EUSTACIA ∞ master of puppets.
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EUSTACIA ∞ master of puppets.
Eustacia Hell Vye
poste vacant; perso inventé
Qui êtes-vous? Elle s’appelle Eustacia. Quel prénom stupide et incroyablement vieillot. Elle l’a toujours détesté. Quel manque de goût. Pourtant, la jeune fille y voyait là une marque d’originalité. C’était un prénom qui ne courrait pas les rues. Et au pire, son deuxième prénom Hell, rattraperait le coup. Elle pourrait toujours mentir. Souffler un nom à la place d’un autre. C’était tellement simple qu’elle y pensait rarement. Au moins, elle pouvait se réconforter en se disant que son nom en valait la peine. Vye. Certes, ce nom n’avait pas beaucoup d’importance dans le monde magique. Lorsqu’elle le prononçait, tout le monde savait que c’était une Sang-mêlé. Eustacia ne l’avait, d’ailleurs, jamais caché. Elle n’était pas gênée. Il lui arrivait même d’en être fière. Elle vient à peine de fêter ses vingt-quatre ans, c’était le 15 septembre. Elle est encore si jeune, selon elle. Elle respire la joie de vivre même. Pourtant ; la vie n’est pas un conte de fée que l’on façonne à volonté… Aujourd'hui professeur de défense contre les force du mal, elle enseigne à ses élèves la rage de vaincre mais surtout la loi du plus fort. Elle est reine de son propre royaume, qu'ils osent s'écarter du droit chemin et la punition sera terrible...Éléments de sorcellerie BAGUETTE - Bois d'orme ; 23,6 cm ; écaille d’hippocampe.PATRONUS - Si autrefois, elle parvenait à faire jaillir de sa baguette une licorne majestueuse, bête céleste et magistrale, aujourd'hui ses malheureux souvenirs heureux ne suffisent plus à lancer le sort. Il faut avouer que sa joie se retrouve là où les autres souffrent et dans de pareil cas, il est impossible de réaliser ce sort. Elle fut longtemps agacée par cette idée, mais aujourd'hui, elle prit soin de l'accepter. BIEN ou MAL ? Lorsqu'elle était encore étudiante, elle ne parvenait pas à faire de choix. Jugeant que les deux camps ne pourrait jamais rien lui apporter. Mais six ans plus tard, en gage de facilité mais aussi de sadisme, elle a choisi le clan du mal. Sbire de Clyde Andrews, elle demeure une fidèle alliée, prête à tout. Au meilleur comme au pire, tout en sachant que... Dans le pire, il n'y a pas meilleure qu'elle. FAITES-VOUS PARTI DE LA RÉSISTANCE ? - Oui [] Non [∞] FAITES-VOUS PARTI DES PRO-CLYDE ? - Oui [∞] Non [] FAITES-VOUS PARTI DE LA TROISIÈME FORCE ? - Oui [] Non [∞] ÊTES-VOUS NEUTRE ? - Oui [] Non [∞] |
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... derrière l'écran
PSEUDO - Nightwing, Sab. AGE - Vingt ans, maintenant. AVATAR - Emily DiDonato. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - PRESENCE - Aussi souvent que possible, 5/7j. PARRAINAGE - COMMENTAIRES ? (j'aime le face, il fait peur) |
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Dernière édition par Eustacia Vye le Ven 6 Avr - 18:08, édité 4 fois
Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
enfance & adolescence Je me baladais dans la vie comme un petit prince aux allures de grand roi. J’avais tout pour moi, ils n’avaient rien pour eux. J’étais égoïste, ils étaient malheureux. Me pavanant au sommet de mon fidèle destrier, je les dédaignais tous. Mon étalon de luxure était tout ce dont j’avais besoin pour avancer. Avancer vers ces vastes contrées d’innocence et de soumission. Regrettant chaque lueur de soleil qui pourrait les combler. J’me baladais tel un petit prince qui a tout acquis. Et j’avais tout. Une vie constituée de folie, d’envie et de pouvoir. J’avais tout ça pour moi. La seule chose qui clochait ; c’est que je n’étais pas un prince. Mais plutôt une stupide