Chute malheureuse |Terminé|
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Chute malheureuse |Terminé|
Melinda était assise dans la Tour de Serdaigle et s’attelait à une tâche des plus difficile pour elle, sentimentalement : écrire une lettre à sa famille. Le faire remuait le manque qu’elle ressentait et qu’elle s’efforçait de cacher continuellement car elle voulait être à l’écoute de ses amis, se montrer toujours souriante et toujours positive. D’ailleurs, elle l’était. Elle pensait sans cesse que les vacances allaient bientôt arriver et que Stefan avait connu la même chose, qu’il s’en était sorti. Et de toute la famille, Melinda était sans doute la personne la plus optimiste et souriante, alors elle allait réussir à tenir toute l’année comme ça, ce n’était qu’une question d’habitude. Après tout, il est tout à fait normal de ressentir un manque lorsqu’on est séparé de sa famille après quatorze ans, non ? Ce n’était qu’une question de temps, bientôt, elle allait devoir se consacrer totalement à ses études et n’y penserait plus. Tout allait s’arranger et il lui serait beaucoup plus facile d’écrire ces lettres. Elle en écrivait une toutes les semaines jusque maintenant, après, ce serait une par mois. Elle s’était fixé cet objectif et ses parents n’allaient pas être déçus, peut-être même qu’ils lui en enverraient eux-mêmes et qu’elle ne devrait plus faire « le premier pas ».
Après une heure à tracer des lettres grâce à sa plume, Melinda termina sa lettre. Elle vérifia l’orthographe et les mots utilisés une fois – au cas où – et se décida à la glisser dans l’enveloppe à destination de sa famille. Déjà, elle était impatiente d’avoir une réponse de leur part mais elle devait rester discrète dans ses attentes et penser à quelque chose d’heureux pour berner tout le monde. Bien entendu, ce « masque » n’allait pas rester éternellement, seulement pendant une heure ou deux puis elle ne ferait plus semblant et ce serait de l’histoire ancienne – pour cette semaine. Elle avait pris cette habitude et tout le monde la croyait. Ils la voyaient aller souvent vers la Volière mais elle changeait tout le temps de personnes, disant qu’elle écrivait à sa grand-mère, prenait des nouvelles d’amis et de sa famille parfois. En bref, elle mentait un peu pour ne pas avouer cette faiblesse. Melinda a l’air d’une menteuse comme ça ? Eh bien non. Elle est on ne peut plus sincère, étant même incapable de mentir à ses vrais amis. Mais parfois, elle préfère dissimuler ses sentiments ou ses peurs pour se protéger, comme ses parents et son frère le lui avaient conseillé pendant toute l’année précédent sa rentrée à Poudlard. Son frère lui manquait. Elle lui confiait presque tout et à présent, elle ne pouvait le faire qu’à son Journal Intime. Mais un journal ne répond pas, ne conseille pas, n’écoute pas. Il reçoit et encaisse mais ne peut répondre, c’est un journal à pages vierges ou presque.
D’ailleurs… Ce journal. Son Journal Intime. Elle l’avait perdu en se dépêchant pour rejoindre un cours et ne l’avait jamais retrouvé depuis. Melinda avait vraiment peur que quelqu’un de mal intentionné tombe dessus et divulgue tout ce qu’elle y a écrit à toute l’école, ce serait la pire des choses. Elle n’apparaîtrait plus comme la « Melinda toujours souriante », mais comme la « Melinda immature » ou « Melinda qui pleure comme un bébé ». Pourquoi ? A cause de sa famille qui lui manque, à cause de ses peurs, à cause de son faible pour le garçon dont toute fille tombe amoureuse, sans doute. Par chance, elle n’avait pas écrit son prénom dans son Journal mais… C’était son Journal ! Son confident dont elle savait qu’il ne pouvait rien dire des secrets qui lui sont confiés, il ne pouvait pas critiquer ou dire que telle ou telle chose était mal ou que sais-je encore. Ce Journal Intime représentait son aide en attendant que ce manque se fasse moindre. Mais Melinda arrivait encore à trouver des points positifs, se répétant que la situation pouvait être pire ; elle n’avait jamais signé dans son Journal et donc, la personne l’ayant trouvé ne savait pas encore qui avait écrit ces lignes. Pour le moment. Et il y avait des centaines d’élèves, des milliers, à Poudlard. Et dans ces milliers d’élèves, un seul. Un seul connaissait les hantises de Melinda, les secrets qu’elle n’avait jamais osé dire à qui que ce soit.
* Melinda * Ca t’apprendra à te confier à un simple cahier ! C’était perdu d’avance, il fallait bien que tu le perdes un jour ou l’autre alors maintenant, assume les conséquences et qui vivra verra. Si quelqu’un découvre qui a écrit ces lignes, tu nieras en bloc. Et puis, il reste un espoir que cette personne ne soit pas mal intentionnée…
Et c’est avec ces pensées-là que Melinda continua sa marche vers la Volière. Il ne lui restait que quelques minutes, peut-être dix tout au plus, avant d’y arriver. L’inconvénient, en étant Serdaigle, c’était que la Tour se situait bien loin du sol et bien loin de la Volière. Il fallait donc deux fois plus de temps pour y arriver et pour revenir dans la Salle Commune. Par conséquent, elle ne pouvait y aller que lorsqu’il y avait des heures de temps libre dans son horaire – heures consacrées aux devoirs normalement mais elle s’avançait. A présent, elle était aux environs du Hall d’Entrée et arriverait bientôt dans la dernière étape avant la Volière. Seul petit imprévu : les élèves se pressaient pour rejoindre leurs cours et il y avait une bousculade énorme dans ces environs. Elle préféra alors attendre un peu et se mettre sur le côté pour ne se heurter à personne et pour ne croiser personne qu’elle connaissait, cette fois. Autant elle était douée sur des patins, autant elle était maladroite à terre lorsqu’elle était pressée ou sous pression. Le contraste était hallucinant, mais elle ne s’en plaignait pas trop car elle parvenait à ne pas tomber trop souvent à présent, question d’habitude. Enfin, après une quinzaine de minutes, la voie semblait libre et Melinda osa mettre le nez hors de son refuge. Elle marchait plus vite maintenant que tout le monde était en cours, du moins, c’est ce qu’elle pensait. Quand… « Boum ! ».
- Melinda - Oh, je suis désolée ! Pardon, je pensais que tout le monde était en cours, je n’ai pas regardé, je suis vraiment…
Accident. Melinda venait de se heurter à quelqu’un, comme elle le craignait. Et pas n’importe qui. LE garçon. Skiletz Phoenix Cartwright. Celui sur qui elle craquait, celui qu’elle avait remarqué sans jamais avoir osé lui adresser la parole. Jusque maintenant. Quelle gourde ! Elle n’osait pas l’approcher, pensait l’approcher à un moment, bien sûr, mais pas rentrer dedans de cette manière ! Il devait bien se marrer, intérieurement, en voyant une élève se confondre en excuses et s’interrompre en plein milieu d’une phrase. Pourquoi cette interruption ? Déjà, car elle avait remarqué qui elle avait renversé. Ensuite, parce qu’elle se sentait stupide de dire « Désolée » encore et encore, le mal était fait. Par terre, des feuilles partout. Les manuels scolaires, parchemins. Tout était par terre. Melinda s’empressa de ramasser tout ce bordel et se dépêcha également de cacher sa lettre discrètement. Le seul moyen pour savoir quelles feuilles appartenaient à Melinda ou à Phoenix : l’écriture. La situation était embarrassante, risible et humiliante pour Melinda. S’il y avait un trou de souris, elle s’y serait sûrement glissée en cet instant-même, mais elle ne pouvait partir sans entendre ce que Phoenix avait à lui dire. Elle ne pouvait même pas prononcer son prénom, d’où elle le connaitrait ? Elle s’était renseignée comme si de rien n’était et avait appris son prénom et sa Maison seulement de cette manière. Donc… Attente insupportablement longue à présent.
Après une heure à tracer des lettres grâce à sa plume, Melinda termina sa lettre. Elle vérifia l’orthographe et les mots utilisés une fois – au cas où – et se décida à la glisser dans l’enveloppe à destination de sa famille. Déjà, elle était impatiente d’avoir une réponse de leur part mais elle devait rester discrète dans ses attentes et penser à quelque chose d’heureux pour berner tout le monde. Bien entendu, ce « masque » n’allait pas rester éternellement, seulement pendant une heure ou deux puis elle ne ferait plus semblant et ce serait de l’histoire ancienne – pour cette semaine. Elle avait pris cette habitude et tout le monde la croyait. Ils la voyaient aller souvent vers la Volière mais elle changeait tout le temps de personnes, disant qu’elle écrivait à sa grand-mère, prenait des nouvelles d’amis et de sa famille parfois. En bref, elle mentait un peu pour ne pas avouer cette faiblesse. Melinda a l’air d’une menteuse comme ça ? Eh bien non. Elle est on ne peut plus sincère, étant même incapable de mentir à ses vrais amis. Mais parfois, elle préfère dissimuler ses sentiments ou ses peurs pour se protéger, comme ses parents et son frère le lui avaient conseillé pendant toute l’année précédent sa rentrée à Poudlard. Son frère lui manquait. Elle lui confiait presque tout et à présent, elle ne pouvait le faire qu’à son Journal Intime. Mais un journal ne répond pas, ne conseille pas, n’écoute pas. Il reçoit et encaisse mais ne peut répondre, c’est un journal à pages vierges ou presque.
D’ailleurs… Ce journal. Son Journal Intime. Elle l’avait perdu en se dépêchant pour rejoindre un cours et ne l’avait jamais retrouvé depuis. Melinda avait vraiment peur que quelqu’un de mal intentionné tombe dessus et divulgue tout ce qu’elle y a écrit à toute l’école, ce serait la pire des choses. Elle n’apparaîtrait plus comme la « Melinda toujours souriante », mais comme la « Melinda immature » ou « Melinda qui pleure comme un bébé ». Pourquoi ? A cause de sa famille qui lui manque, à cause de ses peurs, à cause de son faible pour le garçon dont toute fille tombe amoureuse, sans doute. Par chance, elle n’avait pas écrit son prénom dans son Journal mais… C’était son Journal ! Son confident dont elle savait qu’il ne pouvait rien dire des secrets qui lui sont confiés, il ne pouvait pas critiquer ou dire que telle ou telle chose était mal ou que sais-je encore. Ce Journal Intime représentait son aide en attendant que ce manque se fasse moindre. Mais Melinda arrivait encore à trouver des points positifs, se répétant que la situation pouvait être pire ; elle n’avait jamais signé dans son Journal et donc, la personne l’ayant trouvé ne savait pas encore qui avait écrit ces lignes. Pour le moment. Et il y avait des centaines d’élèves, des milliers, à Poudlard. Et dans ces milliers d’élèves, un seul. Un seul connaissait les hantises de Melinda, les secrets qu’elle n’avait jamais osé dire à qui que ce soit.
* Melinda * Ca t’apprendra à te confier à un simple cahier ! C’était perdu d’avance, il fallait bien que tu le perdes un jour ou l’autre alors maintenant, assume les conséquences et qui vivra verra. Si quelqu’un découvre qui a écrit ces lignes, tu nieras en bloc. Et puis, il reste un espoir que cette personne ne soit pas mal intentionnée…
Et c’est avec ces pensées-là que Melinda continua sa marche vers la Volière. Il ne lui restait que quelques minutes, peut-être dix tout au plus, avant d’y arriver. L’inconvénient, en étant Serdaigle, c’était que la Tour se situait bien loin du sol et bien loin de la Volière. Il fallait donc deux fois plus de temps pour y arriver et pour revenir dans la Salle Commune. Par conséquent, elle ne pouvait y aller que lorsqu’il y avait des heures de temps libre dans son horaire – heures consacrées aux devoirs normalement mais elle s’avançait. A présent, elle était aux environs du Hall d’Entrée et arriverait bientôt dans la dernière étape avant la Volière. Seul petit imprévu : les élèves se pressaient pour rejoindre leurs cours et il y avait une bousculade énorme dans ces environs. Elle préféra alors attendre un peu et se mettre sur le côté pour ne se heurter à personne et pour ne croiser personne qu’elle connaissait, cette fois. Autant elle était douée sur des patins, autant elle était maladroite à terre lorsqu’elle était pressée ou sous pression. Le contraste était hallucinant, mais elle ne s’en plaignait pas trop car elle parvenait à ne pas tomber trop souvent à présent, question d’habitude. Enfin, après une quinzaine de minutes, la voie semblait libre et Melinda osa mettre le nez hors de son refuge. Elle marchait plus vite maintenant que tout le monde était en cours, du moins, c’est ce qu’elle pensait. Quand… « Boum ! ».
- Melinda - Oh, je suis désolée ! Pardon, je pensais que tout le monde était en cours, je n’ai pas regardé, je suis vraiment…
Accident. Melinda venait de se heurter à quelqu’un, comme elle le craignait. Et pas n’importe qui. LE garçon. Skiletz Phoenix Cartwright. Celui sur qui elle craquait, celui qu’elle avait remarqué sans jamais avoir osé lui adresser la parole. Jusque maintenant. Quelle gourde ! Elle n’osait pas l’approcher, pensait l’approcher à un moment, bien sûr, mais pas rentrer dedans de cette manière ! Il devait bien se marrer, intérieurement, en voyant une élève se confondre en excuses et s’interrompre en plein milieu d’une phrase. Pourquoi cette interruption ? Déjà, car elle avait remarqué qui elle avait renversé. Ensuite, parce qu’elle se sentait stupide de dire « Désolée » encore et encore, le mal était fait. Par terre, des feuilles partout. Les manuels scolaires, parchemins. Tout était par terre. Melinda s’empressa de ramasser tout ce bordel et se dépêcha également de cacher sa lettre discrètement. Le seul moyen pour savoir quelles feuilles appartenaient à Melinda ou à Phoenix : l’écriture. La situation était embarrassante, risible et humiliante pour Melinda. S’il y avait un trou de souris, elle s’y serait sûrement glissée en cet instant-même, mais elle ne pouvait partir sans entendre ce que Phoenix avait à lui dire. Elle ne pouvait même pas prononcer son prénom, d’où elle le connaitrait ? Elle s’était renseignée comme si de rien n’était et avait appris son prénom et sa Maison seulement de cette manière. Donc… Attente insupportablement longue à présent.
