« So, what's the problem? Take me NOW! » { PV. Dem <3 }

Je n’ai jamais aimé faire mes devoirs, je ne les faisais jamais d’ailleurs. Que mes notes en pâtissent était le cadet de mes soucis. Je me savais destiné à accomplir de grandes choses dans le domaine des potions. J’y travaillais dur en tout cas ! Je n’avais de relâche et de cesse de me pencher sur mes expériences, oubliant parfois même mon sommeil, ce qui s’avérait problématique au bout d’un certain temps. Mais depuis un moment, j’avais délaisser tout mon programme en me concentrant sur autre chose de tout aussi important : Zane. Après de multiples péripéties dans notre relation, nous avions réussi à trouver un semblant d’équilibre et depuis que c’était arrivé, je passais très peu de temps loin de lui. Jamais suffisamment pour me lancer dans mes projets. Je voulais constamment être avec lui et je le séquestrais presque dans la salle sur demande pour y parvenir. J’avais tout le temps envie de le toucher, le dévorer, ou simplement le sentir blotti contre moi. Il m’apaisait quelque part. Lorsque je m’endormais près de lui, je ne faisais aucun cauchemars et j’adorais me réveiller avec ses cheveux pour me chatouiller le nez.

Mais ces derniers temps, mon beau Gryffondor me laissait me morfondre loin de lui. Tout ça à cause du Quidditch. Si je n’aimais pas ce sport, je l’aurai maudis ! Oui, il était capitaine, oui il avait des responsabilités, devait en plus de participer aux entraînements se multipliant en vue d’un match contre Serdaigle, les organiser lui-même, revoir les tactiques et tout ce dont mon propre capitaine se faisait chier et dont j’étais bien content d’échapper. Mais voilà, à s’occuper de son équipe, il m’en délaissait moi. Je ne suis pas une pleurnicheuse, mais bordel ! il est à moi, il est censé être là et s’occuper de moi mais non. Cela faisait une semaine – quel supplice – je ne l’avais pas touché comme je le voulais. A peine je commençais à laisser mes lèvres s’égarer dans son cou et mes mains défaire quelques boutons de sa chemise qu’il m’arrêtait en me disant qu’il n’avait pas le temps ou la tête à ça. Bon sang, si j’entendais encore une fois cette excuse foireuse, je jurais que je l’égorgeais ! Une semaine… autant dire une éternité pour moi. Jamais je n’étais resté abstinent aussi longtemps ! C’était un exploit et je n’avais franchement pas envie de le dépasser encore et encore. C’était décidé : la prochaine fois que je le voyais, je l’attrapais et laissais libre cours à mes instincts et envie, à tous mes fantasmes s’étant fait plus vicieux à force de devoir se satisfaire de mon imaginaire. Et s’il ne voulait pas ? Tant pis pour lui ! Je ne m’arrêterais pas, quitte le violer ! mon Gryffondor était un idiot qui aimait être malmené parfois, autant s’en servir quelque peu.

Mais pour l’heure, j’avais une autre occupation et pas des plus intéressantes à vrai dire. Je n’étais déjà pas vraiment bien vu de mes professeur à cause de mon je m’en foutisme à toute épreuve, mais là, avec Zane qui me forçait à vœux de chasteté jusqu’à nouvel ordre, j’étais d’une humeur exécrable et franchement pas aimable. Insolent une fois de trop, je m’étais pris un devoir en plus en Histoire de la Magie en ayant répondu à la question que me posait mon très cher professeur, que je m’en foutais royalement de ce qui était arrivé et quand. Voilà pourquoi je me retrouvais dans cette fichue salle d’études en train de m’emmerdais sur un devoir obligé de faire si je voulais retrouver ma liberté. Mais même en le bâclant cela me pris du temps, trop de temps !

