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We'll walk alone in fear -- U.C

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Message par Invité Mar 4 Jan - 6:56

.

IDENTITY CARD

We'll walk alone in fear -- U.C  748903gem2


Arabella Winnifred Crescent

« Everybody hurts»



Son nom à elle, c'est Arabella enfin... à la base. Rare sont ceux qui la nomme encore ainsi, enfin non, jamais ce nom entier n'a été prononcé. Ça toujours été Bella ou Ary. Mais ça n'a plus d'importance aujourd'hui. Puisque depuis la mort de ses parents, elle a choisit d'utiliser uniquement son deuxième prénom; Winnifred, mais encore là, rare sont les courageux qui le prononce en entier. Winni ou Fred, c'est quand même plus court. Ce nom qui traîne en longueur se terminer par Crescent. Nom banal, qui n'évoque rien, sinon peut-être le croissant de lune. Nom tout à fait moldu, puisqu'en effet, Fred est une née-moldu. Elle est fière de ses origines, d'ailleurs. La jeune fille est âgée, depuis le 8 novembre dernier , de 19 automne, elle est donc en 6e année à l'école de magie.



NAUGHTY ME
I am this...

• Affectueuse
• Artiste
• Attachante
• Attirante
• Blasée
• Caline
• Calme
• Confuse
• Cultivée
• Curieuse
• Désinvolte
• Excessive
• Froide
• Honnête
• Indécise
• Protectrice
• Secrète
• Sincère
• Susceptible

We'll walk alone in fear -- U.C  Gemma-Arterton-Icon-gemma-arterton-9253269-100-100
These are my secrets...
• Adore la photographie
• Est douée en Cuisine
• A des excellentes notes dans tout les cours

• Veut devenir recherchiste ou bibliothécaire
• Vient d'un Clan de Gitans
• Aimerait retourner au Canada

• À une peur bleu des orages
• Aime la nuit

• Adore les glaces à la vanille
• Est végétarienne
• Souffre de Photodermatie




More...
Magic Things

Patronus Une loutre
Baguette Bois de Tilleul et écaille de Sirène. Passablement petite et fine, le bois travailler dans de complexe arabesque, légère et flexible, elle est souple et facile d'usage.

We'll walk alone in fear -- U.C  Gemma-A-gemma-arterton-15355082-100-100
My secrets

Camp Il est si facile de mal faire le bien et si facile de bien faire le mal... et visiblement, la belle n'a pas choisit la voie la plus facile
Futur
Bibliothécaire à Poudlard, rien de plus rien de moins. Mère de deux enfants, mariée à un moldus...rien de bien extraordinaire.


Copyright ; WAYR


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Message par Invité Mar 4 Jan - 7:01

