A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler || Dem' & Zane ||
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The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Extérieur du château
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A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler || Dem' & Zane ||
Une forte agitation régnait depuis quelques jours dans les couloirs du château et pour cause dans moins de deux semaines aurait lieu le derby de l’année, le choc de Poudlard. La rencontre entre les Lions et les Vipères se rapprochaient et déjà les tensions se faisaient ressentir. Des jeux de provocations se mettaient gentiment en place, les supporters de chaque équipe commençaient à s’échauffer entre eux. Les Serpentard, eux, espéraient beaucoup de ce match. Avec Montgomery, le meilleur joueur de l’école, comme capitaine ils se voyaient déjà remporter la victoire. Il était vrai que Paris était devenu un capitaine d’équipe exigeant, peu aimer par certains de ses partenaires. Le poursuiveur voulait absolument gagner cette partie de Quidditch, fallait dire aussi que son frangin était à la tête des Gryffondor. Leur rivalité, qui était déjà bien présente ces temps ci, ne serait qu’accentuée plus l’échéance approcherait. Pour l’instant cela faisait un moment qu’on ne les avait pas vus s’embrouiller. Une trêve ? En apparence peut être, mais en réalité il en était tout autrement. Personne n’était au courant de ce qui se tramait dans l’esprit de Paris Montgomery. Le jeune homme était loin d’avoir montré l’intégralité de son jeu, depuis un moment déjà il complotait secrètement contre son frère. Une nouvelle fois il avait décidé de prendre pour cible Zane, une sorte de psychose s’était emparé de lui depuis quelques temps. Il n’avait qu’une envie, voir son frère être détruit. Le toucher, le blesser, lui faire du mal. Que son esprit en prenne un coup, qu’il se sente impuissant, faible. Que la douleur soit tellement grande qu’il ne puisse jamais s’en remettre. Cette hargne à espérer que Zane puisse être anéanti était devenu si obsessionnelle qu’il avait décidé de mettre un nouveau plan en place.
Et c’était là que Demetri Raynolds intervenait, Paris avait soupçonné son cadet d’éprouver une attirance pour les hommes. A partir de là il avait décidé de trouver quelqu’un qui pourrait se prêter au jeu et séduire son frère. Ce type devait charmer le Gryffondor, l’attirer aveuglement dans ses filets, le rendre totalement accro à lui. Zane devait être en confiance, tomber amoureux serait même le mieux. Ce n’était pas chose simple, et Raynolds l’avait tout de suite compris. Il avait donc fait un marché, si Dem’ parvenait à séduire Zane à tel point que ce dernier devienne complètement fou de lui, Demetri pourrait profiter de Paris… Un pari fou, bien sûr, mais le Serpentard était confiant. Même si son camarade de maison arriverait à ce qu’il voulait, il trouverait toujours un moyen d’échapper à la récompense promise. Il ne fallait pas se leurrer, Paris Montgomery était connu pour ne pas être honnête en affaire. Seules ses propres satisfactions lui importaient, celles des autres il s’en foutait royalement. Raynolds aurait du mal à l’avoir, du moins s’il espérait quoi que ce soit il serait bien déçu. Sûrement que Paris jouait avec le feu, mais pour le moment il était à l’abri de toute avance. Il savait que le travail de son compère avançait mais il était loin d’imaginer tout ce qu’il s’était passé ces derniers temps… Lorsqu’il allait le découvrir il serait enchanté… Ou pas…
Quoi qu’il en soit l’heure était à la préparation du match dans la tête du capitaine du Serpentard, ainsi avait-il décidé d’intensifier la fréquence et l’intensité des entraînements. Lui était habitué à de telles cadences avec son équipe extérieure. Ses joueurs, eux, allaient certainement être peu ravi de ce qui les attendait. Paris semblait être déterminer à les faire travailler d’arrache pied avant ce match. Le programme allait être chargé pour ses coéquipiers et bien évidemment il se montrerait intraitable et pointilleux. Ceux qui espéraient continuer à faire partie de l’équipe n’avait qu’à bien ce tenir, la moindre faiblesse de leur part pourrait les entraîner sur la touche. Paris savait que chacun de ses joueurs avaient sa place dans l’équipe. Tous étaient performants il n’en doutait pas une seconde, que ce soit Whitley, Danes, Fitzgerald, Berlioz ou Raynolds. Tous étaient de grands joueurs, et malgré le fait que leur capitaine ne le leur fasse pas comprendre, ce dernier savait que son équipe avait de grandes chances de remporter la coupe cette année. Dans cette énumération de noms il manquait bien sûr Wilson… Mais lui, même s’il pouvait être le meilleur joueur de Serpentard lors d’une rencontre il serait toujours un sale gosse prétentieux aux yeux de Paris. Le poursuiveur n’avait pas eu d’autre choix que de l’accepter dans l’équipe car malheureusement il avait été le meilleur lors des essais pour le poste d’attrapeur. Enfin cela avait tout de même des avantages de l’avoir comme coéquipier. Car pendant les entraînements le talentueux joueur de Quidditch pouvait lui en faire baver… C’était tellement drôle de le faire morfler que rien que pour ça il aimait avoir cet idiot dans son équipe. D’ailleurs aujourd’hui, Samaël allait être servi, le capitaine avait décidé d’improviser un entraînement de dernière minute. Il avait fait parvenir à chacun des joueurs une lettre dans la matinée pour leur annoncer la nouvelle.
