L'art du dessin (p.v. charlie)
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L'art du dessin (p.v. charlie)
WILD FOX
Souffrant d'insomnie, j'échangerais un matelas de plumes contre un sommeil de plomb.Pierre Dac
Son corps était agité de tremblements qu’il ne maîtrisait pas, preuve s’il en est de son malaise. Son sommeil était agité depuis quelques temps, depuis l’intervention de ce groupe masqué en fait. Il parvenait à dormir sans tout à fait se reposer réellement. Il ne cessait d’avoir des cauchemars dont il ne se souvenait pas, qui l’empêchait de se rendormir lorsque cela lui prenait. Il détestait ça, souffrir sans savoir pourquoi, c’était d’ailleurs l’une des raisons de son indifférence, s’il ne s’attachait pas, il n’aurait pas de souffrances incompréhensibles. Il se réveilla brusquement alors que le soleil perçait paresseusement la barrière de ses rideaux. Un coup d’œil à son réveil lui fit pousser un léger soupir de dépit. La veille, il s’était couché très tard, absorbé par la lecture d’un livre sur les sortilèges de guérison, ce réveil était donc bien trop prématuré, surtout pour un samedi matin. Sachant qu’il ne se rendormirait pas, il décida de se lever, bien qu’il soit le seul de son dortoir dans ce cas. Sans se soucier du sommeil de ses camarades, il sortit de son lit pour prendre une douche et s’habiller. La fraîcheur de l’eau sur son corps acheva de le réveiller complètement, instilla même une idée dans son esprit. Le temps gagné par son temps de sommeil réduit ne serait pas inutilement utilisé. Son livre terminé, il avait le loisir d’en commencer un nouveau, qui élargirait encore et toujours ses connaissances.
Neal sortit finalement de son dortoir, direction la bibliothèque. Il avait le temps bien entendu, la salle n’était pas encore ouverte à cette heure ci, alors il décida d’un détour vers le parc. Le soleil avait l’air magnifique en cette douce matinée et son œil artistique ne pouvait pas s’empêcher d’être attiré. Il n’avait pas tort, la lumière induite par le soleil semblait briller de mille éclats et le jeune homme se sentit bien pendant quelques minutes, admirant l’astre de lumière comme un enfant son jouet préféré. Il regretta soudainement de ne pas avoir apporté son carnet à dessin et ses crayons. Croquer ce paysage serait vraiment génial alors pris d’une soudaine impulsion, il fit demi tour et se mit à courir vers sa tour et son dortoir, oubliant toute fierté. L’aller et retour fût plutôt rapide et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire véracrasse, le serdaigle était assis sur un rocher, un crayon à la main, une feuille sur ses genoux et un esquisse dessinée. Presque immédiatement, un bien être significatif s’empara de lui. Il adorait dessiner, il avait toujours adoré dessiner même s’il ne gardait plus ses œuvres maintenant.
Le temps passa finalement, emporté par sa passion créative, Neal ne s’en rendait même pas compte. Des élèves allait et venait maintenant dans le parc, certains lui lançant des regards intéressés, d’autres curieux de voir ses dessins ou d’autres encore complètement indifférents. Il ne se préoccupait d’aucun d’entre eux, préférant se concentrer sur son dessin qui était d’ailleurs presque fini. Cependant, alors qu’il donnait l’ultime coup de crayon, celui qui finaliserait son dessin, son regard fût irrésistiblement attiré par une silhouette plus que familière. Il avait eut l’occasion de la voir dans des positions plus que compromettantes et cela amena un léger sourire sur son visage. La belle Charlie Dawkins alla s’assoir non loin de lui, sans paraître l’avoir remarqué.