Invité- Invité
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Phœnix n'arrivait pas à se concentrer en cours. Ça arrivait souvent depuis quelques temps, bien qu'il ne comprenait pas réellement pourquoi. Il ruminait tel un cheval dans ce cours de Métamorphose ennuyant à mourir. Cours de Métamorphose où Lynn Anderson – avec qui il avait autrefois l'habitude de rire et de blaguer dès qu'ils se retrouvaient dans la même salle d'étude – s'était assise au bout de la table qu'ils partageaient. La jeune femme semblait même avoir oublié qu'il était présent, qu'il se tenait à côté d'elle et lui jetait des coups d'œil avec des airs de chien battu. Elle ne bronchait pas. Tant pis, P irait s'excuser une autre fois, quand la bosse à sa tempe aurait disparu. Il serait alors apte à en avoir un autre, venant directement du poing de la Gryffondor quand il tenterait de l'approcher.
D'ailleurs, le souvenir de quand il reçut cette jolie blessure qui rendait sa tempe violette et légèrement ronde était assez cuisant et récent. Elle datait d'ailleurs de la veille, après le cours de Potions. Dans trois jours, il pourrait à nouveau essayer ; il n'était pas du genre à abandonner après tout.
La sonnerie retentit. Sans aucun regard, Lynn rangea rapidement ses affaires puis sortit de la salle sans un mot, avant de rejoindre ses amis. Phoenix, lui, prit lentement sa baguette qu'il rangea dans sa poche, chacune de ses feuilles, son bloc-note où il avait dessiné quelques croquis qui ne ressemblaient à rien, ses plumes, un cahier qu'il gardait toujours avec lui – qu'il ne quittait plus depuis qu'il en avait commencé la lecture, comme hypnotisé par l'écriture de l'auteur, anonyme, qui dévoilait son séjour à hogwarts –, son livre et un tas de feuilles que lui tendit le professeur. Ah tient, la rédaction qu'il avait rendu la semaine précédente, avec un petit retard – de deux semaines. Un E, il l'avait bien mérité car il l'avait travaillé, réécrit et peaufiné pendant plus de deux semaines. D'où la raison de son retard. Ça avait de quoi lui redonner le sourire et oublier que Lynn lui faisait la tête pour quelque chose – et P l'admettait totalement – qu'il n'aurait pas du faire.
Le professeur lui tendit alors une grande pile de livres, et avec un petit sourire presque adorable sur sa face de troll, il demanda à Phoenix d'aller ranger quelques livres à la bibliothèque puisqu'à sa connaissance, le Poufsouffle n'avait pas cours l'heure suivante. Le sourire du jeune homme s'effaça aussi rapidement qu'il était arrivé. De toute façon, il n'avait rien à faire d'autre.
Les livres empilés les uns sur les autres, Phoenix ressemblait à un acrobate. L'imbécile, il avait oublié de prendre un sac, pour y mettre ses affaires. Du coup, il avait tout posé au sommet de la pile, ce qui lui donnait une allure comique. Il tentait de tout faire tenir en équilibre, en descendant ou en montant les escaliers. Il manqua plusieurs fois de renverser une élève, la vue masquée par les bouquins quand soudain, il bouscula quelqu'un assez violemment – car il marchait vite, à l'aveuglette avec une éternelle concentration, n'ayant pas que ça à faire que de ranger quelques foutus manuels – et tomba, assez abasourdi.Oh, je suis désolée ! Pardon, je pensais que tout le monde était en cours, je n’ai pas regardé, je suis vraiment…
Une pluie de livres et de feuilles tombait sur la tête du jeune homme et certainement sur la personne qu'il avait heurté. Confus, Phoenix commença à ramasser ses affaires tout en bafouillant quelques excuses, et surtout, à prendre le cahier avant que l'autre personne, qu'il n'avait toujours pas regardé, le saisisse. Il ne voulait surtout pas croire que c'était lui qui avait écrit dedans, bien qu'il en aurait été très fier, mais certaines révélations valaient mieux être gardées à l'abri de regards indiscrets et/ou mal intentionnés. Il leva enfin la tête, après avoir pris quelques livres pour tenter de dissimuler le cahier, et découvrit une demoiselle qui avait l'air encore plus atterré que lui. Il lui sourit, pour essayer de la détendre parce qu'elle semblait légèrement baba – comme si se tenait devant elle Dieu ou une autre icône de ce genre.Tu... Tu vas bien ?
Phoenix continua à prendre les feuilles, assez gêné, essayant de distinguer son écriture de celle de la jeune femme. D'ailleurs, la sienne ressemblait beaucoup à une écriture qu'il avait déjà vu – où ça déjà ? Il se hâta de rassembler le tout, de tenter de tout arranger, mais en réalité, ça finissait pire. Il décida alors de faire deux piles d'affaires, chacune posée sur un bras maigrichon. Il tendit les derniers papiers à la fille, se releva puis présenta sa main à l'adolescente, pour qu'elle se redresse facilement. Généralement, la gente féminine préférait qu'on les aide à se lever, il imaginait donc que celle qui se trouvait en face lui ne faisait pas exception à la règle.
Debout, il l'observa un peu mieux. Un air de déjà vu... Ah oui ! La fille qui tombait tout le temps ! Un de ses amis lui avait dit son prénom... M... Mé... Mélusine ? Mérédith ? Mélinda ? Oui, c'était ça, Mélinda. Des yeux bleus, perçants et profonds tel un puis infini, de longs cheveux bruns et un blason avec un aigle ; impossible de se tromper.
Phoenix l'aimait bien, bien qu'il n'avait jamais adressé un mot à la Serdaigle. Il la trouvait sympathique à première vue, et bien qu'il ne faisait pas grand chose pour la défendre quand elle tombait en plein milieu du couloir et que tout le monde commençait à éclater de rire, revoyant la chute, le Poufsouffle l'encourageait mentalement. Et parfois, elle semblait l'entendre, car leurs regards se croisaient, une demie seconde avant qu'elle reprenne l'équilibre et détale.Je suis vraiment désolé, je ne voyais pas où j'allais, c'est de ma faute... La prochaine fois, j'utiliserais ma baguette... Tu n'es pas blessée au moins ?
Sourire.Je... Je m'appelle Phoenix, Phoenix Cartwright... Tu... Tu es Mélinda c'est ça ?
Crotte, pourquoi bafouillait-il ?
Sourire.
Dernière édition par S. Phoenix Cartwright le Mer 23 Déc - 13:35, édité 2 fois
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: Chute malheureuse |Terminé|
[HJ : Mais oui, il est parfait ^^. Par contre... "La fille qui tombe tout le temps", la réputation... xD]
Melinda avait du mal à se remettre de sa collision avec Phoenix. C’était, on peut le dire, la dernière personne qu’elle souhaitait rencontrer dans une telle situation. Il allait sûrement se moquer d’elle ou rire avec les autres quand elle tomberait, dorénavant. Quelle maladroite ! Si seulement elle avait fait un peu plus attention, elle n’aurait jamais foncé dans Phoenix et tous ces livres ne se seraient jamais retrouvés à terre ou sur leurs têtes. D’ailleurs, il avait bien beaucoup de livres pour lui seul, il devait sûrement les reconduire quelque part ? Ou les apporter à un professeur ? Ou faire des recherches ? Stop les hypothèses. Le temps n’était pas à ça et Melinda devait se reprendre avant que Phoenix ne remarque qu’elle était mal à l’aise. Aïe. Trop tard. Il l’avait remarqué et essayait de détendre l’atmosphère, au moins, il ne lui en voulait pas. Intérieurement, Melinda poussa un réel soupir et ce n’est qu’à partir de ce moment qu’elle remarqua avoir mal à la tête. Enfin, ce n’était qu’un léger coup reçu, elle s’en remettrait. En revanche, ses jambes… Elle était convaincue qu’elle allait avoir de nouveaux bleus dessus, par chance, il faisait trop froid pour rester sans collants et elle resterait donc avec son uniforme et ses collants – tenue exigée à Poudlard pour toutes les filles. Mais qu’est-ce qu’elle faisait ?! Le garçon qu’elle avait remarqué depuis son arrivée à Poudlard se tenait devant elle et elle, elle se préoccupait de ses jambes ?! Allez Melinda, reprends-toi et réponds-lui.
- Melinda - Heu… Oui, ça va. Je n’ai rien et j’aurais dû regarder devant moi avant de courir comme je l’ai fait…
Il semblait sincère. Cela faisait bizarre, se retrouver devant lui et réussir à parler malgré tout. De plus, il ne s’était pas moqué d’elle comme toute personne l’aurait fait dans une telle situation. Enfin... Il était aussi gêné qu’elle et pensait que tout était de sa faute, alors qu’en fait, tout était de la faute de Melinda. Elle aurait dû regarder devant elle et ne pas foncer comme ça. Mais soit, le mal était fait et toutes leurs affaires étaient à terre. Elle remarqua que Phoenix ramassa rapidement quelque chose qu’il voulait sans doute cacher – au moins, elle n’était pas la seule – mais ne posa pas de questions et l’aida à ramasser ses affaires. Au final, la situation était pire qu’au début alors ils séparèrent tout en deux tas distincts et trièrent leurs affaires. Une fois que ce fut chose faite, Phoenix tendit les quelques feuilles qui restaient à Melinda et l’aida à se relever en lui tendant la main. Elle la saisit, quoiqu’un peu gênée, et se releva en frottant sa jupe froissée et légèrement poussiéreuse. Phoenix la regardait de haut en bas comme pour essayer de se rappeler d’elle. Mais comment pouvait-on l’oublier ? Elle tombait tout le temps lorsqu’elle essayait de se dépêcher juste un peu. Non, ce n’était donc pas cela. Il se souvenait sûrement d’elle, mais pourquoi ce regard alors ? Peu après, il s’excusa, lui dit qu’il aurait dû utiliser la magie et que tout était de sa faute. Il lui demanda également si elle n’était pas blessée, c’était donc pour cela qu’il l’avait regardée ? Et ce sourire…
- Melinda - Non… Je veux dire, ça va, je n’ai rien. Sans doute quelques bleus en plus après, mais je m’en remettrais. Mais… Ce n’est pas de ta faute. Et… Et toi, tu n’as rien ?
Il lui annonça alors s’appeler Phoenix Cartwright. Chose qu’elle savait déjà, bien évidemment. Comment ne pas connaître son prénom ? Il était si… Non, ne pas se perdre, ne pas dévier et rester dans le présent. Cette conversation promettait. D’un côté, elle voulait s’enfuir à toutes jambes, de l’autre, elle voulait rester avec lui, pour une fois qu’elle lui adressait la parole. Melinda se sentait vraiment stupide ! Rester presque muette ou ne faire que le rassurer, lui répéter les mêmes choses… Mais un détail n’échappa pas à Melinda cependant : il bafouillait. Soit il se sentait vraiment gêné, soit… Soit quoi ? Elle n’en savait strictement rien et cherchait juste à se rassurer. Que c’était stupide. Elle devait avoir l’air d’une imbécile et ne savait que dire. Ah, si. Lui répondre, peut-être, non ? Et pour se racheter, elle devait au moins l’aider à porter ses livres… Sa lettre pouvait attendre après tout, ce n’était pas à quelques minutes près et ses parents ne lui en voudraient pas. Et puis, il s’agissait de Phoenix ! Ce n’était pas n’importe qui. Non, elle irait porter sa lettre après, elle se sentait obligée de l’aider à porter ses livres. Dans le pire des cas, ce serait jusqu’à sa Salle Commune mais au moins, elle l’aurait aidé et lui éviterait un quelconque autre accident. Cette réflexion n’avait duré que deux minutes, tout au plus. Elle lui répondit alors :
- Melinda - Oui, je suis Melinda, Melinda Matthews. Et… Enchantée de te connaître.
Sourire de sa part également. Tout se passait beaucoup mieux qu’elle n’avait osé l’espérer et elle parvenait même à se détendre, miracle, non ? Allez, maintenant, proposition.
- Melinda - Heu… Je peux peut-être t’aider ? Je n’ai rien à faire dans l’immédiat et tu m’as l’air plutôt… Chargé.
Pourquoi cette hésitation constante ? Il n’allait pas la manger, elle pouvait parler sans hésiter. Elle qui parlait sans problème d’habitude, elle avait l’air aussi gênée que Phoenix, à l’exception qu’elle hésitait et lui bafouillait. Intérieurement, Melinda espérait qu'il allait accepter sa proposition. Après tout, il risquait de tomber encore s'il portait ses livres de la même manière et ce serait dommage qu'il ne tombe sur quelqu'un de véritablement fragile. Bon, d'accord, Melinda essayait seulement de se donner bonne conscience et des raisons pour rester avec lui. Et maintenant que le pas était fait, peut-être allait-elle oser lui parler ? Ou lui, le ferait-il par après ? Elle l'espérait, ils allaient sûrement bien s'entendre et c'était d'ailleurs bien parti. De plus, maintenant qu'elle y pensait, elle n'avait pas pensé à sa famille ou était déjà moins déprimée. Il faut dire que cette rencontre était imprévue et bienvenue... Le hasard fait bien les choses, parfois.
Melinda avait du mal à se remettre de sa collision avec Phoenix. C’était, on peut le dire, la dernière personne qu’elle souhaitait rencontrer dans une telle situation. Il allait sûrement se moquer d’elle ou rire avec les autres quand elle tomberait, dorénavant. Quelle maladroite ! Si seulement elle avait fait un peu plus attention, elle n’aurait jamais foncé dans Phoenix et tous ces livres ne se seraient jamais retrouvés à terre ou sur leurs têtes. D’ailleurs, il avait bien beaucoup de livres pour lui seul, il devait sûrement les reconduire quelque part ? Ou les apporter à un professeur ? Ou faire des recherches ? Stop les hypothèses. Le temps n’était pas à ça et Melinda devait se reprendre avant que Phoenix ne remarque qu’elle était mal à l’aise. Aïe. Trop tard. Il l’avait remarqué et essayait de détendre l’atmosphère, au moins, il ne lui en voulait pas. Intérieurement, Melinda poussa un réel soupir et ce n’est qu’à partir de ce moment qu’elle remarqua avoir mal à la tête. Enfin, ce n’était qu’un léger coup reçu, elle s’en remettrait. En revanche, ses jambes… Elle était convaincue qu’elle allait avoir de nouveaux bleus dessus, par chance, il faisait trop froid pour rester sans collants et elle resterait donc avec son uniforme et ses collants – tenue exigée à Poudlard pour toutes les filles. Mais qu’est-ce qu’elle faisait ?! Le garçon qu’elle avait remarqué depuis son arrivée à Poudlard se tenait devant elle et elle, elle se préoccupait de ses jambes ?! Allez Melinda, reprends-toi et réponds-lui.
