The Time-Turner
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Into The wild feat Leah

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Message par Invité Dim 7 Nov - 20:19




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Leah & Corey
Into The Wild


High above the serpentine
I cross below the well-worn lines
Entangled in a missing memory
I find an oversight
I formed this sword that will give rise
To something the world is here to seize
Into the wild




    Je suis bien installé sur mon balai et en plein match de Quiddicth. Je plane et voltige avec une facilité déconcertante. Je renvois le cognard si loin qu’il disparaît complètement de la vue de tous. Liam semble en forme lui aussi et je lui accorde un clin d’œil tout en désignant les filles qui hurlent nos prénoms depuis les gradins. Nous avons 200 points d’avance et la coupe nous est destinée avec certitude. Nous avons battu les autres maisons à plat de couture. Ce n’est pas bien difficile puisque nous sommes les meilleurs, personne ne peut remettre cela en doute. Le vent fouette mon visage et s’insinue dans mes cheveux. Je sens mon ventre noué par l’adrénaline et par tout les trolls qu’est ce que ça fait du bien ! Soudainement, j’entends un grattement mais je suis en plein ciel. Je ne comprends pas d’ou cela peut provenir. Je suspends mon vol et me fige dans les airs lorsque j’entends un nouveau grattement suivi d’un son aigu et strident. Mais ? Quoi ? Je suis déstabilisé et brusquement, je tombe, je tente de me rattraper ou je peux…je sens du tissus entre mes doigts. Ce sont mes draps. J’ouvre brusquement les yeux. Il fait noir et je suis dans mon lit. Je regrette déjà ce rêve maintenant que je constate le clame qui m’entoure. Mais qu’est ce qui à bien pu me tirer de mon sommeil ? Je me frotte les yeux, il est clair que je ne suis pas bien réveillé. Un nouveau grattement se fait entendre, juste sous mon lit. Le temps de réaliser ce qu’il se passe que je bondit et me jette à plat ventre. Comment est il possible que n’aie pas compris plus rapidement ?

    A une vitesse folle, je tire de sous mon lit une boite en bois sombre. Les grattements s’accentuent et j’entends du mouvement dans le lit d’en face. Il faut que je me dépêche. Je n’ai pas le temps de m’habiller et c’est donc en caleçon et t-shirt que je déserte les lieux. Je prie pour que personne n’ait l’idée de me suivre. A moins que ce soit Liam, lui je pourrais avoir besoin de son aide. J’aurais d’ailleurs peut être mieux fait de le réveiller parce que maintenant, je ne peux plus faire demi tour. Je n'ai personne pour faire le guet, je vais devoir me débrouillé seul. Je rejoints la salle commune et ne suis pas étonné de constaté qu'elle est vide. Rien de plus normale à une heure si tardive et c’est tout à mon avantage. Je ne perds donc pas de temps à en scruter les moindres recoins et je pose la boite sur la table basse la plus proche du feu. Les grattements s’accentuent et je ne perds pas de temps à soulever le couvercle. Trois petits assemblages de brindilles et écorces bondissent devant moi. Ce sont des botrucs. J’ai sauvé les trois petites créatures de l’arbre qu’elles occupaient. Le chêne était malade et bortucs ne voulant pas l’abandonner semblaient avoir choisi de se laisser mourir avec lui. Je ne pouvais pas laisser cela se produire, c’est contre ma nature profonde. C’est donc à mes risques et périls et au prix de nombreuses coupures que je me suis emparé d’eux pour les ramener à Poudlard. Je devais m’occuper de leur faire reprendre du poil de la bête avant de leur trouver un nouveau logement mais eux ne semble pas voir la chose de cet œil la.

    J’ai beau les stupefixer, leur injecté des potions tranquillisantes, ils finissent toujours pas foutre le souk. Je vais me faire remarquer, c’est inévitable. Il faut absolument que je les ramènes au plus vite dans leur habitat naturel mais pour le moment, le problème est tout autre. Ils bondissent dans tous les coins de la pièce et je n’ai pas ma baguette magique. J’ai quitté le dortoir avec trop de précipitation que pour y penser et maintenant je ne peux pas les laisser seul sans surveillance. Il faut absolument que j’apprenne à réfléchir avant d’agir ! J’inspire et bondit sur mes deux pieds. J’aurais bien envie de les regarder évolué quelques instant mais les dégâts risqueraient d’être considérables. Je me précipite alors vers le plus proche de moi et à peine je l’approche qu’il s’échappe. Je tente le second et me voit à nouveau confronter à l’échec. J’approche le troisième et parviens à l’effleurer. Un grognement sourd s’échappe de ma gorge, je plisse les yeux. J’ai déjà eu à faire à bien pire en matière de créatures magiques et ce ne sont pas trois brindilles folles furieuses qui auront l’ascendant sur moi.

