The Time-Turner
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Mon frère, ce héro... cet idiot |Damon|

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Mon frère, ce héro... cet idiot |Damon| Empty Mon frère, ce héro... cet idiot |Damon|

Message par Invité Jeu 14 Oct - 20:28




Quel drame, quel terrible accident ou attentat. Personne ne sait encore de quoi il en retourne exactement. Je me trouvais dans cette tour, l’étage juste en dessus de celui ayant était soufflé par l’explosion et donc, je fut aussi prise dans ce bourbier. Dire que je n’aurait même pas du être là. Je cherchais tout simplement Damon, dans l’espoir de lui redonner sa veste, celle qu’il lui avait laissé alors que je tremblais légèrement de froid lorsqu’il m’avait laissé toute seule avec ma question en suspend… en même temps j’avais osé demander à mon frère adoptif s’il était amoureux de moi. Je pensais avoir compris son comportement de cette manière, mais j’espérais qu’il nie. Cependant, il s’était contenté d’un sourire mystérieux puis il avait tourné les talons. Je n’ai même pas cherché à le retenir. Je l’ai simplement regardé s’éloigner jusqu’à ce qu’il ne disparaisse complètement de mon champ de vision. Tenter de retenir Damon était inutile, s’il avait décidé de s’en aller, je savais que je n’y pouvais rien. Je commençais à le connaitre… suffisamment en tout cas pour savoir ce genre de chose. Mais tout ceci m’avait troublé, autant que notre entretient, alors j’avait eu dans l’idée de prétexter lui rendre sa veste pour ‘l’approcher’ et entamer un semblant de discussion, peut-être terminer celle que nous avions commencé au bord du lac de l’école. C’était dans cette tour, à cet étage précisément que je m’étais rendu. Je savais qu’il sortait de cours alors j’avais attendu mais lorsqu’il était sorti de classe et que je m’étais retrouvée devant lui, j’avais perdu tout mes moyens, j’avais simplement tendu sa veste vers lui hésitant entre le regarder lui ou bien le sol alors que tant de choses récentes me revenaient en mémoire, bloquant mes mots dans ma gorge. Presque aussitôt il y eu un grondement et inquiète, je m’étais rapprochée de mon frère jusqu’à me coller contre lui tout en gardant sa veste serrée entre mes bras. L’éboulement s’en suivit presque aussitôt et pourtant censée être téméraire et courageuse, j’étais restée planter sur place tout en fermant les yeux, certaine de recevoir un débris ou une pierre, mais au lieu de ça, je me sentis plaquée contre un mur et entourée d’une chaleur protectrice. J’avais ouvert les yeux dans l’instant et avais pu voir Damon me protégeant avec son propre corps. J’avais alors crié qu’il cesse, qu’il se mette à l’abri, mais rien n’y fit. J’aurais pu penser que mon frère ne m’avait pas entendu avec tout ce vacarme, mais connaissant Damon, il avait simplement décidé de faire la sourde oreille. Il s’était donc retrouvé blessé, moi aussi mais vraiment de façon superficielle, de simples égratignures. C’était Damon qui avait tout pris, mais pour mon plus grand soulagement, il n’avait pas était grièvement blessé. Cependant, son état nécessité qu’il reste quelque temps à l’infirmerie. Deux jours tout au plus, juste pour être sûr. Le Directeur préférait être prudent avec toute cette histoire et il avait bien raison.

Bien que les blessures de Damon ne soient pas trop grave, je me sens tout de même coupable de ce qu’il lui arrive. Je ne cesse de penser à ce moment et au fait que c’est moi qui aurai du d’instinct me jeter sur lui pour le protéger. Quelle Gryffondor pathétique je fais ! Pour me faire pardonner, car je sais qu’il déteste rester au lit, il n’arrêtait pas de dire qu’il allait bien et qu’il voulait partir à peine arrivé et avant même d’être soigné, j’ai pris avec moi tout un paquet de sucreries dont un certains nombres de sucettes. J’espère que cela lui fera au moins plaisir.

J’arrive à l’infirmerie pour constater que son lit est vide… étonnant, l’accident ne s’est passé que la veille. Je questionne donc l’infermière qui m’apprend que mon très cher frère s’est fait la belle dans la nuit et qu’elle n’a malheureusement pas le temps de courir après un petit chenapan tel que lui alors qu’elle est submergée avec tous les autres. Je la comprends et je m’excuse du désagrément au nom de Damon. Elle me regarde bizarrement et un étrange sentiment nait en moi, un mauvais souvenir. Je m’excuse et m’empresse de filer à mon tour. Je cherche Damon, je n’ai donc pas de raison de m’attarder et en plus, je n’aime pas la façon suspecte qu’elle avait de me regarder.

