The Time-Turner
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Message par Invité Jeu 5 Nov - 22:22

      « Lynn, explique-moi, je comprends plus rien… J’ai – »


    La voilà, cette foutue ébauche de lettre que Nick s’évertuait à chercher depuis bientôt une heure. Ses affaires étaient sans dessus dessous, on aurait dit qu’une tornade était passée par là. Malheureusement – ou heureusement plutôt – la tornade, ce n’était que le Berlioz. Rien, toutes ses recherches ne menaient à rien. Il était sûr pourtant que si Jez’ rentrait là, elle trouverait le morceau de parchemin en même pas dix secondes. Il y a des trucs que les personnes rationnelles ont… Lui, n’avait pas cette chance. Et évidemment il était réduit au silence. Demander si quelqu’un l’avait trouvé, c’était signer son arrêt de mort. Enfin, son arrêt de mort avait été signé dès la réception de la missive de la gryffondor.

      « Je nous vois face à face, souriants. Et on aime, on aime ça. Oui je nous vois, tout le temps. Mais… Quand ? »

      « Ca ne signifiait rien, alors ?!

      Lynn. »


    Ce n’était pas la lettre en elle-même qui l’avait surpris, ni les mots de Lynn. Ce qui l’avait surpris, étonné, lui avait donné un énorme coup de poing, c’était la phrase écrite au dessus, à laquelle la Rouge & Or avait ajouté ses quelques mots. Cette phrase forte… Il l’avait écrite. Oui, pas de doutes, il s’agissait bien de son écriture, de ses lettres désordonnées, confuses, mais de ses lettres quand même. Merde. Qu’est-ce qu’il s’était passé d’autre cet été ? Combien de lettres comme celle-ci avait-il encore envoyé ? Parce qu’au final, c’était bien ça, non ? Des lettres qu’il avait envoyées à Lynn, comme cette multitude de traces qu’il avait semées pour Jez’… Tous, des simples produits de son inconscience.

    « Merde. »

    Il s’en souvenait maintenant. Dans la grande salle, à midi, il avait sorti quelque chose de son sac. Le parchemin devait être tombé à ce moment là. Organisé comme il l’était, pas étonnant que le morceau de papier ait été glissé n’importe comment dans son sac, et qu’il en soit ressorti également n’importe comment. Et là, si quelqu’un l’avait trouvé dans la grande salle, c’en était fini de lui. Quoique… Personne ne reconnaîtrait son écriture, à quelques exceptions près, bien sûr. Aussi, après avoir rangé tout son bordel en un coup de baguette, le cœur battant un peu moins frénétiquement, le Serpentard chopa ses affaires et se dirigea vers l’extérieur du château. En ce début d’année le soleil s’était déjà perdu face aux nuages et à la pluie, rares étaient les personnes qui trouvaient le courage d’affronter ce temps maussade. Un coup physique et moral. Enfin, rares… Sauf les fumeurs. En toutes circonstances, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il grêle, qu’il canicule, qu’il y ait une tempête de sable même, les accros à la clope de Poudlard se retrouvaient toujours, fidèles au poste, aux portes du château. Des amitiés s’étaient tissées de cette manière, des rencontres complices, au final, ils étaient tous dans la même mauvaise passe, alors autant se serrer les coudes et affronter Mère Nature à plusieurs. Il était cinq heures de l’après-midi, en ce dimanche d’automne, et tous les élèves étaient enfermés entre salle commune, bibliothèque et grande salle. Chaque pièce émanait déjà une chaleur rassurante, de bois brûlé au coin des cheminées, on sentait l’hiver arriver à coup d’pieds, les esprits se lasser déjà des cours, les corps se fatiguer à l’approche de cette phase fatale de l’année. Berlioz adorait cette période, contrairement à Jez’ qui aimait la fraîcheur revigorante de l’hiver, Nick aimait surtout le fait de pouvoir se jeter sous une couette chaude en sortant des cours et laisser son corps se bercer, s’endormir petit à petit. Il devait même parfois se faire tirer de force des bras de Morphée en plein après-midi par Samaël où Jezebel qui venaient lui rappeler de l’entraînement de quidditch qui avait lieu, même en ces conditions plus que déprimantes. Une fois dehors, le corps encore chaud, il se défoulait, l’énergie s’emparant à nouveau de lui, comme si l’on venait de lui injecter un litre de café dans les veines. Merlin, qu’il aimait cette sensation de liberté.