Quand arriva l’heure de cet entraînement, tous les joueurs furent à l’heure. Tous semblaient motivés malgré le fait qu’ils aient pu avoir autre chose de prévu. Montgomery s’en foutait, s’ils voulaient gagner il fallait qu’ils travaillent. Il n’y avait pas de secret. Ils entamèrent la séance par quelques exercices spécifiques à chaque poste. Paris observa un moment chacun de ses coéquipiers, il s’attarda un moment sur Demetri… Espérant en savoir plus entre son frère et lui dans les jours à venir. Informations qu’il aurait bien plus tôt que prévu en fin de compte… Puis ce fut au tour de Wilson, évidemment le Serpentard ne put s’empêcher de lui faire une remarque désobligeante. Le pauvre petit fils à papa allait devoir s’y faire, ça serait comme ça tant qu’ils seraient tous les deux dans l’équipe et que Paris en serait à la tête.
Paris saisit la batte de sa coéquipière avant même qu’elle puisse dire quoique ce soit et frappa un des cognards qui passait par là avec une force impressionnante vers Wilson. La sphère redoutée de tous les joueurs de Quidditch manqua de peu le Serpentard. Paris n’avait en aucun cas envie de blesser qui que ce soit. Il voulait juste que ce gamin comprenne qu’il fallait qu’il se bouge. Il se doutait que Samaël le prendrait mal, mais à vrai dire il s’en fichait. C’était un petit con après tout. L’entraînement termina par un match afin de mettre au point quelques stratégies de jeu. Au bout d’un moment et voyant que ses joueurs commençaient à fatiguer, il stoppa le jeu et les invita à rejoindre les vestiaires s’il le voulait. Très vite le jeune homme se retrouva seul. Il en profita pour tenter quelques acrobaties, il n’était jamais rassasié de sa dose d’adrénaline. Il lui en fallait toujours plus. Après plusieurs minutes il redescendit sur la terre ferme et rangea les balles dans leur boîte avant de se rendre à son tour aux vestiaires. Tous ses partenaires étaient partis apparemment excepté Raynolds. Ce qui tombait plutôt bien à vrai dire, le poursuiveur comptait s’informer des dernières nouvelles entre son camarade et son frère… Il s’installa non loin de lui, s’asseyant sur un des bancs et saisissant une serviette au passage afin d’éponger les gouttes de sueurs qui ruisselait doucement sur son front. Après quelques secondes de silence, il se décida enfin à entamer la conversation.
Le jeune homme ne prononçait même pas le prénom de son frère. Cela faisait longtemps qu’il se retenait de le dire. Il n’en valait pas la peine à vrai dire. Cependant, la réponse de Demetri l’intriguait. Il ne savait pas vraiment où en était les choses. Il n’y avait donc qu’une seule solution pour le savoir, questionner Dem’… En espérant que sa réponse lui conviendrait.
Et c’était là que Demetri Raynolds intervenait, Paris avait soupçonné son cadet d’éprouver une attirance pour les hommes. A partir de là il avait décidé de trouver quelqu’un qui pourrait se prêter au jeu et séduire son frère. Ce type devait charmer le Gryffondor, l’attirer aveuglement dans ses filets, le rendre totalement accro à lui. Zane devait être en confiance, tomber amoureux serait même le mieux. Ce n’était pas chose simple, et Raynolds l’avait tout de suite compris. Il avait donc fait un marché, si Dem’ parvenait à séduire Zane à tel point que ce dernier devienne complètement fou de lui, Demetri pourrait profiter de Paris… Un pari fou, bien sûr, mais le Serpentard était confiant. Même si son camarade de maison arriverait à ce qu’il voulait, il trouverait toujours un moyen d’échapper à la récompense promise. Il ne fallait pas se leurrer, Paris Montgomery était connu pour ne pas être honnête en affaire. Seules ses propres satisfactions lui importaient, celles des autres il s’en foutait royalement. Raynolds aurait du mal à l’avoir, du moins s’il espérait quoi que ce soit il serait bien déçu. Sûrement que Paris jouait avec le feu, mais pour le moment il était à l’abri de toute avance. Il savait que le travail de son compère avançait mais il était loin d’imaginer tout ce qu’il s’était passé ces derniers temps… Lorsqu’il allait le découvrir il serait enchanté… Ou pas…
Quoi qu’il en soit l’heure était à la préparation du match dans la tête du capitaine du Serpentard, ainsi avait-il décidé d’intensifier la fréquence et l’intensité des entraînements. Lui était habitué à de telles cadences avec son équipe extérieure. Ses joueurs, eux, allaient certainement être peu ravi de ce qui les attendait. Paris semblait être déterminer à les faire travailler d’arrache pied avant ce match. Le programme allait être chargé pour ses coéquipiers et bien évidemment il se montrerait intraitable et pointilleux. Ceux qui espéraient continuer à faire partie de l’équipe n’avait qu’à bien ce tenir, la moindre faiblesse de leur part pourrait les entraîner sur la touche. Paris savait que chacun de ses joueurs avaient sa place dans l’équipe. Tous étaient performants il n’en doutait pas une seconde, que ce soit Whitley, Danes, Fitzgerald, Berlioz ou Raynolds. Tous étaient de grands joueurs, et malgré le fait que leur capitaine ne le leur fasse pas comprendre, ce dernier savait que son équipe avait de grandes chances de remporter la coupe cette année. Dans cette énumération de noms il manquait bien sûr Wilson… Mais lui, même s’il pouvait être le meilleur joueur de Serpentard lors d’une rencontre il serait toujours un sale gosse prétentieux aux yeux de Paris. Le poursuiveur n’avait pas eu d’autre choix que de l’accepter dans l’équipe car malheureusement il avait été le meilleur lors des essais pour le poste d’attrapeur. Enfin cela avait tout de même des avantages de l’avoir comme coéquipier. Car pendant les entraînements le talentueux joueur de Quidditch pouvait lui en faire baver… C’était tellement drôle de le faire morfler que rien que pour ça il aimait avoir cet idiot dans son équipe. D’ailleurs aujourd’hui, Samaël allait être servi, le capitaine avait décidé d’improviser un entraînement de dernière minute. Il avait fait parvenir à chacun des joueurs une lettre dans la matinée pour leur annoncer la nouvelle.