Mes pas sont pressés car je veux le retrouver et je sais exactement où chercher pour cela ! Le parc ! Mais malheureusement, je fais fausse route et je suis déçu en voyant qu’il n’y est pas. Je réfléchis deux secondes à un autre endroit où il y a des arbres et cela me vient rapidement, la forêt ! Enfin, la lisière plutôt. Je m’y rends certaine de moi et lorsque je ne suis plus qu’à quelques mètres, je peu déjà voir une silhouette se dessiner dans l’un des arbres. Je le savais ! Je cours à présent et je me plante au pied de l’arbre, les poings sur les hanches manifestant mon mécontentement tandis qu’une de mes main tient toujours mon sachet plein de sucreries.

« Damon ! Descends de là tout de suite ! C’est dangereux, tu n’es pas totalement rétablie ! et de toute façon, tu me dire ce que tu fais dehors ? Tu devrais être à l’infirmerie pour te reposer ! »

C’est une impression ou je m’affirme ? C’est plutôt l’inquiétude qui me fait prendre ce ton presque autoritaire. Je redeviens aussitôt plus douce d’ailleurs.

« Ne me fais pas me sentir d’autant plus mal que je ne le suis déjà en te faisant bêtement mal… Je culpabilise déjà assez de ne pas avoir pu te protéger, je ne suis pas digne de mon blason. »

Je baisse la tête, contemplant l’écusson brodé sur ma robe de sorcière. Courage. J’en ai manqué et je m’en veux. Je suis restée pétrifiée à ce moment là et à cause de moi, il a été blessé. Etais-je plus téméraire autrefois ? Est-ce à cause de ma perte de mémoire que je n’ai pas eu de réflexe ? Ces questions me rappelle une rencontre que j’ai fait il y a quelques jours…

FLASHBACK

« Regarde là, celle-là. Elle joue sa princesse et nous prend de haut depuis que mademoiselle à perdu la mémoire. »

Je me sens forcément concernée et j’arrête ma route pour faire face à une camarade de ma maison et deux autres filles de Serpentard.

« Je ne prends personne de haut, vous avez du mal interpréter. » J’essaie de me défendre. JE ne pense pas avoir agis de la sorte.

« C’est ça. Avant tu étais une fille cool Lydie. On se marrait bien avec toi. Tu picolais et t’envoyais en l’air sans te soucier du reste du monde. Maintenant t’es collée sans cesse à ton frère que tu détestais pourtant de toutes tes forces. Tu faisais tout pour le briser, tes plans étaient plus sadiques les uns que les autres et maintenant on dirait que ton mon se résume à lui, ça me donne envie de vomir. »

« En plus, si ça se trouve, il fait genre qu’il est gentil avec toi mais il prépare la pire des vengeance qu’on puisse imaginer pour tous tes coups bas. »

« Damon ne ferait pas ça. »

« Ouais c’est ça… en tout cas, ça serait bien fait pour toi ! On était soit disant tes amis mais tu nous as quand même oublié pour devenir une niaise comme tu les détestais. »

FIN DU FLASHBACK

Je reviens à l’instant présent et je regarde Damon.

« Dis, c’est vrai que j’étais une véritable garce avant ? Une marie-couche-toi-là qui buvait dès que l’occasion se présentait ? »

Est-ce que je ne le déstabilise pas en abordant ainsi le sujet ? Je l’ignore mais je veux savoir.

