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Bastian Landers

4 participants

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Message par Invité Mar 9 Nov - 14:39

    Bastian LANDERS
    .


Qui êtes-vous ?
.


    Bastian Landers Nt510

NOM - Landers
PRENOMS - Bastian
DATE DE NAISSANCE - 16 septembre
AGE - 19 ans
ANNEE - 6ème
ORIGINES - Sang Mêlé

Eléments de sorcellerie
.

BAGUETTE - En bois de prunellier, symbole de la force dans l'adversité et de la puissance du destin et des influences extérieures. 30,2 cm. Fine et souple, idéale en terme de rapidité et de maniabilité, mais moins efficace en ce qui concerne la puissance brute. Elle contient le cheveu d’une vélane, qui serait de sa famille.
PATRONUS - Un lapin blanc
BIEN ou MAL ? Absolument indéterminé
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ?

Hors-Jeu
.

PSEUDO - Criquy
AGE - 19 ans
AVATAR - Nico Tortorella
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - On se le demande!
PRESENCE - 6/7
COMMENTAIRES ? Muahaha


Dernière édition par Bastian Landers le Jeu 18 Nov - 12:20, édité 1 fois

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Message par Invité Mar 9 Nov - 14:40

Présentation libre
.



PROLOGUE Mad World

Il pleut dehors. Des cris et des bruits de verre cassé retentissent autour de lui. Mais le garçon ne s’en préoccupe pas, enveloppé dans une bulle chaude et réconfortante. Il se contente de regarder tomber la pluie, il se focalise dessus comme si rien n’avait plus d’importance. Les gouttes tombent et tombent et tombent. Il n’entends pas les bruits, ses oreilles sont entièrement calfeutrées et protégées de ces tourments qui ne le concernent pas. Il doit faire froid dehors. C’est tout ce à quoi il pense. Même lorsque la porte d’entrée claque, il ne se détourne pas de son observation. Une silhouette s’éloigne à grand pas. Il doit vraiment faire froid dehors, et humide. De la buée se dessine contre le carreau lorsqu’il souffle dessus. Les pneus d’une voiture crissent dans l’allée, mais il n’y prête pas attention. Du bout du doigt, il dessine des cercles et d’autres formes moins définies. La voiture passe dans son champs de vision, puis s’éloigne en même temps que la lumière de ses feux. Il n’aimerait pas être dehors, il est bien là où il est, au chaud. Mais des pleurs étouffés viennent troubler sa bulle. Il se détourne enfin de la pluie et du froid, de cette sensation d’être en sécurité à l’intérieur. Des larmes roulent sur les joues de sa mère, debout mais prostrée à l’autre extrémité de la pièce. Dans sa main, elle tient un mouchoir qu’elle porte à sa bouche, étouffant ses sanglots. Il ne reste pas là à l’observer comme il regardait la pluie tomber. Il traverse la pièce et, s’arrêtant devant elle, glisse sa main dans la sienne. Son regard la perce. Il veut qu’elle soit forte, il ne veut plus qu’elle pleure. Alors il essaye de lui transmettre toute la force et la volonté dont il est capable. Elle lui sourit et caresse affectueusement ses cheveux en bataille. Elle n’a pas besoin de parler. Elle prend ça pour un signe de maturité. Bien sûr, elle se trompe. Ce jour là, Bastian réalisa que la pluie était synonyme de malheur.



