Je te veux. Je t'aurai [Terminé]
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Je te veux. Je t'aurai [Terminé]
Cela faisait une semaine que Demetri avait établi un premier contact avec Zane. Le serpentard jugeait devoir laisser patienter le garçon quelques jours, le laissant bien réfléchir à ce qui s’était passé entre eux pour mieux le tenir dans le creux de sa main par la suite. Car Demetri était persuadé que Zane ferait le premier pas. Il le torturait, il le savait. Après lui avoir porté autant d’intérêt, Demetri se montrait distant et tout aussi indifférent à lui qu’auparavant. Il ne glissait même pas un regard dans sa direction lorsqu’il le croisait. Il l’ignorait tout simplement. S’il n’était réellement pas intéressé, il en serait soulagé. Sauf que Demetri était certain que cela l’agacerait, tout comme il était certain que le Gryffondor devait regretter de ne pas l’avoir retenu la dernière fois. Mais tout ceci entré dans les plans du Serpentard. Et même si Zane n’avait toujours pas fait le premier pas le menant inconsciemment à sa perte, Demetri n’était pas à court d’idées. Ce qui faisait un parfait calculateur n’était pas ses plans, mais bel et bien sa capacité à s’adapter à n’importe quelle situation. Aussi, si le Gryffondor n’était pas venu de lui-même, c’était Demetri qui allait attaquer le premier.
Il aurait pu le faire attendre un peu plus longtemps, le laisser bouillir. Mais dans ce schéma, il y avait la possibilité que le doute qu’il ait semé chez Zane ne s’estompe pour finalement s’évanouir. Mais surtout… surtout, le baiser qu’il lui avait arraché une semaine plus tôt ne cessait de venir le hanter jusque dans ses rêves. L’image de leurs corps enlacés revenait s’imposer à lui dès qu’il laissait un peu trop son esprit dériver. Quelle horreur ! Quelle frustration surtout ! Car l’intensité de ce baiser lui avait laissé entrevoir celle d’une étreinte bien plus intime et à présent, il le désirait. Bien entendu, avant cela il aurait très bien pu également le désirer, mais là c’était différent. Dans son plan, il avait pensé que s’il couché avec Zane cela ne serait qu’un bonus, car ce n’était pas une nécessité pour atteindre son but. Il voulait simplement qu’il s’attache à lui, qu’il s’accroche. Il n’y avait pas forcément besoin de sexe pour cela. Mais maintenant, il devait se faire violence pour ne pas envoyer tous ses plans valser et simplement le posséder. Car Demetri savait qu’il pouvait avoir Zane en le manipulant habilement, mais quel intérêt là dedans ? Il s’abandonnerait dans ses bras l’espace d’un instant et après, il le fuirait comme la peste, n’étant pas près à assumer. Et donc, adieu réussite espérée et récompense prénommée Paris.
Cependant, Demetri savait qu’avec un peu de patience, il pourrait très certainement avoir le tout. Il suffisait de jouer finement et il se pensait assez doué pour cela. Voilà pourquoi Demetri s’était décidé à agir un peu plus rapidement que prévu. Et l’occasion se présenta à lui en une fraîche soirée. Après le repas, alors que Demetri pensait se rendre dans la salle sur demande afin de s’atteler à ses travaux, il vit le Gryffondor hantant ses pensées un peu plus loin. Se dissimulant dans l’ombre d’un couloir, il attendit que le jeune homme passe près de lui pour lui agripper le bras et profita de l’effet de surprise, tout en forçant un peu tout de même, pour le faire entrer dans la première pièce venue. Cette dernière n’était autre que la salle d’études. Cela aurait été problématique en temps normal, mais vu l’heure, elle était déserte et personne ne risquait de s’y aventurer.
Ce fut brusquement et pourtant, en essayant de ne pas lui faire mal que Demetri plaqua Zane à un mur. Ses mains sur ses épaules, il se rapprocha de lui, le bloquant ainsi. Pourtant, ce n’était pas pour en faire son prisonnier qu’il se plaçait ainsi, du moins pas totalement. Sans mot dire, il réfugia son visage dans la chaleur de son cou, et il en profita pour humer sa délicate odeur au passage. Quelle fragrance enivrante… Pourtant, Demetri se fit violence, s’obligeant à se reprendre car il se perdait dans son propre rôle. C’était inadmissible ! Aussi se reprit-il rapidement, jouer le jeu oui, le vivre non.
« J’ai essayé… j’ai vraiment essayé d’oublier ce baiser… mais c’est trop dur. » Il ne faisait que murmurer, sa voix laissant transparaître toute la difficulté qu’il éprouvait à simplement parler de ce baiser qui était supposé le hanter –et qui le hanter réellement pour le coup.
Dans son cou, ses lèvres s’étirèrent satisfaites. Qu’il était facile –et vil- de jouer l’épris torturé. Il n’y avait pas grand-chose à faire : quelques petits gestes bien placés, quelques paroles bien pensées…
Il déposa un léger baiser au creux de son cou avant de venir planter son regard dans celui de Zane. « Mais je ne te brusquerais pas, je n’en ai pas envie. » Ecoeurant ! Si ce rôle était facile, il n’en était pas moins écoeurant tant il dégoulinait de bon sentiments et de mièvres. Tout ce que Demetri n’avait pas, sauf pour Eustacia bien entendu.
Sa main remonta le long de son bras et alla se perdre sur son cou qu’il caressa avant de faire subir le même traitement à sa joue. « J’attendrais le temps qu’il faudra pour que tu m’accepte. Je te veux entier, conscient et pleinement consentant Zane. » Il se pencha doucement et s’empara brièvement de ses lèvres avant de reprendre. « Je saurais me montrer patient. » Ou pas. Mais ça, zane n’avait pas besoin de le savoir.
Il aurait pu le faire attendre un peu plus longtemps, le laisser bouillir. Mais dans ce schéma, il y avait la possibilité que le doute qu’il ait semé chez Zane ne s’estompe pour finalement s’évanouir. Mais surtout… surtout, le baiser qu’il lui avait arraché une semaine plus tôt ne cessait de venir le hanter jusque dans ses rêves. L’image de leurs corps enlacés revenait s’imposer à lui dès qu’il laissait un peu trop son esprit dériver. Quelle horreur ! Quelle frustration surtout ! Car l’intensité de ce baiser lui avait laissé entrevoir celle d’une étreinte bien plus intime et à présent, il le désirait. Bien entendu, avant cela il aurait très bien pu également le désirer, mais là c’était différent. Dans son plan, il avait pensé que s’il couché avec Zane cela ne serait qu’un bonus, car ce n’était pas une nécessité pour atteindre son but. Il voulait simplement qu’il s’attache à lui, qu’il s’accroche. Il n’y avait pas forcément besoin de sexe pour cela. Mais maintenant, il devait se faire violence pour ne pas envoyer tous ses plans valser et simplement le posséder. Car Demetri savait qu’il pouvait avoir Zane en le manipulant habilement, mais quel intérêt là dedans ? Il s’abandonnerait dans ses bras l’espace d’un instant et après, il le fuirait comme la peste, n’étant pas près à assumer. Et donc, adieu réussite espérée et récompense prénommée Paris.
Cependant, Demetri savait qu’avec un peu de patience, il pourrait très certainement avoir le tout. Il suffisait de jouer finement et il se pensait assez doué pour cela. Voilà pourquoi Demetri s’était décidé à agir un peu plus rapidement que prévu. Et l’occasion se présenta à lui en une fraîche soirée. Après le repas, alors que Demetri pensait se rendre dans la salle sur demande afin de s’atteler à ses travaux, il vit le Gryffondor hantant ses pensées un peu plus loin. Se dissimulant dans l’ombre d’un couloir, il attendit que le jeune homme passe près de lui pour lui agripper le bras et profita de l’effet de surprise, tout en forçant un peu tout de même, pour le faire entrer dans la première pièce venue. Cette dernière n’était autre que la salle d’études. Cela aurait été problématique en temps normal, mais vu l’heure, elle était déserte et personne ne risquait de s’y aventurer.
Ce fut brusquement et pourtant, en essayant de ne pas lui faire mal que Demetri plaqua Zane à un mur. Ses mains sur ses épaules, il se rapprocha de lui, le bloquant ainsi. Pourtant, ce n’était pas pour en faire son prisonnier qu’il se plaçait ainsi, du moins pas totalement. Sans mot dire, il réfugia son visage dans la chaleur de son cou, et il en profita pour humer sa délicate odeur au passage. Quelle fragrance enivrante… Pourtant, Demetri se fit violence, s’obligeant à se reprendre car il se perdait dans son propre rôle. C’était inadmissible ! Aussi se reprit-il rapidement, jouer le jeu oui, le vivre non.
« J’ai essayé… j’ai vraiment essayé d’oublier ce baiser… mais c’est trop dur. » Il ne faisait que murmurer, sa voix laissant transparaître toute la difficulté qu’il éprouvait à simplement parler de ce baiser qui était supposé le hanter –et qui le hanter réellement pour le coup.
