se raccrochant à celui qui l’attira contre lui, roulant dans les airs de manière à amortir leur chute qui eut tôt fait de lui faire découvrir la dureté malsaine du sol, qui fardé de planches, n’avait rien d’un délicat matelas.

Le craquement sinistre du bois s’était simplement contenté de les prévenir bien trop tard que la planche allait céder, entraînant la petite fille et son ainé dans une chute vertigineuse qu’ils ne pourraient interrompre, bien que la jolie petite poupée brune ait eu l’impression que jamais ils ne toucheraient le sol, le visage lové contre le buste de son grand frère qui ne l’était que de seulement deux ans, et autant dire qu’à dix ans il n’avait pas la carrure qu’il arborerait par la suite. Immobile, incertaine, elle n’osait plus entrouvrir ses paupières de peur que les choses recommencent à tanguer autour d’elle, que le monde entier tressaille une nouvelle fois sans même prévenir, ce qui était tout de même le minimum d’une maigre correction. Et à cette seconde si fragile, si précise, elle s’accrochait à la respiration sourde ce Tanner comme s’il s’agissait du son le plus doux qui lui avait été donné d’entendre, de percevoir, celui dans lequel elle pourrait s’immoler, ignorer les maléfices du Diable sans le moindre remord, juste parce que ce dernier avait le talent de la sécuriser.

Elle se souvenait encore de ce fameux jour où elle s’était approchée du haut de ses quatre ans, petite fille plus innocente encore si cela était possible, gamine fragile dont sa mère adorait coiffer la lourde chevelure ambrée et légèrement ondulée qu’elle semblait posséder depuis qu’elle était venue au monde, ses prunelles s’étaient alors déposées sur son frère allongé sur le sol, parfaitement immobile, le poussant du bout du pied avec hésitation, laissant une fourbe interrogation s’extirper de ses lèvres : « Tu dors ? » Avant que son absence de réaction commence à inquiéter la petite fille, qui s’était immédiatement agenouillée face à lui pour le secouer, des larmes venant déjà étreindre son regard, menaçant de s’échouer sur ses joues opalines. Tout ça pour s’entendre répondre un « Bouh ! » bien sonore en provenance du soi-disant cadavre, lui affirmant qu’elle aurait dû vérifier qu’il respirait avant de se faire des idées, avant que leurs parents ne soient finalement intervenus pour interrompre les chamailleries des deux enfants.

Alors oui, à cette funeste seconde, elle se perdait dans ce qui lui assurait que son frère allait bien… Elle ? Oh, elle n’avait rien de cassé, sinon elle aurait déjà ressenti l’ombre d’une douleur quelque part, cela ne faisait aucun doute, après tout, c’était lui qui avait pris l’entièreté du choc. Après tout, c’était de sa faute si elle était venue avec lui dans cette maison abandonnée pour faire comme une grande… Oui, très bien, c’était de la pure mauvaise fois, c’était elle qui avait tenu à faire comme les autres, désireuse de prouver qu’elle n’avait rien d’un scrout mouillé… alors qu’elle aurait dû rester bien gentiment à l’écart. Mais têtue et obstinée, Chelsea n’avait pu s’y résoudre, affirmant qu’ils auraient forcément besoin d’elle, oui, oui, oui ! Faux prétexte pour ne pas être oubliée et ne pas être reléguée comme la petite sœur collante de Tanner, alors qu’il n’était nullement de cela, leur petite troupe de mauvais farceurs avait juste pensé qu’elle risquait de… Mais ce n’était pas de sa faute si le plancher n’était pas résistant tout de même, et puis c’était son frère qui l’avait suivie, si cela se trouvait, son poids seul n’aurait pas céder le bois.

« Chels… Chels… » entendit-elle résonner dans la poitrine de son frère, comme si un dieu cherchait à présent à l’extirper du contact protecteur de ce dernier. « Tu m’écrases… » ajouta-t-il en se redressant sans pouvoir se débarrasser de la petite fille qui se cramponnait à sa chemise… enfin, jusqu’à ce que des bruits de pas la tirent de son apprentissage de la manière dont on faisait le tissu d’une chemise.
« Vous allez bien ? » demanda une jolie petite rouquine qui plissa son petit nez d’un air intrigué, tandis qu’un autre garçon un peu boulotte se rapprochait, sautant presque littéralement de joie. C’était drôle peut-être de tomber de l’étage supérieur selon lui ? Enfin, la petite fille n’y voyait strictement rien à redire, contrairement à Tanner qui lui n’apprécia pas vraiment la réflexion, bien qu’il ne s’en tirait pas trop mal… même qu’il avait eu l’impression...
« Vous avez flotté les mecs ! Fantastique ! Chels, je voudrais bien flotter avec toi quand tu seras plus grande. »

