The Time-Turner
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- Reverse This Curse - ( Eusty )

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Message par Curtis J. Cullen Sam 7 Nov - 21:54



- Reverse This Curse - ( Eusty ) 26334903-- Reverse This Curse - ( Eusty ) 321
Eustacia & Curtis
Caught up in this madness too blind to see
Woke animal feelings in me
Took over my sense and I lost control

(Âmes sensibles s'abstenir!)







    Grrrrrr…

    Le grognement de Curtis sembla déchirer l’atmosphère alors qu’il traversa brutalement la salle commune des Serpentard presque déserte. Pas le temps de prêter attention à ce qu'il se passait autour de lui, il n'en pouvait plus ! Rester dans ce dortoir allait le rendre dingue. Tous ses garçons occupés à se changer ou tout simplement à évoluer autour de lui. Curtis était resté le regard figé sur la nuque de Paris pendant une bonne dizaine de minutes avant de s’intéresser de plus près à la courbure des fesses de Demetri. Dans de telles circonstances le jeune Cullen se sentait incapable de passer plus d’une seconde sans penser au sexe. Il se livrait une lutte acharnée contre lui-même mais il savait pertinemment que toutes ses tentatives étaient perdues d’avance. Aucun de ses garçons ne semblaient vouloir lui céder, pour le moment il avait fait chou blanc. Avec les filles cela fonctionnait beaucoup mieux pour lui mais il y avait moins de défis en général.

    Déboulant dans le couloir, il resserra sa cape autour de ses épaules et accéléra le pas. Toute cette frustration allait finir par le rendre aigri et complètement dingue, il fallait qu’il change de cible. Curtis avait tout bonnement et simplement besoin de nouveauté ! Jetant un regard à sa montre il constata qu’il était tout juste vingt et une heure trente et que en vue du calme qui régnait dans le château il devrait plutôt s’attendre à avoir la solitude pour seul compagnie ce soir. Il avait bien fait de prendre sa cape ! Arrivant dans le hall d’entrée il ne perdit pas de temps et prit le chemin du parc baigné par une nuit nuageuse. Il inspira profondément l’air humide autour de lui et se dirigea vers un des lieux qu’il affectionnait particulièrement ; l’ancienne cabane du grade chase. Ce lieu désert et laisser à l’abandon lui avait à maintes reprises servi de refuge et il prenait grand plaisir à y passer une partie de son temps. Lorsqu’il fut à la hauteur de la sinistre bâtisse, il scruta les alentours et une fois "certain" que personne ne l’avait vu, il poussa la porte grinçante et entra dans une pièce sombre et poussiéreuse.

    Enfin….seul…

    Curtis n’aimait pas la solitude, il aimait être regardé, désiré, être entouré mais à Poudlard il fallait avouer que l’on manquait cruellement d’intimité ! Le Serpentard posa sa cape sur un vieux fauteuil dans lequel il se laissa tomber…Voila un endroit dans lequel il était totalement libre d’agir comme il le voulait. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres charnues et sans perdre une seconde il glissa sa main dans son pantalon et laissa son imagination lui fournir matière au plaisir…Une douche fumante…Demetri et Paris…Nu…L’eau ruisselants sur leurs corps musclé. Tellement cliché mais si efficace ! Fermant les yeux, il se cala confortablement et déboutonna son pantalon. Il entama un mouvement de va et viens alors que son imagination lui permettait de rejoindre ses deux camarades sous la douche. Leurs peaux qui s’effleurent, leurs langues qui se lient…Un gémissement quitta la gorge de Curtis.

    Paris…

    Il était tellement en manque sur ce coup la qu’il ne tiendrais pas longtemps. Son souffle s’accélérait à mesure que ses mouvements de vas et viens se faisaient plus prononcés. Ses mains sur les hanches de Paris…sa langue sur le sexe de Demetri. Un nouveau gémissement brisa le silence et il atteint l’orgasme ! Curtis se pencha légèrement vers l’avant afin de ne pas tacher son pantalon et il laissa sa semence se mêler à la poussière du plancher. Se laissant retomber en arrière il afficha un sourire satisfait alors qu’il se régalait encore de sa petite séance de plaisir solitaire improvisée. Un léger rire quitta ses lèvres en pensant à quel point Paris se sentirait sali si il savait ce que Curtis lui faisait faire dans ses rêves. Une main toujours dans le pantalon, il chassa une mèche de ses cheveux châtain clair mais il se stoppa net dans son mouvement. Il avait entendu un brusque craquement ! Et si quelqu’un l’avait observé ? Oh il n’était pas prude mais il se croyait seul ! Peut être était ce seulement le vent ? Où une âme innocente qui n’avait aucunement conscience de ce qu’il venait de faire. Une silhouette se dessina dans l’obscurité et Curtis eut tout juste le temps de retirer rapidement sa main de son pantalon qu’il ne prit même pas la peine de reboutonner. Immobile, il attendait de voir à quel point il était grillé et surtout à qui il avait à faire…



