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Voler n'est pas donné |Terminé|

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Message par Demetri Raynolds Mar 20 Oct - 18:14




    Jamais Demetri n’avait frôlé la crise de nerfs comme à cet instant. D’un naturel plutôt calme et posé, les fièvres de la colère ne le possédaient que très rarement. L’agacement était plus souvent était plus souvent son compagnon et il savait le contrôler avec le sarcasme dont il avait hérité. Mais là… il était tellement furieux que tout son être en tremblait. La raison de ces terribles sentiments l’assaillant ? Il avait égaré un bijou d’une valeur inestimable. Il ne s’agissait pas d’un de trucs clinquants coûtant outrageusement cher, non. Sa valeur était bien plus sentimentale en réalité. Petit médaillon accroché à une chaîne fine, l’objet renfermé en son cœur une photo de sa petite sœur Juliet. Le bijou aux courtes délicates trahissait son côté féminin. Demetri l’avait offert à sa mère pour l’un de ses anniversaires, alors qu’il n’était encore qu’un enfant. A l’époque, deux photos trônaient à l’intérieur. Il y avait une de lui également. D’ailleurs il n’aurait pas mit celle de sa sœur si son père ne l’avait obligé à le faire. Mais aujourd’hui, seul le portait de la petite y avait sa place. Lorsque Demetri avait récupéré le collier après la mort de sa mère, il avait retiré sa photo, se jugeant indigne de figurer aux côtés de cette sœur dont la mort lui incombait. Et ce bijou, il l’avait gardé précieusement depuis toutes ces années. Le chérissant du bout des doigts, il était plus une torture qu’un réel réconfort, lui rappelant sans cesse ses fautes et alimentant sa culpabilité déjà bien trop présente. Il le dissimulait sous son oreiller, à l’abri des regards indiscrets. Jamais il ne le portait afin d’être sûr de ne pas l’égaré. Et pourtant… pourtant lorsqu’il avait voulu le prendre, il ne l’avait tout simplement trouvé… il l’avait bel et bien perdu.

    Ou plutôt le lui avait-on dérobé, il n’était pas dupe ! Il ne s’agissait pas d’une forme de paranoïa prenant naissance dans le fait que de toute sa vie, Demetri n’avait jamais rien perdu. Non. Il savait que l’objet lui avait été arraché consciemment. Déjà, comment aurait-il pu le perde alors qu’il le laissait toujours à la même place ? Si il ne se trouvait pas sous son oreiller, là où il devait reposer, c’était que quelqu’un l’avait déplacé. Bien entendu, avant de partir sur cette hypothèse, il avait d’abord cherché autour de son lit, juste au cas où il l’aurait fait tombé par inadvertance, mais cela l’aurait étonné et d’ailleurs, le fait qu’il ne le trouve pas à proximité démentait cette possibilité. Ne restait donc plus que la seconde option : On lui avait volé. Mais qui aurait bien pu le détrousser de la sorte ? Ses soupçons n’avaient guère mit de temps à se poser sur quelqu’un. Déjà, il ne fallait pas être un géni pour savoir qu’il s’agissait forcément d’un Serpentard. Le larcin ayant eu lieu dans l’un des dortoirs. Ce point le faisait d’ailleurs se focaliser sur les camarades avec qui il partageait la chambre. A part eux, personne ne devait ne serait-ce qu’imaginer que Demetri avait un tel objet en sa possession, et encore il aurait fallu qu’ils fouillent puisque jamais il ne le sortait sans que ses rideaux ne soient tirés. Alors qui de ses cinq là était son voleur ? Trouver la réponse ne lui fut pas difficile. Il n’eu même pas besoin de faire preuve de logique, ni même de chercher à procéder par élimination.

    Il connaissait le coupable. D’ailleurs il avait toujours soupçonné ses activités, il suffisait de voir à quel point il paraissait fourbe pour le deviner. Du moins aux yeux de Demetri. Mais jamais il n’en avait soufflé un mot. Pour quoi faire ? Il aurait très bien pu dérober la baguette du Directeur lui-même que le Serpentard n’en aurait dit. Ce n’était pas ses affaires, il s’en fichait pas mal… Pourtant, il avait toujours su au fond de lui qu’il pourrait devenir l’une de ses victimes, mais jamais il n’aurait pensé qu’il lui prendrait la chose la plus précieuse qu’il puisse posséder. Et rien que pour cela, Curtis allait payer. Sa plus grosse erreur fut, non pas de le volé, mais d’avoir arrêté son choix sur cet objet précis. Il avait déclenché la colère de Demetri et ne sachant pas le moins du monde gérer ce sentiment inédit pour lui, ce qui en résulterait ne risquait pas d’être fort bon pour lui. Il valait donc mieux qu’il retrouve son bien rapidement ! D’ailleurs, dès qu’il avait constaté sa disparition et faits ses conclusions, il s’était jeté du côté du lit de Cullen. Sans aucune gêne, il fouilla dans son placard, mettant ses affaires s’en dessus dessous et ce sans la moindre considération. Pourquoi en aurait-il eu ? N’était-il pas le plus irrespectueux des deux à lui arrachant quelque chose dont il ne pouvait se prétendre le propriétaire ? Les affaires de Curtis volèrent un peu partout au travers de la pièce, Demetri n’y prêtant pas garde. Mais il ne trouva absolument rien dans le placard. Il regarda alors sous son lit, vira son oreiller, puis ses draps, rageant de ne rien trouver à chaque fois.

    Il en était à regarder pour la énième fois sous le matelas lorsque la porte du dortoir s’ouvrit, laissant apparaître le responsable des tourments de Demetri. « Cullen » Siffla-t-il comme si ce nom était à lui seul une insulte. Ce fut sans hésité que ce dernier parcouru la faible distance les séparants à grands pas et qu’il l’agrippa par le col de la chemise. Il le jaugea d’un œil inquisiteur, comme près à lui faire son propre procès dont le verdict était déjà rendu. « Où l’as-tu caché ? » Inutile de préciser de quoi il parlait, Curtis n’était pas stupide et verrait très bien les raisons de cette soudaine agression. Pourtant Demetri fronça les sourcils. Etrangement, il se doutait que Cullen ne répondrait pas simplement à sa question, feignant l’incompréhension. « Et ne joue pas au troll avec moi, je ne suis vraiment pas d’humeur. Alors si tu ne veux pas que je te dénonce, ou que j’abîme ta belle gueule d’ange, voir même les deux, tu ferais mieux de parler. » Le menacer était-il la meilleure solution ? Certainement ! De toute façon, la colère qui empoisonnait ses veines avait parlé à la place d’une quelconque raison.


Demetri Raynolds
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Message par Curtis J. Cullen Sam 24 Oct - 14:41



Voler n'est pas donné |Terminé| 2313

I'm in a race and it's killing time,
I don't need yours I'll keep it with mine,
Can't you see these skies are breaking?
Coz I'm in a race and I'm doing fine,
Thank you.




    Curtis attendit que le couloir soit totalement silencieux avant de surgir de derrière une tapisserie du sixième étage. Le sourire figé, il entreprenait de refermer son pantalon avant de regarder derrière lui pour voir une demoiselle sortir du même endroit et partir dans l’autre sens. Elle prenait soin de se recoiffer et de rajuster sa jupe ce qui eut le don de faire rire le jeune Cullen. La Serdaigle avec laquelle il avait passé cette dernière heure s’apprêtait à rejoindre son petit ami et à lui faire goûter la salive de Curtis. Elle devait encore avoir son goût dans la bouche ! Il tira la col de sa chemise sous son nez et inspira le parfum de la donzelle qui s’était subtilement mêler au sien. Qui elle était réellement ? Il n’en avait rien à faire mais depuis longtemps il avait remarqué qu’elle le mangeait du regard et il n’avait pu résister à lui donner satisfaction. Son prénom ? Il s’en fichait ! Seul le grain de sa peau resterait un souvenir de cet instant volé. Et oui, certaines filles aiment les mauvais garçons et même si au fond Curtis n’était pas si mauvais il fallait avouer que sa réputation faisait tout pour lui.

    Pour l’instant cette journée se déroulait à merveille pour le jeune Cullen et il ne voyait pas de raison que cela change. Accélérant le pas, il prenait le chemin des sous sols dans l’ultime but de rejoindre sa tanière. Curtis glissa la main dans la poche de son pantalon et du bout des doigts il effleura le collier qu’il avait volé ce matin même à l’un de ses camarades de dortoir. Demetri n’avait rien vu et il n’avait donc aucune preuve ! Curtis estimait qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter mais il jugeait préférable de tout de même prendre ses précautions. Rejoignant sa cachette, il faisait comme toujours très attention à ne pas être suivi. Il emprunta de nombreux de détours jusqu'à ce qu’il s’estime en parfaite sécurité et il s’arrêta alors devant un mur de pierre qu’il tapota du bout de sa baguette. C’était son oncle Jasper qui lui avait appris comment utiliser ce genre de sortilège et il n’avait pas perdu un instant à en faire usage dès son retour à Poudlard. Un peu comme pour le chemin de traverse, les pierres s’écartèrent et se refermèrent derrière lui dès qu’il fut entré dans le petit débarras. La pièce était exigue, essentiellement décorée d’étagères et de coffres contenant tout ce que le jeune Cullen avait pu voler depuis quelques années.

    En y regardant un peu plus dans le détail, peu d’objets donnaient l’impression d’être de grande valeur. On pourrait même avouer que la plupart semblaient totalement inutiles mais en majeur partie du temps Curtis ne recherchait pas le gain mais le pouvoir. Il jubilait du simple fait de savoir que sa victime passerait du temps à chercher jusqu'à se rendre folle. Admirant ses trésors, un large sourire se dessina sur ses lèvres et il retira une petite boite du haut d’une étagère. Cette boite était plutôt jolie et contenait toute sortes de bijoux de pacotilles ou de valeur. Il sortit le collier de sa poche et le rangea délicatement au milieux de ses autres "précieux". Prenant quelques secondes pour le contempler, il se résigna finalement à ranger la boite à sa place. Il valait mieux ne pas s’éterniser, c’était plus prudent ! Après avoir effectué une série de sortilèges lui assurant que le couloir était désert, il sortit enfin et repris sa route comme si de rien n’était…Il était temps de passer aux choses « sérieuses ». Sachant qu’il avait des devoirs à faire, Curtis prit le chemin de son dortoir afin d’aller y récupérer ses parchemins. L’air serein mais le regard toujours illuminé de cette lueur perfide il passa la porte sans s’attendre à…

    « Cullen »

    Rien qu’au son de la voix il était évident qu’on ne lui voulait pas du bien. Cela ne ressemblait en rien à l’appel suave d’un amant ! A peine eut il le temps de chercher du regard la personne qui l’avait appelé que il se senti agrippé au col et se retrouva face à un Demetri hors de lui.

    « Où l’as-tu caché ? »

    Curtis releva un sourcil et afficha un air remplis d’innocence. Il était plutôt bon comédien et n’éprouvait aucune difficulté à jouer sur les faux semblants. Ne se débattant pas il était plutôt du genre à en profiter pour subtilement se coller un peu plus prêt de son camarade. Plus que tout il aimait les contacts physique et ce quel qu’ils soient.

    « Et ne joue pas au troll avec moi, je ne suis vraiment pas d’humeur. Alors si tu ne veux pas que je te dénonce, ou que j’abîme ta belle gueule d’ange, voir même les deux, tu ferais mieux de parler. »

    Curtis secoua la tête tout en affichant un léger sourire et il se dégagea enfin de l’étreinte de Demetri. Faisant un pas en arrière mais restant relativement proche, il planta son regard droit dans celui du Serpentard.

    Curtis – Dans un premier temps tu ferais bien de te calmer si tu veux obtenir quoi que ce soit de moi !

    Il avait parlé d’un ton calme et posé sans jamais défaillir. Secouant les épaules et ajustant son col, il se préparait à entrer en scène.

    Curtis – Avant de m’accuser j’aimerais savoir si tu as des preuves ? Tu as peut être tout simplement perdu ce que tu cherches !

    Il haussa les épaules et se mordit la lèvre. Il avait envie d’une clope, il avait envie de cul. Excité par cette violence, il sentit un frisson lui glisser le long du dos et il ne put réprimé un léger sourire des plus pervers. Curtis ne semblait aucunement pris à défaut, il était sur de lui et pesait chacun de ses mots.

    Curtis – Je suis pas con. Je connais ma réputation mais c’est un peu facile de toujours tomber sur moi pour de simples rumeurs.

    Se laissant glissé sur le lit le plus proche, il fit craquer ses doigts et attendit de voir comment se débrouillerait Demetri avec ce qu’il venait de lui dire.




Curtis J. Cullen
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Message par Demetri Raynolds Dim 25 Oct - 15:46

    Spoiler:


    Abîmer Curtis ne gênait en rien Demetri. Il savait pourtant à qui il avait à faire. Il n’était pas idiot, encore moins sourd… Cullen était populaire -concept que le Serpentard trouvait tout à fait ridicule. Il savait qu’il risquait de se mettre bon nombre de ses groupies à dos, mais cela ne le dérangeait en rien. Ce n’était pas parce qu’il était apprécié parmi les élèves qu’il pouvait se donner tous les droits ! Et encore moins celui de dérober ce qu’il ne lui appartenait pas. En fait, si. Il pouvait bien faire ce qu’il désirait, tant qu’il ne toucher à ses affaires ! Demetri se moquait bien de la justice, de ce qui pouvait être fait ou non, tant qu’on ne le mêlait pas à tout ça. Cullen avait eu le culot de s’en prendre à lui, de lui voler quelque chose, la chose à laquelle il tenait le plus. Il était normal que Demetri se défende et réclame la restitution du dit objet. « Dans un premier temps tu ferais bien de te calmer si tu veux obtenir quoi que ce soit de moi ! » Mais il voulait bien se calmer… A condition qu’il lui rende son collier ! Ce n’était pas plus compliquer que ça. Mais Cullen ne semblait pas disposé à se montrer coopératif. De quoi faire enrager davantage Demetri.