- « Ce message s’adresse à tous les joueurs de l’équipe de Serpentard. Aujourd’hui, rendez vous à 17h30 après les cours au terrain pour un entraînement intensif. De plus, si vous avez déjà prévu quelque chose pour samedi matin désolé mais vous allez devoir annuler. J’ai profité que le terrain soit libre de 8h30 à 11h30 pour continuer à travailler. Je n’accepterais aucuns retards, aucunes absences, aucunes excuses bidon pour chacun de ces entraînements ! Celui qui n’a pas de bonnes excuses pour ne pas s’être pointé à l’entraînement verra sa place dans l’équipe compromise. Alors je compte sur vous pour être présent. A ce soir !
Votre capitaine, P. Montgomery »
Quand arriva l’heure de cet entraînement, tous les joueurs furent à l’heure. Tous semblaient motivés malgré le fait qu’ils aient pu avoir autre chose de prévu. Montgomery s’en foutait, s’ils voulaient gagner il fallait qu’ils travaillent. Il n’y avait pas de secret. Ils entamèrent la séance par quelques exercices spécifiques à chaque poste. Paris observa un moment chacun de ses coéquipiers, il s’attarda un moment sur Demetri… Espérant en savoir plus entre son frère et lui dans les jours à venir. Informations qu’il aurait bien plus tôt que prévu en fin de compte… Puis ce fut au tour de Wilson, évidemment le Serpentard ne put s’empêcher de lui faire une remarque désobligeante. Le pauvre petit fils à papa allait devoir s’y faire, ça serait comme ça tant qu’ils seraient tous les deux dans l’équipe et que Paris en serait à la tête.
- Paris – « Mais merde Wilson !!! Tu vas te bouger un peu ? Je suis sûre que si je donnais un balai à une gamine de première année elle serait plus forte que toi ! Allez espèce de veracrasse, active-toi !!! Oh et puis merde !!! Fitzgerald file-moi ta batte ! »
Paris saisit la batte de sa coéquipière avant même qu’elle puisse dire quoique ce soit et frappa un des cognards qui passait par là avec une force impressionnante vers Wilson. La sphère redoutée de tous les joueurs de Quidditch manqua de peu le Serpentard. Paris n’avait en aucun cas envie de blesser qui que ce soit. Il voulait juste que ce gamin comprenne qu’il fallait qu’il se bouge. Il se doutait que Samaël le prendrait mal, mais à vrai dire il s’en fichait. C’était un petit con après tout. L’entraînement termina par un match afin de mettre au point quelques stratégies de jeu. Au bout d’un moment et voyant que ses joueurs commençaient à fatiguer, il stoppa le jeu et les invita à rejoindre les vestiaires s’il le voulait. Très vite le jeune homme se retrouva seul. Il en profita pour tenter quelques acrobaties, il n’était jamais rassasié de sa dose d’adrénaline. Il lui en fallait toujours plus. Après plusieurs minutes il redescendit sur la terre ferme et rangea les balles dans leur boîte avant de se rendre à son tour aux vestiaires. Tous ses partenaires étaient partis apparemment excepté Raynolds. Ce qui tombait plutôt bien à vrai dire, le poursuiveur comptait s’informer des dernières nouvelles entre son camarade et son frère… Il s’installa non loin de lui, s’asseyant sur un des bancs et saisissant une serviette au passage afin d’éponger les gouttes de sueurs qui ruisselait doucement sur son front. Après quelques secondes de silence, il se décida enfin à entamer la conversation.
- Paris – « Alors Raynolds quelque chose d’intéressant à me raconter ? Il a marché ? »
Le jeune homme ne prononçait même pas le prénom de son frère. Cela faisait longtemps qu’il se retenait de le dire. Il n’en valait pas la peine à vrai dire. Cependant, la réponse de Demetri l’intriguait. Il ne savait pas vraiment où en était les choses. Il n’y avait donc qu’une seule solution pour le savoir, questionner Dem’… En espérant que sa réponse lui conviendrait.
Paris Montgomery- « I'm NOT GAY !
Sorry boys... » - ♦ HIBOUX POSTÉS : 526
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler || Dem' & Zane ||
- Ce message s’adresse à tous les joueurs de l’équipe de Serpentard. Aujourd’hui, rendez vous à 17h30 après les cours au terrain pour un entraînement intensif. De plus, si vous avez déjà prévu quelque chose pour samedi matin désolé mais vous allez devoir annuler. J’ai profité que le terrain soit libre de 8h30 à 11h30 pour continuer à travailler. Je n’accepterais aucuns retards, aucunes absences, aucunes excuses bidon pour chacun de ces entraînements ! Celui qui n’a pas de bonnes excuses pour ne pas s’être pointé à l’entraînement verra sa place dans l’équipe compromise. Alors je compte sur vous pour être présent. A ce soir !
