Soupçons. [Carter <3]
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Soupçons. [Carter <3]
Assise en tailleur sur l’un des nombreux coussins qui jonchaient le sol du grenier de Divination, Bonnie se débarrassait de sa lourde robe de sorcier ainsi que son pull. Par sa hauteur, ses lambris et son plafond bas, la pièce conservait bien sa chaleur, et l’uniforme d’hiver des élèves était trop épais et fourni pour cet endroit. Elle se retrouva en chemisier, un vêtement à manches longues qui dissimulait le tatouage étrange ornant son poignet. Elle n’avait pas hâte de devoir porter l’uniforme d’été et de devoir supporter des regards insistants sur cet endroit. Un tatouage à l’intérieur du poignet n’était déjà pas chose courant, alors quand il représentait quelque chose d’incompréhensible, plus encore qu’un signe tribal, ça pouvait prêter à curiosité. Il allait bien y avoir un moment où Carter le découvrirait. Mais elle avait déjà réfléchi à la question. Elle allait certainement lui raconter que c’était un signe d’appartenance à sa famille. Heureusement qu’elle portait un nom courant en Allemagne… Elle n’avait pas envie d’avoir encore à se justifier. L’histoire de Bonnie pouvait sembler vraiment singulière si l’on ne savait pas qu’elle venait du futur. En dehors de ça et de la malédiction que la jeune fille partageait avec Adam, elle n’avait rien d’extraordinaire. Elle était issue d’une famille de sangs purs très conservateurs et intolérants, chose qui se fera rare en 2020 mais existera encore, comme tous les fléaux.
Maintenant plus à l’aise, elle s’appuya contre un mur et tendit ses jambes pour les étirer un peu, croisant les chevilles. Elle attendait celui qu’elle pouvait considérer officiellement comme son petit ami, puisque ça faisait maintenant plusieurs jours qu’ils sortaient ensemble. Depuis le premier jour, ils se donnaient toujours rendez-vous dans cet endroit douillet et tranquille pour se voir. Jusqu’à présent, ils n’étaient jamais allés plus loin que des baisers et des caresses, estimant que leur relation était trop importante pour brûler trop vite les étapes et gâcher un peu le plaisir. Bonnie aimait bien prendre son temps. Les coucheries à la va-vite, c’était bon pour les simples attirances physiques sans conséquence. En revanche, elle n’était pas certaine que Carter pensât la même chose. C’était un garçon après tout, il avait d’autres besoins. Ces derniers temps, des rumeurs circulaient à propos de lui, et l’une d’entre elles lui faisait un peu peur. On lui prêtait des relations charnelles avec Sadie Williams, cette fille qu’elle détestait tant parce qu’elle collait trop Carter et Connor, mais également parce qu’elle devait être la seule plus tard à rejoindre le camp du Mal. La Serpentard espérait du fond du cœur que ces rumeurs étaient obsolètes. Si Carter et Sadie avaient réellement couché ensemble, elle préférait que ce fût arrivé avant qu’elle ne se mît en couple avec lui. Mais étrangement, elle n’avait rien entendu de tel avant. Peut-être était-ce tout simplement parce que le jeune homme était célibataire et qu’il n’y avait donc rien à redire sur son comportement. Les gens aimaient médire, évidemment. Mais dans ce cas, rien n’indiquait que leur relation ne fût terminée. Peut-être Carter allait-il vaincre sa frustration en se consolant avec Sadie. Cette idée donnait la nausée à Bonnie. Elle espérait que le Serpentard était aussi fidèle en amour qu’en amitié.
Quant à l’autre rumeur, elle contredisait un peu la première, mais pourrait également expliquer pourquoi le jeune homme consentait à prendre son temps avec Bonnie. Il paraissait que l’intéressé pouvait avoir quelque panne en pleine action. La jeune fille avait du mal à y croire, mais ça restait plausible. Elle se demandait si elle ne préférait d’ailleurs pas cette possibilité à l’autre. L’imaginer avec Sadie lui était insupportable. L’impuissance n’était certainement pas ce qu’il y avait de mieux dans un couple, mais c’était surmontable, au moins. De toute façon, quand bien même la rumeur fût vraie, ça ne signifiait rien. Il pouvait avoir connu cet incident avec quelqu’un, peut-être même avec plusieurs personnes, rien ne prouvait qu’il connaîtrait ça tout le temps. Elle ferait de son mieux pour que ça n’arrive pas. Depuis le temps qu’ils discutaient tous les deux, avec les nombreux points communs qu’ils s’étaient découvert, il devait certainement être plus à l’aise.