Dans son cou, ses lèvres s’étirèrent satisfaites. Qu’il était facile –et vil- de jouer l’épris torturé. Il n’y avait pas grand-chose à faire : quelques petits gestes bien placés, quelques paroles bien pensées…
Il déposa un léger baiser au creux de son cou avant de venir planter son regard dans celui de Zane. « Mais je ne te brusquerais pas, je n’en ai pas envie. » Ecoeurant ! Si ce rôle était facile, il n’en était pas moins écoeurant tant il dégoulinait de bon sentiments et de mièvres. Tout ce que Demetri n’avait pas, sauf pour Eustacia bien entendu.
Sa main remonta le long de son bras et alla se perdre sur son cou qu’il caressa avant de faire subir le même traitement à sa joue. « J’attendrais le temps qu’il faudra pour que tu m’accepte. Je te veux entier, conscient et pleinement consentant Zane. » Il se pencha doucement et s’empara brièvement de ses lèvres avant de reprendre. « Je saurais me montrer patient. » Ou pas. Mais ça, zane n’avait pas besoin de le savoir.
Dernière édition par Demetri Raynolds le Jeu 19 Nov - 21:29, édité 1 fois
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Je te veux. Je t'aurai [Terminé]
« Enfin soit ! Tu n’es pas gay si cela peut te faire plaisir. Et ton désir manifeste n’est qu’une hallucination pour nous deux. » Je me fais violence, je le veux pourtant, tout mon corps tend vers lui. Je le veux tellement que ça me fait mal. Mon désir n’a d’égal que ma frustration qu’il m’a fait ressentir. « Désolé d’avoir perturbé ta vie qui semble tant te satisfaire. » Oui, ma vie me satisfait, je suis heureux ainsi, avec Raquel. Je suis heureux dans ma course impossible vers le surpassement de Paris. Mais je sais pertinemment que je me mens à moi-même. Je ne suis pas heureux, mais ce n’est pas lui qui me rendra heureux. Je ne suis pas gay, pas gay… Pourtant je m’approche de lui, je veux le toucher, mais ma main passe à travers la brume. Il m’échappe… Il est parti…
Zane ouvre les yeux brusquement, tant la douleur qui empoigne son cœur est importante. Ce n’était qu’un rêve pourtant, un simple rêve, mais il était douloureux. Jamais il n’aurait cru que cet abruti de Raynolds puisse hanter ses pensées ainsi, et pourtant, il ne cessait d’y penser. A leur baiser, à ses paroles, à son désir pour lui. Pourtant, malgré tout ça, il savait que c’était fini. Il espérait qu’il revienne un jour vers lui, mais il ne devait pas se leurrer. L’autre l’ignorait superbement depuis une semaine, et il savait que ça ne changerait pas. Certes, leur baiser avait été bien, mais certainement pas assez pour qu’il réessaye d’abaisser ses barrières. Une multitude de sentiments s’emparait de lui depuis ce fameux baiser. Alternativement, il était soulagé, étonné, déçu, frustré et mort de trouille. Il ne savait pas vraiment ce qu’il convenait de ressentir, mais il savait qu’il mettait bien trop d’importance là où il n’y en avait pas. Il ne devrait pas se préoccuper tant que ça du serpentard, après tout, ce n’était qu’un garçon, un ami de Paris, qui s’était joué de lui. Ah comme ils devaient rire de lui dans son dos, à chaque fois qu’il n’était plus dans leur champ de vision… Ce fût cet instant que choisit son esprit pour lui rappeler une parole du vert et argent : « C’est tout de même dommage qu’à chaque fois qu’un truc d’à peu près bien t’arrive, tu envoie promener le tout en te persuadant que ton frère cherche à te nuire. N’empêche, il est tranquille lui. Il n’a besoin de rien faire, tu te pourris la vie tout seul comme un grand. » Il avait raison, il se pourrissait la vie seul. Mais il préférait prévenir que se guérir. Il avait déjà tant souffert à cause de son frère, qu’il ne tenait qu’à se préserver. Il était peut être égoïste, à ne penser ainsi qu’à son propre confort, mais le fait était qu’il ne pouvait plus souffrir. Alors il ne voulait plus s’attacher, à rien ni personne, puisqu’il savait pertinemment que son frère viendrait lui piquer. Il se savait destiner à perdre tout ce qui lui importait, alors il ne voulait plus s’attacher, même si les tentations étaient importantes.
Raynolds était l’une d’elle. Il était une tentation, à laquelle il ne devait pas succomber, même si toutes ses pensées étaient déviées vers lui. Encore allongé sur son lit, Zane passa ses mains sous sa nuque, tandis que sa langue passait sur ses lèvres sèches pour faire partir le goût de celles de Demetri. Il y avait une semaine qu’il n’y avait pas goûté, mais l’odeur semblait s’y être incrustée, et son goût ne plus vouloir disparaître. Il ne s’en plaignait pas vraiment, trop avide d’avoir encore un moindre contact avec lui, aussi infime soit il. Poussant finalement un soupir, il se leva alors que le réveil sonnait dans le dortoir. Ce n’était pas la première fois ces temps ci qu’il se levait avant le réveil, et cela l’arrangeait en fait, puisqu’il avait au moins les douches, juste pour lui pendant un temps. Il passa peu de temps sous le jet chaud, le transformant presqu’immédiatement en une douche froide, comme il en prenait souvent ces temps-ci. Ses pensées trop souvent perverses avaient besoin d’être réguler, et l’eau froide était le meilleur des remèdes, si l’on excluait le plaisir solitaire. Cependant, il faudrait qu’il se décide à réguler son activité favorite, s’il voulait éviter les problèmes au poignet. Décidément, il faudrait qu’il couche avec quelqu’un, sinon il allait finir par devenir fou de désir. La douche dura plus longtemps qu’il l’avait prévu, et il se retrouva finalement face à un de ses camarades de dortoir, ce qui n’arrangea pas ses affaires, puisqu’il s’agissait du plus canon. Il quitta précipitamment la salle de bain, pour s’enfermer entre les baldaquins de son lit pour s’habiller et quitter son dortoir le plus vite possible avec ses affaires de cours. S’ensuivit une longue, ennuyeuse et inutile journée, comme toutes les autres. Il du se retenir avec force de s’endormir en cours, au risque de déclencher un de ses fameux fantasmes. A la fin de la journée de cours, la frustration qu’il ressentait était tellement énorme qu’il était prêt à se jeter sur n’importe qui. Mais avant ça, il faudrait qu’il mange, et peut être que d’ici la fin de son repas, il serait redescendu sur terre, et parfaitement raisonnable.
L’effet fût plutôt réussi puisqu’il quitta la table, avec une seule envie en tête, apprendre un nouveau sort. L’élément déclencheur fût simple, ce ne fût qu’un simple regard vers la table des Serpentard, et une discussion qui semblait très intéressante entre Demetri et Paris. La colère avait remplacé son envie, et c’était une bien bonne chose. Il allait se diriger vers une salle d’étude, apprendre un sortilège très dangereux, et il l’appliquerait ensuite sur son frère et son complice. Oui, parfaite et génialissime idée de génie. Alors qu’il avançait, il se sentit soudainement happé par quelqu’un, et avant qu’il n’ait pu esquisser le moindre geste, il se retrouva entre un mur froid, et le corps souple et chaud de celui qui envahissait ses pensées depuis maintenant une semaine. « Raynolds » Il aurait voulu lui dire ce qu’il pensait de lui. Il aurait voulu l’envoyer balader, mais lorsqu’il enfouit son visage dans son cou, il sentit toutes ses récriminations s’en aller. « J’ai essayé… j’ai vraiment essayé d’oublier ce baiser… mais c’est trop dur. » Ce murmure, cette voix brisée, tout donnait l’impression qu’il était vraiment hanté. L’impression qu’il lui avait manqué… Mais il ne tomberait pas dans le piège. Il l’avait ignoré, toute une semaine, et il l’avait vu comploter avec son infâme frère. Même s’il l’avait voulu, il n’aurait pu le croire… « Mais je ne te brusquerais pas, je n’en ai pas envie. J’attendrais le temps qu’il faudra pour que tu m’accepte. Je te veux entier, conscient et pleinement consentant Zane.» Cette main sur sa joue… Ces mots si agréables… Il voulait tellement y croire, mais pourtant, il ne pensait pas pouvoir.