- Votre capitaine, P. Montgomery
Le nez de Demetri se retroussa imperceptiblement. Il avait quelque chose de prévu à cette heure. Quelque chose qu’il n’avait pas vraiment envie d’annuler, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il savait que s’il en parlait à Paris, il y aurait une petite chance pour qu’il excuse son absence contrairement aux autres, mais il ne voulait pas non plus rater l’entraînement. Le match opposant Serpentard à Gryffondor était attendu, en partie à cause de la rivalité –stupide- qu’il y avait entre les deux maisons, et plus que jamais Demetri tenait à la victoire. Il ne doutait pas de ses talents et de ses capacités sur un balai, mais depuis quelque temps, il avait mis de côté la pratique de ce sport pour se concentrer sur tout autre chose. Un projet lui prenant énormément de temps. C’était d’ailleurs à cause de ce projet qu’il était occupé à l’heure où Paris souhaitait que les Serpentards se regroupent. Annuler l’ennuyait réellement, pas parce qu’il était appliqué dans son ‘travail’ mais parce qu’il appréciait ce qu’il faisait. Qui l’aurait cru ?
Il s’empressa de prendre un bout de parchemin et griffonna quelques mots rapidement dessus.
- « Obligé d’annuler pour ce soir. Ton frère a programmé un entraînement. Ce n’est que parti remise.
- Dem’ »
Dem… Jamais personne ne l’avait nommé ainsi, et pour cause, il avait horreur de ça ! Mais Zane avait une façon de prononcer ce nom qui le faisait l’entendre différemment, agréablement à ses oreilles. Il écrivit le nom de Zane sur une enveloppe et envoya son hibou auprès du Gryffondor tout en soupirant. Il aurait tout de même aimé aller à leur rendez-vous… De puis que Demetri avait réussi à mettre le Gryffondor dans son lit, les deux jeunes hommes se voyait régulièrement. Ils passaient simplement du temps ensemble, se contentant de discuter. Il avait bien entendu de faire plus mais le Gryffondor s’était montré plus que réticent face à un simple baiser. Demetri n’avait pas réellement compris pourquoi. Après tout, ils avaient couché ensemble et maintenant il refusait un simple baiser… Pourtant il s’était montré compréhensif et n’avait pas cherché à le brusquer. Tout ceci n’était que dans son propre intérêt ! celui de bien se faire voir, encore et toujours ! Vraiment ? Jouait-il encore lorsqu’il se rendait à leur rendez vous avec une certaine impatience ? Était-ce de la comédie, cette joie qu’il ressentait lorsqu’il lui souriait ? Oui, bien sûr que oui ! Du moins, il essayait de s’en convaincre, mais il avait de plus en plus en mal à se voiler la face.
Tout ceci le préoccupait bien trop. Il ne cessait de penser à lui et aux sentiments étranges qu’il ressentait pour le Gryffondor. Cela le plongeait dans de telles réflexions qu’il ne su pas s’il était réellement présent lors de l’entraînement. Il y était physiquement, mais son esprit était bien loin, et lorsqu’il se rendit dans les vestiaires, ses pensées étaient encore toutes dirigées vers le beau Gryffondor.
Il prit sa douche et resta un long moment sous le jet d’eau brûlant, se rendant de plus en plus compte qu’il n’avait plus envie de ce petit jeu. En réalité, si les sentiments de Zane lui étaient bien égal auparavant, il en était autrement à présent. Et il ne voulait pas –ou plu- le blesser. Devoir l’abandonner comme un moins que rien, alors qu’il commençait à s’ouvrir, à prendre confiance, alors qu’il s’était laissé aller dans ses bras… La récompense qu’était Paris ne l’attirait plus. Et il se rendait compte du problème qui était le sien. Il s’attachait. Quelle horreur ! Lui ?! S’attacher à quelqu’un ?! c’était impensable, inimaginable même ! Non. Il se trompait ! c’était certain ! Il avait juste passé trop de temps avec le Gryffondor qui l’avait contaminé et ramolli ! oui, ça ne pouvait être que ça.
Lorsqu’il quitta les douches, Demetri se persuada du bien fondé de ses déductions. Il passa son pantalon et il le boutonna alors qu’il se rendait compte du temps qu’il avait du passer sous la douche vu qu’il se retrouvait seul. Mais pas pour longtemps puisque Paris fit à son tour son entrée. Dans un premier temps, Demetri l’ignora plus ou moins. Les deux Serpentards n’avaient pas l’habitude de parler plus que ça d’ordinaire. Leurs seuls sujets de discussions étaient le Quidditch et depuis peu, Zane. Or, Demetri n’avait envie de parler de ni l’un, ni l’autre pour le moment, mais Paris ne semblait pas du même avis.
« Alors Raynolds quelque chose d’intéressant à me raconter ? Il a marché ? »
Assis sur l’un des bancs, il ne regarda pas dans la direction de Paris mais le vit du coin de l’œil prendre place non loin de lui. Il n’avait pas envie de parler de ça… mais en même temps, s’il disait ça à Paris, il ne le louperait pas.
Sans pour autant se tourner vers lui, il répondit.
« Il a couru même. J’ai eu plus que ce que je pensais pouvoir obtenir, si tu vois ce que je veux dire. » Un sourire étira le coin de ses lèvres et il continua. « Ton frère est assez naïf en réalité. Il est accro et je n’ai pas eu grand chose à faire pour ça. »
Il était temps qu’il se prouve qu’il n’avait pas changé. Qu’il n’avait aucun sentiment pour le Gryffondor et que de le trahir ne l’affecterait pas plus que ça. Et le meilleur moyen était d’agir comme il aurait dû le faire. Se tournant vers Paris, il se laissa glisser sur le banc pour se rapprocher de lui. Il passa sa main dans son dos, la logeant dans le bas, il fit pression pour obliger leurs corps à se serrer l’un à l’autre, un sourire pervers aux lèvres.