Premiers contacts

    Il n’arrivait pas à regarder autre chose que ses pieds. La volonté lui manquait, c’était plus fort que lui, il n’y pouvait rien. Pourtant, pour une fois qu’il avait l’occasion de voir du monde, il devrait en profiter. Mais il n’arrivait pas à lever les yeux. La présence de ces inconnus l’intimidait. Il ne savait pas comment se comporter en public, c’était une chose qu’on ne lui avait jamais appris. Sa mère ne pouvait plus lui accorder le temps nécessaire, c’était comme ça qu’il s’était retrouvé placé dans une famille d’accueil. Des gens très gentils, qui recevaient souvent du monde, même s’ils avaient fais un effort pour ne pas le submerger dans les premiers temps. Désormais, ils pensaient utiles qu’il apprenne à échanger. Ils le soupçonnaient d’être un peu introverti. Alors qu’il était simplement timide, et pas forcément habitué à se confier. Mais il n’avait rien contre eux, contrairement à ce qu’ils devaient imaginer, avec leurs sourires tristes à chaque fois qu’il ne répondait pas avec enthousiasme à leurs propositions.

    « Bastian … »

    Il osa à peine un regard vers la femme. Son regard à elle était plutôt compréhensif, il dégoulinait même d’une affection qu’il n’était pas en mesure de comprendre. Elle tentait de le mettre en confiance, il le voyait bien, mais rien n’y faisait. Ces gens qui l’observaient, tous ces regards tournés vers lui … Il était mal à l’aise, et le rouge lui montait aux joues. On ne devait pas lui accorder cette attention, il ne la méritait pas. Comment un garçon de 8 ans pourrait-il supporter un tel poids sur ses épaules? Il se plaisait bien dans son mutisme, et observer le monde qui l’entourait lui suffisait amplement. Il n’avait pas besoin que l’attention se porte sur lui, il n’était qu’un élément du décors, sans importance. Alors qu’ils cessent tous de le regarder! Il se leva brusquement, et sa chaise fit beaucoup de bruit en tombant en arrière. Aie, nouvelle source d’attention. Mais qu’ils s’occupent de la chaise, au moins lui avait le temps de fuir. Il se réfugia dans la chambre qu’on lui avait accordé. Il n’arrivait pas à s’approprier le lieu. Elle avait beau être pleine de chaleur, il s’y sentait à l’étroit, et ça affermissait son sentiment d’être un étranger dans cette maison. Il n’était pas à sa place ici, et il ne pensait pas l’être un jour. Pourtant ses nouveaux parents ne semblaient pas décider à le laisser partir. Comment faire alors pour que leur avis change et que leur volonté fléchisse?

    « Allons, n’ais pas peur. » Elle venait d’entrer à son tour dans la chambre et se rapprocha de lui. Son étreinte fut généreuse, mais elle fit suffoquer Bastian. Ce n’était pas chez lui ici, et cette femme n’était pas sa mère. « Si c’est trop tôt pour toi encore, ce n’est pas grave. J’attendrais que tu sois prêt… Ne t’inquiète pas, tout ira bien pour toi désormais. » Sa voix était d’une chaleur rassurante, mais Bastian ne la comprenait pas. Tout avait toujours bien été pour lui, il n’avait aucune raison de s’en faire. Pourquoi estimait-elle qu’il n’était pas prêt? Prêt pour quoi d‘abord? Il était ce qu’il était, et sa vie aussi, il n’y avait rien à changer. Pourquoi cette femme qu’il connaissait à peine souhaitait se donner tant de mal pour lui? Il ne se souvenait pas avoir été gentil avec elle, ils avaient à peine échangé quelques mots avant qu’elle ne dise à l’assistante sociale qu’elle souhaitait s’occuper de lui comme son fils. « Comme » son fils. Mais il ne l’était pas, et ça lui allait très bien. Bastian ne comprenait décidément pas ce désir de substitution, en fait il ne comprenait pas grand-chose à la façon dont fonctionnait ces gens. L’amour qui émanait de chaque pore de leur peau avait un aspect un peu pervers. Bastian ne s’y ferait jamais, ce n’était pas dans cette optique qu’il avait grandi et il ne pensait pas être en mesure de changer. Il resterait le même contre vents et marées.