This is me



Aurait-il existé dans son pauvre cœur meurtri un jour heureux? Aurait-il, un très court instant, sourit dans sa misérable vie? Oui. Il existe pour chacun de nous certains moments qui nous font sourire ou rire. Ces moments de pure folie où tout semble bien aller pendant une fraction de seconde avant que tout s'effondre. Encore. Parce que la vie est ainsi. Cruellement injuste et sadiquement violente. Il avait touché le bonheur du bout des doigts, l'avait effleuré avec délicatesse comme s'il avait eu peur de le briser en mille et une miettes. Et sous ses doigts épais, le monde s'était écroulé. C'était ce à quoi il pensait chaque matin lorsque les premiers rayons du soleil pénétraient la chambre à travers les rideaux de velours cramoisie. Lorsque les brides de rêve encore heureux et doux s'évaporaient pour faire place à la dure réalité, alors que le sentiment de bien être disparaissait pour faire place à ce vide sans fond qui lui brûlait les entrailles et qui lui broyait le cœur, lui coupant ainsi le souffle. Il remua à peine dans ses draps de satin. Il resta là, dans la semi-obscurité, à écouter son propre souffle, lourd et irrégulier. Bientôt, il le savait, elle viendrait le rejoindre, demandant son petit déjeuné. Il savait qu’il ne lui dirait rien, qu’il ne la regarderait même pas. Comme chaque matin. Jamais un mot, jamais un regard. Juste l’étouffement, l’impression de suffoqué un peu plus en sa présence. Lorsque ses collègues de travail lui demandaient à qui elle ressemblait, lorsqu’on lui demandait de mettre des mots sur l’apparence de la petite fille, il ne savait que dire. Non qu’il ne trouvait pas les mots justes, pas qu’il était trop ému pour le faire. Non. Rien de cela. C’était que jamais, depuis cette nuit fatidique où son paradis s’écroula pour faire place à un enfer sans nom, il n’avait posé les yeux sur elle. Il ignorait la couleur de ses yeux, celle de ses cheveux, ou encore la pâleur de sa peau. Il sentait à peine la douceur de sa peau douce lorsqu’elle lui prenait la main, il ne connait d’elle ni son parfum, ni le son de sa voix. Parce que ce tout ce qui provenait d’elle, il ne le voyait pas, ne l’entendait pas. Il casait tout cela dans un coin de sa tête dans l’espoir qu’elle disparaisse elle aussi. Parce que tant qu’elle était là, bel et bien vivante, tant il devrait rester vivant. Respirant, souffrant un martyr sans nom. Parce qu’il lui avait promis. Parce qu’il lui avait dit qu’il s’occuperait d’elle, qu’elle ne risquerait rien. Parce que c’était seulement la dernière volonté d’une morte qui refusait de le laisser en paix, qui continuait, encore et encore, à chaque nuit. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas l’aimer, cette petite fille dont il rêvait les traits la nuit. Il souhaitait si ardemment l’aimer, il aurait tellement aimé caresser son visage, enfouir le sien dans son cou pour respirer son odeur enfantine. C’était sa petite fille. Le sang de son sang, la chair de sa chair, et pourtant il n’arrivait même pas à la regarder.

Cela faisait maintenant près de trois ans que la situation s’éternisait. Que chaque matin, alors que les rêves doux des années passées s’éclipsaient, il redoutait le moment où la porte grincerait, où il entendrait ses pas mal assurés dans la pièce. Heureusement, il y avait un moment qu’elle n’était plus un bébé qu’il devait prendre dans ses bras, mais la douleur n’en était pas moindre. Elle était toujours aussi vive, elle ravageait toujours autant les cicatrices qui marquaient son cœur et son âme. Et pourtant, tout au fond de lui, dans le creux de son vendre, dans le fond de son cœur, sous ses blessures terribles dû par la perte douloureuse, il l’aimait. Il l’aimait d’un amour inconditionnel, d’un amour éternel que rien ne pourrait étouffer. Il aimait cette petite chose qui s’approchait de lui d’un pas hésitant dans le clair-obscur, il aimait cette petite chose gracile dont il sentait le regard plané sur lui comme dans l’attente qu’il s’éveillé de son état d’automate, malheureusement ce moment ne venait pas. Il savait pourtant que s’il ne faisait rien, tout allait aller de mal en pis. Que sa petite fille ne s’en sortirait pas indemne. Il sentait déjà les séquelles de ce mutisme entre eux, de ce silence lourd de sens, de cette absence de chaleur dans le foyer. Quand il était sûr de ne pouvoir reconnaître d’elle que sa silhouette enfantine, il l’observait. Elle ne jouait pas, ne disait pas un mot. Elle était simplement assise dans un coin de la maison plongé continuellement dans le noir, ne bougeant pas, attendant sagement que la lumière revint. Elle ne savait pas parler, elle n’avait jamais entendu de mot de sa courte vie. Trois longues années plongées dans le noir le plus total sans personne pour faire entrer la lumière. Une lumière qu’elle ne vit jamais. Il soupira, las. Comment faire? Comment lui expliquer? Comment briser le silence instauré? Il ne le savait pas. Comment aurait-il pu le savoir? Vivre pour elle. Exister pour elle. C’était trop dur. C’était trop lui demander. Et pourtant, dans un effort de volonté surhumain, il s’était approché d’elle. Il avait fait quelques pas avant de s’accroupir. Elle n’avait pas bronché, elle n’avait même pas bougé. Il inspira. Profondément. Ce fut comme lorsque l’on inspire après avoir tenu trop longtemps son souffle, la tête sous l’eau. L’air brûla. Il l’a sentie, descendre dans sa gorge, enflammé ses sinus pour exploser ses poumons. Sa main trembla, doucement, alors qu’il la tendit vers elle, paume vers le haut. Il resta immobile un moment. Attendit. Comme on attend le messie. Immobile comme l’était la vie depuis trois ans. Il entrouvrit les lèvres, hésita, changea d’idée maintes fois avant de se lancé à l’eau.

