Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
- Violet grimaça. Ses genoux lui faisaient mal. En fait, elle saignait mais elle venait tout juste de s’en rendre compte. La jeune femme repoussa, agacée, une mèche de cheveux qui tombait devant ses yeux noisettes et repris sa route. Ses pas résonnaient sur le sol de marbre. Clap, clap, clap. Le bruit de ses talons. Fshhh, fshh. Le frôlement des tissus composant sa tenue. Bang ! Un peu plus loin, dans son dos, une porte claqua. Un bruit qui la ramena quelques années auparavant.
- M. MacAlistair – « Violet, je ne vais pas pouvoir m’occuper de toi pendant un moment. »
V – « Tu t’en vas où ? Tu ne peux pas m’emmener ? »
M. M. – « Non, Violet… A vrai dire, je me sens incapable de prendre soin de toi. Pardonne-moi ! »
V – « Papa ! Papa ! Ne pars pas ! »
Violet regarda son père transplaner sous ses yeux. Il l’avait laissé là… Seule sur le perron de sa tante, une tante qu’elle connaissait peu ou pas, pour ainsi dire. Plus tard, elle n’aurait su dire combien de temps s’était écoulé avant qu’elle ne se décide à frapper à la porte. Ou alors était-ce sa tante qui était venue lui ouvrir ? Non… Ca ne s’était pas tout à fait passé comme ça… La première personne qu’elle avait vue avait été un garçon, un garçon qui lui avait semblé plus âgé qu’elle mais qu’on devait lui présenter plus tard comme son « petit cousin » : Adriel Osborne.
Violet marchait à travers Poudlard, se dirigeant vers une vieille salle de classe désaffectée. Les bras le long du corps, ses poings étaient serrés. Et sur son visage, se lisait une expression énervée. Plus jamais elle ne relèverait l’un des défis d’Adriel. Si ce jeu l’amusait autrefois, aujourd’hui, elle n’appréciait plus d’avoir l’air d’une James Bond Girl devant détaler à toute vitesse en passant par une fenêtre trop haute quand le danger approchait… Pourtant à chaque fois, elle recommençait.
- V – « Adriel, je ne peux pas faire ça ! Je ne vais pas voler les bijoux de ma tante pendant son sommeil ! De plus, qu’en fera-t-on ?! »
Violet dévisagea son jeune ami mais il semblait obstiné. C’était LE défi et si elle ne le réalisait pas alors… Violet soupira avant de se faufiler dans l’escalier et de gagner la chambre où son oncle et sa tante dormaient paisiblement… Elle n’était ni Robin des Bois, ni Arsène Lupin. Les bijoux seraient certainement au profit des deux jeunes gens.
La Serdaigle atteignit la salle désaffectée. Celle-ci était vide, son complice n’était pas encore arrivé. Elle posa sur la table avec dédain un paquet de lettres ficelées. D’un geste, elle sortit sa baguette, accrochée à sa taille, et entreprit de soigner ses genoux blessés. Elle n’en revenait pas d’être passée par une fenêtre pour ne pas être prise en flagrant délit de vol ! Adriel le lui revaudrait.
- V – Tu veux que je vole le courrier de Ruth Hopkins ? Ecoute, ce n’est pas parce qu’elle refuse tes avances et qu’elle t’a dit que quelqu’un l’avait mise en garde contre toi dans une lettre que… Bon, bon, d’accord ! J’irai ! Tu as de la chance qu’il s’agisse d’une Serdaigle. Ca me facilitera la tache.
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Adriel avait intrigué Violet. Il exerçait sur le même pouvoir de fascination qu’avait sur elle Paris Montgomery, son petit ami. Elle paniquait à l’idée qu’il se désintéresse tout simplement d’elle un jour où l’autre, alors elle cédait au moindre de ces caprices, et c’est ainsi que le jeu des « défis » avait commencé. Ce qui n’était au départ qu’un jeu d’enfants s’était transformé en perversion et manipulation. Cela importait peu à Violet de blesser les gens qui l’entouraient tant qu’Adriel était satisfait car l’idée de se retrouvait seule faisait froid dans le dos à la bleu et bronze… Les remords ne venaient que bien plus tard.
Le regard sombre de la jeune femme se posa sur le paquet de lettres. Sa curiosité l’emportant, elle commença à dénouer les ficelles retenant le précieux courrier et s’empara de la première lettre qu’elle parcourut avidement.
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Re: Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
Tic tac ! Tic tac ! Tic tac ! Il regardait les secondes passer avec convoitise. Autour de lui régnait une effervescence inhabituelle. Il n’y prit part. Autre chose l’obnubilait pour qu’il s’amuse avec ces confrères de Gryffondor. Avachi sur le canapé défoncé, il patientait. Son regard se perdait, de temps en temps, vers l’âtre et la danse des flammes. Ces flammes, telles des vélanes se mouvaient avec grâce et volupté. Ses yeux ensorcelés par cette magistrale danse enflammée commencèrent à voir se matérialiser des formes féminines. Son imagination lui jouait des tours. Il cligna un instant des yeux. Il revint à la triste réalité. Il contorsionna son cou afin d’avoir un panorama plus vaste de la salle commune. Rien à signaler. Quand, il reporta son attention sur l’horloge, une immense silhouette lui obstruait ledit objet. Il se mordit les lèvres à reconnaissant la personne en question.
« Ady… »
Les poils du jeune homme ainsi dénommé s’hérissèrent. Il n’aimait pas qu’on lui donne de surnoms stupides. Il avait beau le répéter à tire larigot, cela n’avait aucun effet sur certaine personne comme ce Gryffondor.
« … je peux m’asseoir avec toi ? »
Il jaugea son camarade, l’analysant de haut en bas, puis de bas en haut. Puis, il s’observa lui. Il s’accaparait la totalité du sofa. Il n’avait pas spécialement envie de partager ce dernier avec un boulet pareil.
« Non désolé An-dy… »
Il insistait bien sur son diminutif ridicule, prononçant avec force chaque syllabe. Il faisait preuve d’une antipathie grandissante pour le jeune homme. Pourquoi se sentait-il obligé de venir le voir, troubler son apaisement ?
« … mais j’attends quelqu’un ! »
L’autre répondit du tac au tac.
« Pourtant cela fait plus d’une heure que je t’observe et tu es toujours aussi seul. »
Il grimaça, fit un sourire de façade. Il regarda avec dégout le jeune homme. N’avait-il véritablement rien d’autre à faire que de l’observer. Certes, Adriel n’était pas à plaindre, il avait un physique avantageux, mais, se sentir épier de la sorte le rendait mal à l’aise. Se sentir idolâtrer était malsain pour lui. La moutarde lui monta au nez et il explosa :
« BORDEL STEVENSSON ! »
Un silence glacial s’abattit sur toute la salle. A présent, tout le monde observait Adriel. Il vit dans les yeux de beaucoup qu’il espérait un duel entre les deux jeunes gens. Le loup était sorti de sa tanière, prêt à bondir sur l’innocent petit agneau.
« Arrêtes de vouloir faire ami-ami avec moi ! Tu n’as aucune valeur à mes yeux ! Tu es un moins que rien ! Un boulet. »
En rogne, Adriel se leva, commença à s’éloigner. Dans un geste magistral, il se retourna de trois quarts et lâcha :
« Tiens ! Le voilà ton sofa ! »
Il s’évapora de la salle commune. Il analysa le cadran de sa montre. Il devait se presser. L’engueulade d’avec Stevensson l’avait mis en retard. Il hâta le pas. Il ne voulait pas faire attendre Violet, d’autant plus qu’elle était – à priori – en possession de quelque chose d’important à ses yeux. Ah Violet !
