♌ you make me feel good ♦ pv nick
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♌ you make me feel good ♦ pv nick
« lalalalala you make me feel good » Toutes les mains s'étaient levées vers le ciel, ou du moins le plafond délabré de la boîte de nuit dans laquelle une masse grouillante de sorciers s'entassait. L'atmosphère était étouffante, les corps se pressaient les uns contre les autres en une harmonie caractérisée par le chaos musical qui battait contre les murs et dans les cœurs, les visages se transformaient en masques festifs et les cris traduisaient parfaitement ce sentiment de jouissance de la party. Les deux adolescents finirent par s'extirper de la piste de danse, hilares. « un dernier pour la route ! » dit la jeune fille en s'approchant du bar là ou deux shots les attendait. Ils se regardèrent, faisant silencieusement le décompte et d'un geste d'une synchronisation presque effrayante, burent leurs boissons d'un seul trait. Sans trop se rappeler comment, les deux jeunes gens rentrèrent au château, passant les portes de chêne sans le moindre bruits. Du moins, c'est ce que leurs esprits embrumés par l'alcool pensaient car en soit, un troupeau de centaures aurait sans doute été plus discret. Dans le hall, une rangée d'armures patientait, au garde-à-vous. « ça ressemble à une rangée de dominos ce truc, t'en fais tomber un les autres suit. T'a déjà joué aux dominos ? » marmonna la jeune fille. Un rire irrépressible l'agita lorsqu'elle vit le jeune homme tester sa théorie. Tant et si bien qu'elle due s'appuyer légèrement contre l'épaule du garçon pour ne pas flancher au sol à l'instar des statues métalliques qui s'étaient démontées d'un seul coup. « Rhodes, Carr, je vous invite à la retenue demain, salle des trophées. » « Une invitation, ça se décline non ? » dit la jeune femme en se retournant. « ta gueule Rhodes. »
La première chose que Siubhan nota en s'éveillant, c'était la sensation familière d'avoir la tête complètement retournée, voire même, pas à sa place. Sa peau suintait l'essence peu glorieuse des festivités de la veille, sa bouche demeurait pâteuse et se remémorait parfaitement les divers délicieux shots ingurgités et si elle venait à regarder ses yeux, elle devinait préalablement qu'ils seraient sans aucun doute injectés de sang. « c'est la merde! » murmura-t-elle pour elle-même, en se passant une main sur son front, comme si celle-ci pouvait chasser les prémices d'une migraine naissante due à son hangover. Elle étira sa silhouette courbaturée, déliant les nerfs de chacun de ses muscles avant de se lever avec énergie. Elle haïssait cette sensation de amollissement dans son estomac le matin et si son lit avait entrouvert ses couvertures comme un appel à la paresse qui menaçait chaque étudiant, Siubhan préféra se rendre dans la salle de bain en ignorant les respirations lentes de ses camarades encore endormies.
C'était un dimanche matin, c'est ainsi qu'à une heure aussi matinale, Siubhan ne fut pas surprise de trouver les douches disponibles. La jeune femme ôta ses vêtements de nuit – honnêtement, elle ne se rappelait plus quand elle les avait enfilé – et pénétra dans la cabine de douche. Le jet d'eau brûlant fut salvateur et un soupir d'aise s'extirpa d'entre ses lèvres vermeilles. God, ça faisait du bien. C'était sûrement la seule chose qu'elle était susceptible d'apprécier un lendemain de fête. Elle savonna son corps longiligne et sa chevelure dorée avant de sortir et se sécher. Après s'être habillée d'un jean et d'un pull noir, elle fut ravie de constater que sa mine n'était pas aussi dévastée qu'elle aurait pu le croire – ce qui était une première. Elle n'eut qu'à démêler les innombrables nœuds qui peuplaient ses cheveux et descendit à la Grande Salle. Alors qu'elle prenait son petit déjeuner constitué d'une pomme et d’œufs au bacon, un sifflement attira son attention. Le concierge était adossé à la chambranle des Grandes Portes, l'air de dire « oublie ce que tu veux, mais t'a pas intérêt à zapper ta colle gamine. » Siubhan haussa un sourcil et croqua dans sa pomme, sans plus de commentaire. C'est qu'il avait du zèle cet abruti, lorsqu'il ne s'agissait pas de laver le sol. Une petite dizaine de minutes plus tard, la jeune femme se leva pour rejoindre la salle des trophées. Nick était déjà présent et lorsqu'il se tourna vers elle, Siubhan s'esquissa en un sourire, réprimant à peine son rire. « Bordel, tu as une mine affreuse tu sais ? »
La première chose que Siubhan nota en s'éveillant, c'était la sensation familière d'avoir la tête complètement retournée, voire même, pas à sa place. Sa peau suintait l'essence peu glorieuse des festivités de la veille, sa bouche demeurait pâteuse et se remémorait parfaitement les divers délicieux shots ingurgités et si elle venait à regarder ses yeux, elle devinait préalablement qu'ils seraient sans aucun doute injectés de sang. « c'est la merde! » murmura-t-elle pour elle-même, en se passant une main sur son front, comme si celle-ci pouvait chasser les prémices d'une migraine naissante due à son hangover. Elle étira sa silhouette courbaturée, déliant les nerfs de chacun de ses muscles avant de se lever avec énergie. Elle haïssait cette sensation de amollissement dans son estomac le matin et si son lit avait entrouvert ses couvertures comme un appel à la paresse qui menaçait chaque étudiant, Siubhan préféra se rendre dans la salle de bain en ignorant les respirations lentes de ses camarades encore endormies.
C'était un dimanche matin, c'est ainsi qu'à une heure aussi matinale, Siubhan ne fut pas surprise de trouver les douches disponibles. La jeune femme ôta ses vêtements de nuit – honnêtement, elle ne se rappelait plus quand elle les avait enfilé – et pénétra dans la cabine de douche. Le jet d'eau brûlant fut salvateur et un soupir d'aise s'extirpa d'entre ses lèvres vermeilles. God, ça faisait du bien. C'était sûrement la seule chose qu'elle était susceptible d'apprécier un lendemain de fête. Elle savonna son corps longiligne et sa chevelure dorée avant de sortir et se sécher. Après s'être habillée d'un jean et d'un pull noir, elle fut ravie de constater que sa mine n'était pas aussi dévastée qu'elle aurait pu le croire – ce qui était une première. Elle n'eut qu'à démêler les innombrables nœuds qui peuplaient ses cheveux et descendit à la Grande Salle. Alors qu'elle prenait son petit déjeuner constitué d'une pomme et d’œufs au bacon, un sifflement attira son attention. Le concierge était adossé à la chambranle des Grandes Portes, l'air de dire « oublie ce que tu veux, mais t'a pas intérêt à zapper ta colle gamine. » Siubhan haussa un sourcil et croqua dans sa pomme, sans plus de commentaire. C'est qu'il avait du zèle cet abruti, lorsqu'il ne s'agissait pas de laver le sol. Une petite dizaine de minutes plus tard, la jeune femme se leva pour rejoindre la salle des trophées. Nick était déjà présent et lorsqu'il se tourna vers elle, Siubhan s'esquissa en un sourire, réprimant à peine son rire. « Bordel, tu as une mine affreuse tu sais ? »
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
Au réveil Nicholas put constater plusieurs choses. Premièrement, il était habillé comme la veille au soir. Deuxièmement il n’avait apparemment même pas eu la force d’ouvrir son lit et de se faufiler sous ses couvertures en arrivant dans le dortoir et troisièmement – sans doute le passage le plus important – il était terriblement en retard. Sur un ton de « putaaaaain » le garçon se leva brusquement de son lit, avant de s’y laisser retomber à la seconde d’après. Sa tête. On aurait dit qu’une dizaine de marteaux-piqueurs se relayaient tour un tour pour composer le concerto du siècle. Le jeune homme resta assis plusieurs minutes avant de retenter le coup. De toute façon il n’avait pas vraiment le choix : sa retenue commençait dans une demi-heure. N’importe qui aurait pesté contre l’idée de se lever tôt un dimanche matin pour aller nettoyer la salle des trophées, mais le souvenir du retour au château de la veille lui arracha un sourire. Siu’ et lui étaient royalement bourrés.
En se dirigeant à tatillons jusqu’aux douches Nick tenta de se rappeler la suite d’évènements : ils avaient enchaîné un nombre incalculable de shots et cocktails dans un local sorcier, se livrant même à une bataille de qui serait le plus résistant. Ils avaient au final tellement bu que le garçon avait l’impression que de son corps entier, de chaque parcelle de sa peau, émanait une odeur d’alcool. A leur retour, en pleine nuit, ils avaient réussi le coup du siècle : faire s’effondrer dans une parfaite harmonie toute la suite d’armures qui trônaient dans l’entrée de Hogwarts. Encore maintenant, avec un peu de recul – aussi brouillé soit-il par les reliquats des festivités – il n’arrivait pas à se rappeler de l’apparition du concierge. Les armures s’étaient écroulées et la minute d’après ils étaient punis.
En sortant de la salle de bain et face à la montagne de corps endormis de ses camarades de dortoir Nicholas sentit enfin la fatigue lui tomber dessus. Il avait du dormir au maximum trois heures, une battle de djembé résonnait dans sa tête, et son corps tout engourdi le menait inconsciemment vers son lit. Jeans et sweat enfilé il se laissa enfin tomber sur le matelas libérateur. Tandis qu’il voyait le plafond tournoyer de plus en plus vite au-dessus de sa tête il sentait également ses pupilles se refermer peu à peu, cédant à cet énorme gouffre dans lequel l’entraînait Morphée. Ce fut le bruit d’un de ces camarades se bougeant dans son lit qui le tira brusquement de sa torpeur. En un éclair il réalisa la catastrophe qui aurait pu se produire et sur le coup de l’adrénaline s’engouffra dans les escaliers.
L’odeur de café qui régnait partout dans le château l’écœurait au plus haut point. Les lendemains de soirée la moindre odeur le rendait malade, sauf peut-être celle de la première cigarette. Nicholas jeta un coup d’œil à sa montre, il lui restait encore cinq bonnes minutes. Parfait, il avait juste le temps de se fumer une clope. En arrivant aux alentours du hall il fouilla compulsivement dans les poches de son sweat avant de se rendre compte avec exaspération que son paquet avait du rester bien au chaud près de son lit. Mauvais réveil quand tu nous tiens… Il était maintenant trop tard pour faire chemin arrière. Tant pis, autant qu’ils en finissent le plus vite possible avec cette punition, après quoi il irait s’écrouler bien au chaud sur un fauteuil de la salle commune à comater comme une limace. Le pied.
C’est en traînant des pieds qu’il arriva à la salle des trophées, bien emmitouflé dans son gros sweat, capuche relevée. La punition ne pouvait être plus équivoque : il y avait deux seaux remplis d’eau savonneuse par terre, deux éponges et deux chiffons. Quelqu’un lui ôta sa capuche de la tête d’un coup de baguette, en se retournant Nick tomba nez à nez avec le concierge. Celui-ci, un sourire vicieux au coin des lèvres lui murmura un simple « Tout doit briller » avant de sortir de la salle et d’aller jouir de sa liberté. « Quelle bouse de dragon. » Une minute plus tard des pas résonnèrent dans son dos. Siu’. « Bordel, tu as une mine affreuse tu sais ? » Le garçon arqua un sourcil, faussement blasé.
« Ouais, trop tôt, pas dormi, pas d’clope. Et puis tu t’es vue toi ? » Le ton de provocation sonnait incroyablement faux : il fallait l’avouer elle semblait beaucoup plus fraîche que lui. Ce simple fait l’aida un peu à sortir la tête de son nuage de mauvaise humeur. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres. « Mais bordel quelle soirée ! »
Il s’approcha d’un des seaux et y trempa une éponge avant d’en lancer une autre à Siu’. « Bon allez on s’grouille il fait beau dehors et si on finit tôt y’a moyen d’aller bronzer près du lac ! » Puis en se relevant un rire lui échappa. « Tu sais que ça te va bien l’éponge… Si tu rates tes études tu sais dans quoi te reconvertir ! »
En se dirigeant à tatillons jusqu’aux douches Nick tenta de se rappeler la suite d’évènements : ils avaient enchaîné un nombre incalculable de shots et cocktails dans un local sorcier, se livrant même à une bataille de qui serait le plus résistant. Ils avaient au final tellement bu que le garçon avait l’impression que de son corps entier, de chaque parcelle de sa peau, émanait une odeur d’alcool. A leur retour, en pleine nuit, ils avaient réussi le coup du siècle : faire s’effondrer dans une parfaite harmonie toute la suite d’armures qui trônaient dans l’entrée de Hogwarts. Encore maintenant, avec un peu de recul – aussi brouillé soit-il par les reliquats des festivités – il n’arrivait pas à se rappeler de l’apparition du concierge. Les armures s’étaient écroulées et la minute d’après ils étaient punis.