Brusquement inspiré, il termina son dessin précédent avant de prendre une nouvelle feuille et de laisser sa main s’égarer sur toute la longueur de la feuille. Sa mémoire infaillible le faisait retracer des lignes qu’il n’avait plus vues depuis l’été passé, mais pourtant fidèles. Une scène revenue d’outre tombe mais qu’il savourait toujours avec intérêt. Cette demoiselle, dansant dans une tenue des plus aguicheuses. Il sourit, certain de voir la jeune femme s’énerver de nouveau après lui en voyant ce dessin. Il s’appliqua pourtant à le rendre le plus magnifique possible, ce qui n’était pas franchement difficile tant le modèle lui semblait magnifique. Son sourire ne le quittait pas alors qu’il accentuait les traits jusqu’à rendre le dessin tellement vivant qu’on avait l’impression de la voir en vrai. Lorsque le dernier trait fût tracé, il se leva finalement pour rejoindre la belle blonde, un sourire espiègle sur le visage. Arrivé à quelques pas d’elle, il lâcha sa feuille qui, aidée par le vent vint se poser juste aux pieds de Charlie.« Oh, excuse moi Dawkins, je pensais pourtant parfaitement tenir la feuille en main. »Il sourit de plus belle, savourant par avance la réaction certainement explosive de la demoiselle. Elle semblait sujette à la colère lorsque cela le concernait, plus encore lorsqu’il se permettait quelques sous-entendus sur son emploi saisonnier.
Neal Monroe- ♦ HIBOUX POSTÉS : 111
♦ ARRIVÉE : 05/01/2011
♦ ANNÉE : sixième année
Re: L'art du dessin (p.v. charlie)
Samedi matin. Normalement en ce jour de week-end, les élèves du château en profitaient pour faire la grâce matinée, éreintés de leur semaine de cours, sauf Charlie. Elle avait un quota de sommeil bien fixe, et elle se couchait à la même chaque soir, pour se lever à la même heure chaque matin. A six heures trente, donc, elle était debout et passait à la salle de bain avant de se rendre dans la Grande Salle pour prendre un petit déjeuner. Chose faite, elle retourna à sa Salle Commune afin de se lancer dans quelques devoirs qu’elle voulait terminer bien qu’on ne lui donné à faire que la veille et ce, pour un délais d’une semaine. Cependant, Charlie aimait faire les choses dès qu’on le lui demandait, d’ailleurs si elle n’avait pas du faire une ronde dans le cadre de son rôle de préfet des Gryffondor, elle aurait déjà fini ses devoirs. Elle profita donc de ce début de matinée pour faire son travail scolaire en bonne élève qu’elle était.
Quatre heures plus tard, elle avait fini par tout bouclé et ce malgré le bouquant qui avait pu s’installer au fur et à mesure que ses camarades s’étaient levés et avaient envahis leur Salle Commune. Charlie savait travailler dans le bruit. Et pendant que tous, flânaient ou paressaient, elle, elle travaillait et ne serait pas de ceux qui court au dernier moment pour pouvoir rendre son devoir à temps ! D’ailleurs elle n’avait jamais agit de la sorte.
Onze heures sonnaient lorsque Charlie décida enfin d’aller prendre l’air. En réalité il ne s’agissait pas que de ça… Il faisait plutôt beau et bon pour la saison et elle savait que bon nombre d’étudiants seraient dans le parc ou aux abords du lac. Elle tenait à avoir un œil sur tout ce petit monde pour pouvoir agir si il y en avait besoin. Une dispute, un bagarre, ou même un flirt un peu trop prononcé… elle était là pour gérer toute forme de dérapage et rendre cette école irréprochable !
Munie d’un livre qu’elle avait emprunté depuis peu à la bibliothèque de l’école, elle alla prendre place sur l’herbe du parc, comme si de rien n’était… et c’était le cas dans un sens ! car tant que rien ne se produisait autour d’elle, elle n’avait qu’à s’occuper d’elle et d’exclusivement d’elle. Aussi se plongea-t-elle dans sa lecture avec un grand intérêt. Bien qu’absorbait par son livre, ses sens n’en étaient pas moins éveillés et prêt à l’alerter au moindre bruit, mouvement ou odeur suspects ! Cependant ce ne fut pas quelque chose de ce genre qui vint perturber sa lecture, mais simplement une feuille portée délicatement par le vent et venant atterrir juste à ses pieds et la voix d’un jeune homme qu’elle avait déjà entendu pour l’avoir réprimandé quelques fois sur sa façon peu galantes de repousser ses prétendantes et de les faire pleurer, mais pas pour autant quelqu’un de mauvais, en tout cas elle n’en avait jamais eu l’impression.