Il se souvint de sa première rencontre avec sa « cousine ». Un soir, qu’il lisait dans sa chambre, il entendit par sa fenêtre un brin ouverte, deux voix s’élevaient. Intrigué, il se pencha à la fenêtre, veilla à ne pas être vu, et observa la scène. Un homme parlait avec une petite fille aux cheveux couleur blé. Soudain Pfiou ! L’homme s’était évaporé. Il observa la petite fille seule devant la porte. Elle ne bougeait pas. Elle attendait. Qui ? Quoi ? Adriel ne le savait pas. Détournant son regard de l’enfant, il sortit de sa chambre, dévala les escaliers, se retrouva devant la porte. Tout à coup un timide Toc toc toc se fit ouïr. Adriel ne se fit pas prier pour ouvrir. Un grincement et il la vit face à face. Il crut voir un ange. Elle s’appelait Violet, elle était sa « cousine. »
Ses pas raisonnaient dans le couloir. A l’intersection, il bifurqua à gauche pour se trouver devant la porte d’une salle désaffectée. Elle était entrebâillée. Violet, déjà, était présente. Il respira profondément. Avec l’aide de sa baguette, il entreprit d’ouvrir sans bruit ladite porte. Il ne voulait pas dévoiler sa présence. Doucement la porte se retourna sur ses gonds sans pour autant émettre le moindre bruit. Il la vit. Elle était là, toujours aussi belle, toujours aussi fascinante. D’un pas léger il s’approcha. Rien ne laissait supposer de sa présence. Il était aussi invisible qu’un ectoplasme A présent, il était à quelques mètres de Violet. Il avança. Puis délicatement, il repoussa doucement la dense chevelure de sa cousine, et glissa ses mains sur les yeux de la Serdaigle, lui cachant la vue. Subtilement, il approcha son visage et glissa à son oreille d’une voix mielleuse :
« La curiosité est un vilain défaut. »
Violet tourna sa tête vers Adriel. Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, leurs yeux se croisèrent et ne se quittèrent plus. Bien qu’elle soit plus âgée – de deux ans – que lui, Adriel la surpassait en taille. Il lui sourit et dit.
« J’espère qu’elles ont été très instructives ! Je suis prêt pour un compte rendu ! »
Il jeta un regard envieux sur la pile de lettres décachetées et un peu éparpillées sur la table. Violet devait être présente depuis un petit moment pour en avoir lu autant. Il regrettait de ne pas être arrivé à l’heure prévue. Elle savait des choses qu’il ignorait. Cela l’énervait au plus point. Soudain, il vit ses vêtements lacérés, et du sang perler de ses blessures. Il la regarda droit dans les yeux et la questionna.
« Comment as-tu récupéré ces lettres ? »
Elle ne devait pas avoir choisit la facilité.
« Ady… »
Les poils du jeune homme ainsi dénommé s’hérissèrent. Il n’aimait pas qu’on lui donne de surnoms stupides. Il avait beau le répéter à tire larigot, cela n’avait aucun effet sur certaine personne comme ce Gryffondor.
« … je peux m’asseoir avec toi ? »
Il jaugea son camarade, l’analysant de haut en bas, puis de bas en haut. Puis, il s’observa lui. Il s’accaparait la totalité du sofa. Il n’avait pas spécialement envie de partager ce dernier avec un boulet pareil.
« Non désolé An-dy… »
Il insistait bien sur son diminutif ridicule, prononçant avec force chaque syllabe. Il faisait preuve d’une antipathie grandissante pour le jeune homme. Pourquoi se sentait-il obligé de venir le voir, troubler son apaisement ?
« … mais j’attends quelqu’un ! »
L’autre répondit du tac au tac.
« Pourtant cela fait plus d’une heure que je t’observe et tu es toujours aussi seul. »
Il grimaça, fit un sourire de façade. Il regarda avec dégout le jeune homme. N’avait-il véritablement rien d’autre à faire que de l’observer. Certes, Adriel n’était pas à plaindre, il avait un physique avantageux, mais, se sentir épier de la sorte le rendait mal à l’aise. Se sentir idolâtrer était malsain pour lui. La moutarde lui monta au nez et il explosa :
« BORDEL STEVENSSON ! »
Un silence glacial s’abattit sur toute la salle. A présent, tout le monde observait Adriel. Il vit dans les yeux de beaucoup qu’il espérait un duel entre les deux jeunes gens. Le loup était sorti de sa tanière, prêt à bondir sur l’innocent petit agneau.
« Arrêtes de vouloir faire ami-ami avec moi ! Tu n’as aucune valeur à mes yeux ! Tu es un moins que rien ! Un boulet. »
En rogne, Adriel se leva, commença à s’éloigner. Dans un geste magistral, il se retourna de trois quarts et lâcha :
« Tiens ! Le voilà ton sofa ! »
Il s’évapora de la salle commune. Il analysa le cadran de sa montre. Il devait se presser. L’engueulade d’avec Stevensson l’avait mis en retard. Il hâta le pas. Il ne voulait pas faire attendre Violet, d’autant plus qu’elle était – à priori – en possession de quelque chose d’important à ses yeux. Ah Violet !
Il se souvint de sa première rencontre avec sa « cousine ». Un soir, qu’il lisait dans sa chambre, il entendit par sa fenêtre un brin ouverte, deux voix s’élevaient. Intrigué, il se pencha à la fenêtre, veilla à ne pas être vu, et observa la scène. Un homme parlait avec une petite fille aux cheveux couleur blé. Soudain Pfiou ! L’homme s’était évaporé. Il observa la petite fille seule devant la porte. Elle ne bougeait pas. Elle attendait. Qui ? Quoi ? Adriel ne le savait pas. Détournant son regard de l’enfant, il sortit de sa chambre, dévala les escaliers, se retrouva devant la porte. Tout à coup un timide Toc toc toc se fit ouïr. Adriel ne se fit pas prier pour ouvrir. Un grincement et il la vit face à face. Il crut voir un ange. Elle s’appelait Violet, elle était sa « cousine. »
Ses pas raisonnaient dans le couloir. A l’intersection, il bifurqua à gauche pour se trouver devant la porte d’une salle désaffectée. Elle était entrebâillée. Violet, déjà, était présente. Il respira profondément. Avec l’aide de sa baguette, il entreprit d’ouvrir sans bruit ladite porte. Il ne voulait pas dévoiler sa présence. Doucement la porte se retourna sur ses gonds sans pour autant émettre le moindre bruit. Il la vit. Elle était là, toujours aussi belle, toujours aussi fascinante. D’un pas léger il s’approcha. Rien ne laissait supposer de sa présence. Il était aussi invisible qu’un ectoplasme A présent, il était à quelques mètres de Violet. Il avança. Puis délicatement, il repoussa doucement la dense chevelure de sa cousine, et glissa ses mains sur les yeux de la Serdaigle, lui cachant la vue. Subtilement, il approcha son visage et glissa à son oreille d’une voix mielleuse :
« La curiosité est un vilain défaut. »
Violet tourna sa tête vers Adriel. Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, leurs yeux se croisèrent et ne se quittèrent plus. Bien qu’elle soit plus âgée – de deux ans – que lui, Adriel la surpassait en taille. Il lui sourit et dit.