En sortant de la salle de bain et face à la montagne de corps endormis de ses camarades de dortoir Nicholas sentit enfin la fatigue lui tomber dessus. Il avait du dormir au maximum trois heures, une battle de djembé résonnait dans sa tête, et son corps tout engourdi le menait inconsciemment vers son lit. Jeans et sweat enfilé il se laissa enfin tomber sur le matelas libérateur. Tandis qu’il voyait le plafond tournoyer de plus en plus vite au-dessus de sa tête il sentait également ses pupilles se refermer peu à peu, cédant à cet énorme gouffre dans lequel l’entraînait Morphée. Ce fut le bruit d’un de ces camarades se bougeant dans son lit qui le tira brusquement de sa torpeur. En un éclair il réalisa la catastrophe qui aurait pu se produire et sur le coup de l’adrénaline s’engouffra dans les escaliers.
L’odeur de café qui régnait partout dans le château l’écœurait au plus haut point. Les lendemains de soirée la moindre odeur le rendait malade, sauf peut-être celle de la première cigarette. Nicholas jeta un coup d’œil à sa montre, il lui restait encore cinq bonnes minutes. Parfait, il avait juste le temps de se fumer une clope. En arrivant aux alentours du hall il fouilla compulsivement dans les poches de son sweat avant de se rendre compte avec exaspération que son paquet avait du rester bien au chaud près de son lit. Mauvais réveil quand tu nous tiens… Il était maintenant trop tard pour faire chemin arrière. Tant pis, autant qu’ils en finissent le plus vite possible avec cette punition, après quoi il irait s’écrouler bien au chaud sur un fauteuil de la salle commune à comater comme une limace. Le pied.
C’est en traînant des pieds qu’il arriva à la salle des trophées, bien emmitouflé dans son gros sweat, capuche relevée. La punition ne pouvait être plus équivoque : il y avait deux seaux remplis d’eau savonneuse par terre, deux éponges et deux chiffons. Quelqu’un lui ôta sa capuche de la tête d’un coup de baguette, en se retournant Nick tomba nez à nez avec le concierge. Celui-ci, un sourire vicieux au coin des lèvres lui murmura un simple « Tout doit briller » avant de sortir de la salle et d’aller jouir de sa liberté. « Quelle bouse de dragon. » Une minute plus tard des pas résonnèrent dans son dos. Siu’. « Bordel, tu as une mine affreuse tu sais ? » Le garçon arqua un sourcil, faussement blasé.
« Ouais, trop tôt, pas dormi, pas d’clope. Et puis tu t’es vue toi ? » Le ton de provocation sonnait incroyablement faux : il fallait l’avouer elle semblait beaucoup plus fraîche que lui. Ce simple fait l’aida un peu à sortir la tête de son nuage de mauvaise humeur. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres. « Mais bordel quelle soirée ! »
Il s’approcha d’un des seaux et y trempa une éponge avant d’en lancer une autre à Siu’. « Bon allez on s’grouille il fait beau dehors et si on finit tôt y’a moyen d’aller bronzer près du lac ! » Puis en se relevant un rire lui échappa. « Tu sais que ça te va bien l’éponge… Si tu rates tes études tu sais dans quoi te reconvertir ! »
Nicholas Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 169
♦ ARRIVÉE : 17/04/2011
♦ ANNÉE : 7th
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
Les heures de retenues. Siubhan ne comptait plus le nombre de fois où elle avait été conviée à récurer les diverses récompenses entreposées dans cette même salle, le nombre de fois où elle avait dû – sans l'aide de la magie, bien entendu – s'occuper de nettoyer les carcasses de veracrasses, ou encore de trier en ordre alphabétique des parchemins datant sûrement du siècle dernier. Il n'était pas rare non plus qu'usant de diverses ruses, elle parvienne à fausser compagnie au concierge, le privant de la satisfaction malsaine qu'il avait à infliger les pires maux aux élèves les plus récidivistes de Hogwarts. Dans sa catégorie, Siubhan n'était pas loin de battre de nombreux records. La jeune serdaigle croisa le vieil homme. Ce dernier avait un regard vitreux, quasiment pervers. Elle en vint à se demander si un jour, une femme avait peu succomber au charme d'SDF qu'il abordait. Si tel était le cas, elle n'osait même pas imaginer l'apparence de cette femme en question, qui devait être aux limites du désespoir pour reporter ses faveurs sur un être aussi misérable. Anyway. Avec nonchalance, la jeune femme pénétra dans la petite salle. Nick s'y trouvait déjà, ce qui surpris faiblement Siubhan – quoi que dans un sens, elle était moins exhaustive que lui lorsqu'il s'agissait d'être à l'heure, comme si elle était programmée pour arriver en retard, quoi qu'il arrive. Elle s'approcha en relevant ses manches lorsqu'elle avisa les seaux mousseux mis à leur entière disposition. Le jeune homme semblait être dans une phase durant laquelle il assimilait chaque seconde de la retenue qu'ils allaient devoir subir, en s'en désolant. Siubhan pouvait distinguer aisément ses traits tirés par la fatigue et ses yeux rétrécis par le manque de sommeil. Le pauvre, on dirait qu'il va s'effondrer d'une seconde à l'autre, songea-t-elle. Tant habituée à ses corvées qu'elle pourrait demander une carte d'abonnement, Siubhan relativisait la tâche : au moins, la maigre consolation dont elle pouvait se sustenter, c'était qu'elle n'était pas seule à s'ennuyer avec Bob L'Éponge. Les premiers mots qu'elle prononça furent d'une franche raillerie : Siubhan, malgré ses diverses capacités de génie faisait rarement preuve, voire même jamais, de tact ou encore de manières délicates qui caractérisaient la plupart des filles de son âge. Bien au contraire, elle s'en démarquait distinctement. « Ouais, trop tôt, pas dormi, pas d’clope. Et puis tu t’es vue toi ? » Un sourire exubérant vint orner ses lèvres vermeilles. Oui, ils étaient de ceux qui se disaient sans gêne, sans le moindre scrupule, la vérité en face. Elle haussa les épaules, désinvolte. Siubhan était peu reconnue pour sa coquetterie, ce n'est pas aujourd'hui que cela allait débuter, pas même pour lui. « J'ai quasiment pas dormi non plus, j'ai la putain de migraine du siècle, mais moi au moins, je suis équipée alors laisse ma gueule tranquille – » répliqua-t-elle en sortant à demi son paquet de Lucky Strike auquel elle n'avait jamais été plus fidèle qu'à quiconque.
« Mais bordel quelle soirée ! » Ils échangèrent un regard complice. Les meilleures soirées qu'elle passait étaient sûrement celles qu'elle partageait avec le jeune serpentard. Il était de notoriété publique qu'ils étaient aussi fêtard l'un que l'autre. Peut-être même que cette facette de leurs caractères respectif était exacerbée lorsqu'ils étaient l'un en présence de l'autre, comme si one way or another, ils se surpassaient. « Tu l'as dis ! Je me rappelle même plus comment j'suis rentrée à la salle commune … » ajouta-t-elle en fronçant brièvement les sourcils. Après une fraction de seconde, elle haussa une nouvelle fois les épaules. Peu importe, ce qui importait c'est qu'elle n'était pas terminée allonger derrière la statue de la sorcière borgne. Sisi, c'était déjà arrivée. Elle avait été réveillée au petit matin par Peeves. À ce souvenir, elle faillit se rembrunir, mais Nick détourna presque aussitôt son attention. Elle réceptionna l'éponge par pur réflexe, ce qui n'empêcha pas l'eau savonneuse de dégouliner sur son pull. Damn. « Bon allez on s’grouille il fait beau dehors et si on finit tôt y’a moyen d’aller bronzer près du lac ! Tu sais que ça te va bien l’éponge… Si tu rates tes études tu sais dans quoi te reconvertir ! » La jeune Rhodes avait ouvert une vitrine et s'occupait déjà du premier trophée. Elle leva les yeux au ciel avant de passer une main sur sa hanche, un sourire moqueur ornant ses lèvres. « Ouais, alors que toi tu serais sacrément dans la merde tiens, tu sais rien faire de tes deux mains. La preuve – » La demoiselle s'interrompit dans sa phrase et d'un geste vif et imprévisible, balança la dite éponge à la face du serpentard qui n'eut pas le temps de réagir. Un rire éthéré éclata des tréfonds de sa gorge. « Qu'est-ce que je disais ? Tu es une cause perdue mon petit Nick »
« Mais bordel quelle soirée ! » Ils échangèrent un regard complice. Les meilleures soirées qu'elle passait étaient sûrement celles qu'elle partageait avec le jeune serpentard. Il était de notoriété publique qu'ils étaient aussi fêtard l'un que l'autre. Peut-être même que cette facette de leurs caractères respectif était exacerbée lorsqu'ils étaient l'un en présence de l'autre, comme si one way or another, ils se surpassaient. « Tu l'as dis ! Je me rappelle même plus comment j'suis rentrée à la salle commune … » ajouta-t-elle en fronçant brièvement les sourcils. Après une fraction de seconde, elle haussa une nouvelle fois les épaules. Peu importe, ce qui importait c'est qu'elle n'était pas terminée allonger derrière la statue de la sorcière borgne. Sisi, c'était déjà arrivée. Elle avait été réveillée au petit matin par Peeves. À ce souvenir, elle faillit se rembrunir, mais Nick détourna presque aussitôt son attention. Elle réceptionna l'éponge par pur réflexe, ce qui n'empêcha pas l'eau savonneuse de dégouliner sur son pull. Damn. « Bon allez on s’grouille il fait beau dehors et si on finit tôt y’a moyen d’aller bronzer près du lac ! Tu sais que ça te va bien l’éponge… Si tu rates tes études tu sais dans quoi te reconvertir ! » La jeune Rhodes avait ouvert une vitrine et s'occupait déjà du premier trophée. Elle leva les yeux au ciel avant de passer une main sur sa hanche, un sourire moqueur ornant ses lèvres. « Ouais, alors que toi tu serais sacrément dans la merde tiens, tu sais rien faire de tes deux mains. La preuve – » La demoiselle s'interrompit dans sa phrase et d'un geste vif et imprévisible, balança la dite éponge à la face du serpentard qui n'eut pas le temps de réagir. Un rire éthéré éclata des tréfonds de sa gorge. « Qu'est-ce que je disais ? Tu es une cause perdue mon petit Nick »
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
Et en plus elle le narguait, en agitant fièrement devant ses yeux le paquet de Lucky ! Le garçon arqua un sourcil. « J'ai quasiment pas dormi non plus, j'ai la putain de migraine du siècle, mais moi au moins, je suis équipée alors laisse ma gueule tranquille – » Un sourire se dessina sur ses fines lèvres. Ah ça, si elle croyait qu’ils allaient passer ces quelques heures « tranquilles » elle se foutait le doigt dans l’œil. Depuis quand Rhodes et Carr étaient-ils capables de se comporter en personnes responsables ? Du moins, depuis quand étaient ils capables de se comporter en personnes responsables, lorsqu’ils étaient réunis ?
« Ouais d’ailleurs, tu me dois au moins cinq clopes de hier soir ! Donc fais moins la maline ma p’tite. » Cinq, peut-être pas. Mais il fallait se la jouer large histoire d’être certain de pouvoir lui en soutirer au moins une. « Je me rappelle même plus comment j'suis rentrée à la salle commune … » Nick leva les yeux au ciel, comme pour dire ‘ah ça, longue histoire pour moi aussi…’. Si elle devait monter jusqu’au septième étage pour rejoindre sa salle commune, lui devait s’engouffrer dans les cachots. Et autant vous dire, les cachots, au plein milieu de la nuit c’est pas franchement l’endroit le plus rassurant. Entre les couloirs plongés dans le noir et le Baron Sanglant qui s’amusait à apparaître et disparaître à travers les murs, son retour s’était révélé être un véritable parcours du combattant. Sans parler de la peur de tomber nez à nez avec ce crétin de Montgomery qui aurait alors tout fait pour lui pourrir l’existence. Mais malgré tout cela il n’aurait abandonné leurs virées clandestines pour rien au monde. Avec Siu’ tout paraissait un peu plus simple ; comme si ses pensées et prises de tête étaient soudain mises en stand-by. Bien évidemment ils ne jouaient pas les imbéciles aveugles : Clyde, la Résistance, les évènements quotidiens avaient une place dans leurs discussions, mais tout était alors dédramatisé. On aurait dit que ces mystères prenaient une allure beaucoup plus concrète et évidente. Il trouvait réponse à ses questions avec une simplicité débordante. Et peut-être aussi un peu avec l’aide d’un shot de tequila.
« Je crois que les tequila paf m’ont assommé. J’ai même pas réussi à me désaper en arrivant dans mon lit. Je te dis pas l’état ce matin au réveil. Une vraie larve, un légume. En plus les mecs ronflaient à mort dans le dortoir. J’avais tellement envie de les faire chier en les réveillant avec des seaux d’eau… Mais j’ai même pas trouvé la force pour ça ! Ces cons doivent encore dormir comme des bébés… » il leur ferait payer cette insouciance du dimanche matin par un entraînement de quidditch du combattant.