    « Berlioz, pause clope ? » Une tape dans l’dos, un sourire aux lèvres. Les deux garçons parcoururent ces quelques mètres qui les séparaient encore du vent glacial. Nick ajusta son écharpe, sa tête déjà enfouie sous la capuche de son sweat noir. Un. Deux. Le froid. Le vent. La liberté ?

    « Tu connais la dernière ? Paraît qu’Anderson a reçu une lettre d’amour. Quelqu’un l’aurait trouvée par terre dans la grande salle à midi. »

    Berlioz feignit de ne pas savoir, mais dans sa poitrine, son organe vital battait déjà la chamade. Cette foutue ébauche de lettre pas terminée était donc déjà entre les mains de Lynn. Ca ne lui laissait plus le choix. Plus aucun choix. Merde. S’il y avait bien quelque chose que Nick détestait, c’était de n’pas avoir le choix. Quel con.

    « Ah ouais ? Comment tu sais ça ? » Quel effort sur lui-même. Sa cigarette à peine entamée tremblait entre ses doigts glacés. Il l’aurait déjà lâchée depuis une bonne minute, la clope, pour aller courir vers Lynn, mais quelque chose le retenait là. Le stress peut-être. L’angoisse. La peur, l’appréhension… Tant de détails. Non non, c’était quelque chose de bien plus fort qui le retenait là. Ce quelque chose qui lui avait fait perdre tout contact avec Lynn, jusqu’à cet été, jusqu’à maintenant. Le temps.
    Mais déjà les paroles de son accompagnateur provisoire lui échappaient. Il cherchait, il cherchait à se rappeler de cet été. Il cherchait à se souvenir de ce geste. Ce geste d’écrire. Qu’est-ce qu’il aurait aimé arriver devant elle en ayant le plein savoir sur ce qu’il avait fait. Mais non. Il allait se retrouver comme un con, pris au dépourvu face à une situation qu’il n’avait jamais lancée. Du moins, pas en pleine conscience.
    Mais petit à petit la cigarette se consumait et ce battement de cœur l’étouffait. Une brûlure traversait sa poitrine. Le temps… Merlin, qu’est-ce qu’il aimait sentir son cœur battre fort fort fort. Qu’est-ce qu’il aimait cette sensation, celle d’une explosion, d’un feu de joie. Il se sentait enivrer, droguer, aimer, planer, vivre.

    « J’te laisse. » Un clin d’œil. Berlioz venait d’éteindre le mégot et de le transformer en cendres à l’aide d’un simple sortilège. « J’ai quelque chose à faire. »

    Et sans plus attendre il traversa le château, courant, montant les escaliers quatre à quatre, ses doigts filant rapidement sur les murs froids, ses mains le rattrapant lorsqu’un virage se révélait plus serré que prévu. Pour une fois, réellement, depuis cet été, il se sentait bien.
    Le voilà. Le tableau. La grosse dame. Il le connaissait pour en avoir parlé avec Lynn, parfois, il y’a longtemps. Quelle heure était-il ? Dix-sept heures vingt. Mince. Pourquoi passerait-elle par là, maintenant ?
    Haussement d’épaules. I’ll wait. D’un pas nonchalant Berlioz se dirigea plus loin, au détour d’un couloir, près d’une fenêtre, s’accostant contre le mur. La tête appuyée en arrière contre la pierre froide, il attendrait. Après tout… Le temps les rattrapait toujours, non ?