« Oh, excuse moi Dawkins, je pensais pourtant parfaitement tenir la feuille en main. »
La jeune fille releva la tête en direction de Neal et lui renvoya un sourire amical en guise de réponse.
« Ce n’est rien. Ca peut arriver à tout le monde, tu n’as pas à t’excuser. » Répondit-elle avec sympathie tout en s’emparant de la feuille pour la lui rendre.
Malheureusement – ou heureusement – son regard glissa presque instinctivement sur ce qui était dessiné sur le papier et alors que son bras se tendait vers le Serdaigle, il revint à une vitesse spectaculaire mettre le dessin sous ses yeux écarquillés.
« Qu’est-ce que… » Dit-elle plus bas plus pour elle que pour le jeune homme. Elle passa du blanc ou rouge en une fraction de seconde, un rouge non de colère mais bel et bien de gène et de pudeur.
« Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! » Cria-t-elle presque. « Tu oses imaginer tes camarades dans des poses pareilles et des vêtements... je ne sais même pas si on peut appeler ça comme ça ! Je savais bien au fond que tu n’étais qu’un pervers ! »
Elle lui faisait la morale car elle pensait bel et bien tout ce qu’elle disait mais surtout parce que ce dessin la représentait, à ne pas s’y tromper, ce visage esquissé était trait pour trait le sien ! Elle semblait… en plein ‘travail’. Quel horreur bon sang ! Il ne pouvait pas savoir n’est-ce pas ? Il ne fréquentait pas ce genre de lieu et puis elle l’aurait vu non ? Sans compter que ça faisait un moment qu’elle n’avait été travailler là bas, alors il en aurait parlé plus tôt et toute l’école serait au courant même ! Ce n’était qu’une coïncidence entre son travail et l’esprit pervers de ce type ! En tout cas elle n’allait pas lui laisser croire le contraire !
« Je devrais montrer ça au Directeur de ta maison et même porter plainte pour que tu es osé faire un tel dessin sur moi. C’est totalement irrespectueux et dégradant ! Je savais qu’un truc tournait pas rond chez toi ! » Lança-t-elle en posant un doigt accusateur sur l’une de ses épaules. « Mais là, c’est carrément malsain ! »
Invité- Invité
Re: L'art du dessin (p.v. charlie)
Le sourire amical qu’elle lui renvoya le fit sourire de plus belle. Elle n’avait pas encore vu le dessin et la voir si gentille avec lui réveillait un instinct morbide de la faire voir rouge. Elle attrapa la feuille pour lui rendre, tout en lui répondant une phrase par bien des égards trop sympathique, avant de lui tendre. Une petite moue de déception se déposa sur le visage de Neal alors qu’il comprit qu’elle ne dirait rien, simplement parce que son dessin n’attirait pas son regard. Il tendit alors la main pour le récupérer, poussant au passage un soupir, cependant il n’eut pas le temps de l’attraper qu’elle ramena le dessin vers elle, les yeux écarquillés par la surprise. La moue du jeune homme disparu pour faire revenir un sourire éclatant d’espièglerie à son égard. Il était très amusant pour lui d‘observer les réactions de la demoiselle qui ne se firent pas attendre. Son visage changea de couleur au fur et à mesure de ses découvertes, alors que son sourire à lui s’élargissait tant et plus. Il était à deux doigts d’éclater de rire, mais son bon sens lui soufflait de ne rien en faire, pour sa propre santé. Il préféra ne rien faire, ne rien dire, attendant une réaction qui ne tarda d’ailleurs pas à venir, explosive, comme il avait pu s’en douter.« Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! Tu oses imaginer tes camarades dans des poses pareilles et des vêtements... je ne sais même pas si on peut appeler ça comme ça ! Je savais bien au fond que tu n’étais qu’un pervers ! »Simple constat, prononcé d’une voix claire et calme, comme s’ils ne faisaient rien de plus que de parler de la météo. Son sourire ne l’avait pas quitté même s’il s’était transformé en demi-sourire ironique. Un pervers, lui ? N’était ce pas elle qui se trémoussait sur une scène devant des hommes crades et lubrique ? Selon lui, elle ne pouvait qu’aimer ça, se montrer de cette façon, ce qui faisait d’elle la pire d’entre eux. Pour l’instant, il ne faisait que l’écouter vociférer ! Cela lui procurait un amusement certain que de la voir s’énerver dans le vide contre lui. Il ne faisait pourtant rien de plus que de lui mettre la vérité sous le nez. En la voyant dans un tel état de nerf, Neal ne put que se féliciter d’avoir garder ce secret pour lui. Le fait d’être le seul à savoir ça lui permettait d’avoir le monopole de ses émotions. Il pourrait être le seul à l’ennuyer avec ça, sans n’avoir aucun rival. Chose beaucoup amusante pour le jeune serdaigle. Son sourire s’élargissait d’ailleurs au fur et à mesure que ses pensées tourbillonnaient dans son esprit et d’autant plus lorsqu’elle prit la parole de nouveau.