Curtis J. Cullen
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- Reverse This Curse - ( Eusty ) Empty Re: - Reverse This Curse - ( Eusty )

Message par Invité Dim 8 Nov - 17:28

    Assise dans un coin de la salle commune des Serpentard, Eustacia Vye jouait avec ses mains. Comme elle avait l’habitude de le faire. Elle avait l’impression qu’à force des le entrainer de la sorte, ses pantins seraient nettement plus facile à manipuler. Dans sa douce démence, elle ne se rendait pas compte que ses pensées étaient frivoles et que tout ce qu’elle faisait n’avait rien de normal. Mais tout cela, elle s’en moquait. Pour elle, tout avait un sens. Et même si le sens était quelque peu ridicule, elle se plaisait à faire les choses à sa façon. Calé au fond dans son fauteuil la demoiselle observait ce qui se passait autours d’elle. Son regard s’arrêta sur Samaël qui jouait encore une partie d’échec. N’en avait-il pas marre à la fin ? Son regard se porta ensuite sur une autre silhouette. C’était Bonnie. Elle essayait tant bien que mal de s’en faire une amie, mais elle avait l’impression que la demoiselle avait des réticences à son sujet. Elle ne savait pas trop pourquoi d’ailleurs. Avec elle, Eustacia était d’une douceur inexpliquée et d’une générosité sans pareille. Ce qui était plutôt déconcertant. Mais la jolie brunette semblait refusait de croire en ses bons agissements et sans doute n’avait-elle pas tord lorsque l’on connaissait les plans d’Eustacia à son égard. Elle était curieuse et tout ce qu’elle voulait s’était la mettre dans son lit afin d’en tirer des informations. Mais Bonnie ne semblait pas disposer à lui offrir ce dont elle voulait. Son regard changea alors de cible et se posa sur Nicholas. Elle resta plantée là un long moment à l’observer pour rien dire. Ils s’étaient tellement déchirés que sa vision lui était presque douloureuse. Presque parce qu’au fond, elle s’en fichait légèrement. Mais elle semblait hypnotisée par ce personnage étrange. Quand elle parvint enfin à détacher son regard de lui, ses yeux se posèrent sur Curtis Cullen. Il était assez spécial à ses yeux… Elle ne savait pas trop pourquoi, mais il l’intriguait. D’une étrange façon.

    Il représentait un peu un aimant pour elle. Elle ne pouvait s’empêcher l’observer afin de comprendre ce qui se tramait dans sa petite tête. Lorsqu’elle entendit son grognement, elle ne put s’empêcher de sourire. Étrangement, cela l’amusait. Elle ne savait pas ce qui le mettait dans des états pareils mais était plutôt marrant vu de l’extérieur. Alors, quand elle le vit quitté la pièce, elle n’hésita pas pour le suivre à pas de loup. Bercé par la curiosité, ses pas se faisaient légers et suivaient la cadence imposée par le Serpentard. Dans les couloirs, les pas du jeune homme résonnaient alors que les siens se faisaient silencieux. Tâchant de se faire discrète, Eustacia le suivait d’assez loin. Mais juste assez pour qu’il reste dans son champ de vision. Eustacia fut surprise quand ils arrivèrent dans le hall d’entrée. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il sorte dans le parc à une heure pareille. Pourtant, cela ne fut qu’augmenter l’adrénaline et le feu qui battait dans ses veines. En silence elle le suivit jusqu’à l’ancienne cabane du grade chasse. La demoiselle frissonnait. La température n’était pas très élevée et elle n’avait rien pour couvrir ses épaules. Contrairement à Curtis, elle n’avait pas prévu de se retrouver dehors à cette heure. Arrivé tout près de la fameuse cabane, le jeune homme scruta les alentours. Et ce fut de justesse que la jeune fille put se dissimulé. S’il l’avait vue, cela aurait gâché tout son plaisir et elle serait rentrée bredouille au château. Râlant parce qu’elle serait certaine de chopper la crève après cela. Elle le vit pénétré dans la pièce. Et attendit quelques instants avant de s’y faufiler à son tour. Mais qu’allait-il faire là ?! Il n’y avait absolument rien.