« Ne cherche pas à m’épargner Damon, je ne pense pas le mériter. »




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Mon frère, ce héro... cet idiot |Damon| Empty Re: Mon frère, ce héro... cet idiot |Damon|

Message par Invité Sam 16 Oct - 22:14

Allongé en équilibre sur une branche d’arbre, je sentais le sommeil m’emporter lentement. Comme à mon habitude depuis quelques temps, mon esprit s’égarait vers ma dernière discussion avec ma très chère sœur. J’avais de tout mon cœur voulu qu’elle m’aime, qu’elle tombe dans mes bras ce soir là, mais rien ne s’était déroulé comme j’avais pu le prévoir. Il en faut souvent beaucoup pour espérer me surprendre, mais les quelques mots qu’elle avait lancé avait réussi à le faire. J’étais amoureux d’elle depuis des années, depuis notre première rencontre d’ailleurs, mais je n’avais pas pu lui avouer, je n’avais pas pu répondre à sa question pourtant fort simple. Elle m’avait demandé si je l’aimais et je n’ai rien répondu, préférant la fuite tout simplement. J’étais parti, laissant d’ailleurs ma veste autour de ses frêles épaules et ne pensant à rien d’autre qu’à ce que j’aurais du dire au lieu d’agir ainsi. Et si elle avait cherché à me retenir, serais-je rester ? Et si elle m’avait demandé à nouveau, lui aurais-je répondu ? C’était ces questions qui ne quittaient jamais mon esprit, même hier lorsque je m’étais rendu compte qu’elle m’avait attendu à la sortie des cours, elles n’avaient eut de cesse de me tourmenter. Mais il était écrit que cette question resterait en suspens puisque non loin, une explosion retentit. Mes sourcils se fronçaient soudain en souvenir de ce qu’il s’était passé. Toutes mes pensées s’étaient dirigées vers Lydie et je n’avais vu que l’agripper et la coller contre un mur, la protégeant de mon corps comme un chevalier des temps passés. Je me souvenais aussi de la peur qui m’avait envahi à la pensée que je ne serais peut être pas suffisamment robuste pour résister à ces chutes de pierres, de murs et autres, pour lui éviter donc de souffrir. Je ne me souvenais par contre pas de la douleur, j’étais bien trop concentré sur la gryffondor pour ça. Mon visage se détendit de nouveau alors que le sommeil m’emporta finalement tout entier, sans que mes pensées ne viennent l’envahir de nouveau.

« Damon ! Descends de là tout de suite ! » Je sursautais soudainement à cet éclat de voix et me pencha légèrement vers l’origine du bruit qui m’avait dérangé dans mon sommeil. Je poussais d’ailleurs un petit soupir, suivi d’un bâillement retentissant alors qu’elle continuait sur sa lancée, autoritaire comme jamais depuis son incident« C’est dangereux, tu n’es pas totalement rétabli ! et de toute façon, tu peux me dire ce que tu fais dehors ? Tu devrais être à l’infirmerie pour te reposer ! » En haut de mon arbre, je la singeais avec humour, accentuant sur ses paroles que je trouvais ridicule. Je lui avais dit dès l’accident terminé que j’allais bien et que je n’avais pas besoin d’aller à l’infirmerie. On m’avait obligé à y aller et on avait essayé de me forcer à rester. Seulement je n’étais pas de ceux qui restent bien sagement dans leur lit à attendre des médicaments. Je déteste rester à ne rien faire lorsque je n’ai pas un beau paysage sous les yeux. On ne pouvait pas dire que l’infirmerie était un endroit très propice à l’échappée de l’esprit, alors je m’étais enfui dans la nuit, malgré les douleurs toujours présentes par moment. « Ne me fais pas me sentir d’autant plus mal que je ne le suis déjà en te faisant bêtement mal… Je culpabilise déjà assez de ne pas avoir pu te protéger, je ne suis pas digne de mon blason. » Aussitôt, je cessais mon petit jeu et descendit de ma branche en quatrième vitesse, ce qui m’arracha d’ailleurs une petit grimace de douleur. Elle n’avait pas le droit de culpabiliser parce que je l’avais protégé, c’était des sentiments qu’elle ne devait pas avoir. Sans trop m’approcher d’elle pourtant, je lui répondis avec un air blasé sur le visage : « Et ma fierté de mâle t’en fait quoi ? Si c’était toi qui m’avait sauvé, tu crois vraiment que j’aurais pu m’en remettre. C’est bien mieux comme ça va, de toute façon j’ai même pas eut mal. » Simple bravade, mais je voulais voir le sourire revenir sur le visage de ma Lilou…