Flotter ? Ça voulait dire quoi flotter avec elle ? Pour tout avouer, elle ne voyait vraiment pas de quoi il voulait parler, contrairement à son grand frère qui fusilla littéralement sur place leur compagnon de jeu, parce qu’il était plus âgé… quatorze ans, c’était une éternité au fond, et Tanner avait déjà vu ses manies avec les filles. Mais c’était différent, il n’avait jamais ‘flotté’ avec une fille après tout. On pouvait vraiment flotter avec un garçon ? Pinçant légèrement les lèvres en laissant une moue dubitative se peindre sur ses lèvres… après tout, elle était encore petite, elle n’était pas censé tout savoir. Peut-être qu’il voulait parler d’un balai ? Hum… décidant d’en avoir le cœur net, la gamine se redressa, repoussant une mèche envahissante qui lui barrait le visage, elle darda des prunelles interrogatives en direction de son frère.

« On flotte avec les garçons quand on est plus grande ?
- Chels… oublie. » maugréa l’adolescent en levant les yeux au ciel… ou plus exactement au plafond perforé, avant de l’aider à se relever. « Tu vas bien ? »

Question à laquelle elle se contenta simplement de hocher la tête. Mais il ne faudrait pas en dire un mot à leurs parents ou alors ils se feraient taper sur les doigts, ou pire, punir de sortie pendant des semaines. Et c’était bien la seule raison pour laquelle elle tiendrait sa langue disons… une soirée, avant d’expliquer en long et en large ce qu’il s’était passé à leur père qui lui serait plus enthousiaste qu’une maman qui aurait froncé les yeux de mécontentement. Et puis leur père adorait cette petite perle… et tel un papa gâteau, ne pouvait véritablement résister à ses petites bouilles adorables lorsqu’elle cherchait à le convaincre, entremêlées de petites suppliques insistantes. A vrai dire, il n’y avait jamais rien eu de tragique dans leur famille… à l’exception de la mort de leur chien, qui s’était justement produite un peu plus tôt que l’évènement où elle avait cru que son frère était mort. Autant dire qu’elle avait trouvé cela très méchant de sa part, puisqu’elle avait été dans sa phase : ‘On va où quand on meurt ? Pourquoi on meurt ? Vous mourrez jamais vous, hein ?’

Délicat lorsque l’on y songeait, très délicat, mais si Tanner devenait en grandissant celui qui la protégerait sans cesse, parce que sa naïveté, sa douceur, et son besoin d’aider les autres l’avaient toujours suivi, empruntant les traces que ses pas laissaient sur le sol, qu’il soit dur ou meuble, c’était surtout parce qu’elle pourrait être si facilement abusée. Après tout, il en avait lui-même usé, encore et encore, lorsqu’ils étaient encore plus jeunes, jusqu’à découvrir que malgré le temps qui passait, elle ne changeait pas, restant de cette rafraichissante innocence qui serait capable d’enivrer les pires prédateurs.




« Qu’est-ce que tu lis ?
- Une analyse du conte de La Belle et la Bête pour le cours d’Etude des Moldus. » répondit la jeune fille sortant le nez de son livre, dardant ses prunelles azurées sur ceux qui venaient d’arriver près d’elle… sa réponse attisant une grimace ironique sur les traits de l’un des jeunes garçons qui se laissa tomber près d’elle, ses doigts venant d’une manière possessive s’attarder sur sa taille, alors que les autres l’imitaient en prenant place sur l’herbe juvénile qui pointait désespérément vers le ciel dans l’espoir d’être effleurée par les rayons taciturnes du soleil.
« Tu pourras même prendre pour exemple Andrews et toi. La bête et la belle… Non mais franchement, qu’est-ce que tu lui trouves ?
- Mais rien du tout ! » s’exclama la jeune fille en laissant ses joues s’empourprer de colère et de gêne entremêlées. « C’est quelqu’un de bien contrairement à ce que vous pensez…
- Oui ben s’il te touche…
- Quoi ? Tu vas fonder un club avec Tanner pour m’enfermer jusqu’à ce que je sois vieille et moche ? » demanda-t-elle en levant les yeux en direction du ciel où une myriade de nuages s’entrelaçaient d’une morne façon, trop indolente pour captiver véritablement l’attention, tandis qu’elle se dégageait sous un léger agacement teinté d’une fourbe moquerie étirant ses lèvres en un sourire tout aussi expressif.