- Melinda - Heu… Oui, ça va. Je n’ai rien et j’aurais dû regarder devant moi avant de courir comme je l’ai fait…
Il semblait sincère. Cela faisait bizarre, se retrouver devant lui et réussir à parler malgré tout. De plus, il ne s’était pas moqué d’elle comme toute personne l’aurait fait dans une telle situation. Enfin... Il était aussi gêné qu’elle et pensait que tout était de sa faute, alors qu’en fait, tout était de la faute de Melinda. Elle aurait dû regarder devant elle et ne pas foncer comme ça. Mais soit, le mal était fait et toutes leurs affaires étaient à terre. Elle remarqua que Phoenix ramassa rapidement quelque chose qu’il voulait sans doute cacher – au moins, elle n’était pas la seule – mais ne posa pas de questions et l’aida à ramasser ses affaires. Au final, la situation était pire qu’au début alors ils séparèrent tout en deux tas distincts et trièrent leurs affaires. Une fois que ce fut chose faite, Phoenix tendit les quelques feuilles qui restaient à Melinda et l’aida à se relever en lui tendant la main. Elle la saisit, quoiqu’un peu gênée, et se releva en frottant sa jupe froissée et légèrement poussiéreuse. Phoenix la regardait de haut en bas comme pour essayer de se rappeler d’elle. Mais comment pouvait-on l’oublier ? Elle tombait tout le temps lorsqu’elle essayait de se dépêcher juste un peu. Non, ce n’était donc pas cela. Il se souvenait sûrement d’elle, mais pourquoi ce regard alors ? Peu après, il s’excusa, lui dit qu’il aurait dû utiliser la magie et que tout était de sa faute. Il lui demanda également si elle n’était pas blessée, c’était donc pour cela qu’il l’avait regardée ? Et ce sourire…
- Melinda - Non… Je veux dire, ça va, je n’ai rien. Sans doute quelques bleus en plus après, mais je m’en remettrais. Mais… Ce n’est pas de ta faute. Et… Et toi, tu n’as rien ?
Il lui annonça alors s’appeler Phoenix Cartwright. Chose qu’elle savait déjà, bien évidemment. Comment ne pas connaître son prénom ? Il était si… Non, ne pas se perdre, ne pas dévier et rester dans le présent. Cette conversation promettait. D’un côté, elle voulait s’enfuir à toutes jambes, de l’autre, elle voulait rester avec lui, pour une fois qu’elle lui adressait la parole. Melinda se sentait vraiment stupide ! Rester presque muette ou ne faire que le rassurer, lui répéter les mêmes choses… Mais un détail n’échappa pas à Melinda cependant : il bafouillait. Soit il se sentait vraiment gêné, soit… Soit quoi ? Elle n’en savait strictement rien et cherchait juste à se rassurer. Que c’était stupide. Elle devait avoir l’air d’une imbécile et ne savait que dire. Ah, si. Lui répondre, peut-être, non ? Et pour se racheter, elle devait au moins l’aider à porter ses livres… Sa lettre pouvait attendre après tout, ce n’était pas à quelques minutes près et ses parents ne lui en voudraient pas. Et puis, il s’agissait de Phoenix ! Ce n’était pas n’importe qui. Non, elle irait porter sa lettre après, elle se sentait obligée de l’aider à porter ses livres. Dans le pire des cas, ce serait jusqu’à sa Salle Commune mais au moins, elle l’aurait aidé et lui éviterait un quelconque autre accident. Cette réflexion n’avait duré que deux minutes, tout au plus. Elle lui répondit alors :
- Melinda - Oui, je suis Melinda, Melinda Matthews. Et… Enchantée de te connaître.
Sourire de sa part également. Tout se passait beaucoup mieux qu’elle n’avait osé l’espérer et elle parvenait même à se détendre, miracle, non ? Allez, maintenant, proposition.
- Melinda - Heu… Je peux peut-être t’aider ? Je n’ai rien à faire dans l’immédiat et tu m’as l’air plutôt… Chargé.
Pourquoi cette hésitation constante ? Il n’allait pas la manger, elle pouvait parler sans hésiter. Elle qui parlait sans problème d’habitude, elle avait l’air aussi gênée que Phoenix, à l’exception qu’elle hésitait et lui bafouillait. Intérieurement, Melinda espérait qu'il allait accepter sa proposition. Après tout, il risquait de tomber encore s'il portait ses livres de la même manière et ce serait dommage qu'il ne tombe sur quelqu'un de véritablement fragile. Bon, d'accord, Melinda essayait seulement de se donner bonne conscience et des raisons pour rester avec lui. Et maintenant que le pas était fait, peut-être allait-elle oser lui parler ? Ou lui, le ferait-il par après ? Elle l'espérait, ils allaient sûrement bien s'entendre et c'était d'ailleurs bien parti. De plus, maintenant qu'elle y pensait, elle n'avait pas pensé à sa famille ou était déjà moins déprimée. Il faut dire que cette rencontre était imprévue et bienvenue... Le hasard fait bien les choses, parfois.
Invité- Invité
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Je suis vraiment désolé, je ne voyais pas où j'allais, c'est de ma faute... La prochaine fois, j'utiliserais ma baguette... Tu n'es pas blessée au moins ?
Non... Je veux dire, ça va, je n'ai rien. Sans doute quelques bleus en plus, après, mais je m'en remettrais. Mais... Ce n'est pas de ta faute. Et... Et toi, tu n'as rien ?
Je n'ai rien, ne t'inquiète pas pour moi, je ne me blesse pas facilement.
Il passa sa main dans ses cheveux et lui sourit, encore une fois. C'était drôle, même avec ses amis, il n'avait pas l'habitude de sourire autant. Et cette jeune femme semblait étirer ses lèvres avec le seul pouvoir d'être avec lui, ce qui troubla le Poufsouffle. Peut-être était-ce cette image d'affolée super-gênée qui l'amusait.Je... Je m'appelle Phoenix, Phoenix Cartwright... Tu... Tu es Mélinda c'est ça ?
Oui, je suis Melinda, Melinda Matthews. Et... Enchantée de te connaître.
Bon et bien... Ce n'était pas tout mais il avait des livres que son cher professeur de Métamorphose bien aimé lui avait donné. À cette pensée, Phœnix se promit de ne plus faire d'efforts exceptionnels dans cette matière pour avoir plus – ou moins, cependant, le plus était mieux – et ainsi laisser celui qui aurait efforts exceptionnels avoir cette charge la prochaine fois. Cela pouvait plutôt sembler bête mais ça ne coûtait rien d'essayer.Heu… Je peux peut-être t’aider ? Je n’ai rien à faire dans l’immédiat et tu m’as l’air plutôt… Chargé.
Je ne refuserais ton aide pour rien au monde, répondit-il avec un sourire assuré. Je dois rendre ces livres à la Bibliothèque, tu es sûre que ça ne te dérange pas ?
Le Poufsouffle lui tendit une petite pille de livres qui semblaient extrêmement passionnants si on était un vrai mordu de Métamorphose et de morphologie d'animaux et de plantes. Il laissa alors à découvert un petit cahier. Le petit cahier. Il n'y porta pas attention, car vu de l'extérieur, ce carnet ressemblait à tout point à un cahier normal, donc personne ne serait trop intrigué par ce bloc de feuilles qui semblait bien rempli. Cependant, Melinda semblait étrangement intéressée... Phœnix ne s'inquiétait pas trop, peut-être qu'elle était simplement curieuse. C'était généralement ce qui était le cas de toutes les filles dans cette école : c'était fou, chaque petit détail devenait scandale.
Ils commencèrent à marcher. Phœnix était insouciant, il ne semblait penser à rien. Généralement, il n'aimait pas s'encombrer de pensées, qu'elles soient futiles ou au contraire, qu'elles soient très pertinentes. Il avait déjà assez de mal à gérer son soi-disant dédoublement de personnalité diagnostiqué par son père. C'était vrai, il entendait des voix, mais c'était une petite voix, comme dans les dessins animés, avec le minuscule ange Phœnix d'un côté qui l'aide à éviter les pièges vicieux que lui tendent le minuscule diablotin Phœnix qui est assis confortablement sur l'épaule gauche. Pour l'instant, c'était plutôt le diablotin P qui remportait la partie 1005 – 08 mais cette année, le Poufsouffle s'était promis d'écouter un peu l'ange. Ou du moins, d'essayer.Tu es en quelle année ? Attend, non, laisse-moi deviner... Tu es en... Tu préfères qu'on te considère plus vieille que ce que tu parais ou plus jeune ?
Grand sourire digne de la pub Freedent.
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Tout semblait aller pour le mieux. Melinda n’avait pas peur de parler, ou moins. Elle l’avait fait. Elle avait parlé à Phoenix et il était gentil. Gentil. Il n’était pas comme les autres garçons, à se moquer d’elle à chaque chute. En fait, c’était génial. Quel autre mot utiliser pour cela ? Il s’était retrouvé par terre à cause de Melinda, allait sans doute avoir une bosse à cause de Melinda et enfin, allait peut-être se faire disputer pour avoir chiffonné l’un ou l’autre livre, toujours à cause de Melinda. Mais à part ça, il ne lui en voulait pas. Peut-être n’y avait-il pas pensé ? N’avait-il donc pas songé au fait qu’il risquait une engueulade pour ces livres ? Auquel cas, Melinda serait là. Elle n’allait pas le laisser se faire engueuler par sa faute, hors de question. Mais… Pourquoi pensait-elle à ça bon sang ? ! Elle était avec Phoenix et au lieu de profiter de ces instants magiques – qui n’allaient peut-être pas se renouveler, qui sait ? – elle était en train d’imaginer des engueulades, des ennuis pour Phoenix et se mettait tout sur le dos ! Respire Melinda, tout va bien se passer…
- Phoenix - Je n'ai rien, ne t'inquiètes pas pour moi, je ne me blesse pas facilement.
Il était parfait. Et il avait bien de la chance, qui plus est. Pourquoi ? Car Phoenix aurait bien pu se blesser gravement devant une telle chute, s’il se blessait facilement. De plus, s’ils se côtoyaient souvent à l’avenir, ce n’était pas plus mal qu’il soit « immunisé », si on peut dire cela. Oh, oui, Melinda était aux anges… Mais, attention, ça ne veut pas dire qu’elle n’avait pas les pieds sur terre. Intérieurement, elle était en train de se détendre et même d’envisager le meilleur, elle était optimiste comme à son habitude. Mais extérieurement, elle restait calme et souriante. D’ailleurs, n’avait-elle pas quelque peu influencé Phoenix ? Il souriait et venait de passer sa main dans ses cheveux d’une manière si… Décontractée. Lui qui semblait assez sûr de lui lorsqu’elle l’observait avec ses amis, il était plus calme ou un peu plus gêné. Enfin, au début du moins. Maintenant, la situation s’était détendue considérablement et même Melinda redevenait « Melinda ». La Melinda détendue, souriante, optimiste. Elle se montrait au naturelle, quoiqu’un peu gênée. Il avait réussi à la détendre et à retrouver la « vraie » Melinda en un rien de temps, surprenant, non ?
Les présentations officielles étaient maintenant faites. Phoenix regarda les livres à apporter avec un regard qui semblait désespéré, exaspéré, non motivé. En gros, cela se voyait clairement qu’il n’avait pas du tout envie de les conduire là où ils devaient être conduits. Et cela confirma donc les hypothèses de Melinda : un professeur avait demandé à Phoenix de conduire ces livres elle ne savait où. Vint alors la proposition… Qu’il accepta ! Elle avait réussi. Mais ne pas se montrer trop heureuse était primordial, elle fit un simple sourire – naturel, attention – en entendant la question de Phoenix. Lui, la déranger ? LUI ? Mais non voyons, c’était Phoenix ! Comment pouvait-il la déranger ? Elle se retint même de sauter de joie en entendant qu’il acceptait… Surtout qu’il semblait un peu gêné sur les bords, ou était-ce son expression qui donnait cette impression à Melinda ? Se ressaisissant, elle répondit à Phoenix d’une voix calme qui se voulait rassurante :
- Melinda - Oh, non, je te l’assure. Je n’avais rien d’autre de spécial à faire, à part peut-être du courrier à apporter à la Volière, mais ce n’est pas ça qui va le faire partir plus vite. Quand les hiboux ou les chouettes n’ont pas mangé, on a beau les supplier, ils ne bougeront pas…
Phoenix lui tendit une pile de livres une fois qu’elle eut rangé toutes ses affaires dans son sac – risquer une seconde chute n’était pas préférable – et ils commencèrent à marcher. Mais quelque chose attira l’attention de Melinda. Tout au-dessus de la pile, un cahier qui ressemblait étrangement à un cahier qu’elle connaissait. Mais non… Ce n’était pas possible. Elle devait se tromper. Comment être sûre que ce cahier n’était pas le sien ? Comment être sûre que ce cahier n’était pas le Journal dans lequel elle avait écrit la moindre de ses pensées ? Elle ne pouvait pas le vérifier comme cela, devant Phoenix. En réalité, elle était presque sûre que c’était le sien – certaine à 99% mettons – mais elle ne voulait pas le croire. Son Journal Intime serait tombé entre les mains de Phoenix ? Entre les mains de la personne dont elle avait parlé sur au moins quatre pages consécutives ? Mon Dieu… Il ne fallait pas qu’il découvre que l’auteur de ces lignes était Melinda. Sous aucun prétexte. Et si jamais il s’en rendait compte ? Il avait vu son écriture, elle allait peut-être dire quelque chose qui allait éveiller ses soupçons. Après tout, ce Journal était un résumé de sa vie. Soudain, elle se sentait assez mal à l’aise et faillit même sursauter en entendant la voix de Phoenix. Il lui demandait en quelle année elle était et si elle préférait être vue comme plus jeune ou plus vieille. Avec un de ces sourires…
- Melinda - Heu… Bah je n’ai pas à me plaindre pour mon âge. Mais j’crois que je préférerais quand même être considérée comme plus vieille, ça… Comment dire. C’est valorisant. C’est pas le bon mot mais je suppose que t’as compris…
« Valorisant » n’était pas le bon mot mais elle ne savait pas comment expliquer. En réalité, les gens la considéraient plus vieille de part sa maturité. Mais plus jeune car elle était assez naïve à certains niveaux et optimiste comme ce n’était pas permis pour quelqu’un de son âge. Cependant, ce n’était pas un mauvais point. Alors, que choisir ? Plus vieille ou plus jeune ? Il lui avait posé une colle là…
- Phoenix - Je n'ai rien, ne t'inquiètes pas pour moi, je ne me blesse pas facilement.