Ce fut avec un soupire soulagé que je me levais et donnait le parchemin noirci de ma plus mauvaise écriture au professeur nous surveillant. Je quittais la salle, les mains dans les poches, sans me soucier du reste. Enfin tranquille ! Enfin libre plutôt ! Je songeais un instant à aller rejoindre Zane qui ne devrait plus tarder avec son entraînement mais renoncer rapidement. On crierait vite à l’espionnage si j’allais là bas alors qu’ils s’entraînaient. Ce n’était pas franchement évident d’être de maison différente rien que pour ça, et encore mois de Gryffondor et serpentard, certain prenant encore ces vieilles histoires de rivalité au sérieux. Ils en ont du temps et de l’énergie à perdre ces gens là. Ma seconde option était de retourner à mon dortoir, de prendre une douche et de me reposer un peu. Je le méritais après ce calvaire ! Mais je n’atteignis jamais ma salle commune comme prévu. En chemin je me fis littéralement alpaguer. Je me retournais, prêt à envoyer vaguement chier la personne osant m’attraper de cette manière avant de reconnaître Alize. Tiens ! Ca faisait un moment que je ne l’avais pas vu, et je m’en faisais la remarque que maintenant que je l’avais sous les yeux.

« -Tu es au courrant que ton petit jeu n'amuse que toi, Dem'? »

Jeu ? Je cherchais de quoi elle pouvait bien parler. Je ne me rappelais pas avoir mis en place le moindre jeu entre nous dernièrement. Et dans le cas contraire je m’en serais souvenu. Les jeux avec Alize étaient du genre… mémorables.

« -D'ailleurs je te dois quelque chose. »

Je me ramassais une bonne gifle que je ne trouvais absolument pas justifiée. Déjà que je n’acceptais pas qu’une fille se permette de m’en coller une, alors là que je n’avais aucun tort… Les sourcils froncés je soutenais son regard, la vrillant presque d’un assassin. Elle me connaissait pourtant, elle savait qu’elle ne devait pas jouer à ça avec moi, c’était dangereux, pour elle bien évidemment.

« -Vois-tu, j'ai retourné le problème dans tous les sens et j'ai fini par comprendre une chose. En plus d'être un sale enfoiré, tu es un con. Je sais, c'est la découverte du siècle. Seulement là, on va être un peu coincé…Tu sais pourquoi ? »

Ses insultes glissèrent sur moi sans prendre le temps de s’accrocher. Si je m’offusquais de la moindre insulte, je ne serais pas rendu ! Par contre, j’étais curieux de savoir où elle voulait en venir et j’arquais un sourcil interrogateur pour l’encourager à exprimer le fond de sa pensée.

« -Je suis en manque, chéri…Si tu te fais pardonner, je deviendrais très gentille… »

Pas besoin de la caresse sur mon bras pour comprendre où elle voulait en venir. D’ailleurs avec Alize, un simple regard suffisait à savoir ce qu’elle désirait et là en l’occurrence, c’était moi. Je n’allais pas lui faire l’affront de le lui refuser. Un sourire charmeur aux lèvres, je passais mes bras autour de sa fine taille et la rapprochait sensiblement de moi. Je me penchais doucement vers son oreille pour y déposer quelques mots qu’elle prendrait plaisir à entendre, j’en étais persuadé.

« Et bien nous allons tous faire pour remédier à cela. »

Mes dents se refermèrent sur le lobe de son oreille et le taquina quelques secondes avant de laisser mes lèvres papillonner à leur gré dans son cou délicat, embrassant la moindre parcelle avec grande attention. Mes mains retirèrent sa chemise proprement rangée dans sa jupe pour passer sous le tisser immaculé et toucher du bout des doigts sa peau laiteuse. Je délaissais son cou et replongeais mon regard dans le sien, lui murmurant en guise de recommandation :

« Re-colle moi une gifle et je te promet, ma douce, que tu le regrettera amèrement. »

JE ne suis pas d’un naturel violent, elle devait donc se douter que je me vengerais autrement. J’attrapais ses lèvres, les emprisonnant habilement pour m’amuser avec.