« Tu ne devrais pas crier aussi fort. »« Je devrais montrer ça au Directeur de ta maison et même porter plainte pour que tu es osé faire un tel dessin sur moi. C’est totalement irrespectueux et dégradant ! Je savais qu’un truc tournait pas rond chez toi ! Mais là, c’est carrément malsain ! »Il lui jeta un regard du genre ‘tu peux toujours mentir mais je connais la vérité’ tout en s’approchant d’elle pour récupérer le dessin. Il fît mine de l’observer quelques secondes intensément, alors qu’il reculait d’un pas. Sa langue passe sur ses lèvres alors qu’il reprenait d’un ton suave.
« Par ma part, j’ignorais que tu étais si malhonnête. N’est ce pas toi qui te vante d’être la sauveuse de Poudlard avec tes beaux principes et tes belles actions ? » Il tendit la main vers son dessin avant de conclure sa phrase d’un ton triomphant : « Et n’est ce pas toi aussi qui te produit de cette façon ? »« Merlin ! Que diraient tes amis s’ils apprenaient ta petite activité secrète. Ou même ceux que tu ne connais que de nom. T’imagine le scandale que ça pourrait provoquer. Du jamais vu à Poudlard ! Et puis avec cette ‘Gossip Magic, je n’aurais même pas besoin de me salir les mains… »Il prenait un grand plaisir à lui chercher des noises ainsi. Sa réaction serait très certainement explosive ou alors complètement lamentable mais il attendait l’une comme l’autre avec grande impatience. En fait, il voulait une réaction, peut importait laquelle. Ce n’était qu’une provocation, jamais Neal ne voudrait révéler ce secret, mais il ne perdait rien à ce qu’elle puisse le croire. Il se savait par ailleurs suffisamment doué pour qu’elle croit aussi dur que le fer qu’il allait finir par le dire un jour et cela l’amusait vraiment. Après tout, elle ne mentait pas sur tout dans ses dernières paroles, le serdaigle était véritablement quelqu’un de malsain, même si ce n’était pas vraiment pour les raisons qu’elle pensait.« Au fait, pas la peine d’essayer de me mentir, je suis un mauvais garçon, je t’ai vu de mes propres yeux ! Charmés d’ailleurs, mes yeux ! »
Neal Monroe- ♦ HIBOUX POSTÉS : 111
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♦ ANNÉE : sixième année
Re: L'art du dessin (p.v. charlie)
Elle avait bien du mal à croire ce qu’elle avait sous les yeux. C’était tellement humiliant et en même temps si parfaitement réussi. Le dessin en lui-même était superbe, d’ailleurs si elle n’avait pas été le ‘modèle’ elle en aurait apprécié la qualité même si elle l’aurait réprimandé sur les sujets qu’il mettait sur papier. C’était presque pornographique ! Bon n’exagérons rien… plus érotique en réalité mais ce n’était pas le genre de chose qu’elle voulait voir traîner dans les couloirs et encore moins avec sa tête dessus ! Qu’allait-on imaginer ?! Et pourquoi l’avait-il prise elle comme modèle d’abord ?! Qui plus est dans une situation rappelant bien son travail… Est-ce qu’il se pourrait qu’il soit au courant ? Non, c’était impossible ! aucune personne avec un minimum de goût n’entrait dans ce bar – bien qu’il n’y ait rien à lui reprocher au font – et puis si un étudiant était venue pendant qu’elle travaillait, elle l’aurait vu ! Mais elle devait avouer qu’elle ne regardait jamais les clients de l’endroit, se contentant de faire ce pourquoi on la payait, enfermait dans sa bulle, dans son monde. Car dans le sien il s’agissait d’un exercice, d’un art. Pour les autres et surtout les clients du bar, c’était juste une façon de reluquer les filles qui prenaient des positions parfois provocatrices et dont la souplesse les faisait rêver. Que des pervers incapables de voir ou de penser avec autre chose que leur…
