Charlie Dawkins ~~ Hope that you can keep my dirty little secret ~~

Charlie Dawkins
Dirty Little Secret

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NOM - Dawkins
PRENOMS - Charlotte, dite Charlie
DATE DE NAISSANCE - 06 novembre
AGE - 19 ans
ANNEE - 6ème
ORIGINES - sang-mêlée

Eléments de sorcellerie

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BAGUETTE - Bois de chêne. Mèche de Vélane. 28 centimètres. Souple. Excellente pour les sortilèges de défense.
PATRONUS - Un cygne
BIEN ou MAL ? Définitivement le bien.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? Morte en défendant ses idéaux.

Hors-Jeu

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PSEUDO - appelez-moi dieu
AGE - Majeure et vaccinée.
AVATAR - Kate bosworth
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? Par partenariat
PRESENCE - Chaque jour. Pour les rp, tout dépendra du nombre que j'aurai à faire mais aussi de mes activités IRL mais elles sont peu nombreuses et donc ne devraient pas vraiment interférer avec mon activité sur le forum.
COMMENTAIRES ? Passage sur le statu de préfet et le passage decret a été vu avec Demetri

Qui est la personne la mieux placée pour vous parler de ma vie, de mon caractère, de mes goûts, de mes attentes et autres ? La réponse la plus logique n’est autre que moi-même. Alors je vais vous raconter ce qui a fait ma vie du commencement jusqu’à aujourd’hui. Non, n’abusons pas, cela prendrait un temps fou et surtout vous vous ennuieriez à mourir. C’est vrai ! Qu’est-ce que ça peut bien vous faire de la manière dont mes parents se sont rencontrés, comment ils sont tombés amoureux l’un de l’autre, de la manière dont ma mère a annoncé à mon père qu’elle était une sorcière, puis qu’elle était enceinte – de moi – du jour de leur mariage, de ma naissance, de la façon dont ma mère m’a mise au monde et du temps qu’il faisait pendant que cela se passait ou encore pourquoi ils avaient décidé de me nommer Charlotte ? Tout ça prendrait bien des lignes pour finalement vous faire bailler d’ennuie, voir sauter carrément au paragraphe suivant histoire de ne pas perdre votre temps dans quelque chose que vous avez lu des dizaines ou des centaines de fois mais de façon quelque peu différente tout de même. Alors passons directement au vif du sujet, les choses qui font que je suis moi, les événements marquants de ma vie et les tournants qu'elle a pu prendre pour me conduire où je suis actuellement. Peut-être que cela ne prendra que quelques lignes qui vous paraîtront bien courtes au final. Enfin nous verrons bien. Peut-être que je vais m’attarder sur des choses bien précises ou des détails sans importances finalement, comme là par exemple où je vous fait tout un discours pour finalement vous dire quoi ? Que je vais vous raconter mon histoire sans excès de mots…