Enfin, la trappe se situant au centre de la pièce se souleva, pour faire apparaître son compagnon. Elle s’avança vers lui, à quatre pattes, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres alors que le sol lui arrivait aux hanches. Elle avait bien l’intention de lui parler de ses rumeurs, mais ne voulait pas qu’il prenne ça pour des reproches tant qu’il ne se serait pas expliqué. En l’accueillant ainsi, il était clair qu’elle ne voulait pas lui faire une scène, mais simplement comprendre, savoir d’où ces on-dit venaient. Elle se poussa pour le laisser entrer entièrement et referma la trappe derrière lui, en la verrouillant pour éviter les intrusions indésirables. Elle alla ensuite se réinstaller contre le mur, en levant cette fois les genoux devant elle, pas du tout gênée par le fait d’être en jupe. Elle tapota le coussin le plus proche d’elle pour inviter Carter à s’asseoir à ses côtés. Quant il se fut exécuté, elle posa sa tête sur son épaule et lui pris la main, jouant machinalement avec. Elle fit glisser ses pieds pour poser ses mollets au sol, les jambes toujours repliées. Dans cette position, elle n’avait plus vraiment envie d’aborder des sujets délicats avec le jeune homme. Il l’apaisait, tout simplement. Finalement, elle osa prendre la parole.
Elle ne savait pas trop comment aborder les choses. Si elle lui sortait ça de but en blanc, il risquait de prendre ça pour des accusations sournoises. Mais ces questions lui brûlaient trop les lèvres. Elle voulait en savoir plus sur Sadie. Elle avait toujours pensé que cette fille, si jalouse des conquêtes de Connor, était bien plus proche de ce dernier. D’ailleurs, c’était plutôt ce qui transparaissait en les voyant. Alors pourquoi les ragots portaient-ils sur Carter et non sur son ami ? Il devait bien y avoir un fond de vérité quelque part… Quelqu’un les avait-il surpris ensemble ? Peut-être s’était-il mépris sur la nature de leur relation. Peut-être quelqu’un cherchait-il simplement à nuire au couple qu’il formait avec Bonnie. Et si c’était Sadie elle-même qui avait lancé ça ? C’était d’une telle fourberie que ça n’aurait rien eu d’étonnant de sa part. Cette sale petite peste…
Pas très subtil comme entrée en la matière, mais déjà plus fin qu’une annonce directe. En revanche, il allait certainement se demander pourquoi elle parlait de Sadie de but en blanc, alors qu’ils étaient en plein rendez-vous amoureux.
Et pour cause, elle l’était bel et bien. Pourtant, elle n’était pas toute blanche de son côté, rapport à ses sentiments ambigus pour Demetri. Mais c’était bien différent. Il avait été son seul véritable amour, ce qui ne s’oubliait pas aussi facilement, et elle ne pouvait supporter de ne plus rien représenter pour lui. Voilà d’où provenait cette obstination. Avec Carter, en revanche, elle voulait quelque chose de sain, de véritable, tout simplement. Mais elle mentait à moitié en parlant de Sadie. Elle n’avait vu aucun rapprochement en réalité. Elle avait utilisé cette ruse dans l’espoir qu’il se sente mal à l’aise si la rumeur était vraie. Qu’il réalise qu’il n’avait pas été assez prudent. Dans le cas contraire, il nierait certainement son affirmation.
Voilà comment dévoiler implicitement que les rumeurs circulaient vite. Elle était sûre qu’il serait assez intelligent pour comprendre. Tout en parlant, elle promenait ses doigts fins sur le dessus de la main du jeune homme, comme une légère caresse, pour le mettre à l’aise. Pas de scène de ménage, ce n’était vraiment pas le but. Elle porta ensuite cette main jusqu’à ses lèvres pour en embrasser la paume et les doigts avec tendresse. Elle avait l’impression qu’elle ne pourrait pas se passer de ce genre de chose. Pourvu que toute cette histoire ne fût que des racontars sans fondement, sans quoi elle risquait d’avoir du mal à le digérer.
Maintenant plus à l’aise, elle s’appuya contre un mur et tendit ses jambes pour les étirer un peu, croisant les chevilles. Elle attendait celui qu’elle pouvait considérer officiellement comme son petit ami, puisque ça faisait maintenant plusieurs jours qu’ils sortaient ensemble. Depuis le premier jour, ils se donnaient toujours rendez-vous dans cet endroit douillet et tranquille pour se voir. Jusqu’à présent, ils n’étaient jamais allés plus loin que des baisers et des caresses, estimant que leur relation était trop importante pour brûler trop vite les étapes et gâcher un peu le plaisir. Bonnie aimait bien prendre son temps. Les coucheries à la va-vite, c’était bon pour les simples attirances physiques sans conséquence. En revanche, elle n’était pas certaine que Carter pensât la même chose. C’était un garçon après tout, il avait d’autres besoins. Ces derniers temps, des rumeurs circulaient à propos de lui, et l’une d’entre elles lui faisait un peu peur. On lui prêtait des relations charnelles avec Sadie Williams, cette fille qu’elle détestait tant parce qu’elle collait trop Carter et Connor, mais également parce qu’elle devait être la seule plus tard à rejoindre le camp du Mal. La Serpentard espérait du fond du cœur que ces rumeurs étaient obsolètes. Si Carter et Sadie avaient réellement couché ensemble, elle préférait que ce fût arrivé avant qu’elle ne se mît en couple avec lui. Mais étrangement, elle n’avait rien entendu de tel avant. Peut-être était-ce tout simplement parce que le jeune homme était célibataire et qu’il n’y avait donc rien à redire sur son comportement. Les gens aimaient médire, évidemment. Mais dans ce cas, rien n’indiquait que leur relation ne fût terminée. Peut-être Carter allait-il vaincre sa frustration en se consolant avec Sadie. Cette idée donnait la nausée à Bonnie. Elle espérait que le Serpentard était aussi fidèle en amour qu’en amitié.
