The Time-Turner
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sugar. oh honey, honey.

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Message par Invité Dim 18 Oct - 18:04

    .

    « Lily, tu sais, il reste une place
    _pour les gens comme nous. »


    .



sugar. oh honey, honey. 29en4me



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    J. SUGAR MILLER ;
    .

    _____On aurait pu croire que c’était un ange. On aurait pu penser qu’il était l’homme idéal. Le prince charmant. Peut-être même qu’on aurait pu rêver un instant à être sa princesse. Belle illusion d’optique. Sugar. Il est le diable, il se moque de tous et surtout des filles. Dans son cœur, il n’y a qu’elle. Elle est son passé, son présent, son avenir. Il ne vit que pour sa mémoire. La mémoire de Lily. L’âme de Lily. Il n’y a qu’elle qui compte. Lily.


Dernière édition par J. Sugar Miller le Jeu 29 Oct - 17:53, édité 1 fois

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Message par Invité Jeu 29 Oct - 17:20


prologue;
Le début de l'absence est comme la fin de la vie.




Prendre quelqu’un par la main, l’emmener dans un parc, se poser sous l’ombre d’un saule, passer une main dans ses cheveux, humer son parfum, croire que tout es facile, croire que le monde est a soi, a nous. Approcher son visage, vouloir l’embrasser, se raviser, l’embrasser finalement. D’un baiser sensuel, torride, à tomber par terre, à s’en relever la nuit, qu’on n’oublis pas, qu’on ne peut oublier. S’allonger dans l’herbe, prendre sa main dans la sienne, entrelacés ses doigts, sourire, pour demain, après demain, et tous les autres jours que Dieu mettra à nos pieds. Sentir son cœur s’emballer pour ses lèvres, ses yeux, son corps. Croire qu’elle est a soi, que jamais elle ne s’en ira. Penser à maintenant sans se soucier de demain, et prendre sa main, la porter à sa bouche. Baisemain, signe d’amour, de l’union, du partage. Signe de tout, signe de rien. L’emmener à soi, la serrer contre son corps, se sentir vivre, se sentir mourir de plaisir, se sentir simplement. La voir comme elle, comme un ange, comme l’inaccessible, comme le sacré, l’aboutissement de toute une vie. Et croire que tout cela suffira, qu’elle nous aimera, ne nous quittera pas, qu’elle restera à nos côtés, l’ange près du démon. Mais tout n’est que foutaises. Ne pas oublier son parfum, le goût de ses lèvres, la sensation de ses baisers, la douceur de sa peau. Se souvenir ce qu’elle était pour soi, tout, mon âme, mon être, mon tout. Se souvenir de son nom, se souvenir de Lily. Souvenirs douloureux qu’on voudrait oublier, chasser, arracher de son cœur, de son esprit, de son âme. Impossible d’oublier qu’elle n’est plus à nos côté, qu’elle ne peut plus nous aimer, qu’elle est morte, que Lily est morte.




chapitre un;
Le poids d'une charge dépend de celui qui la porte.




Assis sur le banc, dans le jardin public qui se trouvait près de chez eux, il attendait calmement. Il était âgé de six ans, et ce soir, conformément aux règles que la famille Miller avait posées, il devait partir avec son père pour les vacances de la toussaint. Deux semaines. Deux longues semaines sans sa mère, et surtout sans sa Lily. Jamais il n’y arriverait. Comme d’habitude ses parents se disputaient, c’était comme ça depuis qu’il était né. Il paraît qu’il s’était aimé un jour, mais alors ce devait vraiment n’être qu’un jour. Ses yeux d’une couleur d’ébène se posèrent délicatement sur Lily, elle tenait la main de sa mère, et tentait de calmer son père, en vain. Elle avait deux ans de plus que Sugar, et jamais il n’avait eu la possibilité de voir un être plus beau, plus merveilleux. Elle était fine, fluette, fragile, et de longs cheveux blonds venaient se finir dans sa chute de reins. De grands yeux verts étaient à l’instant emplis de larmes, son cœur était trop fragile, bien trop fragile. Elle était l’exacte opposée de Sugar, mais il l’aimait, plus que son père, largement plus. Plus que sa mère, pas de peu. Mais Lily, sa Lizbeth, était toute sa vie, son rayon de soleil, l’être le plus merveilleux que Dieu eu créé depuis la genèse. Il resta alors un moment assis seul sur son banc, après tout si il se levait, il savait qu’il allait partir, et il voulait encore admirer sa sœur quelques instants, histoire de garder une bonne dose de souvenirs pour les deux longues semaines où il serait loin d’elle. Lorsqu’il estima que sa rétine avait suffisamment retenue le portait de sa jolie sœur, il se leva avec légèreté. Il n’eu pas beaucoup de distance à parcourir, et alors qu’il posait sa main sur l’épaule de sa sœur, il leva les yeux vers son père, prenant la parole pour la première fois depuis que la dispute avait éclatée.

    « Je suis prêt, père. »
    « Très bien, nous partons. »
Il n’eu pas le temps de dire au revoir à sa mère et à sa sœur, mais peut-être était-ce mieux ainsi… L’échange d’au revoir, les embrassades, les étreintes, tout cela l’aurait poussé à rester à ne plus vouloir partir. Et maintenant qu’ils tournaient le dos aux deux femmes avec qui il vivait durant toute l’année, il senti qu’il avait bien fait. Il valait mieux éviter les effusions de sentiments, c’était beaucoup plus supportable pour son cœur. Ses yeux bruns fixant l’horizon devant lui, il marcha pendant plusieurs minutes, dans un silence de plomb. Lui et son père n’avait jamais été très proche, et le dialogue passait difficilement entre eux. Lorsqu’ils arrivèrent dans un champ laissé à l’abandon aux extérieurs de Londres, ils trouvèrent une vieille roue de bicyclette, seule et sans le reste de son corps. C’était lui, le portoloin. Mettant son doigt dessus, il attendit et quelques secondes après, il sentit son corps s’engouffrer dans une sorte de néant, alors que le voyage lui donnait la nausée. Il détestait les transports magiques. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il était dans la propriété des Miller, en Ecosse, et sur le perron se trouvait Bonnie Miller, la nouvelle femme de son père. Elle était petite, avec de longs cheveux bruns et des yeux d’un bleu outre mer. Lorsqu’elle vit le petit garçon de quatre s’avancer, elle descendit à la hâte les marches de l’escalier, le serrant dans ses bras, un énorme sourire se plaçant sur ses lèvres. Elle était jeune, seulement vingt quatre ans, alors que son père en avait trente six. Mais bon, après tout, lui, leurs affaires ça ne le regardait pas. Acceptant l’étreinte avec sa belle-mère, il la laissa lui donner un baiser dans ses cheveux bruns en bataille, puis leva les yeux vers elle quand celle-ci lui adressa la parole.