« Winnifred? Viens ma princesse»

Voilà. C’était fait. Le silence lourd et étouffant des 1095 jours précédant était brisé. On pouvait en sentir les fragments coupant dans l’air, comme si ce n’était pas seulement un silence de plomb, mais de la glace ou du verre, coupant et tranchant, qui allait les fracasser tout les deux. Qui allait les couper, jusqu'à ce qu’on ne puisse en sortir indemne.

Sans doute aurait-il fait mieux d'éviter de briser le silence qui les avait étouffés. Jamais il n'aurait cru que la situation pouvait être pire. Puisqu'au moment où il avait posé les yeux sur elle, captant son regard gris pour la première fois depuis des années, il cru brûler sur place. Elle était si belle, elle lui ressemblait tellement... Et il la haïssait tellement pour cela. Dans le clair-obscur, ses prunelles captaient la faible lumière, mais elles ne brillaient pas comme elles le devraient. Dans ce monde de ténèbres, elle était une perle de pureté délicate qu'il ne fallait pas tâcher. Et pourtant. Pourtant, c'était tout ce qu'il voulait. La tâcher, la salir. La faire souffrir comme elle l'avait fait souffrir. Mais pendant des jours et des jours, il ne fit rien. Il se contenta de la regarder, avec un sourire presque paternel. La réalité était qu’il hésitait. Parce que lui faire payer serait sans doute comme s’il briserait sa promesse faite à la défunte. En brisant le silence lourd de sens, il avait décidé d’atténuer sa douleur dans l’alcool. Il la noyait littéralement en fait. Et lorsqu'il était ivre, le visage de la petite fille se déformait. Elle n'était plus l'angelot qu'elle semblait être sous l'effet de la boisson ambrée. Lorsqu'il buvait, les cheveux roux de l'enfant se changeaient en flammes, sa peau pâle devenait os et brûlure, ses yeux gris n'étaient rien d'autre que deux cratères vides et noirs. Elle n'était plus l'enfant aux joues rondes et au visage angélique. Bien entendu, il ne la frappait pas, il ne la martyrisait pas. Jamais il n’aurait levé la main sur elle. Mais il lui arrivait de lui hurler dessus comme si elle n’était rien. Il l’enfermait dans sa chambre sans possibilité de s’échapper, pendant des heures et des heures. Il l’a laissait pleurer, hurler. Sans aucun remords. Et par-dessus tout, il était persuadé qu’elle ne pouvait pas lui en vouloir. Parce que du haut de ses trois printemps, elle ne pouvait même pas parler, elle ne connaissait aucun mot. Le silence était d’or, non? Il semblait prendre plaisir à l’entendre crier pour sortir de sa chambre, à cogner dans la porte de sa chambre sinistre pour en sortir. La douce réalité était qu’en fait, il n’en prenait aucun plaisir. Il répétait doucement, comme une ritournelle interminable, que ce qu’il faisait était pour le bien de l’enfant, que jamais il ne ferait ça pour aucune autre raison que pour son bien. Il se disait qu’il devait lui apprendre ce que c’était d’être une battante. Qu’elle devait être assez forte pour sortir seul de cette chambre, qu’elle n’arriverait à rien s’il la laissait sortir… Jamais il n’aurait cru qu’elle aurait voulut autre chose de lui. La situation dura quelques années. Bah bien longtemps. Bien entendu, le temps est relatif à chacun.

