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Moi un voleur ? Jamais ...

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Message par Paris Montgomery Mar 27 Oct - 17:56

Bonnie & Paris
.


      Violet – « Où vas-tu Paris ? »
      Paris – « J’ai du boulot à finir… Je vais aller le terminer dans la salle commune. »
      Violet – « Oh non reste avec moi, on va aller travailler à la bibliothèque si tu veux. Je pourrais peut être t’aider pour quelque chose. »
      Paris – « Tu ne me crois pas assez intelligent pour faire mes devoirs tout seul, Violet ? »
      Violet – « Non ce n’est pas ça… Je voulais juste passer du temps avec toi avant l’heure du repas… »
      Paris – « Oui bah on se verra après le dîner. Je dois y aller là. »
      Violet – « Paris… »


    Avant même que Paris lui ait tourné le dos, la jeune femme attrapa doucement le poignet de ce dernier et l’attira vers elle déposant avec passion ses lèvres sur celles du Serpentard. Il ne broncha pas et se laissa faire, après tout ils sortaient ensemble depuis un moment déjà. Mais étrangement Paris ne la considérait pas tellement comme une petite amie, il appréciait ça c’était clair cependant les raisons qui le poussait à rester avec elle n’était surement pas de l’amour. Violet était une fille vraiment très belle et dotée d’une grande intelligence. Elle venait d’une riche famille de Sang-Pur, elle avait tout pour plaire. Paris, lui, ne voyait en elle que sa naïveté. Le jeune homme pouvait tout lui demander, elle le faisait. Il pouvait la manipuler elle le croyait. Il pouvait lui mentir, elle ne se doutait de rien. En fait c’était ça qu’il aimait chez elle. C’était si simple de lui faire gober tout et n’importe quoi que maintenant il jouait avec ça. Tout en restant tout de même correct et affectueux avec elle. L’affection qu’elle lui portait, il fallait l’avouer, était vraiment agréable. Il allait voir ailleurs souvent… Mais il restait avec elle, peut être pour se montrer en compagnie d’une fille magnifique et intelligente. Bref tant que ça marchait comme ça, lui et Violet resterait ensemble.

    Pour l’instant il fallait absolument qu’il finisse quelque chose d’important. Quelque chose qu’il voulait garder secret à tout prix. Cela faisait un moment qu’il s’exerçait les Potions en toute illégalité dans un coin des cachots. Non pas parce que ses potions étaient très dangereuses mais seulement parce qu’il allait se servir frauduleusement dans la réserve aux potions de l’école. Il s’entraînait à réaliser de nouvelles potions assez complexes. Cette discipline lui plaisait et il devait absolument décrocher un Optimal cette année. Oui, malgré sa popularité il fallait qu’il passe pour un élève modèle et qu’il décroche de bonnes notes d’une pour se faire bien voir par les professeurs, de deux pour rendre des parents encore plus fiers de lui et enfin pour être meilleur que son idiot de frère. Cela dit ce dernier point n’était pas difficile à réaliser car Zane était un élève médiocre et ses notes étaient plus qu’exécrables. De toute façon Paris avait toujours été meilleur que son frère dans la plupart des domaines et ce n’était pas prêt de changer.

    Marchant calmement et silencieusement dans les longs couloirs sombres du sous sol, le bruit de ses pas résonnait tout de même contre les murs humides envahis au fil des années par de la moisissure verdâtre. Il savait précisément le chemin à emprunter afin de se rendre dans la réserve aux potions. L’endroit était assez reculé dans les obscurs cachots de l’école. Mais Paris après tout le temps qu’il avait déjà passé à Poudlard connaissait ce lieu comme sa poche. Il ne tarda pas à trouver la porte menant à la réserve, il tourna la poignée. Fermé évidemment et ce n’était pas un simple « Alohomora » qui déverrouillerai la serrure. Perplexe, le Serpentard réfléchit un moment avant de se lancer. Puis sans savoir comment le loquet de la porte s’abaissa. Paris était bien content de maîtriser les sorts informulés. C’était tellement plus simple que de se compliquer la vie à prononcer des formules à voix haute et tellement plus discret. Tout comme les potions les sortilèges étaient un cours qu’il appréciait et où il était très bon.

    Le jeune homme pénétra dans la pièce et referma la porte derrière lui. Seulement la porte ne se referma pas entièrement, ce que Paris ne remarqua pas. Sans prêter attention à ce détail il se mit à farfouiller dans les placards, à la recherche des ingrédients nécessaires à la réalisation de ses potions. Pourquoi fallait-il que le prof de Potions soit aussi bordélique ? Paris ne trouvait jamais ce qu’il voulait ou il mettait un temps fou à dénicher quelques ingrédients. Aujourd’hui il lui en fallait un peu plus et il espérait que personne ne passerait pas là. La poussière n’arrangeait pas les choses, tous les pots contenants les précieux ingrédients en étaient couverts et il fallait en ouvrir certains pour découvrir ce qu’il contenait.