Apparemment j'avais été très claire dans l'expression de mes désirs. Je lui avais fais, comme on dit plutôt vulgaire du « renter dedans » mais c'était pour la bonne cause. Il me semblait vraiment étrange en ce moment, pour en arriver à m'ignorer… Je le lus dans ses yeux lorsque j'évoquais le jeu dans lequel il m'avait entraîné contre mon gré. Pour lui, ce n'était pas un jeu, il m'avait bel et bien ignoré et sans s'en rendre compte! Si je n'avais pas tant envie de lui je l'aurais envoyé se faire foutre. C'est l'un de mes grands défauts, lire la vérité sur les visages…Toute une science! On ne se rend pas compte. Chez certaines personnes, c'est inné. C'est mon cas et parfois, je vous avoue que je m'en passerais. Comme maintenant, par exemple…Aaah Demetri allait me rendre folle! Qu'est ce qui pouvait l'obnubiler autant? Etait-il tomber amoureux? Non…Non, l'idée était d'un ridicule aberrant! Ce serait comme affirmer voyons…Que la terre est plate! Demetri Raynolds, amoureux, ah ah! Pourquoi pas un ministre de la magie moldu pendant que nous y sommes, soyons fou! Non sincèrement, ce genre de chose arriverait dans un monde parallèle peut-être, mais pas ici. Alors quoi? Pourquoi m'avoir ignoré si longtemps? Se rendait-il compte à quel point deux mois c'est long? D'accord j'avais eu d'autres amants, mais Dem' occupait une place spéciale dans mon cœur, si l'on peut le dire ainsi.

Non, je n'en étais pas amoureuse, loin de moi cette idée! D'ailleurs je pense que l'amour n'existe pas. C'est une fable, une illusion. On peut avoir l'impression d'aimer, mais cela reste toujours une impression. Cette illusion a créé des guerres, a détruis des vies, c'est le fléau de l'humanité! Oui, l'amour est le fléau de l'humanité…Jamais je ne tomberais dans ce piège mortel, jamais je ne deviendrais naïve au point de croire en des illusions. Je connaissais Demetri, c'était son cas également. Revenons en à ce dont je parlais. Je n'en étais donc pas amoureuse, simplement…C'était un amant exquis, qui me connaissait bien, qui connaissait mes goûts, mes désirs et savait les satisfaire sans s'en offusquer ou s'en ennuyer. Que du contraire! Il faut dire que je suis une fille avec des tendances quelque peu masochiste…Ça vous choque? Ah! Il vous en faut peu mes petits.


« Et bien nous allons tous faire pour remédier à cela. » Un sourire réjouit éclaira mon visage. Je le laissais rapprocher nos corps restés trop longtemps sans sentir leur chaleur respective. [color=slategrey]« En voilà une bonne nouvelle…» soufflais-je, satisfaite d'avoir été si prompte à le ramener sur le droit chemin, à savoir dans mes bras.


Ses lèvres s'égarèrent dans mon cou et mon corps se cambra très légèrement contre le sien. Je gémis et un frisson parcourut ma peau. J'étais très sensible du cou, j'adorais qu'on l'embrasse, qu'on le morde même. Demetri savait tout cela, le moindre petit détail…J'entourais sa nuque de mes bras, inclinant la tête pour offrir ma peau, comme une gentille soumise. Au fond c'est ce que j'étais. C'est ce que nous étions toutes, face à un homme tel que lui…On pourrait croire à l'exagération, j'en suis consciente. Mais couchez donc une fois avec Demetri et vous comprendrez. Mh, heureusement qu'il n'est pas télépathe, ses chevilles ne passeraient plus la porte s'il m'entendait penser ses louanges…


« Re-colle moi une gifle et je te promet, ma douce, que tu le regrettera amèrement. » Mon regard devint joueur à l'instant même où il finit sa phrase. C'était le genre de chose à ne pas me dire. Il devrait me connaître pourtant, à force…A moins que cela ne tienne de l'invitation? Le connaissant, sans doute…[color=slategrey]« Vraiment…? »