Quant à l’autre rumeur, elle contredisait un peu la première, mais pourrait également expliquer pourquoi le jeune homme consentait à prendre son temps avec Bonnie. Il paraissait que l’intéressé pouvait avoir quelque panne en pleine action. La jeune fille avait du mal à y croire, mais ça restait plausible. Elle se demandait si elle ne préférait d’ailleurs pas cette possibilité à l’autre. L’imaginer avec Sadie lui était insupportable. L’impuissance n’était certainement pas ce qu’il y avait de mieux dans un couple, mais c’était surmontable, au moins. De toute façon, quand bien même la rumeur fût vraie, ça ne signifiait rien. Il pouvait avoir connu cet incident avec quelqu’un, peut-être même avec plusieurs personnes, rien ne prouvait qu’il connaîtrait ça tout le temps. Elle ferait de son mieux pour que ça n’arrive pas. Depuis le temps qu’ils discutaient tous les deux, avec les nombreux points communs qu’ils s’étaient découvert, il devait certainement être plus à l’aise.
Enfin, la trappe se situant au centre de la pièce se souleva, pour faire apparaître son compagnon. Elle s’avança vers lui, à quatre pattes, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres alors que le sol lui arrivait aux hanches. Elle avait bien l’intention de lui parler de ses rumeurs, mais ne voulait pas qu’il prenne ça pour des reproches tant qu’il ne se serait pas expliqué. En l’accueillant ainsi, il était clair qu’elle ne voulait pas lui faire une scène, mais simplement comprendre, savoir d’où ces on-dit venaient. Elle se poussa pour le laisser entrer entièrement et referma la trappe derrière lui, en la verrouillant pour éviter les intrusions indésirables. Elle alla ensuite se réinstaller contre le mur, en levant cette fois les genoux devant elle, pas du tout gênée par le fait d’être en jupe. Elle tapota le coussin le plus proche d’elle pour inviter Carter à s’asseoir à ses côtés. Quant il se fut exécuté, elle posa sa tête sur son épaule et lui pris la main, jouant machinalement avec. Elle fit glisser ses pieds pour poser ses mollets au sol, les jambes toujours repliées. Dans cette position, elle n’avait plus vraiment envie d’aborder des sujets délicats avec le jeune homme. Il l’apaisait, tout simplement. Finalement, elle osa prendre la parole.
- - Dis…
Elle ne savait pas trop comment aborder les choses. Si elle lui sortait ça de but en blanc, il risquait de prendre ça pour des accusations sournoises. Mais ces questions lui brûlaient trop les lèvres. Elle voulait en savoir plus sur Sadie. Elle avait toujours pensé que cette fille, si jalouse des conquêtes de Connor, était bien plus proche de ce dernier. D’ailleurs, c’était plutôt ce qui transparaissait en les voyant. Alors pourquoi les ragots portaient-ils sur Carter et non sur son ami ? Il devait bien y avoir un fond de vérité quelque part… Quelqu’un les avait-il surpris ensemble ? Peut-être s’était-il mépris sur la nature de leur relation. Peut-être quelqu’un cherchait-il simplement à nuire au couple qu’il formait avec Bonnie. Et si c’était Sadie elle-même qui avait lancé ça ? C’était d’une telle fourberie que ça n’aurait rien eu d’étonnant de sa part. Cette sale petite peste…
- - Sadie, elle doit bien avoir une préférence entre vous deux non ? Je veux dire, entre Connor et toi…
Pas très subtil comme entrée en la matière, mais déjà plus fin qu’une annonce directe. En revanche, il allait certainement se demander pourquoi elle parlait de Sadie de but en blanc, alors qu’ils étaient en plein rendez-vous amoureux.
- - Je demande ça parce que je la croyais plus proche de Connor, mais j’ai l’impression qu’elle s’est rapproché de toi dernièrement… Je suis peut-être un peu trop jalouse.