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Commençons par mon enfance. Elle fut tout ce qu’il y a de plus normal, tout comme le reste de ma vie. Enfin tout dépend des critères qui font la ‘normalité’ chez vous, mais ça nous y reviendrons plus tard. J’avais une mère et un père aimant, ainsi qu’une petite sœur de trois ans ma cadette. Je l’adorais – et je l’adore toujours – j’étais toujours en train de la couver comme une mère alors qu’elle avait déjà une, mais je ne pouvais pas m’en empêchais. J’imitais ma mère, je faisais la cuisine avec elle. Elle me laisser tourner la sauce dans la casserole ou des choses dans ce genre là. Quant à mon père… je ne me souviens pas exactement. L’image qui me reste de lui est celui du père de famille rentrant tard le soir, presque à l’heure du dîner, qui s’occupait peu de ce qui avait pu arriver dans la vie de sa femme et de ses deux petites filles durant la journée et qui se cachait quasiment tout le temps derrière son journal disproportionné pour moi. Et puis, cette fameuse phrase, un soir, le genre anodine mais qui prend tout son sens par la suite, le genre que beaucoup de famille ont entendu. : « Je vais chercher des cigarette ». Sauf qu’il n’est jamais revenu de sa course. Il nous avait purement et simplement abandonné, ma mère, ma sœur et moi. C’est sûrement ce qui a forgé l’idée que je me fais des hommes – et même des jeunes garçons – depuis tout ce temps. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre cet abandon sans avoir à en parler à ma mère. J’avais huit ans et je savais reconnaître ses pleures chaque nuit alors qu’elle nous pensait endormi. Ma petite sœur, elle, avait plus de mal à comprendre. Agée de cinq ans, elle ne cessait de demander quand papa allait rentrer. A chaque fois, ma mère évitait le sujet, ne sachant quoi lui dire, ou bien elle détournait son attention, ou lui mentait parce qu’elle se sentait certainement coupable. Coupable de quoi ? Elle avait été une épouse et une mère modèle, elle travaillait dur pour faire vivre le foyer et encore plus depuis le départ de notre père, tant qu’elle s’en épuisait et s’était amaigrie, mais je savais déjà à l’époque que peu importait ce qu’elle pouvait faire, combien de temps elle se tuerait au travail, temps que nous, ses filles, ne manquions de rien, c’était le principal. Sauf que nous manquions de pas mal de chose. Mon père avait disparu dans la nature en laissant tout un joli paquet de dettes à ma mère, alors elle travaillait plus pour les rembourser qu’autre chose. Oui, nous étions pauvre, et non je ne trouvais pas ça juste vu comment ma mère se démenait et je trouvais encore plus injuste que tout ceci soit de la faute d’un lâche qui avait préféré prendre la fuite plutôt que d’affronter ses problèmes. Je le détestais plus pour ça que pour son abandon, quoi que cela me touchait tout de même malgré ce que je pouvais en dire ou laisser paraître. Aussi lorsque pour la énième fois, ma petite sœur demanda quand papa serait de retour et dans quel pays il était parti acheter ses cigarettes, je ne pu contenir ma colère et ma frustration et je lui crachais la dure réalité au visage.

« Jamais ! Il ne reviendra jamais, t’as compris ?! Il nous a abandonné parce qu’il en avait rien à faire de nous, il nous aimait pas ! Tu vas te rentrer ça dans le crâne et arrêter de le réclamer bon sang ! »
« Charlie ! »

Aïe, ma mère n’avait pas apprécié la manière dont je m’étais prise afin d’annoncer la vérité à ma petite sœur. Mais tout de même ! il fallait bien qu’elle sache, non ?

« Quoi ? Elle n’arrête pas de le réclamer alors qu’il nous a abandonné, elle devait bien savoir la vérité. » Dis-je plus penaude.
« Il y a des façon d’annoncer les choses ! Ta sœur n’a que cinq ans. Me rappela-t-elle en la prenant dans ses bras alors que cette dernière pleurait toutes les larmes de son corps en me traitant de menteuse. Je vais m’occuper d’elle, pendant ce temps, réfléchis un peu à ce que tu viens de faire jeune fille ! »

Dire qu’il nous abandonnait et que c’était moi qui me faisais disputer pour avoir simplement dit la vérité…

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Vint mon entrée à Poudlard, mes pouvoirs s’étant révélés trois années auparavant, ma mère avait dès lors mis de l’argent de côté pour pouvoir l’acheter une robe de sorcier neuve et des livres tout aussi de bonne qualité. Elle ne voulait pas qu’on puisse être désagréable avec moi parce que j’avais des manuels de secondes mains. Elle avait été à Poudlard elle-même et elle savait que les enfants – et adolescents – pouvaient être terribles entre eux, elle voulait donc que je prenne un bon départ bien qu’à mes yeux, tout ceci n’était pas nécessaire, surtout lorsqu’on voyait mes vêtements à côté de mon uniforme, on voyait bien que je ne roulais pas sur l’or – sans pour autant être mise directement dans la case des pauvres non plus !
Ma petite sœur, elle, n’avait pas bénéficié du gêne de sorcière de notre mère, j’étais donc l’exception à la maison et ma mère était très fière de moi – bien que je n’avais rien fait de spécial en soit, c’était en moi. Elle me parla longuement de Poudlard, de ses souvenirs heureux et nostalgiques, de la chance que j’avais de pouvoir connaître la même expérience qu’elle… sauf que lorsque j’arrivais dans cette école, j’eu vite fait de constater que les choses n’étaient plus vraiment celles qu’avaient connu ma mère. Les élèves étaient mal polis, répondaient aux professeurs, ne faisaient pas leurs devoirs, dormaient en cours, faisaient la fête en se saoulant ou se droguant à l’insu du corps professoral et les couloirs n’étaient pas toujours très sûrs. Pour moi tout n’était que chao par rapport à la vision dont je m’étais fait de cette école par les paroles de ma mère, mais ça n’allait pas se passer comme ça ! Dès ma première année, je me donnais pour mission de redresser cette école, de faire de ses élèves de bonnes personnes aux manières correctes et respectueuses ! Sauf que je compris vite qu’une première année n’avait que très peu de chance de faire entendre… il fallait un statu pour cela, celui de préfet au moins, et de l’argent aussi… car j’avais pu constater que les plus riches riaient aux nez des plus pauvres s’ils tentaient de leur imposer quoi que se soit. Je devais donc résoudre ces deux problèmes.