Il s’était attaqué à un trophée du meilleur élève de potions d’une promo d’il y a au moins deux siècles, un sourire aux lèvres, satisfait d’avoir emporté la première offensive surprise d’éponges. Siu’ s’était sans doute lancée dans la tâche également puisque le silence saisit la vaste pièce pendant quelques secondes. Il allait leur falloir un siècle pour tout nettoyer. La prochaine fois ils allaient devoir manigancer un plan pour éviter cet abruti de concierge. C’était quand même une sacrée coïncidence que celui-ci soit toujours prêt à les prendre la main dans le sac à leur retour d’escapades… « tu sais rien faire de tes deux mains. La preuve – » Il avait un peu perdu le fil de la conversation et en se rendant compte que Siu’ lui parlait il n’avait pas senti venir la vengeance.
L’éponge toute entière s’était écrasée contre son visage, puis était retombée dans le seau d’eau savonneuse, comme si tout avait été parfaitement synchronisé. « Qu'est-ce que je disais ? Tu es une cause perdue mon petit Nick » Elle s’esclaffait à gorge déployée la vilaine ! Nicholas sécha rapidement son visage avec la manche de son pull. Malgré tout un rire échappa également de ses lèvres.
« Dois-je te rappeler l’écrasante victoire de la finale du tournoi de quidditch de l’année dernière ? Haaa, n’oublie pas que ces mains habiles et le souaffle vainqueur t’ont infligé soixante-dix points à eux seuls ! » Et pour accompagner ses gestes le Serpentard saisit sa baguette et dessina trois simili d’anneaux en fumée devant les yeux de Siubhan avant d’attraper l’éponge et de la lancer. Celle-ci traversa l’un des anneaux qui disparurent alors instantanément et retourna s’écraser contre la Serdaigle. Dans un sifflement le jeune homme leva un poing comme pour mimer la victoire. « Fiouuuuuuuuu, et encore dix points pour Carr ! »
Sentant l’offensive arriver il empoigna de ses deux mains le seau d’eau qu’il rapprocha de lui. « Attention à c’que tu fais Rhodes, j’ai de quoi me défendre ! » et alors qu’un sourire satisfait se glissait sur ses lèvres il entendit des pas s’approcher. Putain, à coup sûr le concierge.
« Ouais d’ailleurs, tu me dois au moins cinq clopes de hier soir ! Donc fais moins la maline ma p’tite. » Cinq, peut-être pas. Mais il fallait se la jouer large histoire d’être certain de pouvoir lui en soutirer au moins une. « Je me rappelle même plus comment j'suis rentrée à la salle commune … » Nick leva les yeux au ciel, comme pour dire ‘ah ça, longue histoire pour moi aussi…’. Si elle devait monter jusqu’au septième étage pour rejoindre sa salle commune, lui devait s’engouffrer dans les cachots. Et autant vous dire, les cachots, au plein milieu de la nuit c’est pas franchement l’endroit le plus rassurant. Entre les couloirs plongés dans le noir et le Baron Sanglant qui s’amusait à apparaître et disparaître à travers les murs, son retour s’était révélé être un véritable parcours du combattant. Sans parler de la peur de tomber nez à nez avec ce crétin de Montgomery qui aurait alors tout fait pour lui pourrir l’existence. Mais malgré tout cela il n’aurait abandonné leurs virées clandestines pour rien au monde. Avec Siu’ tout paraissait un peu plus simple ; comme si ses pensées et prises de tête étaient soudain mises en stand-by. Bien évidemment ils ne jouaient pas les imbéciles aveugles : Clyde, la Résistance, les évènements quotidiens avaient une place dans leurs discussions, mais tout était alors dédramatisé. On aurait dit que ces mystères prenaient une allure beaucoup plus concrète et évidente. Il trouvait réponse à ses questions avec une simplicité débordante. Et peut-être aussi un peu avec l’aide d’un shot de tequila.
« Je crois que les tequila paf m’ont assommé. J’ai même pas réussi à me désaper en arrivant dans mon lit. Je te dis pas l’état ce matin au réveil. Une vraie larve, un légume. En plus les mecs ronflaient à mort dans le dortoir. J’avais tellement envie de les faire chier en les réveillant avec des seaux d’eau… Mais j’ai même pas trouvé la force pour ça ! Ces cons doivent encore dormir comme des bébés… » il leur ferait payer cette insouciance du dimanche matin par un entraînement de quidditch du combattant.
Il s’était attaqué à un trophée du meilleur élève de potions d’une promo d’il y a au moins deux siècles, un sourire aux lèvres, satisfait d’avoir emporté la première offensive surprise d’éponges. Siu’ s’était sans doute lancée dans la tâche également puisque le silence saisit la vaste pièce pendant quelques secondes. Il allait leur falloir un siècle pour tout nettoyer. La prochaine fois ils allaient devoir manigancer un plan pour éviter cet abruti de concierge. C’était quand même une sacrée coïncidence que celui-ci soit toujours prêt à les prendre la main dans le sac à leur retour d’escapades… « tu sais rien faire de tes deux mains. La preuve – » Il avait un peu perdu le fil de la conversation et en se rendant compte que Siu’ lui parlait il n’avait pas senti venir la vengeance.
L’éponge toute entière s’était écrasée contre son visage, puis était retombée dans le seau d’eau savonneuse, comme si tout avait été parfaitement synchronisé. « Qu'est-ce que je disais ? Tu es une cause perdue mon petit Nick » Elle s’esclaffait à gorge déployée la vilaine ! Nicholas sécha rapidement son visage avec la manche de son pull. Malgré tout un rire échappa également de ses lèvres.
« Dois-je te rappeler l’écrasante victoire de la finale du tournoi de quidditch de l’année dernière ? Haaa, n’oublie pas que ces mains habiles et le souaffle vainqueur t’ont infligé soixante-dix points à eux seuls ! » Et pour accompagner ses gestes le Serpentard saisit sa baguette et dessina trois simili d’anneaux en fumée devant les yeux de Siubhan avant d’attraper l’éponge et de la lancer. Celle-ci traversa l’un des anneaux qui disparurent alors instantanément et retourna s’écraser contre la Serdaigle. Dans un sifflement le jeune homme leva un poing comme pour mimer la victoire. « Fiouuuuuuuuu, et encore dix points pour Carr ! »
Sentant l’offensive arriver il empoigna de ses deux mains le seau d’eau qu’il rapprocha de lui. « Attention à c’que tu fais Rhodes, j’ai de quoi me défendre ! » et alors qu’un sourire satisfait se glissait sur ses lèvres il entendit des pas s’approcher. Putain, à coup sûr le concierge.
Nicholas Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 169
♦ ARRIVÉE : 17/04/2011
♦ ANNÉE : 7th
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
« Ouais d’ailleurs, tu me dois au moins cinq clopes de hier soir ! Donc fais moins la maline ma p’tite. » Siubhan se retourna vers lui, tandis qu'un sourire narquois étirait ses lèvres rosées. Cinq cigarettes, n'est-ce pas ? Mhm. Plausible, si cette requête n'était pas tout droit sortie de la bouche du serpentard. Elle ne le connaissait que trop bien. Lorsqu'il était à court de provisions, ou bien comme aujourd'hui, avait oublié son paquet derrière lui, il quémandait à tout va, proclamant des affirmations aussi vraies que la plastique de Celestina Moldubec. Une moue indéchiffrable se dessina sur le visage de la serdaigle, qui lui lança un regard significatif, semblant vouloir délivrer le délicat message suivant : " yeah of course, go fuck yourself and we'll see." Mais les mots qui s'échappèrent de la bouche malicieuse de Siubhan furent « espèce de gratteur. » Elle était pourtant reconnue pour être une véritable radine lorsqu'il s'agissait de ses cigarettes. Pourquoi devrait-elle accepter de partager, en soit ? Les gens ne pouvaient-ils pas investir un peu eux-même, s'ils désiraient tant consommer, autant céder à l'appel des gallions sur le comptoir pour acquérir ce qu'ils désiraient tellement. Mais avec le Carr, c'était une toute autre histoire ; si elle ne cédait pas maintenant, il ne céderait pas non plus le jour venu où elle serait à sa place.
Siubhan orienta la conversation sur le moyen qu'ils avaient utilisé pour rejoindre leurs salles communes respectives. Ils se rendirent bien vite à l'évidence : ni l'un, ni l'autre, ne se souvenait du chemin emprunté, ou du moins, comment avaient-ils fait pour atteindre leurs lits en un seul morceau. Si le jeune serpentard avait dû serpenter dans les cachots, Siubhan elle, avait due monter les innombrables marches, peut-être avait-elle même décidé d'emprunter les divers passages secrets du château, et finalement, avait réussi à trouver son chemin malgré les brumes voluptueuses de la tequila ? Elle s'estimait déjà heureuse de ne pas avoir succombé à une crise cardiaque suite à une apparition de Peeves ou un autre fantôme. C'était toujours extrêmement désagréable lorsque l'envie leur prenait de vous traverser : une douche glacée n'aurait pas pu faire plus de dégâts que cela. Mais le pire aurait sans doute été de tomber sur Quinn Harper. La directrice de serdaigle semblait avoir porté son intérêt sur elle depuis quelques temps et ce n'était pas moins pour lui déplaire. Ses questions l'ennuyaient, ses propositions l'agaçaient, car tout ce qui émanait de cette femme, c'était son envie de domination sur elle. Et malgré son génie astucieux, ou plutôt grâce à celui-ci, la Rhodes n'était pas suffisamment stupide pour sous-estimer la sorcière. Bien au contraire. Elle n'en avait pas encore parlé avec Nicholas, peut-être parce qu'en soit, elle n'était pas encore sûre de devoir réellement agir à l'encontre de Harper. Quand bien même, ce serait une mauvaise stratégie que de rependre sa crainte, même si elle avait pleinement confiance, ou presque, en lui. « Je crois que les tequila paf m’ont assommé. J’ai même pas réussi à me désaper en arrivant dans mon lit. Je te dis pas l’état ce matin au réveil. Une vraie larve, un légume. En plus les mecs ronflaient à mort dans le dortoir. J’avais tellement envie de les faire chier en les réveillant avec des seaux d’eau… Mais j’ai même pas trouvé la force pour ça ! Ces cons doivent encore dormir comme des bébés – » « M'en parle pas. Toi tu n'as pas réussi à te désaper, moi je l'ai fais à moitié et je n'ai d'ailleurs pas retrouvé la moitié de mes affaires. Ça se trouve j'ai commencé l'affaire avant d'arriver dans mon dortoir, » dit-elle en émettant un léger rire à l'idée d'avoir commencé à se défaire dans la salle commune, à la portée de vue de n'importe qui. L'idée était saugrenue, en soit. Mais le ridicule ne pouvait pas tuer et ce n'était pas comme si le corps athlétique de la demoiselle Rhodes était désagréable à contempler, n'est-ce pas ?
La jeune femme ouvrit une vitrine après avoir réceptionné l'imprévisible éponge de son ami. Ses yeux se posèrent sur la récompense et son sourcil s'arqua de nouveau : n'importe quoi. Un champion de gobbeur de dragées surprises de berties crochus. Mais c'était quoi ces conneries ? « On couronnait vraiment n'importe quoi avant ... » murmura-t-elle en commençant à astiquer le blason, avec laxisme. Ils iraient tellement plus vite à l'aide de la magie, s'en était presque effrayant. Elle n'était d'ailleurs pas convaincue qu'elle résisterait longtemps à l'appel de la baguette et des merveilles qu'elle pouvait accomplir avec. Suite aux paroles de Nicholas, elle lui balança enfin sa vengeance et rit aux éclats lorsqu'elle vit l'éponge s'écraser avec un « splosh » caractéristique. Mais le bonus, c'était franchement l'expression mi-surprise, mi-dégoutée qu'avait emprunté ses traits. Mythique. Comme si elle venait de l'extirper en un clin d’œil de ses sombres pensées. « Dois-je te rappeler l’écrasante victoire de la finale du tournoi de quidditch de l’année dernière ? Haaa, n’oublie pas que ces mains habiles et le souaffle vainqueur t’ont infligé soixante-dix points à eux seuls – » « Va dire ça à Abbott, après tout, c'est elle qui gardait les buts. » répliqua Siubhan de mauvaise grâce. Effectivement, à cause de cette abrutie, Serdaigle s'était vu rafler la victoire par les serpentards l'année précédente : inutile de préciser qu'elle l'avait encore en travers de la gorge. Mais à présent qu'ils étaient tout deux capitaines de leurs équipes respectives, le vrai combat pouvait débuter. Et elle était décidée à prendre sa revanche. « splosh » une seconde fois. Siubhan réalisa le petit manège que venait d'effectuer Carr et une expression similaire à la sienne s'installa sur son visage. Erk. « Fiouuuuuuuuu, et encore dix points pour Carr ! »
Le sang de Rhodes ne fit qu'un tour. Ah ouais, tu veux la jouer comme ça mon p'tit Carr, on va jouer alors. Elle s'approcha de lui l'air menaçante, mais il semblait déjà avoir anticipé son geste. Il portait à présent le seau d'eau devant lui, l'air de dire : " tu bouges, je te bouffe. " « Attention à c’que tu fais Rhodes, j’ai de quoi me défendre ! » Des pas s'approchèrent soudainement. Siubhan sentie ses épaules s’affaisser légèrement et elle repris l'éponge gisante sur le sol. Foutu concierge de merde. À sa plus grande surprise, ce fut une jeune demoiselle de quatrième années, plutôt séduisante, qui vint à leur rencontre. « Bonjour Nicholas, tu pourrais m'aider pour mon devoir ? » Un coup d'oeil à son blason, elle était à serpentard. Siubhan jeta un coup d'oeil au concerné, qui tenait encore son seau serré contre lui et un rire bref lui échappa. Mon dieu. Quelle connerie. « Si ça concerne l'art de laver les trophées, tu risques d'être franchement dans la merde, » commenta la Rhodes avant d'échanger un regard complice avec le jeune Carr. Puis, une idée pétilla dans les prunelles de la demoiselle qui ajouta ; « Mais dis moi Nick, pourquoi tu aiderais cette demoiselle pour son devoir ? Après tout, on en a sérieusement rien à foutre. » puis se tournant à demi vers la jeune fille qui semblait vouloir assassiner l'arrogance et la jeune serdaigle avec, elle ajouta « À moins que tu n'aies une contrepartie intéressante à proposer ? » Quelle serait sa réponse : attention, si cela ne satisfaisait pas … Nick était encore armé.