    « James mon chéri, le voyage c’est bien passé ? »
    « C’était comme d’habitude. »
    « Euh, oui… Kaitlyn est en haut si tu veux. »
Kaitlyn, sa demi-sœur. Il l’avait oublié, elle. Elle avait le même âge que lui, mais il ne l’aimait pas. Ce n’était pas sa sœur, ce n’était pas Lily, c’était juste la fille de la nouvelle femme de son père. Il n’avait rien en commun et surtout pas leur sang. Il adressa alors quelques mots de remerciements à sa belle mère, mais ne monta pas voir Kaitlyn. Il n’avait envie de voir personne, il avait déjà le mal du pays. Sa mère lui manquait, sa sœur lui manquait, et Londres, leur appartement et tout ce qui trouvait la bas manquait à l’appel. Il monta une a une les escaliers de l’immense escalier de marbre, parcoura divers couloirs, et enfin se trouva devant la porte de sa chambre. Une chambre qu’il n’occupait pratiquement jamais et qui était vide de souvenirs le mettant mal à l’aise, lui donnant l’impression de ne pas être à sa place. Et il resta seul, assis, immobile pendant un long moment, mais cela ne le gênait pas. Sugar n’avait jamais été du genre sociable, il n’aimait pas les gens qui l’entouraient excepté sa mère et Lily. Peut-être que son père avait senti sa gêne, ou peut-être que non, mais le voila qui se trouvait sur le pas de la porte, regardant Sugar d’un air sévère, il s’approcha du garçon et s’asseya a côté de lui.

    « Tu dois être plus gentil avec Bonnie. »
    « Je ne l’aime pas, elle n’est pas ma mère. »
    « Mais c’est ma femme, et Kaitlyn… »
    « Je ne l’aime pas, ce n’est pas ma Lily. »
Soudain, tous les deux tournèrent leurs yeux vers la porte de la chambre. Il avait entendu un petit cri étouffé et en voyait maintenant le responsable, ou plutôt la. Kaitlyn s’était discrètement placée à côté de la porte voulant ainsi espionner son demi-frère. Les paroles qu’il venait de prononcer lui firent monter les larmes aux yeux. Il lui avait fait de la peine, il le savait, son père le savait, et tout le monde ne faisait rien. Plaçant une main sur sa bouche, quand elle fut démasquée, elle détala dans le couloir, courant à toutes jambes pour rejoindre sa propre chambre. Sugar, posa son regard un instant sur le sol, avant de le reporter à sa fenêtre et à ce qu’il pouvait voir à travers celle-ci. Quelque part loin d’ici, il était sûr qu’elle aussi regardait par la fenêtre, et cette pensée le rassura, lui fit chaud au cœur, car ainsi, il se sentait moins seul, sa présence était presque intacte dans son esprit, son cœur. Son père comprit que la discussion s’était arrêté et que ça ne servait à rien de continuer, se levant, Sugar, continua d’observer le ciel, avant de poser ses yeux ténébreux sur son père qui se trouvait sur le pas de la porte, prenant la parole d’une voix calme.

    « Je n’y peux rien si je n’aime que Lily, c’est comme ça. »
Puis il avait de nouveau replongé dans le silence, histoire de se concentrer sur sa sœur, sur ce qu’elle pouvait bien être en train de faire. Sur ce qu’elle devait penser, si il lui manquait. Il en était sûr, parce qu’elle l’aimait, elle lui avait dit. Et on ne disait pas une telle chose si on ne la pensait pas, il en était persuadé.

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Message par Invité Jeu 29 Oct - 17:26


chapitre deux;
Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera.




Sugar était à présent âgé de douze ans, et sa belle Lily en avait quatorze. Elle était d’une beauté effarante et jamais plus bel être n’avait vécu sur cette terre, il en était persuadé. Cette année aurait du être la rentrée à Poudlard de Lily, mais malheureusement, il faut croire que celle-ci avait tenue du côté de leur mère, et ne possédait aucune once de magie en elle, mais cela n’avait pas d’importance pour Sugar. Sa beauté dépassait de loin tous les stupides sortilèges qu’on pouvait bien apprendre dans cette école. Elle avait pleurée, et Sugar avait détesté assister à la scène, les anges ne pleuraient pas, c’était impossible, ils étaient toujours heureux, au paradis. Dehors, dans le parc où ils avaient l’habitude de jouer, il se posa sur un côté de la balançoire, alors que Lily prenait place de l’autre côté. Souriante, malgré la peine qu’elle avait éprouvée le jour de son anniversaire il y a quelques mois, elle commença à se balancer calmement, ses cheveux blonds virevoltant derrière elle au rythme de la brise matinale qui berçait Londres. Sugar, lui la regardait, fixement, comme jamais il n’avait posé son regard sur quelqu’un. Lançant un timide sourire à Lily, il prit la parole d’une voix détaché.

    « Tu es tellement belle Lily. »
    « Oh Sugar, tu es trop mignon, j’ai vraiment le plus adorable des frères. »
Sugar. Lily l’avait toujours nommé ainsi, c’était son surnom comme elle Lily à la place de Lizbeth. Et au fur et à mesure, tout le monde finissait par l’appeler comme ça, comme si « James » n’avait jamais existé. Continuant de se balancer, il s’arrêta et posa de nouveau son regard sur sa sœur. Il ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose, comme ferait-elle quand il partira à Poudlard dans deux ans ? Et s’il n’y allait pas, c’était sûrement la meilleure des choses à faire, car lui-même ne se sentait pas près à quitter son ange. Descendant doucement de la balançoire, il partit s’assoire dans le bac à sable ou il s’amusait à marquer son nom à l’aide d’un bâton qui traînait par la. Quand il sentie la présence de sa sœur à côté de lui, il laissa tomber son occupation, se tournant vers elle, un air grave sur le visage.