La chose était totalement impossible au fond, son frère n’avait jamais été en mesure de la retenir de faire quoi que ce soit lorsqu’elle l’avait décidé, comme par exemple s’approcher d’un peu trop près d’Andrews, un véritable problème aux yeux du jeune garçon. Car Tanner la pensait incapable de faire la part des choses, de comprendre qui était les bons ou les méchants, à tel point que cela en devenait agaçant, car dès qu’un garçon osait s’intéresser à elle, il fallait forcément qu’il débarque avec ses gros sabots, affirmant qu’il allait fatalement chercher à profiter d’elle, qu’étant lui-même un garçon, il savait forcément ce qui trottait dans leur petite caboche, et que ce n’était très certainement pas ce à quoi elle pensait. Et à quoi pensait-elle au fond ? La jugeait-il assez stupide pour s’offrir au premier venu ? Hum, certes, il ne faisait aucun doute que la douceâtre créature était d’une naïveté navrante, parvenant à entrevoir le meilleur des êtres les plus sombres, même s’il n’existait que dans les limbes de son âme. Clyde ne faisait d’ailleurs pas exception, puisqu’elle tentait désespérément de l’approcher… malgré son incessante habitude à chercher à la repousser… Mais pourquoi ? Alors qu’elle était bien la seule à ne pas le juger, toujours prête à le défendre quand beaucoup n’avaient de cesse d’avancer qu’il n’était pas fréquentable, qu’il méritait bien d’être à l’écart du monde, que son sort n’était justifié que parce qu’il était…

A croire que personne ne pouvait comprendre qu’il n’allait pas bien, qu’il réagissait ainsi justement parce que le monde entier, ou plus exactement la majorité des élèves de Poudlard, semblaient se liguer contre lui. C’était du moins ce qu’elle imaginait, songeant que s’il acceptait son aide, sa présence, la situation pourrait s’arranger… forcément. Peut-être un délicat baiser, juste trop incertain pour n’être qu’éphémère, comme pouvait l’être la dite rose écossaise ; ou peut-être bien un rire, une situation plus légère que celles qui ne devaient jamais s’interrompre de flotter à ses ténébreux côtés. Enfin, l’on pouvait dire ce que l’on voulait, son opinion à son sujet ne changerait pas, et elle aurait toujours ce besoin, cette envie de changer l’univers de ses frêles esquisses, de son sourire, de tendre la main à ceux qui semblaient en avoir besoin, ou non… Elle aimait tout simplement aider son prochain, quitte à se mettre en quatre pour ce dernier, pour entrevoir le reflet fourbe d’un sourire sur leurs lèvres envieuses. Capable qu’elle était de simplement offrir ces traits aux firmaments d’un ciel trop capricieux, qui ne parvenait pas à la raisonner, à lui faire saisir à quel point l’on avait tendance à profiter de sa gentillesse… à quel point il était capable d’abuser de son innocence inconstante. Forcément, si un garçon n’allait pas bien et venait chercher du réconfort auprès d’elle, ce n’était pas pour profiter de ses courbes, mais bien pour apprécier sa présence, n’est-ce pas ? Il lui semblerait entendre le soupir de son frère… au loin, rien qu’à cette funeste pensée s’il pouvait se trouver dans l’ombre de son âme lorsqu’elle pensait à ce genre de choses.

Certes… c’était bel et bien une possibilité, mais combien de regards en coin son frère n’avait-il pas tué dans l’œuf par sa simple présence invasive qui semblait repousser certains de ses prétendants lorsqu’ils avaient des idées trop lubriques pour l’innocente donzelle, qui avouons-le sans honte, n’avait jamais dépassé le cap du baiser et des effleurements trop hasardeux. D’ailleurs, elle ne vit pas plus de mal à ce que celui qu’elle venait de repousser la rattrape, l’attirant une nouvelle fois contre lui, lui faisant perdre l’équilibre et lui tomber littéralement dans les bras, provoquant un rire léger qu’ils échangèrent sous une complicité si innocente à ses yeux.