Siubhan orienta la conversation sur le moyen qu'ils avaient utilisé pour rejoindre leurs salles communes respectives. Ils se rendirent bien vite à l'évidence : ni l'un, ni l'autre, ne se souvenait du chemin emprunté, ou du moins, comment avaient-ils fait pour atteindre leurs lits en un seul morceau. Si le jeune serpentard avait dû serpenter dans les cachots, Siubhan elle, avait due monter les innombrables marches, peut-être avait-elle même décidé d'emprunter les divers passages secrets du château, et finalement, avait réussi à trouver son chemin malgré les brumes voluptueuses de la tequila ? Elle s'estimait déjà heureuse de ne pas avoir succombé à une crise cardiaque suite à une apparition de Peeves ou un autre fantôme. C'était toujours extrêmement désagréable lorsque l'envie leur prenait de vous traverser : une douche glacée n'aurait pas pu faire plus de dégâts que cela. Mais le pire aurait sans doute été de tomber sur Quinn Harper. La directrice de serdaigle semblait avoir porté son intérêt sur elle depuis quelques temps et ce n'était pas moins pour lui déplaire. Ses questions l'ennuyaient, ses propositions l'agaçaient, car tout ce qui émanait de cette femme, c'était son envie de domination sur elle. Et malgré son génie astucieux, ou plutôt grâce à celui-ci, la Rhodes n'était pas suffisamment stupide pour sous-estimer la sorcière. Bien au contraire. Elle n'en avait pas encore parlé avec Nicholas, peut-être parce qu'en soit, elle n'était pas encore sûre de devoir réellement agir à l'encontre de Harper. Quand bien même, ce serait une mauvaise stratégie que de rependre sa crainte, même si elle avait pleinement confiance, ou presque, en lui. « Je crois que les tequila paf m’ont assommé. J’ai même pas réussi à me désaper en arrivant dans mon lit. Je te dis pas l’état ce matin au réveil. Une vraie larve, un légume. En plus les mecs ronflaient à mort dans le dortoir. J’avais tellement envie de les faire chier en les réveillant avec des seaux d’eau… Mais j’ai même pas trouvé la force pour ça ! Ces cons doivent encore dormir comme des bébés – » « M'en parle pas. Toi tu n'as pas réussi à te désaper, moi je l'ai fais à moitié et je n'ai d'ailleurs pas retrouvé la moitié de mes affaires. Ça se trouve j'ai commencé l'affaire avant d'arriver dans mon dortoir, » dit-elle en émettant un léger rire à l'idée d'avoir commencé à se défaire dans la salle commune, à la portée de vue de n'importe qui. L'idée était saugrenue, en soit. Mais le ridicule ne pouvait pas tuer et ce n'était pas comme si le corps athlétique de la demoiselle Rhodes était désagréable à contempler, n'est-ce pas ?
La jeune femme ouvrit une vitrine après avoir réceptionné l'imprévisible éponge de son ami. Ses yeux se posèrent sur la récompense et son sourcil s'arqua de nouveau : n'importe quoi. Un champion de gobbeur de dragées surprises de berties crochus. Mais c'était quoi ces conneries ? « On couronnait vraiment n'importe quoi avant ... » murmura-t-elle en commençant à astiquer le blason, avec laxisme. Ils iraient tellement plus vite à l'aide de la magie, s'en était presque effrayant. Elle n'était d'ailleurs pas convaincue qu'elle résisterait longtemps à l'appel de la baguette et des merveilles qu'elle pouvait accomplir avec. Suite aux paroles de Nicholas, elle lui balança enfin sa vengeance et rit aux éclats lorsqu'elle vit l'éponge s'écraser avec un « splosh » caractéristique. Mais le bonus, c'était franchement l'expression mi-surprise, mi-dégoutée qu'avait emprunté ses traits. Mythique. Comme si elle venait de l'extirper en un clin d’œil de ses sombres pensées. « Dois-je te rappeler l’écrasante victoire de la finale du tournoi de quidditch de l’année dernière ? Haaa, n’oublie pas que ces mains habiles et le souaffle vainqueur t’ont infligé soixante-dix points à eux seuls – » « Va dire ça à Abbott, après tout, c'est elle qui gardait les buts. » répliqua Siubhan de mauvaise grâce. Effectivement, à cause de cette abrutie, Serdaigle s'était vu rafler la victoire par les serpentards l'année précédente : inutile de préciser qu'elle l'avait encore en travers de la gorge. Mais à présent qu'ils étaient tout deux capitaines de leurs équipes respectives, le vrai combat pouvait débuter. Et elle était décidée à prendre sa revanche. « splosh » une seconde fois. Siubhan réalisa le petit manège que venait d'effectuer Carr et une expression similaire à la sienne s'installa sur son visage. Erk. « Fiouuuuuuuuu, et encore dix points pour Carr ! »
Le sang de Rhodes ne fit qu'un tour. Ah ouais, tu veux la jouer comme ça mon p'tit Carr, on va jouer alors. Elle s'approcha de lui l'air menaçante, mais il semblait déjà avoir anticipé son geste. Il portait à présent le seau d'eau devant lui, l'air de dire : " tu bouges, je te bouffe. " « Attention à c’que tu fais Rhodes, j’ai de quoi me défendre ! » Des pas s'approchèrent soudainement. Siubhan sentie ses épaules s’affaisser légèrement et elle repris l'éponge gisante sur le sol. Foutu concierge de merde. À sa plus grande surprise, ce fut une jeune demoiselle de quatrième années, plutôt séduisante, qui vint à leur rencontre. « Bonjour Nicholas, tu pourrais m'aider pour mon devoir ? » Un coup d'oeil à son blason, elle était à serpentard. Siubhan jeta un coup d'oeil au concerné, qui tenait encore son seau serré contre lui et un rire bref lui échappa. Mon dieu. Quelle connerie. « Si ça concerne l'art de laver les trophées, tu risques d'être franchement dans la merde, » commenta la Rhodes avant d'échanger un regard complice avec le jeune Carr. Puis, une idée pétilla dans les prunelles de la demoiselle qui ajouta ; « Mais dis moi Nick, pourquoi tu aiderais cette demoiselle pour son devoir ? Après tout, on en a sérieusement rien à foutre. » puis se tournant à demi vers la jeune fille qui semblait vouloir assassiner l'arrogance et la jeune serdaigle avec, elle ajouta « À moins que tu n'aies une contrepartie intéressante à proposer ? » Quelle serait sa réponse : attention, si cela ne satisfaisait pas … Nick était encore armé.
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
Le garçon souriait, fier de la portée de son petit manège. Siu’ se rapprocha de lui, l’air faussement menaçant. Pour n’importe qui cette étincelle dans les yeux de la Serdaigle pouvait paraître menaçante, mais pour Nick elle était simplement sujette à amusement. Il ne connaissait que trop bien ces scènes. De la provocation, des rires, de l’affection, des conneries, des jeux, des défis… Pour leur plus grand bonheur, et le plus grand malheur de tous ceux qui les entouraient. Après tout, qui aurait pu les croire aussi soudés à l’heure d’aujourd’hui alors que leur rencontre ne relevait que d’une pure plaisanterie. Le Serpentard continuait de la dévisager, sourcils arqués, tête de côté. « Tu bouges, j’te bouffe, ouais. Mais allez, attaque le piaf’ – i’m gonna win this game ! » Puis les pas s’approchèrent et il vit Siu’ changer brusquement d’attitude. Il s’attendait à voir le crétin de concierge apparaître, aussi lorsqu’une silhouette d’adolescente franchit la porte de la salle la surprise fut telle qu’il ne bougea pas d’un millimètre. Voyez vous-mêmes le grotesque de la situation…
C’était une Serpentard de quatrième année, Alice quelque chose. Une amie de sa sœur. « Bonjour Nicholas, tu pourrais m’aider pour mon devoir ? » Le garçon fronça les sourcils, réprimant sa surprise. Quoi, maintenant tout de suite ?! Il sentit toute sa lucidité s’envoler et son esprit entier pris de cours. Siubhan, elle, semblait bien s’amuser de cette intrusion. « Si ça concerne l’art de laver les trophées, tu risques d’être franchement dans la merde ! » Elle lui arracha un rire. Ouais, pas faux. Alice semblait déconcertée et continuait de soutenir son regard, mais avant même qu’il ne puisse penser à articuler un mot, son amie enchaîna. « Mais dis moi Nick, pourquoi tu aiderais cette demoiselle pour son devoir ? Après tout, on en a sérieusement rien à foutre. » Il faillit s’étrangler. Tournant brusquement le visage vers Siubhan il chercha à attirer son attention, mais celle-ci continua sur sa lancée. « À moins que tu n'aies une contrepartie intéressante à proposer ? » En voyant l’étonnement se glisser sur le visage de leur cadette une espèce de gêne le saisit et il se décida enfin à réagir… En commençant par poser le seau par terre. Enfin il croisa le regard de la Serdaigle qui semblait plutôt fière de sa plaisanterie. Lui, ça le faisait tout sauf rire. Il avait esquissé un vif geste des mains comme pour dire « wtf, qu’est-ce que tu fous là ?! ». Le jeu s’était d’un coup achevé et l’embarras lui était monté à la tête. Pour la première fois de sa vie il se retrouvait sans mots, sans voix, totalement incapable de la moindre réaction. Tout cela semblait absurde : Alice qui débarquait ici l’air de rien (comment diable savait-elle qu’il se trouvait dans la salle des trophées ?!), comme s’ils étaient bons amis. Mais ils n’étaient rien de tout ça, elle n’était qu’une copine de sa sœur qu’il avait vaguement connue à diverses occasions et qu’il s’était empressé d’oublier au moment de faire le deuil de Jean. Et la réaction de Siu’ n’arrangeait rien, l’enfonçant encore plus dans son sentiment d’incompréhension.
Enfin il posa son regard sur la jeune Serpentard tentant de ne pas afficher son désarroi. « Euh ouais. C’est pour quand ? » Un mince sourire se dessina sur les lèvres de l’adolescente qui confessa « Mardi. » Il tentait d’éviter le regard de Siubhan qui devait sans doute s’empêcher d’afficher son incrédulité face au déroulement de la scène. « Bon bah ouais je viendrai t’aider demain soir. » Il esquissa un sourire alors qu’elle le gratifiait d’un hochement de tête. Il ne comprenait toujours pas ce qu’elle était venue faire ici. N’aurait-elle pas simplement pu lui demander ça dans leur salle commune ? A quoi s’attendait-elle ? Alors qu’hésitante elle se retournait pour partir le jeune homme l’interpella. Bon, vu qu’elle était encore là, autant en tirer un minimum d’avantages, pour se rattraper auprès de Siu’. « Eh Alice, tu crois que tu pourrais nous couvrir cinq minutes ? Le temps qu’on aille se griller une clope ? Cinq minutes et pas une de plus, promis ! » Elle sembla analyser la situation, mécontente, mais finit par céder d’un simple hochement de tête.