« Il est temps de payer ta dette Montgomery… Après ça je laisserais tomber le petit lion qui ne s’en remettra pas de si tôt. »
Cette simple idée lui serra douloureusement le cœur et comme pour l’oublier, enfouir ce sentiment désagréable, il posa rudement ses lèvres sur celles de Paris, resserrant un peu plus l’étreinte de son bras. Il savait qu’il devait prendre les devant car il soupçonnait Paris de chercher à se défiler le moment venu. Et lorsqu’il arriva à infiltrer sa langue entre ses lèvres, il fut quelque peu déçu de ne pas ressentir la satisfaction tant attendue.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler || Dem' & Zane ||
Un jeune homme était plongé dans ses pensées, son regard fixant les flammes dansantes devant lui. Il réfléchissait depuis déjà quelques heures sur le même sujet, Demetri Raynolds. Ce gars là avait réussi à faire naître en lui des sentiments qu’il croyait éteint définitivement. Il réussissait à faire battre son cœur plus que de raison, et même à lui donner envie de le revoir, malgré qu’il fusse un homme. Il savait que ce n’était pas bien, qu’il ne devrait pas l’aimer lui, mais plutôt elle, Raquel. Mais il était évident que jamais la demoiselle ne pourrait faire naître en lui des sentiments aussi forts que Raynolds. Jamais elle ne pourrait l’attirer, comme lui pouvait l’attirer maintenant. C’était un fait, Zane aimait les hommes, ce qu’il avait toujours dénigré, mais c’était après tout sa nature. Demetri avait réussi à lui faire comprendre ça, et c’était juste un miracle. Finalement, il n’était peut être pas si perdu que ça. Il pouvait très bien être heureux avec un homme, si c’était son corps qui le poussait par là. Les pensées du jeune homme étaient embrouillées, parce qu’il avait compris qu’il ne servait à rien de lutter face à ce qu’il était. Pourtant, il n’arrivait pas à le laisser le toucher, même un baiser semblait inaccessible pour lui. Il ne comprenait pas pourquoi il se braquait ainsi, après tout, ils avaient couchés ensemble, ils avaient pris leur pied ensemble, malgré des débuts laborieux. Jamais il n’avait eut autant de plaisir de toute sa vie, et maintenant, il refusait tout simplement ça. Certes, il appréciait leurs petits tête-à-têtes, mais ils ne faisaient que parler. Il mourrait d’envie de faire plus, mais il n’arrivait pas à le laisser le toucher. Finalement, son esprit était certainement encore complètement fermé. A croire que des années de bourrage de crâne ne s’effaçaient pas facilement.
Lentement, Zane se sentit furieux, contre lui-même, mais plus encore contre ses satanés géniteurs. Il devait être parfait, et patati patata, et voilà qu’il se retrouvait maintenant à se briser lui-même pour des sentiments. Il tombait lentement, mais sûrement amoureux, et ce n’était pas d’une femme, n’en déplaise à ses parents. Face à cette colère vaine, le jeune homme n’eut d’autres solutions que de se lever, et de frapper sur le fauteuil sur lequel il avait été assis. Geste ridicule, mais qui eut le mérite de le calmer d’un coup. Relevant la tête, il se rendit compte qu’un hibou tapotait à la fenêtre de sa salle commune. Il se demanda pour qui cela pouvait être, et décida donc d’aller lui ouvrir la fenêtre. La lettre atterrit juste dans ses mains, et il fût surpris de voir son nom inscrit sur le bout de parchemin. « Obligé d’annuler pour ce soir. Ton frère a programmé un entraînement. Ce n’est que parti remise. Dem’ » Le gryffondor fronça les sourcils à la lecture de ce mot. Merlin qu’il pouvait détester son satané frère. Il avait réussi à lui piquer le terrain, et maintenant, il lui piquait son petit ami. Ses sourcils se froncèrent d’autant plus à cette pensée. Petit-ami ? Ils en étaient réellement à ce point tous les deux ? « Et merde, tu fais chier Montgomery » Plusieurs personnes tournèrent leur regard vers eux, avant de rire sous cape. Ces abrutis ne comprenaient pas qu’il puisse parler de son frère, et non pas lui, il ne se parlait pas encore à lui-même. Boudeur, en colère, Zane décida de monter directement dans son dortoir, et n’adressant pas un mot à quiconque.