      Paris – « Ca serait si simple de foutre des étiquettes sur ces foutus pots… Ce professeur est vraiment désordonné. Rah, mais où est ce qu’il a pu mettre le venin d’araignée… »


    Soufflant sur les pots pour enlever les couches persistantes de poussières et de crasse. Paris avait plus d’une dizaine d’éléments à trouver. En outre le venin d’araignée… Il lui fallait du mucus de veracrasse, de la bile de troll, plusieurs plantes rares ainsi que des poils de licorne et une écaille de dragon. Toutes ces choses il était rare qu’il les utilise en cours et les potions réalisées étaient vraiment trop simple. Le Serpentard avait envie de faire des potions innovantes et complexes. Après avoir trouvé tout ce qu’il lui fallait il déposa chacun des pots sur le bureau qui était au centre de la salle. Alors qu’il commença à ouvrir l’un d’eux, pensant qu’il contenait les écailles de dragon, il lâcha soudainement le récipient qui s’explosa par terre. Paris émit un léger cri de surprise, une poignée de scorpion se baladait à présent dans la pièce. Il détestait ces bestioles… Et il ne comprenait pas pourquoi on pouvait conserver des insectes encore vivants. Son rythme cardiaque s’était accéléré, il n’était vraiment pas rassuré en compagnie de scorpions surtout depuis que son stupide frère en avait mis un dans sa chemise lors du repas organisé en son honneur avant son entrée à Poudlard. Sur son viage, on pouvait lire de la peur et un fort dégoût....

      Paris – « Dégagez de là bande de saleté. Erk, qu’est ce que je hais ces trucs ! »


    S’étant éloigné afin de ne pas être trop proche de l’un de ces monstres il essayait de réfléchir à un moyen de les remettre dans un pot. Il avait aussi la possibilité de les tuer mais peut être qu’on se douterait de quelque chose s’il n’y avait plus de scorpions… Mais il comptait bien déguerpir de là vite fait avec ses provisions. En espérant que personne n’avait entendu le pot se briser par terre.
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Message par Bonnie Becker Mer 28 Oct - 2:29

Fin des cours. Bonnie n'était pas fâchée que la journée soit terminée mais n'était pas du tout contente d'elle. Même en potions et en astronomie, ses matières préférées, ses résultats avaient baissé. Elle venait d'obtenir un A en astronomie. Pourtant, l'astronomie en 2002 et en 2020, c'était la même chose non ? Bon, peut-être une planète découverte en moins, avec ça... Justement, ça faisait toujours quelque chose en moins. D'ailleurs, il valait mieux qu'elle évite de commettre la bévue de parler de cette nouvelle planète... Il fallait qu'elle se rende à l'évidence. Si ses résultats étaient aussi médiocres, ce n'était pas seulement à cause du changement de programme. C'était aussi parce qu'elle s'occupait de trop de choses. Certes, qu'elle eût de bonnes notes ou pas n'avait pas d'importance techniquement puisqu'elle n'avait pas d'avenir dans le passé - s'il était possible de s'exprimer ainsi -, mais elle ne tenait pas à être humiliée. Elle qui était préfète, elle qui avait l'habitude de compter parmi les meilleurs élèves de l'école, ne pouvait décemment pas se retrouver sur la touche ! Et puis, elle risquerait d'être pointée du doigt, et elle ne tenait pas à se faire remarquer plus qu'elle ne l'était déjà.

Etre obligé de travailler... Cette pensée lui arrachait toujours une grimace. En 2020, elle avait de bons résultats sans se forcer beaucoup. Elle ne détestait pas étudier, mais elle préférait passer son temps à autre chose. Et en 2020, elle n'avait pas énormément de choses à faire, à part traîner avec ses amis ou lire. Une vie tranquille, en fait. Tandis qu'à présent, ses enquêtes lui accaparait tout son temps. Penser à 2020 la rendait nostalgique, d'autant plus qu'elle savait qu'elle ne le retrouverait jamais comme avant. Déjà, ses deux meilleurs amis étaient morts. Ensuite, même si elle changeait le passé et empêchait ainsi leur décès, elle savait bien que tout ne serait pas sans effets secondaires. Ce qu'elle espérait le plus, évidemment, c'était de ne pas disparaître. Heureusement, elle était déjà née. Il ne restait plus qu'à prier pour que cette vie se passe sans encombres. Comme tout ça était complexe... Y penser lui donnait le vertige. Elle écarta ces pensées de son esprit et réfléchit plutôt à ce qu'elle allait faire, tout en descendant les escaliers en direction de sa salle commune. Elle avait bien envie de se détendre avant de songer à ses devoirs. Peut-être allait-elle trouver dans son dortoir quelqu'un avec qui discuter un peu. Sinon, elle s'installerait dans un fauteuil pour lire ou pour écrire dans son journal de bord, qu'elle ne quittait jamais.

Elle était assez seule, en fait. Pas par réelle volonté. Elle n'était pas encore vraiment intégrée. Normal quand on arrive en cours de scolarité tandis que tout le monde a déjà formé des groupes. Les trois autres devaient certainement avoir le même problème, mais ils n'étaient pas dans la même maison donc ils ne se voyaient pas énormément. Elle aurait aimé pouvoir se confier à l'un d'eux sur autre chose que leur mission. Mais il en était hors de question. Mason était trop lourdaud, Garden la détestait, quant à Adam... il nourrissait une certaine rancœur envers elle par rapport à cette malédiction qui les reliait. Sans amis, sans famille et sans repères, Bonnie se sentait perdue, et il lui arrivait parfois de pleurer en cachette. Pourtant, elle n'était pas quelqu'un de sensible ordinairement. Mais perdre des personnes chères et se retrouver d'un coup projeté dans l'inconnu, c'était dur. Elle essayait toutefois de garder espoir.