    « Avant de m’accuser j’aimerais savoir si tu as des preuves ? Tu as peut être tout simplement perdu ce que tu cherches ! » Des… preuves ? Se foutait-il de lui ? Comme si il avait besoin de preuves ! Tout l’accusait ! de son comportement à la logique de Demetri. Ca ne pouvait être que lui, il en était certain et n’en démordrait très certainement pas. Quant à oser émettre l’hypothèse de la perte… Le Serpentard du serrer et desserrer plusieurs fois les poings, de manière presque compulsive afin de pas les balancer en direction de Cullen. Il était vraiment d’un culot frisant l’insolence ! Il ne pouvait pas l’avoir perdu, puisqu’il ne perdait jamais rien. Mais surtout, il ne déplaçait jamais l’objet ! On lui avait donc prit pour qu’il ne soit plus à sa place initiale. Cela, il se garda de l’expliquer à Cullen. Pourquoi perdre de son temps et gaspiller de sa salive alors que tout ça, il le savait très bien. Bien sûr qu’il le savait puisque c’était lui qui l’avait dérobé. Demetri ne put s’empêcher d’imaginer Curtis en plein méfait et cela l’énerva davantage. Non, ce qui l’énervait le plus, c’était qu’il ne savait pas pourquoi il lui avait prit. A quoi cela pouvait-il bien lui servir ? A rien ! L’offrir à l’une de ses conquêtes ? Le revendre ? Tout ceci était impossible, le bijou était gravé des initiales de sa mère. Il perdait donc toute sa valeur marchande et à moins qu’il trouve une fille avec ces mêmes initiale ou qu’elle soit une parfaite demeurée –ce dont il ne doutait pas vu le genre de filles qui lui tournaient autour- il ne tenterait pas l’expérience.

    L’incompréhension ne faisait qu’attiser sa colère. Il prit d’ailleurs son sourire plus pour une marque d’irrespect que pour ce qu’il était vraiment. Demetri était persuadé que Curtis se moquait de lui, jouant avec ses nerfs pour se divertir et il ne le supportait pas. « Je suis pas con. Je connais ma réputation mais c’est un peu facile de toujours tomber sur moi pour de simples rumeurs. » De simples rumeurs ? Il pensait sérieusement qu’il s’agissait de ça ? Mais il l’insultait carrément là ! C’était du moins la façon dont Demetri prit les propos de Curtis. Sans plus y réfléchir et cessant de se contenir, Demetri sauta littéralement sur Curtis qui s’était installé sur le lit de Paris. Il le plaqua rudement au matelas en maintenant ses épaules de ses mains. « C’est moi que tu traite de con dans ce cas ! » Cracha-t-il. « Tu crois vraiment que je me fis aux bruits qui courent sur toi ? Tu te plantes ! mais j’ai des yeux, et ça me suffit. » Demetri ne prêtait aucune attention aux rumeurs qui pouvaient circuler. Il les savait la plus part du temps totalement ridicule. La preuve en était de celles qui pouvaient circuler sur lui. Aussi se n’était certainement pas cela qui l’avait poussé à soupçonner Curtis. Son comportement lui suffisait. Il semblait bien trop parfait pour être honnête. Ce genre de personne irréprochable aux premiers abords était toujours ceux qui cachaient le plus de choses. Et il était persuadé que Curtis n’échappait pas à la règle.

    « Je n’ai pas besoin de preuves. En faite, j’en aurais eu besoin si j’avais du te dénoncer, mais pour te refaire le portrait, ce n’est pas la peine. » Il leva son poing et l’abattit subitement, non pas sur le visage de Curtis, mais juste à côté sur le matelas. Demetri n’était pas du genre violent. Pas de cette façon en tout cas, mais Curtis l’y poussait dangereusement. « Mais je préférerais éviter une quelconque punition après que tu sera allé pleurer ta douleur auprès des professeurs. Alors dis-moi où tu l’as mit ?! » Ayant agrippé la chemise du Serpentard, il secoua légèrement ce dernier comme si la réponse aller venir de cette manière. Mais en réalité, Demetri essayait plus d’intimidé Curtis ce qui lui semblait peine perdue. Il devait se rendre à l’évidence : Si le Serpentard ne voulait rien lâcher, sa colère ne lui servait à rien. Certes c’était légitime comme sentiment, surtout dans cette situation, mais Demetri n’y était pas habitué et il ne l’aimait pas, car il avait horreur de perdre le contrôle. Soudainement las, il relâcha le vêtement et soupira. Il s’assit finalement à côté de Curtis et se passa une main sur le visage. « Bordel Cullen, il n’a aucune valeur. Ca ne te servira à rien alors rend-le moi. »



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Message par Curtis J. Cullen Mer 4 Nov - 22:29





    Curtis ne savait pas vraiment à quoi s’attendre ni combien de temps il faudrait à Demetri avant de perdre le contrôle de ses nerfs. Un sourire nerveux apparut sur ses lèvres le temps d’une seconde mais il n’eut pas l'occasion de se préoccuper de le masquer puisque lorsque le jeune Raynolds fonça sur lui il fut pris par la surprise. Poussant un léger cri d’étonnement, il accusa le choc, sentant le corps de son camarade peser sur le sien. Constatant qu’il était maintenu par les épaules contre le matelas il se contenta de poser ses mains sur les hanches de Demetri dans une tentative peu convaincante de le rejeter. Par instant il le repoussait mais ne manquait pas de l’amener « maladroitement » plus prêt de lui par instants. En vraie salope en manque qu’il est Curtis prenait du plaisir dans les moindres contacts physiques ou preuve d’attention et la il savait qu’il était l’un des principaux soucis de son camarade. Un long frisson lui remonta le long de la colonne vertébrale alors qu’un flot de pensées perverses lui assaillait l’esprit.

    « C’est moi que tu traite de con dans ce cas ! » …. « Tu crois vraiment que je me fis aux bruits qui courent sur toi ? Tu te plantes ! mais j’ai des yeux, et ça me suffit. »

    Curtis releva lentement un sourcil, affichant le plus net étonnement, il simulait toujours l’innocence. Sans preuves tangibles il s’estimait invincible ! C’était l’une des théories de son oncle Jasper qui avait tenté de la lui prouvée en l’appuyant de nombreux faits historiques provenant des communautés sorcière et moldues. De subtils menteurs et sombres stratèges ont maintes fois tenu les commandes de projets capitaux et tout cela grâce à la présomption d’innocence. Et puisque tout ce qui sortait de la bouche de Jasper équivalait à de l’or pour le jeune Curtis, il s’était depuis lors fixé strictement à cette ligne de conduite.

    « Je n’ai pas besoin de preuves. En faite, j’en aurais eu besoin si j’avais du te dénoncer, mais pour te refaire le portrait, ce n’est pas la peine. »

    Un poing se dressa juste au dessus de lui et il eut tout juste le temps de fermer les yeux avant de le sentir s’abattre sur l’oreiller sous sa tête. Pour cette fois il y avait échappé mais au fond de lui il n’avait rien contre l’idée de se faire légèrement refaire le portrait. Il aurait de ce fait un très bel argument pour se faire consoler et cajoler par nombreux de ses amants qui prendraient grands plaisirs à pensé ses plaies. Un léger gémissement lui échappa mais il tenta de le masquer dans une quinte de toux. Le corps de Demetri contre le sien, son bassin si proche du sien…Bientôt une réaction des plus humaine viendrait à trahir son excitation naissante. Il se mordit la lèvre et se concentra sur la voix de Demetri qui résonna à nouveau dans le dortoir.

    « Mais je préférerais éviter une quelconque punition après que tu sera allé pleurer ta douleur auprès des professeurs. Alors dis-moi où tu l’as mit ?! »

    Décevant ! Pour le moment il n’y avait que des menaces mais aucun réel passage à l’acte. Demetri se contenta de le secouer en espérant qu’il en obtiendrait peut être une réponse. Curtis trouvait cela à la fois si pathétique et si attendrissant. Il avait envie de jouer ! Envie d’action et de danger ! Mais Demetri, lui sembla vouloir prendre du recul et il bascula sur le bord du lit en rompant de cette façon tout contact physique entre eux. Un soupir quitta les lèvres de notre pie voleuse qui profita de sa liberté retrouvée pour se redresser sur ses coudes, faisant face au dos de sa victime du jour.

    « Bordel Cullen, il n’a aucune valeur. Ca ne te servira à rien alors rend-le moi. »

    Ok ! Il était temps de prendre les choses en main et sérieusement ! S’éclaircissant la gorge, il se redressa un peu plus encore. Curtis savait parfaitement qu’elle conduite il allait adopté et il n’en démordrait pas.

    Curtis - Tu as bien raison ! Mais si ça n’a aucune valeur je me demande bien pourquoi quelqu’un serait assez stupide pour te voler ce …je ne sais toujours pas quoi !

    Il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. L’être humain lui semblait parfois si limiter dans sa vision des choses et de leurs valeurs car pour Curtis la vraie valeur d’un objet résidait toujours dans celle qu’on lui apporte et non pas dans sa valeur lucrative. Pour tenir les gens, pour les piéger intimement, il faut leur prendre ce à quoi ils tienne le plus. Il l’avait compris depuis longtemps mais il ne savait pas pourquoi cela ne semblait pas évident aux yeux de tous. Haussant les épaules, il reporta à plus tard ce débat avec lui-même parce que en cet instant il devait faire croire à Demetri qu’il pensait de la même façon que lui.

    Curtis - Il doit y avoir un malentendu. Tu ferais mieux d’adopter une attitude plus constructive. Dis moi ce que tu cherches et si tu parviens à me convaincre je t’aiderai à le retrouver.

    Il laissa planer le silence le temps de passer l’une ses mains dans sa chevelure châtain claire avant de reprendre sur le même ton.

    Curtis - J’ai pas mal de relations ! On fouillera tout Poudlard si il le faut.

    Un léger rire quitta sa gorge mais aussitôt il repris son sérieux. Comme toujours il y avait un sens caché à ses paroles mais il restait à savoir si Demetri serait suffisamment intelligent pour le déchiffré et pour saisir cette chance. Il ne le savait probablement pas mais collaborer et marcher dans la combine de Curtis était probablement la seule occasion qu’il aurait de récupérer son bien. Curtis fit craquer ses doigts avant de croiser ses bras derrière sa nuque. Admirant le plafond, il ne voulait pas en dire plus. Il était en pleine étude, trop occupé à juger les capacités de l’adversaire. Serrant la mâchoire, il frissonnait de tout son être.Iil était né pour l’adrénaline et ne trouvait son équilibre que dans les situations extrêmes et digne de lui rappeler pourquoi il était en vie.




Curtis J. Cullen
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Message par Demetri Raynolds Dim 8 Nov - 0:50




    La colère quittait peu à peu Demetri. Il détestait ce sentiment qui l’obligeait à se comporter d’une manière non contrôlée. Pourtant c’était tout ce qu’il y avait d’humain. Mais le Serpentard ne voulait pas être humain, il voulait être fort, être maître de lui-même.
    Le bruit de gorge de Curtis obligea Demetri à se tourner dans sa direction, un sourcil arqué en guise d’interrogation muette. « Tu as bien raison ! Mais si ça n’a aucune valeur je me demande bien pourquoi quelqu’un serait assez stupide pour te voler ce …je ne sais toujours pas quoi ! » Exactement ! Il était vraiment idiot de dérober quelque chose n’ayant aucune valeur. Aussi fallait-il se rendre à l’évidence : si on lui avait l’objet, c’était seulement dans le but de le faire enrager, de le pousser à bout. Mais dans ce cas de figure, le coupable changeait de visage. Car pourquoi Curtis aurait cherché à le mettre dans de tels états ? Jamais ils n’avaient eu de problèmes tous les deux. Ils n’étaient pas non plus amis… il se côtoyaient sans se fréquenter en réalité. Alors quelle aurait été la raison d’un tel crime ? Il n’y en avait aucune. Dans cette équation, son voleur revêtait plus les traits de Paris ou de Carter. Paris, parce qu’il aurait ainsi un moyen de pression afin de ne pas payer sa dette à l’arrivée. Carter, juste pour le plaisir de le faire chier. Il fallait avouer qu’ils étaient en froid depuis que Demetri l’avait surprit au lit avec sa douce cousine. Cette hypothèse semblait tout d’un coup bien plus logique que d’imaginer Curtis prenant le risque de voler quelque chose ne pouvant lui servir. Il s’éloignait doucement mais sûrement de la vérité qu’il tenait pourtant entre ses mains. Il se retrouvait plongé dans un mélange d’événements ayant pu se produire à cause des paroles finement trouvées de Cullen. Pour le coup, c’était Demetri qui se retrouver manipulé tel un pantin en toute inconscience.