    « Je ne vais pas aller à Poudlard. »
    « Sugar, mais t’es bête ! »
    « Je ne veux pas y aller sans toi ! »
    « Il faut que tu y ailles, c’est ton destin. »
    « Non je veux rester avec toi… Je t’aime Lily. »
Il avait prononcé ces derniers mots en ayant la gorge nouée, car plus le temps passait, plus il se rendait compte qu’il aimait réellement sa sœur. Non pas comme une sœur, mais comme bien plus. Il l’idéalisait, la sacralisait, la mettait en valeur, elle était mieux que toutes, mieux que le monde entier réuni. Rien ne valait le coup si elle n’était pas à ses côtés, et surtout pas l’école. Comment allait-il faire quand il aurait un coup de blues ? Et lorsqu’il voudrait faire des expéditions dans le château ou ses alentours ? Il ne voulait pas partager ses moments avec une autre personne que sa sœur. Il n’y avait toujours eu qu’elle dans son cœur et ce n’était pas le cas de changer, pour le plus grand déplaisir des autres enfants qui souhaitait être son ami. Portant son regard ténébreux sur l’océanique de sa sœur, il attendait une réponse de sa part. Qu’elle l’approuve, qu’ils vivent heureux ensemble et sans magie.

    « Ce n’est pas une raison, tu sais que je t’aime aussi, c’est pour ça que je veuille que tu ailles à Poudlard même si je ne suis pas une sorcière moi aussi. Tu verras, tu seras content quand tu y seras, puis on s’écrira et on a encore le temps, ce n’est que dans deux ans. »
Cette réponse ne lui convenait pas, se levant d’un bond, il jeta un regard de reproches mêlé de colère à sa sœur. Elle n’avait pas le droit de le repousser ainsi alors que ce qu’il voulait lui, c’était juste rester à ses côtés. Après tout c’était tout de même un énorme effort qu’il faisait là, car puisqu’elle était cracmole, il avait décidé de renier le monde de la magie, de rester dans celui-ci pour ne pas avoir à être loin d’elle, rester à ses côtés. Alors pourquoi refusait-elle ? Elle ne l’aimait plus ? Elle ne voulait plus de lui ? Peut-être qu’en réalité, elle serait contente de se débarrasser de lui dans deux ans, quand il devrait partir à Poudlard. Ainsi, elle n’aurait plus son pot de colle de petit frère qui traînerait toujours derrière elle, avec des yeux émerveillés braqués sur elle. Non… Ca ne pouvait pas être cela, et il refusait d’y croire. Lily l’aimait, autant qu’il l’aimait, mais il avait du mal à rester sur de cela, face à la petite dispute qu’ils venaient d’avoir. Shootant dans des cailloux sur son passage, il prenait le chemin de leur appartement, il n’avait plus le cœur à jouer, il voulait rentrer et se cacher sous sa couette, son cœur était bien trop meurtri par les paroles que sa sœur avait proférée à son égard. Alors qu’il était presque arrivé à destination, il sentit une seconde respiration, essoufflée, et une main se posa sur son épaule, tournant doucement la tête, il sa Lily. Elle avait du comprendre qu’elle l’avait vexé, et avait alors couru après lui pour le rattraper avant qu’il ne soit chez eux. Leur mère n’appréciant pas trop le fait qu’ils soient aussi proches. Posant son regard inquisiteur sur son frère, dans un piteux état, elle reprit la parole d’une voix qui se voulait rassurante.

    « Sugar… Je sais ce que tu voulais faire. »
    « Alors pourquoi tu ne veux pas ? »
    « Parce que ce n’est pas bien… »
    « Pas bien ?! J’abandonne la magie parce que tu n’es pas foutue de tourner un bout de bois en marmonnant des stupides paroles, et ce n’est pas bien ?! »
    « SUGAR ! »
    « Non j’en ai marre de me taire Lily ! Moi je sais faire de la magie, moi je suis spécial, et toi t’es banale, mais je t’aime. Je t’aime, Lily, plus que je ne le devrais ! Mais tu ne veux pas de moi, alors je partirai à Poudlard ! »
Le rouge lui montait aux joues, jamais il n’avait été aussi en colère envers sa sœur. En réalité, si on y réfléchissait bien, il n’avait même jamais été en colère avec sa sœur. Mais cette fois-ci, elle lui avait vraiment porter un coup au cœur. Se sentir rejeter par la seule personne qu’on aimait, ce n’était pas quelque chose de facile à avaler, surtout pour un petit garçon de douze ans. Dégageant son épaule d’un geste brusque de l’emprise de la main de Lily, il poussa la porte et entra dans le hall, montant les escaliers pour rentrer chez eux. Et Lily, elle, elle resta alors devant l’entrée de l’immeuble, des larmes coulant sur ses joues. Sugar lui avait fait de la peine aussi, il lui avait rappellée qu’elle n’était pas une sorcière, qu’elle ne pourrait jamais réalisée de choses extraordinaires comme l’avenir de son frère lui promettait. Mais Sugar était déjà loin, il venait d’ouvrir la porte de l’appartement ce qui fit sursauter sa mère, jetant un regard mauvais en sa direction, il partait déjà en direction de sa chambre.

    « Sugar, tout va bien ? »
    « Non, tout va mal. »
Claquant la porte de sa chambre, il fit un instant les cents pas, puis s’approcha de sa fenêtre d’où il avait une vue sur le parc où il allait tout le temps jouer avec Lily. Celle-ci s’y trouvait d’ailleurs, et comme lui elle usait le sol de ses pas inutiles et répétés. L’amour n’était pas une chose facile, surtout quand il s’agissait d’une sœur et de son frère, d’un sorcier et d’une moldue ; de Sugar et de Lily.

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Message par Invité Jeu 29 Oct - 17:30


chapitre trois;
Je joue avec la vie, madame ; elle n'est bonne qu'à cela.