Il se jouait de lui, il en était persuadé, tout comme il était persuadé que Paris était responsable. Demetri avait beau lui avoir dit qu’il se montait la tête tout seul, il était persuadé que tout ça n’était pas anodin. Il avait beau savoir tout ça, il était près à tout croire, lorsque ses lèvres se déposèrent contre les siennes. Ce fût incroyablement fugace, et pourtant, un frisson électrique s’empara de lui, alors qu’il voulu approfondir le baiser. Mais encore une fois, il le frustra, et il se mordit la lèvre face à ça. « Je saurais me montrer patient. » Soudain, alors que la voix de l’autre s’éteignait dans la salle, il se rendit compte de ce que voulaient dire tous ces mots. Il était en train de dire qu’il le voulait, qu’il le voulait tellement qu’il était prêt à attendre que lui-même se montre réceptif. Il… Zane secoua la tête soudainement, il mentait tout simplement. Recouvrant ses esprits, il s’empara des poignets du vert et argent, et après avoir lui aussi déposé rapidement ses lèvres sur les siennes pour le déstabiliser, il inversa les rôles, et le plaqua contre le mur. Il interrompit brusquement le baiser, avant de se reculer légèrement, le bloquant contre le mur, tout en se laissant une certaine marge de manœuvre : « Habile… Très habile manœuvre Raynolds. Tu crois vraiment que je vais tomber dans le panneau ? Tu m’ignores pendant une semaine, tu complotes avec mon frère… Tu me prends vraiment pour un con ! » Sur ces mots, il le lâcha, et recula, pour darder un regard plein de colère sur lui : « Je sais pas à quel jeu tu joues, mais je te laisserais pas faire. »
Zane ouvre les yeux brusquement, tant la douleur qui empoigne son cœur est importante. Ce n’était qu’un rêve pourtant, un simple rêve, mais il était douloureux. Jamais il n’aurait cru que cet abruti de Raynolds puisse hanter ses pensées ainsi, et pourtant, il ne cessait d’y penser. A leur baiser, à ses paroles, à son désir pour lui. Pourtant, malgré tout ça, il savait que c’était fini. Il espérait qu’il revienne un jour vers lui, mais il ne devait pas se leurrer. L’autre l’ignorait superbement depuis une semaine, et il savait que ça ne changerait pas. Certes, leur baiser avait été bien, mais certainement pas assez pour qu’il réessaye d’abaisser ses barrières. Une multitude de sentiments s’emparait de lui depuis ce fameux baiser. Alternativement, il était soulagé, étonné, déçu, frustré et mort de trouille. Il ne savait pas vraiment ce qu’il convenait de ressentir, mais il savait qu’il mettait bien trop d’importance là où il n’y en avait pas. Il ne devrait pas se préoccuper tant que ça du serpentard, après tout, ce n’était qu’un garçon, un ami de Paris, qui s’était joué de lui. Ah comme ils devaient rire de lui dans son dos, à chaque fois qu’il n’était plus dans leur champ de vision… Ce fût cet instant que choisit son esprit pour lui rappeler une parole du vert et argent : « C’est tout de même dommage qu’à chaque fois qu’un truc d’à peu près bien t’arrive, tu envoie promener le tout en te persuadant que ton frère cherche à te nuire. N’empêche, il est tranquille lui. Il n’a besoin de rien faire, tu te pourris la vie tout seul comme un grand. » Il avait raison, il se pourrissait la vie seul. Mais il préférait prévenir que se guérir. Il avait déjà tant souffert à cause de son frère, qu’il ne tenait qu’à se préserver. Il était peut être égoïste, à ne penser ainsi qu’à son propre confort, mais le fait était qu’il ne pouvait plus souffrir. Alors il ne voulait plus s’attacher, à rien ni personne, puisqu’il savait pertinemment que son frère viendrait lui piquer. Il se savait destiner à perdre tout ce qui lui importait, alors il ne voulait plus s’attacher, même si les tentations étaient importantes.
Raynolds était l’une d’elle. Il était une tentation, à laquelle il ne devait pas succomber, même si toutes ses pensées étaient déviées vers lui. Encore allongé sur son lit, Zane passa ses mains sous sa nuque, tandis que sa langue passait sur ses lèvres sèches pour faire partir le goût de celles de Demetri. Il y avait une semaine qu’il n’y avait pas goûté, mais l’odeur semblait s’y être incrustée, et son goût ne plus vouloir disparaître. Il ne s’en plaignait pas vraiment, trop avide d’avoir encore un moindre contact avec lui, aussi infime soit il. Poussant finalement un soupir, il se leva alors que le réveil sonnait dans le dortoir. Ce n’était pas la première fois ces temps ci qu’il se levait avant le réveil, et cela l’arrangeait en fait, puisqu’il avait au moins les douches, juste pour lui pendant un temps. Il passa peu de temps sous le jet chaud, le transformant presqu’immédiatement en une douche froide, comme il en prenait souvent ces temps-ci. Ses pensées trop souvent perverses avaient besoin d’être réguler, et l’eau froide était le meilleur des remèdes, si l’on excluait le plaisir solitaire. Cependant, il faudrait qu’il se décide à réguler son activité favorite, s’il voulait éviter les problèmes au poignet. Décidément, il faudrait qu’il couche avec quelqu’un, sinon il allait finir par devenir fou de désir. La douche dura plus longtemps qu’il l’avait prévu, et il se retrouva finalement face à un de ses camarades de dortoir, ce qui n’arrangea pas ses affaires, puisqu’il s’agissait du plus canon. Il quitta précipitamment la salle de bain, pour s’enfermer entre les baldaquins de son lit pour s’habiller et quitter son dortoir le plus vite possible avec ses affaires de cours. S’ensuivit une longue, ennuyeuse et inutile journée, comme toutes les autres. Il du se retenir avec force de s’endormir en cours, au risque de déclencher un de ses fameux fantasmes. A la fin de la journée de cours, la frustration qu’il ressentait était tellement énorme qu’il était prêt à se jeter sur n’importe qui. Mais avant ça, il faudrait qu’il mange, et peut être que d’ici la fin de son repas, il serait redescendu sur terre, et parfaitement raisonnable.
L’effet fût plutôt réussi puisqu’il quitta la table, avec une seule envie en tête, apprendre un nouveau sort. L’élément déclencheur fût simple, ce ne fût qu’un simple regard vers la table des Serpentard, et une discussion qui semblait très intéressante entre Demetri et Paris. La colère avait remplacé son envie, et c’était une bien bonne chose. Il allait se diriger vers une salle d’étude, apprendre un sortilège très dangereux, et il l’appliquerait ensuite sur son frère et son complice. Oui, parfaite et génialissime idée de génie. Alors qu’il avançait, il se sentit soudainement happé par quelqu’un, et avant qu’il n’ait pu esquisser le moindre geste, il se retrouva entre un mur froid, et le corps souple et chaud de celui qui envahissait ses pensées depuis maintenant une semaine. « Raynolds » Il aurait voulu lui dire ce qu’il pensait de lui. Il aurait voulu l’envoyer balader, mais lorsqu’il enfouit son visage dans son cou, il sentit toutes ses récriminations s’en aller. « J’ai essayé… j’ai vraiment essayé d’oublier ce baiser… mais c’est trop dur. » Ce murmure, cette voix brisée, tout donnait l’impression qu’il était vraiment hanté. L’impression qu’il lui avait manqué… Mais il ne tomberait pas dans le piège. Il l’avait ignoré, toute une semaine, et il l’avait vu comploter avec son infâme frère. Même s’il l’avait voulu, il n’aurait pu le croire… « Mais je ne te brusquerais pas, je n’en ai pas envie. J’attendrais le temps qu’il faudra pour que tu m’accepte. Je te veux entier, conscient et pleinement consentant Zane.» Cette main sur sa joue… Ces mots si agréables… Il voulait tellement y croire, mais pourtant, il ne pensait pas pouvoir.