Nicholas attrapa le bras de Siubhan, évitant toujours son regard, la traînant d’une démarche assurée jusqu’au couloir. Se mordant la lèvre il soutint enfin son regard bredouillant un simple « Désolé… C’était une copine de ma sœur. » Elle était au courant que Jean, sa sœur, était morte un an plus tôt et même s’il ne lui en avait que rarement parlé elle pouvait maintenant comprendre sa réaction. Si Alice et lui avaient été de parfaits inconnus, ou au contraire beaucoup plus intimes, la scène aurait pu effectivement tourner sur le ton de la bonne blague, mais là… Il s’était simplement senti bloqué. En voyant le paquet de Lucky dépasser de la poche de Siu’ le garçon l’attrapa et un sourire amusé se dessina enfin sur ses lèvres. « Hm… Tu crois qu’il nous faut combien de temps d’ici au parc en courant ? » On fait la course ?! Et avant même qu’elle n’ait répondu il s’était enfui à toute allure dans les couloirs, le paquet de cigarettes à la main. Siubhan le rattrapa rapidement et tout en courant les rires s’échappèrent de leurs bouches. Après tout, les couloirs avaient beau être vides c’était une véritable course à obstacles : les escaliers sournois, les angles sinueux et le sol glissant ne les ménageaient pas. L’escalier du hall avec ses centaines de marches se révéla son pire ennemi. Sous l’impulsion de la vitesse, du rire qui s’échappait toujours de ses lèvres et du point de côté qui le saisissait peu à peu il descendait chancelant. Sautant les marches trois à trois il faillit s’étaler de tout son long au moins trois fois, mais sa carrure de sportif l’amena enfin à l’entrée du château.
Essoufflé et amusé, appuyé contre les marches à l’extérieur il se soutint le ventre. Il attrapa une cigarette puis relança le paquet à Siubhan. Tous deux étaient dans un espèce d’état d’euphorie : Hogwarts n’avait sans doute jamais connu de pareils coureurs ! Puis, repensant à la scène précédente il reprit son calme mais le sourire ne quitta pas ses lèvres. « Sans blague, j’crois qu’elle me kiffe. » Un rire s'échappa de ses lèvres, il n'en pensait pas un mot. Mais il était plutôt courant qu'entre eux ils se vantent d'histoire sans queue ni tête. Il se redressa et redressa les épaules avant de se glisser la cigarette aux lèvres et de l’allumer d’un coup du briquet que lui tendait son amie. « En même temps, regarde, y’a d’quoi ! » Il avait pris un air fier, se désignant lui-même d’un geste théâtral. « Elle devait être en train de me traquer et vu sa tête elle devait être moyennement contente en me voyant avec toi… Tu te rends compte de la chance que t’as de traîner avec le grand Nicholas Carr ? » Lança-t-il, blagueur. You're a lucky woman.
C’était une Serpentard de quatrième année, Alice quelque chose. Une amie de sa sœur. « Bonjour Nicholas, tu pourrais m’aider pour mon devoir ? » Le garçon fronça les sourcils, réprimant sa surprise. Quoi, maintenant tout de suite ?! Il sentit toute sa lucidité s’envoler et son esprit entier pris de cours. Siubhan, elle, semblait bien s’amuser de cette intrusion. « Si ça concerne l’art de laver les trophées, tu risques d’être franchement dans la merde ! » Elle lui arracha un rire. Ouais, pas faux. Alice semblait déconcertée et continuait de soutenir son regard, mais avant même qu’il ne puisse penser à articuler un mot, son amie enchaîna. « Mais dis moi Nick, pourquoi tu aiderais cette demoiselle pour son devoir ? Après tout, on en a sérieusement rien à foutre. » Il faillit s’étrangler. Tournant brusquement le visage vers Siubhan il chercha à attirer son attention, mais celle-ci continua sur sa lancée. « À moins que tu n'aies une contrepartie intéressante à proposer ? » En voyant l’étonnement se glisser sur le visage de leur cadette une espèce de gêne le saisit et il se décida enfin à réagir… En commençant par poser le seau par terre. Enfin il croisa le regard de la Serdaigle qui semblait plutôt fière de sa plaisanterie. Lui, ça le faisait tout sauf rire. Il avait esquissé un vif geste des mains comme pour dire « wtf, qu’est-ce que tu fous là ?! ». Le jeu s’était d’un coup achevé et l’embarras lui était monté à la tête. Pour la première fois de sa vie il se retrouvait sans mots, sans voix, totalement incapable de la moindre réaction. Tout cela semblait absurde : Alice qui débarquait ici l’air de rien (comment diable savait-elle qu’il se trouvait dans la salle des trophées ?!), comme s’ils étaient bons amis. Mais ils n’étaient rien de tout ça, elle n’était qu’une copine de sa sœur qu’il avait vaguement connue à diverses occasions et qu’il s’était empressé d’oublier au moment de faire le deuil de Jean. Et la réaction de Siu’ n’arrangeait rien, l’enfonçant encore plus dans son sentiment d’incompréhension.
Enfin il posa son regard sur la jeune Serpentard tentant de ne pas afficher son désarroi. « Euh ouais. C’est pour quand ? » Un mince sourire se dessina sur les lèvres de l’adolescente qui confessa « Mardi. » Il tentait d’éviter le regard de Siubhan qui devait sans doute s’empêcher d’afficher son incrédulité face au déroulement de la scène. « Bon bah ouais je viendrai t’aider demain soir. » Il esquissa un sourire alors qu’elle le gratifiait d’un hochement de tête. Il ne comprenait toujours pas ce qu’elle était venue faire ici. N’aurait-elle pas simplement pu lui demander ça dans leur salle commune ? A quoi s’attendait-elle ? Alors qu’hésitante elle se retournait pour partir le jeune homme l’interpella. Bon, vu qu’elle était encore là, autant en tirer un minimum d’avantages, pour se rattraper auprès de Siu’. « Eh Alice, tu crois que tu pourrais nous couvrir cinq minutes ? Le temps qu’on aille se griller une clope ? Cinq minutes et pas une de plus, promis ! » Elle sembla analyser la situation, mécontente, mais finit par céder d’un simple hochement de tête.
Nicholas attrapa le bras de Siubhan, évitant toujours son regard, la traînant d’une démarche assurée jusqu’au couloir. Se mordant la lèvre il soutint enfin son regard bredouillant un simple « Désolé… C’était une copine de ma sœur. » Elle était au courant que Jean, sa sœur, était morte un an plus tôt et même s’il ne lui en avait que rarement parlé elle pouvait maintenant comprendre sa réaction. Si Alice et lui avaient été de parfaits inconnus, ou au contraire beaucoup plus intimes, la scène aurait pu effectivement tourner sur le ton de la bonne blague, mais là… Il s’était simplement senti bloqué. En voyant le paquet de Lucky dépasser de la poche de Siu’ le garçon l’attrapa et un sourire amusé se dessina enfin sur ses lèvres. « Hm… Tu crois qu’il nous faut combien de temps d’ici au parc en courant ? » On fait la course ?! Et avant même qu’elle n’ait répondu il s’était enfui à toute allure dans les couloirs, le paquet de cigarettes à la main. Siubhan le rattrapa rapidement et tout en courant les rires s’échappèrent de leurs bouches. Après tout, les couloirs avaient beau être vides c’était une véritable course à obstacles : les escaliers sournois, les angles sinueux et le sol glissant ne les ménageaient pas. L’escalier du hall avec ses centaines de marches se révéla son pire ennemi. Sous l’impulsion de la vitesse, du rire qui s’échappait toujours de ses lèvres et du point de côté qui le saisissait peu à peu il descendait chancelant. Sautant les marches trois à trois il faillit s’étaler de tout son long au moins trois fois, mais sa carrure de sportif l’amena enfin à l’entrée du château.
Essoufflé et amusé, appuyé contre les marches à l’extérieur il se soutint le ventre. Il attrapa une cigarette puis relança le paquet à Siubhan. Tous deux étaient dans un espèce d’état d’euphorie : Hogwarts n’avait sans doute jamais connu de pareils coureurs ! Puis, repensant à la scène précédente il reprit son calme mais le sourire ne quitta pas ses lèvres. « Sans blague, j’crois qu’elle me kiffe. » Un rire s'échappa de ses lèvres, il n'en pensait pas un mot. Mais il était plutôt courant qu'entre eux ils se vantent d'histoire sans queue ni tête. Il se redressa et redressa les épaules avant de se glisser la cigarette aux lèvres et de l’allumer d’un coup du briquet que lui tendait son amie. « En même temps, regarde, y’a d’quoi ! » Il avait pris un air fier, se désignant lui-même d’un geste théâtral. « Elle devait être en train de me traquer et vu sa tête elle devait être moyennement contente en me voyant avec toi… Tu te rends compte de la chance que t’as de traîner avec le grand Nicholas Carr ? » Lança-t-il, blagueur. You're a lucky woman.
Nicholas Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 169
♦ ARRIVÉE : 17/04/2011
♦ ANNÉE : 7th
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
« Euh ouais. C’est pour quand ? » Ces mots finirent d'achever l'incompréhension de la jeune Rhodes. Le comportement de Nick n'était pas celui auquel elle s'attendait. Bien au contraire, elle avait prémédité de sa part une réaction complètement opposée et au lieu d'entrer dans le jeu qu'elle instaurait à peine avec la complicité ravageuse qui les caractérisaient, il se contenait de désamorcer en ces quelques paroles qu'elle crut avoir inventé tant elles étaient improbables. « Mardi.» Le comble de l'exaspération atteignait son paroxysme. Siubhan n'était pas encore réellement sûre de pouvoir – ou de vouloir – toucher le fond en ce domaine, c'est ainsi qu'elle préféra se désintéresser entièrement de la conversation surfaite des deux serpentards pour reprendre sa tâche là où elle l'avait laissé quelques minutes plus tôt. Où en était-elle déjà ? Ah oui ! Le bouffeur de dragées. Tandis qu'elle lustrait la récompense, elle glissa un regard en catimini vers Nick qui semblait embarrassé. Elle se détourna une nouvelle fois, se concentrant sur les mouvements qu'elle effectuait en se demandant si la gêne du jeune homme venait de l'adolescente qui les avait interrompu dans leur bienheureuse bataille, ou au contraire à cause d'elle et sa conduite inappropriée ? Elle n'avait jamais eu à justifier celle-ci envers lui, encore moins à l'excuser. Parce qu'ils se comprenaient. Il savait qu'elle était joueuse, elle savait qu'il était toujours partant pour se plonger dans les conneries dans lesquelles elle l'entraînait et vice-verça. Cela pouvait-il changé à cause d'un mot de trop destiné à une malheureuse étudiante ? Les sombres élucubrations de la jeune femme se bousculaient dans son esprit en ébullition. Dieu qu'elle avait les gamines en horreur à cet instant précis. Cependant, son oreille se tendit lorsqu'elle entendit ; « Eh Alice, tu crois que tu pourrais nous couvrir cinq minutes ? Le temps qu’on aille se griller une clope ? Cinq minutes et pas une de plus, promis ! » Siubhan s'immobilisa en plein milieu de son mouvement, guettant attentivement la réponse de la jeune fille. Bien, au moins, il tentait de rattraper le coup, même si elle estimait que cela aurait été bien plus amusant d'arracher l'accord de la jeune serpentarde à sa propre façon. Sérieusement, lorsqu'on observait la jeune femme, on pouvait facilement deviner qu'elle n'était pas du style à demander la permission, n'est-ce pas ? La réponse se fit attendre, et Siubhan agita vigoureusement l'éponge sur le métal de bronze, agacée. Quitte à se faire aider par le jeune homme, elle pouvait au moins accepter une faveur si poliment quémandée, au moins pour ses beaux yeux, non ? Siubhan reposa la petite coupe et allait passer à une seconde, lorsque la main du jeune Carr s'abattit sur son bras pour l'entraîner à sa suite. Visiblement, la réponse lui avait complètement échappé. Soit.
Ils marchèrent côte à côte, Siubhan accélérant le pas pour se maintenir à la hauteur de son ami qui semblait vraisemblablement troublé. Elle ne posa pas de questions : c'est une qualité que l'on pouvait au moins reconnaître chez la demoiselle. La patience était une vertu et lorsqu'il s'agissait du serpentard, elle pouvait être extrêmement longue. Il parlerait, lorsque l'envie le tarauderait. Parce qu'en soit, ils avaient appris à ne rien se dissimuler donc tôt ou tard, maintenant ou dans une semaine, ça viendrait sur le tapis. « Désolé… C’était une copine de ma sœur. » Ce fut au tour de Siubhan de détourner les yeux. Non pas parce qu'elle était soudainement mal à l'aise, mais parce qu'elle comprenait brutalement l'attitude imprévisible du garçon et cela lui faisait l'effet d'une gifle en pleine figure, de celle qu'elle n'aurait jamais vu venir. Elle ne lui dit pas qu'elle était désolée, c'était une habitude bien trop commune au monde pour qu'elle puisse aussi être sienne. Elle déposa juste une main amicale, rassurante, sur son épaule et ils échangèrent un bref regard : cela valait toute la compréhension du monde à ses yeux. Elle le laissa s'emparer de son paquet de Lucky et un sourire naquit sur ses lèvres vermeilles lorsqu'il ajouta : « Hm… Tu crois qu’il nous faut combien de temps d’ici au parc en courant ? » Top départ. Nick avait déjà effectué de longues foulées avant qu'elle ne réagisse. Elle le rattrapa en quelques secondes et l'un au niveau de l'autre, ils parcoururent en courant les dédales de couloirs et d'escaliers du château. Un éclat de rire s'arrachait de leurs bouches. Hilares, ils se rattrapaient à leurs manches respectives à chaque tournant pris trop sèchement, manquant de les faire trébucher lourdement sur les tapis poussiéreux. Siubhan se laissa glisser le long d'une rampe, manquant de basculer dans le vide si elle n'avait pas possédé un sens de l'équilibre hors pair. Bientôt Nick la dépassa et elle courut à sa suite, euphorique. Il n'y avait qu'avec lui qu'elle pouvait se sentir si bien. Ensemble, c'est tout.