Il était parfait. Et il avait bien de la chance, qui plus est. Pourquoi ? Car Phoenix aurait bien pu se blesser gravement devant une telle chute, s’il se blessait facilement. De plus, s’ils se côtoyaient souvent à l’avenir, ce n’était pas plus mal qu’il soit « immunisé », si on peut dire cela. Oh, oui, Melinda était aux anges… Mais, attention, ça ne veut pas dire qu’elle n’avait pas les pieds sur terre. Intérieurement, elle était en train de se détendre et même d’envisager le meilleur, elle était optimiste comme à son habitude. Mais extérieurement, elle restait calme et souriante. D’ailleurs, n’avait-elle pas quelque peu influencé Phoenix ? Il souriait et venait de passer sa main dans ses cheveux d’une manière si… Décontractée. Lui qui semblait assez sûr de lui lorsqu’elle l’observait avec ses amis, il était plus calme ou un peu plus gêné. Enfin, au début du moins. Maintenant, la situation s’était détendue considérablement et même Melinda redevenait « Melinda ». La Melinda détendue, souriante, optimiste. Elle se montrait au naturelle, quoiqu’un peu gênée. Il avait réussi à la détendre et à retrouver la « vraie » Melinda en un rien de temps, surprenant, non ?
Les présentations officielles étaient maintenant faites. Phoenix regarda les livres à apporter avec un regard qui semblait désespéré, exaspéré, non motivé. En gros, cela se voyait clairement qu’il n’avait pas du tout envie de les conduire là où ils devaient être conduits. Et cela confirma donc les hypothèses de Melinda : un professeur avait demandé à Phoenix de conduire ces livres elle ne savait où. Vint alors la proposition… Qu’il accepta ! Elle avait réussi. Mais ne pas se montrer trop heureuse était primordial, elle fit un simple sourire – naturel, attention – en entendant la question de Phoenix. Lui, la déranger ? LUI ? Mais non voyons, c’était Phoenix ! Comment pouvait-il la déranger ? Elle se retint même de sauter de joie en entendant qu’il acceptait… Surtout qu’il semblait un peu gêné sur les bords, ou était-ce son expression qui donnait cette impression à Melinda ? Se ressaisissant, elle répondit à Phoenix d’une voix calme qui se voulait rassurante :
- Melinda - Oh, non, je te l’assure. Je n’avais rien d’autre de spécial à faire, à part peut-être du courrier à apporter à la Volière, mais ce n’est pas ça qui va le faire partir plus vite. Quand les hiboux ou les chouettes n’ont pas mangé, on a beau les supplier, ils ne bougeront pas…
Phoenix lui tendit une pile de livres une fois qu’elle eut rangé toutes ses affaires dans son sac – risquer une seconde chute n’était pas préférable – et ils commencèrent à marcher. Mais quelque chose attira l’attention de Melinda. Tout au-dessus de la pile, un cahier qui ressemblait étrangement à un cahier qu’elle connaissait. Mais non… Ce n’était pas possible. Elle devait se tromper. Comment être sûre que ce cahier n’était pas le sien ? Comment être sûre que ce cahier n’était pas le Journal dans lequel elle avait écrit la moindre de ses pensées ? Elle ne pouvait pas le vérifier comme cela, devant Phoenix. En réalité, elle était presque sûre que c’était le sien – certaine à 99% mettons – mais elle ne voulait pas le croire. Son Journal Intime serait tombé entre les mains de Phoenix ? Entre les mains de la personne dont elle avait parlé sur au moins quatre pages consécutives ? Mon Dieu… Il ne fallait pas qu’il découvre que l’auteur de ces lignes était Melinda. Sous aucun prétexte. Et si jamais il s’en rendait compte ? Il avait vu son écriture, elle allait peut-être dire quelque chose qui allait éveiller ses soupçons. Après tout, ce Journal était un résumé de sa vie. Soudain, elle se sentait assez mal à l’aise et faillit même sursauter en entendant la voix de Phoenix. Il lui demandait en quelle année elle était et si elle préférait être vue comme plus jeune ou plus vieille. Avec un de ces sourires…
- Melinda - Heu… Bah je n’ai pas à me plaindre pour mon âge. Mais j’crois que je préférerais quand même être considérée comme plus vieille, ça… Comment dire. C’est valorisant. C’est pas le bon mot mais je suppose que t’as compris…
« Valorisant » n’était pas le bon mot mais elle ne savait pas comment expliquer. En réalité, les gens la considéraient plus vieille de part sa maturité. Mais plus jeune car elle était assez naïve à certains niveaux et optimiste comme ce n’était pas permis pour quelqu’un de son âge. Cependant, ce n’était pas un mauvais point. Alors, que choisir ? Plus vieille ou plus jeune ? Il lui avait posé une colle là…
Invité- Invité
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Heu… Je peux peut-être t’aider ? Je n’ai rien à faire dans l’immédiat et tu m’as l’air plutôt… Chargé.
Je ne refuserais ton aide pour rien au monde. Je dois rendre ces livres à la Bibliothèque, tu es sûre que ça ne te dérange pas ?
Oh non, je te l'assure. Je n'avais rien d'autre de spécial à faire, à part peut-être du courrier à apporter à la Volière, mais ce n'est pas ça qui va les faire partir plus vite. Quand les hiboux ou les chouettes n'ont pas mangé, on a beau les supplier, ils ne bougeront pas...
Mais tu as ta propre chouette ? Enfin, même si tu as la tienne, ça change pas grand chose ; elles sont toutes un sale caractère... Et mordent souvent.
Phoenix fit une petite moue ennuyée.
La dernière fois qu'il avait essayé d'envoyer un courrier à sa mère, sa chouette chevêchette d'Europe, Yuri, avait déchiqueté l'enveloppe et la lettre qui était à l'intérieur. Phœnix avait alors commencé à se disputer avec sa chouette, car il avait vu dans son nid que son repas de la nuit dernière avait été très copieux en rats et en mulots, vu les os. Elle avait aussi une chasse très réussie, comme pouvait montrer les réserves qu'elle avait fait – une habitude de toute cette espèce. Mais elle lui avait mordu chacun de ses doigts et même son poignet. Et pourtant, il l'aimait toujours. C'était le cadeau de Wayne. Et un cadeau de Wayne ne se jette jamais.
À cette pensée, le cœur de Phœnix fit un bond. Il se mordit la lèvre, doucement. Si seulement il pouvait définitivement l'oublier. Ça l'arrangerait d'appliquer le sort de perte de mémoire sur lui-même, cependant, il oublierait tout. Vraiment tout. Et malgré le fait que Wayne ressuscitait des souvenirs parfois gênants, et surtout, la voix, il y avait aussi des choses plaisantes. Des choses que pour rien Phœnix ne voulait oublier. Où était Wayne en ce moment ? Que faisait-il ? Dormait-il profondément en rêvant d'indiens et de cowboys ? Mangeait-il quelque friandise allemande ? Ou étudiait-il assidument dans la bibliothèque de Durmstrang ?
Phoenix soupira en regardant le plafond du couloir, pour masquer son gêne visible sur son visage devenu trop rapidement pensif à Melinda.Tu es en quelle année ? Attend, non, laisse-moi deviner... Tu es en... Tu préfères qu'on te considère plus vieille que ce que tu parais ou plus jeune ?
Heu... Bah, je n'ai pas à me plaindre pour mon âge. Mais j'crois que je préfèrerais quand même être considérée comme plus vieille, ça... Comment dire. C'est valorisant. C'est pas le bon mot mais je suppose que t'as compris...
Plus vieille alors. N'empêche, j'avais une cousine moldue qui avait été considérée comme ayant deux fois son âge. La pauvre. À onze ans, on l'a prise pour une animatrice de colonie pour adolescents. Mais bon, elle a bon fond, et elle l'a plutôt bien pris... En mettant une giffle au gars qui lui avait demandé si elle était une anim', raconta-t-il en riant.
Ah cousine Joanne... C'était quelqu'un de très particulier, frappant une personne pour un oui ou un non. Du coup, une fois, Phœnix avait été tabassé jusqu'à ne plus pouvoir marcher parce qu'il ne voulait pas manger sa compote aux poires, dessert qu'il détestait. Mais il ne lui en avait jamais voulu, car malgré tout, Joanne était quelqu'un de très bonne compagnie. Elle lui ressemblait beaucoup car elle aussi elle semblait avoir une sorte de dédoublement de personnalité mais beaucoup plus fort que Phœnix. Et du coup, ses parents avaient peu à peu pris des distances avec sa famille, ayant peur que P ne devienne comme elle – fou à lier.Alors donc.... Je dirais dix-sept ans, ou dix-huit ? Bon, au pire, ving ans. Mais j'arrive mal à t'imaginer plus âgée que moi... Avoua-t-il, préoccupé, la bouche en cul-de-poule.
Joyeux Noël
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
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Re: Chute malheureuse |Terminé|
Et voilà qu’ils parlaient des chouettes… Ils parlaient vraiment de tout et n’importe quoi. Les vœux de Melinda s’étaient peut-être réalisés, en fin de compte ? Elle avait passé le cap avec Phoenix, lui parlait – bon, d’accord, ce n’était pas la situation qu’elle avait imaginé mais ça marche, non ? – et ils s’entendaient même plutôt bien. Elle se sentait vraiment l’âme d’une gamine quand Phoenix était dans le coin, quoique… A présent, ça diminuait. Elle lui parlait et ne stressait pas le moins du monde, enfin, presque. Phoenix demanda à Melinda si elle avait une chouette, mais que ça ne changeait pas grand chose car elles ont toutes un mauvais caractère. Mais non ! Elle en avait une mais tout se passait très bien, et ce n’était pas une exception. Il suffisait d’être gentil avec les chouettes, de les traiter comme des amis et pas comme de vulgaires pigeons qui sont destinés à porter le courrier aux familles, aux proches, aux amis extérieurs. Melinda a l’air naïve vue comme cela, hein ? Non, elle est juste convaincue que tout le monde a un bon fond. De plus, les animaux avaient droit au respect autant qu’un être humain aussi différent soit-il. Elle prit alors la parole pour lui répondre, mais… Et s’il la trouvait trop optimiste, qu’allait-il penser ? Tant pis, elle assumerait.
- Melinda - Oui, j’en ai une. Mais, toutes un sale caractère ? J’ai jamais eu de problèmes avec la mienne… C’est bien ça le hic, la plupart des sorciers traitent leur chouette comme de simples animaux et c’est pour ça qu’elles sont « dangereuses ». Et puis, quand elles ont mangé, elles sont adorables… Excuse-moi, tu dois me trouver bien naïve ou trop optimiste, j’me tais.
Phoenix pouvait voir la Melinda stressée de trop exprimer ce qu’elle pensait, essayant d’expliquer le comportement d’une chouette ? Mais quelle idiote ! Il allait sans doute la trouver aussi bizarre que ses amis ou trop joyeuse pour être honnête. Le point positif, c’est qu’il la voyait sous son vrai visage, elle ne se cachait pas – ou très peu, n’oublions pas ce Journal qu’il possédait – et sa tristesse s’était évaporée. Pour l’instant. En fait, Melinda aurait bien voulu pouvoir stopper le temps. L’arrêter, le suspendre, qu’ils puissent parler comme cela pendant des heures se moquant bien des réactions des autres. Poudlard était un endroit parfait pendant les heures de creux et il y avait toujours minimum un élève dans les couloirs, n’ayant rien à faire. Cet élève était Phoenix, ici. Pour la première fois de sa vie, Melinda n’avait pas du tout envie d’aller en cours après. Elle se sentait bien et pourtant, le garçon qu’elle avait repéré depuis son entrée à Poudlard était à côté d’elle, là, à lui parler sans même se douter de quoi que ce soit. Lui, par contre… Il n’avait pas l’air si bien, perdu dans ses pensées. Soudain, Phoenix brisa le silence qui s’était installé pendant quelques instants en répondant à la remarque de Melinda et en racontant une… Anecdote.
- Phoenix - Plus vieille alors. N'empêche, j'avais une cousine moldue qui avait été considérée comme ayant deux fois son âge. La pauvre. À onze ans, on l'a prise pour une animatrice de colonie pour adolescents. Mais bon, elle a bon fond, et elle l'a plutôt bien pris... En mettant une giffle au gars qui lui avait demandé si elle était une anim'
- Melinda - Ouh… Tu vas me trouver étrange, mais j’arrive quand même à éprouver de la pitié pour le gars en question. Ca a dû faire mal… Quoique, j’avoue, il l’avait bien cherché.