Je remontais ma jambe le long de la sienne. D'une pression, je l'attirais d'avantage contre moi. Il était un peu plus grand et j'aimais les hommes plus grands. Cela me donnait un sentiment de protection et surtout de soumission. Je le laissais m'embrasser durant de longues minutes puis il me relâcha. J'haletais presque mais je me repris vite. Mieux valait! Ma main caressa son cou et remonta sur sa joue. Je ne le quittais pas des yeux, prise dans cet échange de regard. Parfois, c'est bien plus fort que les mots…Je passais ma langue sur mes lèvres, délicatement et le coup partit. Je lui mis une nouvelle gifle. Pas trop forte, mais pas trop douce non plus. Je le connaissais, il n'était pas spécialement violent. Il pouvait me dominer sans l'être. Je voulais goûter à sa douce punition plus que tout. Il me devait bien ça…


« Quelle garce je fais…» Je ne pus m'empêcher de rire. Je me mordis la lèvre. « Impose ton autorité chéri…Vas y, je brûle de sentir l'arôme de ta punition…»


C'était la stricte vérité. Ma peau était en feu et, même avec mon chemisier en moins, j'avais l'impression d'étouffer. Mon regard tourna sur la gauche et tomba sur la porte menant au fameux couloir interdit. Là, nous pourrions jouer plus amplement…Sauf s'il voulait me prendre dans ce couloir? Je ne voulais pas risquer d'être dérangée…Oh puis peu importe, c'était à lui de choisir au fond. Monsieur devait s'imposer, puisqu'il devait m'arracher des regrets…

J’adorais la sentir se cambrer contre moi. Gémir, frissonner… tout cela me prouvait à quel point je savais m’y prendre avec elle. Alize n’était pas de ces prudes serrant les mâchoires et contenant leur souffle dans l’espoir de paraître toujours sage et innocente même dans de tels instants. Non. Elle laissait toujours son corps s’exprimer et répondre à chacune de mes caresses à sa manière, et seule sa respiration irrégulière heurtant ma peau pouvait m’exciter. Si j’étais un égoïste fini, même au lit, je pouvais la caresser des heures durant pour l’entendre simplement gémir et la voir se tortiller contre moi. Et plus elle répondait à mes caresses, plus je lui en prodiguais pour l’entendre encore et encore. Pourtant, même si tout cela m’enchantait, je m’interrompais pour la prévenir de l’erreur qu’elle avait faite en osant porter la main sur moi et la mettais en garde. Mais j’aurais du savoir avant même de ne serait-ce que le penser, que ce n’était pas une bonne idée. Malheureusement je ne m’en rendis compte qu’en voyant son regard soudainement amusé et en entendant sa petite voix mutine s’élever.

« Vraiment…? »

Je la toisais, une lueur de défi mais surtout de menace brillant dans l’œil. Qu’elle n’y pense même pas ! Mais je fus agréablement surpris de constater qu’elle ne semblait pas vouloir tester ma limite – ce qui est dans son genre – mais qu’elle préférait m’attirer un peu plus à elle. Un baiser, deux, trois… tous plus fiévreux les uns que les autres. Alize était un feu de forêt que j’adorais attiser. Jusqu’à ce qu’elle me prive de ses lèvres. Je gondais. Ras le bol qu’on me prive de mes petits plaisirs ! D’abord Zane qui m’obligeait plus ou moins à faire ceinture, et maintenant elle qui m’allumait mais ne me laissait pas profiter de ce que je voulais, comme je le voulais. Sa main caressante dans mon cou, puis sur ma joue me frustra plus qu’elle me plu. La douceur… bon ça encore, ça passait, mais les caresses inutiles… j’avais horreur de ça ! Sauf avec Zane, je devais l’avouer. Passer simplement le revers de ma main le long de ses courbes était toujours un pur ravissement. Mais même ça, je devais m’en passer depuis qu’il était trop pris par le Quidditch. Rageant ! J’en viendrais presque à détester mon sport favori à cause de ça.