« Par ma part, j’ignorais que tu étais si malhonnête. N’est ce pas toi qui te vante d’être la sauveuse de Poudlard avec tes beaux principes et tes belles actions ? Et n’est ce pas toi aussi qui te produit de cette façon ? »
Elle lui lança un regard interrogateur tandis qu’il tendait la main pour récupérer le dessin. Celui qui lui retourna lui prouvait bien qu’il savait de quoi il parlait, mais elle n’avouerait pas. Jamais ! Elle mentirait s’il fallait, elle avait plusieurs excuses en stock d’ailleurs. Quant à son dessin, il pouvait toujours pleurer pour l’avoir.
Il fit un pas arrière et elle plissa les yeux sachant pertinemment qu’il n’en avait pas fini avec elle et d’ailleurs il le lui prouva rapidement en passant d’une manière obscène sa langue sur ses lèvres, comme elle avait déjà pu voir des représentants de gente masculine fréquentant le bar faire. Elle en frissonna de dégoût d’ailleurs.
« Merlin ! Que diraient tes amis s’ils apprenaient ta petite activité secrète. Ou même ceux que tu ne connais que de nom. T’imagine le scandale que ça pourrait provoquer. Du jamais vu à Poudlard ! Et puis avec cette ‘Gossip Magic, je n’aurais même pas besoin de me salir les mains… »
« Je ne vois vraiment pas de quoi tu parle. » Répondit-elle en levant le nez, mais il n’avait pas encore assené le coup de grâce.
« Au fait, pas la peine d’essayer de me mentir, je suis un mauvais garçon, je t’ai vu de mes propres yeux ! Charmés d’ailleurs, mes yeux ! »
Alors c’était bien comme elle l’avait supposé : il s’était rendu dans le bar un soir où elle y travaillait et l’avait vu se produire. Quel drame ! Mais elle n’allait pas se dégonfler pour autant et s’avouer vaincue si facilement ! Elle n’était pas prête à avouer son petit secret même si un imbécile doublé d’un pervers l’avait découvert.
« Comme je te l’ai dit, je ne sais pas de quoi tu parle. Tu pense vraiment qu’une fille comme moi irait se dandiner je ne sais où à la vu de tous ? Tu as dû confondre. Tu ne devais pas être dans état normal… alcool, drogue, que sais-je ? En tout cas tu n’as pu que me confondre avec une fille qui me ressemblait vaguement et ton imagination à fait le reste. »
Sa langue claqua contre son palais en signe de dédain. Elle n’allait pas se faire démasquer par le premier venu ! Elle cachait trop bien son secret depuis longtemps pour le permettre !
Elle leva le dessin jusqu’à hauteur d’yeux et déclara,
« En qualité de Préfet je confisque cette chose que je juge obscène et non appropriée dans cette école. D’ailleurs je vais même le détruire sur le champ. »
Elle s’exécuta en déchirant le papier en plieurs morceaux tombant au sol et d’un tour rapide de baguette qu’elle avait sortie plus vite que son ombre, elle lança un petit incendio qui disparu lorsqu’il ne resta plus que de la cendre.
