Worker Bees ft Ben
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Worker Bees ft Ben
Ben & Sawyer
Like a target drawn across my chest
She's a bullet in Russian Roulette
You said you'd never turn your back on me
Would you stand by me or bury me?
Je quitte le dortoir des Gryffondor en claquant violemment la porte derrière moi. Ce geste à plusieurs raisons, plusieurs but. J’ai encore passé une horrible nuit à cause de cette gourde de Nell et ses stupides cauchemars. Peut être faudrait il l’étouffée dans son sommeil ?!? Je glousse avant de reprendre un air des plus neutre et sérieux lorsque j’entre dans la salle commune. Une autre des raisons de mon brusque départ est que je n’ai aucune envie de rester à l’intérieur pour le restant de la journée. Mon regard se pose sur l’horloge et je constate qu’il est déjà seize heures et que je n’ai absolument rien foutu de constructif aujourd’hui. Ok, c’est dimanche mais en générale, j’en profite pour répéter mes chansons, élaborer des plans machiavélique, parader dans tout Poudlard…Les choix sont multiples.
Je me penche vers une fenêtre et je constate qu’un beau soleil de printemps baigne le parc. Je ne peux résister plus longtemps. Je suis encore à l’intérieur mais j’enlève déjà mon petit pull pour afficher mes bras légèrement dorés. Je n’ai rien avalé de la journée et je choisis donc de faire un détour par les cuisines ou je me procure une série de petites tartelettes aux fruits. Ce n’est pas ce dont j’ai vraiment envie la sur le coup. Whisky et une clope ce serait mieux. Je suis en manque de fête, j’ai besoin de décompresser mais je ne pense pas pouvoir me procurer ce genre de choses ici. Je ne m’attarde donc pas et prends le chemin du parc. A peine à l’extérieur j’inspire profondément laissant l’air doux envahir mes poumons. Je passe une main dans mes cheveux ondulés avant de me lancée dans le parc d’une démarche décidée. Comme le plupart des élèves de Poudlard, j’ai mes endroits favoris. Le mien est tranquille mais il laisse tout de même le loisir à qui le voudrait de pouvoir m’observer. Il faut penser aux fans ! Et voila que je glousse à nouveau.
Il ne me faut pas bien longtemps pour m’installer, je cale mon dos contre un tronc d’arbre et laisse mon regard couler sur les alentours. Des couples, des petits groupes, d’autres élèves seules mais rien de bien intéressant au final. Je me laisse aller à pousser un profond soupir alors que je saisi mon sac posé à coté de moi. J’en sort un carnet couleur rubis et l’entrouvre sur mes genoux. Je continue de fouillé jusqu'à sortir un crayon, je trouve cela bien plus pratique que de se trimballer avec une plume et de l’encre! Ce carnet est extrêmement important à mes yeux, je ne le quitte jamais. Oh ce n’est pas un journal intime, je ne tombe pas dans ce genre de concept puéril. Non, il s’agit plutôt de tenir une liste de mes objectifs à atteindre et des moyens d’y parvenir. Le premier de ma liste est connu de tous, il s’agit de mon envie irrépressible de célébrité et de reconnaissance de mon talent. Pour le reste cela varie d’importance : les couples à détruire, les mâles à conquérir, les vengeances, les ragots à lancer, les amis à aider…Il y en a pour tout les goûts.
Je coince mon crayon entre mes lèvres et ouvre une page au hasard. Zoran. Je veux qu’on me voie souvent à ses cotés, si je pouvais sortir avec lui ce serait parfait mais on en revient encore à cette empotée de Nell qui occupe ses bras. Je me satisferai d’être son amie, tant qu’on m’associe à lui, je serai satisfaite. J’aime qu’on me croie dangereuse et c’est pour cette raison que j’aime quand je le peux, m’entourée des fortes têtes de Poudlard. Au plus leur réputation est sulfureuse au plus je jubile, c’est comme si je devenais un peu plus intéressante par procuration. Mon estomac se mets à gargouiller et vient troubler le fil de mes pensées. Je me souviens alors des petites tartelettes et je m’empresse d'en déballé une.