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Message par Invité Mar 10 Nov - 19:34

      « Hé Anderson ! Du courrier pour toi ! »


    Du courrier ? Lynn chercha des yeux qui l’avait interpeler et soupira en contemplant le groupe de sorciers portant fièrement l’insigne des Rouges et Ors sur leurs uniformes impeccables. Les insupportables prétentieux ne se trouvent malheureusement pas tous à Serpentard.. Ce qu’elle pouvait détester ce genre de mecs qui se croyait au-dessus de totu et de tout le monde.. Elle préféra ne pas répondre, les laissant approcher et développer leur bonne petite blague du jour.

      « La jolie petite préfète parfaite aurait un amant caché ? Ce serait pas Sommers par hasard ? Allez dit-nous tout ma chérie ! »


    Une bande de Gryffondors encerclait à présent la miss, l’un tenant un morceau de papier à bout de bras de sorte qu’elle ne puisse l’atteindre. Leurs rires graves résonnaient dans le hall qui se vidait petit à petit, au fur et à mesure que les élèves quittaient la Grande Salle pour se rendre à leurs cours de l’après-midi. Il était seulement une heure de l’après-midi et on lui prenait déjà la tête.. C’était presque un record parce qu’il en fallait beaucoup pour l’énerver.
    Pourtant il faut avouer que ces rumeurs sur la prétendue relation secrète qu’elle aurait avec Mason Sommers ne la faisaient plus rire du tout. Les blagues les plus courtes sont les meilleures non ? Et celle-ci n’avait que trop duré. Sous prétexte qu’elle aimait errer la nuit dans le château avec lui.. Quoiqu’il en soit, cela ne les regardaient en rien de toute façon.


      « Malheureusement, avec ou sans Sommers vous n’auriez aucune chance avec moi. Dommage hein ? »


    Un sourire hypocrite éclaira son visage tandis qu’elle haussait les épaules en signe d’impuissance, faisant tinter ses boucles brunes. Ils lui prenaient la tête mais elle devait se contrôler. Ne serait-ce que pour sa réputation de préfète patiente et posée.. Mais surtout si elle voulait avoir une infime chance d’obtenir ce maudit bout de papier au bout du compte. Que pouvait-on y avoir écrit pour que la bande d’imbécile y ait vu une déclaration ? Et surtout qui ? Elle fit rapidement le tour des garçons qu’elle fréquentait en ce moment mais elle n’en voyait aucun susceptible de lui envoyer un tel message. Non pas parce qu’elle en connaissait peu, au contraire, mais parce qu’elle était souvent la bonne copine sur qui on peut compter pour se faire consoler, dans tous les sens qu’implique ce terme. Et c’est un peu ce qu’elle cherche à être donc bon, tout le monde est gagnant ! Il y a longtemps qu’elle a décrété que l’amour, c’est bien trop compliqué pour elle.

      « T’es vraiment pas drôle ! Pour la peine, tu peux dire au revoir à ton pap.. »


    Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase. En deux temps trois mouvements, la Rouge et Or brandissait sa baguette et l’importun se retrouvait pendu les jambes en l’air. Elle n’eut plus qu’à cueillir le message dans sa main, à le remercier très hypocritement et à tourner les talons tandis que le reste de la bande tentait maladroitement de lancer un contre-sort. Ils n’avaient vraiment pas de quoi se vanter.. C’était pitoyable.

    La curiosité la dévorait tant qu’elle n’osait pas ouvrir le morceau de papier. Et si c’était une blague ? Ils en étaient bien capables. Une énième tentative de découvrir si il y avait quelque chose entre elle et Mason. Si elle avait rougit ou réagit trop rapidement, elle était cuite. Heureusement, rien de tout cela n’avait eut lieu. Avaient-ils cherché à la mener en bateau ? La réponse était entre ses mains. Tendit qu’elle observait pensivement le fameux message, elle s’était éloignée et grimpait à présent les escaliers en direction de la salle de Métamorphose. Avec tout cela, elle était en retard. Reprenant brusquement ses esprits, elle accéléra le pas, montant les marches quatre à quatre, après avoir glissé le papier non lu dans une des poches de sa robe de sorcier.