Un léger essoufflement pointant le bout de son nez, Siubhan inspira une long bol d'air une fois qu'ils furent à l'extérieur du château. Dieu qu'il faisait meilleur à l'extérieur qu'à l'intérieur ! Après quelques secondes, le jeune Carr lui envoya habilement son paquet qu'elle rattrapa avec tout autant de dextérité avant de se laisser tomber à ses côtés. Maintenant qu'ils étaient là, comment pourraient-ils retourner là-haut, sérieusement ? Imitant le jeune homme, Siubhan plaça sa cigarette entre ses lèvres et en alluma le bout d'un coup de baguette magique avant de tirer. Lorsqu'elle expira, la fumée façonna des formes indéchiffrables que la serdaigle contempla avant que celles-ci ne s'évaporent dans l'air frais de septembre. « Sans blague, j’crois qu’elle me kiffe. En même temps, regarde, y’a d’quoi ! Elle devait être en train de me traquer et vu sa tête elle devait être moyennement contente en me voyant avec toi… - » « C'est sûre que pour l'étape drague, j'ai du briser son idéal. J'en serais presque désolée. Ou pas. - » « Tu te rends compte de la chance que t’as de traîner avec le grand Nicholas Carr ? » Siubhan faillit s'étrangler tant l'idée qu'une notoriété éventuelle du jeune homme puisse lui devoir une reconnaissance systématique. Il fallait admettre que la nature n'avait pas été ingrate envers lui et qu'il était donc doté de certains avantages qui ne laisseraient aucune jeune femme indifférente. Mais la beauté, ce n'était pas réellement ce qui valait les éloges aux yeux de la jeune Rhodes. C'était trop subjectif. Elle avait souffert des moqueries plus jeune, lorsqu'elle était dotée de formes que les autres filles de son âge ne possédaient pas. Non, en réalité, la seule chose pour laquelle elle pouvait s'estimer chanceuse, c'est qu'il soit l'homme qu'il était. « Je me sens tellement veinarde que tu devrais me signer un autographe sur la poitrine maintenant, que je garde un souvenir au cas où tu venais à me délaisser en réalisant que je ne suis pas assez bien pour toi, » ironisa la jeune femme avec un air moqueur. Elle le bouscula faiblement d'un coup d'épaule, comme pour accentuer le ridicule de l'idée.
Un cri perçant retenti dans l'air frais et Siubhan leva ses rétines opalines vers les cieux, alerte. Une forme tournoyait en larges cercles au-dessus de leurs tête, comme attentant un signal. Ce dernier fut invisible à leurs yeux, mais d'un seul coup, la silhouette piqua brusquement en direction … de Nick. Siubhan arqua un sourcil, avant de se détendre. Ce n'était que Neldwyn, sa chouette. Cette dernière frôla le sommet de la tête du serpentard avant de venir se poser délicatement sur ses genoux, plantant ses serres dans sa chair ce qui fit grimacer la serdaigle. « Un peu plus et t'y passais mon vieux, » dit-elle à Nick avec un sourire narquois. De l'index, la jeune Rhodes caressa le plumage neigeux de Neldwyn avant de détacher patiemment son fardeau, une lettre cachetée. Quelques instants plus tard, le rapace s'envolait vers la Volière pour prendre du repos. Siubhan retourna le courrier et son visage se rembrunis légèrement. « J'aime quand il vient l'idée à ma belle-mère de m'écrire. Sans déconner, l'idée qu'elle sache tenir une plume m'épate, » railla Siubhan avec cynisme. Elle hésita une seconde à ouvrir l'enveloppe … avant de coincer sa cigarette entre ses lèvres et de décacheter le tout. Une invitation à dîner le week-end prochain, important. La belle affaire. « Elle se croit drôle en plus, » murmura Siubhan en lisant le fait qu'elle devait s'habiller ' correctement'.
Ils marchèrent côte à côte, Siubhan accélérant le pas pour se maintenir à la hauteur de son ami qui semblait vraisemblablement troublé. Elle ne posa pas de questions : c'est une qualité que l'on pouvait au moins reconnaître chez la demoiselle. La patience était une vertu et lorsqu'il s'agissait du serpentard, elle pouvait être extrêmement longue. Il parlerait, lorsque l'envie le tarauderait. Parce qu'en soit, ils avaient appris à ne rien se dissimuler donc tôt ou tard, maintenant ou dans une semaine, ça viendrait sur le tapis. « Désolé… C’était une copine de ma sœur. » Ce fut au tour de Siubhan de détourner les yeux. Non pas parce qu'elle était soudainement mal à l'aise, mais parce qu'elle comprenait brutalement l'attitude imprévisible du garçon et cela lui faisait l'effet d'une gifle en pleine figure, de celle qu'elle n'aurait jamais vu venir. Elle ne lui dit pas qu'elle était désolée, c'était une habitude bien trop commune au monde pour qu'elle puisse aussi être sienne. Elle déposa juste une main amicale, rassurante, sur son épaule et ils échangèrent un bref regard : cela valait toute la compréhension du monde à ses yeux. Elle le laissa s'emparer de son paquet de Lucky et un sourire naquit sur ses lèvres vermeilles lorsqu'il ajouta : « Hm… Tu crois qu’il nous faut combien de temps d’ici au parc en courant ? » Top départ. Nick avait déjà effectué de longues foulées avant qu'elle ne réagisse. Elle le rattrapa en quelques secondes et l'un au niveau de l'autre, ils parcoururent en courant les dédales de couloirs et d'escaliers du château. Un éclat de rire s'arrachait de leurs bouches. Hilares, ils se rattrapaient à leurs manches respectives à chaque tournant pris trop sèchement, manquant de les faire trébucher lourdement sur les tapis poussiéreux. Siubhan se laissa glisser le long d'une rampe, manquant de basculer dans le vide si elle n'avait pas possédé un sens de l'équilibre hors pair. Bientôt Nick la dépassa et elle courut à sa suite, euphorique. Il n'y avait qu'avec lui qu'elle pouvait se sentir si bien. Ensemble, c'est tout.
Un léger essoufflement pointant le bout de son nez, Siubhan inspira une long bol d'air une fois qu'ils furent à l'extérieur du château. Dieu qu'il faisait meilleur à l'extérieur qu'à l'intérieur ! Après quelques secondes, le jeune Carr lui envoya habilement son paquet qu'elle rattrapa avec tout autant de dextérité avant de se laisser tomber à ses côtés. Maintenant qu'ils étaient là, comment pourraient-ils retourner là-haut, sérieusement ? Imitant le jeune homme, Siubhan plaça sa cigarette entre ses lèvres et en alluma le bout d'un coup de baguette magique avant de tirer. Lorsqu'elle expira, la fumée façonna des formes indéchiffrables que la serdaigle contempla avant que celles-ci ne s'évaporent dans l'air frais de septembre. « Sans blague, j’crois qu’elle me kiffe. En même temps, regarde, y’a d’quoi ! Elle devait être en train de me traquer et vu sa tête elle devait être moyennement contente en me voyant avec toi… - » « C'est sûre que pour l'étape drague, j'ai du briser son idéal. J'en serais presque désolée. Ou pas. - » « Tu te rends compte de la chance que t’as de traîner avec le grand Nicholas Carr ? » Siubhan faillit s'étrangler tant l'idée qu'une notoriété éventuelle du jeune homme puisse lui devoir une reconnaissance systématique. Il fallait admettre que la nature n'avait pas été ingrate envers lui et qu'il était donc doté de certains avantages qui ne laisseraient aucune jeune femme indifférente. Mais la beauté, ce n'était pas réellement ce qui valait les éloges aux yeux de la jeune Rhodes. C'était trop subjectif. Elle avait souffert des moqueries plus jeune, lorsqu'elle était dotée de formes que les autres filles de son âge ne possédaient pas. Non, en réalité, la seule chose pour laquelle elle pouvait s'estimer chanceuse, c'est qu'il soit l'homme qu'il était. « Je me sens tellement veinarde que tu devrais me signer un autographe sur la poitrine maintenant, que je garde un souvenir au cas où tu venais à me délaisser en réalisant que je ne suis pas assez bien pour toi, » ironisa la jeune femme avec un air moqueur. Elle le bouscula faiblement d'un coup d'épaule, comme pour accentuer le ridicule de l'idée.
Un cri perçant retenti dans l'air frais et Siubhan leva ses rétines opalines vers les cieux, alerte. Une forme tournoyait en larges cercles au-dessus de leurs tête, comme attentant un signal. Ce dernier fut invisible à leurs yeux, mais d'un seul coup, la silhouette piqua brusquement en direction … de Nick. Siubhan arqua un sourcil, avant de se détendre. Ce n'était que Neldwyn, sa chouette. Cette dernière frôla le sommet de la tête du serpentard avant de venir se poser délicatement sur ses genoux, plantant ses serres dans sa chair ce qui fit grimacer la serdaigle. « Un peu plus et t'y passais mon vieux, » dit-elle à Nick avec un sourire narquois. De l'index, la jeune Rhodes caressa le plumage neigeux de Neldwyn avant de détacher patiemment son fardeau, une lettre cachetée. Quelques instants plus tard, le rapace s'envolait vers la Volière pour prendre du repos. Siubhan retourna le courrier et son visage se rembrunis légèrement. « J'aime quand il vient l'idée à ma belle-mère de m'écrire. Sans déconner, l'idée qu'elle sache tenir une plume m'épate, » railla Siubhan avec cynisme. Elle hésita une seconde à ouvrir l'enveloppe … avant de coincer sa cigarette entre ses lèvres et de décacheter le tout. Une invitation à dîner le week-end prochain, important. La belle affaire. « Elle se croit drôle en plus, » murmura Siubhan en lisant le fait qu'elle devait s'habiller ' correctement'.
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
Le voilà le petit bonheur du dimanche matin. Le soleil semblait s’être levé pour accompagner leur escapade, en quelques secondes le garçon oublia complètement les circonstances qui les avaient menés là. Il tira sur la cigarette, sentant la fumée s’infiltrer le long de sa gorge, puis releva la tête. Un rayon chaud vint caresser son visage pendant quelques secondes, le vert & argent ferma les yeux comme pour profiter pleinement de l’instant. Il aimait ces petites surprises que leur offrait parfois le mois de Septembre leur permettant de s’évader, de se sentir ailleurs ne serait-ce que quelques minutes. Il ouvrit un œil, sentant la chaleur s’atténuer, signe qu’un nuage était venu interrompre son petit plaisir matinal, puis expira une bouffée de fumée. Son cœur battait encore fort l’euphorie alors qu’un éternel sourire resplendissait sur ses lèvres. Amusé de sa mise en scène il ne put que lâcher une exclamation faussement indignée qui succéda au « Ou pas – » de Siu’. « Je me sens tellement veinarde que tu devrais me signer un autographe sur la poitrine maintenant, que je garde un souvenir au cas où tu venais à me délaisser en réalisant que je ne suis pas assez bien pour toi. » « Ah ça pour sûr que ça vaudrait de l’or ! » lança-t-il ironique, alors qu’un rire s’échappait de ses lèvres. Malgré tout les paroles de la Serdaigle résonnèrent dans sa tête. Certes, ils n’étaient pas le duo le plus conventionnel aux yeux de tous, et certes leur rencontre résultait d’une stupide remarque qu’il lui avait balancée aux heures les plus terribles de sa connerie d’ado pubère, mais le temps était passé, la roue avait tourné, et les choses avaient changé. Il n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi fort et fusionnel pour quelqu’un depuis longtemps, et le simple fait d’évoquer l’idée qu’un jour ils pourraient en venir à perdre cette relation lui nouait l’estomac. Il avait connu beaucoup de personnes depuis son entrée au château, et beaucoup en dehors du château, mais des personnes qui prenaient une réelle importance à ses yeux, il y en avait peu. Et dans l’immédiat, Siubhan se hissait loin devant à la première place. Dans un sourire plus doux et sincère le garçon répondit par un autre coup d’épaule affectif à son amie avant de glisser doucement « Mais non, t’es con… ». Ouais, vraiment, quelle idée absurde. Il porta une nouvelle fois la cigarette à ses lèvres.