Il se jouait de lui, il en était persuadé, tout comme il était persuadé que Paris était responsable. Demetri avait beau lui avoir dit qu’il se montait la tête tout seul, il était persuadé que tout ça n’était pas anodin. Il avait beau savoir tout ça, il était près à tout croire, lorsque ses lèvres se déposèrent contre les siennes. Ce fût incroyablement fugace, et pourtant, un frisson électrique s’empara de lui, alors qu’il voulu approfondir le baiser. Mais encore une fois, il le frustra, et il se mordit la lèvre face à ça. « Je saurais me montrer patient. » Soudain, alors que la voix de l’autre s’éteignait dans la salle, il se rendit compte de ce que voulaient dire tous ces mots. Il était en train de dire qu’il le voulait, qu’il le voulait tellement qu’il était prêt à attendre que lui-même se montre réceptif. Il… Zane secoua la tête soudainement, il mentait tout simplement. Recouvrant ses esprits, il s’empara des poignets du vert et argent, et après avoir lui aussi déposé rapidement ses lèvres sur les siennes pour le déstabiliser, il inversa les rôles, et le plaqua contre le mur. Il interrompit brusquement le baiser, avant de se reculer légèrement, le bloquant contre le mur, tout en se laissant une certaine marge de manœuvre : « Habile… Très habile manœuvre Raynolds. Tu crois vraiment que je vais tomber dans le panneau ? Tu m’ignores pendant une semaine, tu complotes avec mon frère… Tu me prends vraiment pour un con ! » Sur ces mots, il le lâcha, et recula, pour darder un regard plein de colère sur lui : « Je sais pas à quel jeu tu joues, mais je te laisserais pas faire. »
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: Je te veux. Je t'aurai [Terminé]
« Je saurais me montrer patient. » Il disait vrai. Mais si il laissait croire à Zane qu’il userait de patience pour son propre confort, pour ne pas blesser ses sentiments, la véritable raison était tout autre. Il voulait l’attendrir. Le laisser croire au prince charmant, attentionné et aimant. A ce genre de personne faisant passer les désirs des autres avant les leurs. Tout ce que n’était pas Demetri, en parfait égoïste qu’il était. Mais d’un sens, il avait tellement envie de faire Zane sien, qu’il pourrait se montrer patient comme il le prétendait. Car si il voulait le posséder, il ne fallait pas pour autant perdre son objectif premier de vue. Réussir à partager le lit de Zane, puis de Paris était une idée plus qu’alléchante. Et si avec Zane, il avait de grandes chances d’y parvenir, avec Paris il n’y avait qu’une seule et unique façon, c’était de piéger son frère. Alors il manœuvrait habilement sa barque et la récompense à tous ses efforts serait juste divine. Déjà, la simple idée de posséder Zane le faisait frémir. Leur baiser lui ayant laissé un arrière goût d’inachevé tout en lui promettant monts et merveilles. Et il était désormais difficile pour le Serpentard de conserver son calme et de se concentrer pour résister à ses pulsions. Surtout qu’en une semaine, Demetri n’avait touché personne d’autres que lui. C’était son goût qu’il avait encore sur les lèvres, et il ne voulait laisser personne l’effacer tant qu’il ne l’aurait possédé en entier. Il se rendait compte à quel point cette idée avait été stupide ! Cela ne faisait que le frustrer davantage et ça pouvait surtout l’empêcher de mener à bien ses plans ! C’était décidé : dès qu’il sortirait de cette pièce, il se trouverait quelqu’un capable d’assouvir ses désirs. Au pire, il irait directement voir Eustacia. Cela lui éviterait de perdre son temps en recherche et en petit flirt inutile. C’était le mieux à faire, car si il attendait Zane comme il avait d’abord pensé le faire, il finirait par perdre la tête, soit par le violer.
Pourtant, à sa plus grande surprise, Demetri cru s’être fourvoyé sur ses suppositions. Zane ne semblait pas si peu enclin à faire face à ses envies, et lorsqu’il le sentit s’emparer de ses poignets et l’embrasser à son tour, il ne chercha pas à lutter bien trop heureux que les évènements prennent ce tournant. Dire qu’il avait pensé partir aussitôt après lui avoir fait son petit numéro, histoire de le faire réfléchir davantage mais aussi de le frustrer tout en gardant un petit effet. Mais il avait eu de se montrer curieux et de rester pour voir ce qu’il allait lui répliquer, car être prisonnier de son corps et de ses lèvres étaient tout simplement grisant. Finalement, le Gryffondor allait peut être céder tout de suite ? Demetri avait surestimé sa volonté. Mais il n’allait pas s’en plaindre, loin de là.
Mais alors qu’il s’apprêtait à laisser sa langue partir à la rencontre de la sienne, plus rien. Zane s’arracha si brusquement de lui qu’il en resta perplexe quelques instants. Ça ne sentait pas bon. Pas du tout même. « Habile… Très habile manœuvre Raynolds. Tu crois vraiment que je vais tomber dans le panneau ? Tu m’ignores pendant une semaine, tu complotes avec mon frère… Tu me prends vraiment pour un con ! » Merde ! Lui qui pensait avoir manipulé le Gryffondor d’une main experte et être arrivé à ses fins rapidement, il s’était lourdement trompé ! De plus, il s’était fait avoir par une ruse vielle comme le monde ! Cela ne serait jamais arrivé s’il n’avait pas été dans cet état. Le désir mêlé à la frustration qu’il provoquait chez lui, lui faisait commettre des erreurs. Il détestait ça.
Il se mordit la lèvre brutalement, en colère contre lui-même. Mais ce fut contre Zane qu’il redirigea ce sentiment. Cela collait parfaitement avec ce qu’il aurait dû ressentir et finalement, ce qu’il ressentait, à l’entente de ses paroles. « Je sais pas à quel jeu tu joues, mais je te laisserais pas faire. » – « A quoi… je joue ? » Demetri afficha un visage déconcerté avant de secouer la tête et de laisser un tout autre sentiment faire sa place. « Putain Montgomery ! Je vais vraiment finir par croire que tu es con ! ou alors tu te fous de moi, c’est pas possible autrement ! » Zane s’étant éloigné de lui, Demetri refit un pas pour combler la distance mais s’arrête là finalement, laissant sa soit disant –mais pas si feinte que ça- frustration éclater. « Si je t’ai ignoré c’est parce que tu m’as clairement fait comprendre que je ne t’intéressais pas ! ou plutôt que les mecs, c’était pas ton genre. J’ai voulu respecter ça et j’ai essayé de t’oublier mais tu me hantes ! » Entre mensonges et vérités. Comédie et honnêteté. Demetri devait faire attention à ne pas se perdre. « Et quand vas-tu cesser de mettre ton connard de frère sur le tapis ?! Nos discussions se limitent au Quidditch ! Et je ne vois pas quel intérêt j’aurai à comploter avec lui ! C’est si incroyable que ça que quelqu’un puisse te désirer sans que cet abruti y soit pour quelque chose ?! »
Cette fois, il combla totalement la distance qui le séparait de Zane et passa un bras autour de sa taille afin de le serrer contre lui. Sa colère s’était dissipée. Le corps du Gryffondor contre le sien était une véritable torture. Bien trop forte pour que des sentiments comme la colère ne subsiste en lui.
Il planta son regard fiévreux dans le sien et murmura à quelques millimètres seulement de ses lèvres : « Que dois-je faire pour que tu me crois ? Il te faut des preuves, c’est ça ? » Il laissa un léger silence planer avant de reprendre d’une voix suave. « Est-ce que ça, ça te suffit ? » Il rapprocha au plus près leurs bassins et se frotta à lui d’un mouvement lent et lascive. Ainsi, Zane pouvait se rendre compte facilement de l’effet qu’il faisait à son camarade tant son ventre le trahissait.
Et pour finir d’achever sa plaidoirie il lâcha : « Je ne pense pas qu’il soit possible de feindre ce genre de chose. » Un petit sourire en coin vint étirer ses lèvres. Il se trouvait atrocement bon pour le coup, et pourtant, c’était là qu’il jouait le moins la comédie.
Pourtant, à sa plus grande surprise, Demetri cru s’être fourvoyé sur ses suppositions. Zane ne semblait pas si peu enclin à faire face à ses envies, et lorsqu’il le sentit s’emparer de ses poignets et l’embrasser à son tour, il ne chercha pas à lutter bien trop heureux que les évènements prennent ce tournant. Dire qu’il avait pensé partir aussitôt après lui avoir fait son petit numéro, histoire de le faire réfléchir davantage mais aussi de le frustrer tout en gardant un petit effet. Mais il avait eu de se montrer curieux et de rester pour voir ce qu’il allait lui répliquer, car être prisonnier de son corps et de ses lèvres étaient tout simplement grisant. Finalement, le Gryffondor allait peut être céder tout de suite ? Demetri avait surestimé sa volonté. Mais il n’allait pas s’en plaindre, loin de là.
Mais alors qu’il s’apprêtait à laisser sa langue partir à la rencontre de la sienne, plus rien. Zane s’arracha si brusquement de lui qu’il en resta perplexe quelques instants. Ça ne sentait pas bon. Pas du tout même. « Habile… Très habile manœuvre Raynolds. Tu crois vraiment que je vais tomber dans le panneau ? Tu m’ignores pendant une semaine, tu complotes avec mon frère… Tu me prends vraiment pour un con ! » Merde ! Lui qui pensait avoir manipulé le Gryffondor d’une main experte et être arrivé à ses fins rapidement, il s’était lourdement trompé ! De plus, il s’était fait avoir par une ruse vielle comme le monde ! Cela ne serait jamais arrivé s’il n’avait pas été dans cet état. Le désir mêlé à la frustration qu’il provoquait chez lui, lui faisait commettre des erreurs. Il détestait ça.
Il se mordit la lèvre brutalement, en colère contre lui-même. Mais ce fut contre Zane qu’il redirigea ce sentiment. Cela collait parfaitement avec ce qu’il aurait dû ressentir et finalement, ce qu’il ressentait, à l’entente de ses paroles. « Je sais pas à quel jeu tu joues, mais je te laisserais pas faire. » – « A quoi… je joue ? » Demetri afficha un visage déconcerté avant de secouer la tête et de laisser un tout autre sentiment faire sa place. « Putain Montgomery ! Je vais vraiment finir par croire que tu es con ! ou alors tu te fous de moi, c’est pas possible autrement ! » Zane s’étant éloigné de lui, Demetri refit un pas pour combler la distance mais s’arrête là finalement, laissant sa soit disant –mais pas si feinte que ça- frustration éclater. « Si je t’ai ignoré c’est parce que tu m’as clairement fait comprendre que je ne t’intéressais pas ! ou plutôt que les mecs, c’était pas ton genre. J’ai voulu respecter ça et j’ai essayé de t’oublier mais tu me hantes ! » Entre mensonges et vérités. Comédie et honnêteté. Demetri devait faire attention à ne pas se perdre. « Et quand vas-tu cesser de mettre ton connard de frère sur le tapis ?! Nos discussions se limitent au Quidditch ! Et je ne vois pas quel intérêt j’aurai à comploter avec lui ! C’est si incroyable que ça que quelqu’un puisse te désirer sans que cet abruti y soit pour quelque chose ?! »
Cette fois, il combla totalement la distance qui le séparait de Zane et passa un bras autour de sa taille afin de le serrer contre lui. Sa colère s’était dissipée. Le corps du Gryffondor contre le sien était une véritable torture. Bien trop forte pour que des sentiments comme la colère ne subsiste en lui.