demoiselle en détresse, comme pourrait le penser certain. Je n'étais pas une demoiselle en détresse. J'étais un prince puisque je vivais comme tel. J'étais un connard. Disons les choses comme elles sont, je ne pensais pas avec ma tête mais bien avec mon bas-ventre. Comme s’il était capable de me dire ce dont j’avais besoin. Je faisais mes choix. Les allumais tous comme de vulgaire allumette que j’éteignais une fois l’envie de m’amuser passée. J’étais un connard et eux, la proie de mon univers royale. Mes mains s’agitaient de plus en plus vite et les allumettes s’enchainent à une allure folle. Mes sentiments s’en voyaient terni par leur insignifiance. Vulgaire poupée de chiffon. Elles ne savaient pas à qui elles avaient à faire. J'étais et resterai la meilleure marionnettiste de mon temps. Celle qui les fera fondre et jouera de leur insouciance jusqu’à l’usure. C’est dingue de se dire que j’étais capable de telle chose. Mais soyons franc, des connards dans mon genre, ça ne cours pas les rues. Et si cela avait été le cas, et bien, je m’y serais habitué. Simplement parce que je m’en fous d’être différente ou identique à chacun. Je m’en balance de la vie. Je m’en balance de l’existence. Après tout, quand tu te lèves le matin et que ta seule envie est de te défoncer (par les flammes, ou quoi que ce soit d'autres, dans le fond)… Ce jour là, te pose plus de questions ; t’es accro. Accro et complètement en proie à toutes ces conneries. Tu penses que tu gères, que tout est facile pour toi et que t’es un roi. Mais la vérité c’est que tu n’es qu’un bouffon, pantin d’un univers sans loi. Je suis désolée pour toi, vraiment. Mais au fond, je te comprends. Je suis comme toi. Je ne devrais pas l’être. J’aurais du résister simplement et ne pas m’enfoncer dans des abîmes trop profonde pour moi. Mais voilà, je suis qu’un con et généralement, je cours tête baissée et quand tu te casses la gueule ; crois-moi ça fait mal. J’aime me casser la gueule, j’aime avoir mal. Ca me rend vivante ; vibrante. Je suis à la fois geôlière et prisonnière de ma vie. Elle passe devant mes yeux tels un nuage de pluie. Peut-être qu’un jour j’en aurai marre de tout ça. Peut-être… En attendant, j’dévore la vie. Je la vis comme un conte de fée, peut-être trop sordide pour moi mais quand t’es un prince, tu ne te plains pas. Voilà pourquoi je m’en tape de la vie. Parce que je me shoot avec ces conneries. J’me shoot à cette façon d’exister. J'me shoot à ma façon mais j'sais pas si j'ai raison. oh, the quiet child. « Elle était belle. Rayonnante de bonheur. Oui, il n’y avait pas plus ravissante qu’elle en cet instant. La demoiselle, que tout le monde nommait Eusty, fit un tour sur elle-même et elle tomba face-à-face avec un grand miroir. Elle se détailla de la tête au pied. Elle avait une silhouette très fine. Quand elle était plus jeune, qu’elle n’était encore qu’une gamine orgueilleuse, elle avait pratiqué la danse classique… Peut-être était-ce cela qui faisait d’elle une jeune fille parfaitement élancée? Ses yeux d’une couleur marron délavé avaient l’air de pétiller de bonheur. Ils n’étaient ni ridés, ni cernés. Ils formaient un regard vif et jeune. Pétillant. Sa petite bouche fine et rosée formait un sourire des plus ravissants. Faisant ainsi découvrir une dentition des plus soignées. Son petit nez aquilin se plissait quand ses pensées se matérialisaient. Ses joues étaient écarlates de plaisir. Et bon sang, il était plus que temps de mettre en forme cette chevelure rebelle et brune. Pourtant, elle était si belle. Oui, elle était belle. C’était la plus belle de toute. La vie la comblait et elle comblait son entourage. Pourtant, le bonheur ne dura pas. Son sourire s’estompa. Tout