    Lorsqu’elle fut à l’intérieur de la pièce, le jeune homme était installé sur un fauteuil. Eustacia ne bougea pas de peur de se faire remarqué mais les petits bruits qui lui atteignaient les oreilles en disant long sur les agissements du jeune homme. Un large sourire se dessina sur les traits de la jeune femme. Quel petit pervers ! Et cela ne fit que l’amuser davantage quand elle entendit le jeune homme murmurer le prénom de Montgomery. « Paris… ». Avec tous les beaux Apollon de Poudlard, il avait jeté son dévolu sur Paris ? C’était hilarant. Eustacia eu d’ailleurs beaucoup de mal à garder son sérieux. Surtout lorsqu’elle entendit la respiration du Serpentard s’accélérer ainsi que les petits gémissements qu’il poussait. Mais visiblement elle n’était pas la seule à s’amuser car Cullen lui-même sembler rigoler. Paris devait être drôlement doué dans l’imagination pervertie du jeune homme. Mais la distance qu’il y avait entre eux gêna quelque peu la brunette. Elle voulait s’approcher afin de pouvoir profiter de cette merveilleuse scène humoristique. Mais en s’approchant elle marchait sur quelque chose qu’elle ne put distinguer mes qui craqua dans la plénitude de l’endroit. Se savant découverte, Eustacia ne resta pas une minute de plus loin de là et s’approcha davantage du jeune homme pour qu’il sache qui était là. Son regard se porta sur le sol ou un liquide visqueux gisait. Un immense sourire prit place sur ses lèvres alors que son regard se portait sur le petit cochon responsable de ça. Elle le vit ôter la main de son pantalon et cette fois, elle ne put retenir un rire cristallin de quitter sa gorge.

    Elle s’approcha de lui doucement et le dévisagea un long moment. Il était vraiment beau. Il avait quelque chose d’attirant elle ne pouvait pas le nier… « Bouh. ». C’était sa façon de lui faire comprendre qu’il était prit la main dans le sac. En même temps, il se croyait seul pourquoi ne pas se laisser à des plaisirs solitaire dans de pareils cas ? Elle vint s’asseoir sur les genoux du jeune homme et constata que son pantalon était encore ouvert. Une indicible étincelle brilla dans ses yeux. Sa main glissa dans le caleçon du jeune homme et elle s’empara de sa virilité qu’elle serra sans doute un peu trop fort. « Paris, hein ? ». Il n’y avait pas plus hétéro que ce type, elle ne parvenait pas à comprendre qu’il puisse ne serait-ce qu’imaginer des choses avec lui. C’était tout bonnement risible. Sa main s’agita un peu alors qu’elle se penchait pour aller souffler quelques mots dans l’oreille de Curtis. « Avec toutes les personnes capable de t’amuser, tu choisis l’insaisissable ? ». Eustacia mordit le lobe de son oreille et ôta sa main de sa virilité. Elle se releva et observa ce qu’il y avait autours d’elle, touchant tout ce qu’elle pouvait du bout des doigts. Dans sa tête, les images déferlaient encore. Il ne pouvait s’empêcher de rire. Tellement que cela en devenait gênant. Tâchant pourtant de reprendre son calme, elle posa son regard sur Curtis et lui sourit malicieusement. « T’inquiète. Je ne dirai rien… ». Un petit clin d’œil pour approuvé ses propos et elle croisa les bras. Observant avec attention le Serpentard. Comment en était-il arrivé là ? Se planquer dans une cabane vétuste pour laisser sa main taquiner ses bijoux de familles… C’était déplorable. Mais la jeune fille se rappela alors du dortoir dans lequel se trouvait le jeune homme et elle comprit nettement mieux tout cela. « J’aurais pu tout autant te combler que… Ta main... ». Elle se plaisait de le torturer de la sorte. Cela devait plutôt être humiliant pour lui. De moins, le pensa-t-elle. « Et Paris. ».