Leurs rires résonnaient maintenant dans les couloirs, mais attention, c’était raisonnable. Ils n’allaient pas non plus ameuter toute l’école. Cependant, Melinda ne put s’empêcher de penser à ce que venait de dire Phoenix. Elle imaginait quelqu’un lui dire qu’elle avait trente ans… Ouais, elle l’aurait mal pris également. A n’en pas douter une seule seconde. Comme si quelqu’un lui avait dit qu’elle n’en avait que sept. Elle était peut-être jeune, mais il y avait des limites quand même, ne pas lui donner l’âge d’une adolescente était frustrant et lui donner l’âge d’une vieille était vexant. En revanche, Phoenix, lui, en lui donnait dix-sept ou dix-huit. Eh bien voilà, il avait sans doute été influencé par les paroles de Melinda, même si on lui avait déjà donné deux ou trois ans de plus que son âge. A chaque fois qu’elle révélait son âge, tous avaient un visage étonné mais ne la quittaient pas pour autant. Elle côtoyait plus des personnes plus âgées qu’elle de quelques années que des personnes de son âge, trouvant ces dernières trop immatures et… Gamines. Mais ne mélangez pas « Melinda regardant Phoenix de loin » et « Melinda normale », car là, il y avait toujours eu une véritable différence. Néanmoins, les choses allaient changer maintenant, elle en était sûre.
- Melinda - Ca va, tu t’es pas trop planté. J’ai un peu plus de quinze ans mais tout le monde me prend pour une fille de dix-sept. J’ai pas à me plaindre si on me compare à ta cousine !
Nouveau rire. Oubliant qu’elle n’était pas censée connaître son âge sans sembler douteuse ou « mordue », elle lui dit :
- Melinda - Et toi, tu as quel âge ? Attends, tu as dit que vingt ans était plus vieux que toi donc… Dix-huit ?
[HJ : Joyeux Noël à toi aussi \o/]
- Melinda - Oui, j’en ai une. Mais, toutes un sale caractère ? J’ai jamais eu de problèmes avec la mienne… C’est bien ça le hic, la plupart des sorciers traitent leur chouette comme de simples animaux et c’est pour ça qu’elles sont « dangereuses ». Et puis, quand elles ont mangé, elles sont adorables… Excuse-moi, tu dois me trouver bien naïve ou trop optimiste, j’me tais.
Phoenix pouvait voir la Melinda stressée de trop exprimer ce qu’elle pensait, essayant d’expliquer le comportement d’une chouette ? Mais quelle idiote ! Il allait sans doute la trouver aussi bizarre que ses amis ou trop joyeuse pour être honnête. Le point positif, c’est qu’il la voyait sous son vrai visage, elle ne se cachait pas – ou très peu, n’oublions pas ce Journal qu’il possédait – et sa tristesse s’était évaporée. Pour l’instant. En fait, Melinda aurait bien voulu pouvoir stopper le temps. L’arrêter, le suspendre, qu’ils puissent parler comme cela pendant des heures se moquant bien des réactions des autres. Poudlard était un endroit parfait pendant les heures de creux et il y avait toujours minimum un élève dans les couloirs, n’ayant rien à faire. Cet élève était Phoenix, ici. Pour la première fois de sa vie, Melinda n’avait pas du tout envie d’aller en cours après. Elle se sentait bien et pourtant, le garçon qu’elle avait repéré depuis son entrée à Poudlard était à côté d’elle, là, à lui parler sans même se douter de quoi que ce soit. Lui, par contre… Il n’avait pas l’air si bien, perdu dans ses pensées. Soudain, Phoenix brisa le silence qui s’était installé pendant quelques instants en répondant à la remarque de Melinda et en racontant une… Anecdote.
- Phoenix - Plus vieille alors. N'empêche, j'avais une cousine moldue qui avait été considérée comme ayant deux fois son âge. La pauvre. À onze ans, on l'a prise pour une animatrice de colonie pour adolescents. Mais bon, elle a bon fond, et elle l'a plutôt bien pris... En mettant une giffle au gars qui lui avait demandé si elle était une anim'
- Melinda - Ouh… Tu vas me trouver étrange, mais j’arrive quand même à éprouver de la pitié pour le gars en question. Ca a dû faire mal… Quoique, j’avoue, il l’avait bien cherché.
Leurs rires résonnaient maintenant dans les couloirs, mais attention, c’était raisonnable. Ils n’allaient pas non plus ameuter toute l’école. Cependant, Melinda ne put s’empêcher de penser à ce que venait de dire Phoenix. Elle imaginait quelqu’un lui dire qu’elle avait trente ans… Ouais, elle l’aurait mal pris également. A n’en pas douter une seule seconde. Comme si quelqu’un lui avait dit qu’elle n’en avait que sept. Elle était peut-être jeune, mais il y avait des limites quand même, ne pas lui donner l’âge d’une adolescente était frustrant et lui donner l’âge d’une vieille était vexant. En revanche, Phoenix, lui, en lui donnait dix-sept ou dix-huit. Eh bien voilà, il avait sans doute été influencé par les paroles de Melinda, même si on lui avait déjà donné deux ou trois ans de plus que son âge. A chaque fois qu’elle révélait son âge, tous avaient un visage étonné mais ne la quittaient pas pour autant. Elle côtoyait plus des personnes plus âgées qu’elle de quelques années que des personnes de son âge, trouvant ces dernières trop immatures et… Gamines. Mais ne mélangez pas « Melinda regardant Phoenix de loin » et « Melinda normale », car là, il y avait toujours eu une véritable différence. Néanmoins, les choses allaient changer maintenant, elle en était sûre.
- Melinda - Ca va, tu t’es pas trop planté. J’ai un peu plus de quinze ans mais tout le monde me prend pour une fille de dix-sept. J’ai pas à me plaindre si on me compare à ta cousine !
Nouveau rire. Oubliant qu’elle n’était pas censée connaître son âge sans sembler douteuse ou « mordue », elle lui dit :
- Melinda - Et toi, tu as quel âge ? Attends, tu as dit que vingt ans était plus vieux que toi donc… Dix-huit ?
[HJ : Joyeux Noël à toi aussi \o/]
Invité- Invité
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Oui, j’en ai une. Mais, toutes un sale caractère ? J’ai jamais eu de problèmes avec la mienne… C’est bien ça le hic, la plupart des sorciers traitent leur chouette comme de simples animaux et c’est pour ça qu’elles sont « dangereuses ». Et puis, quand elles ont mangé, elles sont adorables… Excuse-moi, tu dois me trouver bien naïve ou trop optimiste, j’me tais.
Le Poufsouffle observa longuement la jeune fille lorsqu'elle prononça ses derniers mots. Ils avaient une conversation très singulière – Phoenix n'avait jamais débatu sur le caractère d'une chouette et ce qu'il fallait faire pour la rendre plus agréable. Il se demandait alors comment est-ce qu'il arrivait à retenir son attention aussi longtemps. Qui aimerait discuter de ça le plus sérieusement du monde ? Phoenix ne serait pas le premier à lever la main, mais à vrai dire, avec Melinda, cela devenait particulièrement agréable. Il imaginait mal Wayne ou Jackie argumenter sur la nature d'un oiseau facteur. C'était curieux.Enfin, la mienne a un sale caractère. J'ai tout fait pour qu'elle soit gentille crois-moi. Mais pas de pitié, elle est trop fière pour être gentille. (soupir) Mais ton raisonnement n'est pas du tout trop optimiste ou quoi que ce soit ! C'est moi qui ai parlé trop vite ! Tu ne dois pas te taire ! Au contraire, c'est bien ainsi qu'il faut faire, il faut parler ! Parce que sinon, tout le monde serait coincé dans un petit monde sans intêret, avec le même avis, et du coup, c'est pas drôle ! T'imagine ? On a tous la même opinion sur tout, on devient comme des poupées, des automates, et... C'est nul.
Un court silence.Je suis désolé... J'ai parfois du mal à imaginer les choses autrement que comme je les ai connu...
Cette fille est mauvaise pour toi ... Phœnix sursauta légèrement. Il ne fallait pas montrer sa surprise. Pourquoi avait-elle, par Merlin, choisi ce moment-là pour intervenir ? Et pourtant... Ce souffle tiède qui parcourait tout son corps en hérissant chacun de ses poils – même les plus minimes – apportait une once de réconfort... Cela faisait longtemps... Mais peut-être pas assez ? Enfin. Il fallait qu'il fasse comme si tout allait bien. Comme si tout baignait, comme si le monde était tellement beau qu'elle démolissait la mort-qui-tue. Le monde est beau... Si tu restes avec moi... Tu le sais très bien...
Des rires. C'était ce qu'il fallait. Des rires. Et d'ailleurs, il était servi. Mais sa pauvre cousine avait eu raison. Et si on les confondait pour des vieux de quatre-vingt ans quand ils jouaient au Quidditch, Phœnix parierait toute sa collection de cartes de chocogrenouilles qu'ils arracheraient des mains des batteurs leur batte, puis les lanceraient avec une puissance surhumaine sur les gueux qui avaient osé les traiter ainsi.Ça va, tu t'es pas trop planté. J'ai un peu plus de quinze ans mais tout le monde me prend pour une fille de dix-sept. J'ai pas à me plaindre si on me compare à ta cousine ! Et toi, tu as quel âge ? Attends, tu as dit que vingt-ans était plus vieux que toi donc... Dix-huit ?
HAN t'es TROP forte ! Comment tu fais ? T'es devineresse ? T'es espionne ?
Il la fixa avec des yeux brillants. Elle était vraiment époustoufflante ! Comment avait-elle pu deviner aussi... Attend. C'était pas son écriture dans le journal ? Enfin, toutes les filles ont la même écriture de toute façon. C'était vraiment pas son écriture dans le journal ? En plus, dans le journal, il y avait plus de dix pages sur lui au total – en incluant tous les paragraphes et toutes les lignes et tous les mots avec un P un H un O un E un N un I et un X réunis... C'était donc pas son écriture dans le journal ? Vraiment ? ...Facilement ?Dis. Tu fais du patinage sur glace ? Demanda-t-il alors sur un ton tout à fait normal sans un regard sur le journal.
Navrée pour le retard. Bonne année
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
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♦ ANNÉE : 7th
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Melinda était soulagée. Phoenix ne la trouvait ni trop optimiste, ni naïve, ni bizarre. Ils parlaient d’un sujet anodin, sur lequel on s’attarde généralement deux minutes et on laisse tomber. Ici, au contraire, ils argumentaient. Pour des chouettes ? Eh oui ! Mais c’était un vrai plaisir, en somme, car Melinda n’était pas jugée. Et apparemment, Phoenix ne se forçait en rien à parler de ce sujet, les mots venaient naturellement même s’il semblait un peu désarçonné. Melinda ? Non, elle était habituée. Ils parlaient souvent de sujets les plus bizarres les uns que les autres, son frère et elle. Bien sûr, personne ne pouvait comprendre comment ils parvenaient à argumenter sur des sujets aussi futiles, inutiles et stupides pendant des heures. Ah, son frère… Il lui manquait. Mais non, ne pas penser à lui. Pas maintenant. Se concentrer sur Phoenix. D’ailleurs, il lui répondait et jouait le jeu, malgré le sujet. Lui disant qu’elle ne devait pas se taire justement et dire ce qu’elle pensait. Pourquoi ? Car si tout le monde avait le même avis sur tout, les mêmes désirs, le même caractère, le Monde serait bien ennuyeux. Et il avait raison… Melinda s’empressa donc de l’approuver :
- Melinda - Admettons pour ta chouette… Mais ce n’est que cette fois-ci, hein ! Je serais beaucoup moins gentille la prochaine fois. Sourire et petit rire. Non mais, plus sérieusement, je t’approuve à 100%. Malheureusement, on a tous peur de se faire juger en parlant, alors, oui… Ca devient comme tu l’as décrit, peu de personnes osent parler, sauf si elles sont protégées. C’est vraiment dommage, mais bon…
L’ombre d’un instant, Melinda crut voir Phoenix sursauter. Elle fut surprise mais lorsqu’elle le regarda, il semblait dans son état normal et aucune peur n’était visible sur son visage. Puis, après tout, pourquoi aurait-il sursauté ? Aucun bruit ne venait d’éclater, aucune personne à l’horizon pour leur faire peur et Melinda n’avait rien dit de choquant. Mais pourquoi donc ce sursaut, si elle n’avait pas halluciné ? Non, stop. Elle se faisait des films et Phoenix n’avait pas sursauté. Il n’y avait rien aux alentours qui aurait pu provoquer une telle réaction. Il fallait qu’elle se calme et qu’elle arrête de stresser pour un rien alors qu’il n’y avait aucune raison apparente. Pourquoi était-elle soudain prise de sueurs froides, pourquoi maintenant ? Tant de questions sans réponse… Elle n’avait pas le choix et devait se calmer de toute urgence. Oh mais, il tombait bien ! Phoenix lui répondit qu’elle avait vu juste au niveau de son âge et il lui faisait des éloges tout en lui posant une question piège. Si elle était devineresse ou espionne ? Il avait touché dans le mile, en quelques sortes… Mais au moins, ils riaient ! Melinda répondit à son tour :
- Melinda - Oh, je ne t’avais pas dit ? Je suis espionne et je suis chargée de connaître tous les détails sur un groupe de personnes. Et tu en fais partie, mais attention ! Pas un mot, c’est secret !
Etrange sensation de retomber en enfance. Et de la honte aussi, quoique… Non, pas de honte. Aucune. Elle détendait l’atmosphère et essayait de détourner le sujet pour ne pas qu’il se rende compte que c’était elle, l’auteure de ce Journal Intime. Mais peut-être était-ce trop tard ? Il lui demanda soudainement si elle faisait du patinage, sur glace. Et voilà, c’était fini. Il avait sans doute fait le rapport entre l’écriture dans les cours de Melinda et l’écriture du Journal Intime. De plus, elle n’était plus aussi sûre que cela pour ce qui est de la question : « Phoenix est marqué ou non dans le Journal ? ». Tout semblait être terminé mais ça ne faisait que commencer, elle en avait l’impression. Pour l’instant, elle hésitait entre « s’enfuir à toutes jambes » et « faire comme si rien n’avait été entendu ». Mais ce n’était tout simplement pas possible… Il ne pouvait pas avoir lu son Journal Intime et en parler en face à face comme cela. Elle flippait car elle ne savait plus du tout si elle avait écrit « Phoenix » dans ce journal ou non… Non, il ne fallait pas laisser voir quoique ce soit. Elle prit son courage à deux mains et répondit, comme s’il n’y avait rien :
- Melinda - Heu, oui. J’en fais assez régulièrement, dés que je peux. Tout le monde trouve ça bizarre mais j’adore… Même si c’est surtout un sport moldu. Mais, qu’est-ce qui t’a fait dire ça ?