autour d’elle s’estompa. Sa vie, ses espoirs, ses rêves. Tout. Il ne restait plus rien. Juste elle. Elle se tenait debout dans l’obscurité d’une nuit infinie. Seule face à un monde qu’elle ne connaissait pas. Qu’était-ce tout cela? Où était-elle? Que c’était-il donc passé? Voilà tant de questions qui c’étaient installées en elle. Elle voulait comprendre et poser beaucoup de questions. Mais à qui pouvait-elle les poser, ces questions? Il n’y avait personne. Elle était seule. Encore. » J’aimerais être différente. Un brin plus belle, un chouya plus appréciée et un poil plus intelligente. Mais je ne suis rien de tout cela. J’ai l’impression que ma vie se résume à ce que je dissimule. Là, derrière ma peau lisse, la blessure me brûle encore. J’en rêve chaque nuit. Je me revois, en proie aux flammes, un sourire malsain aux lèvres. Je sourie tant je suis heureuse. Je ne sais pas pourquoi, mais cette chaleur qui m’entoure me fait me sentir bien. Je suis en proie des flammes, je suis au centre de mon destin. Maintes fois, je me suis dit que je n’étais pas normale. Que ma vie n’en valait pas la peine et que quoi qu’il arrive, je ne serais jamais heureuse. Et je pense que je n’avais pas tort. Mais aujourd’hui, j’apprends à faire avec. Parce que peu importe mes pensées, elles sont toujours ravagée par ma soif de feu et de chaleur. Beaucoup disent dis moi que je ne suis qu’une garce. Je dois dire que c’est vrai. Les autres sont tellement pitoyables. Sur leur visage, c’est l’insouciance de l’enfance que je lis. J’ai pitié. Vraiment. Je ne peux pas voir autre chose en eux que ce qu’ils me reflètent. Et j’ai bien l’impression qu’ils sont tous pareils. Insignifiants. Tellement inférieurs à ma personne. Je me regarde dans le miroir, et c’est la fierté qui émane de tout mon être. Je suis fière. Tant que mon sourire parait narquois. Mon regard semble amusé et mes mains tapotent tout ce qu’elles trouvent sur leur route. Ce petit toc me poursuit, où que j’aille, mes mains vont aux rythme de mon cœur. Parfois, leur son en devient tellement assourdissant que je les entends râler. Seul dans leur coin, ils marmonnent. Aucun d’eux n’oserait me faire de remarque. Ils sont au plus bas de l’échelle alors que j’excelle. Que disais-je ? Ah oui, pitoyables ! Mais ce que le miroir ne reflète pas, c’est la laideur de mes traits. Au fond, je suis immonde. Autant au niveau caractérielle que physiquement. Bien sûr, n’importe qui envie ce que je possède. Pas mal de garçons me courent après et j’avoue prendre un malin plaisir à les recaler un à un. J’ai déjà ce qu’il me faut. Je m’amuse d’eux comme je joue avec le feu. Je jongle avec les allumettes comme avec leurs sentiments. Mais aucun d’eux ne me repousse. Aucun d’eux ne demande de représailles. Aucun. Suis-je si effrayante ? Je dois dire que cela m’amuse. Je m’amuse pour un rien. Les autres sont de vulgaires pantins de papier mâché entre mes doigts. Ils se meuvent en cadence lorsque mes doigts jouent de leurs filons. Je suis la meilleure marionnettiste de mon temps. Il n’y a pas à dire. Mais les filles sont bien plus maniables. Je fais d’elles ce que je veux. Elles sont semblables à un vulgaire poil au creux de ma main. D’un souffle, un seul, elles disparaissent à jamais de mon existence. Avec le temps, cela est devenu tellement facile que j’ai beaucoup de mal à y trouver un quelconque plaisir. Du coup, j’ai du adapter mes méthodes. Les filles ont droit au même traitement que les garçonnets de Poudlard. Embrasser une fille, c’est comme embrasser un gars. Il n’y a rien de très différent. Des lèvres sont toujours des lèvres. Mes mains se baladent aisément sur leur corps comme pour n’importe quel garçon. Ce qui est étrange, c’est