    Je fait trois pas vers l’arrière, bifurque à gauche, sautille en avant. J’amorce à gauche mais démarre finalement à droite et Bam. Mes doigts se referment sur la petite créature. Je ne veux pas la serrée trop fort et risqué de lui faire mal mais je ne veux pas non plus qu’elle m’échappe. Je fais un pas en arrière et me prends la table basse en plein à l’arrière des genoux. Je perds l’équilibre et m’étale de tout mon long. Je tiens le bortuc mais je n’ai donc pas mes mains à dispositions pour amortir ma chute. Un bruit sourd retentis et je jure entendre le bortuc rire. Ou alors c’est mon imagination mais la colère monte. Je serre légèrement les mains et voila que de ses longs doigts pointus, il me transperce la paume de la main. J’étouffe un cri de douleur et laisse échappé la créature. Un filet de sang chaud dégouline de ma main et s’écoule sur l’un des magnifiques tapis colorés de la salle commune. J’aimerais tellement être encore dans mon lit, ce rêve de Quidditch valait tellement mieux que ce cauchemar. Je grogne à nouveau et tente de me relever. J’ai mal aux côtes et les battements de mon cœur résonnent dans ma paume douloureuse. La colère défigure mon visage et je ne songe pas un instant à tenter de soigner un tant soit peu ma main. Je suis en mode chasseur et ils ne m’échapperont pas. C’est hors de question !






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Message par Invité Dim 14 Nov - 19:31

"La nuit porte conseils"... quel genre d'imbécile a pu débiter pareille phrase ? Sûrement un de ces personnages que l'on dit "philosophes", ce parce qu'ils espèrent mieux comprendre le monde que nous et surtout parce qu'ils se veulent capable de nous le faire comprendre, à nous, pauvres "quelqu'un"s animés par le mouvement populaire et anonyme - deux mots qui s'emmêlent bien, je trouve. Pourquoi la lune serait-elle conciliante ? Vraiment, c'est une idée stupide : vous qui êtes sûrement plus malins que moi, avez-vous seulement déjà vu les coins de sa bouche ronde remuer et devenir sourire tandis que vous, les genoux au sol et les mains collées, vous demandez, vous priez, vous espérez ? Non. Nous avons cependant tous vécu cette déception qui fut celle d'une prière non résolue, abandonnée et laissée béante suite à un silence qui ne fut pas comblé de solution. Le mystère reste lui-même. Je suis d'accord à propos d'une chose : la nuit fait surgir de nombreuses questions - elle nous voile d'effervescence. Dans le noir, l'immobilité d'un corps n'est qu'une apparence car c'est dans l'esprit que les songes remuent, va-et-vont et s'entrechoquent. Il s'agit d'un feu d'artifice de rouge, de problèmes, d'angoisses. Attendre. Attendre que les longues minutes qui paraissent s'étirer à s'en déchirer ne cessent pour enfin s'éteindre dans le sommeil. Un sommeil qui ne vient pas toujours - parfois, ils nous arrive d'être victimes de songes brûlants qui nous piquent et nous empêchent de sombrer, leurs pattes pointues accrochées à notre esprit. Pour oublier ces hostiles pensées, il existe un remède simpliste qui nécessite cependant un minimum d'imagination : compter les moutons. Je crois que tout le monde en est déjà arrivé là. En tous cas, ce soir, c'est mon tour et pour inaugurer je compte les ornithorynques à trois têtes."