[HJ : C'est rien, t'en fais pas, on aura déjà bien avancé =). Bonne année à toi aussi <3]
- Melinda - Admettons pour ta chouette… Mais ce n’est que cette fois-ci, hein ! Je serais beaucoup moins gentille la prochaine fois. Sourire et petit rire. Non mais, plus sérieusement, je t’approuve à 100%. Malheureusement, on a tous peur de se faire juger en parlant, alors, oui… Ca devient comme tu l’as décrit, peu de personnes osent parler, sauf si elles sont protégées. C’est vraiment dommage, mais bon…
L’ombre d’un instant, Melinda crut voir Phoenix sursauter. Elle fut surprise mais lorsqu’elle le regarda, il semblait dans son état normal et aucune peur n’était visible sur son visage. Puis, après tout, pourquoi aurait-il sursauté ? Aucun bruit ne venait d’éclater, aucune personne à l’horizon pour leur faire peur et Melinda n’avait rien dit de choquant. Mais pourquoi donc ce sursaut, si elle n’avait pas halluciné ? Non, stop. Elle se faisait des films et Phoenix n’avait pas sursauté. Il n’y avait rien aux alentours qui aurait pu provoquer une telle réaction. Il fallait qu’elle se calme et qu’elle arrête de stresser pour un rien alors qu’il n’y avait aucune raison apparente. Pourquoi était-elle soudain prise de sueurs froides, pourquoi maintenant ? Tant de questions sans réponse… Elle n’avait pas le choix et devait se calmer de toute urgence. Oh mais, il tombait bien ! Phoenix lui répondit qu’elle avait vu juste au niveau de son âge et il lui faisait des éloges tout en lui posant une question piège. Si elle était devineresse ou espionne ? Il avait touché dans le mile, en quelques sortes… Mais au moins, ils riaient ! Melinda répondit à son tour :
- Melinda - Oh, je ne t’avais pas dit ? Je suis espionne et je suis chargée de connaître tous les détails sur un groupe de personnes. Et tu en fais partie, mais attention ! Pas un mot, c’est secret !
Etrange sensation de retomber en enfance. Et de la honte aussi, quoique… Non, pas de honte. Aucune. Elle détendait l’atmosphère et essayait de détourner le sujet pour ne pas qu’il se rende compte que c’était elle, l’auteure de ce Journal Intime. Mais peut-être était-ce trop tard ? Il lui demanda soudainement si elle faisait du patinage, sur glace. Et voilà, c’était fini. Il avait sans doute fait le rapport entre l’écriture dans les cours de Melinda et l’écriture du Journal Intime. De plus, elle n’était plus aussi sûre que cela pour ce qui est de la question : « Phoenix est marqué ou non dans le Journal ? ». Tout semblait être terminé mais ça ne faisait que commencer, elle en avait l’impression. Pour l’instant, elle hésitait entre « s’enfuir à toutes jambes » et « faire comme si rien n’avait été entendu ». Mais ce n’était tout simplement pas possible… Il ne pouvait pas avoir lu son Journal Intime et en parler en face à face comme cela. Elle flippait car elle ne savait plus du tout si elle avait écrit « Phoenix » dans ce journal ou non… Non, il ne fallait pas laisser voir quoique ce soit. Elle prit son courage à deux mains et répondit, comme s’il n’y avait rien :
- Melinda - Heu, oui. J’en fais assez régulièrement, dés que je peux. Tout le monde trouve ça bizarre mais j’adore… Même si c’est surtout un sport moldu. Mais, qu’est-ce qui t’a fait dire ça ?
[HJ : C'est rien, t'en fais pas, on aura déjà bien avancé =). Bonne année à toi aussi <3]
Invité- Invité
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Admettons pour ta chouette.... Mais ce n'est que cette fois-ci, hein ! Je serais beaucoup moins gentille la prochaine fois.
Ah. Signe qu'elle voulait d'une prochaine rencontre. Et Phoenix n'était pas contre car elle était fort sympathique. Une de perdue, dix de retrouvées n'est-ce pas ? Même si les dix retrouvées ne valaient généralement pas la "une" de perdue toutes aditionnées ensemble ; mais il était trop tôt pour en juger sur Melinda. Puis, Phoenix était bien déterminé à reconquérir l'amitié de Lynn.
Le Poufsouffle lui répondit avec un sourire.Non mais, plus sérieusement, je t’approuve à 100%. Malheureusement, on a tous peur de se faire juger en parlant, alors, oui… Ca devient comme tu l’as décrit, peu de personnes osent parler, sauf si elles sont protégées. C’est vraiment dommage, mais bon…
Généralement, je parle quasiment toujours comme ça. Même quand je suis protégé. Enfin, y'a pas beaucoup de moments où je suis protégé – au contraire même... Mais je sais pas. C'est comme quelque chose... D'imprégné en moi.
La voix. Elle aussi elle était imprégnée en lui. Mais Phœnix était bien décidée à la chasser dès qu'il serait enfin seul dans ce château comportant plus d'un millier d'élèves... Il y avait peu d'endroits où l'on pouvait enfin se retrouver seul : la salle sur demande, même si quelqu'un pouvait y entrer à tout moment par inattention ou en voulant y trouver refuge, comme lui ; le placard à balais, même si il était fortement possible de surprendre certains couples en faisant certaines choses inavouables dedans ; un des cachots dans les sous-sols bien qu'il y ait beaucoup de gens qui rôdent pour quelque raison ; les toilettes désaffectées mais Mimi Geignarde y régnait encore ; la Salle à Disparaître au risque de se perdre ; la cabane abandonnée du garde-chasse ainsi que son jardin mais si quiconque le surprenait en train de délirer, toute l'école serait au courant en moins d'une seconde. Bref. Il n'y avait AUCUN endroit où on pouvait être isolé.
Il n'y a pas besoin d'être seul pour que je sois avec toi...
Phœnix soupira discrètement, faisant croire que le poids des livres étaient un peu trop lourd pour ses minces bras. Mais en réalité, c'était la voix qui commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Le Poufsouffle espérait seulement que Melinda ne croie pas que c'était elle la cause de ce soupir...HAN t'es TROP forte ! Comment tu fais ? T'es devineresse ? T'es espionne ?
Oh, je ne t’avais pas dit ? Je suis espionne et je suis chargée de connaître tous les détails sur un groupe de personnes. Et tu en fais partie, mais attention ! Pas un mot, c’est secret !
Tiens donc... Il faudra que tu m'informes sur quelques personnes alors.
Un petit clin d'œil. Il retrouvait ce bien être enfantin. Cela faisait si longtemps. Une sensation de bouffée tiède traversant tous les membres et se concentrant sur la poitrine, pour réchauffer son cœur en premier. C'était réconfortant. Peut-être que Melinda avec des troubles obsessionnels, il avait déjà lu ça dans un livre. Et peut-être pourraient-ils remédier à ça.
Mais ses pensées convergeaient déjà vers le journal intime. Il ne devrait pas l'emmener ainsi partout où il allait. C'était trop dangereux. Et si par pur hasard, il retombait sur quelqu'un d'autre et le journal s'ouvrait en grand ? Et n'était-ce vraiment pas l'écriture de Melinda ? Car, à vrai dire, ça le mettrait un peu mal à l'aise... Voire beaucoup. Il n'avait jamais vécu ce genre de situation et n'espérait pas en vivre d'ici un milliard d'années. Surtout parce que Melinda semblait avoir le pouvoir de faire renaître le cœur de gamin de Phœnix – et il ne voulait pas que ça cesse.Dis. Tu fais du patinage sur glace ?
Heu, oui. J’en fais assez régulièrement, dés que je peux. Tout le monde trouve ça bizarre mais j’adore… Même si c’est surtout un sport moldu. Mais, qu’est-ce qui t’a fait dire ça ?
La porte de la bibliothèque n'était plus qu'à quelques pas. Avec la compagnie de Melinda, ce trajet qui du être normalement barbant avait été plutôt agréable. Mais là, Melinda venait de lui poser une question piège. A croire qu'ils jouaient au chat et à la souris. Ouais, elle avait vraiment le pouvoir de réveiller Phœnix bambin. Il lui jeta un regard avant de poser son regard sur l'entrée de la bibliothèque, cherchant rapidement une réponse capable de satisfaire la jeune femme avant leur arrivée.Y'a ma cousine, la fameuse je-fais-dix-ans-de-plus-que-ce-que-je-suis, qui tente d'en faire depuis des mois et elle n'arrive toujours pas à tenir sur ses deux jambes avec des patins aux pieds... Du coup, je cherche désespérément quelqu'un qui en fait pour avoir quelques conseils, mais c'est comme chercher une aiguille dans de la bouse de dragon. Et là. Je pense avoir trouvé mon aiguille. Finit-il avec un sourire malicieux.
On y est preeeesque ! ><
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Melinda était relativement contente, même si elle qualifierait cette rencontre de bizarre, à l’avenir. Pourquoi ? Ils avaient commencé par une chute énorme, suivie d’un triage de feuilles de cours et de livres et une conversation sur les chouettes pour dévier sur la société et la liberté d’expression, le jugement des autres. Le courant passait merveilleusement bien, comme elle s’y attendait et tout – ou presque – allait pour le mieux. Elle avait enfin passé le pas, même si c’était malgré elle. Dans sa réponse, Melinda avait sous-entendu à Phoenix qu’elle espérait une « prochaine fois » et il lui avait répondu par un sourire, il s’agissait là d’un bon signe ? Oh, oui, elle réfléchissait trop. Il ne fallait pas qu’elle s’égare mais qu’elle profite du peu de temps qui leur restait à parler ensemble sans être dérangés. Peu de temps. En effet, car déjà, ils seraient dans le couloir de la Bibliothèque dans quelques vingtaines de mètres et ils la verraient bientôt à l’autre bout de celui-ci. Déprimée ? Non, pas du tout, ils allaient se revoir, elle en était sûre et il n’avait pas démenti cette « proposition », « promesse », ou peu importe le nom que l’on peut donner à cela. Phoenix lui répondait à présent, lui disant qu’il était comme toutes ces personnes n’osant pas parler malgré une protection. A bien y réfléchir, Melinda était un peu comme ces personnes aussi. Certes, beaucoup moins une fois que le cap « je parle ? » est passé, elle est d’ailleurs trop franche parfois mais ce n’est pas pour autant qu’elle ose toujours parler…
- Melinda - J’avoue que, pour ma part, on me dit être trop franche. Une fois que j’ai dépassé l’éternelle question de se lancer ou non, je déballe tout et ça dérange même les profs, ils évitent de me donner la parole sur des sujets qui risquent de m’irriter. Enfin, sans ça, je crois que je « rentre dans le lot »…
Quel bonheur de parler, cela pouvait procurer un bien fou lorsque la peur de paraître pour une intello’ disparaît. Melinda savait bien que cette peur était ridicule, mais elle était présente et l’empêchait d’aborder les sujets du même genre de ceux qu’elle avait abordé avec Phoenix ici. Il jouait le jeu et peut-être se retrouvait-il un peu dans la même situation que Melinda ? Peut-être avait-il, lui aussi, l’impression de retomber en enfance ? Mais non. Melinda, d’accord, elle, c’était normal. Mais lui… Il était plus âgé qu’elle et n’allait pas retomber en enfance pendant l’espace de quelques minutes seulement grâce à Melinda, si ? C’était réellement possible ? En tous cas, il jouait le jeu et s’il faisait « semblant », elle devait l’avouer : il était fort. Mais elle s’étonnait d’avoir pu lui mentir comme cela pour détourner vite fait la conversation.
Au fond, elle avait l’impression qu’ils savaient tous les deux ce qu’ils n’osaient pas avouer. Que Phoenix avait trouvé le Journal Intime et celle qui en avait écrit chaque ligne, chaque mot. Que Melinda avait trouvé son Journal Intime et celui qui l’avait retrouvé. Mais bien sûr, cela, ils ne l’accepteraient peut-être pas avant un long moment, laissant les questions s’accumuler sans oser y répondre. Melinda fut tirée de ses « pensées » à cause d’un soupir de Phoenix qui remonta ensuite les livres, elle pensa qu’ils étaient donc trop lourd et que ce soupir avait été provoqué par le poids de ces œuvres. De plus, elle ne voulait pas chercher trop loin et prit la solution la plus plausible et la plus simple pour argent comptant. Le côté de l’enfance lui servait bien en cette étrange et délicate situation, il fallait bien l’avouer. Phoenix répondit alors à son « aveu » quant à son appartenance à un groupe d’espions :
- Phoenix - Tiens donc... Il faudra que tu m'informes sur quelques personnes alors.
- Melinda - Promis ! Dis moi qui et je te servirais les informations sur un plateau d’argent 24h plus tard, faut quand même me laisser le temps de chercher s’il ne s’agit pas de personnes de « mon groupe ».
Tant qu’on y était, autant jouer le jeu jusqu’au bout non ? Il l’avait crue, mieux valait-il donc d’en profiter pour ne pas que cela lui retombe dessus. Ses soupçons avaient déjà été assez nourri comme cela, il fallait maintenant calmer les choses pour éviter une longue discussion désagréable, embarrassante et aussi rapidement, après la première « rencontre officielle ». Elle en mourrait de honte si jamais il apprenait qu’elle l’avait espionné depuis plus d’un an sans jamais oser faire le premier pas et aller lui parler. Et cet accident était arrivé à point, même si Melinda allait stresser sans arrêt à présent, jusqu’à ce que l’un des deux se décide à parler et à aborder ce sujet si délicat, à l’avenir. Pourquoi ? Car elle y avait noté ses coups de cœur, ses passions comme le patinage, son « grand amour », le manque atroce qu’elle ressentait sans sa famille, et encore bien d’autres choses. Sa fragilité, tout ce qu’elle masquait depuis son arrivée à Poudlard, ses peurs, étaient rassemblées dans son Journal Intime. Phoenix avait d’ailleurs posé une question sur le patinage à Melinda, lui demandant si elle en faisait. Il s’en doutait vraiment et souhaitait sans doute confirmer ses soupçons, d’où la stupidité de la question qu’elle lui avait posée ensuite. La réponse de Phoenix ?