    La fin de la journée approchait et le papier était resté intact dans sa poche, elle l’avait même totalement oublié, concentrée sur ses cours. Ce n’est qu’en croisant au détour d’un couloir le même groupe de sorciers qui l’avait embêté le midi que tout lui revint en tête. De retour dans la salle commune, aux alentours de quatre heures, elle prit son temps pour se recoiffer et se changer, revêtant un jean et un chemisier blanc bien plus confortables que sa robe de sorcier, avant de s’isoler dans un coin et découvrir enfin le fin mot de l’histoire.

    Bien installée au fond d’un fauteuil moelleux, les genoux repliés contre sa poitrine, elle déplia donc délicatement le petit bout de papier. Une once d’inquiétude traversa son visage tandis qu’elle reconnaissait l’écriture. Une écriture qui lui était bien familière tant elle l’avait lue et relue les années précédentes..

      « Lynn, explique-moi, je comprends plus rien… J’ai – »


    Le message s’arrêtait là. Ces quelques mots, pas un de plus, pas un de moins. Que voulait donc dire Nicholas par là ? Il n’y avait rien à expliquer ! Elle se souvenait parfaitement de la dernière lettre qu’elle lui avait fait parvenir, laquelle n’était rien de plus que l’une de celles que le Serpentard lui-même avait envoyé durant l’été où elle avait ajoutée brièvement : « « Ca ne signifiait rien, alors ?! Lynn. » Qu’y avait-il donc à expliquer là-dedans ? C’était elle qui ne comprenait pas..

    La miss resta un long moment sur son fauteuil, fixant le message comme si de nouveaux mots allaient soudain apparaître où si son cerveau allait tilter tout d’un coup et lui révéler ce qui signifiait tout cela. Et long moment était bien peu dire : ce ne fut qu’aux alentours de six heures et demi qu’elle reprit contact avec ce qui l’entourait. Ou plus précisément, qu’on lui fit reprendre contact avec ce qui l’entourait : des rires la ramenèrent brusquement à la réalité. Les Rouges et Ors présents dans la Grande Salle semblaient avoir tous réagit à une bonne blague, en même temps ce qui était plutôt singulier. S’ils faisaient partie de la même maison, il y avait tout de même des « clans » et tout le monde ne s’appréciait pas forcément.. L’incident le midi même illustrait parfaitement cela d’ailleurs.. La seule façon d’unir les Gryffy étaient de les rassembler autour d’un match de Quidditch ou alors..


      « Nan mais le Serpentard il poireaute là depuis bien une heure et demi, j’vous jure ! »


    Ou alors mettre en scène un Vert et Argent.. Les rires redoublaient de plus belle mais plus rien ne parvenait aux oreilles de Lynn. Elle glissa le mot dans sa poche et se fraya un passage à travers la salle commune, s’attirant des commentaires de toute part du style : « Met-lui une bonne paire d’heure de retenue Anderson ! »

    La miss traversa le tableau de la Grosse Dame et avança quelque peu avant de le repérer, au détour d’un couloir. Il était là. Il attendait. Il l’attendait ? Elle s’arrêta à quelques pas du Serpentard, dans l’ombre, incapable de faire un pas de plus. De toute façon, elle n’aurait pas su comment réagir. Et puis il la voyait suffisamment pour la reconnaître, la balle était dans son camp.

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Message par Invité Jeu 19 Nov - 0:51