Et pour cause, elle l’était bel et bien. Pourtant, elle n’était pas toute blanche de son côté, rapport à ses sentiments ambigus pour Demetri. Mais c’était bien différent. Il avait été son seul véritable amour, ce qui ne s’oubliait pas aussi facilement, et elle ne pouvait supporter de ne plus rien représenter pour lui. Voilà d’où provenait cette obstination. Avec Carter, en revanche, elle voulait quelque chose de sain, de véritable, tout simplement. Mais elle mentait à moitié en parlant de Sadie. Elle n’avait vu aucun rapprochement en réalité. Elle avait utilisé cette ruse dans l’espoir qu’il se sente mal à l’aise si la rumeur était vraie. Qu’il réalise qu’il n’avait pas été assez prudent. Dans le cas contraire, il nierait certainement son affirmation.
- - Je sais que c’est ton amie, mais maintenant qu’on est en couple, j’aimerais bien qu’elle évite de te coller de trop près, au moins… pour que les gens ne se fassent pas de fausses idées. Tu comprends ?
Voilà comment dévoiler implicitement que les rumeurs circulaient vite. Elle était sûre qu’il serait assez intelligent pour comprendre. Tout en parlant, elle promenait ses doigts fins sur le dessus de la main du jeune homme, comme une légère caresse, pour le mettre à l’aise. Pas de scène de ménage, ce n’était vraiment pas le but. Elle porta ensuite cette main jusqu’à ses lèvres pour en embrasser la paume et les doigts avec tendresse. Elle avait l’impression qu’elle ne pourrait pas se passer de ce genre de chose. Pourvu que toute cette histoire ne fût que des racontars sans fondement, sans quoi elle risquait d’avoir du mal à le digérer.
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: Soupçons. [Carter <3]
« La jalousie, c’est un manque d’estime pour une personne qu’on aime. » - Ivan Bounine, célèbre écrivain russe, n’avait pas dû longtemps douter en écrivant du bout de sa plume cette définition de la jalousie. Ce sentiment que peu de personnes ne pouvaient s’empêcher d’avoir, mais qui d’une certaine façon était la plus belle preuve d’amour qu’une personne pouvait donner à une autre. Cette notion qui pouvait nuire à un couple de l’intérieur, jusqu’à le tuer. Alors, la jalousie était-ce quelque chose de bien, ou non ? Probablement fallait-il savoir le doser, sans excès, ni carence. Pourtant, ce n’était pas donné à tout le monde, de savoir jauger ce genre de sentiment. Il concevait une certaine maîtrise de soi, et surtout, il fallait savoir donner une confiance à toutes épreuves à son âme sœur pour ne pas mettre à mal un couple.
Ce jour-là, Carter était à la bibliothèque du château. Il avait un devoir de potion à travailler pour le lendemain. Comme de nombreuses personnes le savaient, le Serpentard n’était pas un aussi bon élève que son ami Connor. Il éprouvait beaucoup plus de difficultés que son acolyte, et il devait passer plus de temps à la librairie de Poudlard pour travailler ses cours, avancés ses devoirs et même prendre de l’avance pour éviter de se retrouver en retard. Carter ne faisait pas parti de cette catégorie d’élèves qui pouvait se permettre de faire ses devoirs à la dernière minute et de récolter des bonnes notes. Non, le jeune Danes n’était pas plus bête qu’un autre, il avait juste besoin de plus de temps pour rendre des devoirs de meilleurs qualités. Mais il ne fallait pas s’y perdre à l’évidence : Il n’était pas un rat de bibliothèque. Il méprisait cet endroit, tout comme les devoirs que ses professeurs lui donner. Son devoir de potion avançait plutôt bien, Carter arrivait tout doucement au bon nombre de rouleaux de parchemins demandé par son professeur. Ce fut à ce moment que le jeune Serpentard eut le malheur de regarder l’heure qu’affichait l’énorme horloge de la bibliothèque. Il ne manquait que quelques lignes à Carter pour clore le dernier rouleau de parchemin, mais il était déjà presque en retard pour retrouver Bonnie dans le grenier de divination. Le Serpentard hésita quelques secondes, puis il griffonna les dernières lignes à la va-vite. Son professeur ne lui dirait rien, Carter l’espérait. Il poussa ses parchemins, son encre, sa plume et ses manuels dans son sac à bandoulière. Il enfila sa lourde robe de sorcier, et mit son sac sur son épaule pour quitter précipitamment la pièce sous l’œil surpris de la bibliothécaire.
Carter quitta le premier étage et la bibliothèque pour se rendre au cinquième étage de manière à retrouver la personne qu’il pouvait officiellement désigner comme sa petite amie. Leur relation avait débuté peu de temps auparavant et avait pris un rythme de croisière. Le couple ne se montrait que très rarement en public, bien qu’ils passaient la majeure partie de leur temps ensemble. Et ils n’avaient franchi aucun cap, sexuellement parlant. Bonnie semblait vouloir le faire attendre le plus longtemps possible pour vérifier sa fidélité et sa volonté de créer quelque chose avec elle. Tandis que lui, savait prendre son mal en patience. De toute façon, Carter avait dû attendre de nombreuses semaines, et même de longs mois avant de faire flancher Tanya. Il avait attendu sans aucun mal. Evidemment, ceci était clairement faussé d’une manière officieuse : Sadie avait tiré profit de la situation, et avait su remplir les attentes de Carter.