de les voir plier chacune à leur tour sous mon charme surpuissant. Même les plus misogynes ne me résistent pas. Le feu embrase tout sur son passage. Un peu comme moi. C’est pour cela que j’aime jouer avec celui-ci. Nous ne formons qu’un. Tant que sous la peau fine de mon visage, il a laissé sa marque… Je n’étais qu’une gamine lorsque j’ai découvert cette chose magique que l’on appelle incendie. Oui, parce que les flammes sont magiques ! Elles ont un réel pouvoir. Cela n’est absolument pas comparable à la pseudo-magie de Poudlard. Il s’agissait de quelque chose de mille fois plus fort, mille fois plus intense et mille fois plus simple à s’approprier. Le feu est partout. Tout autour de nuit. Il en faut si peu pour qu’il se manifeste. Un briquet. Une allumette. Une chandelle. Un peu de gaz. Un peu de pétrole. Il ne lui faut rien pour prendre de gigantesque proportion. C’est ça que j’aime. Et c’est ça qui m’a toujours attiré. Enfant, ma mère allumait beaucoup de chandelles. Piqué par la curiosité, j’avais laissé mes doigts courir au dessus de la flamme vacillante. La douce chaleur me procura une sensation tellement intense que j’en eu rit aux larmes. J’adorais ça. Ma mère pas. Lorsqu’il avait entendu mon rire s’élever dans la maison, elle était venue voir ce qu’il y avait de drôle et quand je lui offrais mes mains avec un sourire satisfait, elle hurla. Quoi ? Mes mains étaient tellement belles. Un peu noircies, un peu brûlées mais tellement mieux qu’auparavant ! Ma mère ne comprenait rien ! Absolument rien. Elle m’arracha la chandelle et elle m’emmena illico à Ste Mangouste. Comme si j’étais malade ! N’importe quoi. Le médecin assura à ma mère que mes mains se rétabliraient vite malgré quelques séquelles persistantes. Des larmes perlèrent au coin de mes yeux. Je ne voulais pas guérir ! J’aimais ses marques ! Ma mère me gifla à notre retour à la maison. Enervée au possible, je rejoignis ma chambre sans même réclamer mon goûter. Je n’avais plus faim. Elle m’avait écœurée. Cependant, elle ne se rendait pas compte à quel point ma vengeance serait terrible. Si elle avait su, je crois qu’elle m’aurait séquestré dans un droit à l’écart de toute flamme ou de source de chaleur… Si elle avait su. Cette pensée me fait sourire. C’est incroyable comme l’image qui déferle sous mes paupières peu me plaire. Je me revois ce jour là. C’était la nuit. Tout le monde dormait à point fermé lorsque je descendis les marches à pas de loup. Sans bruit, je m’étais emparée du paquet d’allumette. Et sans y réfléchir à deux fois, j’embrasais ma première allumette. Celle-là était pour mes mains. Il était impensable qu’elles ne récupèrent pas leur jolie couleur noire ! Lorsqu’elle fut consumé à son maximum, j’en craquais une seconde. Celle-là serait plus dévastatrice. Je la regarde. Longtemps. Tellement que je ne me rends pas compte qu’elle meurt dans mes mains. La douleur est infime. Je ne sens plus rien. Je suis au comble de l’exaltation. Alors, je sais ce qu’il me reste à faire. Papa cachait souvent ses bouteilles d’alcool dans le même placard, oui j’avais un imbécile d’alcoolique pour père, je pris la première venue et la vidait sur le sol. Partout dans la cuisine. J’en pris une seconde. Pour le salon. Et je bâtissais ainsi la maison d’alcool et enfin, j’enflammais ma dernière allumette. Je la lâchais sur le sol, et m’assis pour admirer le travail magnifique qu‘elle avait fait. Ma mère sentit la chaleur et descendit. Il était presque trop tard. Mon visage commençait à fondre telle de la cire. Quelle plaisir intense ! Mais elle m’obligea à sortir de la maison. Je fus d’ailleurs la seule à sortir. Et je me retrouvais seule, au cœur de la nuit, regardant avec émerveillement