Alors que je la regardais avec intensité, mes sentiments pour elle me heurtaient de nouveau de plein fouet. Merlin que je pouvais être amoureux d’elle et pourtant bien incapable de le lui avouer. Mes pensées dérivaient de nouveau sur les fameuses deux questions que je me posais en permanence depuis notre dernier tête à tête, aussi je sursautais de nouveau lorsque sa voix se fit entendre. Décidément, je n’étais plus aussi vif qu’avant, mes sentiments m’aveuglaient tellement que je me laissais bêtement surprendre par une voix pourtant bien connue. « Dis, c’est vrai que j’étais une véritable garce avant ? Une marie-couche-toi-là qui buvait dès que l’occasion se présentait ? » Mon regard dériva vers le sol, un brin blessé. J’avais cru pouvoir la préserver de son ancienne réputation, de son ancienne vie, mais voilà que sa question me heurtait de plein fouet maintenant. J’ouvris soudainement la bouche, pour la refermer aussi sec, je ne savais pas quoi répondre. J’avais l’idée générale en tête et pourtant j’étais incapable de formuler le moindre son.

« Ne cherche pas à m’épargner Damon, je ne pense pas le mériter. » Cette fois ci, je ne pus m’empêcher de pousser un profond soupir. Mon regard revint vers elle, cherchant ses yeux pour qu’elle comprenne la gravité de mes paroles. Je l’agrippai d’ailleurs par les épaules pour être certain qu’elle me regardait, avant de répondre d’un ton plus sec que je ne l’aurais voulu. « Tu penses ne pas mériter d’être épargné par mes paroles, je suis moi intimement persuadé que tu as le droit à une seconde chance. Je t’ai demandé de ne pas me poser de question sur toi, parce que je ne pourrais que mentir et je continuerais comme ça. Quoi que tu puisses entendre, tu es une fille bien Lilou, tu as été influencée à l’orphelinat, j’en suis certain, ce qui t’a fait me détester, ce qui t’a fait devenir une garce comme tu dis si bien, mais j’ai toujours vu clair en toi, parce que je t’aime depuis le tout début et que je ne répondais à tes attaques que pour être certain d’avoir ton attention complète, pour toujours…Tu mérites cette seconde chance parce que tu es une fille bien… » Je la lâchais brusquement, alors que je prenais pleinement conscience de ce que je venais de lui dire. Bon sang, je l’avais moi-même traité de garce, je lui avais avoué qu’elle me détestait dans le passé, je lui avais avoué mes sentiments et même des choses que je ne m’étais jamais avoué à moi-même. Je fus soudainement gêné d’être face à elle et je résistais à l’envie de re-grimper dans mon arbre afin de pouvoir éviter son regard. Cependant ses yeux m’électrisait et je n’arrivais pas à détourner le regard d’elle, comme si ma vie en dépendait et dans un cas comme dans l’autre, c’était le cas…

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Message par Invité Ven 22 Oct - 20:35





J’ai bien du mal à croire que Damon se joue de moi dans le but d’une vengeance calculée. Si cela avait été le cas, se serait-il mis en danger comme il l’avait fait pour me protéger et être blessé au passage, au risque de l’être même gravement juste par comédie ? Je sais qu’il est bon comédien, mais tout de même, cela me parait gros. Et puis, lorsque je lui ai fait part de ma culpabilité vis-à-vis de lui, de ses blessures, de mon incapacité à le protéger, du déshonneur que j’apportais à ma propre maison, il était descendu à une vitesse folle de son arbre pour mon contredire. Enfin pour me parler de son ego de mâle plutôt mais je voyais bien ce qu’il cherchait à faire à travers ces mots. Pourtant, malgré tout, je n’ai pas pu empêcher mon esprit de se souvenir de cet épisode dérangeant. Tout le monde connaît mieux mon passé et ma propre personnalité que moi-même et certaines découvertes sont réellement dérangeante et déstabilisante. Alors la question est sortie toute seule. Etais-je véritablement une garce auparavant ? Le regard de Damon se détournant de moi pour aller scruter le sol fut une réponse silencieuse. Elles avaient raison. Alors pourquoi n’étais-je pas redevenue cette fille ? Le silence de Damon ne m’aide pas dans mes questionnements, aussi je le supplie d’être franc, quitte à m’écorcher au passage.

Cette fois, il pousse un profond soupire, comme résigné, et je m’attends enfin à des réponses. Son regard vient se planter dans le mien est il semble tellement sérieux et grave – tellement loin de son espièglerie habituelle – que j’en viens à avoir peur de ses révélations que j’ai pourtant réclamé. D’un geste il m’agrippe part les épaules et je reste complètement figée, à sa merci tandis qu’il répond d’une voix dire.