Quelques minutes plus tard, Carter ouvrit la trappe du grenier de divination. Il laissa sa tête et son buste apparaître à la vue des personnes qui se trouvaient à l’intérieur, et s’arrêta lorsqu’il vit Bonnie assise contre les nombreux oreillers de la pièce. La jolie brune s’avança à quatre pattes dans sa direction sous son œil amusé, puis elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Carter se hissa alors à l’intérieur du grenier, tandis que Bonnie retourna se mettre assis à sa place initiale après avoir refermée et verrouillée la trappe derrière lui. Le Serpentard retira son sac, qu’il déposa dans un coin de la pièce. Il enleva ensuite sa robe de sorcier, et se retrouva ainsi en chemisier. Carter replia ses manche, déboutonna son col et desserra sa cravate des verts et argents. Son regard se jeta sur Bonnie, qui lui faisait signe de la rejoindre.
Le jeune homme fut bien tenté d’observer ce que la jupe de Bonnie laissait entrevoir, mais il jugea préférable de la rejoindre. Carter se mit assis à côté d’elle, alors qu’elle déposa sa tête sur son épaule et joua avec sa main. « Dis… » La jolie Serpentard prit la parole, et Carter n’aimait pas cette première approche. Cette façon de prendre la parole n’était que très rarement un bon signe. Il se demanda un instant s’il n’aurait pas mieux fait de rester quelques instants de plus à la bibliothèque pour reporter l’échéance de cette discussion, et clore parfaitement son devoir de potion. Malgré tout, Bonnie continua : « Sadie, elle doit bien avoir une préférence entre vous deux, non ? Je veux dire, entre Connor et toi … » Carter laissa son regard observer la pièce qui s’ouvrait à eux. Il réajusta son dos contre les oreillers du grenier de divination. « Je demande ça parce que je la croyais plus proche de Connor, mais j’ai l’impression qu’elle s’est rapproché de toi dernièrement … Je suis peut-être un peu trop jalouse. » Le jeune Serpentard se doutait bien qu’un jour Bonnie lancerait ce sujet sur le tas. Il était conscient qu’elle était moins naïve que Tanya, et que s’il devait agir à côté de sa relation avec elle, il devrait prendre beaucoup plus de précaution qu’avec la Poufsouffle. Pour le moment, Carter ne laissa rien paraître, et préférait laisser ses doigts glisser entre les mains de Bonnie. « Je sais que c’est ton amie, mais maintenant qu’on est en couple, j’aimerais bien qu’elle évite de te coller de trop près, au moins … Pour que les gens ne se fassent pas de fausses idées. Tu comprends ? » Elle arrêta de jouer avec sa main, et caressa le dos de cette dernière. Bonnie porta alors ses doigts, puis sa paume, jusqu’à ses lèvres. Carter sentit ses lèvres l’embrasser et son souffle chaud sur sa main.
Le beau brun était au courant de ce genre de rumeur sur son dos à Poudlard. Il savait pertinemment qu’une partie de l’école avait vu clair dans son jeu : Il couchait avec Sadie depuis sa relation avec l’effroyable Jilly. Cette rumeur ne l’avait pas quitté depuis, mais sans aucunes preuves concrètes, cette histoire était relayée au rang de simple ragot. A présent, Carter avait l’impression de se retrouver face au tribunal de son amour, et qu’il devait être jugé. Bien sûr, il était mal à l’aise, mais le Serpentard n’allait pas perdre la face si facilement. Et puis, il n’avait eu aucune aventure avec la Reine des verts et argents depuis que Bonnie et lui sortaient ensemble. Son mensonge serait alors négligeable. A cette pensée, Carter gagna en confiance et pouvait organiser sa défense face aux accusations.
D’abord, Carter lança un grognement d’un air las. Il pouvait toujours tenter de dévier le sujet. Après tout, il n’était pas là pour ça, et il n’avait rien à se reprocher. « On est vraiment obligé d’aborder ce sujet maintenant ? Je trouve que nous ne passons pas assez de temps à s’occuper de nous. » Pour aller de paire avec ses paroles, Carter passa son bras autour des épaules de Bonnie. Il était conscient que la tête de sa dulcinée devait observer la moindre mimique de son visage. Voyant que cet essai n’était que très peu concluant. Le jeune Serpentard se décida à répondre aux questions de la jolie brune. « Bien … » Carter chercha quelques instants ses mots, avant de se lancer dans le vif du sujet.