Elle ne se rendit pas tout de suite dans sa salle commune. Elle décida de passer à la bibliothèque pour chercher un nouveau roman à lire, puisqu'elle avait presque fini le dernier en date. Quant elle revint au sous-sol, il n'y avait plus personne dans les couloirs. Les autres avaient déjà rejoint la salle commune. Elle hâta le pas dans le but de faire de même, pressée de terminer son précédent bouquin pour commencer celui-là. Tout en marchant, elle entreprit de relire le quatrième de couverture du livre qu'elle avait emprunté. Ce résumé était prometteur. Mais avant qu'elle n'eût le temps d'en terminer la lecture, un bruit de verre attira son attention. Elle chercha du regard la provenance de ce son incongru, et constata qu'il venait de la réserve à potions. Etrange, celle-ci était toujours fermée d'habitude. Peut-être était-ce le professeur de potions qui s'y trouvait, mais si c'était le cas, il n'était pas très discret. Et s'il s'agissait d'un voleur ? Même commentaire dans ce cas-là. Elle décida d'aller voir, sans faire de bruit. La porte était entrebâillée, chose inhabituelle également. Elle essaya de distinguer quelque chose par la fente mais fut finalement obligée de pousser un peu la porte pour voir, en espérant qu'on ne la remarquerait pas, surtout s'il s'agissait effectivement du professeur.

Mais elle était bien loin du compte. En poussant la porte, elle eut en effet une vision plus nette de ce qui se passait à l'intérieur. Et tomba sur nul autre que Paris Montgomery, en bien mauvaise posture. Il ne l'avait visiblement pas remarquée, trop occupé à se maintenir à distance d'une poignée de scorpions qui galopaient sur le sol. L'expression de son visage était assez différente de ce dont on avait l'habitude avec ce garçon. Elle y voyait, outre le dégoût, de la peur. De la peur, chez Paris Montgomery ? Ca semblait improbable, surtout devant de si petites choses, et pourtant... Un large sourire éclaira le visage de la jeune fille. Elle venait de découvrir quelque chose de très intéressant. Paris avait une phobie inavouée et sans doute inavouable pour lui.

    - Dégagez de là bande de saleté. Erk, qu’est ce que je hais ces trucs !


A noter dès ce soir dans son journal de bord. Paris Montgomery détestait les scorpions et en avait même peur. Elle hésita à partir discrètement en gardant ce secret pour elle, ou bien d'en profiter pour se moquer un peu de lui. Mais elle n'eut pas le temps de faire un choix, il avait remarqué sa présence. Elle avait donc sa réponse. Pour éviter que d'autres personnes ne les surprennent, elle entra et referma la porte derrière elle. Puis, elle entreprit, avec sa baguette, de figer les scorpions. Bien entendu, il n'y avait pas pensé, la peur inhibant sa réflexion. Le sourire narquois n'avait pas quitté ses lèvres et elle lança à Paris un regard moqueur.

    - Voyez-vous ça... Le fier Paris Montgomery a peur des scorpions... La petite bête va-t-elle manger la grosse ?


Elle s'empara de l'une des bestioles figées et l'agita sous le nez du Serpentard en faisant une grimace pseudo-effrayante.

    - Bouuuh je vais te piquer et tu vas mourir dans d'atroces souffraaances !


Elle rit, puis relâcha le scorpion. Elle était peut-être un peu trop provocatrice. Après tout, elle s'adressait au futur bras droit d'Andrews, et elle était seule avec lui dans cette pièce ou personne ne venait... Et s'il se mettait en colère au point de lui faire du mal ? Pas très rassurant comme perspective. Elle fit la moue, et s'écarta un peu du jeune homme. Elle était toujours trop culottée.

    - Non, plus sérieusement, je suis assez étonnée. Je te voyais comme quelqu'un avec plein d'assurance. Prends-le comme un compliment.


Elle essayait de réparer ses bêtises en se rappelant la mission qu'elle s'était confiée concernant le Serpentard. Elle devait se rapprocher de lui pour l'empêcher de rejoindre les rangs d'Andrews. Elle était mal partie en se moquant de lui, idiote qu'elle était. Certes, l'occasion était trop belle, mais elle aurait pu, elle aurait dû se retenir. Certes, ça lui faisait un excellent sujet de chantage. Mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait avec lui. Cela dit, maintenant qu'il savait qu'elle possédait ce secret, peut-être allait-il avoir quelques égards envers elle pour éviter qu'elle ne le dévoile à qui que ce fût.
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Message par Paris Montgomery Sam 7 Nov - 23:56