Mais ma haine eu tôt fait de trouver une autre cible en la personne d’Alize, car cette peste osa me gifler de nouveau. Elle ne me fit pas vraiment mal, plus à mon ego qu’autre chose en fait. Elle me défiait, purement et simplement en me giflant une nouvelle fois alors que je l’avais menacer peu de temps avant. Croyait-elle que je ne mettrais pas mes menaces à exécution ? ou était-ce, justement, ce qu’elle attendait. Je connaissais suffisamment Alize pour savoir cette hypothèse plus que possible. Et elle me conforta dans mon idée rapidement.

« Quelle garce je fais… »

Elle se mit à rire et je serrais les dents de mon côté. Oui, elle me cherchait. Peut-être parce que je l’avais délaissé ces derniers temps… Ce n’était pas vraiment volontaire. Elle avait juste… disparu de mon champ de vision. Avant, dès que je la croisais, nous ne nous gênions pas pour profiter l’un comme de l’autre. Mais depuis que j’avais Zane dans ma vie, je ne ressentais plus ce besoin constant. J’avais seulement envie de lui, les autres ne m’apparaissaient plus bizarrement. Je ne m’en apercevais que maintenant et cela m’étonnait. Enfin, pas vraiment dans le fond. J’avais tout ce que je désirais avec mon Gryffondor et il me comblait à bien des niveaux. Lorsque j’avais envie de m’envoyer en l’air, c’était avec lui. Admettons le aussi… je n’avais pas simplement envie d’une partie de jambes en l’air, mais de lui tout simplement. Sauf que depuis qu’il devait passer plus de temps sur le terrain de Quidditch que dans mes draps, les autres étaient redevenus visibles. Enfin pas vraiment, jusqu’à ce que Alize m’agrippe et réclame ce qu’elle était en droit d’attendre.

« Impose ton autorité chéri…Vas y, je brûle de sentir l'arôme de ta punition… »

Ma prise sur ses hanches se resserra et mon regard brûlant de désir mais aussi de colère encore contrôlée se fit insistant. Mais le sien se détourna et par automatisme, je le suivais découvrant le chemin menant au couloir interdit. Voulait-elle que nous y allions, ou avait-elle justement peur d’y être traîné ? que se soit l’un ou l’autre peu importait, ma décision était prise. Je la soulevais presque par la taille et la traînais dans le couloir presque jamais visité. Là nous serions plus tranquille. Pas que d’être vu me gêne ou autre. Je fais encore ce que je veux, avec qui je veux et j’emmerde royalement les autres. Mais c’était plutôt l’idée d’être interrompu qui me gênait.

Pensant nous avoir octroyé un semblant d’intimité, je la plaquais avec rudesse contre l’un des murs et lâchais quelques mots de ma voix basse et grave.

« Tu sais pourtant qu’il n’est pas bon de me provoquer. »

Mais j’avais presque oublié à qui j’avais à faire. Alize aimait les rapports de force et elle n’avait fait que m’amener très exactement là où elle le désirait. Elle m’avait presque manipulé. Presque parce que je refusais d’admettre que je n’avais été qu’un pantin trop prévisible entre ses mains.

Si un châtiment elle désirait, alors c’était ce qu’elle aurait. Je partais à l’assaut de son cou sans plus attendre, mordant sa chaire de mes dents soudainement affamées. Ce n’était pas violent, mais assez insistant pour ne pas être non plus considéré comme… doux. Je la collais un peu plus contre le mur et moi-même et ma main alla rapidement saisir l’une de ses cuisses, la remontant le long de ma hanche, je me serrais un peu plus contre elle. Mon autre main remonta jusqu’à son cou et mes lèvres le désertèrent pour aller rendre visite aux siennes. Je les torturais de mainte façon et bientôt j’enfonçais sans la moindre délicatesse ma langue dans sa bouche, orchestrant un baiser plus violent que passionné. Je ne me rendis pas compte que mes doigts se serraient un peu plus à chaque seconde sur son cou fragile et ce fut un regard sombre que je plongeais dans le sien.

« Tu as voulu jouer Alize, mais ce n’est pas dit que je te laisserais victorieuse. »