Little Princess-- Ezékielle

« Je suis ce genre de gamine à qui ont à tout donner jusqu'à en faire une petite princesse trop gâtée. J'ai beau être intelligente, cultivée et douée, je n'en reste pas moins une peste dans mon genre. Je suis ce que l'on m'a apprit à être, soit, une futur Duchesse, à qui tous obéit. J'en devins intolérante envers les autres. J'aime me faire obéir, mais je suis également consciente que dans ce monde de sorcier, je ne suis certes pas plus importante qu'une autre. Je suis une personne que l'on peut qualifier de charismatique et de confiante, bien que parfois effacée. Dans mon monde, on a toujours préféré le sexe masculin et une femme doit savoir laisser sa place à ce même sexe, ce que je n'apprécie pas. Et puisque je n'y peux rien dans mon monde à moi, je m'amuse avec les garçons. Oh non, pas comme vous le pensé. Je préfère me jouer de leur sentiment avant de les abandonner à leur triste de sort, le tout avec classe et délicatesse évidemment, pour qui me prenez-vous? Je suis subtile et diplomate, je sais quoi dire et comment le faire. Il se dégage de moi une douceur presqu'irréelle, comme si je venais d'un autre monde. Ce n'est pas le cas, et cette douceur se monte souvent trompeuse, puisque je suis ce que l'on pourrait qualifier de "femme forte". Je n'aime pas que l'on me marche des pieds, bien que je n’agisse pas violement avec une personne qui essaierait de le faire. Je le replacerais plutôt avec une plaisanterie, un sarcasme subtil et discret, mais qui fait le travail. Je suis quelqu'un de lunatique et de rêveur. Il m'arrive souvent de me perdre dans mes pensées ou de fixer un point imaginaire sans le voir. Et si l'on pourrait croire que ça puisse jouer dans mes notes scolaires, ce n'est pas le cas. Je suis une fille brillante pour qui les échecs sont inconnus. Je dois avouer être légèrement protectrice envers mes proches, mais très distantes envers les inconnus, n'osant pas aller vers eux et en même temps, je suis un peu désintéressée d'eux. Je suis d'une politesse sans doute exaspérante pour beaucoup de mes collègues et par le fait même, je suis un peu à l'écart. Mon monde est bien différent du leur et ça influence beaucoup mes relations au sein de Poudlard. D'ailleurs, je ne sais pas vraiment me comporter comme une élève dites normal, ce qui peut entraîner moqueries et stupidités de la part des élèves, mais je n'entre pas dans le jeu, ce n'est pas ainsi que se comporte une dame du monde»

« J'aime beaucoup de choses en ce bas monde. J'aime la faune et la flore, particulièrement les roses et les orquidée. J'affectionne les enfants, les choses colorées, les toiles de maîtres, les morceaux de musique des grands compositeurs, le piano, les vêtements hautes coutures, j'aime rire, chanter, jouer. J'aime ce qui est beau, la douceur textile, la compagnie des gens comme la solitude. J'aime les contactes physiques avec ceux qui me sont chers, mais les évites avec les autres. J'aime les fruits et les légumes, étant depuis longtemps une végétarienne accomplie. J'aime les rêves et leur mélancolie, la beauté des mots des poètes, l'art divin des grands écrivains. J'aime le romantisme et sa douleur, comme j'aime l'imaginaire et ses couleurs. J'aime l'eau et sa fraîcheur, les insectes et leurs bourdonnements. Mais il y a aussi les choses que je déteste, comme la chaleur et son humidité, la tristesse et ses larmes. Je déteste la viande, sans doute autant que la sécheresse des flammes. Je déteste mes phobies, ces toutes petites choses qu'ils me donnent la chair de poules au point ou j'en fais un crise de nerf. Je n'aime pas les potions et leurs ingrédients douteux, les livres poussiéreux des rayons de la bibliothèque. Il y aussi les choses que j'aimerais tellement détester, mais que je ne peux pas, comme la noblesse froide de mon monde.»