« J’espère qu’elles ont été très instructives ! Je suis prêt pour un compte rendu ! »
Il jeta un regard envieux sur la pile de lettres décachetées et un peu éparpillées sur la table. Violet devait être présente depuis un petit moment pour en avoir lu autant. Il regrettait de ne pas être arrivé à l’heure prévue. Elle savait des choses qu’il ignorait. Cela l’énervait au plus point. Soudain, il vit ses vêtements lacérés, et du sang perler de ses blessures. Il la regarda droit dans les yeux et la questionna.
« Comment as-tu récupéré ces lettres ? »
Elle ne devait pas avoir choisit la facilité.
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Re: Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
Les lettres étaient insipides et fades mais cela n’empêchait pas Violet de les dévorer avec avidité et d’y découvrir quelques secrets cachés. Quand elle en avait fini une, elle la laissait retomber sur la table face à elle et passait à la seconde. Elle la décachetait avec précision et rapidité. C’est ainsi qu’elle apprit que Ruth Hopkins était fiancée – ses parents avait choisi pour elle – au fils du Directeur du Département de la Justice Magique, un jeune homme au sang-mêlé mais qui était pourvu par sa filiation de très bons atouts… Violet hocha la tête, compréhensive.
V – « Oui, c’est sûr… A côté du fils du Directeur du Département de la Justice Magique, Adriel ne fait pas vraiment le poids ! »
La Serdaigle ne put s’empêcher de penser qu’elle aussi aurait opté pour le meilleur parti qui soit. Bien sûr, elle ne partagerait jamais avec Adriel cette réflexion hautement personnelle. La jeune fille passa à une autre lettre, une lettre que Ruth avait reçue de sa cousine. Elle datait de début Septembre. Et là… Violet eut un déclic. Adriel et elle connaissait plutôt bien la cousine de Ruth, Juliet Mayfair, puisque ses parents étaient de proches amis de la famille des deux orphelins. En y repensant bien, durant un dîner, Adriel et Violet avait fait une mauvaise plaisanterie à la pauvre Juliet… Voilà pourquoi elle n’avait pas gardé un bon souvenir d’Adriel et que le portrait du jeune homme qu’elle faisait à Ruth était loin d’être flatteur. Les mots « malsain, vil, égocentrique » revenaient régulièrement dans la lettre.
V – « Pfff, elle manque vraiment de vocabulaire ! Elle aurait pu rajouter des adjectifs comme libertin et tyrannique. »
Soudain, Violet frissonna, sentant une présence dans son dos. Elle n’eut pas le temps de se retourner que deux mains se plaquèrent sur ses yeux et lui susurrèrent :
« La curiosité est un vilain défaut. »
V – « Oui, mais très instructive ! »
Un large sourire éclairait le visage de la Serdaigle. Elle tourna légèrement la tête. Son regard s’accrocha à celui de son « cousin », leurs deux visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Son sourire s’éteignit et une gêne s’empara d’elle. Alors, adoptant une attitude plus futile et un peu trop joyeuse pour sembler vrai, Violet fit volte-face, les lettres encore non-ouvertes entre ses mains blanches. Elle recula d’un pas mais se heurta au bureau qui se trouvait derrière elle.
« J’espère qu’elles ont été très instructives ! Je suis prêt pour un compte rendu ! »
V – « Très instructives ! Mais vu tout ce qu’une certaine personne a pu raconter à Ruth… Tu ferais mieux de l’oublier et de trouver une « proie » plus à ta portée ! T’es grillé ! »
En prononçant le mot « proie », la bouche de Violet s’était transformée en une grimace. Elle savait parfaitement qu’Adriel était volage. De nombreuses rumeurs parcouraient le château de Poudlard. Certaines lui avaient même prêté des relations avec des garçons… Et bien que Violet n’ait jamais osé poser la question à son cousin, elle refusait de prêter foi aux racontars, sachant trop bien que certains avait pour seul et unique but de ruiner la réputation des gens.
Un instant, la bleu et bronze fut tentée d’abaisser les barrières qui l’empêchait de lire dans l’esprit du Gryffondor. Elle se ravisa bien vite, pensant qu’elle n’aimerait pas qu’on s’introduise dans son esprit à l’improviste. Pourtant, elle aurait adoré savoir ce qu’il se passait dans la tête d’Adriel. Il pouvait parfois se montrer tellement mystérieux !
Elle sentit soudain Adriel la regarder avec insistance. Ses genoux d’abord, sa tenue légèrement abîmée, puis il ne la lâcha plus.
« Comment as-tu récupéré ces lettres ? »
V – « Hum… Comment te dire ? Ruth et ses amies sont entrées dans le dortoir au moment où j’avais les lettres en main et je n’ai eu que deux solutions : me cacher sous un lit et y rester coincée une éternité ou passer par la fenêtre ! Entre les deux, j’ai choisi la fenêtre. Sauf que je n’ai pas pensé que le dortoir des Serdaigles se trouvaient en haut de la Tour Nord ! Heureusement, j’avais ma baguette ! »
Tout en prononçant ces mots, elle porta sa main à sa hanche ou sa baguette en cerisier était glissée.
V – « En parlant de ça… C’est la dernière fois que je relève un de tes défis ! Plus question que je ne risque ma vie pour de « petits enjeux » ! »
Ca, c’était un défi qu’Adriel allait devoir relever en imaginant quelque chose d’encore plus dangereux…
V – « Oui, c’est sûr… A côté du fils du Directeur du Département de la Justice Magique, Adriel ne fait pas vraiment le poids ! »
La Serdaigle ne put s’empêcher de penser qu’elle aussi aurait opté pour le meilleur parti qui soit. Bien sûr, elle ne partagerait jamais avec Adriel cette réflexion hautement personnelle. La jeune fille passa à une autre lettre, une lettre que Ruth avait reçue de sa cousine. Elle datait de début Septembre. Et là… Violet eut un déclic. Adriel et elle connaissait plutôt bien la cousine de Ruth, Juliet Mayfair, puisque ses parents étaient de proches amis de la famille des deux orphelins. En y repensant bien, durant un dîner, Adriel et Violet avait fait une mauvaise plaisanterie à la pauvre Juliet… Voilà pourquoi elle n’avait pas gardé un bon souvenir d’Adriel et que le portrait du jeune homme qu’elle faisait à Ruth était loin d’être flatteur. Les mots « malsain, vil, égocentrique » revenaient régulièrement dans la lettre.
V – « Pfff, elle manque vraiment de vocabulaire ! Elle aurait pu rajouter des adjectifs comme libertin et tyrannique. »
Soudain, Violet frissonna, sentant une présence dans son dos. Elle n’eut pas le temps de se retourner que deux mains se plaquèrent sur ses yeux et lui susurrèrent :
« La curiosité est un vilain défaut. »
V – « Oui, mais très instructive ! »
Un large sourire éclairait le visage de la Serdaigle. Elle tourna légèrement la tête. Son regard s’accrocha à celui de son « cousin », leurs deux visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Son sourire s’éteignit et une gêne s’empara d’elle. Alors, adoptant une attitude plus futile et un peu trop joyeuse pour sembler vrai, Violet fit volte-face, les lettres encore non-ouvertes entre ses mains blanches. Elle recula d’un pas mais se heurta au bureau qui se trouvait derrière elle.