Il planta son regard fiévreux dans le sien et murmura à quelques millimètres seulement de ses lèvres : « Que dois-je faire pour que tu me crois ? Il te faut des preuves, c’est ça ? » Il laissa un léger silence planer avant de reprendre d’une voix suave. « Est-ce que ça, ça te suffit ? » Il rapprocha au plus près leurs bassins et se frotta à lui d’un mouvement lent et lascive. Ainsi, Zane pouvait se rendre compte facilement de l’effet qu’il faisait à son camarade tant son ventre le trahissait.
Et pour finir d’achever sa plaidoirie il lâcha : « Je ne pense pas qu’il soit possible de feindre ce genre de chose. » Un petit sourire en coin vint étirer ses lèvres. Il se trouvait atrocement bon pour le coup, et pourtant, c’était là qu’il jouait le moins la comédie.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Je te veux. Je t'aurai [Terminé]
« A quoi… je joue ? » Sa surprise n’était pas feinte, il le savait. Il le savait, tout comme il se doutait d’une toute autre chose, il ne s’était pas attendu à être mis à jour si facilement. Zane était définitivement certain qu’il se jouait de lui pour une raison simple, son frère. Il en était maintenant persuadé, même si cela ne reposait sur strictement rien. Aucune preuve, rien pour prouver ce qu’il avançait. C’était simplement son instinct qui parlait. Lequel instinct pensait que Demetri allait partir, et le laisser tranquille, mais il avait tort cette fois là. « Putain Montgomery ! Je vais vraiment finir par croire que tu es con ! ou alors tu te fous de moi, c’est pas possible autrement ! » Zane arqua un sourcil étonné, alors qu’il voyait le serpentard s’approcher de lui ostensiblement. Ils étaient encore séparés, et pourtant il se sentait terriblement attiré par lui, par ce qu’il dégageait, par tout. Patient pour une fois, il attendait la suite, il voulait savoir ce que l’autre pouvait vouloir dire pour sa défense. « Si je t’ai ignoré c’est parce que tu m’as clairement fait comprendre que je ne t’intéressais pas ! ou plutôt que les mecs, c’était pas ton genre. J’ai voulu respecter ça et j’ai essayé de t’oublier mais tu me hantes ! » Il marquait là un point non négligeable. C’était en effet lui qui lui avait demandé de ne pas insister. C’était lui qui lui avait dit qu’il ne voulait pas de lui. C’était lui encore qui voulait qu’il l’oublie. Mais cela sonnait tellement faux. Les dernières paroles qu’il lui avait dit étaient suffisamment équivoque pour qu’il s’attende à de nouvelles attaques de sa part, mais non, il n’avait rien fait en une semaine. Il jouait avec lui, il en était plus que persuadé. Et il allait d’ailleurs bien lui faire comprendre, avec des remarques acerbes. Mais il n’en eut pas le temps, puisqu’il reprit la parole, le clouant sur place. « Et quand vas-tu cesser de mettre ton connard de frère sur le tapis ?! Nos discussions se limitent au Quidditch ! Et je ne vois pas quel intérêt j’aurai à comploter avec lui ! C’est si incroyable que ça que quelqu’un puisse te désirer sans que cet abruti y soit pour quelque chose ?! » Par Merlin ! Il avait raison… Ils étaient dans la même équipe de Quidditch, et il paraissait évident qu’ils puissent en parler. Lui-même allait souvent voir ses joueurs pour leur donner conseils et heures d’entrainement. Et lorsqu’il entendit finalement la fin de sa phrase, il se sentit rougir si brusquement qu’il en détourna la tête.
Il le désirait, il l’avait explicitement dit, et cela fit disparaître presque tous ses à priori. Certes, il restait encore de nombreux point d’ombre dans son comportement, mais il arrivait finalement à le convaincre que ce n’était pas un complot contre lui. Que son frère et lui parlent de Quidditch était parfaitement crédible, et qui plus est, il était clair que Raynolds n’avait aucun intérêt à comploter avec Paris, ni aucun intérêt à se jouer de lui. Il était déjà quasi convaincu, mais lorsque son corps vint épouser le sien, comme s’ils étaient parfaitement faits l’un pour l’autre, et qu’il sentit son désir contre son bas ventre, il n’y avait plus aucun doute. Il le désirait, lui, et personne d’autre que lui. Paris n’avait absolument aucune place entre eux deux. « Je ne pense pas qu’il soit possible de feindre ce genre de chose. » Zane se rendit compte qu’il avait perdu le fil de la discussion, et il n’avait finalement entendu que la fin. Certes, ce genre de choses ne se feignait pas, et pourtant… « Mais qui me dit que tu ne fantasmes pas sur quelqu’un d’autre ? Tes pensées peuvent être dirigées vers une toute autre personne, et ton… désir s’exprime pour elle, et non pour moi… » Un petit sourire entendu étira ses lèvres, alors qu’il recula soudainement, ne voulant pas alimenter son propre désir à lui. Il fallait qu’il reste loin de lui s’il voulait garder la tête froide, et sa virilité au repos. Il ne voulait pas perdre le fil de ses pensées, et pire encore, le contrôle de son corps. « Tu sais ce que je pense Raynolds ? Je pense que t’es un putain de frustré. Tu me voulais n’est ce pas ? La dernière fois… Et je t’ai frustré ! Il se mit à sourire largement, se sentant enfin maître de lui-même. Depuis la première fois depuis que le serpentard était arrivé sur le terrain de Quidditch la semaine passée, il se sentait enfin… normal. Il reprit finalement, sans se départir de son sourire : « Je veux bien croire que je puisse te hanter, mais pour une seule raison non ? Juste parce que t’as pas pu m’avoir, et que je te nargue sans même y faire attention. Je te nargue en ne voulant pas de toi… »
Zane ressentit les vagues de remords l’envahir lorsqu’il eut terminé de parler, et son sourire glissa finalement de son visage. Il ne ressemblait pas à Paris, et détestait faire du mal aux autres, plus encore lorsqu’il le faisait consciemment. Mais il avait beau regretter, il ne faisait pourtant rien pour effacer ses paroles, et moins encore pour montrer qu’il pouvait regretter. Au fond de lui, il était certain que Demetri méritait ces paroles, et ce même s’il n’avait absolument aucune idée de la raison. Il ne voulait pas pourtant lui faire du mal, bien au contraire d’ailleurs. Il avait plus dans l’idée de lui faire le plus de bien possible, mais il n’y arrivait pas. Il ne pouvait pas se laisser aller avec lui, dans ses bras. Il ramenait encore ça à Paris, mais s’il venait à l’apprendre, il était certain qu’il s’en servirait contre lui, et Zane ne donnerait pas plus d’armes à son frère pour qu’il le batte. Mais tout… tout en lui appelait à la luxure et à la débauche. Il avait envie de le prendre là, ou même le contraire peut importait. Il avait envie de sentir ses lèvres contre ses lèvres, et ses mains sur sa peau, ou encore une fois le contraire. Il avait envie d’hurler son plaisir d’être avec un homme… Mais il ne pourrait pas le faire, il n’arriverait jamais à faire quoi que ce soit avec un homme, sans avoir une dose d’alcool conséquente dans le sang. Il recula d’un nouveau pas, s’éloignant un peu plus de la tentation qu’il exerçait sur lui. Il ne voulait plus être sous le joug de cette violente attirance qu’il faisait naître en lui. « Je ne peux pas Raynolds… Il n’y aura jamais rien de plus entre nous. Je pourrais t’expliquer pourquoi, mais tu ne pourrais ni ne voudrais comprendre. Et puis, je suis certain que tu t’en fiches… Tu me veux, certes, mais je ne peux pas… » Sa voix se brise sous l’effet de l’émotion que ces quelques mots ont fait naître en lui. Il ne voulait pas s’exposer ainsi, mais maintenant, c’était trop tard.