    « Il doit y avoir un malentendu. Tu ferais mieux d’adopter une attitude plus constructive. Dis moi ce que tu cherches et si tu parviens à me convaincre je t’aiderai à le retrouver. » Le Serpentard plissa les yeux. Oui… le malentendu était de plus en plus plausible. Pour autant, cela n’empêchait pas Demetri de se méfier de Curtis, comme si le fait de l’avoir vu comme coupable auparavant ternissait son image pour de bon. Bizarrement, alors qu’il lui avait trouvé des remplaçant à accuser, il ne remontait pas réellement dans son estime. Et puis que croyait-il ? Pensait-il réellement que Demetri avait son temps à perdre pour le convaincre ? ou pire, qu’il avait besoin de son aide ? Lui rire au nez, l’envoyer promener avec sarcasme, voilà ce que Demetri aurait fait en temps normal. Mais là… la situation n’était pas la même. Il ne pouvait pas se permettre de cracher que l’aide qu’on pouvait lui offrir. Il devait ravaler sa fierté car tout était bon pour retrouver l’objet. « J’ai pas mal de relations ! On fouillera tout Poudlard si il le faut. » Il devait avouer que son aide était la bienvenue, même si ça lui arracher la bouche. Il soupira, vaincu. Il n’aimait pas paraître faible, car il ne l’était pas ! du moins son ego refusait cette possibilité. Pourtant, il n’avait jamais été aussi vulnérable qu’à cet instant.

    Il passa plusieurs fois une main sur son visage, et frotta ses yeux de ses paumes, sentant une sorte de fatigue l’assaillir. Il avait l’impression d’être épuisé moralement, comme si ses méninges avaient été trop sollicitées en peu de temps. Il se redressa pourtant, quittant le lit sur lequel il s’était assis. Il tapa une fois dans ses mains, pour attirer l’attention de Curtis qui se perdait apparemment dans la contemplation du plafond, avant de se lancer. « Ok ! C’est un collier… un pendentif, le genre de truc que porte les filles, tu vois ? Il est petit et il appartenait à ma mère, y’a ses initiales dessus d’ailleurs. Dedans, il y a une photo de ma sœur prise juste avant… peu importe. » Il parlait vite, marchait de long en large face au lit, et ne cessait de faire des gestes comme si cela pouvait mieux expliquer quoi que ce soit à Cullen. Mais Demetri fut surpris du nombre d’informations qu’il venait d’offrir à Curtis. Il n’avait pas besoin de préciser qu’il était à sa mère, ni même qu’une photo de Juliet y était dissimulée. Un peu plus d’ailleurs et il mentionné le décès de cette dernière. Quelle horreur ! Se laisser aller à de telles confidences n’était pourtant pas dans ses habitudes, loin de là même ! C’était… déstabilisant. Surtout face à Curtis. Ce n’était pas comme si il pouvait le compter comme étant un proche ou autre. Dérangé par cette constatation, Demetri se pressa d’enchaîner. « Enfin, tu m’aides ou pas ? » La question était là. Si avait en horreur de devoir dépendre de quelqu’un mais là, tout était différent. Il avait… besoin d’aide. La situation ne pouvait être gérée que par lui. Cela le touchait bien trop pour qu’il y parvienne correctement. Après tout, il avait sauté au cou de Curtis en l’accusant directement alors qu’il s’était manifestement trompé ! Même si sa logique semblait la meilleure au monde, il lui avait prouvé le contraire. Il était évident qu’il était trop affecté pour réfléchir posément et ne pas sauter aux conclusions comme sur les potentiels coupables.

    Décidé, il vint se planter devant Curtis. Il lui tendit la main, autant pour l’aider à se relever que pour sceller un accord entre eux. « Bien entendu si tu m’aide, je saurai te renvoyer la pareille. » Si Demetri avait en horreur devoir compter sur les autres, il détestait d’autant plus être redevable. Aussi avait-il tenu à préciser qu’il ne serait pas un ingrat. Avec tout ce qu’il arrivait à faire entrer illégalement dans le château, ses produits pour ses portions… Cullen pourrait peut être lui demander quelque chose pour lui-même, voir carrément une potion dont la conception lui donnait du fil à retordre. Si on savait quelque chose de Demetri, c’était son don pour les Potions, bien qu’il n’ait jamais fait preuve de son talent en cours. Le mettre au service des autres n’était pas non plus dans ses passes temps, mais pour la coup il ferait une exception si tel était ce que désirait Curtis en échange de bon procédé.



Demetri Raynolds
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Message par Curtis J. Cullen Mer 11 Nov - 22:41







    Curtis fixait toujours le plafond mais tout ses sens étaient aux aguets et ils semblaient lui indiquer que le beaux brun commençait doucement à se calmer. Peut être avait il trouvé les bons mots ? Le jeune Cullen était loin de croire la tempête terminée mais une possible coopération semblait se dessinée devant eux, du moins Demetri ne semblait plus être sur le point de répandre son sang dans le dortoir. Un sourire amusé éclaira le visage de Curtis le temps d’un instant mais il reprit au plus vite un air des plus neutre possible. Heureusement pour lui, Demetri lui tournait le dos et il n’y avait aucune chance qu’il ait perçu ce bref moment d’égarement. Le silence était le meilleur des alliés et Curtis décida d’y rester murer tant que Demetri ne ferait pas un « pas » vers lui. Lorsqu’il entendit ce dernier frapper un coup dans ces mains, il jugea que c’était le coup d’envoi et ces yeux bleus se dirigèrent rapidement vers l’objet de son intérêt.

    « Ok ! C’est un collier… un pendentif, le genre de truc que porte les filles, tu vois ? Il est petit et il appartenait à ma mère, y’a ses initiales dessus d’ailleurs. Dedans, il y a une photo de ma sœur prise juste avant… peu importe. »

    Curtis hocha lentement la tête en signe d’approbation mais à l’intérieur de lui, il jubilait d’en avoir appris autant et en si peu de temps sur ce collier qu’il avait volé par pur plaisir du pêcher. Il n’était pas dupe sur la façon dont Demetri venait de finir son explication, cela cachait inévitablement un terrible drame. Pendant l’espace d’une seconde il ressenti une pointe de compassion envers son camarade mais il ne s’y attarda pas, ce n’était pas son genre. Il savait à présent avec certitude qu’il détenait un objet qui pourrait lui être utile de bien des façons. Dans tout les cas il était totalement ravi de voir que Raynolds avait baissé la garde et qu’il semblait tomber dans le piège qu’il lui tendait.

    « Enfin, tu m’aides ou pas ? »

    Il ne fallait surtout pas se laisser aller maintenant et sans prendre le temps dé réfléchir il répondit en affichant un air de boy scout toujours prêt.

    Curtis - Bien sure que je t’aide !

    Voyant Demetri se rapprocher de lui, il se redressa légèrement…Il n’était pas forcement des plus rassuré mais lorsqu’il vit la main qui lui fut tendue, il n’hésita pas un seule instant à la saisir dans sa paume brûlante. Bougeant lentement en s’extirpant du lit, il profita du contact qui le fit frissonner de tout son long. Il lui en fallait si peu pour être émoustillé que cela en devenait presque pathétique finalement. Lorsqu’il fut debout, il adressa un bref sourire amical au Serpentard et lâcha à contre cœur la main qu’il lui avait offerte.

    « Bien entendu si tu m’aide, je saurai te renvoyer la pareille. »

    Curtis ne put réprimé un éclat de rire quelque peu inapproprié et voulant se rattraper il répondit d’un ton des plus désinvolte.

    Curtis -Je n’ai pas de doutes la dessus.

    Le laisser croire qu’il avait confiance avait pour but de sceller un peu plus le nouvel engagement qui les liait. Curtis mena une main à ses cheveux et il l’a laissa glisser jusqu’a sa nuque. Tout se massant légèrement le cou du bout des doigts, il semblait réfléchir intensément. Il laissa le silence reprendre sa place juste pour avoir ensuite la chance de le briser avec éclat. C’était tout à fait le genre d’effet qu’il adorait cultiver et si il ne parvenait jamais à atteindre ses buts il pourrait toujours envisager une carrière d’acteur. Délaissant enfin sa nuque, il dirigea finalement son regard droit dans celui de Demetri.

    Curtis - Deux choses me viennent à l’esprit…J’aurais besoin de savoir ou tu gardais cet objet. Il me semble évident que la personne qui te la volé doit avoir une bonne raison de l’avoir fait.

    Il savait que c’était dans le dortoir que l’objet avait été volé mais Demetri ne l’avait pas énoncé clairement et il ne voulait prendre aucun risque de se faire griller. Faisant un pas sur le coté, il leva une main en l’air et l’agita tout en reprenant son explication.

    Curtis - Si cela n’a pas de valeur lucrative cela limite déjà nettement les supposés coupables…Vengeance ? Haine ? Probablement quelque chose dans ce goût la. Pour que je t’aide il faut que tu m’en dise un tout petit peu plus…

    Curtis haussa les épaules, il feignait toujours parfaitement l’innocence et jaugeait la dose de désinvolture désintéressée dont il se devait de faire preuve. Pour le moment il ne savait pas encore exactement ou tout cela allait finalement le mener mais il flairait déjà la bonne affaire. Il avait suffisamment confiance en lui que pour mener le combat à l’aveuglette, il prenait un réel plaisir à savourer le nouveau pouvoir qu’il venait de recevoir tel un cadeau de noël hors saison. Un nouveau pantin, un nouveau joujou et si charmant de surcroît !

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Message par Demetri Raynolds Lun 16 Nov - 16:09




    Demander de l’aide à Curtis n’avait pas été une mince affaire. Si Demetri avait bien en horreur quelque chose, c’était de devoir dépendre des autres. Il était un indépendant, bon sang ! Les autres lui paraissait tellement inutiles ! Mais il devait avouer que là, il ne pouvait faire sans. Enfin si. Mais qu’est-ce que cela lui aurait apporté ? Il voulait retrouver son bien au plus vite. Bien sans lequel il se sentait incroyablement vide. C’était dingue de donner autant d’importance à un objet, mais c’était tout ce qu’il lui restait d’elles. Alors à défaut de pouvoir les chérir elles, il chérissait ce bijou. Qu’est-ce que ça pouvait être gnangnan ! Ridicule même ! Nul doute qu’il aurait trouvé ça pathétique venant de n’importe qui d’autre, et ce même avec les meilleures raisons du monde.

    Le rire de Curtis le laissa quelque peu perplexe. Qui avait-il de drôle dans ce qu’il venait de dire ? Il lui assurait de ne pas se montrer ingrat en réponse à l’aide qu’il allait lui fournir, et lui, il riait. Plus qu’inapproprié cela était assez vexant. Demetri fut à deux doigts de prendre la mouche, mais cela n’eu pas vraiment le temps de le blesser puisque Curtis reprit un air plus convenable.

    « Je n’ai pas de doutes la dessus. »

    Demetri plissa les yeux. Cette phrase, aussi banale soit-elle, le faisait s’interroger. Le rire précédant de Curtis y étant pour beaucoup. Devait-il s’inquiéter d’un quelconque double sens ? Non. Il avait toujours vu Cullen comme un être fade ne vivant que pour sa petite popularité. Pour lui, Curtis était sans aucune profondeur et ses phrases ne pouvaient qu’être le reflet de sa personnalité inexistante. Alors finalement, il chassa cette impression lorsque les yeux de Cullen vinrent droits dans les siens.

    « Deux choses me viennent à l’esprit…J’aurais besoin de savoir ou tu gardais cet objet. Il me semble évident que la personne qui te la volé doit avoir une bonne raison de l’avoir fait. »

    Il était déjà venu à cette conclusion tout seul ! C’était de ce genre d’aide que Curtis parlait ? le genre inutile ? C’était pour ça qu’il s’était rabaissé à lui demander de lui prêter main forte ? Demetri s’exhorta à la clémence. Il avait parlé de deux choses et ce qu’il avancé pour le moment n’était pas une conclusion mais plutôt une introduction. Il devait prendre son mal patience. Dire que la patience était une de ses vertus… pour le coup, elle l’avait bien déserté !

    « Si cela n’a pas de valeur lucrative cela limite déjà nettement les supposés coupables…Vengeance ? Haine ? Probablement quelque chose dans ce goût la. Pour que je t’aide il faut que tu m’en dise un tout petit peu plus… »

    Tout ça, il le savait déjà ! Mais il devait avouer que lui avait mit quelques temps à se rendre à cette évidence, préférant soupçonner Cullen dès le début. D’ailleurs il n’en revenait pas de s’être ainsi laissé fourvoyer. Lui qui raisonnait toujours avec soin, il semblait qu’il se lourdement trompé et l’erreur était difficilement acceptable pour Demetri. Ses émotions l’empêcher de voir les choses comme elles étaient et c’était précisément pour cela qu’il avait besoin d’aide. Un regard extérieur ne pourrait que lui être précieux. Il éviterait bien mieux les erreurs et ne perdrait pas de temps en accusations idiotes comme il venait de le faire avec Curtis. Ce dernier serait alors sa raison, mais pour se faire il devait –comme il lui avait demandé- lui donner bien plus d’information.

    « En procédant par élimination, il reste deux coupables possible : Danes et Montgomery. »

    Il n’avait pas un seul instant pensé à Jaylen ou Connor. Les relations qu’ils entretenaient n’étant nullement mauvaises. Seule l’indifférence les caractérisait. Ce qui n’était pas le cas des deux autres. Mais Carter ne lui paraissait pas ce genre de personne. Enfin, rien ne surprenait plus Demetri, mais il n’aurait aucune raison de lui dérober le bijou. Ils étaient juste en froid après tout. Bien que du côté de Demetri il ait plus de colère que de celui de Carter. Après tout c’était légitime. Il avait osé manipuler sa douce cousine pour pouvoir s’envoyer en l’air. Mais la colère de Demetri envers Danes ne pouvait expliquer un tel acte. Il n’aurait eu aucune raison de le faire si ce n’était se mettre un peu plus le Serpentard à dos. Finalement, il pouvait lui aussi le rayer de la liste. Il ne restait donc plus que…

    « Montgomery… J’ai un marché avec cet enfoiré. Le genre de truc où il devra payer de sa personne après. »

    Un sourire pervers étira ses lèvres alors que l’image d’un Paris soumis lui traversait l’esprit. Cependant, cela ne l’empêcha pas de froncer les sourcils.