« A l’avenir garde tes fantasmes dans ton imagination… et fais-moi plaisir, trouve-toi quelqu’un d’autre que moi pour ça ! »
Invité- Invité
Re: L'art du dessin (p.v. charlie)
« Comme je te l’ai dit, je ne sais pas de quoi tu parle. Tu pense vraiment qu’une fille comme moi irait se dandiner je ne sais où à la vu de tous ? Tu as dû confondre. Tu ne devais pas être dans état normal… alcool, drogue, que sais-je ? En tout cas tu n’as pu que me confondre avec une fille qui me ressemblait vaguement et ton imagination à fait le reste. »Il parlait calmement, sur le ton de la conversation, bien qu’il soit un peu déçu par le manque de réaction de la demoiselle. Son déni l’ennuyait prodigieusement et il attendait une seule chose, l’explosion ! Il voulait qu’elle lui hurle dessus, qu’elle s’acharne à lui démontrer le contraire, mais elle semblait d’un calme olympien qui déplaisait au jeune homme. Cependant la suite commença à lui plaire légèrement. Elle semblait commencer à perdre patience face à lui, il y avait donc du progrès. Peut être serait il bientôt là, à lui crier dessus pour lui entrer dans le crâne que ce n’était pas elle, ou bien commencerait elle à le supplier pour qu’elle garde son secret. Mais ce n’est pas ce qui arriva. Neal fronça les sourcils alors que Charlie leva le dessin à hauteur d’yeux. Elle voulait certainement faire quelque chose qui n’était pas du goût du jeune homme. Malgré tout, il conserva le silence en se contentant de fixer son œuvre d’un œil éteint.
« C’est ce que je me suis dit au départ, que ça ne pouvait pas être toi. Alors j’ai vérifié, je suis venu plusieurs fois. Donc soit je suis vraiment myope. Soit tu as un sosie. Soit tu me mens. » Il passa de nouveau sa langue sur ses lèvre, son regard n’ayant pas loupé son air de dégoût lorsqu’il l’avait déjà fait, avant de conclure d’un air blasé. « Au passage, je ne consomme ni alcool, ni drogue, ton hypothèse ne peut donc pas être bonne »« En qualité de Préfet je confisque cette chose que je juge obscène et non appropriée dans cette école. D’ailleurs je vais même le détruire sur le champ. »Comme un ballet, ses mains commencèrent à déchirer le papier sous l’œil indifférent du jeune serdaigle, même si ça n’était que de façade. A l’intérieur de lui, il se sentit bouillonner, personne avant lui n’avait osé détruire ses dessins et maintenant, cette fille se permettait de juger ça suffisamment inapproprié pour les déchirer voire même les brûler. Lorsqu’il ne resta plus que des cendres, il détacha enfin son regard de ce qui fût son art, pour le planter dans les yeux vairons de sa charmante amie de chez gryffondor, au moment même où elle reprenait la parole.« A l’avenir garde tes fantasmes dans ton imagination… et fais-moi plaisir, trouve-toi quelqu’un d’autre que moi pour ça ! »
« Fantasmes ? Parce que tu penses vraiment que je fantasme sur toi ? Tu n’es qu’un simple morceau de viande qui s’exhibe devant des porcs pour quelques sous ! Je ne vois vraiment pas pourquoi je pourrais fantasmer sur toi. »
Son discours était un peu désagréable, pour la simple et bonne raison qu’elle l’avait vexé. Pas en insinuant qu’il pouvait fantasmer sur elle, au contraire puisque c’était une demi-vérité, mais simplement en détruisant son dessin. Dans le mot autodestruction, il y a auto et Neal trouvait inconcevable que quelqu’un d’autre que lui puisse détruire des choses lui appartenant. Il aimait détruire ses dessins mais n’arrivait pas à encaisser le fait qu’elle puisse l’avoir fait elle aussi. Il la regarda d’un air furieux, avant de se recomposer rapidement une expression de circonstance. Le jeune homme feignit donc un amusement avant de se baisser pour attraper entre ses doigts fins quelques cendres, seules rescapées de son défunt dessin.