« Je ne crois pas que Sadie ait une préférence entre Connor et moi. Ou, si elle a une préférence, elle doit peut-être légèrement pencher en ma faveur. Ceci est sûrement dû au faite que Connor est plus médiatisé que moi à Poudlard. Et Sadie n’a pas besoin d’avoir des confidences exposées à tout le monde … » Jusque-là, Carter n’avait commis aucun mensonge. Bien sûr, il omettait d’avouer ses coucheries avec la Reine des Serpentard. Mais après tout, tant que cela ne se passait pas en même temps que sa liaison avec Bonnie, cette dernière n’avait pas à être au courant. Le beau brun esquissa un sourire amusé. « Jalouse ? C’est plutôt plaisant à savoir. » Il conclut sa remarque en déposant un tendre baiser sur la tempe de la Serpentard. Plus sérieusement, Carter savait qu’il devait gagner la confiance de sa dulcinée. Et pour accomplir cela, il avait déjà fait le tour de la question. Pour accomplir les attentes cachées de Bonnie, le jeune Danes ne devait pas se contenter de répondre simplement à la question, mais il se devait d’aller plus loin.
« Je sais très bien où tu veux en venir, Bonnie. Si tu lances ce sujet de discussion maintenant, c’est que les rumeurs à propos d’une probable liaison entre Sadie et moi ont été ressorties du placard. » Carter fit un soupire las, comme si ce genre d’attitude de ses camarades du château l’exaspéré, puis il reprit. « Si tu veux, ce genre de ragots sont sortis les deux fois que j’ai eu des relations sérieuses à Poudlard, avec Jilly et Tanya. » Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, tandis qu’il posa l’arrière de son crâne contre le mur du grenier. « Probablement un fantasme de personnes frustrées, qui n’ont pas pu mettre Sadie ou moi dans leur musette. J’ai déjà eu Sadie dans mes bras, mais c’était un geste fraternel, rien de plus. » Carter fit descendre la main qui entourait les épaules de Bonnie sur le bassin de la jeune femme. Un sourire satisfait naquit alors au coin de ses lèvres. « Cela peut signifier que notre relation est devenue sérieuse aux yeux de nos camarades du château. »
Comme cela s’était déroulé lors de leurs derniers rendez-vous dans ce même grenier de divination, Carter semblait perdre son côté taciturne en compagnie de Bonnie. Il était plus bavard, et cela montrait qu’il était à l’aise avec elle. Même si cela l’inquiétait quelque part, avec ses précédentes relations amoureuses il n’avait pas autant de dialogues. Les seules personnes qui pouvaient le voir entretenir une longue discussion étaient Sadie et Connor. Bonnie venait d’entrer dans ce cercle très privé.
« Je comprend très bien ce que tu veux dire. Et je me doute que c’est gênant pour toi d’entendre ce genre de rumeurs. » Carter semblait à nouveau chercher ses mots pour expliquer sa future idée. Il ne voulait pas vexer Bonnie par ce qu’il allait dire. « De ton côté, j’aimerais que tu comprennes que Sadie est une fille qui n’a pas toujours eu des facilités dans la vie. Et que depuis que nous sommes à Poudlard, je joue en quelque sorte le rôle de son frère … » Le jeune Serpentard se doutait que ceci n’allait pas plaire à la jolie brune. C’était pourquoi il s’empressa de rajouter : « Mais je ferais un effort pour la voir moins souvent. » Le beau brun garda sa main sur le bassin de Bonnie. Il sentait toujours la tête de la jeune Serpentard contre son épaule, et il en profita pour déposer son menton contre le sommet de son crâne avant de conclure. « Ne commence pas à croire toutes les rumeurs de ce château. Je ne les connais pas toutes, certaines sont justes tandis que d’autres sont grossières. » Son étreinte se fit un peu plus fort, et rassurante envers Bonnie. Il espérait avoir gagné des points. Mais surtout, Carter pensait avoir anticipé toutes les questions que la belle Serpentard pourrait se poser à propos d’une probable relation entre Sadie et lui.
Ce jour-là, Carter était à la bibliothèque du château. Il avait un devoir de potion à travailler pour le lendemain. Comme de nombreuses personnes le savaient, le Serpentard n’était pas un aussi bon élève que son ami Connor. Il éprouvait beaucoup plus de difficultés que son acolyte, et il devait passer plus de temps à la librairie de Poudlard pour travailler ses cours, avancés ses devoirs et même prendre de l’avance pour éviter de se retrouver en retard. Carter ne faisait pas parti de cette catégorie d’élèves qui pouvait se permettre de faire ses devoirs à la dernière minute et de récolter des bonnes notes. Non, le jeune Danes n’était pas plus bête qu’un autre, il avait juste besoin de plus de temps pour rendre des devoirs de meilleurs qualités. Mais il ne fallait pas s’y perdre à l’évidence : Il n’était pas un rat de bibliothèque. Il méprisait cet endroit, tout comme les devoirs que ses professeurs lui donner. Son devoir de potion avançait plutôt bien, Carter arrivait tout doucement au bon nombre de rouleaux de parchemins demandé par son professeur. Ce fut à ce moment que le jeune Serpentard eut le malheur de regarder l’heure qu’affichait l’énorme horloge de la bibliothèque. Il ne manquait que quelques lignes à Carter pour clore le dernier rouleau de parchemin, mais il était déjà presque en retard pour retrouver Bonnie dans le grenier de divination. Le Serpentard hésita quelques secondes, puis il griffonna les dernières lignes à la va-vite. Son professeur ne lui dirait rien, Carter l’espérait. Il poussa ses parchemins, son encre, sa plume et ses manuels dans son sac à bandoulière. Il enfila sa lourde robe de sorcier, et mit son sac sur son épaule pour quitter précipitamment la pièce sous l’œil surpris de la bibliothécaire.