« J’espère qu’elles ont été très instructives ! Je suis prêt pour un compte rendu ! »
V – « Très instructives ! Mais vu tout ce qu’une certaine personne a pu raconter à Ruth… Tu ferais mieux de l’oublier et de trouver une « proie » plus à ta portée ! T’es grillé ! »
En prononçant le mot « proie », la bouche de Violet s’était transformée en une grimace. Elle savait parfaitement qu’Adriel était volage. De nombreuses rumeurs parcouraient le château de Poudlard. Certaines lui avaient même prêté des relations avec des garçons… Et bien que Violet n’ait jamais osé poser la question à son cousin, elle refusait de prêter foi aux racontars, sachant trop bien que certains avait pour seul et unique but de ruiner la réputation des gens.
Un instant, la bleu et bronze fut tentée d’abaisser les barrières qui l’empêchait de lire dans l’esprit du Gryffondor. Elle se ravisa bien vite, pensant qu’elle n’aimerait pas qu’on s’introduise dans son esprit à l’improviste. Pourtant, elle aurait adoré savoir ce qu’il se passait dans la tête d’Adriel. Il pouvait parfois se montrer tellement mystérieux !
Elle sentit soudain Adriel la regarder avec insistance. Ses genoux d’abord, sa tenue légèrement abîmée, puis il ne la lâcha plus.
« Comment as-tu récupéré ces lettres ? »
V – « Hum… Comment te dire ? Ruth et ses amies sont entrées dans le dortoir au moment où j’avais les lettres en main et je n’ai eu que deux solutions : me cacher sous un lit et y rester coincée une éternité ou passer par la fenêtre ! Entre les deux, j’ai choisi la fenêtre. Sauf que je n’ai pas pensé que le dortoir des Serdaigles se trouvaient en haut de la Tour Nord ! Heureusement, j’avais ma baguette ! »
Tout en prononçant ces mots, elle porta sa main à sa hanche ou sa baguette en cerisier était glissée.
V – « En parlant de ça… C’est la dernière fois que je relève un de tes défis ! Plus question que je ne risque ma vie pour de « petits enjeux » ! »
Ca, c’était un défi qu’Adriel allait devoir relever en imaginant quelque chose d’encore plus dangereux…
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Re: Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
« Oui, mais très instructive ! »
Elle lui fit un large et éclatant sourire. Elle venait d’être prise sur le fait. Ils s’épièrent. Leurs minois s’effleuraient presque. Le temps semblait s’être arrêté. Plus rien ne semblait exister autour d’eux, mis à part leurs corps immobile. Il aurait fallu immortaliser cet instant, ou tout semblait n’être que futilité. La puissance de cet instant surpris Adriel. Un grand silence, leurs corps si proche, l’intensité de leurs regards. Tout cela aurait pu en déstabiliser plus d’un. Toutefois, le magnifique sourire qui l’accueillit s’effaça, à son grand regret. Quelque chose n’allait pas. Son changement d’attitude l’intriguait. Elle venait de prendre de la distance. D’une façon inhabituelle, elle fit volte face – comme si tout à coup elle s’était transformée en pile électrique – heurtant de plein fouet le bureau sur lequel était amassé toutes les lettres. Cette tentative de fuite eut rapidement une réponse. Elle n’y alla pas de main morte.
« Très instructives ! Mais vu tout ce qu’une certaine personne a pu raconter à Ruth… Tu ferais mieux de l’oublier et de trouver une « proie » plus à ta portée ! T’es grillé ! »
Il resta digne. Après tout, Ruth n’était qu’une fille parmi tant d’autres. Dans le fond elle n’avait pas vraiment de valeur à ses yeux. Avec rapidité, il attrapa l’une des lettres. Celle-ci annonçait ses fiançailles avec le fils d’un sorcier haut placé dans la hiérarchie ministérielle. Soit. Ainsi, il découvrait que la fille sur laquelle il avait des vues était assez étroite d’esprit. Il comprit pourquoi celle-ci refusait ses avances. On ne pouvait pas dire qu’Adriel était quelqu’un qui roulait sur l’or. D’un geste magistral, il s’empara de sa baguette et mis le feu à cet amas de lettre sans importance. Le plus important, pour lui, dans le fond, était la réussite du défi lancé par sa « cousine »
« Merci ! Au moins cela m’a appris que c’était une pauvre conne qui ne mérite pas que l’on fasse un pas vers elle ! »
Il avait des propos durs, mais réalistes. Il n’était pas énervé de ne pas pouvoir ajouter une nouvelle fille à son tableau de chasse, mais plutôt de découvrir une facette inconnue de la donzelle. Elle était vraiment vénale. Dans le fond, il se demandait comment son esprit pouvait-il être embrumé par elle, alors que, de son côté, il était en compagnie de sa « cousine ». Rien n’était plus précieux qu’elle à ses yeux, après tout. Pourquoi se triturer l’esprit avec des futilités. Il se remémora les paroles que Violet venaient de dire. Il était grillé certes ! Cependant elle lui conseiller de s’attaquer à une fille plus à sa portée. Soit. D’une voix légère, il lui demanda.
« Puisque tu me dis cela, tu dois certainement connaître une fille, qui, pour toi, est à ma portée ! Non ? »
Il lui fit un grand sourire, scrutant la moindre de ses réactions, espérant découvrir quelque chose dans la prunelle de ses yeux, ou dans son langage corporel. Il espérait lire comme un livre ouvert dans l’esprit de sa « cousine ». Elle demeurait pourtant si énigmatique à ses yeux. Dommage. Nonchalamment – veillant à ce que les lettres ne soient plus que cendres – il s’assit sur le bureau, et observa Violet. La discussion dériva, comme une bouteille à la mer, pour arriver sur l’état physique de la jolie blonde. Il l’interrogea sur le pourquoi du comment. Elle lui répondit avec franchise.
« Hum… Comment te dire ? Ruth et ses amies sont entrées dans le dortoir au moment où j’avais les lettres en main et je n’ai eu que deux solutions : me cacher sous un lit et y rester coincée une éternité ou passer par la fenêtre ! Entre les deux, j’ai choisi la fenêtre. Sauf que je n’ai pas pensé que le dortoir des Serdaigles se trouvaient en haut de la Tour Nord ! Heureusement, j’avais ma baguette ! »
Il ne put s’empêcher de sourire. Il se maitrisa néanmoins pour ne pas rire. Se jeter par la fenêtre. Il n’imaginait pas sa « cousine » suicidaire. Adriel, lui aurait plutôt choisit de se glisser sous le lit. Il aurait eu droit à des petits moments intimes en direct. Pourquoi s’est elle jetait par la fenêtre ? Elle n’avait aucune jugeote. Après tout c’était une sorcière. Elle avait une baguette…
« Des fois, je me demande comment, le Choixpeau a pu t’envoyer chez les « réfléchis » Serdaigle ! »
Il mit un terme, un instant, à ses diatribes, respira un moment… Puis prenant une voix clownesque, il poursuivit…
« Tu sais ! Il y a ce magnifique sortilège ! Tu sais ! Ah non ! Apparemment tu n’as pas su ! Pourtant, je suis sûr que tu le sais… ou peut-être que tu le savais mais tu ne le sais plus… Enfin bon, en temps voulu, tu ne l’as pas su… »
Il jubilait. Il vit que sa « cousine » était perdue dans son amoncellement de paroles, que lui-même qualifieraient d’inutiles. En soi, c’était le but recherché. Des paroles sans ni queue, ni tête, comme il en conservait souvent sous son chapeau.