Il ne pouvait pas empêcher la jalousie de se répandre dans son cœur, alors qu’il imaginait son frère et son amant dans les vestiaires de Quidditch, là où ils s’étaient embrassés pour la première fois. Certes, une nouvelle fois, Zane laissait ressortir sa paranoïa, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Son frère lui avait déjà piqué tant de choses qu’il avait peur qu’il fasse de même avec son Demetri. Il se sentait tellement mal d’avoir été dénigré au profit d’un entraînement, qu’il repartait dans une paranoïa débile. Dans le fond, c’était de sa faute à lui s’il était parti s’entraîner. Après tout, il lui interdisait toute sorte de contact entre eux, et si elle continuait ainsi, leur relation ne durerait pas longtemps, et ça serait uniquement de sa faute. Il était grand temps qu’il l’autorise et s’autorise, à des contacts entre eux, qui ne pourraient être qu’agréables. Il se releva de son lit, bien après l’heure de leur-rendez vous, de l’entrainement, une nouvelle résolution en tête. Ce soir, il allait embrasser Demetri, il le ferait perdre la tête de nouveau. Il était bien décidé à profiter du corps parfait de son amant, et pas plus tard qu’en cette soirée, et il allait lui en faire la surprise. Décidément, il était bien lunatique pour le coup, mais il n’était pas dit qu’il laisserait celui qui l’attirait vraiment s’éloigner de lui, pour préféré un entraînement avec son abruti de frère. Enfilant sa cape, le gryffondor sortit de son dortoir, puis de sa salle commune, direction les terrains de Quidditch, en espérant qu’ils aient terminé. Il n’avait pas envie de provoquer une bagarre avant l’heure avec ces imbéciles…
Lorsqu’il arriva enfin sur place, il fût ravi de constater que le ciel était vide, et il espérait simplement maintenant que Demetri serait toujours dans les vestiaires. Poussa légèrement la porte, et fût content d’entendre sa voix. « Ton frère est assez naïf en réalité. Il est accro et je n’ai pas eu grand chose à faire pour ça. » Il resta interdit quelques secondes, se demandant s’il avait bien entendu. Si c’était de lui dont il parlait, pourquoi donc le traitait il de naïf ? Surtout, pourquoi le jeune homme parlait de leur relation avec cet abruti de Paris ? Il n’eut pas réellement le temps de se poser plus de question que la suite lui arriva, comme un coup de massue sur le crâne : « Il est temps de payer ta dette Montgomery… Après ça je laisserais tomber le petit lion qui ne s’en remettra pas de si tôt. » Pourquoi ? Zane recula d’un pas, la bouche entrouverte, et les yeux criant son désespoir. Pourquoi disait-il des choses comme ça ? Bien déterminé à avoir des réponses, le jeune homme repoussa la porte, et tomba sur une vision cauchemardesque. Demetri, son Demetri, était en train d’embrasser à pleine bouche son salaud de frère. Ce salaud lui piquait encore quelque chose, mais cette fois, il eut réellement l’impression d’une fêlure dans son cœur. Il recula précipitamment, ne voulant pas qu’il le voit ainsi, désemparé, détruit, triste comme jamais auparavant. Cette fois, son frère était allé trop loin, mais l’heure n’était pas à la vengeance. Cependant, alors qu’il reculait, il se prit les pieds dans un balai qui traînait au sol, ce qui le fit chuter durement. « Merlin ! »
Leurs deux regards se posèrent sur lui, alors qu’il se relevait prestement. Il voulait avoir paraître fier devant eux, paraître amusé de la situation, il voulait même pouvoir affirmer ne pas souffrir. Au lieu de ça, sa bouche s’entrouvrit de nouveau, alors que sa lèvre inférieure se mettait à trembler, de tristesse et de colère. Sa main subissait le même sort, alors il décida de serrer le poing, alors qu’il fixait d’un regard déterminé, mais brisé, alternativement les deux serpents. Il devait dire quelque chose, mais aucun mot ne semblait pouvoir passer la barrière de ses lèvres. Il s’approcha de plusieurs pas, et son nez se fronça sous le dégoût qu’ils lui inspiraient. « Vous faites une belle paire d’enfoirés… Son regard cessa finalement d’osciller, et se fixa uniquement sur Paris. Demetri n’était qu’une victime lui aussi dans l’histoire. Certes, c’était un salaud de première catégorie, mais tout était de la faute de Paris dans l’histoire. Alors il n’avait plus aucun intérêt, mais il savait surtout que s’il croisait son regard, il pourrait perdre le contrôle… Tu es allé trop loin… Cette fois, tu ne t’en sortiras pas enculé… » Progressivement, il avait avancé vers son frère, jusqu’à être juste devant lui, et là, sans plus se retenir, malgré qu’il ait voulu garder un semblant de dignité, Zane laissa son poing partir à la rencontre de la pommette de son frère, y mettant tout sa force, encore décuplée par la rage. Lorsqu’il chuta au sol sous la force de l’impact, Zane plaça son pied sur sa gorge, et siffla : « Je vais te tuer, j’te jure que je vais te tuer… » Son regard était noir de haine, et ses propos n'étaient pas qu'impulsif. Si personne n'intervenant, le pied sur cette gorge le tuerait, tant il accentua lentement la pression.
Lentement, Zane se sentit furieux, contre lui-même, mais plus encore contre ses satanés géniteurs. Il devait être parfait, et patati patata, et voilà qu’il se retrouvait maintenant à se briser lui-même pour des sentiments. Il tombait lentement, mais sûrement amoureux, et ce n’était pas d’une femme, n’en déplaise à ses parents. Face à cette colère vaine, le jeune homme n’eut d’autres solutions que de se lever, et de frapper sur le fauteuil sur lequel il avait été assis. Geste ridicule, mais qui eut le mérite de le calmer d’un coup. Relevant la tête, il se rendit compte qu’un hibou tapotait à la fenêtre de sa salle commune. Il se demanda pour qui cela pouvait être, et décida donc d’aller lui ouvrir la fenêtre. La lettre atterrit juste dans ses mains, et il fût surpris de voir son nom inscrit sur le bout de parchemin. « Obligé d’annuler pour ce soir. Ton frère a programmé un entraînement. Ce n’est que parti remise. Dem’ » Le gryffondor fronça les sourcils à la lecture de ce mot. Merlin qu’il pouvait détester son satané frère. Il avait réussi à lui piquer le terrain, et maintenant, il lui piquait son petit ami. Ses sourcils se froncèrent d’autant plus à cette pensée. Petit-ami ? Ils en étaient réellement à ce point tous les deux ? « Et merde, tu fais chier Montgomery » Plusieurs personnes tournèrent leur regard vers eux, avant de rire sous cape. Ces abrutis ne comprenaient pas qu’il puisse parler de son frère, et non pas lui, il ne se parlait pas encore à lui-même. Boudeur, en colère, Zane décida de monter directement dans son dortoir, et n’adressant pas un mot à quiconque.