- Phoenix - Y'a ma cousine, la fameuse je-fais-dix-ans-de-plus-que-ce-que-je-suis, qui tente d'en faire depuis des mois et elle n'arrive toujours pas à tenir sur ses deux jambes avec des patins aux pieds... Du coup, je cherche désespérément quelqu'un qui en fait pour avoir quelques conseils, mais c'est comme chercher une aiguille dans de la bouse de dragon. Et là. Je pense avoir trouvé mon aiguille.
- Melinda - Oh… En effet, tu as eu de la chance ce coup-ci. Mais il y a plein de conseils à donner et plein de détails que tu dois me préciser, faudra qu’on en reparle ou qu’on se donne rendez-vous un de ces jours pour voir tout ça… Si t’es toujours décidé et motivé à l’aider du moins.
Si elle y avait cru ? Pas du tout. Mais ils tournaient tous deux autour du pot alors autant continuer ce petit jeu pour le moment, laissant des sous-entendus de temps en temps. Seulement, pendant combien de temps cela allait-il durer ? L’un ou l’autre allait-il oser franchir le seuil de cette porte fermée ? Pas cette fois, en tous cas. Ils avançaient et allaient entrer dans la Bibliothèque d’ici cinq mètres, plus ou moins. Après, il suffirait sans doute de déposer ces livres à la bibliothécaire et échanger les habituels « Salut, à la prochaine », ou d’autres mots du même style. Une chose était sûre, Melinda n’allait pas arrêter d’y penser pendant quelques jours. De plus, il lui restait encore cette lettre à poster mais la tristesse ne l’emporterait pas, elle était bien trop heureuse pour cela.
[HJ : Oui, presque \o/ Heum et c'pas obligé de faire aussi long si l'inspiration te manque, elle était peut-être un peu trop présente chez moi xD]
- Melinda - J’avoue que, pour ma part, on me dit être trop franche. Une fois que j’ai dépassé l’éternelle question de se lancer ou non, je déballe tout et ça dérange même les profs, ils évitent de me donner la parole sur des sujets qui risquent de m’irriter. Enfin, sans ça, je crois que je « rentre dans le lot »…
Quel bonheur de parler, cela pouvait procurer un bien fou lorsque la peur de paraître pour une intello’ disparaît. Melinda savait bien que cette peur était ridicule, mais elle était présente et l’empêchait d’aborder les sujets du même genre de ceux qu’elle avait abordé avec Phoenix ici. Il jouait le jeu et peut-être se retrouvait-il un peu dans la même situation que Melinda ? Peut-être avait-il, lui aussi, l’impression de retomber en enfance ? Mais non. Melinda, d’accord, elle, c’était normal. Mais lui… Il était plus âgé qu’elle et n’allait pas retomber en enfance pendant l’espace de quelques minutes seulement grâce à Melinda, si ? C’était réellement possible ? En tous cas, il jouait le jeu et s’il faisait « semblant », elle devait l’avouer : il était fort. Mais elle s’étonnait d’avoir pu lui mentir comme cela pour détourner vite fait la conversation.
Au fond, elle avait l’impression qu’ils savaient tous les deux ce qu’ils n’osaient pas avouer. Que Phoenix avait trouvé le Journal Intime et celle qui en avait écrit chaque ligne, chaque mot. Que Melinda avait trouvé son Journal Intime et celui qui l’avait retrouvé. Mais bien sûr, cela, ils ne l’accepteraient peut-être pas avant un long moment, laissant les questions s’accumuler sans oser y répondre. Melinda fut tirée de ses « pensées » à cause d’un soupir de Phoenix qui remonta ensuite les livres, elle pensa qu’ils étaient donc trop lourd et que ce soupir avait été provoqué par le poids de ces œuvres. De plus, elle ne voulait pas chercher trop loin et prit la solution la plus plausible et la plus simple pour argent comptant. Le côté de l’enfance lui servait bien en cette étrange et délicate situation, il fallait bien l’avouer. Phoenix répondit alors à son « aveu » quant à son appartenance à un groupe d’espions :
- Phoenix - Tiens donc... Il faudra que tu m'informes sur quelques personnes alors.
- Melinda - Promis ! Dis moi qui et je te servirais les informations sur un plateau d’argent 24h plus tard, faut quand même me laisser le temps de chercher s’il ne s’agit pas de personnes de « mon groupe ».
Tant qu’on y était, autant jouer le jeu jusqu’au bout non ? Il l’avait crue, mieux valait-il donc d’en profiter pour ne pas que cela lui retombe dessus. Ses soupçons avaient déjà été assez nourri comme cela, il fallait maintenant calmer les choses pour éviter une longue discussion désagréable, embarrassante et aussi rapidement, après la première « rencontre officielle ». Elle en mourrait de honte si jamais il apprenait qu’elle l’avait espionné depuis plus d’un an sans jamais oser faire le premier pas et aller lui parler. Et cet accident était arrivé à point, même si Melinda allait stresser sans arrêt à présent, jusqu’à ce que l’un des deux se décide à parler et à aborder ce sujet si délicat, à l’avenir. Pourquoi ? Car elle y avait noté ses coups de cœur, ses passions comme le patinage, son « grand amour », le manque atroce qu’elle ressentait sans sa famille, et encore bien d’autres choses. Sa fragilité, tout ce qu’elle masquait depuis son arrivée à Poudlard, ses peurs, étaient rassemblées dans son Journal Intime. Phoenix avait d’ailleurs posé une question sur le patinage à Melinda, lui demandant si elle en faisait. Il s’en doutait vraiment et souhaitait sans doute confirmer ses soupçons, d’où la stupidité de la question qu’elle lui avait posée ensuite. La réponse de Phoenix ?
- Phoenix - Y'a ma cousine, la fameuse je-fais-dix-ans-de-plus-que-ce-que-je-suis, qui tente d'en faire depuis des mois et elle n'arrive toujours pas à tenir sur ses deux jambes avec des patins aux pieds... Du coup, je cherche désespérément quelqu'un qui en fait pour avoir quelques conseils, mais c'est comme chercher une aiguille dans de la bouse de dragon. Et là. Je pense avoir trouvé mon aiguille.
- Melinda - Oh… En effet, tu as eu de la chance ce coup-ci. Mais il y a plein de conseils à donner et plein de détails que tu dois me préciser, faudra qu’on en reparle ou qu’on se donne rendez-vous un de ces jours pour voir tout ça… Si t’es toujours décidé et motivé à l’aider du moins.
Si elle y avait cru ? Pas du tout. Mais ils tournaient tous deux autour du pot alors autant continuer ce petit jeu pour le moment, laissant des sous-entendus de temps en temps. Seulement, pendant combien de temps cela allait-il durer ? L’un ou l’autre allait-il oser franchir le seuil de cette porte fermée ? Pas cette fois, en tous cas. Ils avançaient et allaient entrer dans la Bibliothèque d’ici cinq mètres, plus ou moins. Après, il suffirait sans doute de déposer ces livres à la bibliothécaire et échanger les habituels « Salut, à la prochaine », ou d’autres mots du même style. Une chose était sûre, Melinda n’allait pas arrêter d’y penser pendant quelques jours. De plus, il lui restait encore cette lettre à poster mais la tristesse ne l’emporterait pas, elle était bien trop heureuse pour cela.
[HJ : Oui, presque \o/ Heum et c'pas obligé de faire aussi long si l'inspiration te manque, elle était peut-être un peu trop présente chez moi xD]
Invité- Invité
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Oh, je ne t’avais pas dit ? Je suis espionne et je suis chargée de connaître tous les détails sur un groupe de personnes. Et tu en fais partie, mais attention ! Pas un mot, c’est secret !
Tiens donc... Il faudra que tu m'informes sur quelques personnes alors.
Promis ! Dis moi qui et je te servirais les informations sur un plateau d’argent 24h plus tard, faut quand même me laisser le temps de chercher s’il ne s’agit pas de personnes de « mon groupe ».
Chouette ! Alors... J'aimerais savoir... Qui est la dernière victime de Montgomery. Montgomery Serpentard bien sûr hein. J'imagine mal Montgomery Gryffondor avoir quelque jouet...
Bien sûr, il disait cela pour plaisanter. Mais peut-être que Melinda le prendrait-elle au sérieux ? Il espérait que non. Montgomery Serpentard semblait plutôt dangereux, même si Phœnix ne lui avait jamais parlé. Il l'avait juste vu de loin, et d'après certaines rumeurs, il ne serait pas le plus gentil des Serpentard... Et le Poufsouffle ne voulait pas que Melinda ait des problèmes à cause d'une plaisanterie prise au premier degré...Y'a ma cousine, la fameuse je-fais-dix-ans-de-plus-que-ce-que-je-suis, qui tente d'en faire depuis des mois et elle n'arrive toujours pas à tenir sur ses deux jambes avec des patins aux pieds... Du coup, je cherche désespérément quelqu'un qui en fait pour avoir quelques conseils, mais c'est comme chercher une aiguille dans de la bouse de dragon. Et là. Je pense avoir trouvé mon aiguille.
Petit sourire malicieux. Phœnix doutait tout de même que Melinda goberait quelque chose d'aussi stupide. Surtout avec cette malheureuse métaphore. Il n'aurait pas pu dire « botte de foin » comme tout moldu ? C'était beaucoup plus élégant que « bouse de dragon ». Le Poufsouffle voulut s'étrangler. Il était vraiment pitoyable. Jamais il n'avait sortit une bêtise pareille et il imaginait que si c'était déjà arrivé une fois, ça se reproduirait encore.Oh… En effet, tu as eu de la chance ce coup-ci. Mais il y a plein de conseils à donner et plein de détails que tu dois me préciser, faudra qu’on en reparle ou qu’on se donne rendez-vous un de ces jours pour voir tout ça… Si t’es toujours décidé et motivé à l’aider du moins.
Argh. Deux problèmes se posaient. Point numéro un : Melinda ne semblait pas le croire, selon le ton qu'elle employait. Ils jouaient un jeu. Mais lequel ? Point numéro deux : il faudrait plein de détails. Au secour ! Pris au piège si facilement, il était réellement trop nul. Tant pis, cousine Joanne serait là pour le sauver, même si il risquait sa peau. Il trouverait une bonne excuse pour essayer de ressortir indemne de cette erreur. Mais quelques pensées étaient validées : Melinda voulait le revoir ! C'était curieux. Il n'aurait jamais imaginé que ça lui ferait plaisir que quelqu'un veuille le revoir. Ça lui arrivait pour la première fois car généralement, on ne lui disait jamais « j'aimerais qu'on ce revoie » ou quelque chose de plus ou moins implicite, mais ils se rencontraient à nouveau naturellement.
Phoenix prit sa baguette en tenant ses livres en équilibre sur une main et ouvrit la porte d'un geste souple du poignet. Habituellement, il n'aimait pas utiliser sa baguette pour faire tout et n'importe quoi – dont ouvrir une porte – mais là, il craignait de tout faire tomber encore une fois. La porte s'ouvrit alors doucement, avec un léger grincement. Ils pénétrèrent silencieusement dans la bibliothèque puis remirent les livres aux soins de la bibliothécaire et sortirent aussi rapidement qu'ils furent entrés.Merci beaucoup de m'avoir accompagné. Dit-il après avoir refermé discrètement la porte sous le regard méfiant de la vieille femme. Il reste encore beaucoup de temps jusqu'au prochain cour. Tu veux que je t'accompagne jusqu'à la volière ?
En faite, je me rend même pas compte que je fais aussi long. x.x
En retard d'un jour, j'espère que c'est pas grave (a)
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
Re: Chute malheureuse |Terminé|
- Phoenix - Chouette ! Alors... J'aimerais savoir... Qui est la dernière victime de Montgomery. Montgomery Serpentard bien sûr hein. J'imagine mal Montgomery Gryffondor avoir quelque jouet...
Et le « délire » continuait. Ils étaient partis de l’âge qu’ils avaient l’un et l’autre et terminaient sur une discussion autour d’espions et d’enquêtes sur les élèves de Poudlard. Vraiment, parler de n’importe quoi était facile avec Phoenix. Ici, Melinda ne pouvait s’empêcher d’être d’accord avec lui, tout le monde connaissait Paris Montgomery et elle se demandait d’ailleurs si une seule personne pouvait encore le croire « gentil ». A ce qu’elle avait entendu comme rumeurs, Melinda savait que Paris n’aimait pas vraiment son frère, mais pour ce qui est de ses victimes… Elle n’en savait rien. Elle avait bien envie de faire croire à Phoenix qu’elle irait vraiment chercher des informations pour répondre à sa question, quitte à courir un danger. Pourquoi ? Par curiosité et pour voir sa réaction, aussi. Quoique… Elle aurait peut-être l’air d’une fille qui fait tout ce qu’on lui demande pour épater la galerie. Non, mauvaise idée, même si cette dernière la tentait. Bon, il fallait qu’elle arrête de divaguer… Une réponse à Phoenix maintenant.
- Melinda - Ok ! Je t’apporterai tout ce que j’ai trouvé comme réponse à cette question demain, dés qu’on se croisera, attends-toi à avoir un p’tit morceau de parchemin de ma part.
Melinda n’était pas un peu cruelle, quelque part ? Elle savait qu’elle ferait un mot à Phoenix juste pour lui faire croire qu’elle l’avait fait et regardait bien son regard à ce moment-là. Les choses s’arrangeaient bien mieux qu’elle n’avait jamais osé l’imaginer et l’espérer, c’était mieux que dans ses rêves les plus fous. Phoenix était assez gentil en fin de compte et il semblait avoir l’esprit fort ouvert, puis… Un peu de maladresse également, non ? D’accord, elle ne pouvait être sûre de rien après avoir parlé avec lui pendant seulement quoi… Une demi-heure ou trois quart d’heure, voire une heure ? Elle n’en savait rien, mais soit. Impossible de connaître réellement une personne au bout de si peu de temps, même si le courant était très bien passé entre eux. D’où le mot « cruelle » pour la qualifier, car elle l’avait coincé dans son propre mensonge. Bien sûr, elle ne le croyait pas, il devait avoir inventé cette histoire à l’instant et les « détails » qu’elle venait de lui demander allaient poser problème. Comment avait-elle trouvé quoi dire pour lui tendre ce tout petit piège ? C’est simple, elle s’y faisait toujours prendre elle-même. Ici, il était certain qu’elle allait attendre le « rendez-vous » en question pour voir comment il allait s’en tirer.