« Y a pas de raison que vous vous amusiez que tous les deux ! » protesta un autre garçon du groupe, qui s’approcha tout aussi rapidement, attrapant la jeune fille pour la placer sur son épaule cdomme un sac de patates.
« Ahhhhh ! » s’écria-t-elle en riant. « Laisse-moi descendre !
- Pas tant que n’aura pas avoué qu’Andrews n’est qu’un troll. » répliqua l’autre en esquissant quelques pas comme si elle ne pesait rien, la laissant délicatement placer son coude contre son dos, son menton venant se recueillir dans le creux de sa paume délicate.
« Généralement, c’est celui qui dit qui l’est. » targua-t-elle d’un sourire mi-moqueur, mi-amusé, reprenant cette allégation de son passé à son compte.
« Ce qui veut dire que je suis un troll ?
- C’est toi qui l’as dit. » laissa-t-elle filer d’un timbre innocent… provoquant ce qui n’allait fatalement pas tarder, atterrissant délicatement sur l’herbe folle, la petite troupe se mit à la chatouiller de manière très égoïste, la privant d’une partie de ses mouvements tandis que des larmes de rire venaient perler au coin de ses yeux où deux lacs s’immolaient.

Les deux garçons n’étaient pas les seuls à avoir un avis péjoratif au sujet de Clyde, et Chelsea trouvait cela vraiment bête, car elle était certaine qu’elle arriverait à découvrir ce qui s’enlisait sous l’attitude qu’il conservait aux yeux de tous, certaine qu’il devait être différent lorsqu’il se laissait aller. Surtout, ne le répétez pas, mais elle était presque sûre qu’il devait ressembler à ces princes malmenées que les livres d’histoire qu’elle avait lu pour rendre les devoirs aussi parfaits que possible, travaillant d’arrache pied pour cela… Mais voilà, Clyde devait être de ceux-ci… oh oui, il devait.

Journal N°3 de Chelsea Isabelle McCormick,
Elève à Poufsouffle.

Je suis née un beau matin en Ecosse, fille de deux sorciers, ma mère se révélant être la fille d’une sorcière née moldue et d’un autre sorcier, ainsi je n’ai rien d’une sang pure ; pourtant l’on m’a toujours dit que j’étais l’une de ces délicates poupées de porcelaines que l’on craindrait de briser, délicate, délicieuse enfant s’attardant dans une enfance qu’elle ne quitterait jamais. Ce ne sont pas mes mots, d’ailleurs, je sais très bien ce que tout le monde pense, que je suis d’une naïveté navrante, incapable de faire la part des choses, comme par exemple de comprendre que le monde ne ressemble pas à un épisode des bisounours (Merci grand-mère pour cette magnifique influence moldue.). Mais si tout le monde arrêtait de juger à tord et à travers pour un oui ou pour un non, peut-être que certaines situations ne se produiraient pas tout simplement.

Tanner est d’ailleurs agaçant à ce sujet, à toujours me dire d’ouvrir les yeux, que je me trompe totalement au sujet de Clyde, et bien évidemment maintenant d’Adam. C’est un monstre, mais oui, bien sûr ! Et ce juste parce que je m’intéresse à lui… parfois je me demande si mon frère ne serait pas tout bonnement jaloux de ceux à qui je pourrais accorder trop d’importance, au point de le chasser de mon existence… Mais non, ce serait impossible, et même s’il ne fait que m’ennuyer… Je vous assure que s’il pourrait me garder ligotée, enfermée, dans une pièce loin de ceux à qui je tends la main, que j’aide bien volontiers, il le ferait. Néanmoins, papa ne le permettrait jamais, heureusement ! Et puis, il n’a aucun droit d’aller jusque-là, mais j’avoue qu’il est un peu comme un ange gardien, encombrant certes, mais je sais que si un jour j’ai besoin de lui, il sera là… comme toujours.

Oh mon cher journal, tu sais à quel point je me sentais perdue lorsque je songeais à Clyde il y a quelques temps, je ne sais pas… j’ai l’impression que plus Tanner désapprouve mes choix, plus j’ai envie de me perdre à leurs côtés… à eux deux oui, comme si… Je ne sais plus, Adam est vraiment quelqu’un de bien. Mon adorable grand frère pense que c’est presque un clone du premier, je ne trouve pas personnellement, ils sont différents. Bien évidemment, si l’on ne cherche pas à creuser, si l’on s’attarde aux apparences, que l’on se complait dans sa popularité… Non, je ne critique pas Tan ! Il a juste un caractère qui me fait toujours me demander si c’est justement celui-ci qui lui attire les bonnes grâces de Poudlard… De mon côté, il… enfin il n’est pas le seul, pense que c’est mon innocence et ma joie de vivre qui attire, qui captive, qui… Je ne sais même pas si c’est vrai au fond, ce n’est qu’apparence, et je n’y fais pas véritablement attention. J’aime juste vivre, profiter de chaque seconde comme s’il s’agissait de la dernière, tout en respectant… C’est idiot je sais, mais au fond, même si je voulais aller plus loin avec un garçon, j’ai l’impression que Tanner arriverait au pire moment qu’il soit et gâcherait tout.

