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Adriel Osborne répond à vos questions! Ou pas! Présentation terminée

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Message par Invité Dim 18 Oct - 17:47

    OSBORNE Adriel
    .



    Qui êtes-vous ?
    .

    NOM - OSBORNE
    PRENOMS - Adriel
    DATE DE NAISSANCE - 15 septembre 1986
    AGE - 16 ans
    ORIGINES - Né moldu.

    Eléments de sorcellerie
    .

    BAGUETTE - Bois d'avelinier, 23 cm, dent de vampire.
    PATRONUS - Un castor.
    BIEN ou MAL ? Mal.

    Hors-Jeu
    .

    PSEUDO - Dam's
    AGE - 20 ans
    AVATAR - Jon Kortajarena
    PRESENCE - Assez régulièrement.
    COMMENTAIRES ? J'aime tout simplement


Dernière édition par Adriel Osborne le Dim 18 Oct - 18:16, édité 1 fois

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Adriel Osborne répond à vos questions! Ou pas! Présentation terminée Empty Re: Adriel Osborne répond à vos questions! Ou pas! Présentation terminée

Message par Invité Dim 18 Oct - 18:10

Présentation libre

    Je pénétrai d'un pas sûr dans la petite salle. Une unique table était installée. Une ravissante jeune femme rousse était penchée sur un bloc notes, le relisant. Je m'approchai et m'installai sur la chaise – en face d'elle – prévue à cet effet. Malgré ma présence, elle ne daigna me lancer un seul regard. Je patientai. Toujours rien. L'atmosphère se faisait de plus en plus pesante. Un silence glacial s'emparait de la salle. J'observai la chevelure fauve de la femme. Elle l'avait délicatement attaché en un chignon un peu trop strict à mon goût. Toutefois une mèche rebelle enrayait son visage parsemé de tâches de rousseur, donnant à la jeune femme un air un brin négligé qui était loin de me déplaire. Finalement après de longue minutes d'attente, elle s'éclaircit la voix et d'une voix cristalline débuta l'entretien.

    « Vous savez qui suis-je? »
    « Isabelle Bloks! Chroniqueuse à la Gazette du Sorcier, section confession. »
    « Vous me lisez? »
    « Les potins et la vie des autres ne sont pas ma tasse de thé! »
    « Pourquoi donc avoir répondu positivement à ma demande d'interview? »
    « Pourquoi m'avoir demander une interview? »
    « Euh... »


    Elle ne répondit rien. Ses joues s'empourprèrent. Un silence mortifère s'installa. Elle se concentra sur ses notes. Je la dévisageai. Elle se concentra de nouveau. D'une petite voix flûtée elle débuta son interrogatoire.

    « Vous vous appelez Adriel Osborne? »
    « Vous êtes perspicace! »
    « Vous avez dix-neuf ans! »
    « Erreur! Je n'en ai que seize! Je fais plus vieux que mon âge, je l'admets.


    Elle s'empourpra de nouveau. Je sentis un brin de déception dans ses yeux. Elle aurait tant aimé que j'eus dix-neuf, voire vingt ans. Malgré l'écart d'âge flagrant – elle devait avoir aisément vingt trois ans – je ne pouvais nier que son physique était très attirant. Je lui lançai des regards équivoques en attendant une nouvelle question.

    « Adriel! Original comme prénom. Vos parents ont eu beaucoup de goût! Pourquoi vous avoir appelé ainsi? »
    « Je ne sais pas, je ne l'ai jamais su. Je ne les ai pratiquement pas connu. Ils sont morts, je venais de souffler mes quatre bougies. Une mort atroce. »
    « Comment s'est-elle manifestée? »
    « Ils sont morts! Je n'ai rien à ajouter! Si vous pensez pouvoir m'arracher les vers du nez, vous pouvez vous fourrer le doigt dans l'œil. »
    « Vous savez, nous sommes seul à seul! »
    « Qu'importe, je ne suis pas chez un psy. Je crois d'ailleurs ne lui avoir jamais raconté comment mes parents ont été tué. »


    J'en avais trop dit. Pour mon plus grand malheur, elle se saisit de la perche que je lui avais malencontreusement tendu. Certaines fois j'aimerais tant avoir périt, comme mes parents, dans un crash aérien. Cela m'éviterait de m'embourber et de dire des sottises.