    « Je suis persuadé depuis le début qu’il cherche un moyen de ne pas payer sa dette. »

    Et si c’était bien lui son voleur, il avait trouvé la contrepartie idéale ! Demetri ne pourrait que se plier à ses règles, ce qui le faisait d’autant plus rager. Si c’était bien lui, le Serpentard ne perdrait pas de temps pour se venger, mais seulement une fois qu’il aurait récupérer son bien. Il allait lui en faire baver au Montgomery ! Que croyait-il ? Qu’il pouvait se jouer de lui comme de n’importe qui d’autre ?
    Las de tout ceci, il fit quelques pas et se laisse tomber sur son propre lit, recouvrant ses yeux de son avant bras pour le dissimuler de la lumière qu’il trouvait tout d’un coup trop vive.

    « Je vais me le faire, et pas de la façon qui était prévue à la base. »

    Il n’avait pas parlé bien fort, juste murmuré, mais il savait tout de même que Cullen l’avait entendu. Qu’il soit offusqué ou même dégoûté par ses propos ne le dérangeait pas le moins du monde. Tant qu’il continuait à lui prêter main forte. Il n’allait tout de même pas s’empêcher de parler afin de préserver les oreilles de Curtis.


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Message par Curtis J. Cullen Mar 24 Nov - 21:24








    Patiemment, Curtis attendait d’avoir une réponse tout en jouant calmement avec l’un des boutons de sa chemise. Il se doutait que cette réponse tant attendue serait un atout majeur dans la suite du déroulement des événements. Pour le moment, il avait réussi à mener Demetri pile la ou il le voulait mais il n’était pas certain que cela dure. La chance peut tourner et il le savait pertinemment. Seul la prudence mène à la réussite ! Curtis continuait d’afficher un air intéressé mais pas trop impliqué non plus, du bout du doigt il chassa une poussière sur un meuble et ne reposa les yeux sur Demetri que lorsque celui-ci se décida à lui répondre.

    « En procédant par élimination, il reste deux coupables possible : Danes et Montgomery. »

    Curtis hocha lentement la tête alors que les informations percutaient son cerveau en pleine surchauffe. Montgomery ! Ce nom, ce type…Le cœur de Curtis sauta un battement et il dut se retenir pour ne pas afficher un air entre frustration et dégoût. Faisant un pas de coté, il tourna brièvement le dos à son camarade et inspira profondément avant de lui faire face à nouveau. Le nom de Danes était rentré par l’une de ses oreilles et aussitôt ressortit de l’autre coté. Et pour le plus grand plaisir du jeune Cullen, Demetri vint appuyé dans cette même direction qui l’enchantait tant.

    « Montgomery… J’ai un marché avec cet enfoiré. Le genre de truc où il devra payer de sa personne après. »

    Un long frisson descendit le long de la colonne vertébrale du beau brun qui secoua subrepticement les épaules. Il devait jouer de la plus grande maîtrise pour ne pas montrer son excitation mais toute occasion de pourrir la vie de Paris lui paraissait un merveilleux miracle du destin. Du moindre détail, tel un regard langoureux à la pire des crasses, il serait prêt à tout pour attirer l’attention du beau Montgomery. Il ne supportait plus cette indifférence, ce rejet, ce dégoût, qu’il apercevait dans les moindres « attentions » de Paris à son égard. Tout se jouerait maintenant entre finesse et manipulation. Pour commencer il se devait de laisser parler Demetri puisque celui-ci se révélait étonnement plus loquace qu’il n’aurait pu l’imaginer même dans ses rêves les plus fous .C’était un peu comme si il lui apportait tout les moyens de foutre la merde sur un plateau doré et en le remerciant de surcroît.

    « Je suis persuadé depuis le début qu’il cherche un moyen de ne pas payer sa dette. »

    Ce ne serait pas étonnant ! Curtis pouvait très bien imaginer Paris tenter de trouver n’importe quel moyen de se sortir d’une situation compliquée. L’alibi lui était fourni, tout trouvé en vérité ! De ses yeux bleus, il suivi Demetri qui se laissa tomber sur son lit et il ne put s’empêcher de détailler chaque centimètre de sa silhouette. Il s’imaginait bien allonger contre ce corps sec et musclé. Le temps d’un instant il s’égara dans ses pensées…sueur, coups de reins, langues liées et tout ce qui va avec ! Mais Demetri le ramena à la réalité en murmurant quelques mots…

    « Je vais me le faire, et pas de la façon qui était prévue à la base. »

    Un sourire pervers se dessina sur les lèvres de Curtis. Il serait plus que ravi que de participer à cette destruction et cela quelques soient les sous entendu que cela pouvait comprendre. Voila que subitement Paris se mêla à son fantasme …Demetri tenant les poignets de Montgomery pendant qu’il l’empale sauvagement…Il senti son sexe durcir légèrement et il se précipita pour s’assoire sur son lit et masquer cette érection naissante. Si Demetri la percevait, cela ne l’aiderait pas grandement dans ses desseins secrets et l’occasion était bien trop belle pour la laissée passée. Des voix montant de l’escalier vinrent le pressé hors de sa contemplation mentale et il se pressa d’ajouter quelques mots…

    Curtis - Demain …retrouve moi ici à l’heure du repas de midi ! Il vaut mieux être...discrets.

    Il adressa un clin d’œil à Demetri et il sortit de la pièce en croisant quelques camarades de dortoir. Tout ce qu’il espérait c’était que Demetri n’aurait pas l’occasion de tomber sur Paris avant le lendemain…pas en priver, qu’ils n’aient pas le temps d’en parler. Curtis se devait d’agir vite et après de nombreux détours, il se rendit à sa cachette ou il récupéra le collier qu’il enfoui dans sa poche. Il était déjà tard et le plus sage était donc de rejoindre directement le dortoir. Toute la nuit il garda l’objet sous son oreiller et ne dormis que d’un œil. Le lendemain, il attendit de se retrouver enfin seul et il plaça le collier dans les affaires de Paris. Ce qui est le plus simple est bien souvent ce qui est le plus crédible. Toute la matinée, il se comporta des plus normalement et n’accorda aucune attention ni à Paris, ni à Demetri. Ce jour la, Curtis avait une heure libre dans son emploi du temps et cela juste avant le repas. Il rejoignit donc le dortoir et sans perdre une seconde, il se mit en caleçon et se glissa dans ses draps frais. C’était de la pure provocation calculée d’avance puisqu’il n’avait aucunement sommeil mais au fil des minutes, il bascula dans une sorte de coma semi conscient. Le draps reposait au bas de son ventre dévoilant délibérément ses abdos joliment dessinés, il paraissait apaisé, affichant les traits d’un ange, il aurait été difficile de l’imaginer coupable de quoi que ce soit.



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Message par Demetri Raynolds Jeu 26 Nov - 13:26




    « Demain… retrouve moi ici à l’heure du repas de midi ! Il vaut mieux être... discrets. »

    Demetri se redressa sur ses avants bras en arqua un sourcils. Pourquoi se montrait-il si pressé tout d’un coup ? Il ne le comprit que lorsque Curtis quitta la pièce et qu’il vit Connor et Carter entrer à leur tour. Il était tellement absorbé par ses réflexions qu’il n’avait pas entendu que quelqu’un arrivait… Cela expliquer à la fois l’empressement de Cullen, mais aussi ses propos.
    Son regard accrocha celui de Danes et il ne put s’empêcher d’y faire briller une lueur de défi. Depuis qu’il avait surpris cet enfoiré avec Eustacia, Demetri avait une dent contre le Serpentard. Il était tellement certain de l’innocence de sa douce cousine qu’il était tout autant persuadé que Carter l’avait manipulé pour arrivé à ses fins, n’imaginant même pas une seconde qu’elle pouvait avoir joué elle-même un rôle dans cette histoire si ce n’était celui de la victime trop naïve. Cependant, Demetri était peu désireux de se confronter à son camarade qu’il avait prit l’habitude de simplement jauger, aussi ferma-t-il les rideaux de son baldaquin et tirant d’un coup sec dessus et se faufila-t-il sous ses draps espérant oublier ses soucis.

    L’exercice fut plus que difficile et il passa une nuit agitée et d’autant plus fatigante. Incapable de trouver le sommeil à cause de ce qui lui traversait l’esprit sans cesse, il passa sa nuit à se tourner et se retourner dans son lit, ne trouvant jamais la position adéquate qui l’aiderait à trouver le repos. En réalité il n’avait qu’une envie : sauter sur Montgomery pour lui faire avouer son délit et l’obliger à lui restituer son bien. Cependant, il se devait d’être patient. Il était tout de même curieux de savoir ce que Cullen pouvait bien manigancer. S’il pouvait se venger de Paris tout en récupérant son collier, alors tout serait parfait. Oh bien entendu, il aurait pu se venger seul par la suite, mais avoir un allié contre ce petit enfoiré qui pensait pouvoir le berner était bien plus appréciable.

    L’impatience ne l’aida pas à trouver le sommeil, voilà pourquoi –bien qu’il était un feignant de renom- il fut debout et prêt avant ses camarades. Un jour à marquer d’une pierre blanche en somme. La matinée lui parue interminable, entre l’impatience et la fatigue accumulée à cause de cette nuit peu reposante, le temps lui sembla bien long. Et lorsque l’heure de midi sonna enfin, ce fut avec un enthousiasme parfaitement dissimulé qu’il se rendit à son dortoir. Il mesura ses pas et fit en sorte de paraître tout autant désintéressé que d’ordinaire. Si Paris cherchait réellement à lui nuire, il serait à l’affût du moindre geste de trop et inhabituel.

    Arrivé dans le dortoir, Demetri fut d’abord surpris de ne pas voir Curtis l’attendre comme prévu, et lorsqu’il le vit se reposer tranquillement dans son lit, le mécontentement vint l’habiter. Il lui fixait rendez-vous et il se permettait de faire une sieste ?! Non mais sérieusement, il se prenait pour qui ? Décidé à se faire entendre, il fit les quelques pas le séparant du lit près à le réveiller sans aucun ménagement. Et puis quoi encore ?! Mais lorsqu’il fut tout près, sa colère retomba pour laisser place à un tout autre sentiment. Le drap le couvrant à peine laissait entrevoir un physique tout ce qu’il y avait des plus alléchants. Jamais les yeux de Demetri ne c’étaient posé sur le corps de Curtis, puisque ce dernier était hétéro et donc qu’il n’avait aucune chance. Il avait appris il y a longtemps à ne pas convoiter ce qu’il ne pouvait pas avoir. Cela demandait trop d’énergie, tout comme les fantasmes demandaient trop de temps. Alors, il ne se préoccupait pas de Cullen et autres ne pouvant que le frustrer, se contentant de prendre ce qu’on lui donnait ce qui allait bien plus vite. Mais là qu’on lui mettait ce corps parfaitement dessiné sur les yeux… c’était terriblement tentant !

    Il se pencha et l’une de ses mains flotta au dessus du torse découvert sans pour autant instaurer de contact. Il était à deux doigts de céder à la tentation lorsqu’il se reprit. La main presque fautive passa dans ses cheveux dans un geste qui se voulait désinvolte mais qui le trahissait pourtant. Il s’assit finalement sur le rebord du lit alors que des images salaces lui venaient tête. Un profond soupire lui échappa. Fantasmer sur Curtis… il ne manquait plus que ça ! Il dû prendre quelques secondes pour se remettre les idées en place et enfin, il secoua quelque peu le Serpentard.

    « Debout Cullen ! J’ai pas que ça à foutre ! » Son regard glissa à nouveau sur son torse et il se demanda un instant qu’elle goût pouvait bien avoir sa peau. Il s’insulta aussitôt mentalement et ajouta rapidement, « et rhabilles-toi bordel ! »

    Ce con l’allumait sans même s’en rendre compte ! Bon sang, il espérait que Curtis serait clair et concis pour que cet entretient se termine le plus rapidement possible, et qu’il puisse aller retrouver Eustacia qui s’occuperait d’apaiser ses tourments.
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Message par Curtis J. Cullen Lun 30 Nov - 16:28







    Curtis était entré dans une phase ou tout son corps aspirait au sommeil alors que son esprit restait vif et l’affût. La respiration calme, les traits détendus, rien ne trahissait la pleine conscience dont il jouissait. Chacun de ses sens étaient à l’affût du moindre et imperceptible mouvement autour de lui si bien que lorsque la porte s’ouvrit il fut capable de rester impassible. Ouvrir les yeux maintenant consisterait a tout gâcher, avec un peu de patience il ne mettrait pas bien longtemps a savoir si oui ou non il s’agissait de Demetri. Le plancher craqua et si fiant à sa perception auditive il compris bien rapidement que des pas venaient droit vers lui. Cullen retint un frisson, sentir une présence sans pour autant la voir à quelque chose d’étrange. Tout lui semblait plus flou et plus concret à la fois, le moindre bruissement de tissus éveillait son attention, titillant son imagination. Soudain, une légère chaleur lui effleura le torse, c’était probablement la main de Demetri qui…flottait au dessus de son corps. L’espace d’un instant Curtis n’eut qu’une envie plaquer cette main contre sa peau !

    Faisant appel à son self control il ne se trahit aucunement mais intérieurement il jubilait de cette attention des plus inattendues. Il n’aurait pas penser que Raynolds pourrait d’une quelconque façon convoiter son corps ! C’était finalement un atout de plus dans sa poche et il ne se priverait pas d’en user, voir même d’en abuser. Son état de semi coma, la chaleur de son lit et toutes ses pensées salaces qui lui effleuraient l’esprit facilitèrent la naissance d’une érection dont Curtis ne put pas profiter puisque Demetri se décida à la sortir des bras de la douce Morphée.