« Le sortilège de désillusion ne te dit rien ? Pourtant c’est magique ! Avec ce dernier tu disparais de la vue des gens. Ainsi, tu n’es pas obligée d’avoir un élan suicidaire et de te jeter de la Tour des Serdaigle… »
Il arrêta. A mi-voix, il conclut…
« Je tiens trop à toi pour que tu meures. »
Il retint une larme qui allait certainement le trahir. Il ne voulait pas montrer une telle faiblesse devant elle. Non. Ce n’était pas digne de lui. Le silence s’installa un tantinet. Les deux jeunes gens se regardèrent sans dire un mot. Adriel vit dans les yeux de sa « cousine » que ses paroles l’avaient touché au plus profond de son cœur. Adriel n’avait pas menti. La sincérité émanait de ses dernières paroles. Néanmoins le fil de la conversation reprit :
« En parlant de ça… C’est la dernière fois que je relève un de tes défis ! Plus question que je ne risque ma vie pour de « petits enjeux » ! »
Il n’était pas du genre à reconnaître ses erreurs. Mais là, c’était différent.
« J’avoue. Une telle prise de risques pour si peu est inutile. »
Toutefois il ne voulait montrer son regret. De toute façon, faire marche arrière était sans intérêt. Il ajouta :
« Il parait que ce genre d’épreuves forge le caractère. Après tout, ça ne peut être qu’un mal pour un bien ! Non ? »
Adriel et la subtilité. Il aimait cela. Enfin, il annonça d’une voix joyeuse.
« N’ais pas peur, j’ai des défis moins hards pour ta petite personne cachés sous mon oreiller. Tu les découvriras en temps voulu. »
Un grand sourire colgate apparut sur ses lèvres.
Elle lui fit un large et éclatant sourire. Elle venait d’être prise sur le fait. Ils s’épièrent. Leurs minois s’effleuraient presque. Le temps semblait s’être arrêté. Plus rien ne semblait exister autour d’eux, mis à part leurs corps immobile. Il aurait fallu immortaliser cet instant, ou tout semblait n’être que futilité. La puissance de cet instant surpris Adriel. Un grand silence, leurs corps si proche, l’intensité de leurs regards. Tout cela aurait pu en déstabiliser plus d’un. Toutefois, le magnifique sourire qui l’accueillit s’effaça, à son grand regret. Quelque chose n’allait pas. Son changement d’attitude l’intriguait. Elle venait de prendre de la distance. D’une façon inhabituelle, elle fit volte face – comme si tout à coup elle s’était transformée en pile électrique – heurtant de plein fouet le bureau sur lequel était amassé toutes les lettres. Cette tentative de fuite eut rapidement une réponse. Elle n’y alla pas de main morte.
« Très instructives ! Mais vu tout ce qu’une certaine personne a pu raconter à Ruth… Tu ferais mieux de l’oublier et de trouver une « proie » plus à ta portée ! T’es grillé ! »
Il resta digne. Après tout, Ruth n’était qu’une fille parmi tant d’autres. Dans le fond elle n’avait pas vraiment de valeur à ses yeux. Avec rapidité, il attrapa l’une des lettres. Celle-ci annonçait ses fiançailles avec le fils d’un sorcier haut placé dans la hiérarchie ministérielle. Soit. Ainsi, il découvrait que la fille sur laquelle il avait des vues était assez étroite d’esprit. Il comprit pourquoi celle-ci refusait ses avances. On ne pouvait pas dire qu’Adriel était quelqu’un qui roulait sur l’or. D’un geste magistral, il s’empara de sa baguette et mis le feu à cet amas de lettre sans importance. Le plus important, pour lui, dans le fond, était la réussite du défi lancé par sa « cousine »
« Merci ! Au moins cela m’a appris que c’était une pauvre conne qui ne mérite pas que l’on fasse un pas vers elle ! »
Il avait des propos durs, mais réalistes. Il n’était pas énervé de ne pas pouvoir ajouter une nouvelle fille à son tableau de chasse, mais plutôt de découvrir une facette inconnue de la donzelle. Elle était vraiment vénale. Dans le fond, il se demandait comment son esprit pouvait-il être embrumé par elle, alors que, de son côté, il était en compagnie de sa « cousine ». Rien n’était plus précieux qu’elle à ses yeux, après tout. Pourquoi se triturer l’esprit avec des futilités. Il se remémora les paroles que Violet venaient de dire. Il était grillé certes ! Cependant elle lui conseiller de s’attaquer à une fille plus à sa portée. Soit. D’une voix légère, il lui demanda.
« Puisque tu me dis cela, tu dois certainement connaître une fille, qui, pour toi, est à ma portée ! Non ? »
Il lui fit un grand sourire, scrutant la moindre de ses réactions, espérant découvrir quelque chose dans la prunelle de ses yeux, ou dans son langage corporel. Il espérait lire comme un livre ouvert dans l’esprit de sa « cousine ». Elle demeurait pourtant si énigmatique à ses yeux. Dommage. Nonchalamment – veillant à ce que les lettres ne soient plus que cendres – il s’assit sur le bureau, et observa Violet. La discussion dériva, comme une bouteille à la mer, pour arriver sur l’état physique de la jolie blonde. Il l’interrogea sur le pourquoi du comment. Elle lui répondit avec franchise.
« Hum… Comment te dire ? Ruth et ses amies sont entrées dans le dortoir au moment où j’avais les lettres en main et je n’ai eu que deux solutions : me cacher sous un lit et y rester coincée une éternité ou passer par la fenêtre ! Entre les deux, j’ai choisi la fenêtre. Sauf que je n’ai pas pensé que le dortoir des Serdaigles se trouvaient en haut de la Tour Nord ! Heureusement, j’avais ma baguette ! »
Il ne put s’empêcher de sourire. Il se maitrisa néanmoins pour ne pas rire. Se jeter par la fenêtre. Il n’imaginait pas sa « cousine » suicidaire. Adriel, lui aurait plutôt choisit de se glisser sous le lit. Il aurait eu droit à des petits moments intimes en direct. Pourquoi s’est elle jetait par la fenêtre ? Elle n’avait aucune jugeote. Après tout c’était une sorcière. Elle avait une baguette…
« Des fois, je me demande comment, le Choixpeau a pu t’envoyer chez les « réfléchis » Serdaigle ! »
Il mit un terme, un instant, à ses diatribes, respira un moment… Puis prenant une voix clownesque, il poursuivit…
« Tu sais ! Il y a ce magnifique sortilège ! Tu sais ! Ah non ! Apparemment tu n’as pas su ! Pourtant, je suis sûr que tu le sais… ou peut-être que tu le savais mais tu ne le sais plus… Enfin bon, en temps voulu, tu ne l’as pas su… »
Il jubilait. Il vit que sa « cousine » était perdue dans son amoncellement de paroles, que lui-même qualifieraient d’inutiles. En soi, c’était le but recherché. Des paroles sans ni queue, ni tête, comme il en conservait souvent sous son chapeau.
« Le sortilège de désillusion ne te dit rien ? Pourtant c’est magique ! Avec ce dernier tu disparais de la vue des gens. Ainsi, tu n’es pas obligée d’avoir un élan suicidaire et de te jeter de la Tour des Serdaigle… »
Il arrêta. A mi-voix, il conclut…
« Je tiens trop à toi pour que tu meures. »
Il retint une larme qui allait certainement le trahir. Il ne voulait pas montrer une telle faiblesse devant elle. Non. Ce n’était pas digne de lui. Le silence s’installa un tantinet. Les deux jeunes gens se regardèrent sans dire un mot. Adriel vit dans les yeux de sa « cousine » que ses paroles l’avaient touché au plus profond de son cœur. Adriel n’avait pas menti. La sincérité émanait de ses dernières paroles. Néanmoins le fil de la conversation reprit :
« En parlant de ça… C’est la dernière fois que je relève un de tes défis ! Plus question que je ne risque ma vie pour de « petits enjeux » ! »
Il n’était pas du genre à reconnaître ses erreurs. Mais là, c’était différent.