    Une vague de frissons désagréable lui parcourait l’échine, il détestait ces insectes. Les voir se balader près de lui le stressait énormément. Même s’ils étaient inoffensifs pour son égo, ces scorpions lui faisaient peur. C’était sûrement l’une des seules choses qui pouvait lui faire perdre considérablement ses moyens. Là c’était probablement ce qui l’avait empêché de réagir tout de suite. Il était resté figé un bon moment à observer si aucune des bestioles ne s’approchaient trop de lui. Puis après quelques secondes de guet, il se résigna à laisser les scorpions se promener dans la vieille réserve. Personne ne viendrait l’accuser d’être entré par effraction, puisque personne ne l’avait surpris là… A moins que. Alors qu’il allait commencer à ranger ses provisions dans son sac, il remarqua qu’il n’était plus seul. Il fut tout de même soulagé lorsqu’il reconnu Bonnie Becker, une nouvelle élève de Poudlard. Etrangement, elle venait d’arriver en cinquième année… Pourtant il n’aima pas du tout l’air qu’elle lui lança. Et encore moins le fait qu’elle s’empare d’un scorpion, qu’elle avait préalablement figé, et qu’elle le mette sous les yeux de Paris. Elle était morte de rire. Le Serpentard lui n’apprécia guère, un soupçon de colère se fit sentir sur son visage. Il n’était pas habitué à recevoir de telles railleries et tout particulièrement de la part d’une fille, qui en plus de ça était plus jeune que lui… Le regard sombre et peu rassurant du joueur de Quidditch s’accentua, ce qui dissuada apparemment Bonnie qui s’écarta un peu de lui. Mais son expression ne changea pas pour autant… Il n’avait vraiment pas apprécié son geste. Moqueries ou non, elle n’avait pas à faire ça. Bizarrement son attitude changea, après avoir rit de la situation elle essaya probablement de se rattraper. Ce changement troubla un peu Paris qui s’attendait à devoir supporter d’autres sarcasmes. Mais non, elle tenta même un compliment. Là son visage se détendit légèrement, étonné d’entendre ce qu’elle avait à lui dire. Paris qui était resté silencieux jusque là lâcha enfin quelques mots.

      Paris – « Un compliment ? Tu penses te racheter de tes bêtises maintenant. Qu’est ce qui t’arrives Becker, tu as peur que je m’énerve ? Hé bien avant de faire n’importe quoi tu devrais y réfléchir un peu, tu ne crois pas ? Car je dois t’avouer que ton petit jeu ne m’a pas plu. Mais je vais être indulgent… Pour cette fois. »


    D’habitude connaissant Montgomery il aurait surement péter les plombs, surtout pour de telles moqueries. Voilà que Miss Becker trouvait son point faible. Et il la laissait s’en sortir… Cela ne ressemblait en aucun point à Paris. Il avait bien évidemment une idée derrière la tête. Le fait qu’elle le trouve en fâcheuse posture face à ses arachnides n’était pas spécialement dérangeant à vrai dire, mais elle avait osé se moquer… Et rien que pour ça elle aurait du payer. Pourtant Paris avait vu en elle de l’intérêt. Sa nouvelle camarade de maison allait lui servir. Il avait très bien vu que son frère jetait des coups d’œil intéressés à la jeune femme. Ce n’était vraiment pas difficile à comprendre. Alors pourquoi pas une fois de plus l’emmerder avec ça. Séduire le fruit de ses envies, encore une fois rien que pour l’énerver, le faire chier. De toute façon piquer les choses que convoitait Zane était devenu une mauvaise habitude dont il n’arrivait plus à se séparer. Mais là à vrai dire ça en valait le coup, il était étonné que son idiot de frangin puisse avoir de si bons goûts. Mais il fallait tout de même mettre les choses au clair, elle n’allait pas ressortir de cette salle sans avoir écouté ce que Paris avait à lui dire.

      Paris – « Cependant… N’essaie même pas de raconter ce que tu viens de voir à quelqu’un. Si jamais tu le fais, j’arriverai à le savoir. Et je serais surement beaucoup moins compréhensif. Alors si tu ne veux pas m’avoir sur ton dos il serait sage de ta part que cet incident reste entre nous… Tu ne crois pas ? »


    Elle était prévenue, maintenant c’était à elle de voir. Soit elle coopérait et tout se passerai bien ou bien elle ne respectait pas la règle et devrait subir la vengeance de Paris… Une âme sage et réfléchie serait quoi faire et il espérait qu’elle garde tout pour elle. D’une part parce qu’il ne voulait pas qu’elle lâche le morceau et d’autre part parce qu’il serait dommage d’abimer une aussi belle demoiselle. Cela dit il voulait être sûr qu’elle ferait le bon choix, un petit coup de pression ne serait pas de trop. Histoire qu’elle sache qu’il ne fallait pas rire ainsi au nez du joueur de Quidditch. Sans hésiter il empoigna légèrement le cou de la Serpentard et la plaqua contre le mur de la vieille salle. Il n’avait aucune intention de lui faire du mal, il voulait simplement qu’elle voit à qui elle avait à faire… Serrant un peu plus la gorge de la jeune femme sans pour autant lui couper la respiration il s’approcha de son oreille afin de lui susurrer quelques mots.

      Paris – « Tu sais… Je n’aimerai vraiment pas esquinter un si joli minois. Ca serait tellement bête. Alors Becker, que vas-tu faire ? Tu n’oserais pas m’importuner n’est ce pas… Ce serait une erreur, une très grosse erreur. »


    Le jeune homme plongea alors son regard dans celui de Bonnie. Il découvrit alors les yeux magnifiques de la jeune femme, qui ne le laissèrent pas indifférent il fallait l’avouer. Il trouvait presque regrettable de devoir faire ça, mais il n’y avait qu’ainsi qu’il se faisait respecter. Les menaces… Rien de plus efficace pour dissuader les projets douteux de certains. Pourtant pour une fois, il n’y avait pas eu d’énervement dans sa voix, il restait totalement impassible. Il savait qu’elle n’était pas idiote et qu’elle ferait le bon choix. Cependant il ne la lâcherait pas tant qu’il n’aurait pas entendu ce qu’il voulait. Il reprit alors.