Les fraises rose vif sont couvertes d’une couche de gélatine et la crème semble vouloir explosé par en dessous. Je me lèche les lèvres avant d’ouvrir la bouche et de mordre à pleines dents. Je pousse un soupir de plaisir, j’ai toujours eu un faible pour les pâtisseries. Je m’apprête à mordre à nouveau, je mène la tartelette à mes lèvres mais lorsque je m’âpreté à succomber, je remarque à un centimètre de mon nez une guêpe qui vient me défier sur mon territoire. La garce. Je pousse un cri et jette violemment le gâteau qui va s’écraser un peu plus loin dans la pelouse. Je bondis sur mes deux pieds alors que je la vois foncé vers moi. Le désespoir m’oblige à m’emparer de ma baguette. Je la défie, elle est rapide. Je pointe ma baguette devant moi et lance le premier sort qui me passa par la tête. Stupéfix ! Mais il ricoche contre un arbre sans toucher mon adversaire. J’ai toujours été complètement nulle pour viser. Ma baguette ne m’est d’aucune utilité. Je me laisse aller à pousser un cri plaintif alors que la voit revenir. Je suis quelqu’un de courageux en règle générale mais je ne supporte pas ce genre de bestiole. Je gesticule, bondis d’un pied à l’autre. Je pourrais crier au secours mais je sais que j’offre déjà un spectacle des plus pitoyable.
Sawyer L. Waldorf- - Almost Famous -
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♦ ARRIVÉE : 09/05/2010
Re: Worker Bees ft Ben
" Quel jour sommes-nous ? " Telle est la question que bon nombre de personnes se posent, après avoir - trop - dormi, au réveil, une légère pointe de stress nouant l'estomac et asséchant la gorge. Chez moi, ce n'est pas qu'une pointe. Mon estomac me donne la nausée, une boule se forme dans ma gorge, m'étouffant presque. Et pourtant, je n'ai dormi que trois heures. Mais c'est déjà trop. En additionnant les sept dernières nuits, on n'arrive même pas à deux heures de sommeil. D'un mouvement brusque, je tourne ma tête vers le sol pour y vomir le peu de chose avalé la veille. Je ferme mes yeux, ma tête tourne. Je saisis ma tête entre mes mains, attends deux minutes et quarante-trois secondes puis attrape ma baguette magique et nettoie le sol d'un sort.
M'asseyant sur mon lit, à côté de ma table de nuit, j'en ouvre le tiroir et y soustrait ma petite boîte. Mes gestes sont machinales. Puis, narine droite; narine gauche. Après avoir rangé ma boîte, je me lève enfin, en caleçon et tee-shirt, et jette un coup d'oeil aux lits de mes colocataires. Tous vides, sans exception. Quelle heure est-il ? Dix heures. Quel jour ? Dimanche. Je me suis endormi vers 7 heure du matin, épuisé certainement. Je rejoins nos douches, me lave lentement, puis enfile, sans poser un regard sur le miroir, quelques vêtements. Je ne tiens pas à voir mon squelette si tôt le matin. Je sors des dortoirs ayant pris, au passage, mon sac, quelques livres et du parchemin vierge. Je compte travailler un peu le matin, et voir où cela me mènera l'après-midi.
Arrivant à la bibliothèque, je suis happé par quelques connaissances qui, comme moi, ont prévu de travailler dès le matin. Leurs conversations, souvent bruyantes et réprimandées régulièrement par la bibliothécaire, ne me dérangent pas vraiment. Je finis les travaux donnés par les professeurs rapidement. Puis, à la demande de quelques camarades, je vérifie leurs devoirs, annote rapidement des conseils et corrige quelques fautes. A midi, ils m'entraînent à la Grande Salle manger avec eux. Je les suis sans pour autant avaler grand chose. Nous retournons à la bibliothèque, bien que je n'ai plus rien à faire. L'une des filles du groupe m'ordonne presque d'aller profiter du soleil: "Tu es tout pâle, et en plus, tu as tout expédié en un quart d'heure ! Réserve-nous une bonne place dans le Parc, et on te rejoint dès qu'on aura fini". Ainsi exclu, j'obéis, ne sachant trop quoi faire, et me dirige vers le Parc de Poudlard.