D’un coup, et sans qu’il ne l’ait venu venir, un hululement strident vint briser sa bulle de quiétude. Par réflexe Nicholas fit un léger mouvement vers l’arrière, puis, voyant qu’il ne s’agissait que d’un simple hibou il arqua un sourcil. L’oiseau portait une lettre accrochée à la patte, mais il n’arrivait vraiment pas à l’individualiser. Son père avait beau tenir une animalerie, il leur envoyait toujours les mêmes hiboux, et ce petit gars n’était certainement pas l’un d’entre eux. Il devait donc être à Siu’. Le garçon se détendit et relâcha les épaules. Mais d’un coup la boule de plumes volantes piqua sur sa tête, lui arrachant une exclamation de protestation, avant d’aller se poser sur les genoux de la Serdaigle. « Un peu plus et t’y passais mon vieux » « Saleté d’piaf » lâcha-t-il. Il ne portait pas spécialement les animaux dans son cœur, du moins pas tous. C’était sans doute l’un des reliquats de l’éducation sévère qu’avait exercé le patriarche pendant toute son enfance et adolescence, dans l’attente qu’un jour Nick reprenne les rênes de l’entreprise. De son côté, Nicholas avait toujours fait blocage, certain que sa vie ne prendrait pas ce tournant que lui indiquait son père. D’aussi loin que remontaient ses souvenirs, son refus de suivre un avenir tracé était vif : peut-être était-ce un simple jeu de contradiction qu’il avait adopté, enfant, et qui s’était transformé en obstination hostile… Mais le tout est qu’il avait fini par gagner. Louis était maintenant le principal favori de Gallagher Carr, et lui pouvait enfin vivre sa vie en paix.
Le jeune homme continua de fixer encore un bref instant le hibou qui s’envolait au loin vers la volière, jusqu’à ce qu’il ne devienne qu’un point flou dans le ciel embrumé. Enfin, curieux, il tourna la tête vers Siubhan, qui découvrait l’expéditeur de la lettre. Le visage de la Serdaigle se fit soudain plus sérieux. Les mauvaises nouvelles, ça ne pouvait venir que de l’autorité parentale… Ses suspicions se confirmèrent bien vite. « J’aime quand il vient l’idée à ma belle-mère de m’écrire. Sans déconner, l’idée qu’elle sache tenir une plume m’épate ». Le garçon ne voyait que trop bien l’état de tension dans lequel était maintenant plongée son amie, aussi il ne répondit pas, et ses lèvres s’étirèrent en un vague sourire gêné. Il s’était légèrement redressé, tentant d’apparaître un minimum détaché de la situation, mais ses yeux ne rataient pas un mouvement de la Serdaigle, cherchant à comprendre si elle allait affronter le contenu de la missive maintenant ou plus tard. Après un laps de temps qui lui parut une éternité elle décacheta l’enveloppe et en tira le papier, qu’elle parcourut rapidement des yeux. « Elle se croit drôle en plus ». Nicholas tourna la tête vers Siubhan, se mordillant la lèvre, le regard froncé. Il fit un espèce de hochement de tête qui signifiait approximativement ‘what’s up ?’ avant de finir par lâcher, avec la voix de celui qui ne sait que trop bien ce dont il parle. « Invit’ à dîner et tout l’tralala ? » l’éclair qui passa dans les yeux de Siubhan vint à nouveau confirmer ses théories. Le garçon ne put s’empêcher de penser un bref instant qu’il la connaissait trop bien. Puis, cherchant à capter le regard de la Rhodes il ajouta « Tu vas y aller ? »
Il savait bien, qu’au fond, il était rare et presque impossible de se défaire de ce type d’invitations. Lui-même avait tenté mille-et-une fois d’établir des tactiques pour se soutirer aux dîners de famille « prétendument obligatoires », mais malgré tout il ne put s’empêcher de commencer à réfléchir à la situation de Siubhan. Il posa une main sur l’épaule de son amie avant d’annoncer plutôt assuré « Parce que je peux t’aider à trouver une excuse s’tu veux ! Ou alors tu réponds pas et on s’enferme chez moi tout le week-end… Mais bon c’est peut-être pas trop raisonnable ça. » Depuis quand étaient-ils raisonnables, pensa-t-il. Pourtant, il était dur d’entraver une décision parentale préméditée. « Ou alors t’y vas, et dès que tu peux tu t’échappes et on se rejoint et on va faire la fiesta… Et le lendemain on va faire un tour à Camdem Town et se bouffer un gros burger. » Il tenta un vague sourire. Un toussotement s’éleva de derrière eux. L’adolescent se retourna. C’était Alice, qui se tenait les mains sur les hanches, le regard assassin. « Ca va je vous dérange pas trop ? Ca fait un quart d’heure que je vous attends en haut. » elle se retourna et fila en lâchant un cinglant « Vous êtes dans la merde. »
D’un coup, et sans qu’il ne l’ait venu venir, un hululement strident vint briser sa bulle de quiétude. Par réflexe Nicholas fit un léger mouvement vers l’arrière, puis, voyant qu’il ne s’agissait que d’un simple hibou il arqua un sourcil. L’oiseau portait une lettre accrochée à la patte, mais il n’arrivait vraiment pas à l’individualiser. Son père avait beau tenir une animalerie, il leur envoyait toujours les mêmes hiboux, et ce petit gars n’était certainement pas l’un d’entre eux. Il devait donc être à Siu’. Le garçon se détendit et relâcha les épaules. Mais d’un coup la boule de plumes volantes piqua sur sa tête, lui arrachant une exclamation de protestation, avant d’aller se poser sur les genoux de la Serdaigle. « Un peu plus et t’y passais mon vieux » « Saleté d’piaf » lâcha-t-il. Il ne portait pas spécialement les animaux dans son cœur, du moins pas tous. C’était sans doute l’un des reliquats de l’éducation sévère qu’avait exercé le patriarche pendant toute son enfance et adolescence, dans l’attente qu’un jour Nick reprenne les rênes de l’entreprise. De son côté, Nicholas avait toujours fait blocage, certain que sa vie ne prendrait pas ce tournant que lui indiquait son père. D’aussi loin que remontaient ses souvenirs, son refus de suivre un avenir tracé était vif : peut-être était-ce un simple jeu de contradiction qu’il avait adopté, enfant, et qui s’était transformé en obstination hostile… Mais le tout est qu’il avait fini par gagner. Louis était maintenant le principal favori de Gallagher Carr, et lui pouvait enfin vivre sa vie en paix.
Le jeune homme continua de fixer encore un bref instant le hibou qui s’envolait au loin vers la volière, jusqu’à ce qu’il ne devienne qu’un point flou dans le ciel embrumé. Enfin, curieux, il tourna la tête vers Siubhan, qui découvrait l’expéditeur de la lettre. Le visage de la Serdaigle se fit soudain plus sérieux. Les mauvaises nouvelles, ça ne pouvait venir que de l’autorité parentale… Ses suspicions se confirmèrent bien vite. « J’aime quand il vient l’idée à ma belle-mère de m’écrire. Sans déconner, l’idée qu’elle sache tenir une plume m’épate ». Le garçon ne voyait que trop bien l’état de tension dans lequel était maintenant plongée son amie, aussi il ne répondit pas, et ses lèvres s’étirèrent en un vague sourire gêné. Il s’était légèrement redressé, tentant d’apparaître un minimum détaché de la situation, mais ses yeux ne rataient pas un mouvement de la Serdaigle, cherchant à comprendre si elle allait affronter le contenu de la missive maintenant ou plus tard. Après un laps de temps qui lui parut une éternité elle décacheta l’enveloppe et en tira le papier, qu’elle parcourut rapidement des yeux. « Elle se croit drôle en plus ». Nicholas tourna la tête vers Siubhan, se mordillant la lèvre, le regard froncé. Il fit un espèce de hochement de tête qui signifiait approximativement ‘what’s up ?’ avant de finir par lâcher, avec la voix de celui qui ne sait que trop bien ce dont il parle. « Invit’ à dîner et tout l’tralala ? » l’éclair qui passa dans les yeux de Siubhan vint à nouveau confirmer ses théories. Le garçon ne put s’empêcher de penser un bref instant qu’il la connaissait trop bien. Puis, cherchant à capter le regard de la Rhodes il ajouta « Tu vas y aller ? »
Il savait bien, qu’au fond, il était rare et presque impossible de se défaire de ce type d’invitations. Lui-même avait tenté mille-et-une fois d’établir des tactiques pour se soutirer aux dîners de famille « prétendument obligatoires », mais malgré tout il ne put s’empêcher de commencer à réfléchir à la situation de Siubhan. Il posa une main sur l’épaule de son amie avant d’annoncer plutôt assuré « Parce que je peux t’aider à trouver une excuse s’tu veux ! Ou alors tu réponds pas et on s’enferme chez moi tout le week-end… Mais bon c’est peut-être pas trop raisonnable ça. » Depuis quand étaient-ils raisonnables, pensa-t-il. Pourtant, il était dur d’entraver une décision parentale préméditée. « Ou alors t’y vas, et dès que tu peux tu t’échappes et on se rejoint et on va faire la fiesta… Et le lendemain on va faire un tour à Camdem Town et se bouffer un gros burger. » Il tenta un vague sourire. Un toussotement s’éleva de derrière eux. L’adolescent se retourna. C’était Alice, qui se tenait les mains sur les hanches, le regard assassin. « Ca va je vous dérange pas trop ? Ca fait un quart d’heure que je vous attends en haut. » elle se retourna et fila en lâchant un cinglant « Vous êtes dans la merde. »
Nicholas Carr- ♦ HIBOUX POSTÉS : 169
♦ ARRIVÉE : 17/04/2011
♦ ANNÉE : 7th
Re: ♌ you make me feel good ♦ pv nick
Siùbhan fit tourner l'enveloppe maudite entre ses doigts fins, songeant à la réaction qu'elle allait adopter face à cette missive inattendue : allait-elle donner suite à cette invitation indésirable ou allait-elle décliner, comme ses pulsions assassines de belle-fille désagréable le lui ordonnaient ? Une moue partagée s'installa sur ses lèvres charnues et elle tira un peu plus sur sa cigarette, contemplant la verdure du parc, s'égarant entre les branches du Saul Cogneur et des bruissements du vent contre celles-ci. Malheureusement, la faiblesse la plus flagrante de la jeune Rhodes était sa curiosité : elle était incapable de demeurer dans l'ignorance et l'incompréhension, c'était selon elle un état des plus déplorable. Elle était sans arrêt en quête d'une vérité, n'importe laquelle, pourvut qu'elle en valut la peine. Ce qu'elle ne saisissait pas dans cette lettre, c'était la motivation. Un instant, elle se pencha de nouveau sur l'écriture d'une élégance ignoble de sa belle-mère, comme pour glaner un indice entre ses lignes, mais le message était aussi court qu'imprécis. Siùbhan était donc partagée entre deux sentiments bien particuliers, notamment son envie de ne jamais avoir à faire face à cette idiote, mais aussi cette curiosité dévorante qui venait de mordre son intérêt.
« Invit’ à dîner et tout l’tralala ? » Siùbhan tourna la tête dans la direction de son ami, qui s'était fait étonnement silencieux durant sa délibération mentale, lui permettant de peser le pour et le contre avant de pouvoir éventuellement exposer ses propres théories et propositions. Et il avait touché juste, comme d'habitude et un unique regard suffit pour qu'elle lui confirma son hypothèse. « Tu vas y aller ? » C'était une brillante question, une pour elle. Elle passa une main distraite dans sa chevelure ébouriffée et soupira, ignorante de la décision qu'elle allait prendre. « Oui je vais y aller. Je pense. Pas parce qu'elle me l'a demandé, mais outre le fait que je hais viscéralement cette femme, ce qu'elle n'ignore pas, je me demande qu'elle urgence a pu la pousser à m'écrire et ainsi enfreindre le pacte tacite du « tu m'emmerdes, t'es dans la merde. ». C'est peut-être mon père qui lui a demandé. J'en sais rien. » Elle finit par hausser les épaules. Elle n'était pourtant pas réellement convaincue par cette dernière supposition : son père était un homme indépendant, de décisions et de responsabilités. Elle l'imaginait mal passer par l'intermédiaire de son épouse, s'il avait décidé la contacter. Il l'aurait fait lui-même. Mais cela ferait bientôt seize ans que feu Mrs Rhodes les avait quitté, le week-end prochain plus précisément. Cette urgence édulcorée pouvait se révéler être un rapprochement entre son père et elle, en cette date funéraire ? Ce qui expliquerait l'absence de précisions de Joyce. Cette dernière devait ignorer jusqu'à sa propre date de naissance.