« Tu penses ne pas mériter d’être épargnée par mes paroles, je suis moi intimement persuadé que tu as le droit à une seconde chance. Je t’ai demandé de ne pas me poser de question sur toi, parce que je ne pourrais que mentir et je continuerais comme ça. Quoi que tu puisses entendre, tu es une fille bien Lilou, tu as été influencée à l’orphelinat, j’en suis certain, ce qui t’a fait me détester, ce qui t’a fait devenir une garce comme tu dis si bien, mais j’ai toujours vu clair en toi, parce que je t’aime depuis le tout début et que je ne répondais à tes attaques que pour être certain d’avoir ton attention complète, pour toujours…Tu mérites cette seconde chance parce que tu es une fille bien… »

Il me lâche soudainement tandis que j’assimile tout ce qu’il vient de me dire. Pour lui, j’aurai été influencée à l’orphelinat ? et ce pour que je le déteste ? mais pourquoi aurait-on fait ça ? et lui… il a toujours tout enduré et simplement répondu dans le but d’attirer mon attention. Etais-je si glaciale que ça avec lui ? Mais surtout… il vient de m’avouer qu’il m’aime et ce depuis toujours. Me cœur en cogne à tout rompre dans ma poitrine. Comment peut-il m’aimer avec tout ce qu’il semble que je lui ai fait endurer ? On ne peut oublier des années de tortures comme ça – sauf dans mon cas. Quand je pense qu’il ne semble pas m’en vouloir pour tout ça… mais peut-être que cela fait parti de son plan pour se venger de moi. Non. Je n’ai pas envie de croire en ça. Je veux croire en ce qu’il m’a dit et dans le fait que malgré mon comportement exécrable avec lui, il a toujours vu en moi quelqu’un de bien. C’est bien ça que l’on appelle l’amour. Savoir déchiffrer l’autre même s’il se cache parfaitement derrière une façade bien construite.

Je ne me suis même pas rendue compte que mon regard a dérivé et je le retourne vers Damon pour m’apercevoir qu’il semble… gêné ? C’en est presque adorable. Jamais je n’ai vu Damon comme ça et je le trouve d’autant plus mignon. Je crois que c’est parce qu’il regrette peut-être de s’être laissé emporté et de m’avoir avouer m’aimer. Pourtant s’il a bien quelque chose sur laquelle il n’a pas de souci à se faire, c’est bien celle là.

Sans un mot je me jette littéralement à son cou, mes lèvres s’écrasant sur les siennes. Il a toujours été là pour moi, même si parfois, ce n’était pas très agréable en soit, mais il ne jamais abandonné et il m’a promis la dernière fois, qu’il ferait tout pour que recouvre mes souvenirs. Damon est mon point d’encrage, il est le seul à qui je peux me raccrocher et… je l’aime. Ou bien est-ce juste un sentiment de sécurité que je cherche et trouve en étant avec lui ? Non, je l’aime, c’est du moins ce que je crois. Mais tandis que j’abandonne ses lèvres et que j’ouvre les yeux pour voir son visage, je réalise notre situation. Il est mon frère et même si nous ne partageons le même sang, que nous n’avons aucun lien de parenté sauf sur le papier, cela reste… dérangeant voir malsain. Que diraient nos parents s’ils venaient à l’apprendre ? Ils seraient dévastés par une telle nouvelle ! Nous serions traité de pestiférés et on nous regarderait bizarrement, chuchoterait sur notre passage, nous fuirons comme la peste.

« Damon… – je souffle en laissant mes mains glisser sur son torse - On ne peut pas… toi et moi… c’est presque de l’inceste quand on y pense. Et même si la moi d’avant a été jusqu’à coucher avec toi, c’est peut-être parce que ma moralité n’était pas la même. – Je baisse la tête - Je suis désolée. »

Je recule encore d’un pas, gênée et désolée et tout d’un coup, pour changer de sujet, et aussi parce qu’il s’agissait là de la raison principale de ma venue, je lui tendais d’un geste brusque le sac en papier rempli de friandises.

« Tiens ! C’était pour te remercier… Papa et maman m’ont écrit, ils sont très fiers de toi. »

J’imagine que lui-même a déjà reçu une lettre de nos parents afin de prendre de ses nouvelles et de le féliciter d’avoir protéger sa sœur aussi bien.