« J’avoue. Une telle prise de risques pour si peu est inutile. »
Toutefois il ne voulait montrer son regret. De toute façon, faire marche arrière était sans intérêt. Il ajouta :
« Il parait que ce genre d’épreuves forge le caractère. Après tout, ça ne peut être qu’un mal pour un bien ! Non ? »
Adriel et la subtilité. Il aimait cela. Enfin, il annonça d’une voix joyeuse.
« N’ais pas peur, j’ai des défis moins hards pour ta petite personne cachés sous mon oreiller. Tu les découvriras en temps voulu. »
Un grand sourire colgate apparut sur ses lèvres.
Invité- Invité
Re: Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
Adriel s’était mis à persifler : « comment, le Choixpeau a pu t’envoyer chez les « réfléchis » Serdaigle ! », « tu sais ! Il y a ce magnifique sortilège ! Tu sais ! Ah non ! Apparemment tu n’as pas su ! ». Et Violet en était folle. Elle leva les yeux au ciel, serra les poings, tenta d’adopter une attitude nonchalante, mais rien ne parvint à calmer son agacement. Oui, Adriel pouvait persifler autant qu’il le souhaitait, rira bien qui rira le dernier ! Violet MacAlistair n’avait pas dit son dernier mot. Elle refusait d’avouer qu’au fond d’elle qu’Adriel n’avait pas tort. Blondie agissait avant et réfléchissait après. Quelque part, elle avait le caractère d’un rouge et or et il s’en était fallu peu pour que le Choixpeau Magique ne l’envoie dans la maison des Lions, mais ça, c’était un secret qu’elle gardait pour elle seule. Mais pour l’instant, Violet n’avait qu’une envie : arracher les yeux d’Adriel, lui faire mordre la poussière et ravaler ses paroles mordantes. Agacée, quand le Gryffondor émit une pointe de regret, Violet ne le crut pas.
« Je tiens trop à toi pour que tu meures. »
*Encore une fois, il se moque...,* songea-t-elle.
Mais elle vit le rouge et or détourner le regard et se sentit déstabiliser. Peut-être ne plaisantait-il pas ? Non, il ne plaisantait pas et Violet sentit son cœur chavirer. Un silence s’installa. Mais il ne parut pas gênant à la Serdaigle. Mais très vite, la situation se renversa et ils en revinrent à leur jeu d’enfants.
« N’ais pas peur, j’ai des défis moins hards pour ta petite personne cachés sous mon oreiller. Tu les découvriras en temps voulu. »
« Oui, mais cette fois-ci, c’est à mon tour de voir de quoi tu es capable ! »
Violet s’écarta. Elle fit le tour du bureau, ses doigts glissant sur le bois, puis fit face à Adriel. Le bureau formait une sorte de barrière entre les deux jeunes gens. Violet s’installa sur une chaise, ses coudes posés sur le bureau, le visage entre ses mains. Elle marqua un silence, plissa les yeux, pencha la tête sur le côté. Elle donnait l’impression de réfléchir à ce qu’elle allait demander au rouge et or mais, en réalité, elle avait déjà son idée. Tout ce cinéma n’était destiné qu’à faire patienter Adriel. Il lui en avait fait baver cette fois-ci, elle ne le raterait pas.
« Tu connais Dawn Beckett ? »
Dawn Beckett… Un nom presque insignifiant pour une Serdaigle délicate et réservée. Une Serdaigle
avec laquelle Violet n’avait aucun lien direct hormis le fait de la trouver agaçante par son côté « fragile ». Elle ne représentait pas grand-chose pour Violet, juste l’objet d’un nouveau jeu. Un nouveau jeu pour tester Adriel et voir jusqu’où il était prêt à aller pour elle.
« Je veux que tu la séduises, qu’elle tombe amoureuse de toi et que tu la jettes en suivant… Si tu réussis bien entendu ! »
Violet marqua une pause.
« Bien sûr, l’enjeu doit en valoir la peine. Si tu réussis… Eh bien, tu pourras avoir tout ce que tu voudras de ma part. Oui, c’est ça, je ferais tout ce que tu voudras ! »
Elle appuya ses propos d’un sourire timide, et se mordit la lèvre… Bien sûr c’était une feinte. Elle voulait faire croire à Adriel qu’elle était gênée par la proposition qu’elle lui faisait mais il n’en était rien. Et puis elle était sûre de gagner ce pari car elle ne comptait pas rester les bras croisés ! Elle comptait se rapprocher de Dawn, sournoisement, et mettre des bâtons dans les roues d’Adriel.
« Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? »
Leurs regards se croisèrent. Violet affichait un sourire provoquant et confiant.
« Mais ne t’imagines pas qu’il va s’agir d’une partie de plaisir, ok ? »
Violet se leva. Elle refit le chemin inverse et se plaça face à Adriel. Elle s’était placée de façon à être proche du jeune homme et à créer une sorte d’intimité entre eux, avant de murmurer en le regardant droit dans les yeux :
« Attention, ne vas pas tomber amoureux d’elle ! »
« Je tiens trop à toi pour que tu meures. »
*Encore une fois, il se moque...,* songea-t-elle.
Mais elle vit le rouge et or détourner le regard et se sentit déstabiliser. Peut-être ne plaisantait-il pas ? Non, il ne plaisantait pas et Violet sentit son cœur chavirer. Un silence s’installa. Mais il ne parut pas gênant à la Serdaigle. Mais très vite, la situation se renversa et ils en revinrent à leur jeu d’enfants.
« N’ais pas peur, j’ai des défis moins hards pour ta petite personne cachés sous mon oreiller. Tu les découvriras en temps voulu. »
« Oui, mais cette fois-ci, c’est à mon tour de voir de quoi tu es capable ! »
Violet s’écarta. Elle fit le tour du bureau, ses doigts glissant sur le bois, puis fit face à Adriel. Le bureau formait une sorte de barrière entre les deux jeunes gens. Violet s’installa sur une chaise, ses coudes posés sur le bureau, le visage entre ses mains. Elle marqua un silence, plissa les yeux, pencha la tête sur le côté. Elle donnait l’impression de réfléchir à ce qu’elle allait demander au rouge et or mais, en réalité, elle avait déjà son idée. Tout ce cinéma n’était destiné qu’à faire patienter Adriel. Il lui en avait fait baver cette fois-ci, elle ne le raterait pas.
« Tu connais Dawn Beckett ? »
Dawn Beckett… Un nom presque insignifiant pour une Serdaigle délicate et réservée. Une Serdaigle
avec laquelle Violet n’avait aucun lien direct hormis le fait de la trouver agaçante par son côté « fragile ». Elle ne représentait pas grand-chose pour Violet, juste l’objet d’un nouveau jeu. Un nouveau jeu pour tester Adriel et voir jusqu’où il était prêt à aller pour elle.
« Je veux que tu la séduises, qu’elle tombe amoureuse de toi et que tu la jettes en suivant… Si tu réussis bien entendu ! »
Violet marqua une pause.