    Ainsi elle était venue. Elle avait compris. Certes, Nick n’avait jamais douté du fait qu’un jour, Lynn et lui, se retrouveraient. C’était une réalité, une certitude qu’eux-mêmes avaient construit au fil des années, au fil des pertes et des redécouvertes. Ce dialogue épistolaire pourrait vous paraître superficiel, mais il présentait un avantage : on pouvait le rompre et le reprendre à volonté. Ce n’était pas comme une amitié brisée face à face, où l’image de l’autre et de ses paroles blessantes vous hante à chaque fois que vous l’apercevez au détour d’un couloir, ou qu’on le nomme en votre présence, non, eux, c’était bien plus. C’était ce pouvoir de communiquer en n’importe quelle situation. Ne dit-on pas « les écrits restent » ? L’encre est inépuisable, comme ce geste de la main qui rédige est un geste qui ne s’oublie pas.
    Mais il y a des jours comme ça, où l’on sait qu’une lettre ne sera plus suffisante. Où l’on sait que l’on a franchi un cap et que l’on se trouve à un point de non retour. Un jour où l’on doit finalement faire face à la réalité des choses et affronter ce dialogueur mystérieux les yeux dans les yeux. Jamais le Serpentard n’avait prévu l’arrivée si soudaine de ce moment. Il lui en avait d’ailleurs fallu du temps avant qu’il se décide à sortir le parchemin, l’encre et surtout, la plume. Mais le pire, oui le pire avait été de s’asseoir face au papier vierge et d’attendre une quelconque inspiration. On se réfugie toujours dans cette maudite inspiration, inspiration divine, qui devrait nous délivrer de l’angoisse du premier mot, l’angoisse de saisir la plume et la tremper dans l’encre avant de la pencher sur la feuille. Nick l’avait d’autant plus ressentie cette peur du fait qu’il ne savait pas à quoi s’attendre. Il avait été pris au dépourvu, complètement. Son cœur battait si fort à la chute de la première goutte d’encre fraîche sur le parchemin vide, qu’il avait failli se retourner et tout envoyer – foutre – en l’air. Berlioz n’avait jamais été quelqu’un d’amorphe, au contraire, l’expression de sentiments et émotions c’était bien son fort, mais de là à devenir le roi du sauvetage de relations, non. On le mettait face à un document qui prouvait le fond de sa pensée et de ses sentiments et bim, il prenait peur et se tirait en arrière. La première phase avait été un déni profond. Et puis et puis…

    Et puis le voilà. Berlioz retira la capuche qui couvrait son visage, sûrement un tic anti-stress, une manière de « s’occuper » tout en affrontant la scène. Il avança confiant, décontracté, vers la Gryffondor. Quelques pas les séparaient encore et déjà il se sentait plus proche d’elle que durant une année de lettres. Etrange et paradoxal, il aurait pu penser le contraire exactement une minute plus tard, ou tôt. Les lettres étaient un refuge où pouvoir se dévoiler à l’autre, en pleine conscience d’actes, sincèrement ou pas. Beaucoup avaient tendance à se donner une image particulière à travers l’écriture, derrière le papier. Pour Nick, je ne saurais vous dire. A vrai dire Berlioz avait la sensation de parler en toute franchise et affection envers Anderson, mais si c’est bien vrai c’est à elle de nous le dire. Après tout, celui qui reçoit la lettre est celui qui se présente comme les yeux et l’âme du parchemin.

    « Lynn ! »

    Un sourire. La Rouge et Or dans l’Ombre et le Vert et Argent dans la Lumière. Assez dérisoire. Mais au final, qui de Lynn et lui avait déjà respecté les règles et les normes jusqu’au bout ? Il était le Serpentard qui attendait devant la salle commune de la maison ennemie, et elle était la Gryffondor qui rejoignait le Serpentard.

    « On marche ? »

    Il ne se sentait pas d’envie à stagner au détour du couloir, là où le va et vient deviendrait incessant bientôt, à l’heure d’aller se réchauffer autour d’un repas fumant et jovial dans la grande salle. Nick était resté tout de même à moins d’un pas de distance de la brune, ne sachant pas vraiment comment se comporter. Cette indécision dans sa manière d’agir était tout de même masquée par son habituelle expression assurée et rassurante. Si Lynn ne tarderait pas à remarquer le fantôme qu’il était devenu physiquement, elle prendrait sûrement plus de temps à en remarquer les conséquences dans son comportement.
    Nick posa délicatement une main sur l’avant bras de la Rouge, désormais côté à côte avec elle, pour établir ce lien par lequel les unissait normalement la plume. Instinctivement ils avancèrent, instinctivement le silence se fit, instinctivement Nick brisa ce silence.

    « On a du temps à rattraper tous les deux. »

    Ils rattrapent le temps, ce n’est pas le temps qui les rattrape.

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