Il le désirait, il l’avait explicitement dit, et cela fit disparaître presque tous ses à priori. Certes, il restait encore de nombreux point d’ombre dans son comportement, mais il arrivait finalement à le convaincre que ce n’était pas un complot contre lui. Que son frère et lui parlent de Quidditch était parfaitement crédible, et qui plus est, il était clair que Raynolds n’avait aucun intérêt à comploter avec Paris, ni aucun intérêt à se jouer de lui. Il était déjà quasi convaincu, mais lorsque son corps vint épouser le sien, comme s’ils étaient parfaitement faits l’un pour l’autre, et qu’il sentit son désir contre son bas ventre, il n’y avait plus aucun doute. Il le désirait, lui, et personne d’autre que lui. Paris n’avait absolument aucune place entre eux deux. « Je ne pense pas qu’il soit possible de feindre ce genre de chose. » Zane se rendit compte qu’il avait perdu le fil de la discussion, et il n’avait finalement entendu que la fin. Certes, ce genre de choses ne se feignait pas, et pourtant… « Mais qui me dit que tu ne fantasmes pas sur quelqu’un d’autre ? Tes pensées peuvent être dirigées vers une toute autre personne, et ton… désir s’exprime pour elle, et non pour moi… » Un petit sourire entendu étira ses lèvres, alors qu’il recula soudainement, ne voulant pas alimenter son propre désir à lui. Il fallait qu’il reste loin de lui s’il voulait garder la tête froide, et sa virilité au repos. Il ne voulait pas perdre le fil de ses pensées, et pire encore, le contrôle de son corps. « Tu sais ce que je pense Raynolds ? Je pense que t’es un putain de frustré. Tu me voulais n’est ce pas ? La dernière fois… Et je t’ai frustré ! Il se mit à sourire largement, se sentant enfin maître de lui-même. Depuis la première fois depuis que le serpentard était arrivé sur le terrain de Quidditch la semaine passée, il se sentait enfin… normal. Il reprit finalement, sans se départir de son sourire : « Je veux bien croire que je puisse te hanter, mais pour une seule raison non ? Juste parce que t’as pas pu m’avoir, et que je te nargue sans même y faire attention. Je te nargue en ne voulant pas de toi… »
Zane ressentit les vagues de remords l’envahir lorsqu’il eut terminé de parler, et son sourire glissa finalement de son visage. Il ne ressemblait pas à Paris, et détestait faire du mal aux autres, plus encore lorsqu’il le faisait consciemment. Mais il avait beau regretter, il ne faisait pourtant rien pour effacer ses paroles, et moins encore pour montrer qu’il pouvait regretter. Au fond de lui, il était certain que Demetri méritait ces paroles, et ce même s’il n’avait absolument aucune idée de la raison. Il ne voulait pas pourtant lui faire du mal, bien au contraire d’ailleurs. Il avait plus dans l’idée de lui faire le plus de bien possible, mais il n’y arrivait pas. Il ne pouvait pas se laisser aller avec lui, dans ses bras. Il ramenait encore ça à Paris, mais s’il venait à l’apprendre, il était certain qu’il s’en servirait contre lui, et Zane ne donnerait pas plus d’armes à son frère pour qu’il le batte. Mais tout… tout en lui appelait à la luxure et à la débauche. Il avait envie de le prendre là, ou même le contraire peut importait. Il avait envie de sentir ses lèvres contre ses lèvres, et ses mains sur sa peau, ou encore une fois le contraire. Il avait envie d’hurler son plaisir d’être avec un homme… Mais il ne pourrait pas le faire, il n’arriverait jamais à faire quoi que ce soit avec un homme, sans avoir une dose d’alcool conséquente dans le sang. Il recula d’un nouveau pas, s’éloignant un peu plus de la tentation qu’il exerçait sur lui. Il ne voulait plus être sous le joug de cette violente attirance qu’il faisait naître en lui. « Je ne peux pas Raynolds… Il n’y aura jamais rien de plus entre nous. Je pourrais t’expliquer pourquoi, mais tu ne pourrais ni ne voudrais comprendre. Et puis, je suis certain que tu t’en fiches… Tu me veux, certes, mais je ne peux pas… » Sa voix se brise sous l’effet de l’émotion que ces quelques mots ont fait naître en lui. Il ne voulait pas s’exposer ainsi, mais maintenant, c’était trop tard.
Zane Montgomery- Gay, lui ?
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Re: Je te veux. Je t'aurai [Terminé]
Cette proximité était une torture pour Demetri. Comment résister ? Comment ne pas lui arracher un violent baiser à l’image du désir qu’il avait éveillé en lui et qu’il entretenait depuis tout ce temps sans même le vouloir. Il en mourrait d’envie. Mais il ne pouvait pas se laisser aller à ses pulsions au risque de le voir se braquer pour de bon et ne plus le laisser l’approcher du tout. Il aurait dû, dans ce cas, ne pas jouer avec le feu. Ne pas s’approcher si près de lui. Ne pas se serrer contre lui. Mais il avait besoin de ça. Il avait besoin de ces approches pour abaisser peu à peu les barrières du Gryffondor. Tout ceci lui était nécessaire, et s’il en souffrait, il savait que la récompense n’en serait que plus douce et délicieuse. Mais Zane se montrait décidemment un adversaire bien difficile à vaincre. « Mais qui me dit que tu ne fantasmes pas sur quelqu’un d’autre ? Tes pensées peuvent être dirigées vers une toute autre personne, et ton… désir s’exprime pour elle, et non pour moi… » Sérieusement… il ne pensait pas ce qu’il disait ? Une telle paranoïa était-elle possible ? Mais bon sang, quel intérêt aurait-il à le poursuivre lui si c’était quelqu’un d’autre qui hantait son esprit ? Pourquoi ne se laissait-il tout simplement pas aller entre ses bras ? Il fallait qu’il cherche toujours quelque chose afin de discréditer toutes ses actions. C’était rageant à la fin ! Et ce fut encore plus rageant lorsqu’il s’échappa de ses bras et s’éloigna de lui. Si leur proximité était une torture pour Demetri, la distance n’en était pas moins douloureuse.
« Tu sais ce que je pense Raynolds ? Je pense que t’es un putain de frustré. Tu me voulais n’est ce pas ? La dernière fois… Et je t’ai frustré ! » Demetri serra compulsivement les poings pour contenir une colère qui menaçait de monter en lui. Il sentait son sang bouillir, parce que quelque part Zane avait raison, mais il était tellement loin d’avoir toutes les cartes en mains. Il ne s’agissait pas que ça, non, bien sûr que non. « Je veux bien croire que je puisse te hanter, mais pour une seule raison non ? Juste parce que t’as pas pu m’avoir, et que je te nargue sans même y faire attention. Je te nargue en ne voulant pas de toi… » C’était vrai. Ce qu’il disait était loin d’être absurde encore une fois. Mais quel mal y avait-il à ça ? Il l’avait voulu, et il lui avait échappé lui laissant un amer goût d’inachevé dans la bouche. Il était normal qu’il s’en sente frustré !
« Tu me nargues peut-être mais en attendant, c’est toi qui m’a reproché de t’avoir ignoré. Pour quelqu’un ne voulant pas de moi, tu sembles y accorder pas mal d’importance. » Demetri croisa les bras contre sa poitrine, l’air satisfait. Ce fut à son tour de laisser un sourire naître sur ses lèvres. N’était-ce pas vrai ? Si cela ne l’avait pas touché, il ne lui aurait rien dit là-dessus. « Je ne peux pas Raynolds… Il n’y aura jamais rien de plus entre nous. Je pourrais t’expliquer pourquoi, mais tu ne pourrais ni ne voudrais comprendre. Et puis, je suis certain que tu t’en fiches… Tu me veux, certes, mais je ne peux pas… » Son sourire glissa soudainement et ses sourcils se froncèrent. Tout ceci commençait à l’agacer prodigieusement. En quelques pas menaçant, il combla la distance les séparant et attrapa Zane par la gorge d’une main. Qu’il puisse lui faire mal ne lui traversa pas l’esprit à cet instant. Il le fit reculer de cette façon, son regard furieux et fiévreux planter dans le sien montrait clairement ses sentiments. D’une nouvelle pression, il le fit se pencher vers l’arrière, obligeant son dos à rencontrer une des tables. Celle-ci, sous la violence du geste, ripa sur le sol. Le serpentard se pencha à son tour, son buste allant se serrer contre celui de Zane qui se retrouver piégé.
Il heurta sa bouche avec une certaine violence, laissa sa colère et sa frustration parler. Sa main posée sur son cou changea de victime et il agrippa son menton. Il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Il força la barrière de ses lèvres et sa langue alla s’amuser avec la sienne. Il soupira contre sa bouche. Il en avait rêvé, de ce baiser. Combien de fois au juste ? Il ne savait plus. Mais il n’avait pas rêvé que de cela… loin de là. D’ailleurs, il se fit plus entreprenant. Sa main libre remonta le long de la jambe du Gryffondor et la remonta jusqu’à sa hanche. Il pu ainsi se coller à lui à loisir. Le sentir aussi près de lui le torturait délicieusement.