      Paris – « Donc ? Que décides-tu ? »

Paris Montgomery
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Message par Bonnie Becker Mer 11 Nov - 15:23

Les mots de la Serpentard semblèrent calmer quelque peu le jeune homme. Il resta silencieux durant quelques instants et pendant une seconde Bonnie crut qu'elle avait eu raison de lui, mais elle se trompait lourdement. Ce n'était que le calme avant la tempête.

    - Un compliment ? Tu penses te racheter de tes bêtises maintenant. Qu’est ce qui t’arrives Becker, tu as peur que je m’énerve ? Hé bien avant de faire n’importe quoi tu devrais y réfléchir un peu, tu ne crois pas ? Car je dois t’avouer que ton petit jeu ne m’a pas plu. Mais je vais être indulgent… Pour cette fois.

Réfléchir avant de faire n'importe quoi ? Certes, elle avait voulu se rattraper, mais elle ne voyait pas pourquoi elle aurait dû se priver d'une telle occasion de se moquer un peu de lui. Elle n'avait certes pas pensé qu'il pourrait le prendre vraiment mal, mais elle n'était pas du genre à ménager les gens, en particulier quand il s'agissait de futurs bras droit du côté du Mal. Il avait tout intérêt à se montrer indulgent justement, sachant ce qu'elle savait de lui. Ça n'était pas un gros secret, d'accord, mais c'était suffisant pour le ridiculiser, et Paris n'était pas de ceux qui appréciaient le ridicule.

    - Cependant… N’essaie même pas de raconter ce que tu viens de voir à quelqu’un. Si jamais tu le fais, j’arriverai à le savoir. Et je serais surement beaucoup moins compréhensif. Alors si tu ne veux pas m’avoir sur ton dos il serait sage de ta part que cet incident reste entre nous… Tu ne crois pas ?

Des menaces à présent ? Quel idiot. Il aurait pu au moins attendre qu'elle lançât des négociations... Ou qu'elle ne fît rien du tout. S'il s'était tu, cette histoire serait peut-être passé à la trappe. Malheureusement pour lui, elle n'appréciait guère les ultimatums. Ce qui suivit conforta la jeune fille dans son idée. Sans crier gare, le Serpentard l'avait attrapée par le cou pour la plaquer dos au mur. Le souffle coupé, elle lui lança un regard horrifié. Ce n'était pas de la peur, mais plutôt un mélange de surprise et de colère. Ce type devait être complètement dingue pour oser traiter une jeune femme de cette manière. Rien d'étonnant à ce qu'il ne fût devenu aussi mauvais en 2020. Reprenant son souffle malgré la main qui lui enserrait la gorge, elle ne se débattit même pas, se contentant de l'observer d'un air glacial. Il n'allait certainement pas s'en tirer ainsi. Il s'enfonçait en agissant de la sorte, car elle prenait ça pour un affront. Tant pis pour lui, il lui paierait ça.

    - Tu sais… Je n’aimerai vraiment pas esquinter un si joli minois. Ca serait tellement bête. Alors Becker, que vas-tu faire ? Tu n’oserais pas m’importuner n’est ce pas… Ce serait une erreur, une très grosse erreur.

En l'occurrence, c'était lui qui commettait une grosse erreur. Oh, si, elle allait l'importuner, et c'était un euphémisme. A cet instant même, elle avait une folle envie de filer annoncer à tout le monde que le fier Paris Montgomery avait peur de petites bestioles. Mais à bien y réfléchir, ça ne serait pas vraiment drôle. D'accord, les gens se moqueraient... Deux minutes. Cette peur devait certainement être bien plus honteuse pour Paris lui-même que pour les autres. Non, il fallait trouver quelque chose de plus intéressant pour lui faire regretter ses gestes et ses mots. Tandis qu'il la regardait dans les yeux, elle lui renvoya un regard purement haineux. Plus il mettait de temps pour se décider à la lâcher, plus il aggravait son cas.

    - Donc ? Que décides-tu ?

Ce qu'elle décidait ? Certainement pas ce qu'il lui proposait. Pour toute réponse, elle lui administra une claque monumentale, le forçant à la lâcher. Enfin libre, elle sortit sa baguette d'une main tout en massant doucement sa gorge douloureuse. Elle menaça le jeune homme pour éviter toute riposte de sa part sous le coup de l'impulsion. Elle n'avait pas peur de lui, mais elle voulait qu'il se calmât pour pouvoir lui parler.

    - Ne t'approche plus jamais de moi, Montgomery.

Elle parla sèchement, tout en lui envoyant un regard noir. Elle était particulièrement remontée contre lui et n'allait pas tarder à le lui faire comprendre.

    - Tu crois vraiment que je vais accepter tes menaces ? Tu vas faire quoi si je dévoile ton secret ? Me frapper ? Me torturer ? M'envoyer un Doloris ? Fais-le ! Ça ne fera que se retourner contre toi. Je te croyais plus intelligent. J'aurais pensé que tu accepterais des négociations. Au lieu de ça, tu te conduis comme un barbare. On ne t'a jamais appris qu'il ne fallait pas violenter les femmes ?