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Message par Curtis J. Cullen Dim 8 Nov - 18:42








    La silhouette se détacha lentement de l’obscurité, dévoilant dans un rayon de lune le visage angélique de Eustacia Vye. Curtis releva un sourcil, cela aurait pu être pire ! Imaginons un instant que ce soit Paris qui l’ai surpris dans cette position et murmurant son propre nom. Il n’aurait probablement déjà plus de dents et cette idée eut étrangement le don de le faire sourire. Curtis n’avait aucune intention de rompre le silence et il laissa donc la Serpentard venir à lui tout en prenant soin de lui rendre chacun de ses regards.

    « Bouh. ».

    Curtis n’alla pas jusqu'à faire mine de sursauter mais il afficha un sourire curieux et amusé. Oui il était grillé ! Et alors ? Pourquoi avoir honte d’une chose que presque tout le monde fait ? Cela ne faisait que prouver qu’il était vigoureux, en bonne santé et pleinement à l’écoute de ses sens. Ses joues n’était aucunement empourprées par l’embarras et il ne tressaillit pas un seul instant lorsque Eustacia se posa sur ses genoux. Par contre il était loin de s’attendre à la suite ! Il sentit les doigts gelés de la demoiselle autour de son sexe et tout son corps se raidit à ce contact. Les personnes entreprenantes le rendaient dingues et bien qu’elle serrait un peu fort, il parti au quarts au tour et son sexe se gorgea de sang, durcissant sous le va et viens de la main de sa camarade. Curtis se mordit la lèvre…Était il occupé à rêver ?

    « Paris, hein ? ».

    Il n’avait pas la force de répondre autrement que par un soupir rempli de désir. Curtis n’avait qu’une envie : qu’elle ne s’arrête pas ! Sa vie, son nom, ses rêves, il ne voulait rien savoir ! Elle l’avait déjà conquis ! Elle puait la perversion à plein nez et il fut très étonné de ne pas avoir remarquer plutôt ce potentiel enfui en elle. Basculant la tête en arrière, il s’offrait littéralement. Pas étonnant vu que les parties génitales de Curtis faisaient presque partie du domaine public de Poudlard !

    « Avec toutes les personnes capable de t’amuser, tu choisis l’insaisissable ? »

    Le jeune Cullen sentit une morsure au lobe de son oreille et laissa échapper un léger grognement de plaisir. Il devait s’assurer qu’il ne rêvait pas, qu’elle était bien réelle contrairement au Paris et au Demetri qui l’avaient accompagnés un peu plus tôt. Malheureusement pour lui, au moment il s’apprêtait à poser une main sur elle, ces doigts se refermèrent sur le vide. Sa muse de la soirée s’était déjà éloigné et il dut lutter de toutes ses forces pour reprendre contact avec la réalité. Son corps entier brûlait déjà de désir pour cette « presque » inconnue qui avait su éveiller tout ses sens si rapidement. Le regard de Curtis était en cet instant emplis d’une telle perversion qu’il aurait pu faire peur à plus d’une âme prude. Il dévisageait, reluquait, matait ouvertement chaque centimètre de ce qui faisait Eustacia Vye.

    « T’inquiète. Je ne dirai rien… »

    Il haussa les épaules. A ce moment précis il n’en avait rien à faire qu’elle parle ou non. Le seul aspect gênant de la chose était qu’il avait mentionné Paris mais quelles preuves avait elle ? Oh et puis il s’en fichait ! Il avait bien mieux à penser, comme tenter d’imaginer Miss Yve complètement nue.

    « J’aurais pu tout autant te combler que… Ta main... »…« Et Paris. ».

    Un rire rauque quitta la gorge de Curtis. Il ne pouvait pas rester insensible à tant de provocation, c’était physiquement impossible pour lui. Passant une main dans ses cheveux, les ébouriffants au passage, il se redressa enfin et se décida à répliquer sur un ton des plus audacieux.

    Je ne savais pas que je pouvais m’adresser à toi pour ce genre de besoin !

    Curtis pencha la tête sur le coté et fixa la demoiselle droit dans les yeux avant d’ajouter quelques mots toujours sur le même ton.