« Enfin… Je me dois de te remercier… Tu m’évites un effort inutile. » Il se releva finalement, la cendre toujours coincée entre ses doigts. « Je n’aurais pas à détruire mon dessin puisque tu l’as déjà fait. » Il poussa néanmoins un soupir, pas totalement feint lorsqu’il ajouta : « J’aurais seulement aimé pouvoir en profiter plus. Tu n’es peut être qu’un bout de viande, mais incroyablement sexy quand même. »Il s’approcha d’elle, dangereusement, ne se stoppant qu’à quelques centimètres à peine d’elle. Il pouvait sentir son odeur agréable tout comme il pouvait se plonger dans les yeux incroyablement différents de son interlocutrice. Il resta quelques secondes dans la même position, ses yeux plantés dans les siens, avant de finalement se reculer légèrement, comme s’il sentait une menace venir d’elle. Il ne voulait pas se prendre de coups, du moins pas encore…« Pour en revenir au sujet qui nous occupe, je sais que c’était toi dans ce bar. Je me fiche que tu l’admettes ou non… Je suis un pro pour répandre des rumeurs sur les gens, et ce même si ce n’est pas vrai. Les gens dans cette école sont incroyablement crédules. Si je venais à dire que tu es une… disons danseuse exotique… ils le croiraient, et se plairaient même à répandre les pires horreurs sur toi. Et ce même si tu démens fortement. Tu ne voudrais pas que cela arrive n’est ce pas ? » Il coula un regard amusé vers elle, alors qu’il concluait. « Qu’est ce que tu me proposes ? Pour que je n’en fasse rien ?
Neal Monroe- ♦ HIBOUX POSTÉS : 111
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Re: L'art du dessin (p.v. charlie)
J’étais fière de moi. Avoir détruit ce dessin me représentant dans ce que j’appelais le domaine privé me fit un bien fou. Je fixais d’ailleurs Neal, un air de défi dans le regard. Qu’il ose dire quoi que ce soit et je m’arrangerai pour qu’il finisse en retenue ! Je ne savais pas encore comment mais j’y arriverai par la force des choses ! Je ne pouvais pas tolérer ce genre de comportement et encore moins le sien ! Il connaissait mon secret mais je pouvais toujours nier et le traiter de myope ou de drogué n’ayant pas les yeux en face des trous. Je voulais surtout le punir pour son audace mais aussi le faire penser à autre chose en détruisant son dessin. Pourtant ce fut un regard indifférent qu’il laissa glisser sur ce qu’il restait de son œuvre. J’aurai pourtant juré qu’un artiste aurait crié au scandale si on venait à abîmer l’un de ses chefs-d’œuvre mais apparemment, le Serdaigle s’en moquait complètement. Après le déni, la tentative numéro deux n’avait pas porté plus ses fruits. Alors je lui faisais comprendre que je n’appréciais pas d’être l’objet de tant d’attention de sa part et que je préférais qu’il se trouve un autre ‘sujet d’inspiration’ ou pour être plus claire, ce que je fus avec lui, de fantasmer sur n’importe qui d’autre que moi.
« Fantasmes ? Parce que tu penses vraiment que je fantasme sur toi ? Tu n’es qu’un simple morceau de viande qui s’exhibe devant des porcs pour quelques sous ! Je ne vois vraiment pas pourquoi je pourrais fantasmer sur toi. »
Je retins ma respiration alors que ma main me démangeait amplement. J’aurai adoré et même plus encore l’écraser violemment sur sa joue pour ce qu’il venait de dire et qui me mettait hors de moi, mais nous étions dans un endroit public, il y avait du monde tout aux alentours et je ne pouvait décemment pas me laisser aller à ce genre de débordement. Déjà on se demanderait pourquoi j’en étais venue aux mains avec Neal mais surtout étant préfète je devais montrer l’exemple et la violence était interdite dans notre école. Je du prendre sur moi pour ne pas lui abîmer son si joli visage et me calmer le mieux possible intérieurement. Bien entendu, le Serdaigle ne m’aidait en rien dans mon entreprise, m’offrant un sourire amusé comme s’il se moquait de moi et je ne doutais pas que cela puisse être le cas.