    « Debout Cullen ! J’ai pas que ça à foutre ! »

    Curtis poussa un grognement et il entrouvrit un œil, découvrant la silhouette floue de son camarde. Se laissant quelques secondes pour émerger, il semblait ailleurs, ses gestes se faisaient lent et peu assuré.

    « et rhabilles-toi bordel ! »

    Piégé ! Dans un étirement Curtis passa un bras devant son visage et masqua un sourire satisfait. Il fit mine de terminer de s’étirer et d’un ton provocateur il répondit.

    Curtis – Érection du matin !...Enfin tu vois ce que je veux dire. Laisse moi quelques secondes…

    Ce n’était plus vraiment le matin mais il s’agissait d’un phénomène bien connu que Demetri ne pourrait contester. Ce n’était malheureusement qu’une demi vérité mais Curtis fit mine d’attendre quelques instants avant de se redresser et d’envoyer balader ses draps au pied du lit. Vêtu seulement de son caleçon, il bondit sur ses deux pieds et fit face à Raynolds.

    Curtis – Je ne pensais pas que tu pouvais être choqué par la nudité d’un homme ! On est tous fait à peut près pareil non ?

    Il glissa sa main vers son caleçon et d’un geste des plus masculin, il effleura ses parties génitales avant d’afficher un grand sourire. Se penchant, il ramassa son pantalon et glissa une jambe à l’intérieur avant d’ajouter quelques mots.

    Curtis – On se voit tous a moitié a poil tout les deux jours dans ce dortoir alors ne joue pas les prudes.

    Il adressa un clin d’œil à Demetri et enfila son pantalon sans même prendre soin de le fermer. Curtis avait plus ou moins obéi à la requête de son camarade et il espérait que celui-ci n’aurait pas la force de lutter plus longtemps à s’attarder sur ce point. Passant une main dans ses cheveux châtains, il se dirigea vers son lit sur lequel il prit place avec une nonchalance calculée. Il était temps de revenir dans le vif du sujet afin de ne pas perdre l’interlocuteur.

    Curtis – Je t’expose mon plan…Je vais monter la garde pendant que tu fouilles les affaires de Paris. Si il s’avère que tu avais raison, nous aurons divers choix et se sera à toi d’opter pour le meilleur. Avant de nous emballer il serait plus sage d’avoir des preuves…

    Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Curtis. C’était un clin d’oeil évident au manque de preuve que Demetri avait eu a lui exposé lorsqu’il s'était attaqué à lui la veille. Se relevant il contourna le lit et effleura l’épaule de Demetri. Il espérait que ce dernier serait un tant soi peu capable de garder son calme face a sa future découverte. Il était aussi important pour Demetri que pour lui, que Curtis ait l’occasion d’évoquer ces différentes possibilités. L’objectif persécution de Paris était en cours et il vivrait plutôt mal de se trouver face à l’échec. Curtis saisi sa baguette magique et au rythme des cliquetis de sa ceinture, il alla jusqu'à la porte et colla son oreille contre. A Poudlard plus encore qu’ailleurs, la magie laisses des traces. Il se fierait une fois encore à ses sens et trouverait les excuses nécessaire pour empêcher quiconque d'entrer en ce lieu. Se cambrant pour mieux se coller contre le bois, il conclu d’un ton empressé.

    Curtis – A toi de jouer !

    Curtis espérait que Demetri serait suffisamment efficace dans ses recherches. Il était primordial que ce soit lui et non Curtis qui trouve le collier. Chaque petit détail compte !


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Message par Demetri Raynolds Ven 4 Déc - 16:42




    « Et rhabilles-toi bordel ! »

    N’avait-il pas été assez clair ? Apparemment, non puisque Cullen semblait prendre tout son temps pour s’étirer tel un félin. A croire qu’il avait envie de jouer avec ses nerfs. S’il n’était pas sûr de connaître le genre de gars qu’était Curtis –trop creux pour ne serait-ce que connaître le sens du mot ‘manipulation’- il aurait cru que ce dernier cherchait à le provoquer. Mais quelle raison aurait-il eu de faire cela ? Aucune, bien entendu. Il fallait croire que ces derniers temps, il se montrait plus paranoïaque que d’ordinaire. Il devait se calmer là dessus avant de finir par crier au complot contre sa personne.

    « Érection du matin !...Enfin tu vois ce que je veux dire. Laisse moi quelques secondes… »

    Bien sur qu’il voyait ce qu’il voulait dire mais il ne fallait pas le prendre pour un con ! Ce n’était pas ce genre de chose qui empêcher qui que ce soit de quitter le lit. Il trouva le laps de temps qu’il s’accorda bien court et paradoxalement, terriblement long. Maintenant que la tentation s’était manifestée une première fois, elle ne cessait de le tirailler pour son déplaisir. Il du fixer l’un des murs pour ne pas promener son regard sur le corps de Curtis.

    « Je ne pensais pas que tu pouvais être choqué par la nudité d’un homme ! On est tous fait à peut près pareil non ? »

    Choqué n’était pas vraiment le mot qu’il aurait employé. Bon sang ! Que cet idiot cesse de parler et qu’il passe quelque chose ! Demetri n’était pas fait de marbre et il commençait légèrement à l’agacer à s’exhiber de la sorte. D’ailleurs, lorsqu’il entre ses jambes, l’idée de lui proposer un coup de main fut terriblement tentante, pourtant, il su s’en abstenir.

    « On se voit tous a moitié a poil tout les deux jours dans ce dortoir alors ne joue pas les prudes. »

    « Je joue pas aux prudes… et tu ferais mieux de l’être un peu plus de ton côté si tu ne veux pas qu’il t’arrive des bricoles. »

    Il ne faisait que marmonner mais il ne doutait pas que Curtis l’ait entendu. C’était ce qu’il voulait d’ailleurs, pour qu’il se dépêche enfin de s’habiller ! Et il répondit à ses attentes, du moins un peu, en enfilant son pantalon mais il ne sembla pas pressé de le fermer ou même de passer quelque chose en haut. Putain de Cullen ! A croire qu’il voulait sa peau. Et lorsqu’il le vit passer sa main dans ses cheveux, se donnant ainsi un air d’autant plus débraillé –et aguicheur- il dû se pincer discrètement le bras pour ne pas se jeter violemment sur lui. Il n’avait décemment pas de temps à perdre avec ça, même si c’était plus que tentant ! et faire fuir Cullen alors qu’il avait besoin de son aide n’était vraiment pas ce qu’il désirait.

    « Je t’expose mon plan…Je vais monter la garde pendant que tu fouilles les affaires de Paris. Si il s’avère que tu avais raison, nous aurons divers choix et se sera à toi d’opter pour le meilleur. Avant de nous emballer il serait plus sage d’avoir des preuves… »

    Une grimace agacée déforma les traits de Demetri sans qu’il ne cherche à la dissimuler. L’allusion était assez évidente pour ne pas passer inaperçu et le Serpentard n’appréciait que très peu qu’on lui mette sous le nez les erreurs qu’il pouvait commettre.
    Son plan restait assez basique… assez simpliste pour qu’il n’ait besoin de personne pour y penser ! Mais il accorder encore le bénéfice du doute à Curtis. Peut-être saurait-il se montrer imaginatif dans ses divers proposition pour punir Paris de son petit crime –si c’était bien lui le coupable, bien que Demetri commence sérieusement à douter du contraire.

    « A toi de jouer ! »

    Demetri renvoya un regard entendu à Cullen alors que ce dernier se collait à la porte afin d’anticiper toute intrusion. Il fouilla sans vraiment se soucier des affaires de Paris, les malmenant très certainement au passage, mais sans pour autant les éparpiller aux coins de la pièce comme il avait pu le faire avec celles de Curtis. N’était-il pas sympathique ? Mais toutes attentions –aussi petites soient-elles- le quittèrent bien rapidement lorsqu’il trouva son bien dissimulée dans les affaires du capitaine de l’équipe de Quidditch.

    « Je le savais ! »

    Il prit l’objet entre ses main et s’empressa de l’ouvrir afin d’être sûr que la photo de sa soeur y soit toujours, et lorsqu’il constata avec soulagement que c’était le cas, il rangea le collier dans sa poche. Il ne le quitterait plus ! Mais il était bien loin de pouvoir garder son calme, et il se gêna d’ailleurs pas pour le laisser s’exprimer.

    « Mais quelle raclure ! Je vais tuer ce connard de bourge ! »

    Excessif ? Un peu… mais il jugeait être en droit de l’être ! Paris avait depuis trop longtemps cru que cette école lui appartenait et qu’il pouvait faire ce que bon lui semblait sans trop en être inquiété. Mais le règne était terminé ! Demetri allait lui mettre la pire raclée de sa vie, et il ne l’aura pas volé celle-là !
    Longeant la pièce d’un pas rageur et déterminé, il dû néanmoins s’arrêté puisque Curtis lui bloquait encore le passage, mais il pensait pouvoir y remédier facilement.

    « Bouge de là Cullen ! Je vais aller mettre mon poing dans la sale face de cet enfoiré ! Ca aura au moins peut-être le mérite de redonner à son nez une forme potable ! »

    Un sourire mauvais s’esquissa un bref instant sur ses lèvres. C’est vrai… il avait toujours trouvé le nez Paris étrange. Comme s’il s’était prit une porte –ou tout autre chose- en pleine face. Et cette simple image le ravissait ! Mais ce qui lui plaisait le plus, c’était de cogner lui même sur le brun. Il avait été trop loin cette fois ! Toutes idées de vengeance plus subtile l’ayant quitté. Ne compter plus que sa colère qu’il voulait apaiser au plus vite.
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Message par Curtis J. Cullen Sam 19 Déc - 15:13





    Curtis faisait de son mieux pour na pas prêter attention à Demetri alors qu’il fouillait les affaires de Paris. Il ne voulait pas risquer de se trahir par un regard ou une expression. Mal placée. Contrôler son corps et son esprit on toujours été des éléments primordiaux pour Curtis et il faisait des efforts constant pour maintenir tout les faux semblants qui l’entouraient. Il se contentait donc de fixer la porte tout en se concentrant sur les bruits alentours. Rien, pas le moindre signe d’une personne en approche, il ne pouvait entendre que Demetri qui retournait les affaires de Montgomery. L’impatience montait en lui et un long frisson glissa le long de sa colonne vertébrale. Parviendrait il à trouver l’objet ? Qu’elle serait sa réaction ? Et surtout risquait il de comprendre le petit manège de Curtis ? Il n’était jamais bon de se perdre dans trop de questions, Curtis préférait se focaliser l’instant présent.

    « Je le savais ! »

    Enfin ! Curtis tourna la tête et afficha cette fois un air curieux des plus approprié, il fit un pas en avant et ses yeux bleus glissèrent sur la main de Demetri qui tenait le pendentif. En silence il le regarda vérifier que c’était bien son collier et l’enfouir dans sa poche. Victoire ! Il ne semblait plus exister aucun doute quand à la possible culpabilité de Curtis. Paris avait pris malgré lui le rôle du voleur et Cullen ne put réprimé un léger sourire de satisfaction. Il n’eut pas à se retenir car il aurait pu tout aussi bien être satisfait que Demetri aie retrouvé ce qu’il cherchait. Passant une main dans ses cheveux, il se préoccupait d’autre chose à présent. Raynolds était en colère et on ne pouvait que le comprendre mais Curtis se devait de ne pas se laisser aller. Laisser tomber la partie maintenant serait totalement stupide !

    « Mais quelle raclure ! Je vais tuer ce connard de bourge ! »

    Le tuer ? Ce serait dommage ! Ou pas ! Curtis se perdit à nouveau à sourire mais il secoua rapidement les épaules et planta son regard droit dans celui de Raynolds. Il était temps d’agir ! Curtis entrouvrit les lèvres mais il fut stoppé dans son élan par Demetri qui fonça droit sur lui.

    « Bouge de là Cullen ! Je vais aller mettre mon poing dans la sale face de cet enfoiré ! Ca aura au moins peut-être le mérite de redonner à son nez une forme potable ! »

    Malgré l’état tendu de la situation, Curtis sourit à la remarque de Demetri sur le nez de Paris. Mais la n’était le sujet ! Il devait l’empêcher de réagir sous le coup de la colère et il emploierait tous les moyens nécessaires pour y parvenir. Si Demetri tombait sur Paris dans cet état il y avait de forte chance que les choses tournent mal, alors que si il le forçait à agir en douce et de manière réfléchie, peut être que le résultat serait des plus probants. Le pragmatisme restait la meilleur des options. Curtis plaça les paumes de ses deux mains contre les épaules de Demetri afin de le maintenir en place et une fois encore il le fixa droit dans les yeux.

    Curtis – Non !

    Le son de sa voix résonna dans la pièce en un écho fracassant. Il paraissait si déterminé qu’il aurait été étrange qu’il n’ai pas l’air convaincant. Lentement ses mains glissèrent le long du torse de Demetri et il vint coller son torse contre lui. La chaleur de leur deux corps eut le don de l’égarer un instant mais il se focalisa rapidement sur son but.

    Curtis – Je connais d’autres moyens de te défouler si tu en as vraiment besoin.