ma maison se consumer à une allure folle. J’avais gagné. Mais désormais j’étais seule. Les questions avaient peu à peu commencée à immerger au creux de mon esprit. Mes les flammes avaient ravagés mes bon sens. Alors, je suis restée là jusqu’à ce que l’on vienne éteindre l’incendie et que l’on m’emmène à l’hôpital. Mon médecin était plutôt dégouté à la vue de mon visage. Cependant, il promit de faire des miracles à celui-ci. Et après quelques greffes, j’étais plus belle que la belle des Barbie ! Pour vous dire. D’ailleurs, je suis toujours plus belle que les autres. Mais lorsque je me regarde dans le miroir, je vois ce visage que j’ai moi-même abimé et c’est la fierté que me yeux montrent. Je suis folle. Peut-être. Mais je ne suis folle que de chose que je puisse posséder. Mais sachez que j’obtiens toujours ce que je veux… Et que les flammes de l’enfer ne sont nullement comparables au feu qui m’anime. don't stand so close to me. Que représente la famille pour vous ? Est-ce qu’elle a une quelconque importance dans votre vie ? Vous arrive-t-il de vivre ou de ne respirer que pour elle ? Moi. Oui. Enfin, pour moi, la famille n’a aucune importance. C’est vrai. « Famille » n’est qu’un mot dépourvu de tout charme. Et il ne représente rien à mes yeux. Regardez, ma mère. Ce n’était qu’une pauvre abrutie sans importance. Le seul mérite qu’elle a, c’est d’avoir sauver la supériorité même que je suis. Sinon, elle n’était bonne qu’à nourrir les singes. Mon père ? Vulgaire alcoolique incapable d’aligner deux mots ayant une signification. Mettre un pied devant l’autre était bien trop compliqué pour lui. Il faisait pitié. Bon sang, je crois que je lui ai sauvé la vie en lui enlevant. Il m’aurait sans doute remerciée. Je n’ai aucun doute à ce sujet. Par contre… Il y a la famille qu’on aime. Dont chaque jour sans eux est une véritable torture. Ceux dont on ne peut se passer. Comme Demetri. C’est mon cousin. C’est mon dévoué. Mon âme sœur. Sans lui je ne suis rien. Je vis pour lui. Je respire pour lui. Il est seul être plus supérieur que moi dans cette école. Mais bon, il ne semble pas se rendre compte que je suis la meilleure chose pour lui. Bien sûr, nous sommes liés. Peut-être trop selon certain. Mais Demetri ne cesse d’aller voir ailleurs. Toutes ses garces. Tous ces cons. Je rêve de les démanteler. Un à un. Je suis jalouse. Leur odeur consume mes sens et ma vue s’obscurcit. Tellement que j’ai l’impression de ne plus rien y voir. Je suis comme aveugler par la paranoïa qu’ils déclenchent en moi. Ils me rendent folle. Folle. A n’en plus finir. Mes mains s’agitent de plus en plus vite. Les allumettes s’enchainent à une allure folle et mon amour se voit ternit par leur insignifiance. Vulgaire papier de chiffon. Elles ne savent pas à qui elles ont à faire. Je suis la meilleure marionnettiste de mon temps. Je me répète, mais je sais comment y faire. Un jour, l’une après l’autre, ces poupées se reprouveront ardasse par ma rage. Une rage que je le dissimule à peine. Je crache ma verve à leur visage, n’hésite pas à les mettre en garde. Et pourtant… Pourtant. Plusieurs me résiste. Je ne comprends pas. Sont-ils fous ? Pourquoi essayer de me contrer ? Je suis mille fois plus douée qu’eux. Je suis mille fois plus dangereuse. Ne voient-ils rien ? Sont-ils aussi inconscients ? Je ne sais pas, mais ils finiront pas le regretter. Ils ignorent tellement de chose que je sais. Je connais Demetri mieux que personne et aucun d’eux ne pourra me l’arracher et ce peu importe le moyen utilisé. Seul Samaël m’inquiète. Je dois dire qu’il est différent. Demetri à une confiance aveugle en lui. Presque plus qu’avec moi. La jalousie me ronge parfois. Lorsque je suis seule et