    « Sugar,
J’espère que tout se passe bien pour toi à Poudlard. A la maison ce n’est plus pareil depuis que tu es parti… Tu n’as que quinze ans et pourtant on s’accroche tous à toi. Enfin, nous, je devrais plutôt dire je, maintenant. Maman est morte hier soir. Je ne sais pas de quelle manière dois te l’annoncer. J’ai peur, Sugar. Je suis chez père, et je me sens si seul sas toi. J’aimerais tant que tu sois à mes côtés. Je t’aime tellement…

    Tendres baisers,
    Ta Lily.
    »

• • •


    « Ma Lily,
N’aie crainte, je serais bientôt près de toi… Poudlard ne vaut pas grand-chose sans que tu ne sois avec moi, et Kaitlyn, commence à me taper sur le système. Je suis désolé d’apprendre la mort de maman, mais cela faisait bien longtemps qu’elle n’était plus la même, alors c’est sûrement mieux ainsi. Je m’inquiète pour toi, je ne veux pas que sois malheureuse, je ne le supporterais pas. Les vacances, sont dans deux mois, que cela va être long… J’aimerais être avec toi, te prendre dans mes bras… La vie n’est pas très juste, elle aurait du faire en sorte que nous soyons pareils, deux sorciers, ou bien deux moldus, peu importe, tant que je sens ta présence à côté de la mienne. Je ne peux te parler plus longtemps, la cloche vient de sonner et je dois aller en cours…

    Je t’aime.
    Sugar.
    »

• • •


    « Sugar,
L’ambiance ici est désastreuse. Père ne cesse de me faire payer le fait que je ne sois pas une sorcière, il dit que c’est une honte pour lui d’avoir une cracmole dans sa famille de sorciers au sang pur. Qu’il a fait la plus belle erreur de sa vie en aimant maman, et en me créant. Heureusement que tu es là, au moins tu as pu rattraper mon erreur. Tu dois me promettre de te donner à fond dans tes cours, car il n’y a que comme cela que tu y arriveras. Tu dois leur montrer qui tu es, et ce que tu vaux Sugar. Ils ont de la chance de t’avoir dans leur école, et moi je pleure ton absence. Tu es le seul qui tient encore à moi depuis que maman est morte. Il ne reste plus qu’un mois et demi avant ton retour. J’ai tellement hâte.

    Je t’aime.
    Lily.
    »

• • •


    « Ma belle Lily,
Tu ne dois pas le laisser te dire de pareilles horreurs, tu es la plus belle chose que je connaisse. Rien ne t’arrives à la cheville et si tu n’as pas de pouvoir magiques, c’est sûrement parce que tu es bien meilleure que nous, et que tu n’en as pas besoin pour briller. Je sais que tu vas croire que je dis ça, simplement parce que je suis ton frère, mais c’est faux. Lily, tu dois avoir confiance en toi, tu n’es pas comme les autres, et tu te démarque à ta façon. D’une façon bien plus belle et gracieuse que le fait d’avoir des pouvoirs magiques qu’on ne contrôle pas toujours. D’ailleurs en parlant de ça, tout à l’heure, une fille qui était en colère à mis le feu à ses cheveux, tellement elle avait de la haine contre une autre élève. Tu vois, ça, ce n’est pas beau… Rien ne vaut ta beauté, ton sourire, ton regard aussi bleu que l’océan, ton intelligence, ta douceur, ton amour. Tu es une personne aussi magnifique à l’extérieur qu’à l’intérieur. Alors je t’en prie n’écoute pas les paroles de ce vieil aigri. Il ne s’est jamais occupé de toi, ni de moi. Il nous prend juste parce qu’il n’a plus le choix vu que maman est morte. Il ne peut pas faire croire qu’il est bon, c’est une pourriture et sache ma douce Lily, qu’on ne peut renier sa nature bien longtemps. Au moins tu sais à quoi t’en tenir et tu ne te fais pas de fausses idées sur la relation que vous avez. Elle n’est que biologique, pas de sentiments, pas d’amour, pas d’intérêts.

    Prend soin de toi,
    Je t’aime,
    Sugar.
    »

• • •


    « Sugar,
Je me demande comment je ferais sans toi… C’est vrai tu as toujours les bons mots, qui me redonne espoir, me rende le sourire que j’avais perdu. Avec toi, je me sens comme renaître, et protégée de tout malheur. Je le savais depuis longtemps, mais je peux te le confirmer une nouvelle fois, j’ai vraiment le meilleur des frères qui puissent exister, et je suis sûre que beaucoup voudrait être à ma place, même si je ne suis pas une sorcière. Tu es tellement bon, tellement généreux… Tu me donnes tant, et moi en échange j’ai l’impression de ne rien t’apporter, de n’être qu’une charge en réalité. Et cette pensée est très désagréable, je dois l’avouer. J’aimerais faire quelque chose pour toi, mais de là ou je suis, je doute que je puisse servir à quelque chose… Mais me sentir inutile, m’est insupportable ! Je souhaite t’aider, même si c’est pour le plus minime de tes soucis… Car oui, je sais que même si tu ne le dis pas, tu as des soucis. Tout le monde en a, et comme tu m’aides, je veux aussi t’aider en retour, c’est normal. Allez, Sugar, confie toi à moi, s’il te plait… Dis moi ce qui ne va pas et je suis sûre que je pourrais t’apporter le réconfort que tu m’apportes depuis toujours. Ouvre moi ton cœur, et fait moi confiance.