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Message par Invité Ven 22 Oct - 21:54

Mes révélations me glacèrent comme jamais auparavant. Moi, le grand Damon Bradford, menteur invétéré et pilier qui jamais ne défaille, je me retrouvais à dire toute la vérité, rien que la vérité, bien qu’elle soit dérangeante. Certes, je ne lui avais pas parlé de son passé, je n’avais fait que révéler mes plus profondes pensées. Des pensées que moi-même je ne m’avouais pas. Je n’avais jamais su expliquer les raisons de mes répliques, si je n’avais rien fait, si j’avais laissé les choses se faire sans réagir, certainement se seraient elles tues bien des années auparavant. Mais pour la première fois, j’avais réussi à mettre un nom sur mes actions, une simple recherche de reconnaissance. Je refusais de passer pour inexistant aux yeux de Lydie, alors je jouais à son jeu, je répondais à ses attaques. Et ce simplement pour qu’elle réplique à son tour, me procurant une importance que je n’aurais certainement jamais eut sans réactions de ma part. Sur mon visage, mon air gêné ne me quittait pas, comme si je n’arrivais pas à assumer ce que je venais de lui avouer et d’une certaine façon c’était la vérité. Je n’assumais pas cette puérile façon d’attirer l’attention sur moi. Certes, je n’avais jamais été un modèle de maturité, cependant cette façon de faire me dépassait, alors qu’elle avait été ma ligne de mire pendant des années. Un léger soupir s’échappa de mes lèvres, infime pourtant, car Lydie n’avait pas réagi, son regard s’étant égaré vers le lointain. Cette pause me fit du bien, j’avais besoin de quelque secondes pour recomposer un masque acceptable, un masque digne de moi. Cependant, alors même que cette résolution me prenait, elle se tourna de nouveau vers moi, pour littéralement me sauter dessus.

Une fois encore, elle avait réussi à me surprendre, bien que cette fois ci fût la plus sublime. Ses lèvres vinrent heurter les miennes doucement et je sentis mon souffle me manquer quelques secondes. Rien n’avait pu me préparer à cet assaut des plus agréables. J’avais l’étrange impression de vivre un rêve magnifique et pour rien au monde je n’aurais voulu me réveiller. Pourtant, la douceur de ses lèvres contre les miennes et la chaleur de son corps tout près du mien achevèrent de me convaincre de la véracité du moment. Ma Lilou était en train de m’embrasser avec fougue et je ne pouvais qu’apprécier le moment. Ce baiser me semblait si parfait que je me sentis brusquement mal lorsque ses lèvres quittèrent les miennes. Mes yeux se braquèrent sur les siens et ils lisèrent des choses que je ne voulais pas. Elle avait peur… Peur du regard de nos parents, du regard des autres et de bien d’autres choses. De mon côté, cela faisait des années que je n’avais plus peur de ce que pensaient les gens, sauf peut être mon père. Mes yeux se voilèrent quelques secondes alors que je me disais brusquement que jamais je ne voudrai voir la déception dans les yeux de mon père, jamais je ne pourrai y survivre. Mon malaise se stoppa pourtant rapidement, alors que ses mains vinrent se déposer sur mon torse et que ses lèvres entonnèrent un discours que je ne voulais entendre. « Damon… On ne peut pas… toi et moi… c’est presque de l’inceste quand on y pense. Et même si la moi d’avant a été jusqu’à coucher avec toi, c’est peut-être parce que ma moralité n’était pas la même. Je suis désolée. »

C’était pire encore que tout ce que j’avais pu imaginer. Inceste, moralité… Ce n’était pas de l’inceste entre nous, nous n’avons jamais été frère et sœur, notre passé commun était bien plus rempli de rivalité que d’amour. Nous n’étions pas des frères et sœurs, même si les mêmes parents nous avaient élevé. Quand à sa moralité, cela me faisait rire de voir se retourner mon stratagème contre moi. J’avais voulu faire d’elle une sainte et maintenant je le payais au centuple. Elle ne voulait pas de moi simplement. Ce gamin, mon fils, j’avais simplement du lui mentir dans le futur, lui disant que sa mère était Lilou pour satisfaire mon égo au moins une fois. Il semblait évident que nous n’avions aucun avenir amoureux en commun et ça me brisait le cœur encore une fois, même si j’essayais de ne pas le laisser paraître. Peine perdue pourtant, mes yeux semblaient porter en eux une tristesse infinie, même si j’avais réussi à camoufler bien vite cette faiblesse passagère. Ma posture restait pourtant tendue, comme si je n’attendais qu’un signal pour me laisser aller à la tristesse et même à la colère. Pour la première fois de toute ma vie, je me semblais découragé, plus encore par l’impression que j’avais de ses sentiments pour moi. Dans ce baiser, j’avais décelé bien plus que de l’amour fraternel et pourtant elle ne voulais pas de moi, c’était pire encore que tout ce que j’avais pu penser de notre relation. Elle et moi amoureux, elle ne voulant pas de moi, moi me complaisant dans ma tristesse jusqu’à mentir à mon fils sur l’identité réelle de sa mère.