qu’ils sont ensemble. J’ai l’impression qu’il me l’enlève. Alors je ne réfléchis plus. Calciner mes mains est le seul remède capable de calmer ma soif de jalousie. Je souffre en silence. Ce n’est pas le feu qui me fait mal. Non. Il m’apaise. Me rend cette liberté que j’ai l’impression que l’ont ma volé. Il m’apaise. Mais la douleur de se sentir rejeté m’envahie tellement vite qu’il m’est difficile de rester stoïque. Alors, je décide de m’amuser à mon tour. Allant à droite à gauche. Je les enflamme à une vitesse hallucinante. De mes pièges, ils tombent tous. Fille comme garçon, je m’amuse de tout ce qui bouge. Personne n’arrive à la cheville de Demetri, certes, mais il est bon de pouvoir se laisser aller à quelques décadentes folies. Un être m’insupporte bien plus que tous les autres. Ce Zane. Depuis peu, mon cher et tendre cousin semble lui vouer un intérêt quelconque. Quel est son but ? Je l’ignore encore, mais je ne vois rien de bon de cette soudaine lubie. Ce Gryffondor n’est qu’un vulgaire petit être de papier que j’enflammerais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Mais je dois me contenir. Ma colère est si vivace qu’il est parfois bien difficile de la dompter. Mais il faut que j’y parvienne. Alors, je rabats ma frustration sur cette nouvelle. Bonnie. Elle a quelque chose qui me chiffonne. Elle semble en savoir bien plus qu’elle ne le dit. Défaire mes draps en sa compagnie ne me gênerait pas. Je suis sûre que nous pourrions trouver quelques compromis sur l’oreiller. Pourtant, elle semble intouchable. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises… Personne n’est au bout de ses surprises d’ailleurs. Je suis un tourbillon de feu tellement violent que ma chaleur pliera chaque être de cette école. Alors, ils verront tous de quel bois je me chauffe. color my life with the chaos of trouble. Arrogance. Nom féminin. Sens ? Fierté qui se manifeste par une insolence méprisante. A tour de rôle, Samaël et Eustacia échangeaient leur arrogance. L’un l’utilisait à merveille pour souiller l’autre. L’inévitable ennemi que la vie leur avait fourgué entre les pattes. Jouant de bassesse, de médisance et de regard peu glorieux, ils n’avaient qu’un but : réduire l’autre au néant. Et lorsqu’ils atteignaient presque l’objectif final, voilà que l’autre récupérait l’insaisissable comportement et, animé de la même soif de victoire, affublait les coups fatals à ce locuteur trop orgueilleux pour concevoir qu’il avait fait erreur sur la personne. C’était un horrible cercle vicieux. Une énorme boucle qui ne pourrait jamais se boucler. Trop arrogants, trop fiers, les désabusés de la vie refusaient de partager leur souffrance. Une souffrance pourtant si identique, et si présente. S’ils l’avaient voulu, s’ils avaient essayés… peut-être auraient-ils pu annuler la malédiction planant au dessus de leurs têtes. Si ensemble ils avaient cherchés à comprendre le nœud du problème, problème il n’y aurait plus. Mais cette fichue arrogance. Cette garce au sourire avaleur avait elle aussi son propre but à atteindre. Défier l’un, défier l’autre. Aller à droite, aller à gauche. Tester la donzelle, courser le damoiseau et trouver l’unique gagnant. Une vaste et bien grosse connerie. Une écorchure sur le bout de la langue qui ne peut guérir. Un truc de plus que la détestable vie mais sur notre chemin. Une bûche que l’on se doit d’éviter, sauter tellement haut afin de ne pas s’y prendre les pieds. Mais la vérité, c’était que les deux enfants oubliés de l’histoire finiraient par en avoir marre. Par être lassés. Et peut-être que lorsqu’ils comprendraient la réponse de cette énigme fourbe et enivrante, ils s’entendront sur le sujet et régnerons ensemble sur un