    Je t’aime plus que tout.
    Ta sœur, Lily.
    »

• • •


    « Ma belle Lily,
Je ne sais pas si je peux te parler de mes soucis, tout cela est bien trop compliqué en fait. Je sens que je ne suis pas comme les autres, que je suis différent. Mais encore plus différent que le fait d’avoir ou non des pouvoirs magiques. J’aime les filles, je les désire, tellement que cela en devient incontrôlable. Il faut qu’elle soit mienne le temps d’une nuit, d’une valse. Il faut que je les possède. Et après, je les jette, comme si elles n’avaient jamais existées, comme si elles n’étaient que de simples poupées de chiffon. Je sais que je ne suis pas normal, mais je ne le contrôle pas, c’est le désir, la pulsion qui m’habite, et il faut alors qu’elle s’exécute, tout de suite, dans les minutes qui suivent, et ce même s’il faut que je sois violent pour avoir ce que je veux. Et pourtant de toutes les filles de Poudlard que j’ai vue nue, que j’ai examinées à la loupe, que j’ai bafouée, que j’ai fait souffrir, aucune ne m’intéresse. Je n’aime personne. Non. Je ne sais pas, c’est très confus dans ma tête. En fait, la seule personne que j’aime, je ne l’ai jamais touchée, et je crois que tant que cet amour restera ainsi, je serais toujours le même, parce qu’il faut bien trouver satisfaction quelque part. J’ai honte de t’écrire de telles choses, mais tu dois savoir ; tu dois savoir quel monstre est ton frère. Lily… Je ne sais pas ce qu’il se passe dans ma tête, mais au final je crois, que cela a tout simplement toujours été ainsi. La seule que je désire, la seule que je veux avoir près de moi jusqu’à la fin de mes jour, celle que je veux aimer d’un amour fou et éternel… C’est toi. C’est ma Lily.

Est-ce normal de ressentir de telles choses pour sa sœur ? Je ne crois pas, et je pense que c’est encore pire que les pulsions que je peux ressentir… Nous avons le même sang, nous avons grandit ensemble, mais je désire plus, je crois que j’ai toujours voulu plus… Je t’aime Lily, plus que tout, plus que ma propre vie. Tu es ce que je possède de plus précieux, tu es tout ce qu’il me reste, mais je ne peux pas te forcer à aimer une personne qui est ton frère. Alors je comprendrais que tu ne m’aimes pas, comme je peux t’aimer. Après tout, ce serait normal, c’est moi qui suis étrange. Il n’est pas normal de voir sa sœur autrement, il n’est pas normal de rêver d’elle, de la comparer à toutes les filles qui me draguent ou que je drague. Il n’est pas normal de trouver aucune égale… Mais je n’y peux rien c’est comme ça, personne n’arrive à ta gracieuse cheville. Tu es la plus belle, la plus douce, la plus intelligente, la plus attentive, la plus pure… La plus tout. Tu es celle qui a ravie mon cœur, et sûrement depuis ma naissance.

Ne m’en veux pas ma belle, mais j’avais besoin de te le dire, je crois que cela me rongeait depuis trop longtemps, mais je te jure, que jamais plus je n’en parlerais, et tu ne seras rien d’autre que Lizbeth, dites Lily, ma magnifique sœur aînée de deux ans. Ne doute pas de l’amour que je te porte, quel qu’il soit, il est énorme et profond.

Toi et moi, envers et contre tout, depuis toujours et pour toujours. Rien ne nous séparera, je ne le permettrais jamais. Tu es bien trop précieuse à mon cœur.

    Je t’aime.
    Sugar
    . »

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sugar. oh honey, honey. Empty Re: sugar. oh honey, honey.

Message par Invité Jeu 29 Oct - 17:37


chapitre quatre;
Le sexe sans péché c'est comme un oeuf sans sel.

sugar. oh honey, honey. 2 sugar. oh honey, honey. Aaaa
NC-16




C’était enfin les vacances, et Sugar était allé au manoir familial des Miller en écosse pour une durée de deux mois qui séparait la fin de sa seconde année, avec le commencement de la troisième. Même s’il n’aimait pas franchement aller chez son père, il avait été heureux pour une fois de voir l’énorme bâtisse, car il savait qu’à l’intérieur se trouvait Lily. Sa Lily, son ange. Malheureusement pour lui, il se rendit bien vite compte qu’elle avait raison pour ce qui était de l’ambiance dans le manoir, et il n’y avait pas un seul jour, ou ils ne finissaient pas tous par se disputer. Ce jour là, il se trouvait dans le salon, en compagnie de Lily, tous deux étaient assis sur le canapé, la douce joue de Lily posé sur l’épaule carré de Sugar. C’était un moment magique, que personne n’aurait du interrompre, mais bien sûr pour cela il aurait fallut que Kaitlyn n’existe pas. Elle avait toujours été jalouse de la relation qui unissait Lily à Sugar, et ne manquait pas une occasion pour essayer de mettre un peu de distance entre le frère et la sœur. Entrant dans le salon, elle s’avança jusqu’au canapé, voulant s’asseoir entre les deux. Voyant qu’aucun des deux ne bougeaient, elle lança un regard dédaigneux à Lily avant de laisser échapper des sifflements acerbes de sa gorge.

    « Dégage de la salle cracmole ! »
    « Ne lui parles pas comme ça, Kaitlyn. »
    « Sinon quoi, Sugar ? »
    « Sinon, tu vas avoir à faire à moi, simplement. »
La voix de Sugar était calme et posée, pourtant on pouvait y déceler très facilement la colère qu’il pouvait éprouver contre Kaitlyn. Déjà qu’il ne l’aimait pas à la base, la façon dont elle s’adressait à sa sœur n’arrangeait bien sûr rien à la situation. Lorsqu’elle tira les cheveux de Lily pour la forcer à s’écarter, ce fût la goutte d’eau qui fit déborder le vase, et Sugar se leva d’un bond, s’approchant de Kaitlyn, il serra sa main autour de son cou, la plaquant contre un des murs de la pièce. La haine flambait littéralement dans son regard. Elle avait commis le pire des actes ; elle avait touchée à son ange. Sous ses doigts, Kaitlyn suffoquait doucement, mais il ne relâcha pas sa prise pour autant. Qu’elle meurt, enfin de compte, il n’en avait strictement rien à faire.