Le bras de Nick vint entourer son épaule et Siùbhan abandonna sa tête contre lui l'espace d'un instant, tandis que cette étreinte amicale lui prodiguait un réconfort certain. « Pourquoi j'ai l'impression que t'es en train d'élaborer un plan ? » demanda-t-elle soudain, en notant la mine qui s'était installée sur les traits de son ami, celle qui prophétisait toujours une idée plus farfelue encore que la précédente. « Parce que je peux t’aider à trouver une excuse s’tu veux ! Ou alors tu réponds pas et on s’enferme chez moi tout le week-end… Mais bon c’est peut-être pas trop raisonnable ça. Ou alors t’y vas, et dès que tu peux tu t’échappes et on se rejoint et on va faire la fiesta… Et le lendemain on va faire un tour à Camdem Town et se bouffer un gros burger. » Au fil des paroles du jeune homme, les lèvres de la Rhodes s'étaient esquissées en un sourire séduit par l'idée. Damn, c'était tellement plus exaltant d'être en présence du jeune Carr plutôt que de s'imaginer assise à la table familiale entre son père taciturne et sa belle-mère excentrique. L'audace aurait pu la pousser à l'inviter avec elle, à ce dîner de famille. Histoire de foutre un peu de bordel. Mais, elle n'était pas cruelle au point de lui infliger l'atmosphère merdique qui risquait d'y régner, entre les paroles vides de Joyce, ses propres sarcasmes piquant, et les réprobations de Mr Rhodes. Non, décidément, elle ne lui demanderait jamais de supporter cela. Après un instant de réflexion, la jeune femme répondit ; « retiens ton prochain vendredi soir, je risque d'avoir à mettre toutes ces bonnes propositions à application. » Elle lui fit un clin d’œil complice, lorsque soudainement, un toussotement s'éleva derrière eux, les faisant se retourner d'un même mouvement. La petite conne. « Ça va je vous dérange pas trop ? Ça fait un quart d’heure que je vous attends en haut. » - « Et alors ? Un quart d'heure, ça vaut bien un devoir made by Carr non ? Fais pas chiiiier ! » lâcha Siùbhan avec mauvaise foi. Amie de feu la jeune Carr ou non, elle arrivait juste pas à la voir en peinture. Elle échangea un regard avec Nick, avant de lever les mains l'air de dire, « alright, my bad, I shut the fuck up. » bien qu'elle n'en pensa pas un mot. Elle jeta son mégot devant elle, lorsque la petite ajouta avant de s'éclipser ; « Vous êtes dans la merde. » 20 points pour serpentard dans la catégorie " précision inutile". Siùbhan leva les yeux au ciel. Ce n'était pas la première fois qu'ils avaient faussé compagnie au concierge, la merde était là où elle était et généralement, ils en sortaient bien. Siùbhan se releva d'un mouvement souple et étira sa silhouette longiligne athlétique avant de relâcher ses épaules avec un soupir. « On y retourne ? » Alors que Siùbhan songeait avec lassitude aux réprimandes du concierge, une lumière éclaira sa lanterne et un sourire machiavélique naquit sur ses lèvres rosées ; « Mais d'abord, on passe par les cuisines ! » Elle lui lança un coup d'oeil mystérieux, et les deux jeunes gens s'élancèrent une nouvelle fois dans les couloirs peu fréquentés de Hogwarts.
Ils arrivèrent près du tableau représentant une coupe de fruits et la serdaigle chatouilla généreusement la poire, qui fit apparaître la poignée d'une porte dissimulée. Ils avaient repéré ce passage deux ans plus tôt, involontairement par ailleurs. Disons qu'ils avaient suivi un Poufsouffle pour l'effrayer et finalement, après s'être éperdument moqués d'un gars peignant une coupe de fruits, ils étaient venus à toucher la peinture et découvrir les cuisines. Elle s'engouffra dans le passage et une volute de fumées appétissante lui sauta au visage. À toute heure de la journée, les elfes s'activaient aux fourneaux. L'un d'entre eux gambada vers elle, les yeux globuleux attentifs aux moindres de ses gestes, comme si d'un moment à l'autre, elle allait lui demander la lune. « Que désirez-vous maîtresse ? » - « Un assortiment de viennoiseries, vite, s'ilteplait. » répondit-elle en liant ses doigts devant elle en attendant. Elle se tourna vers le jeune Carr, qui semblait se demander ce qu'ils fichaient ici, à commander de la nourriture, mais il ne tarderait pas à savoir là où elle voulait en venir. Cinq minutes plus tard, une corbeille pleine à ras-bord de différents gâteaux lui était apportée. Service Express. « Merci, » dit-elle avant de sortir, Nicholas sur ses talons. « Alors alors alors, » marmonna-t-elle en regardant les différents encas. Elle en choisit deux qu'elle confia au jeune Carr, et après une petite fraction de seconde, sortie sa baguette avant de la pointer sur la corbeille. Son sortilège informulé ressemblait un peu à celui des friandises qui permettent aux élèves d'être malade, à la seule différence qu'il se défaisait de lui-même après une bonne heure. Un rayon rosée engloba la corbeille et satisfaite, Siùbhan aborda un large sourire. Captant le regard du jeune homme, elle lança ; « Tu crois que le concierge aime les muffins ? Ça me semble approprié pour excuser notre absence, n'est-ce pas ? » dit-elle, avec un sourire narquois. Elle subtilisa un muffin qu'elle avait confié au jeune Carr, lui cédant le second pour son appétit masculin personnel et ils revinrent vers la salle des trophées. Comme elle le pressentait, le concierge attendait devant, impatienté. « Vous voilà ! On ne peut vraiment pas vous laisser cinq minutes, bande de ... » - « Un gâteau ? » l'interrompit Siùbhan en lui tendant l'épargné à son sort. Coupé dans son élan de raboutage, il l'observa avec méfiance. Puis, ignorant son offre, plongea la main dans le butin, sans comprendre qu'il feintait exactement comme elle l'avait prédit. Il porta la viennoiserie à ses lèvres et mordit dedans ...
« Invit’ à dîner et tout l’tralala ? » Siùbhan tourna la tête dans la direction de son ami, qui s'était fait étonnement silencieux durant sa délibération mentale, lui permettant de peser le pour et le contre avant de pouvoir éventuellement exposer ses propres théories et propositions. Et il avait touché juste, comme d'habitude et un unique regard suffit pour qu'elle lui confirma son hypothèse. « Tu vas y aller ? » C'était une brillante question, une pour elle. Elle passa une main distraite dans sa chevelure ébouriffée et soupira, ignorante de la décision qu'elle allait prendre. « Oui je vais y aller. Je pense. Pas parce qu'elle me l'a demandé, mais outre le fait que je hais viscéralement cette femme, ce qu'elle n'ignore pas, je me demande qu'elle urgence a pu la pousser à m'écrire et ainsi enfreindre le pacte tacite du « tu m'emmerdes, t'es dans la merde. ». C'est peut-être mon père qui lui a demandé. J'en sais rien. » Elle finit par hausser les épaules. Elle n'était pourtant pas réellement convaincue par cette dernière supposition : son père était un homme indépendant, de décisions et de responsabilités. Elle l'imaginait mal passer par l'intermédiaire de son épouse, s'il avait décidé la contacter. Il l'aurait fait lui-même. Mais cela ferait bientôt seize ans que feu Mrs Rhodes les avait quitté, le week-end prochain plus précisément. Cette urgence édulcorée pouvait se révéler être un rapprochement entre son père et elle, en cette date funéraire ? Ce qui expliquerait l'absence de précisions de Joyce. Cette dernière devait ignorer jusqu'à sa propre date de naissance.
Le bras de Nick vint entourer son épaule et Siùbhan abandonna sa tête contre lui l'espace d'un instant, tandis que cette étreinte amicale lui prodiguait un réconfort certain. « Pourquoi j'ai l'impression que t'es en train d'élaborer un plan ? » demanda-t-elle soudain, en notant la mine qui s'était installée sur les traits de son ami, celle qui prophétisait toujours une idée plus farfelue encore que la précédente. « Parce que je peux t’aider à trouver une excuse s’tu veux ! Ou alors tu réponds pas et on s’enferme chez moi tout le week-end… Mais bon c’est peut-être pas trop raisonnable ça. Ou alors t’y vas, et dès que tu peux tu t’échappes et on se rejoint et on va faire la fiesta… Et le lendemain on va faire un tour à Camdem Town et se bouffer un gros burger. » Au fil des paroles du jeune homme, les lèvres de la Rhodes s'étaient esquissées en un sourire séduit par l'idée. Damn, c'était tellement plus exaltant d'être en présence du jeune Carr plutôt que de s'imaginer assise à la table familiale entre son père taciturne et sa belle-mère excentrique. L'audace aurait pu la pousser à l'inviter avec elle, à ce dîner de famille. Histoire de foutre un peu de bordel. Mais, elle n'était pas cruelle au point de lui infliger l'atmosphère merdique qui risquait d'y régner, entre les paroles vides de Joyce, ses propres sarcasmes piquant, et les réprobations de Mr Rhodes. Non, décidément, elle ne lui demanderait jamais de supporter cela. Après un instant de réflexion, la jeune femme répondit ; « retiens ton prochain vendredi soir, je risque d'avoir à mettre toutes ces bonnes propositions à application. » Elle lui fit un clin d’œil complice, lorsque soudainement, un toussotement s'éleva derrière eux, les faisant se retourner d'un même mouvement. La petite conne. « Ça va je vous dérange pas trop ? Ça fait un quart d’heure que je vous attends en haut. » - « Et alors ? Un quart d'heure, ça vaut bien un devoir made by Carr non ? Fais pas chiiiier ! » lâcha Siùbhan avec mauvaise foi. Amie de feu la jeune Carr ou non, elle arrivait juste pas à la voir en peinture. Elle échangea un regard avec Nick, avant de lever les mains l'air de dire, « alright, my bad, I shut the fuck up. » bien qu'elle n'en pensa pas un mot. Elle jeta son mégot devant elle, lorsque la petite ajouta avant de s'éclipser ; « Vous êtes dans la merde. » 20 points pour serpentard dans la catégorie " précision inutile". Siùbhan leva les yeux au ciel. Ce n'était pas la première fois qu'ils avaient faussé compagnie au concierge, la merde était là où elle était et généralement, ils en sortaient bien. Siùbhan se releva d'un mouvement souple et étira sa silhouette longiligne athlétique avant de relâcher ses épaules avec un soupir. « On y retourne ? » Alors que Siùbhan songeait avec lassitude aux réprimandes du concierge, une lumière éclaira sa lanterne et un sourire machiavélique naquit sur ses lèvres rosées ; « Mais d'abord, on passe par les cuisines ! » Elle lui lança un coup d'oeil mystérieux, et les deux jeunes gens s'élancèrent une nouvelle fois dans les couloirs peu fréquentés de Hogwarts.
Ils arrivèrent près du tableau représentant une coupe de fruits et la serdaigle chatouilla généreusement la poire, qui fit apparaître la poignée d'une porte dissimulée. Ils avaient repéré ce passage deux ans plus tôt, involontairement par ailleurs. Disons qu'ils avaient suivi un Poufsouffle pour l'effrayer et finalement, après s'être éperdument moqués d'un gars peignant une coupe de fruits, ils étaient venus à toucher la peinture et découvrir les cuisines. Elle s'engouffra dans le passage et une volute de fumées appétissante lui sauta au visage. À toute heure de la journée, les elfes s'activaient aux fourneaux. L'un d'entre eux gambada vers elle, les yeux globuleux attentifs aux moindres de ses gestes, comme si d'un moment à l'autre, elle allait lui demander la lune. « Que désirez-vous maîtresse ? » - « Un assortiment de viennoiseries, vite, s'ilteplait. » répondit-elle en liant ses doigts devant elle en attendant. Elle se tourna vers le jeune Carr, qui semblait se demander ce qu'ils fichaient ici, à commander de la nourriture, mais il ne tarderait pas à savoir là où elle voulait en venir. Cinq minutes plus tard, une corbeille pleine à ras-bord de différents gâteaux lui était apportée. Service Express. « Merci, » dit-elle avant de sortir, Nicholas sur ses talons. « Alors alors alors, » marmonna-t-elle en regardant les différents encas. Elle en choisit deux qu'elle confia au jeune Carr, et après une petite fraction de seconde, sortie sa baguette avant de la pointer sur la corbeille. Son sortilège informulé ressemblait un peu à celui des friandises qui permettent aux élèves d'être malade, à la seule différence qu'il se défaisait de lui-même après une bonne heure. Un rayon rosée engloba la corbeille et satisfaite, Siùbhan aborda un large sourire. Captant le regard du jeune homme, elle lança ; « Tu crois que le concierge aime les muffins ? Ça me semble approprié pour excuser notre absence, n'est-ce pas ? » dit-elle, avec un sourire narquois. Elle subtilisa un muffin qu'elle avait confié au jeune Carr, lui cédant le second pour son appétit masculin personnel et ils revinrent vers la salle des trophées. Comme elle le pressentait, le concierge attendait devant, impatienté. « Vous voilà ! On ne peut vraiment pas vous laisser cinq minutes, bande de ... » - « Un gâteau ? » l'interrompit Siùbhan en lui tendant l'épargné à son sort. Coupé dans son élan de raboutage, il l'observa avec méfiance. Puis, ignorant son offre, plongea la main dans le butin, sans comprendre qu'il feintait exactement comme elle l'avait prédit. Il porta la viennoiserie à ses lèvres et mordit dedans ...
Siùbhan Rhodes- ♦ HIBOUX POSTÉS : 121
♦ ARRIVÉE : 01/04/2012
♦ ANNÉE : 7th
♦ HUMEUR : soso
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