Il s’arracha brusquement de ses lèvres pour lui susurrer : « Puisque je suis un putain de frustré qui refuse de te comprendre, tu ne m’en voudra pas de t’arracher ce que tu me refuse. » alors qu’il achevait sa phrase, il glissa sa main entre leurs corps et ses doigts se posèrent sur la ceinture de Zane. Mais au lieu de la défaire, il suspendit tout geste et regarda un moment le Gryffondor dans les yeux. « Sauf que je ne suis pas comme ça… je te l’ai dit : je te veux entier Zane. Te forcer la main ne m’intéresse pas. » Demetri se redressa soudainement et fit un pas vers l’arrière, laissant au Gryffondor plus d’espace. Il ne voulait plus qu’il se sente oppressé par lui. « Tu as peut être raison, peut être que je ne peux pas te comprendre. Mais ce que je sais, c’est que tu n’es pas encore près à assumer certains de tes désirs. C’est pour ça que j’attendrais. » Il lui tendit une main amicale, un sourire engageant aux lèvres.
« Et ce n’est pas qu’une histoire de sexe. Si c’était le cas, crois moi que je t’aurai viré de ma tête avec une ou deux parties de jambes en l’air. Malheureusement, je n’y arrive pas. Je ne parviens même pas à poser les yeux sur quelqu’un d’autre que toi, car je dois avouer que… tu me plais plus que je ne l’aurais cru. » Il se passa une main dans les cheveux, comme quelque peu gêné, bien qu’il tenta de le dissimuler. Il s’étonnait lui-même de la véracité de ses paroles. Bon sang ! Une semaine sans avoir touché la moindre personne ! Il avait essayé, mais lorsqu’il était avec un(e) autre, ses pensées étaient toutes dirigées vers Zane. C’était exactement ce qu’il disait plus tôt, mais dans le sens inverse. « J’aime ta force de caractère, et ta façon de me tenir tête même si parfois c’est assez douloureux et frustrant. » Un nouveau sourire vint étirer ses lèvres, amusé celui-ci. Oui, il le frustrait. De bien des façons même.
« Tu sais ce que je pense Raynolds ? Je pense que t’es un putain de frustré. Tu me voulais n’est ce pas ? La dernière fois… Et je t’ai frustré ! » Demetri serra compulsivement les poings pour contenir une colère qui menaçait de monter en lui. Il sentait son sang bouillir, parce que quelque part Zane avait raison, mais il était tellement loin d’avoir toutes les cartes en mains. Il ne s’agissait pas que ça, non, bien sûr que non. « Je veux bien croire que je puisse te hanter, mais pour une seule raison non ? Juste parce que t’as pas pu m’avoir, et que je te nargue sans même y faire attention. Je te nargue en ne voulant pas de toi… » C’était vrai. Ce qu’il disait était loin d’être absurde encore une fois. Mais quel mal y avait-il à ça ? Il l’avait voulu, et il lui avait échappé lui laissant un amer goût d’inachevé dans la bouche. Il était normal qu’il s’en sente frustré !
« Tu me nargues peut-être mais en attendant, c’est toi qui m’a reproché de t’avoir ignoré. Pour quelqu’un ne voulant pas de moi, tu sembles y accorder pas mal d’importance. » Demetri croisa les bras contre sa poitrine, l’air satisfait. Ce fut à son tour de laisser un sourire naître sur ses lèvres. N’était-ce pas vrai ? Si cela ne l’avait pas touché, il ne lui aurait rien dit là-dessus. « Je ne peux pas Raynolds… Il n’y aura jamais rien de plus entre nous. Je pourrais t’expliquer pourquoi, mais tu ne pourrais ni ne voudrais comprendre. Et puis, je suis certain que tu t’en fiches… Tu me veux, certes, mais je ne peux pas… » Son sourire glissa soudainement et ses sourcils se froncèrent. Tout ceci commençait à l’agacer prodigieusement. En quelques pas menaçant, il combla la distance les séparant et attrapa Zane par la gorge d’une main. Qu’il puisse lui faire mal ne lui traversa pas l’esprit à cet instant. Il le fit reculer de cette façon, son regard furieux et fiévreux planter dans le sien montrait clairement ses sentiments. D’une nouvelle pression, il le fit se pencher vers l’arrière, obligeant son dos à rencontrer une des tables. Celle-ci, sous la violence du geste, ripa sur le sol. Le serpentard se pencha à son tour, son buste allant se serrer contre celui de Zane qui se retrouver piégé.
Il heurta sa bouche avec une certaine violence, laissa sa colère et sa frustration parler. Sa main posée sur son cou changea de victime et il agrippa son menton. Il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Il força la barrière de ses lèvres et sa langue alla s’amuser avec la sienne. Il soupira contre sa bouche. Il en avait rêvé, de ce baiser. Combien de fois au juste ? Il ne savait plus. Mais il n’avait pas rêvé que de cela… loin de là. D’ailleurs, il se fit plus entreprenant. Sa main libre remonta le long de la jambe du Gryffondor et la remonta jusqu’à sa hanche. Il pu ainsi se coller à lui à loisir. Le sentir aussi près de lui le torturait délicieusement.
Il s’arracha brusquement de ses lèvres pour lui susurrer : « Puisque je suis un putain de frustré qui refuse de te comprendre, tu ne m’en voudra pas de t’arracher ce que tu me refuse. » alors qu’il achevait sa phrase, il glissa sa main entre leurs corps et ses doigts se posèrent sur la ceinture de Zane. Mais au lieu de la défaire, il suspendit tout geste et regarda un moment le Gryffondor dans les yeux. « Sauf que je ne suis pas comme ça… je te l’ai dit : je te veux entier Zane. Te forcer la main ne m’intéresse pas. » Demetri se redressa soudainement et fit un pas vers l’arrière, laissant au Gryffondor plus d’espace. Il ne voulait plus qu’il se sente oppressé par lui. « Tu as peut être raison, peut être que je ne peux pas te comprendre. Mais ce que je sais, c’est que tu n’es pas encore près à assumer certains de tes désirs. C’est pour ça que j’attendrais. » Il lui tendit une main amicale, un sourire engageant aux lèvres.
« Et ce n’est pas qu’une histoire de sexe. Si c’était le cas, crois moi que je t’aurai viré de ma tête avec une ou deux parties de jambes en l’air. Malheureusement, je n’y arrive pas. Je ne parviens même pas à poser les yeux sur quelqu’un d’autre que toi, car je dois avouer que… tu me plais plus que je ne l’aurais cru. » Il se passa une main dans les cheveux, comme quelque peu gêné, bien qu’il tenta de le dissimuler. Il s’étonnait lui-même de la véracité de ses paroles. Bon sang ! Une semaine sans avoir touché la moindre personne ! Il avait essayé, mais lorsqu’il était avec un(e) autre, ses pensées étaient toutes dirigées vers Zane. C’était exactement ce qu’il disait plus tôt, mais dans le sens inverse. « J’aime ta force de caractère, et ta façon de me tenir tête même si parfois c’est assez douloureux et frustrant. » Un nouveau sourire vint étirer ses lèvres, amusé celui-ci. Oui, il le frustrait. De bien des façons même.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Je te veux. Je t'aurai [Terminé]
« Tu me nargues peut-être mais en attendant, c’est toi qui m’a reproché de t’avoir ignoré. Pour quelqu’un ne voulant pas de moi, tu sembles y accorder pas mal d’importance. » Zane lui lança un regard noir, avant de reculer d’un pas. Ce gars jouait sur les mots afin d’obtenir ce qu’il voulait, et le pire dans tout ça, c’était que cela marchait fort bien. Il lui avait reproché de l’avoir ignoré, et maintenant cela se retournait contre lui. Il en était désormais persuadé, le serpentard était un roi des mots, et il le subissait violemment. « Je ne peux pas Raynolds… Il n’y aura jamais rien de plus entre nous. Je pourrais t’expliquer pourquoi, mais tu ne pourrais ni ne voudrais comprendre. Et puis, je suis certain que tu t’en fiches… Tu me veux, certes, mais je ne peux pas… » Il voudrait reculer d’un nouveau pas, mais il n’en eut finalement pas l’occasion, enfin, pas comme il l’aurait voulu. Lorsqu’il le saisit au cou, il fût autant électrisé par son contact, qu’excité par la tournure que prenaient les évènements. La violence ne lui faisait pas peur, loin de là, et il en avait même besoin. Il frissonna soudain sous l’effet de son regard sur lui, il était énervé, et Zane hésitait entre s’en réjouir, et le regretter. D’une certaine façon, la colère qu’il éprouvait pouvait montrer qu’il tenait un petit peu à lui, et que ça n’était pas que potentiellement sexuel pour lui. Il revint sur Terre lorsque son dos entra violemment en contact avec une table, lui arrachant une légère grimace de douleur. Ce type était en train de le dominer complètement, et il appréciait. Non pas qu’il soit particulièrement masochiste, mais il espérait qu’il le forcerait. Il espérait qu’il forcerait son esprit à se rendre compte de ce qu’il pouvait louper avec ses limites ridicules. Il voulait qu’il le prenne, là, maintenant, sans son consentement, pour briser ses barrières. Et un léger sourire prit naissance sur son visage, lorsque son corps recouvrit le sien, lui arrachant un nouveau frisson. Lorsque finalement il déposa ses lèvres contre les siennes, il ne répondit d’abord pas au baiser, trop surpris pour esquisser le moindre geste. Certes, il l’espérait, mais il ne s’était pas attendu à tant de violence dans son geste.