    Le déstabilisait serait peut être une bonne approche et il fallait avouer que Curtis n’avait rien contre l’idée de se frotter à lui. Ses mains glissèrent jusqu'à la ceinture de Demetri et il se mordit la lèvre affichant un air aguicheur. Se collant un peu plus prêt encore, il inspira le parfum de sa nuque avant de glisser sa main dans la poche de Demetri. Il prit soin d’effleurer son intimité avant de sortir le collier et de le dérouler devant leurs yeux. Il attendit une seconde et saisi la main de Demetri afin de l’attirer jusqu'à son lit, il se pencha alors et avant et tira un gros manuscrit caché sous son lit. Il le posa sur les draps et en le feuilletant rapidement, il s’arrêta sur l’une des pages.

    Curtis - On va dupliquer le collier. La meilleure chose à faire c’est de laisser croire à Paris qu’il a toujours les choses en mains. Si tu lui explose le nez, il ira à l’infirmerie et se sera réparer aussi rapidement que tu lui aura régler son compte.

    Le doigt de Curtis glissa le long de la page qu’il tapota tout en réfléchissant. Il ne fallait pas qu’il montre à Demetri à quel point il maîtrisait ce sortilège. C’était son oncle Jasper qui lui avait appris à se perfectionner dans cet art très utile. Finalement, il se redressa et fit face à Demetri…

    Curtis – Ce que je te propose c’est qu’on trouve un moyen d’effacer définitivement ce sourire supérieur de sa petite tête de con.

    Un sourire s’étira sur ses lèvres et il pencha la tête. Dem avait les cartes en mains dans de nombreux domaines à présent. Curtis ne pouvait qu’espérer qu’il fasse les bons choix mais il était certain que de son coté, il aurait fait ton possible.

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Message par Demetri Raynolds Mar 22 Déc - 20:14




    Vu sa colère, pas une seconde il avait pensé que Curtis puisse s’interposer. Qu’il tente même de l’empêcher d’aller trouver Paris pour lui coller son poing dans la figure. Après tout, il le méritait ! Il l’avait cherché avec ses coups fourrés et Demetri se sentait plus qu’en droit d’agir. Il ne comprenait surtout pas pour qu’elle raison, Curtis l’en aurait empêché. Mais les faits étaient là, et ce fut perplexe qu’il resta immobile sous la pression des mains de Cullen. La façon dont il venait de refuser de s’écarter du passage était bien trop ferme et décidé pour que Demetri n’y prête pas une quelconque importance. Pourtant, tout ceci passa à un plan bien moindre lorsqu’il sentit les mains de Cullen glisser le long de son torse et son corps à demi dénudé se serrer contre le sien.

    Curtis – Je connais d’autres moyens de te défouler si tu en as vraiment besoin.

    Cet abruti était en train de l’allumer où il rêvait ? Il parlait peut-être d’une partie d’échec. Cullen et les hommes… cela semblait tellement loin de l’image qu’il en avait. Trop con pour ne pas se poser de questions inutiles et stupides comme ce connard de Paris. En fait, pour Demetri, les deux se valaient plutôt bien. Pourtant, il dû se rendre à l’évidence. Non, son imagination ne semblait pas lui jouer des tour puisque les mains de Curtis eurent tôt fait d’arriver à sa ceinture et il ne put réprimer un frisson assez agréable lorsqu’il passa l’une d’elle dans sa poche et qu’elle effleura –trop- rapidement sa virilité. Ce crétin avait réussi à l’échauffer et le pire, c’était certainement qu’il n’en avait pas conscience et qu’il ne se rendait pas compte de la portée de ses gestes. Même cette façon dont il avait de se mordiller la lèvre inférieure appuya un peu plus sur son envie.

    Aussi se laissa-t-il faire comme un pantin bien docile lorsque l’autre l’amena jusqu’à son lit. Cependant, une moue contrarié se logea bien vite sur ses lèvres tandis qu’il le voyait sortir un bout de parchemin et comprenait que les activités auxquelles ils allaient s’adonner n’étaient pas du tout de la nature dont il avait pensé.

    Curtis - On va dupliquer le collier. La meilleure chose à faire c’est de laisser croire à Paris qu’il a toujours les choses en mains. Si tu lui explose le nez, il ira à l’infirmerie et se sera réparer aussi rapidement que tu lui aura régler son compte.

    Ah oui ! Paris… il l’avait oublié celui-là pour le coup. Il devait avouer que Cullen avait raison. Lui exploser simplement sa sale face de varacasse ne serait véritablement une leçon en soi. Certes, les nerfs et la colère de Demetri s’en retrouveraient grandement satisfaits mais il Cullen semblait avoir en tête quelque chose de plus machiavélique mais aussi de plus jouissif. Quoi qu’il ne doutait pas que d’avoir la figure un peu amochée pendant ne serait-ce qu’une journée était l’équivalent de la fin du monde pour ce petit con de Montgomery.

    Curtis – Ce que je te propose c’est qu’on trouve un moyen d’effacer définitivement ce sourire supérieur de sa petite tête de con.

    Alléchant ! vraiment ! Faire perdre de sa superbe à Paris avait quelque chose d’utopique, mais Demetri comptait bien y parvenir. Et si pour cela il devait faire encore alliance avec Cullen, il le ferait. Ce n’était pas non plus réellement gênant. Curtis n’était si insupportable que ça en réalité mais Demetri aimait toujours autant son indépendance et devoir faire équipe n’était pas dans sa nature. Mais comme on dit : la fin justifie les moyens !
    Cependant, le Serpentard ne parti par totalement sur cet état d’esprit. Du moins, choisit-il de mettre en garde Cullen avant d’aller plus loin. Alors, sans même le prévenir ou laisser paraître ce qu’il s’apprêtait à faire, Demetri poussa Curtis d’un geste quelque peu brusque et le fit tomber sur son lit. Il n’attendit pas pour le rejoindre, le surplombant, un sourire carnassier aux lèvres.

    « Si tu veux que cette… coopération se passe sans problème, il va falloir que tu fasse plus attention. En gros : arrête de me chauffer comme la dernière des salopes sinon je ne répond plus de rien. Tant pis pour toi ou pour ce que tu en penses. »

    Il connaissait les types comme Cullen. Et l’idée de se retrouver frustré à cause d’un petit con dans son genre ne l’amusait pas le moins du monde. Alors autant le prévenir qu’à trop jouer –même inconsciemment- il risquait de se brûler les ailes ! Tout comme Paris qui pensait pouvoir se défiler après lui avoir promis d’y passer. Comme si il allait lui laisser le choix !
    Comme pour donner plus valeur à ses menaces, il effleura le flanc mis à nu de Cutis d’une de ses mais et déposa un baiser sous son oreille.

    Il se laissa rapidement glisser sur le côté, abandonnant le corps pourtant chaud et accueillant de son camarade. Il s’allongea de tout son long à ses côtés, s’emparant du parchemin au passage qu’il tendit à bout de bras en l’air et face à lui, essayant de le lire à son tour, sans vraiment faire d’effort. Cullen se chargerait du sortilège, après tout c’était sin idée !

    « Je marche dans tes plans tant qu’ils ne sont pas trop foireux ! En attendant explique ce à quoi tu penses ou reboutonne au moins ton foutu pantalon qui me déconcentre. »
Demetri Raynolds
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Message par Curtis J. Cullen Dim 3 Jan - 20:36







    Curtis n’eut ni le temps, ni l’envie de tenter de lutter lorsque Demetri le bouscula sans prévenir. Il atterrit lourdement sur le lit dont le grincement irritant des ressorts résonna dans la pièce. Pas un instant il n’eut le temps de réfléchir à ce qu’il se passait, qu’il senti le corps de Raynolds contre le sien. Cullen n’avait aucune envie de se plaindre et il afficha un sourire qui montrait bien qu’il n’avait rien contre ce rapprochement incongru. Son regard se fit brûlant de désir et il retint ses pulsions en se mordant une nouvelle fois la lèvre. Demetri ne devait pas savoir à quel point Curtis était du genre à partir au quart de tour. Peut être n’avait il pas entendu les rumeurs !?! Pourtant, une forme dans son pantalon trahissait déjà l’intérêt de Curtis pour l’anatomie de son camarade.

    « Si tu veux que cette… coopération se passe sans problème, il va falloir que tu fasse plus attention. En gros : arrête de me chauffer comme la dernière des salopes sinon je ne répond plus de rien. Tant pis pour toi ou pour ce que tu en penses. »

    Curtis releva lentement un sourcil, intéressé le petit ! Il ne put d’ailleurs s’empêcher de se cambrer en sentant la main du brun effleurer son flanc. Et ce baiser qui le fit frissonner de tout son être…Malheureusement ce fut trop bref ! Demetri s’éloignait déjà rendant la séparation de leur corps terriblement douloureuse pour Curtis. Il ne comprenait que trop bien pourquoi Dem ne voulait pas se faire allumer pour rien…il en était de même pour lui. Mais dans ce cas c’était Raynolds qui semblait n’avoir rien compris ! Les yeux bleus de Curtis s’attardèrent quelques instants sur le plafond. Comment serait il capable de réfléchir correctement à présent ? Cette menace, qu’il la passe à exécution ! Vite!

    « Je marche dans tes plans tant qu’ils ne sont pas trop foireux ! En attendant explique ce à quoi tu penses ou reboutonne au moins ton foutu pantalon qui me déconcentre. »

    Curtis roula sur le coté et laissa son regard glisser lentement sur le corps de Demetri qui tentait de lire le sortilège. Que devait il faire ? Lui sauter dessus ? Curtis glissa sa main dans ses cheveux et puis dans sa nuque, il ne parvenait pas à reprendre contrôle de lui même. Lorsqu’il ouvrit la bouche, il fut lui-même surpris d’entendre le ton sensuel qu’il adopta…Une fois de plus son instinct décidait pour lui.

    Curtis – Tu n’as qu’à le fermer toi-même si ça te dérange tant que ça ! Je suis trop occupé !

    Et il posa une main sur le torse de Demetri. Effleurant sa chemise du bout des doigts, il en déboutonna le premier bouton. Raynolds lui demandait de se rhabiller et tout ce qu’il trouvait à faire s’était répondre par un acte totalement contraire à la requête. Un autre bouton céda aux mains habiles de Curtis qui laissa ses doigts glisser sur le torse chaud de Demetri. Alors qu’il le parcourait de caresses, effleurant un téton, remontant jusqu'à sa nuque, il reprit la parole…

    Curtis – Pour ce qui est de Paris, laisse moi t’expliquer !

    Il avait parlé d’une voix lente et posée à mesure que ses doigts glissaient vers la ceinture de Demetri qu’il détacha sans la moindre hésitation. Un soupir rempli de désir quitta les lèvres de Curtis qui ne rêvait que de recevoir ces mêmes caresses en retour. Mais pour le moment, il préférait mener la danse, c’était l’ironie de la situation qui lui plaisait tant. Au travers de son caleçon, Curtis saisi le sexe de Demetri entre ses doigts entreprit de le caresser…

    Curtis – Il pensera avoir toujours le collier…Il pensera avoir le pouvoir. Le but c’est de le laisser accumulé les erreurs.

    Il passa ensuite sous le caleçon et tout en ne quittant pas Demetri du regard, il se régala du contact de la paume de sa main contre son sexe. Élaborer des plans destructeurs dans ce genre de contexte était des plus savoureux et Curtis n’était pas du genre à refuser de mêler plaisir et affaires. Bien au contraire ! Tout en s’appliquant à un mouvement de vas et viens langoureux, il continua d’expliquer son plan.

    Curtis – Ce qu’il faut c’est réunir un maximum de preuves contre lui. Un maximum de personnes qui ont quelque chose contre lui. Ensuite l’humilier…sur le long terme…

    Curtis rapprocha son corps de celui de Demetri et il pressa son sexe en érection contre la jambe de ce dernier. S’approchant lentement, il s’empara du lobe d’oreille de Demetri qu’il mordilla tendrement avant de glisser vers sa nuque. Tout proche de son oreille, il murmura.

    Curtis – La vanité, voila son point faible. Nous nous devons de l'exploiter!

    Ses dernières paroles s’éteignirent en un souffle chaud contre la nuque de Raynolds.


    (HS : Je suis désolée >< J'ai pas pu résister MDR <3)

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Message par Demetri Raynolds Mar 5 Jan - 16:35




    Il aurait pu jurer lire de l’intérêt dans les prunelles de Cullen. Pourtant, il savait que son camarade faisait parti de ces hétéro trop coincés pour chercher le plaisir ailleurs que dans les bras d’une jolie jeune fille. Il attribua donc son sentiment à sa trop grande imagination qui avait le don de se montrer réellement fertile lorsqu’il s’agissait de sexe. Aussi essaya-t-il de se concentrer sur le parchemin qu’il tenait bien qu’il n’y trouve pas de réel intérêt. Mais il voulait penser à autre chose qu’à Curtis et à son corps devenu terriblement tentant. Cela devrait ne pas trop être difficile. Maintenant qu’il lui avait fait ‘peur’ en le prévenant de ce qu’il risquait à trop jouer avec le feu – même inconsciemment – ils allaient pouvoir se focaliser sur Montgomery sans que rien ne vienne plus le perturber. C’était du moins ce qu’il croyait.

    Curtis – Tu n’as qu’à le fermer toi-même si ça te dérange tant que ça ! Je suis trop occupé !

    Nouvelle provocation ! Cullen savait-il dans quoi il mettait les pieds ? Il ne devait pas le prendre au sérieux pour continuer son petit jeu dangereux.
    Demetri fut à deux doigts de lui cracher qu’il ne semblait pas si occupé que ça lorsque la main de Curtis se posa sur son torse. Une légère décharge le secoua tandis qu’il défaisait les boutons de sa chemise.

    Curtis – Pour ce qui est de Paris, laisse moi t’expliquer !