Lentement, elle se rapprocha de lui, la baguette toujours menaçante. Quand elle ne fut plus qu'à quelques centimètres, elle le saisit par le cou, comme si elle avait eu l'intention de l'embrasser, mais pointa sa baguette sur son visage. Elle fit un demi-sourire, puis reprit la parole, d'une voix à la fois douce et acerbe.

    - Quel dommage que tu aies réagi ainsi... On aurait bien s'entendre tous les deux... Je voulais te proposer un compromis, te poser quelques questions. Tout ça serait resté entre toi et moi. Mais puisque tu as choisi la manière violente, j'ai d'autant plus envie de balancer à tout le monde ce que j'ai vu. Il faut croire qu'il n'y a pas que moi qui ne réfléchis pas avant d'agir...

Sur ces mots, elle s'écarta de lui, posa sa baguette et leva légèrement les mains pour lui montrer qu'elle n'avait plus d'arme et qu'elle était désormais à sa merci.

    - Maintenant que j'ai dit ce que j'avais à dire, tu peux me maltraiter. Ça ne changera rien à ce que je pense ni à ce que j'ai l'intention de faire. Ça ne te fera que plus baisser dans mon estime. On dit que ton frère est violent, mais je le trouve bien plus intéressant, finalement. Oh, et plus sexy aussi, mais ça c'est hors sujet.

Elle tendait le bâton pour se faire battre, mais elle trouvait ça bien trop jouissif d'en rajouter une couche pour l'énerver un peu plus. Elle s'éloignait peut-être de la mission qu'elle s'était donnée au départ, mais elle s'en moquait, elle était trop en colère contre lui pour avoir envie d'essayer de l'amener du bon côté. Il avait cru qu'elle n'était qu'une idiote naïve, il s'était trompé. Maintenant, à lui de voir. S'il la frappait, il ne ferait que lui donner raison. Sinon... il pouvait encore se décider à accepter ses conditions, si elle en avait encore envie. Ou bien faire tout autre chose. Elle n'avait pas eu besoin de beaucoup de temps pour comprendre qu'il était assez imprévisible, elle s'attendait donc au pire comme au meilleur.
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Message par Paris Montgomery Mar 8 Déc - 22:00


    Certes Paris venait de réagir d’une façon complètement déplacée, sûrement n’aurait-il jamais dû employer de tels gestes envers sa camarade de maison mais cela avait apaisé ce sentiment d’humiliation qu’elle lui avait fait subir. Le jeune homme ressentait à présent une profonde vague de soulagement intérieure maintenant qu’il avait pris le dessus mais de quelle manière… Néanmoins, cette sensation s’évapora soudainement lorsqu’un choc violent vint s’abattre sur la pommette gauche de son visage. Cette garce venait de le gifler, il attendait évidemment une autre réaction de la part de Bonnie. Il n’eut pas d’autre possibilité de libérer la gorge de son éphémère prisonnière qui, sans en avoir l’air, était dotée d’une puissance inconcevable. Il pensa même un instant qu’elle aurait pu faire une excellente batteuse… Mais ce n’était pas le moment opportun pour méditer là dessus. Son premier réflexe fut évidemment de poser sa main sur sa joue douloureuse, puis il posa son regard sur la Serpentard qui lui hurla à la figure.

    Bonnie – « Ne t'approche plus jamais de moi, Montgomery. »

    Si c’était pour se reprendre une autre baffe comme celle là bien sûr qu’il ne l’approcherait plus. Mais la voir ainsi énervée était étrangement plaisant pour lui. Ce qui arriva après fut encore plus alléchant. Elle pouvait s’échauffer, devenir irritante. Malgré la claque qu’il venait de prendre Paris fut totalement subjugué par les phrases qui suivirent.

    Bonnie – « Tu crois vraiment que je vais accepter tes menaces ? Tu vas faire quoi si je dévoile ton secret ? Me frapper ? Me torturer ? M'envoyer un Doloris ? Fais-le ! Ça ne fera que se retourner contre toi. Je te croyais plus intelligent. J'aurais pensé que tu accepterais des négociations. Au lieu de ça, tu te conduis comme un barbare. On ne t'a jamais appris qu'il ne fallait pas violenter les femmes ? »

    Violenter ? Elle n’avait pas apprécié alors ? Bizarre quand même, car celles avec qui il avait partagé quelques bons moments n’avaient jamais mal pris ses actes sauvages. Au contraire elles en redemandaient souvent. Bonnie ne devait pas faire partie d’entres elles, c’était … Dommage. Elle s’approcha de lui d’un pas lent. Puis ce fut son tour d’emprisonner le cou de Paris, qui resta tout à fait impassible. La baguette qu’elle pointa sur lui ne le fit aucunement broncher. Elle ne lui faisait pas peur, d’ailleurs ce n’était pas une fille qui l’effraierait. Même si sa baguette magique était un peu trop proche de sa figure, il était certain qu’elle ne s’en servirait pas. Rien que ce petit sourire qu’elle lui lança, fut le signe qu’elle ne tenterait quoique ce soit. Et la façon dont elle prononça les mots suivant, lui confirma sa position.