    « Un psychiatre! Vous avez consulté un psychiatre? Pour quels motifs? »

    Du tac au tac, je lui répondis tout en faisant apparaître sur mon visage un sourire de carnassier.

    « J'avais de fâcheuse tendance de vouloir dévorer les pâles joues des reportrices trop fouineuses. »

    Elle se figea sur place, les yeux dans le vide. Je crois que je lui avais foutu les chocottes. Fier de mon exploit, je restai de marbre afin de faire perdurer le sentiment de malaise ambiant. Si elle n'avait pas perçu ma réticence à partager ce moment avec elle cela indiquait qu'elle n'avait pas les pieds sur Terre. Elle reprit sa respiration.

    « Avez-vous des frères ou des sœurs? »
    « Non, je suis enfant unique! Cela me va parfaitement! »
    « Vous n'avez jamais eu une once de regret? »
    « Aucune! »


    Je ne voyais pas en train de pouponner, de m'occuper d'un bambin. Je préférais, et de loin, m'occuper de ma propre personne. Certains me qualifieraient d'égoïste. Si ça leurs chante. Je n'ai aucun compte à rendre. Nous nous observâmes. Je brisai la glace:

    « Auriez-vous un verre d'eau? »

    Pour ne pas dire whisky – ou autre alcool fort – Je demeurai raisonnable.

    « Mais bien sûr. »

    D'un geste fluide, elle fit apparaître devant mes yeux un gobelet d'eau plate. Je me saisis de ce dernier et l'avalai d'une traite. Mes lèvres s'humectèrent. Je me sentais nettement mieux. Nous pouvions désormais reprendre tranquillement l'interview. Je priai pour que cette dernière se termine rapidement.

    « Dîtes en moi plus sur votre enfance? Avez-vous des propos croustillants à me faire part. »

    Je respirai. Je me détendis. Je me lançai.

    « Quand mes parents furent morts, je fus placé dans un orphelinat catholique. »
    « Comment ce séjour s'est-il passé? »
    « Mal! Je n'en faisais qu'à ma tête. Je ne suis pas ce genre de personne qui se laisse donner des ordres. Je n'accepte que l'on m'interdise. »
    « Vous vous comportiez en enfant gâté? »
    « Où ai-je eu une enfance gâtée? Pour vous être arraché à quatre ans à ses parents c'est avoir une enfance gâtée? Belle mentalité! »
    « Comment vous comportiez vous là-bas? »
    « Disons que le manque familial faisait que je m'enfermais sur moi même. Je n'avais aucun ami. C'était tous des trolls. Je m'emportais facilement si cela est justifié. D'ailleurs les nonnes condamnaient souvent ma sévérité avec autrui. Cependant, pour moi c'était la seule manière de me faire une place, d'être reconnu. »
    « Faisiez vous beaucoup de bêtises! »
    « J'étais réputé pour cela! J'aimais mettre en rogne la mère supérieure. Au fond de moi j'espérais de tout cœur qu'elle me trouve une famille d'accueil afin de partir de ce lieu pourri. »


    Je la vis prendre des notes sur son calepin avec une plume à papote. Avec classe, je passai une main dans mes cheveux noirs. Mon regard de braise se perdait sur les peintures murales de la salle. Elle releva la tête et repris.

    « Et vous avez trouvez une famille d'accueil? »
    « Oui, mais après cinq ans d'attente. »
    « Vous étiez heureux de partir de cette institution? »
    « Oui! Je me sentais enfin libre! »
    « Aimiez vous vos parents adoptifs? »
    « Non! »
    « Pourquoi donc? »
    « Ils n'étaient pas mes parents! »
    « Vous aviez toujours des souvenirs vivaces de ces derniers donc? »
    « Oui! »
    « Quels souvenirs? »


    Un souvenir furtif s'empara de moi. Si je n'avais pas su me maîtriser j'aurais pu laisser perler sur mes joues quelques larmes. Je respirai et repris:

    « Le souvenir le plus vivace dont je me souvienne est la berceuse chantée par ma mère! »
    « Quelle est-elle? »


    Je la regardai. Elle attendais que de ma mélodieuse voix je lui fasse partager ce merveilleux souvenir.