Leah s'agita furieusement sous ses draps. A la lumière de la lune, sa silhouette frénétique, pelotée dans de vastes draps blancs, était celle d'un fantôme incompréhensible dont les gestes, larges et brusques, étaient perdus sous une mer de plis et de lisses. Une tête brune émergea du champs de bataille : les cheveux envolés, embroussaillés, se dressèrent au-dessus d'un visage pâle et froncé par la mauvaise humeur. Un geste brusque qui tombe dans les draps - un agacement vif et soudain. Leah se dressa dans la nuit et constata les lit ensommeillés de ses voisines de dortoir : de doux ronflements s'élevaient du lit proche de Nell et quelqu'un, Leah n'aurait su dire qui, poussa un long gémissement endormi. Dehors, le "hou hou" posé d'un hiboux se mêlait aux soupirs poussés par le vent. Sommeil, irritation, ennui. Leah se passa une main lasse dans les cheveux qui restèrent ensuite hérissés sur son crâne - comme s'ils avaient été réveillés par ce geste. Leah se laissa choir sur son matelas (qui poussa un grincement outré), les poings serrés, un pli entre les sourcils. Les cheveux allongés tout autour de sa tête, elle joua un moment du bout des doigts avec une mèche douce qu'elle roula au bout d'un ongle. Sa lèvre se pinça ; ses paupières se penchèrent et le noir complet fut.
Le silence… Un lourd silence s'empara de la nuit...
Plus rien n'existe. Rien n'est. Les couleurs s'inversent - la vie se transforme. Ce qui est réalité devint folie - douce folie convenable, qui n'ose choquer. Du moins, pas tant qu'on a les pieds dedans, car ce n'est qu'au réveil que ces images captivantes deviennent incroyables. Folles, voire effrayantes ?

Le silence… C'est d'un silence parfait que naît le rêve.
Du rêve, nous n'avons que de fantomatiques souvenirs ;
Ces souvenirs qui errent dans notre esprit avant de disparaître ;
D'être oubliés.

Bing !

Les yeux de Leah s'ouvrirent d'un coup dans le noir. Le souffle coupé, elle jeta un regard aigu aux quatre coins du dortoir - ses mains agrippées dans les frissons de ses draps, tout dérangés qu'ils étaient. La bouche ouverte, les yeux en alerte, Leah se redressa dans le noir et porta ses draps à son cou. Ce bruit, ce son lourd, avait paru si proche - comme s'il lui avait sonné à l'oreille - qu'elle avait un moment songé à une intrusion dans le dortoir. Mais - dans le noir complet, en plissant les yeux, elle ne distingua aucune silhouette ; aucun mouvement qui soit. Avait-elle rêvé ? Non, impossible. Elle l'avait bien entendu, cela avait été un coup brutal. Un genre de pétard… Enfin, c'était l'impression qu'elle en avait eu. Jetant un coup d'oeil noir aux autres lits, Leah constata qu'elle avait été la seule à être dérangée par cet étonnant bruit. Sans doute parce que son sommeil n'avait été qu'éphémère, ténu. Aussi fin qu'une brume nébuleuse dans laquelle se serait égaré son esprit. Elle soupira abruptement, serra les jambes contre son torse et attendit, la tête posée entre les genoux. Au fond de la nuit, tonnèrent de nombreux bruits aigus. Une sorte de pagaille se mit en marche, battant le silence à l'aide de coups brusques et sonores. Un nuage de colère mêlé de profond agacement flottait dans les airs juste au-dessus de la tête de Leah, dont les mains se crispaient dans l'étoffe de son pyjama, tandis que ses sourcils écrasaient petit à petit ses yeux petits et plissés. Les coups se multiplièrent. Les bruits s'intensifièrent. Bordel ! Qui pouvait bien être à l'origine de ce souk ? La nuit étant largement avancée, il n'y avait que le roi des cons pour être en bas à une heure pareille. Et il paraissait déterminé à réveiller tout le château avec son espèce de fanfare !
Marmonnant des paroles incompréhensibles, Leah s'extirpa de ses draps collants et se dressa sur ses deux quilles - qui vacillèrent un instant avant de trouver une certaine stabilité. Vêtue d'un pantalon de pyjama ample et d'un t-shirt léger, Leah - les cheveux dressés sur la tête, les yeux serrés, écrasés entre deux poches de fatigue, entreprit la traversée du dortoir, ce qui s'avéra être une mauvaise idée car, sans lumière, ses pieds rencontrèrent à peu près tous les objets pointus et agressifs qui traînaient sur le parquet du dortoir. Les orteils endoloris, elle rebroussa chemin (manquant de perdre l'équilibre après avoir heurté une sorte malle en bois) et tira de sa table de nuit une longue baguette tordue dont l'extrémité s'illumina d'une faible lueur jaunâtre. Plus discrètement que lors de sa première tentative, Leah parvient à traverser le dortoir sur la pointe des pieds - tout en évitant avec l'adresse de la danseuse qu'elle était les planches susceptibles de grincer -, puis, après avoir tourné aussi doucement que possible la poignée bruyante, quitta l'atmosphère douce et engourdie du dortoir pour arriver dans la salle commune où, aussitôt la porte refermée, elle reçut dans la nuque un objet suffisamment lourd pour le choc en soit douloureux - très douloureux.

