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Pour le meilleur et pour le pire [Sam]

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Message par Kristinna D. Westfield Mar 17 Avr - 16:20


Les soirées mondaines n’ont jamais été mon fort. Les politesses, les courbettes, tout ce faux semblant m’écœurent et m’ennuient profondément. Cependant je suis obligée de m’y plier, il n’y aurait que moi, je m’en passerais volontiers mais cela fait partie des termes de mon contrat avec Samaël. Je profite de ses relations que le nom de Wilson m’offre, et en échange je donne à Samaël une épouse parfaite aux yeux de tous qu’il peut promener à son bras avec fierté tout en gardant sa vie de célibataire comme il l’aime. Cette partie là ne me dérange pas, le mariage est un arrangement, on ne se mari pas par amour, plus maintenant. De toute façon qu’est-ce que l’amour ? Ceux qui s’unissent en prétendant le faire avec des sentiments s’en sortent généralement bien moins bien que nous. Contraintes, disputes, possessivité, jalousie. Toutes ces choses nous sont étrangères. Cependant, même si je libre d’aller voir ailleurs tout comme lui sans que cela nous semble être de la tromperie, je ne l’ai jamais fait. Me perdre dans les draps d’un autre n’est pas quelque chose que je ressens comme un besoin. Je pense toujours qu’il faut mériter le privilège de me posséder et personne ne peut le prétendre. Je ne ressens pas non plus l’envie de le faire, à croire que j’ai une libido inexistante, mais lorsque cela me prend, j’ai Samaël. Lui peux prétendre à ce droit, pas seulement parce que je dois remplir mon devoir conjugale – ce n’est pas non plus une de nos obligations – mais parce qu’il le mérite et parce qu’il est le seul à savoir réveiller le désir en moi. Peut-être parce qu’il a appris à me connaître plus que je ne l’aurai pensé. En fait, si je cherche bien il n’est pas vraiment le seul… Duane y est parvenu aussi. Il fut le premier, et c’est certainement pour ça que les choses me paraissent si intense entre lui et moi dans mes souvenirs même si cela remonte à 6 ans. Si cet imbécile n’était pas passé du côté de la Résistance, nous aurions pu recommencer… quoi que, nous ayons eu trois ans pour le faire et jamais cela ne s’est reproduit. Je crois que j’avais peur. J’ai beau me comporter comme si je contrôlais ma vie à la perfection, j’ai eu peur de finir plus accro à lui, encore plus dépendante que je pouvais l’être même si je m’en défendais. J’ai crains de perdre de mon caractère, de devenir une idiote soumise et ça, ça n’arrivera jamais.

Je pensais m’ennuyer durant cette soirée, mais prétendre, jouer la comédie a quelque chose d’amusant. J’aime jouer la femme éperdue de son époux, vantant ses nombreuses qualités, expliquant toutes ses choses, ses attentions qu’il a envers moi, énumérant les somptueux cadeaux qu’il peut me faire, son côté romantique, cet amour parfait qui nous uni. Les gens sont si crédules parfois. Et puis cela permet de clouer le bec à ceux qui disent que notre mariage n’est que façade, un arrangement que Clyde à lui-même fait. J’aime leur prouver qu’ils ont tort – parce que c’est le cas, Clyde n’a rien à voir dans cet arrangement. Ce soir, j’avoue que je me suis un peu laissée aller sur l’alcool présent. Je ne suis pas une grande buveuse et cela me monte vite à la tête, même si j’arrive à garder mes priorités de vue. Je suis juste plus facilement aimable avec les gens que je regarde de haut d’ordinaire – ceux n’ayant que peu de pouvoir, seulement leur nom pour les propulser là où ils sont – et j’ai le sourire bien plus facile. Je ne sais pas si Samaël a aussi bu, mais heureusement, les organisateurs de la soirée ont pensée à réserver des chambres à l’hôtel puisque la réception a eu lieu dans une des salles prévues.

Arrivés dans notre chambre, je me débarrasse immédiatement de mes chaussures à talons afin de me mettre plus à l’aise. La soirée a traîné en longueur et ça me fait un bien fou de pouvoir m’asseoir sur le lit et de prendre mes aises après avoir passé tant de temps debout avec les talons qui commençaient à me faire mal aux pieds. Mon second geste est de retirer le collier qui a orné mon cou. Je laisse pendre le bijou hors de prix devant mon yeux et un sourire amusé étire mes lèvres.

« Dire qu’ils se sont tous extasié sur cette babiole que mon cher et tendre m’a offert pour notre anniversaire de mariage. »

Je ris doucement. Je ne suis pas matérialiste, pour moi toutes ses choses n’ont pas d’importance. J’ai du retirer le collier que les parents de Duane m’avaient offert à mes quinze ans afin de pouvoir porter celui-ci devant tout le monde. J’avoue avoir gardé l’autre et le porter chaque jour, comme lorsque j’étais à Poudlard, mais je suis obligée de l’enlever pour me parait d’un autre lors d’occasion comme celle-ci. Inutile de dire que l’autre n’est pas aussi clinquant et que je n’ai pas non plus envie qu’on me pose des questions sur sa provenance. Ce bijou est ma faiblesse, la seule chose sur laquelle on ne peut pas me questionner. Ce n’est pas le collier en lui-même qui a de l’importance mais son contenu. Je n’ai jamais retiré les deux photos y siégeant. Une de Duane à l’époque de Poudlard, et une autre de nous deux lorsque nous étions enfants. Je me trouve assez pathétique en y pensant, mais c’est justement là tout mon secret, je m’efforce de ne pas y penser.
Je croise élégamment mes jambes et je pose mon regard sur Samaël.

« Alors mon chéri, tu as passé une bonne soirée ? Toujours aussi heureux de pouvoir de pavaner avec la plus belle femme d’Angleterre à ton bras ? » Je ris à nouveau, l’alcool sans doute. « J’adore jouer le rôle de ta petite femme bien aimée. Ces imbéciles sont si faciles à duper ! Ils sont suspendus à mes lèvres dès que je raconte toutes les choses merveilleuses que nous vivons ensemble. » Je me laisse complètement tomber sur le lit, soupirant d’aise et de bien être. « Heureusement qu’ils avaient prévu des chambres, je ne suis pas en état de transplaner. »
Kristinna D. Westfield
Kristinna D. Westfield

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