tradd ; the pianist. intented to die.

« Mon fils est un être exceptionnel.

Lorsque les tensions se font sentir entre son père et moi, il sait toujours quand son rôle est de disparaître discrètement dans sa chambre ou au contraire de nous montrer qu'il existe. Il nous fait des surprises et des cadeaux, pas toujours pour nos anniversaires ou noël, et pourtant, parait toujours surpris quand c'est à son tour d'ouvrir ses paquets. Jamais il n'attend rien de nous, jamais il ne fait de caprice. Peut-être parce qu'il est fils unique, il a été très mûr très tôt, il participait aux conversations, et s'amuser avec lui n'était pas une corvée comme ce peut l'être avec d'autres enfants. Quand il est devenu plus grand, quand il est passé dans l'adolescence et qu'à une vitesse presque alarmante il est devenu un adulte, il a prit une profondeur qui me fait l'aimer encore un peu plus chaque jour. Il sait les choses. Sans jamais le dire, sans jamais faire de sous-entendus, sans jamais faire le premier pas, il n'en sait pas moins pour autant. Quand son père a eu, disons... une aventure, Tradd n'a démontré aucune émotion, comme s'il ne le savait pas, et comment l'aurait-il su, d'ailleurs ? Il n'a pas été plus dur avec lui ni plus doux avec moi. Mais quand il me parlait, quand il me prenait dans ses bras, je voyais dans ses yeux et je sentais dans son étreinte des choses qui n'étaient pas là auparavant. Du réconfort. De l'empathie. Ça ! Il y a toujours eu beaucoup de compassion en lui ; la souffrance, la douleur, la misère, physique ou morale de l'autre lui est intolérable.

Mon fils a toujours joué du piano. Allez savoir pourquoi... Quand son père, très tôt, lui a parlé de Quidditch, il ne fut intéressé que de très loin, estimant que ce devait être beau à voir mais pas à pratiquer. Quelle fut la fureur de mon époux quand il parla de cet instrument... Mais il l'eut. Il eut son piano, ses cours, ses partitions, et nous l'écoutâmes jouer avec attention chaque fois qu'il avait finit l'étude d'un morceau, ou même - moment magique parmi les moment magiques - quand il en avait composé lui même un. Mon fils est un poète, un faiseur de rêves et d'émotions. Je ne garantis pas les larmes à chaque personne l'écoutant jouer, mais, si vous ne ressentez pas au moins un pincement au cœur, un souvenir qui vous heurte brutalement la mémoire, un frisson qui vous parcourt le corps... Et bien c'est que vous n'avez pas d'âme.

Peut-être qu'il sait aussi bien jouer parce qu'il ne sait pas bien parler. Mon fils, comme tout à chacun, à ses défauts, qui font de lui ce qu'il est vraiment. L'un d'entre eux est son incapacité, parfois, à savoir trouver les bons mots. Il est cultivé, et intelligent, et sociable, et on pense toujours qu'en lui posant une question, la réponse sortira naturellement, sans qu'il ait besoin de réfléchir ; et c'est en effet vrai lorsqu'on lui parle de magie, ou encore d'histoire. Mais pas quand on lui parle de quoi que ce soit ayant trait aux sentiments. Mon fils, gros cœur, grand sensible, et, admettons-le, véritable fontaine, a du mal à gérer ses sentiments. Il semble que tout se bouscule dans sa tête, dans sa précipitation à aimer tout le monde inconditionnellement. Ça lui a d'ailleurs joué quelques mauvais tours depuis son arrivée à Poudlard. Fleur bleu dans l'âme, éternel romantique, et naïf à souhait, quelques demoiselles se sont déjà amusées à jouer avec son cœur. Des pestes innommables. Que lui-même avec le temps n'arrive toujours pas à détester.

Mon fils est un grand homme. Honnête, sincère, droit, franc, doué, serviable. Il offrira son aide aux autres avec, toujours, un sourire aux lèvres, il donnera conseil sans chercher à savoir si l'autre ne pourrait pas réfléchir un peu par lui-même. Aider est une seconde nature, et il le fait avec grand bonheur. C'est qu'il en a les moyens, avec ses notes bien plus que respectables et son avenir chez les Aurors. Le pire étant certainement qu'il ne demande jamais de faveur en retour, mon fils n'est pas ainsi fait. Offrir suffit à son bonheur.

Mais mon fils est peut-être un peu trop honnête. Pas délateur pour ce qui est des petites choses - il aime s'amuser comme tout le monde - mais sait quand son devoirs est d'agir à l'encontre de mauvais projets. On ne sait si c'est ainsi que cela s'est bien passé, mais nous sommes plusieurs à en être persuadé. Tradd a entendu une conversation, d'un certain Clyde Andrews, certainement un petit imbécile pensant sincèrement devenir un grand mage noir, rien de plus. Tradd aura hésité, mais aura pensé qu'il valait mieux en parler. Puis ils l'ont tués.

Mon fils est mort. C'était un être vraiment exceptionnel. Et je suis morte avec lui. »

Elisabeth Jane Cooper - Juin deux mille trois.
(soit le passé du futur, ou encore le futur du passé, mais en tous cas, nous l'espérons, pas le futur du présent.)
idée de construction piquée à Jonathan Tropper dans Pertes et fracas, je l'avoue (:

BAGUETTE - vingt-sept centimètres et trois millimètres, elle est faite en bois d'if et contient un crin de licorne mâle. assez rigide.
PATRONUS - un grand labrador.
BIEN ou MAL ? bien.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRÈS ? tradd se fera éliminer à la fin de l'année scolaire deux mille deux - deux mille trois, par clyde andrews et d'autres. peut-être ne le sera-t-il pas, néanmoins, si garden fear intervient.

PSEUDO - miloo.
AGE - seize ans.
AVATAR - robert pattinson.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - en jumpant de partenaires en partenaires.
PRÉSENCE - assez réduite, je l'avoue. cette semaine, bac blanc, j'ai pas franchement l'intention de réviser donc ça ira, le week-end ça roule et le wednesday aussi. quoi, il suffisait juste de dire trois jours sur sept voire plus selon les périodes ? excusez *o*
COMMENTAIRES ? le contexte est génial, et j'ai eu un coup de cœur pour ce personnage destiné à mourir mouahaha <3.