Il s'agit certainement d'un des plus beaux Parcs Magique d'Europe. On y rencontre toutes sortes de petite créatures - inoffensives pour la plupart - ainsi que des fleurs et plantes magiques qui fleurissent à toutes saisons. Marchant lentement, je ramasse une belle fleur qui possède quelques caractéristiques intéressantes. Arrivant près de très grands et très beaux arbres, je me pose, à un endroit assez reclus, où personne ne peut m'apercevoir. Je saisis ma baguette et décompose la fleur pour ne garder que quelques morceaux que je coupe, réduis, transforme. Pour finir, la fleur n'est plus qu'une fine poudre blanche. Je prends, dans une de mes poches, ma petite boîte, y ajoute la poudre blanche. D'après un dealer rencontré il y a quelques mois, cette fleur adoucissait les effets de l'Elléborine, la drogue sorcière. Narine droite; narine gauche.
Je ferme mes yeux, après avoir rangé ma boîte et fait disparaître les restes de la fleur cueillie plus tôt. Les minutes passent, et je ne ressens pas vraiment les effets habituel. J'ouvre les yeux, et découvre alors un monde plus précis, plus vif. Je me sens... bien. Saisissant ma baguette, je décoche un sortilège contre une feuille. Elle se réduit alors pour ne devenir qu'une poussière.
Expérimentant ces nouvelles sensations, relancées régulièrement par de nouvelles inspirations, je ne vois pas l'heure passer. Mes camarades de bibliothèques m'ont certainement cherché sans me trouver. Ce n'est pas grave, ils croiront certainement que je suis retourné dans mon dortoir, le soleil m'effrayant de trop. J'entends alors un petit cri.
Ce n'est pas dans mes habitudes de me mêler des affaires des autres, et encore moins de venir en aide à quelqu'un. Mais mes nouvelles sensations me donnent confiance et curiosité, deux sentiments dont je ne me souviens même plus les avoir ressentis un jour. L'oeil curieux, je me retourne, me lève, et cherche du regard la jeune fille ayant poussé ce cri. Il s'agit d'une blonde à la peau dorée, si opposée physiquement à ma pâleur livide et inesthétique que mon regard en est irrésistiblement attiré. Après l'avoir bien observé, je remarque qu'il s'agit d'une vulgaire abeille, ou guêpe, qui l'effraye ainsi. Un sourire en coin se forme sur mon visage quand je la vois s'escrimer à défendre sa peau lisse contre le dard malfaisant de l'insecte. Un sortilège fuse, mais rate la cible. Je lève ma baguette et murmure:
- Impedimenta...
La blonde et la guêpe se retrouvent, toutes les deux, suspendues dans les airs, flottant assez étrangement sous l'effet du sortilège d'Entrave. Je parcours ensuite les quelques pas qui me sépare du duel auquel j'ai mis fin. Je place ma baguette devant l'insecte et murmure, tout aussi calmement:
- Incendio.
La guêpe prend feu, puis tombe par terre, grillée. D'un coup de baguette, je la fais disparaître tandis que je saisis la main de la jolie blonde et que je mets fin à mon sortilège, réussissant, malgré mon corps squelettique, à ne pas la faire tomber par terre trop lourdement. Malgré mon visage pâle et mon corps malade, mon oeil pétille et je garde un sourire en coin en la regardant reprendre son allure habituelle.