Bref. Par un beau matin de mai, le soleil entrant dans la petite chambre où dormait encore paisiblement une petite fille connue sous le nom de Winnifred Renfield. Elle avait maintenant six ans. Dans ses draps sales où l’on pouvait imaginer la forme de petites ballerines imprimées la couvrait sommairement. Son petit poing fermé était posé près de sa joue, son pouce coincé entre ses lèvres, les yeux clos, ces courts cheveux roux éparpillés sur les oreillers, une mèche collée à ses lèvres, elle dormait à poings fermés. Jamais elle n’aurait pu imaginer l’horreur qu’elle allait trouver dans le salon ce matin-là. Ce fut un bruit sourd et sec qui la tirait de son sommeil en sursaut. Elle s’assit dans son lit, frottant ses yeux de ses petites mains, alors qu’elle s’étirait pointant les pieds vers le bas, à la manière d’une danseuse de ballet. Elle posa les pieds sur le sol, les planches de bois protestèrent sous son poids pourtant si léger. Elle avança à craintive, jusqu’à poser sa main sur le bouton de la porte. Pour une fois, elle n’était pas verrouillée. Pas à pas, sur la pointe des pieds, elle traversa la maison, descendit les escaliers, pour finalement s’arrêter au milieu du salon. Là, sur son fauteuil usé par les années, se trouvait son père, assis dans une drôle de position, un trou sur la tape, du sang sur les murs. Elle recula, trébucha, pleura. Ce ne fut que le mardi suivant qu’on débarqua chez elle, la police alertée par les collègues de son père qui ne l’avait pas vu depuis plusieurs jours. On emmena la petite fille, traumatisée. Sans doute les séquelles resteraient-elles à jamais dans ce petit corps. Et que fait-on dans ce monde sans magie lorsque les enfants n’ont plus de parents? On les envoie de foyer en foyer en espérant qu’ils soient adoptés. Pour Winnifred, c’était mal partie. Elle avait six ans, elle était sauvage, refusait les contacts physiques, elle ne savait pas parler. Qui voudrait bien d’elle? C’était sans parler de l’étrangeté de la petite fille. On se posait bien des questions. Ses parents n’avaient jamais remarqué son étrangeté, ce qui ce passait autour d’elle? Les choses bougeant toutes seules, les choses qui changeaient d’apparences? Il arrivait que ceux qui s’occupaient d’elle soient électrocuté, bien qu’il n’y ait aucune source de courant près d’eux. Sans parler de cette lumière provenant de nulle part. Non. Visiblement, personne ne voudrait d’elle. Enfin, c’est ce que l’on croyait, jusqu’à ce qu’une femme à l’allure tendre avec ses boucles d’un blond-roux et son teint pâle entra dans l’orphelinat.




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Message par Invité Mar 4 Jan - 7:01