    Mais fait attention je suis endurant ! J’ai de la réserve et pourrais te prendre…au mot…

    Le bref silence était parfaitement placé et laissait place aux interprétations multiples. Il quitta finalement son fauteuil, son pantalon toujours ouvert et la ceinture qui cliquetait en cognant contre le haut de sa cuisse. Il fit quelques pas en avant et s’arrêta à un mètre de la jolie brune. Curtis ne venait que d’énoncer une vérité et aucune vantardise ne teintaient ses paroles. Il fallait plus qu’une petite séance de masturbation pour venir à bout de ses ressources. Faisant quelques pas de l’autre coté, il s’approcha de la cheminée et sortit sa baguette de la poche arrière de son pantalon. Il la pointa vers l’âtre, remplis de reste de bûche de ses visites précédentes et aussi rapidement que l’éclair les flammes se mirent à danser réchauffant la pièce de leurs lueurs orange. Aussitôt fait, il informula un autre sortilège permettant que aucune fumée ne s’échappe de la maison et n’attire l’attention sur eux. Tout en secouant quelques braises à l’aide d’une tige de fer il reprit la parole.

    Pour ce qui est de Paris…Je pense que l’interdit c’est ce qui à le plus de saveur. Le défi…savoir qu’il n’aimerait pas que je pense à lui de cette façon…C’est ça qui m’excite.

    Il avait prononcés ces mots dans une plus grande simplicité et sans aucunes fioritures. Du Curtis tout craché et puisqu’il avait en face de lui perversion et provocation il n’allait pas se priver. Retournant dans son canapé il ne cessait de manger la demoiselle du regard et d’un ton remplis de curiosité malsaine il conclut…

    Ça t’a plus ce que tu as vu ?






Curtis J. Cullen
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Message par Invité Mer 11 Nov - 9:44

    A Poudlard, les rumeurs allaient bon train. Les ouï-dire étaient plus que présents et les oreilles d’Eustacia trainaient partout. A vrai dire, elle adorait apprendre toutes ces choses sans importances, elle savait que tôt ou tard, elle s’en servirait. Certes, elle ne savait pas comment, ni même pourquoi elle devrait utiliser ces informations, mais elle aimait savoir son panier plein. Au moins, elle ne serait jamais à court de pantin. Elle savait que parmi tout ces gens alimentant les discours animés de petites Poufsouffle ignares, il y en aura bien un ou deux capable de l’amuser durant un court laps de temps. D’ailleurs, c’était de cette façon qu’elle en avait apprit sur Curtis. Il fallait dire que tout Poudlard pouvait se vanter de l’avoir eu dans son lit. Eustacia se demandait même pourquoi le jeune homme ne lui avait jamais prêté la moindre attention. Elle avait d’abord été offusquée. Ne comprenant pas ce qu’il lui manquait. Mais rapidement, sa frustration se transforma en défi. S’il n’était pas venu à elle, elle irait à lui. Elle en avait déjà beaucoup apprit sur lui aux cours des dernières semaines, pourtant, il constituait un vrai mystère pour elle. Elle avait bien du mal à comprendre ses agissements… Ils étaient bien audacieux et elle se demandait même si tout cela était réellement vrai comme tout le monde se plaisait à le dire. C’était piqué par son propre jeu et par la curiosité même qu’elle avait suivit le jeune homme. Son idée de départ était de s’amuser un peu avec lui. L’aguicher, le tenter au maximum et s’en aller alors qu’il restait sur sa faim. Elle voulait qu’il rampe à ses pieds ! Qu’il regrette de n’être jamais venu la voir. Et c’était encore avec cette optique qu’elle agissait. Laissant trainer ses mains sans vraiment y prêter attention et faire des allusions grandes comme des maisons.