A croire qu’il a des yeux et des oreilles partout dans Poudlard, ce qui n’est peut-être pas faux au fond, les élèves sont trop bavards. La dernière fois que j’étais avec Clyde… Tan a débarqué comme par miracle, tel le prince pas charmant du tout sur son cheval gris. Je suis sûre que comme d’habitude il le faisait exprès, cela en devient désespérant. Il doit vraiment croire qu’il pourrait me perdre, ou je ne sais pas… Parce qu’au fond c’est idiot, ce n’est pas comme si j’avais prévu de me marier avec Clyde ou… Pourtant j’ai fait d’étranges rêves qui pourraient… enfin je t’en ai déjà confié des bribes certains matins en m’éveillant, le rouge parsemant encore mes joues, j’aurais presque pu jurer que ce n’était pas de ma propre volonté, mais de celle d’un incube venu souffler sur mes songes égarés.

A présent je ne sais plus trop, à croire que les démons sont joueurs, que… égarée et perdue, je n’en change pas moins mes habitudes, et j’ai l’impression qu’Adam lui m’écoute vraiment quand je parle, qu’il voit autre chose… C’est ridicule je sais, mais je ne sais pas, c’est comme une intuition étrange… Une intuition que je garderai pour moi, et toi aussi cher journal ou je n’hésiterai pas à te brûler, histoire de ne pas encore entendre que je me fais des idées, ou que je commets une énième erreur en lui accordant ma confiance. Mais c’est quelqu’un de bien, je le sais, c’est comme si cette image brûlait au fond de ma poitrine à la manière d’une torche qui jamais ne parviendrait à s’éteindre. Et je pense ne pas me tromper tant que cela au final en ce qui concerne les autres… on ne récolte que ce que l’on sème au fond… et je ne sème rien de mal.

Aidez-moi juste à… Argh… je ne sais même pas à quoi.

Ce sera tout pour ce soir je pense, je m’en vais donc rejoindre Morphée et peut-être mon incube. C’est sans doute cela le problème… le véritable problème.

Spoiler:

Eléments de sorcellerie

BAGUETTE - En bois de saule, symbole de la nuit et des rythmes lunaires... peut-être parce que la douce jeune fille possède cette innocence et cette pureté qui s'y rapporte d'ailleurs sous l'errance d'une éventuelle renaissance. Un crin de licorne se recueille en son cœur... et elle mesure 22,9 cm.
PATRONUS - Chelsea a pour patronus un ocelot... il n'y a rien de plus commun, de plus banal, que d'avoir un animal ressemblant traitreusement à un chat... après tout, l'ocelot n'est qu'un chat sauvage au fond. Et pourtant ce délicat animal traduit son élégance, et son esprit à vouloir n'en faire qu'à sa tête.
BIEN ou MAL ? Le bien actuellement... bien trop naïve pour saisir qu'elle effleure le mal de ses mains délicates.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRÈS ? L'avenir a déjà été bouleversé, mais de ce monde que des êtres voudraient changer, Chelsea avait fini par épouser Clyde... une erreur selon son frère, la pire qu'elle pouvait faire, s'enlisant dans un avenir sombre et fardé de mal. Un avenir qui brisa leur famille et entraîna Tanner sur le chemin des affrontements, mais l'amour est aveugle et possède des raisons que la raison elle-même ignore, ce proverbe n'aurait pu mieux convenir à quelqu'un d'autre qu'à cette étrange jeune femme que jamais l'on n'aurait pu penser glisser dans ce sens.

Hors-Jeu

PSEUDO - Sea ira très bien x)
AGE - Majeure et vaccinée ^^
AVATAR - Miranda Kerr
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Par un membre qui me l'avait montré il y a des mois, mais j'ai attendu d'avoir plus de temps pour m'inscrire.
PRESENCE - 3/7 disons... peut-être plus.
COMMENTAIRES ? Mais c'est que je connais du monde x) ... Vive ma mémoire de poisson jour xD... d'autant plus que généralement je joue des hommes... je pense, pour ceux qui sont susceptibles de me connaître x)
Enfin, j'avancerai doucement ma fiche jusqu'au 26/04, date où je terminerai mon dernier exam ^^.