    Demetri restait perplexe. Cullen le… caressait ? Finalement il se montrait plein de bonnes surprises ! Il essaya néanmoins de se concentrer sur ce qu’il lui disait bien que ses mains ne cessaient de le distraire. Il se cambra vers lui lorsqu’il le sentit s’attaquer à sa ceinture et son soupire lui chatouilla les oreilles agréablement. Son souffle s’accéléra soudainement. La main de Cullen sur son sexe avait de quoi lui faire pied.

    Curtis – Il pensera avoir toujours le collier…Il pensera avoir le pouvoir. Le but c’est de le laisser accumulé les erreurs.

    Il ne l’écoutait qu’à moitié, gémissant quand il passa sous le vêtement et qu’il pu sentir sa paume glisser sur sa virilité. Ses doigts agrippèrent les draps sous eux, les froissant. Cullen ne pouvait décemment pas être un foutu hétéro, pas vu comment il s’y prenait. Il avait bien caché son jeu et Demetri ne pouvait que saluer la performance.

    Curtis – Ce qu’il faut c’est réunir un maximum de preuves contre lui. Un maximum de personnes qui ont quelque chose contre lui. Ensuite l’humilier…sur le long terme…

    Oui, oui. Ce qu’il disait était pas mal, mais franchement, Demetri préférait ce concentrer sur son corps qui se serrait contre lui. Il posa ses mains sur les séants de Cullen et le rapprocha davantage pour sentir encore plus son érection qui le brûlait.

    Curtis – La vanité, voila son point faible. Nous nous devons de l'exploiter !

    « Très bien… » souffla-t-il difficilement. « Et tu sais où trouver ces personnes ? »

    La réponse lui importait peu, Curtis se débrouillerait en temps voulu. Là, tout ce qui comptait c’était son corps chaud pressé contre le sien. Demetri n’avait pas la capacité de réfléchir à autre chose lorsque le sexe entrait en ligne de compte. Ses lèvres se refermèrent sur l’épaule mise à nue de Cullen et finalement, ses dents s’y perdirent aussi. Sa main alla se perdre à son tour entre leurs deux corps et passa sous les différentes couches de tissus pour se saisir de sa virilité sur laquelle il laissa courir ses doigts. Sa bouche remonta de son épaule, parcourant son cou, puis sa mâchoire et il planta son regard lubrique dans les yeux azurés de Curtis. Il se rapprocha et passa le bout de sa langue sur ses lèvres, les retraçant. Puis finalement, il les embrassa, avec la fièvre qui le consumait. Demetri aimait ce genre de trophée. Ceux qu’il n’avait même jamais soupçonné de pouvoir convoiter.

    « C’est pas la première fois que tu fais ça, avoue ? Ou alors t’es vachement doué ! »

    Vu les soupires et les frissons qu’il parvenait à lui arracher, il ne pouvait pas prétendre qu’il n’y ait aucune expérience là-dessous. Et si c’était finalement le cas ? Et bien il ne demandait qu’à voir ce dont il serait capable après un peu plus d’entraînement.
    Il happa la lèvre inférieure de Curtis, joua avec tandis que sa libre se perdait en caresse lascive dans son dos. Finalement, c’était plus instructif que prévu.
Demetri Raynolds
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Message par Curtis J. Cullen Jeu 7 Jan - 15:38






    Lorsque le contact de sa peau se fit contre le torse de Demetri, il ressentit ce léger et presque imperceptible sursaut. L’espace d’un instant, il eut peur. Peur de se faire rejeter et de finalement ruiner la partie en n’ayant été incapable de ne pas écouter ses hormones. Pourtant Demetri sembla se laissé faire, la colère avait déserté de son visage et Curtis put se laisser gagner par la confiance. Cullen était parfaitement conscient de sa tendance à toujours en revenir au sexe purement et simplement et il n’était pas exclu que un jour cela lui apporte de réels problèmes. La, à cet instant il était incapable de se focaliser sur quoi que ce soit d’autre que le corps de Raynolds. Au diable les doutes ! Cela serait peut être finalement un avantage, un moyen de consolider leur petit accord de collaboration…En parlant de collaboration, il était maintenant évident que Demetri était pleinement réceptif aux caresses de Curtis. Son érection ferme dans son caleçon était la pour le prouver et les explications du plan ne semblaient plus que accessoires. Le souffle de Curtis se fit plus lourd lorsqu’il entendit un gémissement quitter les lèvres de son camarade. Pourtant il continuait d’expliquer…Oui la destruction de Paris était un sujet qui avait largement de quoi l’exciter ! L’imaginer perdre toute consistante, ruiner sa réputation à tel point que jamais il ne pourra lever le menton. Un long frisson glissa le long de sa colonne vertébral alors que Demetri posa une main sur sa hanche et l’attira à lui.

    « Très bien… » … « Et tu sais où trouver ces personnes ? »

    Curtis avala lentement sa salive et il entrouvrit les lèvres…

    Curtis – Ce n’est qu’un détail…Pas compliqué à réglé !

    Il était de notoriété publique que plusieurs personnes avaient quelque chose à reproché au ténébreux Montgomery. Il ne serait pas difficile de rassembler plusieurs élèves ayant un grief avec lui. Le tout serait de faire de tri et d’élaborer un plan basé sur les faits. Il avait eu du mal à parler et il flancha totalement lorsque les lèvres de Demetri se posèrent sur son épaule. Il ôta finalement Paris de son esprit lorsqu’il saisi son sexe et arracha à Curtis un gémissement des plus évocateur. Leurs lèvres finirent par se rejoindre et Curtis ne se fit pas prier pour rendre à son camarade un baiser brûlant de désir. Leurs langues se liants et leurs corps toujours plus proches. Le reste du monde Curtis n’en avait plus rien à faire à présent…

    Curtis- On verra ça …plus tard. Mieux à faire.

    Son murmure était rempli de conviction. Oui ils avaient mieux à faire. Voila qu’en une après midi, ils venaient de se trouver deux points communs et pas des moindres ! Il avait placé ses mots entre deux baisers et cela même si cela lui semblait évident que Demetri, lui aussi ne jugeait plus cela comme sa principale priorité à cet instant.

    « C’est pas la première fois que tu fais ça, avoue ? Ou alors t’es vachement doué ! »

    Un léger rire cristallin quitta la gorge de Curtis. Il aimait tout particulièrement la spontanéité dont Demetri venait de faire preuve. Une certaine naïveté qu’il ne lui aurait pas forcément soupçonner. Cullen avait appris depuis bien longtemps à na pas se fier aux apparences, c’était en partie une des raisons pour lesquelles il était si doué pour les faux semblants. Il n’accorderait pas à Demetri le plaisir d’obtenir une réponse concrète, il n’était aucunement dans son intérêt ni dans son caractère de commencer à se confier sur ses préférences sexuelles. L’ambiguïté était son mot d’ordre et d’une voix rauque, il entama de répondre…

    Curtis – Peut être que je suis né pour ça ! Peut être que c’est toi et toi seulement qui parviens à me mettre dans cet état…Je suis surpris moi-même !

    Que des peut être mais il prenait soin de donner à Demetri un rôle important. Curtis faisait toujours son possible pour que ses amants croient être les seuls à compter pour lui et ce qui était finalement réellement vicieux c’est que pour lui, pour le moment rien d’autre ne comptait que Demetri. Comme toujours, il se prenait lui-même à son propre jeu. Sa main ne cessait de jouer habilement sur le sexe de Demetri lorsque soudain un sentiment d’urgence monta en lui. Pas le temps de se perdre en câlins, pas le temps de prendre son temps ! Il jeta un regard vers la porte du dortoir. Il ne fallait pas qu’on les surprenne, se serait trop délicat pour la suite. Ce qu’il leur fallait c’était un coup rapide. Un plan sauvage et efficace. Curtis roula alors sur le corps de Demetri et parcouru sa peau de baisers suaves et empressés. Brusquement, il se releva et laissa glisser son pantalon et son caleçon sur ses chevilles. En générale il était plutôt du genre actif que passif mais avec Dem, il avait cet étrange envie de se faire prendre. Curtis se pencha alors sur le lit tout en se cambrant et il adressa un regard des plus suggestifs à son camarade.

    Curtis- Prends moi ! Baise moi ! Fait moi l’amour… J’en peux plus, je te veux en moi.

    Proche de l’appel au secours mais très sure de lui Curtis ne quitta pas Demetri du regard et se cambra un peu plus encore tel une vraie chienne en chaleur.


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Message par Demetri Raynolds Jeu 7 Jan - 18:56




    Curtis - On verra ça… plus tard. Mieux à faire.

    Un sourire étira les lèvres de Demetri alors qu’elles se perdaient en baisers passionnés. C’est sûr, ils avaient mieux à faire pour le moment que de parler de Paris. Cet imbécile pouvait bien attendre un peu avant qu’ils ne mettent en place un plan pour ruiner sa vie un peu trop parfaite pour la raclure qu’il était. Pour le moment, le Serpentard n’avait qu’une envie : profiter de son camarade et ce qu’il lui offrait. Pourtant il n’avait pu se retenir de faire une remarque sur ses performances, étonné de son habilité. Le rire qu’il reçu en guise de réponse le fit sourire. Qui aurait pu soupçonner que Cullen avait ce genre de rire en stock. Charmant, agréable, presque innocent. C’était presque mignon. Presque, parce que Demetri savait qu’il avait face à lui Curtis, être semblant plutôt doué dans l’art de tromper son monde. Après tout, il l’avait bien trompé lui ! Certes Demetri n’était pas du genre à chercher qui étaient réellement les gens qu’il voyait tous les jours. Où était l’intérêt ? une perte de temps seulement ! Mais il arrivait généralement à cerner sans trop de mal son entourage. Comme Paris, qui était un con par excellence… il n’avait pas eu besoin de le côtoyer des années avant de s’en rendre compte. En faite, il l’avait remarqué dès le premier jour. Et il avait eu tôt fait de mettre Cullen dans le même panier lorsqu’il était subitement devenu populaire. Avant il le voyait plus comme une ombre, solitaire plus par obligation que par choix. Jusqu’où s’était-il trompé sur lui ? Là était toute la question mais il s’en foutait tout de même pas mal à l’heure actuelle.

    Curtis – Peut être que je suis né pour ça ! Peut être que c’est toi et toi seulement qui parviens à me mettre dans cet état…Je suis surpris moi-même !

    Sa réponse avait de quoi sonner faux, et ses peut-être criaient la plaisanterie qu’il tentait d’y dissimuler. Mais l’ego de Demetri prit comme choix de s’arrêter sur le fait que ça lui, et seulement lui qui poussait Cullen a se montrer si doué. Parce qu’il était plus que bon, il était le meilleur et qu’on surpassait lorsqu’on était en sa présence. L’égocentrisme de Demetri n’avait jamais eu d’égale et là encore, ce principe se vérifiait.
    Se perdant en caresses, mais aussi dans celles que lui donner Curtis, le souffle rauque de Demetri ne cessait de buter contre la peau de son camarade. Pourtant, il se coupa une fraction de seconde lorsqu’il vit Curtis couler un regard vers la porte. Quoi ? Il faisait parti de ceux ne pouvant assumer leurs penchants ? Bon d’accord, Demetri aimait assez la discrétion et n’aimerait pas vraiment être surpris au lit avec Cullen – ni avec qui que se soit d’ailleurs – mais il se foutait bien des qu’en dira-t-on. Mais ces quelques pensées s’envolèrent tandis que Cullen reprenait le dessus et parsemait sa peau de baisers lui arrachant des soupires de plaisir.

    Lorsqu’il le quitta et se releva, Demetri fut à deux doigts de l’insulter copieusement. Que fautait-il ? Il n’allait tout de même pas le laisser en plan après ça parce qu’il avait peur que quelqu’un entre dans la pièce ?! Une porte ça se ferme ! Et s’il ne le savait pas, il allait lui montrer et surtout, lui prendre ce qu’il lui promettait pour finalement lui refuser au dernier moment. On ne joue pas impunément avec la libido de Demetri, foie de Raynolds !
    Il fut soulager de constater que le laisser en plan dans un état chaotique, n’était pas dans les plans de Curtis. Et lorsqu’il baissa ce qu’il avait sur les jambes, Demetri ne se fit pas prier pour se redresser. Inconsciemment il passa sa langue sur ses lèvres, avide de la suite, et il ne fut pas déçu.

    Curtis - Prends-moi ! Baise-moi ! Fais-moi l’amour… J’en peux plus, je te veux en moi.

    Comment résister à cet appel au juste ? Impossible. D’un geste empressé et soudainement fébrile, Demetri tira sur ses vêtements pour s’en défaire pas plus que nécessaire et vint épouser le corps offert de Curtis.

    « Pas besoin de le demander. » Chuchota-t-il au creux de son oreille.

    Ce fut avec une brusquerie certaine, s’apparentant presque à de la brutalité, qu’il pénétra en lui d’un coup de rein. Il ne doutait pas que Cullen ait de l’expérience en la matière, mais même si cela n’avait pas été le cas, il se fichait pas mal de la douleur que pouvait occasionné ce genre de geste empressé. Contrairement à d’autres qui aimait faire plaisir à leurs partenaires avant tout, Demetri était un monstre d’égoïste, certain de ses talents et donc du plaisir qu’il donnait à ses amants et maîtresses, et il ne prenait pas garde à eux mais uniquement à son plaisir à lui. D’ailleurs, il un gémissement profond quitta sa gorge sans qu’il ne cherche à le retenir. Peu importe qu’on l’ait entendu, Demetri se foutait pas mal des oreilles indiscrètes qui pouvaient être ou non collées derrière la porte.