    Laissant sous entendre qu’elle aurait tout autant pu l’amuser que sa petite séance de masturbation, Eustacia ne pouvait s’empêcher de sourire malicieuse. Cela faisait partie de son plan. Du moins, le pensa-t-elle encore jusque là. « Je ne savais pas que je pouvais m’adresser à toi pour ce genre de besoin ! ». Evidemment, elle n’allait pas écrire en grand sur son front « Porte ouverte ! ». Pour qui la prenait-il. De plus, elle était la seule à pouvoir choisir qu’il elle voulait et non le contraire. Souvent, elle rejetait bon nombre de personne la désirant alors qu’elle s’évertuait à posséder ce qu’elle ne pouvait avoir. Curtis… C’était étrange. Autant elle avait pu le désirer, autant ne l’avait-il jamais regardé. Et alors qu’elle essayait de le punir pour son manque d’attention, elle tombait peu à peu dans son propre piège. Le voir s’ébouriffer les cheveux la faisait sourire bêtement et sans raison. Elle le regarda pencher la tête et l’observer droit dans les yeux. S’il avait été un tantinet plus réservé, nul doute qu’elle aurait rougit. Mais au lieu de ça, ce regard animait le feu qui sommeillait en elle. Il la brûlait et consumait l’esprit de vengeance qu’elle avait gardé jusqu’à lors. « Mais fait attention je suis endurant ! J’ai de la réserve et pourrais te prendre… au mot… ». Le sourire de la demoiselle s’accentua. Elle ne répondit rien. Le regarder lui suffisait pour l’instant. Le ton de sa voix taquinait sa pudeur et son regard alimentait sa provocation. Elle le vit se lever mais ne bougea pas pour autant. Le cliquetis que faisait la ceinture du jeune homme lui donnait envie de serrer les dents. Elle devait presque lutter pour ne pas lui arracher son pantalon sur le champ.

    Elle le vit allumer le feu et son excitation ne put que grimper davantage. Ce rouge flamboyant l’appelait. Elle aurait tant voulu se consumer au milieu des flammes. Cependant, elle se contenta de les regarder vacillées. De les admirer. De les vénérer. Elle aurait pu s’offusquer de voir Curtis remuer les braises de la sorte, mais il n’en fut rien. Elle était comme obnubilé par la lueur de se feu. Son regard remonta jusqu’au visage du jeune homme et elle ne put s’empêcher se mordre la lèvre. Voir le feu l’illuminer de la sorte lui donnait de drôle de chaleur qu’elle n’était pas sûre de pouvoir contrôler. « Pour ce qui est de Paris…Je pense que l’interdit c’est ce qui à le plus de saveur. Le défi…savoir qu’il n’aimerait pas que je pense à lui de cette façon…C’est ça qui m’excite. ». Son sourire s’élargit de nouveau. Elle se laissa même tenter pour un léger rictus. Il était certain que Paris n’aimerait pas ça ! S’il était au courant, il n’aurait fait qu’une bouchée du petit Cullen. Eustacia en était certaine et cette idée la chagrina. Elle ne voulait pas qu’il abîme un si joli minois ! Du moins, pas avant qu’elle n’en ait profité comme elle souhaitait. Elle le suivit du regard lorsqu’il retourna à son fauteuil et fut ravie de l’attention qu’il semblait lui porter. Si elle avait pu prévoir tout cela, elle aurait mit quelque chose de nettement plus… sexy. Mais elle avait été prise au dépourvu et elle n’était pas aussi provocante qu’elle l’aurait souhaité. « Ça t’a plus ce que tu as vu ? ». Beaucoup de gens se serait sans doute offusqua d’une question pareille. Eustacia, pas le moins du monde. Son regard étincela de perversion. Elle le dévisagea un long mot avec pour seule réponse cette petite lueur qui était une réponse en soit.

    Mais Eustacia ne pouvait pas rester indéfiniment bouche cousue ! Aussi s’approcha-t-elle du jeune homme avec lenteur. Lorsqu’elle fut tout près de lui, elle vint s’asseoir à califourchon sur lui et porta son regard dans le sien. Elle n’essaya même pas de dissimuler cette flamme d’envie qui vacillait dans son regard. Elle attrapa la cravate de Curtis et l’attira à elle avec le bout de tissu. Collant sa bouche à quelques mini-mètres de la sienne, elle tenta de répondre à sa question. « J’ai adoré ça. Du moins, avant qu’il n’y ait le son. ». Il fallait dire que Paris n’était pas le nom qu’elle aurait voulu entendre dans sa bouche ! Elle n’avait d’ailleurs rien voulu entendre. « Alors, boucle-là ! ». Elle posa alors ses lèvres sur la bouche du jeune homme avec intensité et n’hésita pas une seconde avant de l’infiltrer de sa langue. Elle voulait vraiment qu’il succombe à ses charmes. Quand elle fut en manque de souffle elle s’extirpa à ses lèvres et vint lui murmurer au creux de l’oreille : « Et si c’était moi qui te prenait au mot, petit vicieux ? ». Elle espérait vainement qu’il comprenne l’allusion qu’elle venait de faire. Mais qu’il la comprenne ou non, les mains de la jeune fille relâchèrent la cravate et s’activèrent déjà avec les boutons de la chemise de celui-ci. Elle en défit les deux premiers mais trouvant cela bien trop long, elle se contenta de tirer de toutes ses forces pour arracher les dernières petites choses encore closes. Lorsque le torse bien tracé du jeune homme fut à sa vue, ses mains vinrent le caresser alors que ses lèvres s’égaraient déjà dans son cou. Embrasser chaque parcelle. Mais alors que l’envie commençait peu à peu à s’éprendre d’elle, elle mordit la peau lisse de sa gorge et pinça l’un de ses tétons entre ses doigts. Elle voulait lui faire mal. Mal à en redemander. Relâchant ses prises, elle garda ses mains pour elle et vint à la rencontre du regard de Curtis. « C’est donnant-donnant. J’y gagne quoi, moi ?! ». Elle avait une vague idée de la réponse, mais cela l’amusait d’avoir l’avis du Serpentard. Ses ongles s’enfoncèrent dans le torse du jeune homme et elle redescendit jusqu’à son bas ventre en une douce griffure. « Il paraît que t’es pas terrible comme amant, alors… ». Elle n’avait jamais ouï-dire de telles choses. Loin de là-même. Mais c’était tellement amusant de se jouer de lui. Son regard tout aussi aguicheur et ses mains sages, elle attendait sagement. C’était bien la première fois…