Carter quitta le premier étage et la bibliothèque pour se rendre au cinquième étage de manière à retrouver la personne qu’il pouvait officiellement désigner comme sa petite amie. Leur relation avait débuté peu de temps auparavant et avait pris un rythme de croisière. Le couple ne se montrait que très rarement en public, bien qu’ils passaient la majeure partie de leur temps ensemble. Et ils n’avaient franchi aucun cap, sexuellement parlant. Bonnie semblait vouloir le faire attendre le plus longtemps possible pour vérifier sa fidélité et sa volonté de créer quelque chose avec elle. Tandis que lui, savait prendre son mal en patience. De toute façon, Carter avait dû attendre de nombreuses semaines, et même de longs mois avant de faire flancher Tanya. Il avait attendu sans aucun mal. Evidemment, ceci était clairement faussé d’une manière officieuse : Sadie avait tiré profit de la situation, et avait su remplir les attentes de Carter.
Quelques minutes plus tard, Carter ouvrit la trappe du grenier de divination. Il laissa sa tête et son buste apparaître à la vue des personnes qui se trouvaient à l’intérieur, et s’arrêta lorsqu’il vit Bonnie assise contre les nombreux oreillers de la pièce. La jolie brune s’avança à quatre pattes dans sa direction sous son œil amusé, puis elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Carter se hissa alors à l’intérieur du grenier, tandis que Bonnie retourna se mettre assis à sa place initiale après avoir refermée et verrouillée la trappe derrière lui. Le Serpentard retira son sac, qu’il déposa dans un coin de la pièce. Il enleva ensuite sa robe de sorcier, et se retrouva ainsi en chemisier. Carter replia ses manche, déboutonna son col et desserra sa cravate des verts et argents. Son regard se jeta sur Bonnie, qui lui faisait signe de la rejoindre.
Le jeune homme fut bien tenté d’observer ce que la jupe de Bonnie laissait entrevoir, mais il jugea préférable de la rejoindre. Carter se mit assis à côté d’elle, alors qu’elle déposa sa tête sur son épaule et joua avec sa main. « Dis… » La jolie Serpentard prit la parole, et Carter n’aimait pas cette première approche. Cette façon de prendre la parole n’était que très rarement un bon signe. Il se demanda un instant s’il n’aurait pas mieux fait de rester quelques instants de plus à la bibliothèque pour reporter l’échéance de cette discussion, et clore parfaitement son devoir de potion. Malgré tout, Bonnie continua : « Sadie, elle doit bien avoir une préférence entre vous deux, non ? Je veux dire, entre Connor et toi … » Carter laissa son regard observer la pièce qui s’ouvrait à eux. Il réajusta son dos contre les oreillers du grenier de divination. « Je demande ça parce que je la croyais plus proche de Connor, mais j’ai l’impression qu’elle s’est rapproché de toi dernièrement … Je suis peut-être un peu trop jalouse. » Le jeune Serpentard se doutait bien qu’un jour Bonnie lancerait ce sujet sur le tas. Il était conscient qu’elle était moins naïve que Tanya, et que s’il devait agir à côté de sa relation avec elle, il devrait prendre beaucoup plus de précaution qu’avec la Poufsouffle. Pour le moment, Carter ne laissa rien paraître, et préférait laisser ses doigts glisser entre les mains de Bonnie. « Je sais que c’est ton amie, mais maintenant qu’on est en couple, j’aimerais bien qu’elle évite de te coller de trop près, au moins … Pour que les gens ne se fassent pas de fausses idées. Tu comprends ? » Elle arrêta de jouer avec sa main, et caressa le dos de cette dernière. Bonnie porta alors ses doigts, puis sa paume, jusqu’à ses lèvres. Carter sentit ses lèvres l’embrasser et son souffle chaud sur sa main.
Le beau brun était au courant de ce genre de rumeur sur son dos à Poudlard. Il savait pertinemment qu’une partie de l’école avait vu clair dans son jeu : Il couchait avec Sadie depuis sa relation avec l’effroyable Jilly. Cette rumeur ne l’avait pas quitté depuis, mais sans aucunes preuves concrètes, cette histoire était relayée au rang de simple ragot. A présent, Carter avait l’impression de se retrouver face au tribunal de son amour, et qu’il devait être jugé. Bien sûr, il était mal à l’aise, mais le Serpentard n’allait pas perdre la face si facilement. Et puis, il n’avait eu aucune aventure avec la Reine des verts et argents depuis que Bonnie et lui sortaient ensemble. Son mensonge serait alors négligeable. A cette pensée, Carter gagna en confiance et pouvait organiser sa défense face aux accusations.