    Bonnie – « Quel dommage que tu aies réagi ainsi... On aurait bien s'entendre tous les deux... Je voulais te proposer un compromis, te poser quelques questions. Tout ça serait resté entre toi et moi. Mais puisque tu as choisi la manière violente, j'ai d'autant plus envie de balancer à tout le monde ce que j'ai vu. Il faut croire qu'il n'y a pas que moi qui ne réfléchis pas avant d'agir... »

    Il en était certain. Le Serpentard voulait voir ce qu’elle allait faire… Serait-elle assez téméraire pour faire face à l’ainé des Montgomery ? Paris eut très vite la réponse à cette question. Bonnie s’écarta de lui et posa sa baguette et lui fit comprendre qu’elle n’avait plus de moyen de défense…

    Bonnie – « Maintenant que j'ai dit ce que j'avais à dire, tu peux me maltraiter. Ça ne changera rien à ce que je pense ni à ce que j'ai l'intention de faire. Ça ne te fera que plus baisser dans mon estime. On dit que ton frère est violent, mais je le trouve bien plus intéressant, finalement. Oh, et plus sexy aussi, mais ça c'est hors sujet. »

    Toutes ses paroles précédentes n’avaient pas atteint le jeune homme. Il ne voyait pas le mal qu’il y avait eu à ce qu’il mette un peu de pression sur la jeune femme. Pour lui il n’avait pas été violent, de toute façon il était trop fier pour avouer ses tords. Donc il n’en avait rien à faire de ce qu’elle pouvait lui reprocher. Mais les deux dernières phrases de ce long discours ne lui plurent pas. Qu’est ce que Zane venait faire ici ? Pourquoi les comparer ? Paris détester ça ! Surtout quand on le rabaissait par rapport à son crétin de frère. Plus intéressant ? Plus sexy ? Pourquoi venait-elle parler de lui ? C’était atrocement énervant pour le joueur de Quidditch. Et surtout de la part de Bonnie. Alors comme ça Zane lui plaisait plus que lui ? Hé bien on verrait bien ! En tout cas il s’était trompé en disant qu’elle ne semblait pas aimer être violentée… Là elle tendait la perche à Paris… Ce dernier serrait fortement son poing et se demandait ce qu’il allait faire. Ses yeux étaient de plus en plus noirs, il menaçait la jeune femme du regard. Soudainement il s’avança vers elle, il avait failli lui donner un coup mais s’était retenu. Il avait pris conscience qu’il avait réellement besoin d’elle, il devait s’approcher d’elle pour faire enrager frère. Il était certain que cet idiot avait des vues sur elle. Alors baisser dans l’estime de Bonnie ne serait pas favorable puis lui… Alors qu’il avait failli lui rendre sa gifle, son geste se ralentit et seule sa main vint saisir, plus délicatement cette fois, le menton de la Serpentard. Puis il caressa sa joue avant de souffler quelques mots.

    Paris – « Oui comme tu le dis… Ce qui peut concerner Zane est totalement hors sujet. Oh mais j’espère que ces stupides comparaisons avec mon frère n’étaient pas pour m’énerver ? Parce que sinon je crois que tu viens de louper ton coup, Becker. Oh et puis arrêtes moi ton petit jeu là ! Je ne compte pas te maltraiter, tu ne vas pas me dire que je t’ai fais mal tout à l’heure ? Désolé si j’ai trop de force mais c’est toi qui as commencé je te signale. »

    Rejeter la faute sur les autres, ils étaient très fort pour ça. Zane en avait constamment fait les frais durant leur enfance. Il avait toujours eu trop de fierté pour avouer ses fautes, même ses paroles tellement désagréables, méchantes qu’il avait eu à l’encontre de Zane certaines fois, jamais il ne s’était remis en question. Et là encore une fois il ne reconnaîtrait pas le fait qu’il ait pu faire du mal à Bonnie. Il enleva sa main de la joue de la jeune femme puis se baissa pour reprendre la baguette magique de cette dernière. Saisissant sa main il déposa l’objet dans son creux avant de rependre d’une voix calme.

    Paris – « Reprends ça… Comme je te l’ai déjà dis ça serait bête d’abîmer un aussi joli visage. Et puis je n’ai plus envie de m’énerver. Certes cela aurait pu être très amusant de continuer à te faire du mal. Mais je t’assure je ne suis vraiment pas quelqu’un de violent d’habitude. »

    Son regard plongea dans celui de Bonnie. Un léger sourire en coin se dessina sur le côté droit de sa bouche et il reprit à nouveau.

    Paris – « J’ai du mal à supporter qu’on puisse me ridiculiser ainsi tu sais. Mais si ça te chante de dire à tout le monde que j’ai peur des scorpions, dis le ! Mais en y réfléchissant bien j’aimerai qu’on puisse arriver à un compromis tous les deux. Non pas que ça me dérange que tu dévoiles mon secret, juste que vu la force de tes coups, je préférerai qu’on s’entende tous les deux… »
Paris Montgomery
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« I'm NOT GAY !
Sorry boys... »


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Message par Bonnie Becker Dim 31 Jan - 0:35

Avec anxiété mais détermination, elle vit le Serpentard se rapprocher d'elle, menaçant. Elle déglutit, s'attendant à être frappée, ou toute autre chose aussi désagréable. Mais elle n'avait pas l'intention de battre en retraite. Les réactions de Paris allaient être déterminantes. S'il s'obstinait à être violent ou détestable, elle le rayerait de sa liste de personnes intéressantes. Elle vit la main du jeune homme se lever et eut un rictus de dégoût. Qu'y avait-il de plus lâche que de frapper une fille, surtout si celle-ci était sans défense ? Ce que Paris interprétait sans doute comme un geste viril représentait l'inverse dans l'esprit de Bonnie. Mais le geste du Serpentard ne fut pas celui auquel elle s'attendait. Il interrompit sa course et vint se poser sur le visage de la jeune fille pour effleurer sa joue et soulever doucement son menton. Le regard de Bonnie se fit impénétrable.