"Aie !"

Les dents serrées, les mains plaquées à l'endroit où elle avait reçu un coup, Leah tomba accroupie et jeta un regard tout autour d'elle, prête à réagir si jamais un objet volerait de nouveau dans sa direction. Mais il n'en était rien. Jetant un coup d'oeil au sol, Leah constata que l'objet qui l'avait percutée était en fait un livre à la couverture de cuir épais. En regardant plus attentivement, elle vit qu'il s'agissait d'un volume d'Histoire de la magie. Celui qui avait balancé ce truc était cinglé : avec un livre pareil, sa tête aurait pu faire trois fois le tour de son cou ! Furieuse, Leah se redressa et tomba nez à nez avec… Une brindille dotée d'une paire de bras et de jambes qui lui adressa un signe de la main.

"Qu'est-ce que c'est… Que ça ?"

Stupéfaite, Leah cligna des yeux plusieurs fois et crut que la fatigue lui jouait des tours. Posée sur la rembarre de l'escalier des dortoirs, la petit créature battait l'air de ses maigres jambes, tout en poussant de petit cris suraigus qui ressemblaient vaguement aux cris plaintifs poussés par un rat à l'agonie. Insupportable, c'était le mot - les petits yeux noirs de la créature fixaient Leah, l'air malicieux. Elle lui tira alors la langue et ricana narquoisement, ses épaules secouées d'un rire mauvais. Il n'en fallu pas davantage à Leah pour réagir : en un mouvement adroit, elle jeta à la créature un sort de mutisme qui coupa court à ses gazouillement acérés. Rendue muette, la créature s'agita fébrilement, ses petites mains se portant à son cou, puis lança un regard féroce à la baguette de Leah, comme si elle souhaitait la réduire en poussières. Se dressant sur les cure-dents qui lui faisaient office de jambes, la créature s'élança soudainement - d'un bond prodigieux - vers la baguette dont elle se saisit, ses mains se plantant dans le bois de celle-ci. Elle l'arracha violemment des mains de Leah (manquant de faire passer celle-ci par dessus la rembarre) et, en quelques bonds étonnants, parti se planter au sommet d'une imposante armoire, où elle contempla son butin d'un oeil à la fois méfiant et intéressé.
Leah, qui s'était retrouvée étendue contre la rembarre, se redressa et souffla dans les mèches de cheveux qui lui couvraient le visage. Bien que son visage, d'une apparence à la fois calme et froide, ne laissait rien paraître, elle était en proie à une fureur telle que ses mains, crispée contre le bois de l'escalier, en tremblaient doucement. Après avoir lancé un long regard assassin à la créature, les yeux de Leah balayèrent la salle à la recherche d'un moyen pour aller la déloger de son armoire. C'est à cet instant qu'elle nota la présence des autres créatures et de Corey, affalé au sol. Elle s'immobilisa, plissa deux yeux noirs...
Au moment où elle ouvrait la bouche pour râler un coup sur le dos de Sark - car elle comptait bien l'accuser de tout ce remue-ménage -, la créature qui se tenait en haut de l'armoire et qui avait commencé à malmener la baguette en la frappant contre le bois de l'armoire, fit apparaître du bout de celle-ci une germe d'étincelles jaunes qui s'élança aussitôt dans la direction de Corey. Leah, qui avait aperçu cela du coin de l'oeil, se pencha en avant et cria à l'intention de l'autre :

"Sark, bouges toi !"

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Message par Invité Jeu 25 Nov - 15:51






    Dans quel situation j’ai encore été me foutre? Pour ça, je suis le champion, c'est certain. J’aurai de la chance si je ne réveille pas tout les Gryffondor, encore heureux que je pense pouvoir compter sur la solidarité de la plus part d’entre eux. Ma main me fait mal et je ne parviens pas à la refermée correctement mais c’est le cadet de mes soucis. Je prends appuis sur ma main valide et entreprend de me relevé.

    "Sark, bouges toi !"