Mais silence. Phoenix et Melinda entraient dans la bibliothèque, lui se servant de sa baguette afin d’ouvrir la porte, elle se contentant de le suivre avec les livres sur les bras. Ils n’y restèrent que très peu de temps, Phoenix donna les livres à la bibliothécaire et ils sortirent ensuite. Il remercia Melinda de l’avoir accompagné puis ajouta qu’il y avait encore pas mal de temps avant le prochain cours de Melinda, qu’il pouvait donc l’accompagner à la Volière si elle le voulait. Choix difficile… D’un côté, elle voulait qu’il l’accompagne évidemment. Mais de l’autre, elle allait être vulnérable et il risquait de la voir véritablement fragile et peut-être même un peu triste… Alors que faire ? Non, elle ne voulait pas refuser. De plus, peut-être qu’être avec quelqu’un allait l’aider à passer ce « passage habituel » plus facilement. Elle lui répondit donc :
- Melinda - Oh, si ça ne te dérange pas, je veux bien, j’avoue qu’aller à la Volière seule n’est jamais très amusant…
Malheureusement, ils étaient au premier étage et la Volière ne se trouvait pas vraiment à côté. Après un bout de chemin où Melinda faillit se planter à maintes reprises et où ils continuèrent à plaisanter sur un peu tout et rien, ils arrivèrent près de la Volière. Phoenix ne semblait pas avoir remarqué que Melinda était légèrement moins souriante, aussi, elle le masquait bien et le fait qu’il soit là pour faire le chemin avec elle rendait le geste dix fois plus simple, supportable. Peut-être que, pour une fois, elle n’irait pas se réfugier dans le dortoir pendant une heure en attendant que cela passe. Mais à présent, il fallait gravir les marches de la Volière sans marcher dans les crottes d’hiboux ou de chouettes, de pigeons ou encore tout autre animal pouvant traîner ici. Elle chercha son « messager » des yeux pendant dix bonnes minutes sans le trouver d’abord puis elle finit par demander à Phoenix de l’aide en lui décrivant sa chouette : blanche avec l’une ou l’autre tache noire par-ci, par-là. Finalement, ce ne fut même pas elle qui trouva sa chouette mais Phoenix, elle lui dit de rester un peu derrière elle car sa chouette était peureuse. Par contre, il risquait d’entendre ce qu’elle allait dire… Enfin, d’un autre côté, il avait son Journal Intime et ne serait donc sûrement pas surpris, même si elle allait faire attention. Une fois près de sa chouette, elle dit :
- Melinda - Tu peux apporter ça à Papa et Maman ? Mais… S’ils voient que la lettre est tachée, fais-leur comprendre que j’ai renversé quelque chose dessus, même si ça reste lisible je pense. Oh et tiens…
Melinda lui tendit un petit biscuit qui ne tarda pas à finir dans le bec du volatile, ce dernier s’envola aussitôt, emportant le courrier de sa « maîtresse ». Maintenant ? Il fallait peut-être embrayer sur un sujet de conversation avec Phoenix, même s’ils ne tarderaient pas à devoir se quitter. Elle dit alors :
- Melinda - Tu n’as aucune lettre à envoyer ? C’est le moment tu sais, s’ils sont si méchants que ça, je te protégerais !
Sourire en coin et léger éclat de rire. La perspective que Melinda protège Phoenix qui était le plus expérimenté des deux était… Ridicule ?
[HJ : Et voilà ^^. Je te laisse poster notre sortie, préciser ce que tu veux pour ce qui est de l’aller vers la Volière et pour le cours, cite n’importe lequel. =)]
Et le « délire » continuait. Ils étaient partis de l’âge qu’ils avaient l’un et l’autre et terminaient sur une discussion autour d’espions et d’enquêtes sur les élèves de Poudlard. Vraiment, parler de n’importe quoi était facile avec Phoenix. Ici, Melinda ne pouvait s’empêcher d’être d’accord avec lui, tout le monde connaissait Paris Montgomery et elle se demandait d’ailleurs si une seule personne pouvait encore le croire « gentil ». A ce qu’elle avait entendu comme rumeurs, Melinda savait que Paris n’aimait pas vraiment son frère, mais pour ce qui est de ses victimes… Elle n’en savait rien. Elle avait bien envie de faire croire à Phoenix qu’elle irait vraiment chercher des informations pour répondre à sa question, quitte à courir un danger. Pourquoi ? Par curiosité et pour voir sa réaction, aussi. Quoique… Elle aurait peut-être l’air d’une fille qui fait tout ce qu’on lui demande pour épater la galerie. Non, mauvaise idée, même si cette dernière la tentait. Bon, il fallait qu’elle arrête de divaguer… Une réponse à Phoenix maintenant.
- Melinda - Ok ! Je t’apporterai tout ce que j’ai trouvé comme réponse à cette question demain, dés qu’on se croisera, attends-toi à avoir un p’tit morceau de parchemin de ma part.
Melinda n’était pas un peu cruelle, quelque part ? Elle savait qu’elle ferait un mot à Phoenix juste pour lui faire croire qu’elle l’avait fait et regardait bien son regard à ce moment-là. Les choses s’arrangeaient bien mieux qu’elle n’avait jamais osé l’imaginer et l’espérer, c’était mieux que dans ses rêves les plus fous. Phoenix était assez gentil en fin de compte et il semblait avoir l’esprit fort ouvert, puis… Un peu de maladresse également, non ? D’accord, elle ne pouvait être sûre de rien après avoir parlé avec lui pendant seulement quoi… Une demi-heure ou trois quart d’heure, voire une heure ? Elle n’en savait rien, mais soit. Impossible de connaître réellement une personne au bout de si peu de temps, même si le courant était très bien passé entre eux. D’où le mot « cruelle » pour la qualifier, car elle l’avait coincé dans son propre mensonge. Bien sûr, elle ne le croyait pas, il devait avoir inventé cette histoire à l’instant et les « détails » qu’elle venait de lui demander allaient poser problème. Comment avait-elle trouvé quoi dire pour lui tendre ce tout petit piège ? C’est simple, elle s’y faisait toujours prendre elle-même. Ici, il était certain qu’elle allait attendre le « rendez-vous » en question pour voir comment il allait s’en tirer.
Mais silence. Phoenix et Melinda entraient dans la bibliothèque, lui se servant de sa baguette afin d’ouvrir la porte, elle se contentant de le suivre avec les livres sur les bras. Ils n’y restèrent que très peu de temps, Phoenix donna les livres à la bibliothécaire et ils sortirent ensuite. Il remercia Melinda de l’avoir accompagné puis ajouta qu’il y avait encore pas mal de temps avant le prochain cours de Melinda, qu’il pouvait donc l’accompagner à la Volière si elle le voulait. Choix difficile… D’un côté, elle voulait qu’il l’accompagne évidemment. Mais de l’autre, elle allait être vulnérable et il risquait de la voir véritablement fragile et peut-être même un peu triste… Alors que faire ? Non, elle ne voulait pas refuser. De plus, peut-être qu’être avec quelqu’un allait l’aider à passer ce « passage habituel » plus facilement. Elle lui répondit donc :
- Melinda - Oh, si ça ne te dérange pas, je veux bien, j’avoue qu’aller à la Volière seule n’est jamais très amusant…
Malheureusement, ils étaient au premier étage et la Volière ne se trouvait pas vraiment à côté. Après un bout de chemin où Melinda faillit se planter à maintes reprises et où ils continuèrent à plaisanter sur un peu tout et rien, ils arrivèrent près de la Volière. Phoenix ne semblait pas avoir remarqué que Melinda était légèrement moins souriante, aussi, elle le masquait bien et le fait qu’il soit là pour faire le chemin avec elle rendait le geste dix fois plus simple, supportable. Peut-être que, pour une fois, elle n’irait pas se réfugier dans le dortoir pendant une heure en attendant que cela passe. Mais à présent, il fallait gravir les marches de la Volière sans marcher dans les crottes d’hiboux ou de chouettes, de pigeons ou encore tout autre animal pouvant traîner ici. Elle chercha son « messager » des yeux pendant dix bonnes minutes sans le trouver d’abord puis elle finit par demander à Phoenix de l’aide en lui décrivant sa chouette : blanche avec l’une ou l’autre tache noire par-ci, par-là. Finalement, ce ne fut même pas elle qui trouva sa chouette mais Phoenix, elle lui dit de rester un peu derrière elle car sa chouette était peureuse. Par contre, il risquait d’entendre ce qu’elle allait dire… Enfin, d’un autre côté, il avait son Journal Intime et ne serait donc sûrement pas surpris, même si elle allait faire attention. Une fois près de sa chouette, elle dit :
- Melinda - Tu peux apporter ça à Papa et Maman ? Mais… S’ils voient que la lettre est tachée, fais-leur comprendre que j’ai renversé quelque chose dessus, même si ça reste lisible je pense. Oh et tiens…
Melinda lui tendit un petit biscuit qui ne tarda pas à finir dans le bec du volatile, ce dernier s’envola aussitôt, emportant le courrier de sa « maîtresse ». Maintenant ? Il fallait peut-être embrayer sur un sujet de conversation avec Phoenix, même s’ils ne tarderaient pas à devoir se quitter. Elle dit alors :
- Melinda - Tu n’as aucune lettre à envoyer ? C’est le moment tu sais, s’ils sont si méchants que ça, je te protégerais !
Sourire en coin et léger éclat de rire. La perspective que Melinda protège Phoenix qui était le plus expérimenté des deux était… Ridicule ?
[HJ : Et voilà ^^. Je te laisse poster notre sortie, préciser ce que tu veux pour ce qui est de l’aller vers la Volière et pour le cours, cite n’importe lequel. =)]
Invité- Invité
Re: Chute malheureuse |Terminé|
Melinda venait de répondre à l'affirmative quand Phœnix lui avait demandé quelques informations sur Montgomery Serpentard. Le Poufsouffle serra doucement la mâchoire, comme étonné. Était-elle sérieuse ou cela faisait-il partie du délire ? Bon. Cette histoire d'espionnage était assez crédible mais quand même, elle rigolait quand elle disait qu'il recevrait quelques renseignements sur Paris, qui, en réalité, n'intéressait pas beaucoup le jeune homme. C'était juste histoire de tester la Serdaigle. Mais peut-être que ça allait trop loin. Phœnix devait lui dire qu'il plaisantait. Mais ça casserait tout.
Le Poufsouffle se sentit mal à l'aise. Si par malheur, quelque chose arrivait à Melinda, il en prendrait toute la charge, il le jurait. Cependant, il gardait cela au fond de lui. Pour l'instant, il ne faisait que d'espérer, mais vu la malchance qu'il avait, il était déjà à 80% sûr qu'il arriverait quelque chose à Melinda. Néanmoins, peut-être que celle-ci était un peu plus chanceuse que lui.
Arrivée à la bibliothèque.
Sortie express.
Proposition de l'accompagner. Elle sembla hésiter. Il pouvait la comprendre. Peut-être qu'elle ne voulait pas qu'il la voie dans un moment où l'intimité était seulement entre les volatiles et elle. Un moment précieux. Et Phœnix la comprendrait alors totalement et retournerait sagement dans son dortoir pour poser ses affaires. Mais elle accepta. Il lui sourit alors et ils marchèrent à nouveau dans les longs couloirs de Hogwarts, en riant, et en parlant de tout et de rien. Certaines choses venaient à l'esprit mais ne sortaient jamais. Le son des pas résonnant longtemps. Et encore des rires. Personne n'aurait imaginé qu'une heure de trou qui s'engageait ennuyante terminerait ainsi, en compagnie d'une nouvelle connaissance, que l'on pouvait déjà qualifier d'amie, non ?
Je te cherche, et tu cherches ta petite chouette. Et la voilà. Phœnix voulut la caresse, approchant sa main lentement, comme pour les chats. Peut-être reniflerait-elle ses doigts et se laisserait effleurer – ou pas. Elle le mordrait alors violemment, peut-être. Quand Melinda lui prévint qu'elle était peureuse. Ah ? Bon. Il retira doucement ses doigts, et laissa Melinda s'occuper de son courrier. Elle et sa chouette semblaient avoir une sorte de complicité, ce qui fit sourire le Poufsouffle. C'était mignon, vraiment. Et Melinda demanda si il n'avait pas de courrier.Je... Non. Je n'écris que très rarement à mes parents, ils sont très occupés et de toute façon, je les vois à chaque vacance donc... Ça me suffit.
Il lui sourit mais ne sembla pas très convainquant. Toutes les vacances, il retournait chez lui. Sa mère lui faisait des pancakes le matin. Son père lui apprenait quelque petite bricole qu'il n'utiliserait probablement jamais. Et puis ils retournaient à leurs affaires. Un médicomage et une auror, c'était pas libre comme un libraire ou comme un petit employé au Ministère. Et durant leur absence, le Poufsouffle retournait dans la maison voisine, depuis longtemps abandonnée, plutpot bien tenue grâce à l'elfe de maison des Cartwright et à lui-même lors des vacances.
En réalité, ça ne lui suffisait pas. Mais il s'en contentait.
Ils sortirent de la volière puis Phoenix regarda sa montre. Plus que quelques minutes avant la fin des cours et l'interclasse. Melinda avait Sortilèges et Enchantements. Il l'accompagna encore jusqu'à la porte de la salle puis discuta encore un peu jusqu'à que ça sonne. Il ne voulait pas la laisser seule dans le couloir encore vide. Et il imaginait que après la sonnerie, elle retrouverait ses amies. Et lui rejoindrait les siens.
Ça sonne. Phoenix fit seulement un signe de la main à Melinda en lui souriant une dernière fois puis la quitta pour rejoindre son cour de Potions, rêveur.
Fin.
Louis Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 215
♦ ARRIVÉE : 27/10/2009
♦ ANNÉE : 7th
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