Il ne répondit que lorsque sa langue rencontra finalement la sienne, et il déposa l’une de ses mains dans sa nuque, et l’autre dans ses cheveux, rendant le baiser plus sauvage encore. Il aimait ce contact entre eux, il aimait cette violence à peine maîtrisée, et il aimait plus encore le goût de ses lèvres. Ce baiser avait un goût de paradis, même s’il le consumait comme le plus brûlant des enfers. Il se sentit sursauter lorsque la main du serpentard se déposa sur sa cuisse, remontant, insidieuse, toujours plus haut. Il faillit protester lorsque le brun se détacha de ses lèvres, mais ses mots moururent dans sa gorge : « Puisque je suis un putain de frustré qui refuse de te comprendre, tu ne m’en voudra pas de t’arracher ce que tu me refuse. » Non ! Jamais il ne pourrait lui en vouloir pour ça. Il était pleinement consentent pour qu’il le prenne de force, il aurait au moins une excuse derrière laquelle se réfugier. Il pourrait ainsi prendre son pied sans les remords, et en rêver encore et encore. Sa main, sur sa ceinture, il se cambra légèrement vers lui, pour qu’il puisse la défaire aisément. Mais rien ne vint, si ce n’était des paroles qu’il ne voulait pas entendre : « Sauf que je ne suis pas comme ça… je te l’ai dit : je te veux entier Zane. Te forcer la main ne m’intéresse pas. » Il faillit pousser un grognement de frustration, et il eut du mal à se retenir lorsque la chaleur de son corps s’éloigna, jusqu’à ne plus être qu’un éphémère souvenir. « Tu as peut être raison, peut être que je ne peux pas te comprendre. Mais ce que je sais, c’est que tu n’es pas encore près à assumer certains de tes désirs. C’est pour ça que j’attendrais. » Et chiotte ! Passablement énervé, Zane se redressa soudain, dédaignant et repoussant sa main tendue avant de le fixer. Ses maudits scrupules, il ne les voulait pas. Il ne voulait qu’une chose, le sentir en lui, et se sentir bien dans ses bras… Il voulait qu’il le force, il voulait qu’il brise ses barrières. Il savait que s’il goûtait à son corps, il se laisserait aller complètement, mais il était restreint. Son esprit refusait de se laisser aller, c’est pour cette raison qu’il devait le forcer.
« Et ce n’est pas qu’une histoire de sexe. Si c’était le cas, crois moi que je t’aurai viré de ma tête avec une ou deux parties de jambes en l’air. Malheureusement, je n’y arrive pas. Je ne parviens même pas à poser les yeux sur quelqu’un d’autre que toi, car je dois avouer que… tu me plais plus que je ne l’aurais cru. » « La ferme ! Espèce d’imbécile ! » Sa voix était sifflante, et on pouvait voir la colère dans ses yeux et sur ses traits. « J’aime ta force de caractère, et ta façon de me tenir tête même si parfois c’est assez douloureux et frustrant. » Il retint difficilement un grognement rageur, alors que sa voix retentissait encore. « Je t’ai dit de la fermer Raynolds ! Tu es là, à me parler de ta saloperie de désir pour moi, à me parler de ta compassion pour moi, du fait que tu ne veux pas me brusquer… Tout ça c’est de la connerie. Si tu me veux, il faut me brusquer, sinon tu ne m’auras jamais ! » Il se mit à tourner en rond, comme un lion en cage, tout en continuant son rapide monologue : « Je t’avais dit que tu ne me comprenais pas. Tu ne peux pas comprendre… Ce que je ressens, pour toi, pour les hommes… Je ne devrais pas le ressentir ! Pas pour Raquel, mais parce que c’est pas bien. Parce que c’est horrible et dégueulasse. Parce qu’un homme ne va pas avec un autre. Parce que je suis simplement une aberration de la nature… Je ne peux pas avoir la moindre relation avec toi. Mais je le veux !! Réfléchis à ça, et lorsque tu auras compris, tu pourras revenir me voir. » Il soupira avant de reprendre, d’un ton plus enflammé encore. « Mais tu ne comprendras pas, et tu seras heureux de savoir que ça me fait prodigieusement chier. J’ai cru… j’ai cru que tu avais compris… J’ai cru que tu allais réellement me prendre par la force. Mais faut croire que t’as pas plus de couilles que moi ! » Il se tut finalement, et sans se retourner, quitta la salle, un air rageur sur le visage…
Il ne répondit que lorsque sa langue rencontra finalement la sienne, et il déposa l’une de ses mains dans sa nuque, et l’autre dans ses cheveux, rendant le baiser plus sauvage encore. Il aimait ce contact entre eux, il aimait cette violence à peine maîtrisée, et il aimait plus encore le goût de ses lèvres. Ce baiser avait un goût de paradis, même s’il le consumait comme le plus brûlant des enfers. Il se sentit sursauter lorsque la main du serpentard se déposa sur sa cuisse, remontant, insidieuse, toujours plus haut. Il faillit protester lorsque le brun se détacha de ses lèvres, mais ses mots moururent dans sa gorge : « Puisque je suis un putain de frustré qui refuse de te comprendre, tu ne m’en voudra pas de t’arracher ce que tu me refuse. » Non ! Jamais il ne pourrait lui en vouloir pour ça. Il était pleinement consentent pour qu’il le prenne de force, il aurait au moins une excuse derrière laquelle se réfugier. Il pourrait ainsi prendre son pied sans les remords, et en rêver encore et encore. Sa main, sur sa ceinture, il se cambra légèrement vers lui, pour qu’il puisse la défaire aisément. Mais rien ne vint, si ce n’était des paroles qu’il ne voulait pas entendre : « Sauf que je ne suis pas comme ça… je te l’ai dit : je te veux entier Zane. Te forcer la main ne m’intéresse pas. » Il faillit pousser un grognement de frustration, et il eut du mal à se retenir lorsque la chaleur de son corps s’éloigna, jusqu’à ne plus être qu’un éphémère souvenir. « Tu as peut être raison, peut être que je ne peux pas te comprendre. Mais ce que je sais, c’est que tu n’es pas encore près à assumer certains de tes désirs. C’est pour ça que j’attendrais. » Et chiotte ! Passablement énervé, Zane se redressa soudain, dédaignant et repoussant sa main tendue avant de le fixer. Ses maudits scrupules, il ne les voulait pas. Il ne voulait qu’une chose, le sentir en lui, et se sentir bien dans ses bras… Il voulait qu’il le force, il voulait qu’il brise ses barrières. Il savait que s’il goûtait à son corps, il se laisserait aller complètement, mais il était restreint. Son esprit refusait de se laisser aller, c’est pour cette raison qu’il devait le forcer.
« Et ce n’est pas qu’une histoire de sexe. Si c’était le cas, crois moi que je t’aurai viré de ma tête avec une ou deux parties de jambes en l’air. Malheureusement, je n’y arrive pas. Je ne parviens même pas à poser les yeux sur quelqu’un d’autre que toi, car je dois avouer que… tu me plais plus que je ne l’aurais cru. » « La ferme ! Espèce d’imbécile ! » Sa voix était sifflante, et on pouvait voir la colère dans ses yeux et sur ses traits. « J’aime ta force de caractère, et ta façon de me tenir tête même si parfois c’est assez douloureux et frustrant. » Il retint difficilement un grognement rageur, alors que sa voix retentissait encore. « Je t’ai dit de la fermer Raynolds ! Tu es là, à me parler de ta saloperie de désir pour moi, à me parler de ta compassion pour moi, du fait que tu ne veux pas me brusquer… Tout ça c’est de la connerie. Si tu me veux, il faut me brusquer, sinon tu ne m’auras jamais ! » Il se mit à tourner en rond, comme un lion en cage, tout en continuant son rapide monologue : « Je t’avais dit que tu ne me comprenais pas. Tu ne peux pas comprendre… Ce que je ressens, pour toi, pour les hommes… Je ne devrais pas le ressentir ! Pas pour Raquel, mais parce que c’est pas bien. Parce que c’est horrible et dégueulasse. Parce qu’un homme ne va pas avec un autre. Parce que je suis simplement une aberration de la nature… Je ne peux pas avoir la moindre relation avec toi. Mais je le veux !! Réfléchis à ça, et lorsque tu auras compris, tu pourras revenir me voir. » Il soupira avant de reprendre, d’un ton plus enflammé encore. « Mais tu ne comprendras pas, et tu seras heureux de savoir que ça me fait prodigieusement chier. J’ai cru… j’ai cru que tu avais compris… J’ai cru que tu allais réellement me prendre par la force. Mais faut croire que t’as pas plus de couilles que moi ! » Il se tut finalement, et sans se retourner, quitta la salle, un air rageur sur le visage…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
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