    « Je n’ai pas peur. Je ne vous aime pas, c’est tout. »

    Il avait dis ça très simplement, en écartant soigneusement la femme de lui. Il ne cherchait pas à la blesser, même si ça aurait pu servir ses intérêts. Il ne voulait pas qu’elle se plie en quatre pour lui. Ses efforts étaient vains, et s’il pouvait lui épargner la désillusion, alors il essaierait.

    « Et ne vous donnez pas tant de mal pour moi. Je suis un ingrat. »

    Il sourit outrancièrement, mais ça n’avait rien d’une plaisanterie. Il était très sérieux, mais il avait toujours eu du mal à s’adapter aux situations, à affiner sa façon d’être selon ce à quoi les autres s’attendaient. Il avait toujours était lui-même, en somme, et il ne voyait pas de raison que cela change. Mais il constata ce jour là qu’il était très facile de blesser les gens en étant simplement honnête.


Le Commencement

    La richesse de la maison était presque indécente, jamais il n’avait vu quelque chose de comparable. Mais c’était la maison du garçon moribond, ça n’aurait pas dû l’étonner. Maintenant, il comprenait mieux pourquoi il affichait un air aussi sérieux. Et tandis qu’ils quittaient le hall d’entrée, sur les pas du patriarche, Bastian glissa furtivement sa main dans celle de son nouvel ami. Il devait se sentir bien seul dans une si grande maison. Il n’était pas question qu’il soit contraint d’afficher plus longtemps cet air triste. L’enfance, c’était l’innocence. Personne ne devait vivre dans un étaux, et certainement pas à leur âge. Il lui sourit et le cœur de Bastian se gonfla de tendresse. Il serra un peu plus sa main, tandis que le père les conduisait à l’étage. Il jetait des regards curieux un peu partout. Cette maison était vraiment cocasse. Les grandes tapisseries, les tableaux aux cadres tous parfaitement dorés, les sculptures et vases finement ouvragés… Était-ce réel? Pouvait-on vraiment vivre dans un monde qui ressemblait à ça? Lui n’avait connu que le détachement le plus complet vis-à-vis de tout ce qui était matériel. Comment faisait-on pour évoluer parmi tout ces objets qui semblaient être d’une valeur inestimable? Le père du garçon n’avait-il pas peur d’en voir disparaître? A sa place, il ne les aurait pas placé ainsi à la vue. Il les aurait enfermé à double tour pour ne pas risquer de les perdre ou de les abimer.

    « Bastian. Voilà ta chambre, tu seras juste à côté d’Alexander. »

    Juste à côté? Leurs chambres étaient tout de même séparées par un mur, ça n’était pas ce qu’il y avait de plus près. Mais son visage n’eut pas le temps de trahir sa déception que la voix dudit Alexander retentit.

    « On pourrait aussi mettre un second lit dans ma chambre. »

    L’homme toisa un instant son fils, et Bastian ne comprit pas tout du regard qui fut échangé. Il ressentit simplement un malaise déconcertant, et il n’aima pas ça. Alors que ses yeux auraient dû aller de l’un à l’autre, ils restaient fixés sur Alexander. Sa demande paraissait énorme, et Bastian ne voulait pas qu’il prenne le moindre risque pour lui. Evidemment, il aurait préféré partager la même chambre que son nouvel ami, mais il ne pouvait pas trop en exiger. Il comprenait à peine la vie qu’on lui offrait entre ces murs. Ca lui paraissait trop beau pour être vrai. Il aurait sans cesse un ami à ses côtés, c’était plus qu’il n’en avait espéré. Et la demeure était immense, un véritable terrain de jeu!