Pour le premier, je commençais dès les premières semaines. Je fus une élève assidue et exemplaire. Je faisais mes devoirs en prenant toujours de l’avance et avec sérieux, ce qui se ressentait dans mes notes qui montraient ma motivation. Je restais parfois après les cours afin d’aider à ranger une salle de classe ou autre, je me portais toujours volontaire et bien entendu j’avais des commentaires des autres, des garçons surtout – qui d’autre ? – qui me traitaient de lèche botte. Facile, ils ne faisaient rien de leur journée eux ! Alors voir quelqu’un s’investir devait leur paraître irréel !

Pour la partie concernant l’argent, je du attendre les vacances d’été. J’avais trouvé une annonce sur laquelle le salaire affiché avait suffi à me faire tourner la tête ! Avec ça je pourrais m’acheter les vêtements que je voudrais et les accessoires digne d’une jeune fille appartenant à une famille assez aisée. Je me rendis dans ce bar dans lequel je n’aurais jamais pensé mettre les pieds un jour et, muni d’une fausse carte d’identité affirmant que j’avais dix-huit ans, je postulais. Je pense que le gérant a tout de suite vu que je mentais sur mon âge mais qu’il s’en fichait pas mal puisqu’il me demanda une démonstration avant de m’engager. Dans quoi ? Le spectacle si on veut… je pratiquais – et je pratique toujours d’ailleurs – la pôle dance. Pas de strep-teas ! Mais les vêtements qu’on nous faisait porté n’était pas non plus ceux d’une none. Parfois j’avais envie de vomir en voyant les regards de tous ces pervers sur moi, ou alors, lorsque j’enfilais ma tenue de serveuse et que je devais sourire et faire les beaux yeux et à ces cochons qui osaient, pour les plus téméraire, mettre leur main là où il ne fallait pas. Heureusement nous avions un videur plutôt doué et dissuasif !

Je travail toujours dans ce bar, à chaque vacances et deux fois par mois, je m’éclipse par un passage secret que j’ai découvert et me retrouvant hors de Poudlard, je transplane. Le salaire, ainsi que les pourboires de ces pervers m’aide largement à donner le change sur ma situation financière à l’école, mais bien entendu, personne n’est au courant ! S’ils venaient à apprendre que moi, devenue préfète après avoir tant fait pour y arriver, moi, qui avait une dent contre les garçons et qui leur criais dessus à chaque pas de travers – un peu tortionnaire, je dois l’avouer, et qui me fait porte parole des pauvres jeunes filles qui se retrouvent harcelées par ces énergumènes – j’en rajoute un peu, mais je suis parano en ce qui concerne les garçons – bref, que moi, l’insoumise, je me ‘prostitue’ presque, et qu’en plus je ne suis pas celle que je prétends, ma réputation serait anéantie et je n’aurais plus aucune autorité dans cette école que je tente de remettre sur droit chemin – surtout ceux de ma maison. Cela serait d’autant plus catastrophique que je convoite le poste de préfète en chef de Leslie lorsqu’elle sera partie l’année prochaine. J’admire son travail, vraiment, mais les derniers événements, horribles et tragiques, ne seraient pas arrivés si j’avais été à son post ! – doux rêve, n’est-ce pas ? En tout cas je ne laisserais aucun encapuchonné terroriser les élèves, ni aucun fou délirant racontant des histoires invraisemblable semer le doute dans les esprits de mes camarades et encore moins une tour exploser !

Voilà qui est dit ! Je suis Charlie Dawkins, préfète de ma maison, gendarme des couloirs, prête à tout pour redresser le niveau de cette école et la rendre plus sûre, et j’ai aussi un vilain petit secret…