« L'image que me renvoi le miroir est plutôt flatteuse, je l'avoue. Une silhouette gracile, voir frêle, des attaches délicates, des formes plaisantes à l'œil sans être extravagantes, le tout dans un ensemble harmonieux reflétant grâce et délicatesse. Je ne suis pas un mannequin et je préfère ne pas l'être. Je préfère de loin mon 1m 69 à la longueur désespérante de leurs jambes. Ma peau, doucement halée, sans imperfection, puisque j'eu l'honneur de passer la disgrâce de l'acné des adolescents, est d'une douceur de soie. Malheureusement pour moi, elle est si fine qu'elle marque à rien, et il n'est pas rare des voir des bleus sur mes bras ou mes jambes, ne serait-ce que parce que je me suis heurté à une personne dans le couloir. Cette silhouette qui lorsqu'elle n'est pas vêtue de l'uniforme de Poudlard, aborde souvent de petite robe soleil de couleur pâle, dévoilant mes épaules ou encore la simplicité d'un simple denim et d'un chemisier parfaitement ajusté que j'aborde avec plaisir, n'étant plus obliger de revêtir ces robes de hautes coutures. Mon visage ovale est agrémenté par un menton légèrement pointu dont je ne me plains pas. Les détails de mon visage sont précis, de mon nez droit aux arcades sourcilières parfaitement dessinées en passant par mes lèvres accueillantes et avenantes. Ce jolis minois est facilement reconnaissable, frappante dans sa beauté simple qui laisse un arrière goût cependant. Mes prunelles sombres, d’une couleur chocolat délavés, sont une porte ouverte sur mon âme et ses états. Ce visage est encadré d’une masse de cheveux bruns et brillants, que je peux manipuler à ma guise, mais que je préfère de loin laisser retomber naturellement sur mes épaules. Et si certaines filles se démarquent par leur grande beauté et leur décolté aguicheur, ce n'est pas mon cas. Je préfère de loin ma grâce naturelle à tous ces artifices sans saveur.»

«Mon monde à moi fut parsemé de robes somptueuses, de bal majestueux, de sourires polis et de regard admiratif. Mais personne ne sait jamais demander si je voulais autre chose. Jamais on ne me demanda si je voulais des vêtements banals, joué au ballon avec les enfants de mon âge, si je voulais aller à l'école ou toutes ces petites choses qui caractérisent ce qu'est un enfant. J'ai toujours regardé les petites filles de mon âge, lorsque je sortais de mon palais d'ivoire, avec mes parents, avec envie. Envie que je voyais se refléter dans leurs yeux. Je ne comprenais pas. Qui voudrait d'une vie confinée dans une tour d'argent sans aucune liberté, confronté aux séances d’essayage de robes lourdes, comme on en voit dans les films, de cours de Piano, jusqu'à ce que nos doigts récitent toutes les symphonies des grands compositeurs sans même avoir besoin de réfléchir, des cours de danse, de bienséance, de français, d'anglais, d'espagnol, de latin... Non. Ce ne fut pas une partie de plaisir. Je n'ai jamais compris pourquoi l'on dépeint la noblesse comme étant des êtres pour qui l'on fait tout. Ce n'est pas le cas. Il faut être cultivé, intelligent, gracieux, irréprochable et pire que tout, parfait. On me modela, comme une parfaite petite poupée de porcelaine que l'on crée de nos mains. Jamais je ne m'en plaignis cependant. Je savais que c'était inutile, que l'on me répondrait que j'étais gâtée, que des centaines de petites filles voudraient être à ma place. Je me suis souvent demander combien voudrait-elle être à ma place en sachant ce que cela comportait. Qui voudrait s'asseoir devant un piano et en jouer jusqu'à ce que ses doigts lui fassent mal? Danser avec des inconnus jusqu'à ce que nos pieds saignent? Être impeccable de la tête aux pieds en passant par la pointe des cheveux aux ongles d'orteils? Il fallait être maso ou complètement ambitieux pour vouloir ma place. »

« Mes parents furent sans doute triste de m'avoir eu moi. Quel noble ne voudrait pas un héritier mâle? Un petit garçon parfait en tout point, qui ne décevrait jamais ses parents? Les miens ne faisaient pas exception à la règle. Mais c'est moi, qui vins au monde. Et si j'eu un petit frère par la suite, il ne serait jamais le premier héritier du Domaine Hansen. C'est sans doute ce qui décevra le plus mes chers parents, que leur fillette ait le Domaine sur les bras, qu'elle héritera du noble titre de Duchesse héritière. Sans doute auraient-ils préférés que ce soit leur fils chéri qui obtient ce rôle de noble héritier. Simplement pour l'image peut-être. Je ne me souviens pas du nombre de fois où j'entendis que mon frère aurait dû être l'Héritier, que la nature ne les avait pas gâtés, mais que j'étais tout de même une petite fille sage qui, avec un mari décent, pourrait accomplir ma fonction avec aisance, sans atteindre la perfection. J'en vins à détester mon frère cadet, lui, le préféré, le favori de nos parents. Je me mis donc à faire des coups pendables et lui faire passer sur le dos. Il se faisait disputer pour moi, sans que je n'en ressente le moindre remord. Jusqu'au jour ou je me blessai en faisait une idiotie que j'avais l'intention de faire passer sur le dos de mon petit frère. J'eu besoin d'un vaccin contre le tétanos, un truc tout simple et innocent. Mais il s'en suit une crise de nerfs épouvantable. On venait de mettre le doigt sur l'une de mes plus grandes peurs, une réelle phobie, celle de toutes choses pointues. Ciseaux, aiguilles, cure-dent, etc. Et cette tare ne jouait pas en ma faveur.»