Chapitre 2





Il y avait un monde de différence entre la petite fille retrouvée dans la maison crasseuse et celle qui se tenait aujourd'hui assise sur la balançoire du jardin en compagnie d'un jeune homme de son âge connu sous le nom d'Emryck. Quatre années s'étaient écroulées depuis qu'elle était sortie de cet orphelinat. Depuis qu'elle vivait avec Ellen et Marcus, Winnifred avait beaucoup changé. On lui avait apprit à parler, à écrire, à lire, ils l'avaient rendue beaucoup moins sauvage qu'elle ne l'avait été. Dans cette maison, elle était aimée, chérie. Elle était le cadeau encore pure de cette défunte qui fut sa mère. La jeune fille ne l’avait jamais connu, pourtant, elle n’en ressentit pas le manque, pas aujourd’hui. Lorsqu’elle se réveillait en sueur au milieu de la nuit, terrorisée par les cauchemars qui ne cessaient, il y avait une présence rassurante près d’elle, lorsqu’elle n’allait pas bien, il y avait quelqu’un pour la consoler. Près d’Ellen, elle avait l’impression d’être chez elle, que rien ne pouvait la toucher. Elle apprit rapidement qu’en fait, Ellen était sa tante, la sœur de sa mère. Une sorcière, comme l’avait été sa mère, comme elle l’était elle-même. Sa vie avait bien changé. De la petite fille sauvage à celle qui se balançait sagement avec ce garçon, il y avait beaucoup de chemin parcourut. Ellen, adossée à la balustrade, une tasse de thé entre ses mains, l’observait avec une lueur nostalgique dans ses yeux verts. Elle savait que le pire était sans doute passé, mais qu’il restait beaucoup de chemin à faire. Winnifred avait eu une enfance pénible, elle s’en était pourtant bien tirée. La jeune femme était intelligente et avait rattrapé son retard sur les autres enfants. Elle apprenait vite, mais elle devait mettre les bouchers doubles pour le faire. Le regard de la mère adoptive caressa à silhouette de l’enfant avec affection. Elle grandissait. Elle devenait petit à petit une femme. Tout allait si vite… Elle commençait déjà à quitter les formes de l’enfance pour celles de l’adolescence. Elle avait déjà l’impression qu’elle lui échappait. Qu’elle lui glissait entre les doigts, encore une fois. Oui, encore. Parce qu’elle ressemblait tant à sa mère que la regarder était douloureux. Elle savait que si elle perdait Winnifred, elle perdrait sa sœur pour de bon. Elle ne le voulait pas. Loin de là. La jeune fille quitta sa balançoire pour rejoindre Emryck sur la pelouse soigneusement entretenue. Elle repoussa l’une de ses mèches de cheveux et capta le regard de son ami sur elle. Elle rougit. Instantanément. Il était la première personne de son âge à lui avoir adressé la parole en arrivant ici. Il a été le premier à l’approcher. Et d’une certaine façon, elle l’aimait plus que ce dont elle devait. Il était doux, il était tendre, il faisait attention à elle, la cajolait comme on cajole un enfant. Ellen vit la main du jeune homme caresser la joue de la jeune fille alors que Marcus la rejoignait sur le balcon. Elle savait d’avance ce qu’il dirait et en sourie lorsqu’il ouvrit la bouche.

«S’il lui fait mal…»
«Je sais…tu le tue.»

Elle rit, il sourit. En écho, les deux jeunes gens firent de même. Emryck faisait pourtant une attention particulière pour ne pas la blesser ou la froisser. Il la maintenait dans la soie. Il l’aimait tellement. Jamais il n’aurait voulu voir une seule larme dans ses yeux qu’il avait vu s’éclaircir avec le temps. Il posa sa main sur sa joue, la caressa doucement avant de la prendre dans ses bras avec douceur. Il aurait aimé lui dire combien elle était chère dans son cœur, combien il l’aimait, mais il n’en dirait rien. Parce qu’il savait qu’il pouvait la blessée, qu’elle était encore fragile, qu’il pourrait la fracassée en mille morceaux d’une seule parole. Emryck était également un sorcier, il avait eu la vie facile dans une maison des beaux quartiers avec ses parents. Il était également l’une des personnes que Fred avait le plus électrocuté dans son entourage depuis qu’elle était ici. Il ne lui en voulait cependant pas. Jamais il ne pourrait lui en vouloir. Jamais il ne pourrait cesser de l'aimer. En réalité, Winnifred était la première fille qu'il avait un jour aimée, la fille qu'il aimerait toujours, qu'importe ce qui les attendaient. Debout dans une immense salle remplie à craquer de gens de diverses cultures qui la bousculaient sans même l'appercevoir. Ellen se tenait non loin, observant sa fille adoptive, prête à intervenir au moindre signe de faiblesse. Emryck se tenait non loin, dans la salle d'embarquement. Il partait pour l'Amérique dans quelques heures à peine et ces adieux étaient particulièrement douloureux. Winnifred n'arrivait pas à parler, elle se contentait de martyriser les doigts, elle se mordait les lèvres sans vraiment s'en rendre compte. Dans quelques mois, elle entrerait à Poudlard, et elle avait espérer qu'Emryck irait avec elle. Mais voilà. Ses parents partaient en Amérique pour le travail de son père et il ne pouvait faire autrement que de les suivres. Depuis qu'elle vivait avec Ellen et Marcus, c'était la première épreuve qu'elle surmontait. Elle avait été confiné dans la soie et la chaleur, sans que rien de risque de la touche et la blesse. On avait juger qu'elle en avait assez baver dans les premières années de sa vie. Dommage que cette petite vie bien rangé avait été déranger par le départ inattendu de cet ami. Marcus avait essayer de négocier avec les parents d'Emryck. Il avait essayer de leur faire entendre raison, il leur avait proposer de prendre le jeune homme pendant un temps, mais cela avait été refuser.