    Ses coups de reins ne servaient qu’à le satisfaire lui. Pourtant c’était le nom de Curtis qu’il ne cessait de susurrer entre deux gémissements.
    Bien qu’il n’ait peu de tracas concernant d’éventuels curieux pouvant les entendre, il se mit à mordiller l’épaule de Cullen afin d’étouffer quelques peu sa voix. L’empressement et sauvagerie des ‘coups rapides’ entre deux trucs à faire avaient toujours eu le don de lui faire prendre son pied comme jamais, et cette fois-ci ne dérogeait pas à la règle. Il se désintéressa pourtant de l’épaule de son amant et l’une de ses mains se perdit dans ses cheveux. Ses doigts s’y refermèrent et il tire dessus, obligeant le Serpentard à lever le visage dans sa direction et il l’embrassa avec une certaine exigence avant que sa langue n’étreigne la sienne dans un ballet savoureux. Ce fut le souffle court qu’il s’arracha des lèvres de Curtis et il se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de répéter son nom dans une litanie incessante.
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Message par Curtis J. Cullen Ven 22 Jan - 16:43






    « Pas besoin de le demander. »

    Un léger rire s’échappa de la gorge de Curtis. Il aurait pu se félicité lui-même d’avoir si bien cerné Demetri, c’était comme une sorte d’instinct chez Curtis. Il n’était pas doué pour grand-chose mais pour ce qui était de cerné les gens, il était un as, un vrai ! Peut être que cela ne durerait pas mais pour le moment, il avait le sentiment de le tenir au creux de sa poche. Les soupçons dirigés vers lui semblaient s’être évaporés et voila que en plus il parvenait à gratter de l’affection. Oui parce que pour Curtis, le sexe c’est de l’intérêt qu’on lui porte, de l’affection qu’on lui accorde et cela aussi brutal que soit l’acte. D’ailleurs Demetri ne fit preuve d’aucune délicatesse lorsqu’il enfourcha son camarade. Curtis ne put retenir un profond soupir de satisfaction et se cambra plus encore. Habitué de la chose, il ne ressentait aucune douleur et il put sentir son propre sexe gonfler un peu plus, stimulé par ce contact charnel. La façon que Demetri avait de prononcé son prénom entre deux gémissements ne fit qu’augmenter son désir, un feu brûlant dansait au creux de ses reins. Les doigts de Curtis se serrèrent sur la couverture alors qu’il ne luttait même plus pour retenir ses gémissements.

    Contrairement à la plus grande partie de la gente masculine, Curtis n’était pas réellement du genre visuel. Sexuellement, il se rapprochait plus d’une femme et de sa sensibilité. Il avait appris à apprivoiser son plaisir et le mental lui parlait tout autant que le physique. Son torse et son bas ventre collés contre le lit, il ne cessait plus de gémir et lorsque Demetri vint cherché ses lèvres, il ne se fit pas prier un seul instant. Sa langue se lia furieusement à celle du Serpentard et il entama une ondulation du bassin, accompagnant son camarade dans chacun de ses mouvements. Lui permettant de le pénétrer plus encore, il se sentait possédé ! Pour une fois, ce n’était pas lui qui menait la danse, il se contentait d’être le réceptacle. Un fin sourire se dessina sur le visage de Curtis et il mordit tendrement la lèvre inférieure de son camarade. Il laissa glisser l’une de ses mains jusqu'à son sexe et entama de se caresser du bout des doigts, Il n’avait pas besoin de grand-chose mais il serait prêt à jouir en même temps que Demetri. Il se doutait que cela lui plairait de ne pas avoir à s’occuper de lui d’avantage. La simple satisfaction d’avoir été l’objet principal des attentions de Demetri pendant quelques instants lui suffisait largement.

    Il aurait pu penser à Zane mais il ne lui effleura pas l’esprit un seul instant. Le fait de lui faire du mal ne lui vint pas en tête, il était à Dem la maintenant…et lui était à lui. Rien d’autre ne comptait ! Le souffle de Curtis s’accéléra et il enfoui son visage dans les draps afin d‘étouffer un cris. Une de ses mains vint à l’aveuglette s’agripper à la hanche du beau brun et dans une supplique il murmura…

    Curtis – Joui avec moi...

    Il continuait d’accompagner les gestes de Demetri mais son corps se contracta. Le plaisir le traversa tout entier et le liquide blanchâtre se répandit entre lui et les couvertures. Affichant un air aguicheur, il se tourna vers Demetri et lui adressa un regard si intense qu’il aurait pu se sentir proche d’un dieu à cet instant. Lui donner de l’importance, lui donner du crédit….c’était important ! Et il ne mentait pas finalement ! Laissant son corps retomber sur le lit, il poussa un soupir de satisfaction. Son attention fut rapidement détournée alors qu'il lui sembla entendre des voix venant des escaliers.


    (HS: Sorry c'est court et tout pourris >< <3)

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Message par Demetri Raynolds Dim 24 Jan - 23:34




    Demetri se savait bon amant – il le pensait fortement en tout cas – et il pouvait constater que Curtis n’avait pas grand-chose à lui envier. Se perdant en lui avec fièvre, il fut ravi de trouver sa langue pour la savourer, jouer avec et étouffer ses gémissements contre sa bouche. D’autant plus lorsque Curtis se cambra et se mit à se mouvoir lui aussi, permettant au Serpentard de l’explorer un peu plus. Transporté par cette étreinte, il ne prit guère attention aux dents de Curtis emprisonnant sa lèvres, trop concentré qu’il était sur ses coups de reins et le plaisir qu’il en retirait. Persuadé que cette étreinte ne pouvait pas être plus parfaite et plus jouissif, il fut tout de même détrompé rapidement. Tandis qu’il constater que Cullen s’offrait un double plaisir, il le trouva bien intelligent et aimable de ne pas lui réclamer qu’il s’occupe plus de lui. Mais surtout, le fait de le voir se procurer lui-même ce petit plaisir le poussa un peu plus au bord du précipice. Son rythme ne s’en fit que plus soutenu alors que Curtis agrippait sa hanche.

    Curtis – Joui avec moi...

    Oui, bah, il était gentil mais il jouirait quand il jouirait ! Point. Mais il savait qu’il n’était pour autant pas loin du point de non retour. Aussi lorsque Cullen se contracta et que son plaisir fut au paroxysme, Demetri répondit à sa supplique sans même le vouloir. Satisfait, mais tout même épuisé par cette course effrénée, il se laissa tombé sur lit au côté du Serpentard. Ce dernier le gratifia d’un regard qui gonfla l’ego de Demetri. Il reprit son souffle rapidement, il n’avait pas vraiment envie de se laisser aller ainsi, ne savait-on ce qu’il pouvait arriver. D’ailleurs, il se redressa à peine qu’il entendit – tout comme Curtis visiblement – des voix venant vers leur dortoir. Mais ce fut avec un peu trop de retard qu’ils s’en aperçurent et Demetri eu tout juste le temps de remonter son pantalon que la porte s’ouvrait. Le spectacle que tous deux offraient laissait peu de place à l’imaginaire. Complètement débraillés, les vêtements défaits, l’atmosphère puait le sexe à plein nez.

    Bien que Demetri n’ait jamais ressenti le besoin de cacher ce qu’il pouvait bien faire avec hommes ou femmes, il préférait tout de même ne pas être surpris là, avec Cullen. Ce fut quelque peu soulagé qu’il constata que l’intrus – qui n’en était pas vraiment un puisqu’il s’agissait également de sa chambre – n’était autre que Jaylen. Ce dernier ne ferait certainement pas de ‘crise’ en comprenant la scène qui venait de se jouer, lui-même ayant jouer à un jeu similaire avec Demetri lui-même dans les douches collées à au dortoir, peu de temps auparavant. Le guitariste se contenta d’hausser un sourcil, semblant un brin amusé, il ne tarda pas à prendre la parole.

    Jaylen – Pas que ce que vous faites me dérange, j’aurai même adoré arrivé un peu avant…

    Son sourire se fit sans équivoque et Demetri compris dans l’instant que le Serpentard n’aurait pas été contre une petite participation à leur partie de débauche. C’était tout lui, ça.
    Jaylen fit quelques pas, allant chercher un objet quelconque – un sachet de poudre sûrement – dans la malle au pied de son lit et reprit la parole tout en faisant le chemin inverse pour quitter la pièce dans laquelle, il ne faisait que passer.

    Jaylen – En attendant, y’a Montgomery qu’était entrain de dire qu’il allait monter. J’crois pas qu’il fermera sa gueule s’il vous trouve comme ça, il va vous prendre la tête jusqu’à l’année prochaine. Enfin c’que j’en dis.

    Il haussa nonchalamment les épaules et s’en alla s’en rien ajouter de plus. Demetri prit soin de suivre son judicieux conseil et remis assez vite de l’ordre dans ses affaires. Etre découvert par Paris dans une telle situation avec Curtis pourrait faire tomber à l’eau leurs plans. Aussi se pressa-t-il de s’assurer qu’il était plus ou moins présentable pour sortir d’ici sans qu’on ne puisse se douter de rien. Chose faite, il lança un regard de conspiration à Curtis et lâcha rapidement :

    Demetri – On se retrouvera plus tard pour mettre tout ça au point, et peut-être un peu plus en passant.

    Se regard glissa ses les formes du Serpentard et son sourire fit écho à celui qu’avait eu Jaylen précédemment. Il ne rajouta rien de plus et s’en alla sans se retourner. Après tout, pour que le plan fonctionne, il fallait que Paris ignore que les deux jeunes hommes puissent ne serait-ce que discuter ensemble.
Demetri Raynolds
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Message par Curtis J. Cullen Sam 13 Fév - 14:51







    Largement satisfait par la tournure des événements, Curtis affichait un sourire serein. Repu et soulager, il fut tout de même des plus réactifs en voyant Demetri bondir et remonter son pantalon. Il en fit de même aussitôt et il jeta sa chemise sur la tache visqueuse qui souillait les draps de son lit. Masquer les preuves était toujours la première chose à faire car sans elles l’accusation n’a jamais de sens profond et toute cette journée ne faisait que le conforter dans son opinion. Ses yeux bleus se fixèrent automatiquement sur la porte lorsque celle-ci s’ouvrit…Jaylen. Ça aurait pu être pire ! Bien pire…Il ne prit même pas la peine d’envisager les divers scénario catastrophe et un léger soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres. Il se laissa alors tomber nonchalamment sur son lit en affichant un air des plus innocent. Cet air de ne pas y toucher qui lui allait si bien et qui l’avait sauvé à tant de reprises.

    Jaylen – Pas que ce que vous faites me dérange, j’aurai même adoré arrivé un peu avant…

    Curtis releva un sourcil mais il ne laissa pas aller à se montrer intéressé par le sous entendu de Jaylen. Pour l’instant encore, il voulait profiter du souvenir des mains de Demetri effleurant sa peau, sa langue se liant à la sienne et surtout son sexe a l’intérieur de lui… Il ne ressentait pas encore l’envie de …passer à autre chose. Son regard se perdit sur la nuque de Demetri et il se mordit la lèvre réprimant une envie furieuse de se blottir contre lui. L’espace d’une seconde, un sourire moqueur apparut sur ses lèvres mais c’était bien de lui-même qu’il se moquait et de personne d’autre. Cette maudite habitude de s’accrocher si rapidement, brièvement certes mais d’une instabilité écœurante. Poussant un soupir, il détourna son regard de l’objet de ses désirs et se concentra sur Jaylen qui venait de reprendre la parole.

    Jaylen – En attendant, y’a Montgomery qu’était entrain de dire qu’il allait monter. J’crois pas qu’il fermera sa gueule s’il vous trouve comme ça, il va vous prendre la tête jusqu’à l’année prochaine. Enfin c’que j’en dis.

    Paris ! Entre envie de rire et dégoût, Curtis opta finalement pour l’ignorance. Il se satisferait pleinement de jubiler en silence de son petit plan machiavélique. L’heure n’était plus aux insultes ouvertes mais plutôt aux coups bas lentement élaborés. Crié haut et fort et a tout le monde combien il détestait Paris ne ferait qu’attirer sur lui de futur soupçons. Rien que d’envisager la destruction de Montgomery eut le don d’alléger sa frustration naissante et il s’en contenta…pour le moment.

    Demetri – On se retrouvera plus tard pour mettre tout ça au point, et peut-être un peu plus en passant.

    Curtis afficha un regard des plus entendu et prometteur à son camarade. Il ne savait pas réellement de quoi il serait le plus impatient ; goûter à nouveau au beau Demetri ou avancer dans la destruction de Paris. Cette perspective le fit sourire et il cala confortablement ses bras en croix sous sa nuque tout en regardant Raynolds passer la porte. Il ne prit pas la peine d’adresser la parole à Jaylen, il ne servait à rien de lui demander de se taire. Cela viendrait juste à lui donner l’idée que il y avait quelque chose la dessous et ce ne serait pas une bonne idée. En plus il n’avait aucune intention de prendre le risque de confirmer par des menaces ce qu’il venait de se passer. Le silence était le choix le plus judicieux et pendant quelques secondes, il ferma les yeux et tenta de se remémorer chacun des gestes de son dernier amant. Au bout de plusieurs minutes la porte s’ouvrit et Curtis put voir apparaître Paris. Quelle tête de con ! Il pouffa de rire et adressa au Serpentard un regard des plus provocateurs. Allongé sur son lit à moitié nu, il savait que cette vision écœurerait ce petit con. Avec lui, contrairement aux autres, il ne devait pas changer pas d’attitude, ne pas éveiller ses soupçons. Curtis se redressa brusquement et tira les épais rideaux de velours autour de son lit. S’enfermant dans sa petite bulle, il glissa lentement sa main dans son pantalon et ricana tout en entamant de continuer la partie en solitaire.



- RP Terminé -
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