    « D’accord. »

    Puis il tourna les talons et s’en alla sans un regard en arrière. C’était le genre d’homme implacable qui lui foutait les jetons, même s’il ne pouvait pas se vanter d’en avoir souvent croisé. Son père à lui était-il aussi inaccessible? Il n’arrivait même plus à s’en souvenir. Son passé était entouré d’une épaisse nappe de brouillard à travers laquelle il lui était impossible de discerner quoique ce soit. Ca n’avait pas la moindre espèce d’importance de toute façon. Bastian comptait se focaliser entièrement sur les années qu’il serait amené à passer ici, en compagnie d’Alexander. Le père lui avait vaguement expliqué le rôle qu’il aurait à tenir, à moins que ce soit lui qui avait vaguement écouté? Son attention s’était dissipée après que l’homme lui ait parlé de rester sans faute aux côtés d’Alexander, jusqu’à ce qu’il le délivre de sa dette. Son esprit était alors parti dans quelques divagations, mais il avait retenu l’essentiel. Il serait son serviteur et ami, sa loyauté devrait être indéfectible. Mais cela importait sans doute peu au patriarche. Tout ce à quoi il s’attendait, c’était un laquais serviable qui épargnerait l’ennui à son fils, emmuré comme il était dans sa prison d’argent. Sans aucune hésitation, Bastian avait accepté. Il n’avait même pas songé à la réaction de sa famille d’accueil, l’homme avait dit qu’il s’occuperait d’eux. Maintenant qu’il y pensait, il espérait qu’il n’y avait pas de sous-entendus néfaste là-dessus. Bastian ne les portait pas vraiment dans son cœur, mais il ne voulait pas non plus qu’il leur arrive malheur par sa faute. Il ne cherchait pas à être une source d’ennuis pour eux. Au contraire, il comptait bien les délivrer de la charge qu’il représentait. Et dans cette nouvelle maison, on ne le submerger pas d’amour, c’était à peine si on lui prêterait une réelle attention. C’était parfait à ses yeux, tout ce à quoi il pouvait aspirer. Il pourrait marcher dans ces longs corridors sans attirer les regards, et pourrait évoluer parmi M et Mme Hameless sans qu’ils ne lui demandent le moindre amour en retour du toit et de l’éducation qu’ils lui offraient. La seule personne dont il devrait s’inquiéter désormais était son nouveau maître. Et il mettrait une application toute particulière à accomplir son nouveau rôle. Il ne lui avait pas fallu plus d’un regard pour savoir que jamais il n’aurait besoin de rechercher une autre présence que la sienne.
    Ce fut à travers ce premier et simple regard que Bastian sut ce qu’aimer voulait dire.


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Message par Invité Mar 9 Nov - 14:40

Le Bon, la Brute et le Truand

    Affalé sur le sofa du petit salon, Bastian lisait naïvement le livre qui lui était tombé entre les mains. N’importe quoi était bon pour le distraire. Car il s’ennuyait ferme depuis que Sylvester était tombé malade et que l’on avait envoyé Alexander prendre sa place à Poudlard. Il pensait à lui bien trop souvent, se demandant s’il s’en sortait dans cet environnement inconnu et hostile, dans la peau d’un autre. Mais à aucun moment sa confiance en son ami ne manquait. Il savait qu’il jouerait son rôle à la perfection, il avait été élevé dans ce seul but. Tout comme Bastian lui-même n’avait été élevé par les Hameless qu’en vue de servir leur second jumeau à la vie à la mort. Seulement la contrainte n’était pas la même. Alexander n’avait pas le choix, il n’avait pas d’autre existence à l’extérieur de ces murs que celle de son frère. Alors que Bastian s’estimait très exactement à la place qu’il souhaitait. N’importe quel spectateur de sa condition le prendrait en pitié, si tant est qu’il en fusse capable, alors qu’en fait Bastian aimait sa vie. Pour rien au monde il n’aurait échangé sa place, pour rien au monde il n’aurait laissé Alexander seul dans ce monde infernal. Et cela semblait être une considération partagée, puisque le jeune homme ne s'était pas permis de le laisser totalement seul et désœuvré. En effet, lorsqu'il avait appris qu'il allait se rendre à Poudlard, il avait intercédé auprès de son père pour qu'il offre à Bastian l'animal de son choix. Et ce dernier s'était porté sur un chien que la patriarche lui avait permis de choisir non sans afficher un certain dédain. Dédain qui s'était accentué lorsqu'il avait décidé de l'appeler Tardis, sans aucune raison apparente. Depuis, la boule de poil le suivait partout... ou presque. Il ne savait pas du tout où il se trouvait en ce moment.