« Bien sûr, l’enjeu doit en valoir la peine. Si tu réussis… Eh bien, tu pourras avoir tout ce que tu voudras de ma part. Oui, c’est ça, je ferais tout ce que tu voudras ! »
Elle appuya ses propos d’un sourire timide, et se mordit la lèvre… Bien sûr c’était une feinte. Elle voulait faire croire à Adriel qu’elle était gênée par la proposition qu’elle lui faisait mais il n’en était rien. Et puis elle était sûre de gagner ce pari car elle ne comptait pas rester les bras croisés ! Elle comptait se rapprocher de Dawn, sournoisement, et mettre des bâtons dans les roues d’Adriel.
« Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? »
Leurs regards se croisèrent. Violet affichait un sourire provoquant et confiant.
« Mais ne t’imagines pas qu’il va s’agir d’une partie de plaisir, ok ? »
Violet se leva. Elle refit le chemin inverse et se plaça face à Adriel. Elle s’était placée de façon à être proche du jeune homme et à créer une sorte d’intimité entre eux, avant de murmurer en le regardant droit dans les yeux :
« Attention, ne vas pas tomber amoureux d’elle ! »
Invité- Invité
Re: Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
Il regardait sa « cousine » gesticulait sur sa chaise, attendant qu’une seule chose, qu’elle daigne enfin dévoiler le défi d’Adriel. Il patienta, se mordant les lèvres. Il savait pertinemment qu’elle agissait de la sorte pour entretenir le suspense et surtout jouer avec ses nerfs. Il tint bon, affichant un sourire, faisant bonne figure. Il s’assit sur un coin du bureau et attendit. Il attendit que la délicieuse voix mélodieuse et cristalline de Violet rompe ce silence morbide. Il attendit que le destin, par l’intercession de Violet lui désigne une tâche à accomplir. Il redoutait la fameuse tâche. Soudain, un nom fusa. Dawn Beckett. Sa « cousine lui demanda s’il la connaissait. Il se leva et commença à marcher les mains derrière le dos. Il fit plusieurs allers retour du tableau au bureau où était installé Violet. Il se positionna devant elle, la fixa droit dans les yeux et dit :
« Après mûres réflexions… Parce qu’il est vrai qu’il y a tellement de Dawn Beckett ici à Poudlard, je dirais qu’à priori, je la connais… Cependant sait-on jamais, il se peut que je confonde ladite personne avec une autre… »
Elle me regarda exaspérée. Toutefois, elle ne s’arrêta pas en si bon chemin. Elle reprit du poil de la bête et exposa son plan machiavélique. Etrangement sans même attendre qu’elle donne le défi à relever, il se doutait déjà de la teneur de ce dernier. Il est vrai que l’on ne donne pas le nom d’une jeune femme pour qu’on aille avec elle éplucher des patates ou compter des escargots kamikazes. Ce qu’il imaginait se produisit. Il devait séduire la Serdaigle en question pour remporter le défi. Néanmoins il fut déçu par le manque d’originalité de sa « cousine ». Elle aurait pu trouver plus inédit comme défi. Mine de rien, Adriel restait sur sa faim. Il le fit d’ailleurs savoir.
« Tu as dû te triturer l’esprit pour trouver ce défi. C’est un défi téléphoné, pas digne de toi. »
Elle épilogua sur ce que je gagnais si j’arrivais à surmonter le défi. Elle deviendrait une sorte d’esclave ? Intéressant. Elle assouvirait tous ses besoins. Quelle joie. Il en salivait déjà. Au fond de lui, il voyait déjà sa victoire et imaginait aussi la douche froide prise de plein fouet pas sa « cousine ». Il l’écoutait soigneusement. Quand elle eut fini de tout exposer, elle lui demanda si tout cela lui convenait. Il ne dit rien, demeurant dans un mutisme absolu. Il pesait le pour et le contre. D’un côté, il avait l’affreuse envie de lui rabaisser le caquet cependant d’un autre côté, connaissant sa « cousine » quasiment sur le bout des doigts, il se doutait qu’elle ne resterait pas là, à le regarder séduire la jeune femme, les bras croisés, tout en sirotant une limonade. Il ne devait en aucun cas sous estimer Violet. Finalement il répondit positivement…
« Ok ! Cependant attends-toi à mordre la poussière chère cousine ! »
Elle se leva, fit le tour du bureau et vint se positionner devant Adriel. Elle le jaugeait du regard. Et dans un murmure quasiment inaudible, elle le mit en garde. Elle ne voulait pas qu’il tombe amoureux de cette jeune demoiselle. Quelle idée saugrenue. Adriel fit un grand sourire avant de souffler entre ses dents
« Tu sais, les sentiments ne se commandent pas. »
Il respira longuement.
« Cela signifierait-il que tu éprouves quelques sentiments pour mon humble personne ? »
Il demeura calme, impassible.
« Si cela est le cas, je crois qu’une personne ne sera pas vraiment d’accord. »
Il ne laissa paraître rien, ce qui semble-t-il eut le mérite de déstabiliser sa « cousine ». Il lui fit un léger sourire avant de détourner son regard vers la fenêtre, vers l’extérieur, vers la Lune pâle et rosée.
« Après mûres réflexions… Parce qu’il est vrai qu’il y a tellement de Dawn Beckett ici à Poudlard, je dirais qu’à priori, je la connais… Cependant sait-on jamais, il se peut que je confonde ladite personne avec une autre… »
Elle me regarda exaspérée. Toutefois, elle ne s’arrêta pas en si bon chemin. Elle reprit du poil de la bête et exposa son plan machiavélique. Etrangement sans même attendre qu’elle donne le défi à relever, il se doutait déjà de la teneur de ce dernier. Il est vrai que l’on ne donne pas le nom d’une jeune femme pour qu’on aille avec elle éplucher des patates ou compter des escargots kamikazes. Ce qu’il imaginait se produisit. Il devait séduire la Serdaigle en question pour remporter le défi. Néanmoins il fut déçu par le manque d’originalité de sa « cousine ». Elle aurait pu trouver plus inédit comme défi. Mine de rien, Adriel restait sur sa faim. Il le fit d’ailleurs savoir.
« Tu as dû te triturer l’esprit pour trouver ce défi. C’est un défi téléphoné, pas digne de toi. »
Elle épilogua sur ce que je gagnais si j’arrivais à surmonter le défi. Elle deviendrait une sorte d’esclave ? Intéressant. Elle assouvirait tous ses besoins. Quelle joie. Il en salivait déjà. Au fond de lui, il voyait déjà sa victoire et imaginait aussi la douche froide prise de plein fouet pas sa « cousine ». Il l’écoutait soigneusement. Quand elle eut fini de tout exposer, elle lui demanda si tout cela lui convenait. Il ne dit rien, demeurant dans un mutisme absolu. Il pesait le pour et le contre. D’un côté, il avait l’affreuse envie de lui rabaisser le caquet cependant d’un autre côté, connaissant sa « cousine » quasiment sur le bout des doigts, il se doutait qu’elle ne resterait pas là, à le regarder séduire la jeune femme, les bras croisés, tout en sirotant une limonade. Il ne devait en aucun cas sous estimer Violet. Finalement il répondit positivement…
« Ok ! Cependant attends-toi à mordre la poussière chère cousine ! »
Elle se leva, fit le tour du bureau et vint se positionner devant Adriel. Elle le jaugeait du regard. Et dans un murmure quasiment inaudible, elle le mit en garde. Elle ne voulait pas qu’il tombe amoureux de cette jeune demoiselle. Quelle idée saugrenue. Adriel fit un grand sourire avant de souffler entre ses dents
« Tu sais, les sentiments ne se commandent pas. »
Il respira longuement.