    « NON ! SUGAR STOP ! »
    « Elle l’a méritée Lily, tu as vu comment elle t’as parlé ? »
    « Ce n’est pas grave, laisse là, elle n’en vaut pas la peine, s’il te plait… »
Ce fut alors contre son gré, mais il relâcha la pression, Kaitlyn glissant sur le sol, posant ses deux mains, la ou celle de Sugar l’avait empoignée avec force. N’adressant un regard à personne, il quitta la pièce dans le silence. Montant l’immense escalier de marbre, il arriva au troisième étage, là ou se trouvait sa chambre. Ouvrant la porte à la volée, il la claqua après avoir pénétré dans la pièce. S’allongeant sur son lit, il fixa le plafond. Il valait mieux qu’il soit tout seul, lorsqu’il était dans un tel état de colère, c’était beaucoup mieux pour les autres et pour lui. Pourtant il n’y eu que quelques minutes qui s’écoulèrent avant qu’il n’entende frapper à sa porte. Il savait qui s’était, mais n’était pas prêt à l’affronter. Depuis qu’il lui avait avoué qu’il l’aimait et qu’elle n’avait pas reparlée de ce sujet, il se sentait plus que mal à l’aise avec elle, se sentant l’âme d’un monstre. Relevant toute fois la tête, il la vit s’avancer près de lui. Mon dieu qu’elle était belle, et ce qu’il la voulait. Il sentait son cœur s’embraser, et son corps se réveiller. Ce n’était pas normal, mais Sugar avait abandonné l’idée d’être normal depuis bien longtemps. La regardant s’avancer près de lui, il la laissa s’asseoir au bout de son lit, reportant son regard au plafond.

    « Tu vas t’attirer des problèmes, Sugar. »
    « J’en ai rien à faire, tu en vaux la peine. »
Se relevant doucement, il plongea son regard ténébreux dans celui de Lily. Elle était si belle, si tout, il ne pouvait pas résister. S’asseyant lui aussi sur son il prit la main de Lily dans la sienne, l’incitant à la rejoindre. Elle se laissait faire, elle en avait envie aussi, il le savait. Lorsqu’elle fut dans ses bras, il passa une main sur sa joue… Il ne voulait pas lui faire de mal, c’était ce dont il avait le plus peur. L’allongeant doucement sur son lit, il se mit au dessus d’elle, y allant doucement, avec tout l’amour dont il était capable. Sa main descendit doucement, et ainsi il pu enfin caresser ses formes. Ses seins, son ventre, ses cuisses… Tout, absolument tout en elle éveillait les sens du garçon. A moitié allongé sur elle, elle était habillée d’une robe turquoise d’été, alors que lui était habillée tout en noir, ce qui s’accordai à ses cheveux couleur ébène, et ses yeux ténébreux. Puis après, quelques minutes à se chercher, ses lèvres finirent par entrer en contact avec celles de Lily. C’était le plus beau baiser qu’il n’eu jamais reçu. Plein de tendresse, de passion brûlante et de tendresse, un mélange complexe qui faisait qu’un feu d’artifice était en train de naître à l’intérieur de lui. Plus le baisé se prolongeait, et plus la passion grandissait chez le jeune homme. Il la voulait. Pour lui tout seul. Il passa alors doucement sa main sur la cuisse de Lily, remontant en même temps sa robe. Sa bouche, elle, continuait de l’embrasser partout. Il mangeait chaque centimètres de sa peau, et sentait son souffle devenir saccader. Puis il lui enleva complètement sa robe, et son corps blanc étendu sur ses draps était si beau qu’il avait peur de le briser en le touchant. Plongeant doucement sur elle, il caressa doucement sa peau, embrassant ses seins, son ventre, où il sentait des frissons parcourir le corps de sa tendre sœur. Arrivant au niveau de son sexe, il joua un instant avec sa culotte, l’enlevant avec douceur et sensualité à l’aide de ses dents. Il voulait que ce moment soit parfait, le plus beau de tous les moments. Approchant ses lèvres de son sexe, il l’effleura d’abord un instant, pour s’engouffrer à l’intérieur de celui-ci par la suite. Il voulait qu’elle ait du plaisir… Il ne voulait pas que ce soit une relation à sens unique. Soudain, il sentie le corps de Lily se raidir, et celle-ci poussa un petit cri étouffé.

Relevant la tête, et revenant près de son visage, il lui adressa un petit sourire timide, alors qu’elle prenait son visage dans ses mains pour l’embrasser. Puis, elle se releva, et entreprit de retirer ses vêtements à Sugar. D’abord la chemise, puis le pantalon. Se retrouvant en caleçon, il s’allongeant à côté d’elle, les recouvrant des draps de son lit. Il sentie la main de Lily se poser sur son sexe, et son corps s’allonger sur le sien. Immédiatement, sans avoir besoin de quelque chose, il le sentit se raidir. Il avait désiré sa sœur depuis tellement longtemps… Echangeant les places, il se retrouva de nouveau au dessus d’elle, lui écartant doucement les jambes. Leurs corps se caressèrent encore l’espace de quelques secondes puis finalement ; au bout de quinze ans d’attentes pour Sugar, il ne faisait plus qu’un avec sa sœur, sa Lily. Ce fut un moment magique, malgré les gémissements de douleur de la part de Lily qui perdait sa virginité. C’était doux, et Sugar était tendre, il faisait attention à elle, il ne voulait pas qu’elle garde un mauvais souvenir de leur amour, de cet acte qui leur prouvait qu’ils s’aimaient.

Puis finalement, il se poussa sur le côté, après un nombre incalculable de va et vient, il était finalement sorti du corps de sa sœur, et s’allongeait en silence à côté de son corps frêle. Celle-ci se blottie dans ses bras, et c’est ainsi que tout deux plongèrent dans un sommeil serein. Il s’était enfin trouvés. Ils s’aimaient et rien ne gâcherait cela. C’était la plus belle chose qui n’était jamais arrivé à Sugar, et alors que Lily s’était assoupie dans ses bras, avant que lui-même ne trouve le sommeil, il déposa un doux baisé sur son front.

    « Je t’aime, ma Lily. »
Puis continuant d’admirer sa sœur endormie, il finit par lui aussi sombrer dans le sommeil. Toutes les disputes, toutes les séparations, tout ce qui avait pu mettre à mal à leur amitié, tout cela n’avait plus aucune importance, car à présent elle l’aimait. Il le savait, son amour n’était pas a sens unique. Ils étaient fait l’un pour l’autre et le fait qu’ils aient le même sang et des statuts de frère et sœurs… Ce n’était pas si grave à ses yeux car après tout on ne pouvait pas choisir qui l’on aimait. Ils étaient en quelque sorte des Roméo et Juliette, sauf que leur pêché n’était pas d’être de deux familles ennemies, mais bel et bien d’être de la même famille. Mais pour Sugar, tout cela, ce n’étaient que de simples détails insignifiants aux yeux du beau Sugar, ivre d’amour pour son ange.