Mes pensées défilaient à toute allure dans mon crâne, comme s’il était sur le point d’exploser, ainsi, malgré le nombre de choses auxquelles j’avais pensé, il ne s’était déroulé que quelques secondes, pendant lesquelles Lilou avait décidé de changer complètement de sujet. « Tiens ! C’était pour te remercier… Papa et maman m’ont écrit, ils sont très fiers de toi. » Mon visage se crispa quelques millièmes de secondes lorsque je me rendit compte que le sujet était clos pour elle. Elle ne voulait pas de moi et je n’avais d’ailleurs pas la moindre chance de la faire changer d’avis, elle me le signifiait clairement. C’est donc d’un ton boudeur que je lui répondis : « Je sais ! Je sais qu’ils sont fiers de moi ! Je m’en fiche… » Je croisais finalement les bras devant ma poitrine pour me donner contenance. Il fallait que j’essaye de lui faire comprendre la profondeur de mes sentiments, mais dans un même temps, je me sentais incroyablement égoïste d’essayer de l’influencer ainsi. Je ne voulais pas lui imposer mes sentiments, mais je ne voulais pas qu’elle les oublie pour autant, je ne voulais pas…

Je poussais finalement un nouveau soupir avant de décroiser les bras pour attraper le sac qu’elle me tendait. Au passage pourtant, j’en profitais pour attraper sa main tendue et la tirer pour qu’elle vienne tout contre moi. D’un geste rapide, je refermais ses bras dans son dos, la tenant ainsi prisonnière de mon corps. Je fermais les yeux durant quelques secondes, avant de finalement relâcher la pression, sans pour autant la lâcher complètement. C’est avec un murmure d’ailleurs que je reprenais la parole doucement : « Lilou… Je la lâche complètement avant de continuer sur ma lancée, la voix toujours aussi basse pourtant : C’est toi qui choisi. Si tu penses que ce n’est pas bien, alors ce n’est pas bien. Je n’ai qu’une seule chose à te dire, soit heureuse et soit certaine que je serais toujours là pour toi, toujours. Pas parce que tu es ma sœur, mais parce que mon amour ne s’arrêtera jamais. J’ai toujours su que tu ne me choisirais pas, je m’y suis préparé, alors soit heureuse et ne te préoccupe pas de moi, c’est ce qui me rendra heureux moi. » Je déposais sur son front un léger baiser, avant de faire un pas en arrière. Je ne me rendais pas compte que la tristesse déformait mon visage alors que mes yeux brûlaient d’une détermination déplacée. Je croyais fermement ce que je disais, je savais pertinemment que mon plus grand bonheur passait par le sien, même s’il n’était pas avec moi, mais ce n’était pas pour autant que je ne souffrais pas…

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Message par Invité Mar 26 Oct - 23:12





J’avais pu voir dans ses yeux, la tristesse que ma déclaration avait fait naître en lui ainsi que la déception. Je pouvais parfaitement le comprendre. Je lui sautais dessus et l’embrassais à perdre haleine, il y avait de quoi croire à toutes sortes de choses et lorsque je mettais fin à ce baiser, c’était pour lui dire que lui et moi, c’était impossible. Comment souffler le chaud et le froid. Je me détestais pour ça. Pour m’être laissée emportée puis pour m’être rétractée aussitôt. Mais que pouvions nous faire d’autres ? Nous étions liés, nous portions le même nom de famille, avions les même parents, et bien que le sang soit différent, le reste était suffisant pour que se soit impossible entre nous. Cependant, je ne voulais pas voir Damon triste, je ne l’avais jamais vu comme ça et je n’aimais pas ça ! Alors pour lui remonter le moral tout en changeant de sujet, je lui ai tendu le paquet rempli de sucreries qu’il adorait et je lui avais dit combien nos parents m’avaient fait part de leurs fiertés à son égard dans la lettre qu’ils m’avaient envoyé quelques heures après l’accident. Mais malgré mes efforts, j’eu pour toute réponse,