    « Debout la lopette! »

    La porte s’était ouverte à la volée et Bastian avait entendu l’homme avant de le voir. Il avait une carrure impressionnante et son acolyte qui faisait à son tour une entrée brutale n’avait rien à lui envier. C’était les gros bras de Sylvester. Ce dernier ne sortait pas sans être encadré par eux lorsqu’il n’était pas à Poudlard. Et il se demandait ce que diable ils pouvaient lui vouloir quand leur maître était cloué au lit par une maladie gravissime. Ils devaient manquer d’occupation, par les temps qui couraient, tout comme lui en somme. Bastian était ravi que son ami et maître puisse échapper à cette maison, mais sa compagnie lui manquait cruellement. Aucune chance que ces armoires à glace fassent l’affaire.

    « T’as pas entendu? Il t’as dis debout!! »

    Bastian n’aimait pas être traité comme un chien. Le seul qu’il aurait laissé lui parler ainsi était son maître, mais même celui-ci ne l’avait jamais considéré de la sorte. Avec une grimace, Bastian se redressa et posa soigneusement son livre à côté de lui, sans pour autant exécuter les demandes des gros bras de Sylvester. Qu’ils viennent donc l’obliger à se lever, lui ne bougerait pas!

    « J’ai très bien entendu, seulement je n’ai pas l’habitude d’obéir à d’autres ordres que ceux d’Alexander. »

    L’un des deux monstres cracha par terre à la mention du jumeau et Bastian songea avec calme que ce gros malin devrait nettoyer ça derrière lui s’il ne voulait pas subir les foudres de la maîtresse des lieux.

    « C’est bête il n’est pas là, et nous on vient justement parce que Sylvester est très mécontent de lui. »

    Il haussa un sourcil, ne réussissant pas à déterminer ce qu’il devait comprendre par là. Qu’est-ce que Alexander avait bien pu faire pour que son frère soit « mécontent »? Avait-il fais quelque chose de mal alors qu’il était sensé agir en lieu et place de Sylvester? Un sourire en coin, Bastian songea que son maître aurait eu raison de faire ça. Après tout ce qu’il avait enduré, par la faute de ce privilégié et de ses abrutis de parents, il avait toutes les raisons du monde de se venger! S’il était à sa place, ce serait fais depuis longtemps. Mais Alexander était trop respectueux, et il avait été trop bien élevé pour bafouer les intérêts de la famille. Bastian laissa là ses réflexions lorsqu’il sentit subitement son bras pris en étaux par le poing féroce de l’un des gorilles. Que comptaient-ils faire? Ou plutôt, qu’est-ce que Sylvester leur avait ordonné de faire? Cherchait-il à obtenir réparation? Sur lui…

    Il n’eut pas le temps de se poser d’autres questions, et encore moins de s’exprimer. Un poing lui arriva en pleine figure, et le sonna sur le coup. Malheureusement pour lui, les gros durs prirent soin de lui faire reprendre conscience avant de lui infliger d’autres sévices. Ils le tabassèrent férocement, et ils y prirent un plaisir sans équivoque. L’esprit de Bastian ne parvenait même pas à fonctionner normalement, tandis que l’un des hommes de Sylvester le tenait et que l’autre frappait. Ils ne le laissèrent libre de ses mouvements que lorsqu’ils furent certains qu’il ne pouvait plus bouger, et ils se mirent alors à deux pour lui casser les côtes et le défigurer. Bastian n’avait jamais connu pareille bestialité, pareil acharnement. La vie était moche, ça ne faisait désormais plus aucun doute. Et comprit alors que les chiens étaient bien plus intelligents que les hommes, puisque Tardis avait senti le danger et ne l'avait pas suivi ce jour là.