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sugar. oh honey, honey. Empty Re: sugar. oh honey, honey.

Message par Invité Jeu 29 Oct - 17:40


chapitre cinq;
La plus triste des morts, c'est la mort de la jeunesse.




      « James,

    Lizbeth est morte hier soir. Elle a voulue traverser la route et une voiture est arrivée de nulle part. Nous n’avons rien pu faire, elle est morte sur le coup.

      Ton père,
      Karl. »
Sugar serrait le bout de parchemin dans sa main. Il était dans la volière, et n’arrivait pas à sortir les paroles de son père de son esprit. C’était impossible, ça ne pouvait pas être vrai. Lily. Son ange, elle ne pouvait pas être partie… Le parchemin de son père ne fut bientôt plus qu’un tas de confettis. De toue façon pour ce qu’il lui disait dedans, cela ne valait pas la peine de le garder. Il avait perdu la plus belle chose qu’il n’ait jamais possédée. Sa sœur n’était plus, et avec elle, elle avait emporté son cœur. Plus jamais il n’aimerait, il s’en faisait la promesse. Mais en même temps, ce ne serait sûrement pas dur, car personne n’arrivait à la cheville de Lily. Elle était meilleure que toutes les autres réunies, et c’était elle, qui était morte. Mais comme on le dit, ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier. Les larmes montaient aux yeux du jeune Miller. Qu’allait-il faire sans la douceur de Lily ? Qu’allait-il devenir ? Il n’était plus rien, il ne serait plus jamais rien, et il n’avait de toute façon plus envie de rien. Sortant de la volière, il descendit doucement les marches, pour aller ou ? Il ne le savait pas, mais cela n’avait pas d’importance, il avait juste besoin de marcher, de s’aérer, d’oublier son cœur en peine, son cœur qui était mort à présent. Sortant du château, il marchait près du lac, sans but, sans rien, plus aucun espoir en lui. Soudain, elle vit quelqu’un venir à sa rencontre. Kaitlyn. Il n’était vraiment pas d’humeur, lui demandant de dégager d’un geste de la main, comme c’était à prévoir, elle ne s’arrêta pas là.

    « La cracmole est morte ! »
    « ELLE S’APPELLAIT LILY ! »
    « Pas besoin de hausser la voix, Sugar. »
Ses yeux, noirs de colère se posèrent sur Kaitlyn. Elle n’avait pas honte de salir la mémoire d’une aussi belle personne que Lily ? Mais il ne la laisserait pas faire. Il ne laisserait personne souiller la mémoire de Lily, et encore moins Kaitlyn qui avait toujours été jalouse d’elle. Continuant d’avancer sans faire attention à son imbécile de demi-sœur, il la vit du coin de l’œil qui continuait de le suivre, marchant à ses côtés.

    « Allez quoi Sugar… »
    « Y’a pas de Sugar qui tienne. Laisse moi tranquille, j’ai besoin d’être seul. »
    « Mais nom d’un troll, c’était qu’une foutue cracmole ! »
    « LA FERME ! »
Il avait levé sa baguette de façon instinctive. La pointant sur Kaitlyn. Elle avait osée ! Alors que Lily était morte maintenant, qu’elle reposait en paix au Paradis, là ou vont tous les anges, elle osait encore l’insulter comme elle le faisait de son vivant. Seulement si Sugar n’avait pratiquement jamais rien fait jusque là, c’était parce qu’il y avait toujours sa sœur qui était là pour le calmer et réussir à l’arrêter dans sa haine et son envie de vengeance. Mais à présent elle n’était plus là, et personne ne l’empêcherait de donner une bonne leçon à Kaitlyn. Murmurant un sortilège, il fit valser le corps de sa demi-sœur pendant un certain temps dans les air avant que celle-ci ne tombe la tête la première dans le lac. Eclatant de rire, d’un rire froid et dénuée d’humeur, il la regarda, remontée difficilement à la surface. Personne ne le ferait culpabiliser car d’abord elle l’avait méritée, mais parce qu’en plus, il l’avait toujours détestée.

    « Ma douce Kaitlyn, c’était un avant goût de ce qui t’arriveras réellement, si tu prononces encore une fois le prénom de Lily. Elle était bien meilleure que toi, et c’est à déplorer que ce soit elle et non toi qui soit partie. Quoi que toi, contrairement à elle, tu serais partie pourrir en enfer. »
Puis il tourna le dos à sa demi-sœur, il lui avait dit tout ce qu’il avait à lui dire, maintenant il espérait simplement trouver un endroit tranquille, sans que personne ne vienne le déranger pendant qu’il commencerait le deuil de sa sœur. Kailtyn, elle, était en train de sortir tant bien que mal du lac, et regardait passivement Sugar s’en aller. Elle l’avait toujours aimé, et ce fut ce jour là, ce moment là, cette minute là qu’elle choisit pour le lui avoue.

    « Mais Sugar, bordel, je t’aime ! »
    « Tu n’es pas Lily. Moi, je n’aime que Lily. »
    « Mais, regarde moi, je suis belle moi aussi. Sugar ! »
Il se retourna, les yeux remplit de colère. Pourquoi insistait-elle ? Pour est ce qu’elle ne le laissait pas faire son deuil tranquilement. Pourquoi est-ce que jusque dans sa mort, elle essayait de mettre Lily a un niveau inférieur au sien ? Tant de questions qui trottaient dans la tête du jeune étudiant, qu’il sentie le rouge lui monté à la tête, et comme un taueau, il fonça tête baissée. La plaquant contre un arbre, il prit l’une de ses jambes dans ses mains, tandis que ses lèvres entraient en contact avec celles de Kaitlyn. Ca n’avait rien avoir avec le moment qu’il avait connu avec Lily… C’était tout le contraire, de la haine, de la violence. Arrachant la chemise de Kaitlyn d’un coup, il dévoila son soutien gorge. Caressant avec forces les courbes de ses seins, il la sentait devenir chose, attendre le coup de grâce. C’était tout ce qu’elle désirait. Elle le voulait lui, comme lui avait voulu Lily, et comme il la voudrait toujours pour le reste de sa vie. S’arrêtant, il laissa Kaitlyn en plan, tournant les talons. Elle n’était pas Lily, personne ne pourrait jamais le consoler de la perte qu’il venait d’avoir. Alors tentait de se rhabiller tant bien que mal, Kaitlyn courue un instant après Sugar, avant de reprendre la parole.