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Message par Curtis J. Cullen Mer 18 Nov - 0:03





    La question de Curtis plana quelques instant dans le silence de la pièce mais il fut ravis de voir que pas une seule seconde Eustacia ne parut choquée. Soit elle était une merveilleuse actrice, soit elle était aussi perverse qu’il l’avait espéré…Ou peut être les deux ! Dans tout les cas la demoiselle avait bel et bien réussi à attirer son attention et elle s’en retrouvait même à présent le seul objet. Curtis n’était pas du genre exclusif mais lorsqu’il passait un moment avec une personne, il savait aisément lui faire croire qu’elle était la seule à compter pour lui. C’était inné chez lui et n’avait jamais compris de qui il avait hérité de ce sens étrange de l’empathie. Cela, ce n’était certainement pas Jasper qui le lui avait appris ! Peut être était de sa mère qu’il tenait ça, elle était aimée de tous mais elle n’utilisait pas les mêmes stratagèmes perfide que son fils. Curtis fronça les sourcils et il haussa les épaules tout en se calant confortablement dans le fauteuil. Une seconde d’égarement et il constata que Miss Vye s’était mise en route. D’une démarche féline, elle s’approchait lentement de lui et contrairement à la gazelle piégée par une lionne, il n’avait aucune envie de s’enfuir ! Fixant le prédateur, il remonta le menton à mesure qu’elle s’approchait afin de ne pas la quittée des yeux. Lorsqu’elle s’arrêta et s’installa a califourchon sur lui, il n’hésita pas une seconde et plaça ses deux mains sur les hanches de la tentatrice. Curtis n’était pas du genre à se faire prié, c’était de notoriété publique ! Alors qu’il se senti tiré par la cravate il tenta un geste audacieux et il remonta brièvement le bassin avant de se mordre les lèvres.

    « J’ai adoré ça. Du moins, avant qu’il n’y ait le son. ».

    Un léger ricanement ironique quitta la gorge de Cullen.

    « Alors, boucle-là ! »

    Curtis s’exécuta et il accueilli avec avidité les lèvres de la Serpentard. Leurs langues se liants, il laissa glisser ses mains jusqu’aux fesses de Eusty et il l’attira plus prêt encore de lui.

    « Et si c’était moi qui te prenait au mot, petit vicieux ? ».

    Petit vicieux ! Elle l’avait bien cerné, de toute façon il ne s’en cachait aucunement. A ce stade, il aurait eut envie de lui répondre qu’elle pouvait le prendre de toutes les façons si elle le voulait mais il décida de s’abstenir. S’avouer totalement vaincu n’était pas la bonne route à suivre ! Les doigts de Eusty glissèrent sur les boutons de sa chemise et lorsqu’ils explosèrent sous la pression, il ne put s’empêcher de rétorquer dans un murmure.

    Curtis – Et c’est moi le vicieux !