La vie en communauté

    Bastian se baladait le plus tranquillement du monde dans les couloirs de Poudlard, ne demandant rien à personne. Car oui, depuis peu il avait atterri entre de nouveaux murs, ceux d’une école pour sorciers. Bastian n’avait jamais été particulièrement doué en magie. Ce n’était pas un don qu’il aimait cultiver, il s’y était simplement mis en même temps que Alexander. Lui, il était doué. Et ça lui faisait plaisir qu’ils apprennent ensemble, alors Bastian ne pouvait pas s’y opposer. Il avait découvert la magie peu de temps avant de rencontrer Alexander, mais ça ne l’avait pas vraiment interpellé, il avait simplement pensé que c’était une particularité comme une autre et ne s’était pas posé plus de question. Il n’avait appris à s’en servir et n’avais su l’histoire de celle-ci qu’au contact de son ami et maître. Il s’était aussi aperçu qu’il avait un certain potentiel, non canalisé. Alexander avait insisté pour qu’ils apprennent à maîtriser la magie ensemble, ne pouvant ni l’un ni l’autre aller à Poudlard.
    Mais aujourd’hui, il y était enfin, et ça n’était pas rien!

    « Tous les français sont comme toi? »

    Il aurait voulu hurler à l’abruti qu’il l’interpellait qu’il n’était pas français. Ils avaient tous cette manie de l’appeler « le français », et ça sonnait presque comme un reproche. Il aurait facilement pu leur rabattre le caquet en leur disant qu’il n’était pas vraiment français, ou du moins qu’en partie, seulement ce serait bafouer la version officielle du grand Hameless. Il aurait pu prétendre venir de n’importe quel pays, mais il avait fallu que ça tombe sur la patrie d’origine de son géniteur. En un sens, ça ne l’atteignait pas, tout ce qui avait trait à son père l’indifférait depuis longtemps, mais la manière dont cette foutue origine lui collait à la peau lui filait presque la chair de poule. A la seule mention du mot « français », un frisson l’avait saisi et il s’était arrêté, droit comme un i.

    « Tu sais, aussi maniérés et désabusés à la fois… »

    Il cherchait à l’atteindre. Mais Bastian ne bougea pas, il resta figé tandis que l’autre le contourna pour lui envoyer son regard dédaigneux en pleine face. Il jouait, Bastian le savait très bien, tout comme il savait qu’il serait bien plus judicieux de reprendre son chemin sans prêter garde à la mouche qui lui tournait autour un peu trop bruyamment. Seulement, son cerveau s’était arrêté à « français » et Bastian ne pouvait décemment pas l’en détourner. Le persécuteur se rapprocha de lui et le lorgna de haut en bas avec une arrogance qu’il ne connaissait que trop bien. Il serra les poings, inutile de s’emporter. Mais ses dents grincèrent lorsque l’autre insista:

    « Mais ne le prend pas mal, certains doivent trouver ça charmants… »

    Il insista bien sur le certains, ce n’était qu’une façon à peine voilée d’insinuer la tendance sexuelle qu’il lui prêtait. Les traits de Bastian se tordirent un instant, avant qu’il ne lâche finalement un grand sourire. Son détracteur était suffisamment proche, et il n’eut donc aucun effort à faire pour passer ses bras autour de son cou. Son visage commença à se décomposer alors que Bastian exultait. Il ne poussa cependant pas le vice plus loin. Il aurait pu, mais il préférait laisser ça pour une prochaine leçon.