    « S’il faut que pour que tu sois à moi, je sois ta chose, alors fais de moi ce que tu veux. Sugar, je t’en prie, ne me laisse pas. Prends moi, toute entière ou qu’un peu, mais fait moi exister. »
    « Je vais y réfléchir. »
Puis cette fois-ci fut la bonne et il laissa complètement Kaitlyn en plan, il n’avait plus envie de rien, il ne voulait plus voir personne. Il voulait s’allonger à l’ombre d’un saule, et ne penser qu’à elle, se remémorer tous les beaux moments qu’ils avaient vécus ensemble, et se dire que c’était la fin… C’était bien trop dur pour Sugar à ce moment. Et trois ans plus tard ? Le petit garçon brun a bien grandit mais son cœur est toujours dans le même état, pleurant Lily, criant au désespoir de ne plus l’avoir à ses côtés, et attendant le jour, où il pourrait enfin la rejoindre, là bas, si le Paradis voudra bien de lui.




épilogue;
L'amour, la seule obsession que tout le monde désire.



Désir, extrême, sensuel, incontrôlable. La prendre dans un couloir, sur une table, contre un arbre. Ne pas faire attention, juste savourer, le plaisir, la jouissance. Se vider d’un poids, se sentir vivre l’espace d’un temps, d’une illusion. Lui faire mal, physiquement, phychologiquement. Ne pas donner de nouvelles, disparaître, rire d’elle, faire comme s’il n’y avait jamais rien eu. La reprendre dans son lit, la salir, puis la jeter à nouveau. La faire pleurer, la faire souffrir, lui donner envie de mourir d’amour. Parce qu’elle l’aime et lui non. Parce qu’elle ne s’appelle pas Lily, que son prénom de lui revient pas. Oublier, dissiper, sans intérêt. Lui faire croire, qu’on a changé, qu’on a oublié, qu’on est quelqu’un de nouveau, puis la faire désenchantée, la voir s’enfoncer, crouler sous le poids d’un amour. Un amour a sens unique, un amour malsain, qui la tue lentement. Et pourtant, on finit par ne pas pouvoir se passer d’elle, de son souffle, de son mauvais caractère, de son corps qu’elle nous donne sans retenue. On croit qu’elle est une facile, mais elle juste amoureuse. Amoureuse de la mauvaise personne, celle qui ne l’aimera jamais, celle qui ne fera que profiter d’elle et de son corps si jouissif. Petite chose fragile, qui jamais n’arrivera à vivre, tant que de Sugar elle sera amoureuse. Alors on l’aime, d’un amour étrange, on l’épuise, on la prend, par devant, par derrière, par ou on veut. Elle obéit, docilement, sans rien dire parce qu’elle aime. Elle aime trop, elle aime à en crever, à se réduire en esclavage. Elle assouvie ses pulsions, elle pense que c’est déjà ça, que c’est déjà bien que ce soit elle et pas une autre dans son lit. Mais douce Kaitlyn, petite rose, si tu savais combien de filles sont dans ta situation. Tu viens de tomber amoureuse du diable.

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Message par Invité Jeu 29 Oct - 17:52


+ 001;
qui êtes-vous ?





      • Nom, prénom : « James Sugar Miller. Mais je déteste mon premier prénom, l’usuel comme on le nomme. Personne ne m’appelle comme ça et heureusement, car ce n’est pas une plaisanterie de très bon goût. Je préfère largement mon second prénom, alors appelez moi Sugar. Juste Sugar. »

      • Date de naissance/Âge : « J’ai vu le jour un quinze avril, il faisait très froid et ma mère a eu du mal à m’expulser, il faut croire que déjà quand j’étais petit, j’aimais les filles et ne voulait point quitter ma mère. Cela fait maintenant dix neuf longues années qu’elle m’a mit au monde. Les années passent, sans qu’on ait le temps de s’en rendre compte. »

      • Année d'études : « Techniquement je devrais être en sixième année, mais il faut dire que je ne suis pas très portée sur les études, et je repique donc ma cinquième année. Pas d’assez bons résultats aux BUSES, une vraie honte pour l’établissement, tu jamais vu… Bref, vous voyez le genre. »




+ 002;
éléments de sorcellerie.





      • Composition de la baguette : « Ma baguette est faite dans un bois de prunellier. Elle mesure vingt six centimètres virgule huit exactement. Elle renferme en elle une écaille de dragon, et elle rigide et résistante. J’en fis l’acquisition sur le chemin de Traverse avant mon entrée à Poudlard à quatorze ans comme un peu près tout le monde. »

      • Patronus : « L’aigle, fier et solitaire. Il me ressemble beaucoup, car comme lui j’ai une énorme fierté, je suis arrogant, et me suffit à moi-même, ce qui traduit sa solitude. Et si celle-ci me pèse, alors comme lui, j’irais à la chasse, la chasse aux victimes, le temps d’une danse, histoire de s’amuser. »

      • Bien ou mal : « Peu importe, je vais là ou il y a mon intérêt. »

      • Que sera devenu votre personnage dans 18 ans : « Qui peut vraiment prédire l'avenir ? Il faut laisser à la vie ses mystères sinon il n'y a plus de piquant à la vivre. »




+ 003;
hors jeu.





      • Prénom, pseudo : « Lie. »
      • Âge : « 17ans. »
      • Présence: « 3.7 »
      • Célébrité sur l'avatar : « Mathias Lauridsen <3. »

      • Comment as-tu connu le forum : « Par Bonnie. =). »
      • Qu'en penses-tu : « J'ai tout simplement eu un coup de coeur. »

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Message par Bonnie Becker Jeu 29 Oct - 18:15

Validé bien sûr, à Serpentard <333
Bonnie Becker
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Garce fouineuse.
Back in town...

♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009

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sugar. oh honey, honey. Empty Re: sugar. oh honey, honey.

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