    « Ein Mäinnlein steht im Walde ganz still und stumm,
    Es hat von lauter Purpur ein Mäntlein um,
    Sagt, tuer mag das Männlein sein,
    Das da steht im Wald allein
    Mit dem roten Purpur Mäntelein. »


    Silence.

    « Très joli! »

    Menteuse. Elle disait cela pour meubler la conversation. Elle se fichait complétement de ce que je venais de lui interpréter. Cela m'irritait. Elle manquait de sincérité. Du tac au tac:

    « Arrêtez de feindre l'intérêt pour quelque chose qui est futile à vos yeux! »
    « Pardon? »
    « Ne faîtes pas l'innocente! Vous vous foutez de cette chanson comme de l'an quarante. L'important pour vous c'est d'en savoir plus sur moi et de prendre les informations qui vous intéressent afin de faire un mélange approximatif, loin de la réalité. Tout cela surtout pour booster vos ventes et faire sensation! Je ne suis pas dupe. »


    Silence.

    « Calmez vous! Vous fabulez! »

    Je n'osais dire un mot face à ce mensonge. Comment pensait-elle me faire croire que je fabulais. Je croisais mes doigts entre eux et posais mes coudes sur la table. J'avoue, en règle générale, je suis très à cheval sur les bonnes manières, mais là, cette grognasse ne le méritait pas. Si son physique était alléchant, sa moralité ne valait pas un clou. J'essayais, en vain, de me décontracter. J'étendis un peu plus mes jambes. J'étais toujours aussi énervé contre elle.

    « Reprenons! »

    Je ne dis rien.

    « Un jeune homme beau comme vous doit bien avoir une petite amie? »
    « Non! »
    « Pourquoi? »
    « Pourquoi je m'encombrerais d'une personne? »
    « Vous vous considérez comme libertin? »
    « Jusqu'à preuve du contraire oui! »
    « Intéressant! »
    « Pourquoi cela? Vous espérez me corrompre? »


    Elle devint aussi rouge qu'une pivoine. J'avais réussi à la déstabiliser.

    « Vous considérez-vous comme une personne vénale? »
    « Certainement! »
    « Vous êtes sans cœur? »
    « Non! C'est pas avec ces questions inutiles que vous risquez de le trouver. »


    Silence.

    « Si vous deviez changer quelque chose dans votre vie, que changeriez-vous? »
    « Rien! Ma vie est ce qu'elle est, et je ne souhaite pas la changer. »
    « Vous ne désiriez pas voir revenir vos parents? »
    « Non! »
    « C'est une preuve d'égoïste! »
    « Nullement! Je suis juste réaliste! Si je fais revenir mes parents, ma vie sera métamorphoser du tout au tout et je ne serais plus le même. Jamais. »
    « Pour moi vous restez égoïste! »
    « Soit! Je n'ai pas de compte à vous rendre. »


    Silence.

    « Vous avez d'autres questions? J'aimerais vivement partir! »
    « Pourquoi donc? »
    « Vos questions et vous par la même occasion me tapaient sur le système! »


    Je ne lui laissais pas le temps de dire un mot. Je me levai, faisant racler les pieds de la chaise sur le sol. Je me dirigeai vers la porte, l'ouvris, sortis et la claquai sans ménagement. C'était décidé, je ne répondrais à plus aucune interview!

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Message par Invité Dim 18 Oct - 18:12

Je pense, plus ou moins, avoir fini!

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Message par Bonnie Becker Dim 18 Oct - 19:26

J'adore l'idée de l'interview <3 Je te valide et t'envoie à Gryffondor !
Bonnie Becker
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Garce fouineuse.
Back in town...

♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009

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