    Les mains de la Serpentard glissèrent sur son torse et jugeant cela comme une invitation, il glissa ses mains dans sous le chemisier de la demoiselle. Laissant ses doigts glisser contre sa peau, il se laissa aller un grognement de plaisir en sentant ses baiser effleurer sa nuque. Elle savait y faire ! Il s’en voulait terriblement de ne pas l’avoir remarquée plus tôt ! Le désir augmentait dangereusement et il n’en fallu pas beaucoup plus pour que Eustacia puisse sentir l’érection de Curtis. Remontant à nouveau le bassin, il voulait s’assurer qu’elle comprenait bien l’effet qu’elle lui faisait…La morsure dans sa nuque le fit frissonner mais la façon dont Miss Vye lui pinça le téton le fit tressaillir. Menant une main dans les longs cheveux bruns de sa camarade, il se perdit un instant à contempler son visage, ses courbes. Le feu brillait derrière lui offrant un contre jour diabolique de la silhouette de sa nouvelle muse.

    « C’est donnant-donnant. J’y gagne quoi, moi ?! ».

    Curtis se mordit la lèvre en sentant les ongles de Eustacia s’enfoncés dans sa chaire. Elle se révélait sauvage et ne lui inspirait qu’une seule envie ; la domptée. Ses mains glissèrent à nouveau jusqu’aux hanches de Eustacia, avant d’allée se perdre sur ses cuisses. Le tissu, les vêtements ! Qui a eu l’idée de cette terrible invention ?

    « Il paraît que t’es pas terrible comme amant, alors… ».

    L’espace d’une seconde Curtis resta immobile. Avait il mal prit ce qu’elle venait d’insinuer ? Bien sure que non ! Curtis se perdit finalement dans un éclat de rire qui résonna dans toute la pièce. Il était tellement convaincu de ses capacités dans cette matière que rien ni personne ne pourrait venir à ternir l’image qu’il avait de lui-même. Pas un seul instant il ne fut interpellé par l’envie de savoir d’où elle pourrait tenir de telles rumeurs puisqu’il était tout simplement convaincu qu’elles n’avaient aucun fondement. Il offrirait son corps à quiconque voudrait le vérifier. Chaque personne à ses talents, ses domaines de prédilection. Lui, c’était le sexe et cela depuis la première fois qu’il y avait goûtée ! Laissant son éclat de rire mourir dans un écho silencieux, il posa ses yeux bleus droit dans ceux de Eustacia qui semblait avoir retrouvé une étrange et subite sagesse…apparente, il n’en doutait pas ! Si elle voulait se faire désirée, elle devait savoir que lui aussi savait jouer dans cette cours. Un certain Samaël ne dirait pas le contraire ! Se laissant aller à sourire, il se décida enfin à répondre d’un ton posé et confiant.

    Curtis – Tu dois perdre ton temps dans ce cas. Et je m’en voudrais beaucoup de te faire rater une autre expérience en te prenant ton temps.

    Il laissa glisser son index contre la joue de la Serpentard, avant de longer sa nuque et de s’insinuer lentement entre le chemisier et la peau de son décolleté. Contredisant totalement ses paroles, il défis les des premiers boutons et s’approchant il effleura le peau du bout de ses lèvres et de sa langue.

    Curtis – Si tu veux partir je ne te retiens pas.

    Et il attira violemment la demoiselle contre lui tout en saisissant sa chevelure entre ses doigts. Il ne lui faisait probablement pas mal, mais il se montrait déterminé. Sa violence se transforma rapidement en une caressa passionnée et l’une des ses mains vint enter en contact avec la poitrine de Eustacia. Il poussa un soupir rempli de désir et pressa son autre main dans le dos de celle qu’il voulait sienne pour ce soir. Curtis se recula lentement et offrit un regard remplis de désir et de perversion à la jolie brune. Il ondula alors légèrement du bassin, laissant son sexe dur et gorger de sang titiller l’inimité de la Serpentard. Dans un soupir il ajouta enfin quelques mots…

    Curtis – Cela dit je serais ravi de te laisser te faire ta propre opinion !

    Tout son être transpirait le défi alors qu’il cessa tout mouvement l’espace d’un instant. Il voulait lui laisser le temps de se rendre compte qu’elle avait besoin qu’il continue. Toujours remplis d’audace, il donna un coup de bassin plus sec vers le haut et du regard il invita Eusty à lui répondre. Aurait elle la sagesse de profiter de lui ?


Curtis J. Cullen
Curtis J. Cullen
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