    « Ton style n’est pas mal non plus. »

    Il porta simplement et minutieusement sa bouche à l’oreille de l’imbécile qui avait trouvé bon de venir l’enquiquiner. Ses lèvres s’étirèrent à mesure qu’il proférait sa menace:

    «  Et je pourrais être tenté de te faire deux ou trois choses si tu continues à m’irriter. »

    Puis il le lâcha. Non sans un dernier sourire épanoui, il le contourna et s’éloigna tranquillement. Il n’aimait décidément pas ces gens trop sûrs d’eux. Ce qu’il aimait, en revanche, c’était leur faire ravaler leurs sourires. Français hein? Ce n’était ni le bon moment, ni le bon endroit pour le charrier là-dessus. Si l’autre s’acharnait encore, Bastian saurait se montrer bien moins gentil pour lui exprimer le fond de sa pensée. Une chance qu’il n’ait pas mêlé à ses illuminations un certain serdaigle, sans quoi Bastian n’aurait plus répondu de rien.



EPILOGUE Mad World

Le château avait été mis à mal depuis le début de l’année scolaire. Arrivant en cours d’année, Bastian n’arrivait pas à se sentir vraiment concerné. Il ne l’avait jamais été, par rien, hormis Alexander. Un Alexander qu’il devait aujourd’hui appeler Sylvester et souffrir de voir se comporter comme lui. Il n’aimait pas Sylvester, ne l’avait jamais considéré que comme quelqu’un de malfaisant, qui aimait se jouer de son propre jumeau. En fait, c’était assez grisant au départ de voir Alexander prendre sa revanche, mais il savait aussi que c‘était un rôle à double tranchant. Ce n’était pas pour rien qu’il avait fais pression pour que Bastian l’accompagne cette fois ci. Aussi étrange que cela paraisse, il était sensé être en sécurité à Poudlard. Mais comment pouvait-il l’être parmi tout ces inconnus qui le jugeaient sans le connaître? Il n’avait jamais aimé que les regards se portent sur lui, mais il n’était pas non plus ordinaire dans sa façon d’être. Poudlard allait décidément être un sacré défi pour lui. Il n’était pas là depuis longtemps, mais il savait déjà qu’il ne cesserait pas de faire des découvertes dans ce château enveloppé de mystères et de dangers.


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Message par Invité Mar 9 Nov - 16:10

Bon courage pour ta fiche cherry

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Message par Garden Fear Mar 9 Nov - 17:01

Le serviteur Bastian Landers 573140
Profite, parce qu'avec Kris je risque pas de te calculer, c'est ton maître qui m'intéresse jocolor
Garden Fear
Garden Fear
Fantasme pour les garçons,
cauchemar pour les filles.

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Message par Invité Mar 9 Nov - 17:25

Enfin techniquement, c'est pas son maître à lui qui t'intéresse Rolling Eyes

Bastiaaaaaan <3 :p

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Message par Kristinna D. Westfield Mar 9 Nov - 19:18

Oui mais bon, tu m'intéresse quand même en attendant ! Tant que je ne sais pas que tu n'es pas Syl' et y'a pas de raison que je l'apprenne xD
Kristinna D. Westfield
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Message par Invité Mar 9 Nov - 19:23

Oh moi j'm'en fiche tu sais flower

Merciii Sun *o*

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Message par Tradd Cooper Mar 9 Nov - 20:08

    Encore ? (a) Y'en a jamais assez. Razz
    Eh bien... Bon courage pour la fiche !
Tradd Cooper
Tradd Cooper
Martyr
Prince charmant
Gendre idéal √

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♦ ARRIVÉE : 16/02/2010
♦ HUMEUR : obsédé.

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Message par Demetri Raynolds Mer 17 Nov - 16:26

Un perso différent de ceux dont tu t'amuse d'habitude, ça change ! J'aime !
Gryffy pour le petit Bastien monkey
Demetri Raynolds
Demetri Raynolds
« Ne touchez pas à Zane. »

♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
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Bastian Landers Empty Re: Bastian Landers

Message par Invité Mer 17 Nov - 21:35

Merci bien santa

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