« Je sais ! Je sais qu’ils sont fiers de moi ! Je m’en fiche… »

Il croisa les bras et pris un air quelque peu boudeur selon moi. Je ne savais pas vraiment quoi faire. M’en aller ? Non, ça n’aurait pas été poli et puis, ça ne se faisait pas ! Dire quelque chose ? Oui, mais quoi ?
Ce fut finalement lui qui brisa le silence d’un soupire que je ne pu identifier, puis il décroisa les bras pour enfin prendre le sac que je lui tendais. Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’il m’attrape la main en même temps et ce fut telle une poupée désarticulée que je me retrouvais attirée vers lui, contre lui, contre son corps si chaud et protecteur. Il m’enlaça, me serrant presque durement comme si je risquais de m’échapper et c’était quelque peu désagréable tant il faisait pression mais très vite, il desserra quelque peu son étreinte, me maintenant malgré tout toujours contre lui.

« Lilou… Un simple murmure empli d’émotion qui aurait pu me briser le cœur. C’est toi qui choisi. Si tu penses que ce n’est pas bien, alors ce n’est pas bien. Je n’ai qu’une seule chose à te dire, soit heureuse et soit certaine que je serais toujours là pour toi, toujours. Pas parce que tu es ma sœur, mais parce que mon amour ne s’arrêtera jamais. J’ai toujours su que tu ne me choisirais pas, je m’y suis préparé, alors soit heureuse et ne te préoccupe pas de moi, c’est ce qui me rendra heureux moi. »

Il déposa ses lèvres sur mon front, m’offrant un baiser délicat puis se recula. Je pouvais voir la tristesse sur ses traits et à quel point ses paroles n’étaient pas juste des mots que l’on jette comme ça grâce à ses yeux, et la seule conclusion que je pouvais en tirer c’était : il m’aime. Oui, Damon Bradford m’aimait et ça ne semblait être ce genre d’amour adolescent que l’on croit plus fort que tout et qui dure quelques mois ou quelques années tout au plus avant de se rendre compte que ce n’était que la jeunesse qui avait parlé. Non. C’était un amour réel et mature. Damon était la personne la plus mature que je connaissait d’ailleurs, derrière ses pitreries se cachait un être réfléchis. Il m’aimait depuis des années, depuis la première fois qu’il m’avait vu, ça faisait treize ans maintenant ! Il avait eu le temps de faire des rencontres et de tomber amoureux d’une autre, surtout vu la façon dont je le traitais apparemment, ça aurait été tellement plus facile pour lui et son cœur. Mais il avait tenu le coup, encaissé mes bassesses et avait continué de m’aimer malgré tout. Et moi, si j’avais couché avec lui, c’était qu’il y avait une raison, non ? J’étais une peste mais je n’aurais pas couché avec quelqu’un que je détestais… alors peut-être que je l’aimais aussi. Peut-être que moi-même je le persécutais pour être certaine d’avoir son attention quoi qu’il arrive. Peut-être n’avons-nous fait que nous tourner bêtement autour durant tout ce temps…

« Damon… Soufflais-je doucement après un long silence du à mes réflexions. Peut-être que… J’avançais d’un pas la tête baissée, gênée à n’en pas douter. Qu’on pourrait être ensemble finalement. »

Je levais le regard vers lui et déposais mes mains sur ses épaules.

« Enfin, si tu en as encore envie. »

J’avais peur que le temps que j’ai mis à réfléchir et à changer d’avis, il se soit passer la même chose de son côté et que finalement, il ait conclu qu’il ne valait mieux pas que l’on soit ensemble. Cependant, au cas ou, j’ajoutais,

« Par contre, je voudrais que ça reste entre nous deux, que se soit en quelque sorte secret, tu vois ? Ce n’est pas que j’ai honte de toi, mais… je ne suis pas prête à affronter le regard des autres et encore moins celui de papa et maman. Tu comprends ? »

Là encore je craignais un refus. Peut-être que d’être ensemble mais que devoir se cacher ne lui suffirait pas, peut-être voulait-il vivre au grand jour ou rien du tout ! La peur de sa réponse me fit serrer ses épaules entre mes mains sans même m’en rendre compte et je me mordais la lèvre inférieure en attente du verdict.


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