    - Oui comme tu le dis… Ce qui peut concerner Zane est totalement hors sujet. Oh mais j’espère que ces stupides comparaisons avec mon frère n’étaient pas pour m’énerver ? Parce que sinon je crois que tu viens de louper ton coup, Becker. Oh et puis arrêtes moi ton petit jeu là ! Je ne compte pas te maltraiter, tu ne vas pas me dire que je t’ai fais mal tout à l’heure ? Désolé si j’ai trop de force mais c’est toi qui as commencé je te signale.

La Serpentard soupira en secouant la tête. Visiblement, Paris ne se rendait pas compte des idioties qu'il proférait. Le problème n'était pas qu'elle ait eu mal ou pas, le problème était qu'il ait osé la toucher comme il l'avait fait. Évidemment, en tout bon machiste qu'il était, il pensait que force physique était synonyme de virilité ou de puissance. Ce type vivait vraiment à l'âge de pierre. Écœurant. Elle eut envie de lui cracher au visage, mais se retint. Ce n'était pas le moment de s'abaisser à son niveau. Il s'empara alors de la baguette de la jeune fille. Que comptait-il faire à présent ? Mais, contre toute attente, il la lui rendit, et elle s'en saisit d'un air interloqué.

    - Reprends ça… Comme je te l’ai déjà dis ça serait bête d’abîmer un aussi joli visage. Et puis je n’ai plus envie de m’énerver. Certes cela aurait pu être très amusant de continuer à te faire du mal. Mais je t’assure je ne suis vraiment pas quelqu’un de violent d’habitude.

Elle avait du mal à gober ça, d'autant qu'il venait lui-même d'admettre qu'il trouvait la violence amusante. Elle se força toutefois à lui accorder le bénéfice du doute, le compliment l'ayant quelque peu calmée. Et puis, après tout, elle aussi avait réagi par la violence. Soit, elle préférait une trêve provisoire. Selon la tournure des événements, elle arriverait peut-être à lui poser la question qui lui brûlait les lèvres, en espérant qu'il ne se mettrait pas à nouveau en colère. Néanmoins, elle avait envie de prendre le risque. Elle observa le Serpentard en silence, lui renvoyant son regard.

    - J’ai du mal à supporter qu’on puisse me ridiculiser ainsi tu sais. Mais si ça te chante de dire à tout le monde que j’ai peur des scorpions, dis le ! Mais en y réfléchissant bien j’aimerai qu’on puisse arriver à un compromis tous les deux. Non pas que ça me dérange que tu dévoiles mon secret, juste que vu la force de tes coups, je préférerai qu’on s’entende tous les deux…

S’entendre ? Ils étaient mal partis pour. Mais elle allait faire des efforts. Elle savait être patiente quand il le fallait, contrairement à Paris qui semblait presque aussi impulsif qu’un Gryffondor. Non, elle n’avait pas l’intention de dire à tout le monde qu’il avait peur des scorpions, sauf si l’occasion se présentait. Elle rangea sa baguette et planta un regard déterminé dans les yeux du Serpentard.

    - Je n’ai pas vraiment l’impression qu’on soit faits pour s’entendre… Mais on peut toujours s’arranger. Il y a quelque chose que j’aimerais savoir, une question que je me pose depuis un moment… Est-ce que ton frère sort avec Raquel Torres ?

Elle l’interrogea du regard, consciente que la question ne lui ferait certainement pas plaisir. Il avait lui-même décrété plus haut qu’il n’avait pas envie d’entendre parler de Zane. Pourtant, c’était bien le sujet qui brûlait les lèvres de la jeune fille. Tant pis pour Paris, il était sans doute le seul à pouvoir la renseigner, et elle ne pouvait pas passer à côté d’une telle opportunité de le faire parler. Elle lui adressa un sourire narquois.

    - Je sais, ça t’insupporte que je te parle de ton frère. Désolée de m’intéresser à lui. Tu comprends, s’il est libre, je pourrais peut-être tenter ma chance…

Elle pinça soudain ses lèvres. Mauvais calcul. Paris serait capable de lui annoncer que Zane était en couple uniquement pour anéantir ses espoirs. Elle reprit, sans perdre de sa superbe.

    - Mais quand bien même il serait avec Raquel, rien ne m’en empêche, n’est-ce pas ? Après tout, je ne suis pas censée savoir qu’il n’est pas célibataire… En revanche, en ce qui te concerne, on se le demande. Tu n’es pas censée sortir avec Violet MacAlistair ? Pourtant, je crois que ça ne t’empêches pas de manger à plus d’un râtelier, je me trompe ? Pauvre Violet… Ou plutôt non, c’est sa faute si elle est aussi naïve. Finalement, vous êtes toujours ensemble ou pas ?

Elle jouait la provocation pour tenter de lui faire cracher toute la vérité, ayant compris qu’il perdait toute sa finesse quand il était énervé.
Bonnie Becker
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Garce fouineuse.
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