« Enfin… Je me dois de te remercier… Tu m’évites un effort inutile. » Me surprit-il à déclarer Alors qu’il avait ramassé quelques cendres de son dessin au sol et qu’il les tenait fermement en main. « Je n’aurais pas à détruire mon dessin puisque tu l’as déjà fait. »
J’arquais un sourcil, visiblement troublée par ce qu’il venait de dire. C’était ça ‘son art’ ? Créer pour mieux détruire ? Les artistes avaient de ses façons de s’exprimer parfois mais je pensais que cela ne venait pas seulement de son côté artistique mais qu’il avait bel et bien un problème. C’était un détraqué, j’en étais persuadée !
« J’aurais seulement aimé pouvoir en profiter plus. Tu n’es peut être qu’un bout de viande, mais incroyablement sexy quand même. »
« Ne… ne dis pas des choses comme ça. » Tentais-je en balbutiant alors que je voulais me montrer ferme et sûre de moi, seulement je savais que le rouge m’étais assez monté aux joues pour me trahir.
Mon sentiment de gêne et de mal aise ne fit que s’intensifier alors qu’il réduisait considérablement la distance entre nous. J’aurai voulu reculer et m’éloigner le plus possible de ce type mais mes pieds étaient résolument collés au sol et mon regard, bien que troublée, le défia quelque peu. Sûrement mon côté Gryffondor qui prenait le dessus. Pourtant lorsqu’il recula, je me sentis bien moins oppressée.
« Pour en revenir au sujet qui nous occupe, je sais que c’était toi dans ce bar. Je me fiche que tu l’admettes ou non… Je suis un pro pour répandre des rumeurs sur les gens, et ce même si ce n’est pas vrai. Les gens dans cette école sont incroyablement crédules. Si je venais à dire que tu es une… disons danseuse exotique… ils le croiraient, et se plairaient même à répandre les pires horreurs sur toi. Et ce même si tu démens fortement. Tu ne voudrais pas que cela arrive n’est ce pas ? »
Je pinçais les lèvres furieusement. Il avait raison le bougre ! Pas sur sa faculté à répandre les pires horreurs sur quelqu’un que cela soit vrai ou non, mais sur le fait que dans cette école on était prêt à croire à tout même à l’impensable et à répandre son venin en n’en rajoutant une couche pour faire un peu plus son effet à chaque fois. Même les plus innocents n’étaient pas épargnés… alors qu’en serait-il pour moi ? J’avais quelques ennemis et des gens ne m’aimant pas vraiment, normal j’étais préfète mais pas n’importe laquelle, je ne laissais rien passé, tout devait être parfait et ça avait le don d’en enquiquiner plus d’un lorsque je me mettais à les reprendre. Je ne pouvais pas m’offrir le luxe de cette rumeur sur le don en plus ou ma réputation en serait détruite et on ne me prendrait plus du tout au sérieux. Je voyais déjà la scène : moi reprenant un élève faisant quelque chose et la réplique cinglante qui s’en suivrait sur mon métier en dehors de cette école. Je serais finie…
« Qu’est ce que tu me proposes ? Pour que je n’en fasse rien ? »
Je relevais le regard vers lui alors que je ne m’étais même pas aperçue que je l’avais baissé peu à peu au fil de mes réflexions. Alors il s’agissait donc de ça ? Du chantage pur et dur et dans toute sa simplicité ? Enfoiré !
« Je n’ai rien à t’offrir pour que tu ne mette pas ton plan à exécution. » C’était vrai. Que pouvait-il vouloir que je possédais ? Rien. « Si tu me demande ça, c’est que tu as pris le temps d’y réfléchir. » Dis-je en croisant les bras. « Alors vas-y, dis-moi ce que ton imagination tordue nous a pondu ? »
Je ne pouvais plus qu’espérer que cela ne soit pas si tordu que ça auquel cas je ne répondrais pas à sa demande et je risquais de voir ma réputation et tout ce que j’avais construit jusque là partir en fumé à cause d’un salop qui ne savais pas quoi faire d’autre de son temps que de martyriser les braves gens.
Invité- Invité
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