Invité- Invité
Re: Worker Bees ft Ben
J’avale lentement ma salive tout en courant brusquement vers la gauche. La teigne ne semble pas vouloir me lâcher, elle s’acharne, persiste, alors que la tartelette est explosée sur le sol à quelques mètres de moi. J’imagine que ma peau doit sembler plus appétissante que ces fraises rouges et luisantes de crème. Ces camarades ne lui ont elles pas dit qu’elle va probablement mourir quelques instants après la satisfaction de m’avoir piquée. Je ne sais plus qui est le prédateur ni qui est la potentielle victime mais je sais que je ne veux pas de cette chose prêt de moi. Je m’apprête à prendre mes jambes à mon cou laissant derrière moi toutes mes affaires mais à cet instant, je me sens brusquement soulevée à quelques mètres du sol. Je pousse un nouveau cri ! Je flotte ! Le temps de comprendre vaguement ce qui m’arrive, j’aperçois une silhouette tenant une baguette magique.
Sawyer - CE N’EST PAS MOI LE DANGER !!!
Non mais quel idiot ! Ballottée dans les airs, je tire sur ma jupe qui menaça de se soulevée de manière inadéquate. Il ne m’écoute pas ou quoi ? Trop occupée à tenter de préserver un minimum de pudeur, je ne parviens pas à identifier l’auteur du sortilège qui m’a touché, je l’entends simplement prononcé un sortilège.
- Incendio.
Non ! Ce n’est tout de même pas moi qu’il vise ? Je prie pour que le sortilège soit destiné à l’insecte ! Ce n’est pas possible. Je dois me faire des films mais il faut avouer que sa technique n’est pas des plus subtiles. Une nouvelle plainte s’échappe de ma gorge, il s’approche de moi et s’empare de ma main alors qu’au même instant j’atterris maladroitement sur le sol. Manquant de trébuché, je me rattrape au coup de… Je le détail et constate qu’il n’a pas bonne mine. Je le reconnais, il s’appelle Ben et je ne connais pas grand-chose sur lui. Mon visage est défiguré par la rage, je m’apprête à lui hurler que ce ne sont pas des façons de traiter les jeunes filles mais mon regard se pose sur un subtil filet de fumée qui remonte de l’herbe. Je plisse les yeux et devine le corps mort de mon adversaire. Stupide ! C’est moi qui suis stupide. J’éclate de rire et reprends vaguement mon équilibre afin de poser un baiser sur la joue du Poufsouffle.
Sawyer - Tu m’as sauvé la vie ! Enfin la vie…Je sais que j’exagère mais je te serai éternellement reconnaissante !
Je me détache enfin de lui et passe délicatement mes mains sur ma peau épargnée de toute piqûre. J’affiche un air des plus satisfait mais je jette tout de même un regard prudent vers la les fraises échouées dans l’herbe qui risquent d’attirer d’autres guêpes. Ne cédons pas à la panique, chaque chose en son temps. Je passe une main dans mes cheveux et prends une grande inspiration avant de fixer Ben droit dans les yeux. J’aime connaître le nom de tout le monde mais je sais que ce n’est pas pour autant que tous ont connaissance du mien. Je fait un pas vers lui et lui tends ma main.
Sawyer - Je m’appelle Sawyer. Sawyer Waldorf et je veux absolument trouvé un moyen de te remercier !
Ben ne le sais peut être pas mais avec moi, il est tombé sur l’une des filles les plus obstinées de Poudlard. Il aura beau dansé sur sa tête, il ne se débarrassera pas de moi avant que d’une façon ou d’une autre, j’aie pu effacer ma dette. Postée en face de lui, je prends le temps de le détailler. Il n’a pas le visage le plus gracieux qu’il m’ait été donné de voir mais quelque chose pétille dans son regard et puis il vient de me sauver ! Je lui adresse un sourire. Je ne sais pas si il en comprends l’origine mais je m’en contre fiche. Décidée, je reprends sur un ton des plus affirmé.
Sawyer - Je ne te lâche plus. On ne sait pas quel autre danger peut roder ici !
Je relève le menton et adresse un regard suspicieux aux alentours. Je suis une grande comédienne, on me l’a toujours dit ! Mes yeux verts se reposent finalement sur mon camarade et je me décide à conclure.
Sawyer - Alors on fait quoi ? Et si tu me dis que tu ne sais pas tu t’expose au risque de devoir me laissé décider.
Je ponctue mes paroles par un clin d’œil complice.
Sawyer L. Waldorf- - Almost Famous -
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