« Notre fille ne peut avoir de toque, ma chérie!»
« Que veux-tu que je fasse, dis-moi? Et puis, ce n'est pas si grave, ce ne sont que des aiguilles.»
« Et comment ferons-nous pour lui faire faire ses robes, on ne va quand même pas lui acheter du prêt-à-porter!»
« Nous nous arrangerons, nous nous arrangerons»

«C'était tout ce qui importait mes parents. Jamais ils ne cherchèrent autre chose que de sauvegarder leur image, comme si c'était tout ce qu'il y avait de plus important en ce bas monde. Ils étaient superficiels, sans aucune saveur et bien vite, lorsque je fus en âge de le comprendre, je les évitai, ne les supportant que lors des repas ou des soirées mondaines. On me le reprocha, bien entendu, mais qu'importait. Qu'avais-je à faire de ceux qui me forçait à côtoyer épingles et aiguilles, malgré mes larmes et mes cris? Alors qu'importe si je les blessais dans leur bien être, dans leur petite monde idyllique ou tout devait aller comme ils l'avaient décidé? Et bien, malheureusement pour eux, ils ne pouvaient pas méditer chacun de mes faits et gestes, ce fut sans doute la déception de leur vie, les pauvres. Je sais, je les tourne en ridicule, c'est mal. Mais j'y peux rien, ils n'avaient qu'à ne pas vouloir guérir ma phobie par l'acuponcture!»

« Passons, voulez-vous? Si les treize premières années de ma vie ne sont pas de tout plaisir, la quatorzième fut pire. Mes parents décidèrent qu'il était tant que leur fille devient une femme. Ridicule? Certes, je suis tout à fait d'accord. Mais c'est ainsi. La nature n'eu même pas le temps de faire son œuvre que l'on me créa des forme de façon moyenâgeuse. L’on m’enferma dans un corset trop serrer, écrasant ma taille pour donner la vague impression que j’eu des courbes, quelques jours à peine ou l’on me poussa littéralement dans les bras d’un garçon qui devait avoir trois ou quatre ans de plus que moi. Il était fils de Lord Anglais avec qui mes parents avaient prit un arrangement quelconque sans même me consulter. Ce fut l’objet d’une crise familiale, d’ailleurs. »

« Je ne veux pas l’épouser!»
« Ce n’est pas à toi de décider, Ezzy’»
« Et pourquoi ça?»
« Tu es trop jeune, trop insouciante et nous nous devons de faire bel impression»
« Et si tu écoutais papa, Ez’? Il sait sans doute mieux que toi ce qui est bon pour toi...» Soupira mon frère
« Non, il ne sait pas! Ce n'est pas si simple que ça, ça ne fonctionne pas comme ça! Tu es idiot ou quoi?»

« Par la suite, je fus des semaines sans leur adresser la paroles. Lorsque je le fis, ce ne fut que lorsque je reçu une lettre indiquant que j'étais attendu à l'école de sorcellerie la plus près de chez moi, au grand damne de mes parents. Visiblement, leur fille était un véritable fardeau.»

« De fille de Duc, je devins fille de rien. Je n'étais rien dans cette école de magie. Poudlard comportait tellement de gamine dans mon genre, de petite fille gâtée et peste, que je passai rapidement inapperçu. Ce fut un choc, je l'avoue. Contrairement à ce que vous pouvez croire, je n'allai pas à l'école de magie la plus près, mais bien à Poudlard. Mes parents n'avaient pu me le refuser et ainsi donc, je fus envoyer en Angleterre. Le plus grand choc pour moi ne fut pas de quitter mon Danemark natal, mais bien cette nouvelle phobie qui me prenait d'assaut. Les microbes. Oui, moi qui avait grandit dans un monde stéril où tout était propre et étincellant, je me vis troublé par ce vieux château poussiéreux, peuplé d'adolescent pouvant être porteur de microbe en tout genre. À croire que je commençais à être tout, sauf parfaite. »

Bon courage pour ta fiche, miss.

Nina Dobrev Graou
*tente d'arrêter de baver*
Bon courage pour ta fiche (a)

oh là là, mais comme c'est répétitif tous ces bon courage.
néanmoins, je crois que tu es sans doute en train d'écrire celui de tous tes persos que je préfère. c'est vrai que Nina Dobrev ne gâche rien j'ai déjà un lien pour toi, jolie princesse (l)
bref ... termines-nous vite ce joli perso' ! <3

G. Parker Truelove a écrit: J'veux les mêmes phobies qu'elle -->[]

Mouais, y'a pas photo : on manque de peuple en comparaison chez les Gryffondors, et y'a résolument trop de Serpentards.
So ... ça te dit de repasser chez les rouge et or ?