château arrosé de fêtes et d’alcool. Mais pour l’instant, ils étaient bien loin du compte. Téméraire, l’enfant éperdue défie le méchant garçon. Elle lui crache sa verve au visage. L’insulte et tente par tous les moyens de le déstabiliser. Son ultime but est simple, remporter cette dernière bataille. Parce qu’elle le sait, il n’y en aura pas d’autre. Pour la simple et bonne raison que le moment tant attendu était enfin arrivé. Le moment de tout s’avouer et de dire ô combien l’autre est détestable et intolérable. Hurler ô combien elle se moque de son rang et de ses petites manies de bourgeois désillusionné. Et chanter ô combien elle crèverait pour sa vie, même si cela peut paraître pitoyable. Il y a bien plus derrière leurs jérémiades qu’une jalousie partagée. Elle le sait, ou du moins, parvient à y croire parfois. Au cours du combat misérable, la jolie princesse s’est écorché les doigts. Son sang glisse sur sa paume alors qu’elle l’observe fascinée. Par bravade, pour regagner du terrain, elle s’essuie sauvagement sur le joli éphèbe plein de prétention. Serait-ce… la goutte de trop ? Son regard est audacieux, triomphant. Elle ne sait pas encore si elle a gagné, mais elle sait pertinemment qu’elle n’a pas encore perdu. Inutile de perdre espoir avant l’heure. Garder la tête haute ; fière et hautaine. Imiter l’ennemi afin de le complaire dans son petit univers de barbare et lui ôté si subtilement sa supériorité. Supériorité inexistante. Celle qu’il prétend posséder, le gosse plein de prétention. Elle étale avec une quasi douceur le liquide rouge au goût âpre et métallique. Foutaise. Mais une goutte. Une seule. Et c’est la vapeur qui s’empare de tout un être. Elle sent soudain une pression s’abattre sur son poignet courageux et une main la pousser violemment contre un mur. En plus d’être un petit con gâté par la vie, voilà que monsieur était bagarreur. Son dos heurta rudement le mur, pourtant, restant pratiquement impassible la jeune fille ne broncha même pas lorsqu’un bras vain se serrer contre son cou. Elle manquerait de souffle si elle venait à jouer les Calimity Jane or, si elle ne faisait rien, elle remportait la victoire aisément. Du moins, l’espérait-elle. Un frisson la parcouru lorsque son regard froid rencontra les prunelles océans de son locuteur. L’un comme l’autre n’était pas apte à une discussion saine, visiblement. « Ne parles pas de mon père ! » A c’était donc cela. Un large sourire arrogant pris place sur les lèvres innocentes. Papa n’était pas très gentil avec Samy ? Oh, ou alors, Samy aimait trop son papounet pour qu’une pauvresse ose prononcer son nom ? Elle avait cherché à toucher, à faire mal, à trouver les points de fuite. Le premier était venu spontanément. Papa. Elle ignorait encore tout de l’histoire, mais elle avait misé juste. C’était si bon de lui voler une victoire. Si bon de jouer avec le feu. « Fils à papa. » Lâcha-t-elle dans un souffle. Incorrigible Eustacia aux idées utopiques. Voilà qui lui valu un resserrement certain sur la gorge gracile gentiment offerte. Suffocante, elle défiait l’enquiquineur, attendant le coup bas, l’asphyxie peut-être. Pénible moment et puis… Baiser violent, langues entremêlés et… Histoire sans fin. |
Dernière édition par Eustacia Vye le Jeu 5 Avr - 16:14, édité 6 fois
Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Dernière édition par Eustacia Vye le Ven 6 Avr - 18:14, édité 9 fois
Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Et tu te disais teeeellement rouillée ! Y'a des coups d'fouet qui se perdent
ouuuh j'aime çaSamaël qu’elle avait si farouchement détesté autrefois et qui, aujourd’hui, détenait le trône de son royaume intérieur, d’une manière absurde et indélicate.