« Cela signifierait-il que tu éprouves quelques sentiments pour mon humble personne ? »
Il demeura calme, impassible.
« Si cela est le cas, je crois qu’une personne ne sera pas vraiment d’accord. »
Il ne laissa paraître rien, ce qui semble-t-il eut le mérite de déstabiliser sa « cousine ». Il lui fit un léger sourire avant de détourner son regard vers la fenêtre, vers l’extérieur, vers la Lune pâle et rosée.
Invité- Invité
Re: Petit jeu entre amis (1er post pour Adriel)
« Cela signifierait-il que tu éprouves quelques sentiments pour mon humble personne ? »
Des sentiments ?! Quelle idée ridicule ! La surprise se peignit sur le visage de Violet. Il était étrange de voir à quel point une question si innocente avait pu la décontenancer. Mais non… Non, Adriel n’était que son « petit cousin ». Rien de plus. Ils avaient presque grandi ensemble. Et puis, Violet avait deux ans de plus que lui, ce n’était pas négligeable mais surtout… Comment y aurait-il pu avoir autre chose alors qu’elle était avec Paris Montgomery ? Cette question était vrai-ment ridicule.
« Si cela est le cas, je crois qu’une personne ne sera pas vraiment d’accord. »
« Eh bien, tu te trompes ! Il n’y a personne d’autre que Paris. Et puis tu l’as dit toi-même… Dans ce jeu, les sentiments ne comptent pas, non ? C’est juste… »
La jeune fille avait réagi vivement et avec agacement. Le fait de se retrouver dans une situation inconfortable ne lui plaisait guère. Elle détestait perdre le contrôle des choses. Et c’était peut être pour cette raison qu’elle avait mis en garde Adriel contre quelques sentiments amoureux. S’il tombait amoureux… Alors il s’éloignerait d’elle et l’oublierait… Comme Paris si elle se mettait à lui tenir tête. On pouvait penser Violet naïve et dépendante mais au contraire, elle était plutôt lucide sur son état… En fait, elle n’était qu’une jeune fille un peu perdue.
Elle avait marqué une pause et en avait profité pour se détourner de son « petit cousin ». Mais sa phrase était restée en suspend. Aussi, elle ajouta quelques instants plus tard en optant pour le ton de la plaisanterie :
« …C’est juste que je n’aime pas qu’on touche à mes affaires ! »
Mais la bleu et bronze ne plaisantait qu’à moitié. Un instant, elle se traita d’idiote. Elle aurait dû lui proposer un autre défi, un défi qui ne risquait pas de l’agacer dès qu’elle imaginerait Adriel tenter d’embrasser Dawn. Cependant elle avait beau y avoir réfléchi alors qu’elle escaladait la tour des Serdaigles, les lettres volées en main, elle ne voyait rien qui puisse la consoler d’avoir était contrainte d’agir comme Spiderman ! A moins de kidnapper son « cousin » et de le donner en pâture à un troupeau de centaures en furie ? Mais question technique, c’était un peu compliqué ! Ou alors, elle aurait aussi bien pu concocter une potion qui l’aurait rendu malade des jours et des jours et la lui aurait fait ingurgiter en la dissimulant dans des pancakes ? Enfin bref… A présent, il était trop tard pour les regrets et puis, Adriel ne gagnerait pas. Pas question.
« Au fait, tu n’oublieras pas de me tenir au courant de tes exploits ! J’attends ça avec impatience ! »
Elle jeta un coup d’œil aux lettres qui avaient été réduites en cendres quelques minutes plus tôt, sortit sa baguette et les fit disparaitre.
« On y va ? Je dois retrouver Paris ! Du moins, si j’arrive à ne pas me faire griller par le préfet des Poufsouffles ! Il passe son temps à faire des rondes en ce moment ! Pitié qu’il se trouve une occupation ! »
La jeune fille leva les yeux au ciel tout en se dirigeant vers la porte. Elle remarqua qu'Adriel était resté en retrait.
« Tu viens ? »
Des sentiments ?! Quelle idée ridicule ! La surprise se peignit sur le visage de Violet. Il était étrange de voir à quel point une question si innocente avait pu la décontenancer. Mais non… Non, Adriel n’était que son « petit cousin ». Rien de plus. Ils avaient presque grandi ensemble. Et puis, Violet avait deux ans de plus que lui, ce n’était pas négligeable mais surtout… Comment y aurait-il pu avoir autre chose alors qu’elle était avec Paris Montgomery ? Cette question était vrai-ment ridicule.
« Si cela est le cas, je crois qu’une personne ne sera pas vraiment d’accord. »
« Eh bien, tu te trompes ! Il n’y a personne d’autre que Paris. Et puis tu l’as dit toi-même… Dans ce jeu, les sentiments ne comptent pas, non ? C’est juste… »
La jeune fille avait réagi vivement et avec agacement. Le fait de se retrouver dans une situation inconfortable ne lui plaisait guère. Elle détestait perdre le contrôle des choses. Et c’était peut être pour cette raison qu’elle avait mis en garde Adriel contre quelques sentiments amoureux. S’il tombait amoureux… Alors il s’éloignerait d’elle et l’oublierait… Comme Paris si elle se mettait à lui tenir tête. On pouvait penser Violet naïve et dépendante mais au contraire, elle était plutôt lucide sur son état… En fait, elle n’était qu’une jeune fille un peu perdue.
Elle avait marqué une pause et en avait profité pour se détourner de son « petit cousin ». Mais sa phrase était restée en suspend. Aussi, elle ajouta quelques instants plus tard en optant pour le ton de la plaisanterie :
« …C’est juste que je n’aime pas qu’on touche à mes affaires ! »
Mais la bleu et bronze ne plaisantait qu’à moitié. Un instant, elle se traita d’idiote. Elle aurait dû lui proposer un autre défi, un défi qui ne risquait pas de l’agacer dès qu’elle imaginerait Adriel tenter d’embrasser Dawn. Cependant elle avait beau y avoir réfléchi alors qu’elle escaladait la tour des Serdaigles, les lettres volées en main, elle ne voyait rien qui puisse la consoler d’avoir était contrainte d’agir comme Spiderman ! A moins de kidnapper son « cousin » et de le donner en pâture à un troupeau de centaures en furie ? Mais question technique, c’était un peu compliqué ! Ou alors, elle aurait aussi bien pu concocter une potion qui l’aurait rendu malade des jours et des jours et la lui aurait fait ingurgiter en la dissimulant dans des pancakes ? Enfin bref… A présent, il était trop tard pour les regrets et puis, Adriel ne gagnerait pas. Pas question.
« Au fait, tu n’oublieras pas de me tenir au courant de tes exploits ! J’attends ça avec impatience ! »
Elle jeta un coup d’œil aux lettres qui avaient été réduites en cendres quelques minutes plus tôt, sortit sa baguette et les fit disparaitre.
« On y va ? Je dois retrouver Paris ! Du moins, si j’arrive à ne pas me faire griller par le préfet des Poufsouffles ! Il passe son temps à faire des rondes en ce moment ! Pitié qu’il se trouve une occupation ! »
La jeune fille leva les yeux au ciel tout en se dirigeant vers la porte. Elle remarqua qu'Adriel était resté en retrait.
« Tu viens ? »
HJ : Tu conclus ? ^^
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