D’abord, Carter lança un grognement d’un air las. Il pouvait toujours tenter de dévier le sujet. Après tout, il n’était pas là pour ça, et il n’avait rien à se reprocher. « On est vraiment obligé d’aborder ce sujet maintenant ? Je trouve que nous ne passons pas assez de temps à s’occuper de nous. » Pour aller de paire avec ses paroles, Carter passa son bras autour des épaules de Bonnie. Il était conscient que la tête de sa dulcinée devait observer la moindre mimique de son visage. Voyant que cet essai n’était que très peu concluant. Le jeune Serpentard se décida à répondre aux questions de la jolie brune. « Bien … » Carter chercha quelques instants ses mots, avant de se lancer dans le vif du sujet.
« Je ne crois pas que Sadie ait une préférence entre Connor et moi. Ou, si elle a une préférence, elle doit peut-être légèrement pencher en ma faveur. Ceci est sûrement dû au faite que Connor est plus médiatisé que moi à Poudlard. Et Sadie n’a pas besoin d’avoir des confidences exposées à tout le monde … » Jusque-là, Carter n’avait commis aucun mensonge. Bien sûr, il omettait d’avouer ses coucheries avec la Reine des Serpentard. Mais après tout, tant que cela ne se passait pas en même temps que sa liaison avec Bonnie, cette dernière n’avait pas à être au courant. Le beau brun esquissa un sourire amusé. « Jalouse ? C’est plutôt plaisant à savoir. » Il conclut sa remarque en déposant un tendre baiser sur la tempe de la Serpentard. Plus sérieusement, Carter savait qu’il devait gagner la confiance de sa dulcinée. Et pour accomplir cela, il avait déjà fait le tour de la question. Pour accomplir les attentes cachées de Bonnie, le jeune Danes ne devait pas se contenter de répondre simplement à la question, mais il se devait d’aller plus loin.
« Je sais très bien où tu veux en venir, Bonnie. Si tu lances ce sujet de discussion maintenant, c’est que les rumeurs à propos d’une probable liaison entre Sadie et moi ont été ressorties du placard. » Carter fit un soupire las, comme si ce genre d’attitude de ses camarades du château l’exaspéré, puis il reprit. « Si tu veux, ce genre de ragots sont sortis les deux fois que j’ai eu des relations sérieuses à Poudlard, avec Jilly et Tanya. » Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, tandis qu’il posa l’arrière de son crâne contre le mur du grenier. « Probablement un fantasme de personnes frustrées, qui n’ont pas pu mettre Sadie ou moi dans leur musette. J’ai déjà eu Sadie dans mes bras, mais c’était un geste fraternel, rien de plus. » Carter fit descendre la main qui entourait les épaules de Bonnie sur le bassin de la jeune femme. Un sourire satisfait naquit alors au coin de ses lèvres. « Cela peut signifier que notre relation est devenue sérieuse aux yeux de nos camarades du château. »
Comme cela s’était déroulé lors de leurs derniers rendez-vous dans ce même grenier de divination, Carter semblait perdre son côté taciturne en compagnie de Bonnie. Il était plus bavard, et cela montrait qu’il était à l’aise avec elle. Même si cela l’inquiétait quelque part, avec ses précédentes relations amoureuses il n’avait pas autant de dialogues. Les seules personnes qui pouvaient le voir entretenir une longue discussion étaient Sadie et Connor. Bonnie venait d’entrer dans ce cercle très privé.
« Je comprend très bien ce que tu veux dire. Et je me doute que c’est gênant pour toi d’entendre ce genre de rumeurs. » Carter semblait à nouveau chercher ses mots pour expliquer sa future idée. Il ne voulait pas vexer Bonnie par ce qu’il allait dire. « De ton côté, j’aimerais que tu comprennes que Sadie est une fille qui n’a pas toujours eu des facilités dans la vie. Et que depuis que nous sommes à Poudlard, je joue en quelque sorte le rôle de son frère … » Le jeune Serpentard se doutait que ceci n’allait pas plaire à la jolie brune. C’était pourquoi il s’empressa de rajouter : « Mais je ferais un effort pour la voir moins souvent. » Le beau brun garda sa main sur le bassin de Bonnie. Il sentait toujours la tête de la jeune Serpentard contre son épaule, et il en profita pour déposer son menton contre le sommet de son crâne avant de conclure. « Ne commence pas à croire toutes les rumeurs de ce château. Je ne les connais pas toutes, certaines sont justes tandis que d’autres sont grossières. » Son étreinte se fit un peu plus fort, et rassurante envers Bonnie. Il espérait avoir gagné des points. Mais surtout, Carter pensait avoir anticipé toutes les questions que la belle Serpentard pourrait se poser à propos d’une probable relation entre Sadie et lui.
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