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Message par Invité Mar 4 Jan - 7:02

Chapitre 3



Poudlard. Poudlard et ces mille merveilles. Poudlard et ces mille mystères. Poudlard et ces mille choses trop compliqué pour une petite fille qui n'a rien apprit de ce monde. Trop aveugle pour voir la beauté de ce nouveau monde ou trop effrayé pour l'accepter. Reste-t-il que toutes ces années de magie auprès de la famille de sa mère l'avait habituer à l'étrangeté de ce qui l'entourait, mais jamais autant que ce qu'elle aurait cru en arrivant dans cet école. Ici, tout était grand. Tout était étrange. Les escaliers changeaient de direction, les pièces changeaient de place, les élèves utilisaient la magie comme on utilisait un crayon. Elle se sentait dépaysée, laisser à elle-même, sans attache, sans rien. Ça avait été la plus grande crainte d'Ellen. Jamais l'enfant ne s'était ramassée toute seule depuis l'histoire de ses premières années. Comment se débrouillerait-elle là-bas? Certes, Winnifred était une enfant intelligente et débrouillarde, elle s'y ferait, mais Ellen avait fréquenté l'école. Marcus et elle savait que ce n'était pas toujours facile, que certains élèves de sang pur était souvent des pestes arrogantes qui ne savaient rien faire que s'attaquer aux plus faibles. Ils avaient peur pour elle. Comment s'en sortirait-elle? La réponse est bien. Winnifred c'est trouver quelques rares amis sur qui faire compter, comme ils savent qu'ils peuvent compter sur elle. Néanmoins, on abuse d'elle, elle est si dévouée, si généreuse, comment ne pas en abuser? Ce serait tellement facile de lui faire faire des choses simplement en lui assurant que ça lui serait d'une grande aide. Et les années passèrent, s'écoulèrent lentement en laissant dans la bouche un goût amère, comme celui de la cendre. Les récents événements à Poudlard y sont sans doute pour quelque chose. Ce goût âcre comme la cendre, celui amer du sang....elle y voit clair. Trop clair. Elle sait. Malgré ce qu'on ne lui a jamais dit. C'est chez elle, cette clairvoyance, cette capacité de voir entre les lignes, de toucher l'intouchable. C'est un don chez elle. Celui de comprendre ce que personne ne comprend. Elle voit les traces des auras flottés comme des auréoles de malheur dans les couloirs de cette école. Non. Elle ne voit pas le futur, non elle ne rêve pas de l'Avenir. Rien de tout cela. Elle décèle seulement les indices minimes que personne ne voit.



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Derrnière l'adorable tête de GEMMA ARTERTON, ce cache une habituer de ce sublime forum depuis un certain moment déjà. Inutile de me nommer j'imagine? M'enfin...
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Dernière édition par A. Winnifred Crescent le Dim 23 Jan - 5:07, édité 4 fois

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Message par Adam Meyer Mar 4 Jan - 10:59

Un pavé? We'll walk alone in fear -- U.C  763382

Bienvenue! Et bon courage pour la fiche!
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Message par Tradd Cooper Mar 4 Jan - 16:15

    Bienvenue. mrgreen
    Amuse-toi bien avec ton pavé. (a)

    aarf, mais on te connaît toi. Exclamation
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Message par Invité Mar 4 Jan - 17:52

Merci *_*

Aller, je vous implore.... quelqu'un a une actrice à me proposer, pitié?