    Quoi ? Où ? Qui ? Comment ? Ce ne sont des questions que l’on ne pose pas dans ce genre de situations. Mes parents m’ont bien appris que le danger est la dernière des circonstances pendant laquelle il faudrait contester un ordre. Je ne perds donc pas de temps et m’exécute. Je me laisse retomber sur le sol et roule rapidement sur la gauche. Je vois l’éclair de lumière jaune passé à cinq centimètres de moi et je peux aussitôt sentir une odeur bien caractéristique de tapis cramé. Mes narines me piquent et je ne peux m’empêcher d’éternuer. Aussitôt à différents endroits de la pièce, trois autres éternuements retentissent. Ces petits cons n’ont rien de mieux à faire que m’imiter ! Moi qui les trouvais si mignon quelques heures plus tôt !

    Je me relève rapidement et m’empresse de plaquer mon dos contre le mur le plus proche. Cela permet d’éviter toute potentielle attaque venant de derrière. Profitant de cette accalmie passagère, je tente enfin de trouver l’origine de l’avertissement qui m’a empêché d’être probablement salement amoché. Je scrute la salle du regard et pas une seconde plus tard mon regard croise celui de Leah. Ce n’est absolument pas opportun mais je lui souris. C’est ma façon de la remercier et de lui montrer que je suis ravie de constater que c’est elle et non quelqu’un d’autre qui m’a rejoins dans ce pétrin. Nous partagerons donc ensemble cette aventure ! Si je me contente de lui sourire c’est parce que nous n’avons pas de temps de à perdre. Un deuxième bortuc à rejoins l’autre au sommet de l’armoire et ils se disputent à présent pour celui qui aura la baguette. Des éclairs de couleurs partent en tout sens et les cris stridents des bortucs me torturent les oreilles. Je cherche le troisième mais il est introuvable. Je prie pour que l’idée ne lui soit pas venue d’aller visiter les dortoirs. Je bondis vers Leah et la plaque à mes cotés contre le mur derrière elle. Je me penche vers son oreille et murmure.

    Corey -Nous voilà totalement désarmé. A nous de jouer aux plus malins.

    Je ne sais pas quel connaissance réelle Leah à de ses créatures. Je jette un bref regard à ma main ensanglantée et déplore déjà de la voir dans un tel danger. Je suis content que ce soit elle mais je suis loin d'être soulagé à l'idée qu'elle pourrait être blessée. En les voyant on à parfois du mal à imaginer combien les botrucs sont des petites créatures perverses. Je me penche à nouveau vers elle, il est plus sage de l’avertir avant que de regretter après de ne pas l’avoir fait.

    Corey -Ok, ils ont la baguette mais le plus à craindre, c’est eux. Ils adorent crever les yeux, protège les tiens le plus que tu pourras. Ce serait vraiment trop dommage que…

    Je lui adresse un clin d’œil et ricane bêtement avant de reprendre la parole. Je sais que mes paroles n'ont rien de rassurantes met c'est pourquoi je tente de détendre légèrement l'atmosphère.

    Corey -Ils sont bien plus fort qu’ils en on l’air.

    A cet instant le troisième bortuc qui avait disparu de la circulation sortit de sous les coussins d’un des canapés. Au passage il avait éventré les coussins et toute la masse mousseuse qui y reposait gisait un peu partout autour. Je leve les yeux au ciel mais aussitôt je suis intrigué de le voir rejoindre ces deux autres camarades au sommet de l’armoire. Je plisse les yeux et passe ma langue sur ma lèvre inférieure. Signe d’une réflexion intense mais la solution me semble évidente. Je me jette sur le canapé éventré et m’empare de plusieurs morceaux de mousse et de deux morceaux de tissus que je déchire de la toile rouge foncée. Je reviens rapidement vers Leah et lui prends les mains. Mon sang s’égare un peu partout et j’espère qu’elle n’est pas du genre à être écœurée par sa vue. Nous sommes en situation de survie ! Ou presque ! Je pose la mousse autour de ses mains et entoure à chaque fois le tout d’un peu de tissus pour que cela tienne en place. Une trace de mon sang s’étale sur son avant bras et je grimace aussitôt.

    Corey -Désolé ! J’en fou partout ! Mais te voila protégée ! Maintenant grimpe sur mes épaules. Je me vois mal grimpé sur les tiens. Et à l’attaque ! Ils sont tout les trois au sommet de cette armoire, c’est une occasion inespérée !

    Je m’accroupis sur le sol. Je ne sais pas trop ce que Leah va penser de cette suggestion mais je n’ai aucune autre solution en tête. Si elle à une meilleur idée, je suis tout disposée à ce qu’elle m’en fasse part mais nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous.






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