Samaël E. Wilson- « Get out of my way »
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Je te signale que là-dedans j'ai pondu que le dernier truc récemment, le reste c'est de la récup. Alors oui, ça prouve bien que je suis rouillée vu la merde atroce que ça représente. Mais vas-y fouette-moi, j'attends que ça.
Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
J'te parle de ta dernière partie justement, qui est très bien ! Mais puisque tu insistes, j'l'ai cherché rien que pour toi :
Samaël E. Wilson- « Get out of my way »
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
J'ai une petite question : Comment veux-tu que Demetri résiste à ça ? Elle est trop top canon ! Mieux que Nina et Teresa ! Tentatrice xD
J'aime toujours autant te lire ma Sab, c'est sans problème que je te valide avec l'espoir de pouvoir rp rapidement avec toi <3
N'oublie pas d'aller référencer ton ava et le métier de ton perso dans les listes <3
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Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
cauchemar pour les filles. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 641
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
C'était mon but : qu'il ne résiste pas.
Merci ma Mimi. On se lance dans le rp when you want !
*va aller poster dans les topics cités*
Merci ma Mimi. On se lance dans le rp when you want !
*va aller poster dans les topics cités*
Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Je n'attends que toi
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
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Samaël E. Wilson- « Get out of my way »
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Sun *graouuuu* Même si j'aurai préféré voir Dem à la place de Sam xD
Garden Fear- Fantasme pour les garçons,
cauchemar pour les filles. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 641
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
J'avoue Sha va avoir du mal à résister aussi xD
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
ILS SONT BEAUX. Allez, go, je veux faire des bébés avec les deux !
Et avec Sha aussi, tiens !
Vous les faites quand mes rps ? #PAN#
Et avec Sha aussi, tiens !
Vous les faites quand mes rps ? #PAN#
Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Je crois que Dem va devenir prof de potions juste pour garder un oeil sur Eusty avec sha dans les parages, on ne sait jamais (a)
J'ai deux rp à faire, plus une réponse pour Ema et ensuite je m'occupe de toi <3
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cauchemar pour les filles. - ♦ HIBOUX POSTÉS : 641
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Et comme tu m'aimes tu meurs d'envie de gérer le début du notre
Samaël E. Wilson- « Get out of my way »
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♦ ARRIVÉE : 22/10/2009
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Re: EUSTACIA ∞ master of puppets.
Mimi, can't wait.
Sun, tu sais bien qu'en rp, y a pas d'amour : c'est chacun sa gueule. #PAN# Non, mais, on se trouve un contexte et je nous fais ça. <3
Sun, tu sais bien qu'en rp, y a pas d'amour : c'est chacun sa gueule. #PAN# Non, mais, on se trouve un contexte et je nous fais ça. <3
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