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Message par Montana D. Jones Mar 4 Jan - 19:21

commence déjà par nous dire si tu veux une blonde une brune ou une rousse ? (aa)
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Message par Invité Mar 4 Jan - 19:26

J'aime bien les rousses! mais brune fera l'affaire aussi han ^^

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Message par Montana D. Jones Mar 4 Jan - 19:47

Abbey Lee Kershaw ; Amber Tamblyn ; Camilla Belle ; Danielle Panabaker (brune/rousse) ; Deborah Ann Woll (rousse) ; Emma Stone (rousse, sublime We'll walk alone in fear -- U.C  480563 ) ; Gemma Arterton ; Katerina Graham (une black, ça changerait non ? non ? tant pis mrgreen ) ; Kathryn Prescott (rousse) ; Katy Perry ; Kristin Kreuk ; Leah Michele (la joueuse qui l'avait n'a pas reparu) ; Rachel Hurd-Wood (magnifique rousse aussi *-*) et enfin Willa Holland, voilà pour mes quelques suggestions personnelles. (:
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Message par Invité Mar 4 Jan - 19:59

Effectivement, une Black, sa changerait, mais tant qu'a prendre une black, je choisirais Amber Riley...puisqu'en plus d'ête black, elle est pas anorexique XD Mais bon...
Merci 'Tana...maintenant, j'hésite entre Lea Michele et Gemma Arterton.. * Va epluché les photoshoot*

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Message par Tradd Cooper Mar 4 Jan - 20:43

    Je maintiens ce que je t'ai dit sur MSN... (aa) TE-RE-SA ! monkey
    Oui, je sais. Elle est blonde. Arrow
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Message par Montana D. Jones Mar 4 Jan - 21:05

ah, c'était donc ça.
moi je ne l'aime pas, Teresa Palmer mrgreen
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Message par Tradd Cooper Mar 4 Jan - 21:25

    Tu n'as aucun goût. mrgreen C'est tout.
    Allez Kari, fais plaisir à ton futur mari. -->[]
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Message par Invité Mar 4 Jan - 21:29

Elle est blonde, amour!!!

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Message par Montana D. Jones Mar 4 Jan - 21:55


d'abord mrgreen et, c'était pas Shaelyn la futureee ? langue
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Message par Invité Mar 4 Jan - 22:05

Elle marque un point là, la petite Tana!

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Message par Tradd Cooper Mar 4 Jan - 22:29

    Oui. Pour Tradd. mrgreen
    Mais le coeur de Jem ne bat que pour sa Kari. monkey

    Et ce n'est pas le sujet. (a)
    Elle est blonde mais elle reste belle. et c'est number 6 quoi
Tradd Cooper
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Martyr
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Message par Invité Mar 4 Jan - 23:07

Ohhh Tu es tellement adorable, Chaton *_*

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Message par Invité Dim 23 Jan - 5:09

Désolée DP.

Voilà, c'est terminé, désolée, la fin est vraiment bâclée, mais je voulais la finir au plus vite, et puisque l'école est recommencer pour moi, j'ai plus trop le temps pour le pavé...donc...

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Message par Adam Meyer Dim 23 Jan - 12:01

Oui, c'est vrai qu'elle est bâclée la fin Exclamation

Aller, tout me va très bien, et j'ai bien envie de l'envoyer à Serdaigle, si tu n'y vois pas d'inconvénient, et même s'il y a déjà pas mal de monde là bas. En plus ça la met directement au cœur du danger, c'est intéressant (a)
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Message par Invité Sam 29 Jan - 23:47

Désolée, j'avais pas vu -__-

Ouaip ça me va très bien

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