Il ne pouvait pas empêcher la jalousie de se répandre dans son cœur, alors qu’il imaginait son frère et son amant dans les vestiaires de Quidditch, là où ils s’étaient embrassés pour la première fois. Certes, une nouvelle fois, Zane laissait ressortir sa paranoïa, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Son frère lui avait déjà piqué tant de choses qu’il avait peur qu’il fasse de même avec son Demetri. Il se sentait tellement mal d’avoir été dénigré au profit d’un entraînement, qu’il repartait dans une paranoïa débile. Dans le fond, c’était de sa faute à lui s’il était parti s’entraîner. Après tout, il lui interdisait toute sorte de contact entre eux, et si elle continuait ainsi, leur relation ne durerait pas longtemps, et ça serait uniquement de sa faute. Il était grand temps qu’il l’autorise et s’autorise, à des contacts entre eux, qui ne pourraient être qu’agréables. Il se releva de son lit, bien après l’heure de leur-rendez vous, de l’entrainement, une nouvelle résolution en tête. Ce soir, il allait embrasser Demetri, il le ferait perdre la tête de nouveau. Il était bien décidé à profiter du corps parfait de son amant, et pas plus tard qu’en cette soirée, et il allait lui en faire la surprise. Décidément, il était bien lunatique pour le coup, mais il n’était pas dit qu’il laisserait celui qui l’attirait vraiment s’éloigner de lui, pour préféré un entraînement avec son abruti de frère. Enfilant sa cape, le gryffondor sortit de son dortoir, puis de sa salle commune, direction les terrains de Quidditch, en espérant qu’ils aient terminé. Il n’avait pas envie de provoquer une bagarre avant l’heure avec ces imbéciles…
Lorsqu’il arriva enfin sur place, il fût ravi de constater que le ciel était vide, et il espérait simplement maintenant que Demetri serait toujours dans les vestiaires. Poussa légèrement la porte, et fût content d’entendre sa voix. « Ton frère est assez naïf en réalité. Il est accro et je n’ai pas eu grand chose à faire pour ça. » Il resta interdit quelques secondes, se demandant s’il avait bien entendu. Si c’était de lui dont il parlait, pourquoi donc le traitait il de naïf ? Surtout, pourquoi le jeune homme parlait de leur relation avec cet abruti de Paris ? Il n’eut pas réellement le temps de se poser plus de question que la suite lui arriva, comme un coup de massue sur le crâne : « Il est temps de payer ta dette Montgomery… Après ça je laisserais tomber le petit lion qui ne s’en remettra pas de si tôt. » Pourquoi ? Zane recula d’un pas, la bouche entrouverte, et les yeux criant son désespoir. Pourquoi disait-il des choses comme ça ? Bien déterminé à avoir des réponses, le jeune homme repoussa la porte, et tomba sur une vision cauchemardesque. Demetri, son Demetri, était en train d’embrasser à pleine bouche son salaud de frère. Ce salaud lui piquait encore quelque chose, mais cette fois, il eut réellement l’impression d’une fêlure dans son cœur. Il recula précipitamment, ne voulant pas qu’il le voit ainsi, désemparé, détruit, triste comme jamais auparavant. Cette fois, son frère était allé trop loin, mais l’heure n’était pas à la vengeance. Cependant, alors qu’il reculait, il se prit les pieds dans un balai qui traînait au sol, ce qui le fit chuter durement. « Merlin ! »
Leurs deux regards se posèrent sur lui, alors qu’il se relevait prestement. Il voulait avoir paraître fier devant eux, paraître amusé de la situation, il voulait même pouvoir affirmer ne pas souffrir. Au lieu de ça, sa bouche s’entrouvrit de nouveau, alors que sa lèvre inférieure se mettait à trembler, de tristesse et de colère. Sa main subissait le même sort, alors il décida de serrer le poing, alors qu’il fixait d’un regard déterminé, mais brisé, alternativement les deux serpents. Il devait dire quelque chose, mais aucun mot ne semblait pouvoir passer la barrière de ses lèvres. Il s’approcha de plusieurs pas, et son nez se fronça sous le dégoût qu’ils lui inspiraient. « Vous faites une belle paire d’enfoirés… Son regard cessa finalement d’osciller, et se fixa uniquement sur Paris. Demetri n’était qu’une victime lui aussi dans l’histoire. Certes, c’était un salaud de première catégorie, mais tout était de la faute de Paris dans l’histoire. Alors il n’avait plus aucun intérêt, mais il savait surtout que s’il croisait son regard, il pourrait perdre le contrôle… Tu es allé trop loin… Cette fois, tu ne t’en sortiras pas enculé… » Progressivement, il avait avancé vers son frère, jusqu’à être juste devant lui, et là, sans plus se retenir, malgré qu’il ait voulu garder un semblant de dignité, Zane laissa son poing partir à la rencontre de la pommette de son frère, y mettant tout sa force, encore décuplée par la rage. Lorsqu’il chuta au sol sous la force de l’impact, Zane plaça son pied sur sa gorge, et siffla : « Je vais te tuer, j’te jure que je vais te tuer… » Son regard était noir de haine, et ses propos n'étaient pas qu'impulsif. Si personne n'intervenant, le pied sur cette gorge le tuerait, tant il accentua lentement la pression.
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
♦ ANNÉE : Cinquième
Re: A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler || Dem' & Zane ||
[Hj : C’trop nul >< pardon]
Ce baiser aurait dû être quelque chose de jouissif. Depuis le temps qu’il l’attendait, qu’il ‘travaillait’ pour ça, pour s’approprier Paris le temps d’une soirée, ça aurait simplement dû être géniale, mais il n’en était rien. Ses avaient beau jouer avec les siennes avec ardeur, sa langue avait beau étreindre sa jumelle avec passion et il avait beau serrer toujours un plus son corps contre lui, tout cela lui semblait fade. Si dérisoire comparait à ce qu’il avait ressenti avec Zane… et ça l’agaçait ! Demetri n’était l’homme d’une personne. Il aimait les joies du sexe, il aimait être l’amant d’une nuit. S’attacher, être exclusive… C’était en revenir au sentiment amoureux et le Serpentard n’avait jamais ô grand jamais, aimé quelqu’un de cette façon. D’ailleurs il refusait de s’avouer que c’était peut-être ce qu’il ressentait pour Zane et de ce fait, ce qui l’empêchait de profiter pleinement des lèvres de Paris. Mais alors qu’il essayait de se convaincre de tout cela, un bruit se fit entendre et une voix, reconnaissable entre toutes, l’obligeant à s’extirper de la bouche de Paris pour poser son regard sur l’intrus qui venait de faire son entrée.
Ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’il voyait Zane au sol. Pourtant, il avait su dès le début qu’il s’agissait de lui. Mais quelque part, au fond, pendant une fraction de seconde, il avait espéré se tromper. Il se mordit la lèvre inférieure en le voyant prit de tremblements, et en découvrant une certaine lueur dans ses yeux. Il était blessé. Il avait réussi. C’était le but de la manœuvre, depuis le début. Lui faire mal. Mais si il savait que Paris allait jubiler, lui, il avait mal à son tour. Le voir en proie à la peine, par sa faute… il ne voulait pas. Il ne pensait pas que ça irait si loin, mais surtout qu’il souffrirait aussi de cette situation. Son propre jeu lui avait échappé, bien trop.
«Vous faites une belle paire d’enfoirés… »
Il n’avait rien à répondre à ça. C’était évident qu’ils étaient coupables. Il se demandait ce que Zane avait pu entendre exactement et depuis combien de temps il était là. Mais même s’il ne s’agissait que du baiser, la trahison était suffisante.
« Tu es allé trop loin… Cette fois, tu ne t’en sortiras pas enculé… »
Demetri ne bougea pas d’un pouce. C’était après Paris qu’il en avait, cela ne le concernait pas. Et puis, il n’avait rien contre le fait que Zane s’en prenne à son frère. De toute façon, il était persuadé que son tour viendrait bien vite après celui de son capitaine, alors… il se défendrait à ce moment là. Non ! Il n’avait pas à se défendre. Il n’avait pas besoin de se justifier. Tout était terminé. Ce n’était qu’un jeu qu’il avait remporté, tout ce qu’il avait à faire maintenant c’était s’en tirer sans trop de casse face à la colère de Zane et reprendre le court de sa vie. Mais en avait-il seulement envie ? Confus, Demetri ne comprit que Paris s’était pris un mauvais coup qu’en le voyant chuter lourdement au sol. La réaction de Zane était légitime, loin de lui l’idée ou l’envie d’intervenir. C’était leur problème, leur guerre puérile. Pourtant, lorsqu’il vit le pied de Zane se poser dangereusement sur la gorge de son frère, l’horreur le prit.
« Je vais te tuer, j’te jure que je vais te tuer… »
Demetri avait suffisamment fréquenté Zane pour savoir à quel point il pouvait être violent. Il ne doutait pas qu’il veuille réellement mettre ses menaces à exécution et en voyant Paris commencer doucement à suffoquer, il su que Zane ne s’arrêterait pas de lui-même, trop aveuglé par la colère. Il s’élança alors, au secours de Paris. Se glissant dans le dos du Gryffondor, il entoura ses bras des siens, pour l’empêcher de se débattre, et de se prendre un coup par la même occasion. Il essaya tant bien que mal de l’éloigner de Paris, au moins suffisamment pour que son pied ne soit plus une menace, et lorsque ce fut chose faite, il souffla doucement près de son oreille,
« Calme toi Zane, s’il te plait. »
Il savait qu’il n’avait aucune raison de l’écouter, aussi enchaîna-t-il :
« Tu ne vas pas devenir un meurtrier à cause de cet imbécile ! Il n’en vaut pas la peine ! »
Il n’allait pas le laisser devenir un criminel sans bouger le petit doigt. D’autant qu’il était persuadé qu’il regretterait amèrement un tel acte toute sa vie. Zane était un impulsif, un colérique, mais pas un meurtrier. Il n’était pas dénué de conscience. Et Demetri ne le laisserait pas s’enfoncer dans un cauchemar sans fin par sa faute.
« Regarde moi ! » Ordonna-t-il en l’obligeant à lui faire face. « Si tu veux t’en prendre à quelqu’un, alors vas-y, frappe moi. Mais ne le laisse pas gagner. Ne lui montre pas qu’il à réussi son coup en t’en prenant à lui. »
Il le relâcha, attendant un potentiel coup de sa part. Mais l’une de ses mains alla caresser doucement sa joue entre temps, alors qu’il avouait avec un sourire peiné : « Excuse moi pour ce que je t’ai fait. J’aurais dû voir dès le début à quel point tu vaux mieux que lui. »
Ce baiser aurait dû être quelque chose de jouissif. Depuis le temps qu’il l’attendait, qu’il ‘travaillait’ pour ça, pour s’approprier Paris le temps d’une soirée, ça aurait simplement dû être géniale, mais il n’en était rien. Ses avaient beau jouer avec les siennes avec ardeur, sa langue avait beau étreindre sa jumelle avec passion et il avait beau serrer toujours un plus son corps contre lui, tout cela lui semblait fade. Si dérisoire comparait à ce qu’il avait ressenti avec Zane… et ça l’agaçait ! Demetri n’était l’homme d’une personne. Il aimait les joies du sexe, il aimait être l’amant d’une nuit. S’attacher, être exclusive… C’était en revenir au sentiment amoureux et le Serpentard n’avait jamais ô grand jamais, aimé quelqu’un de cette façon. D’ailleurs il refusait de s’avouer que c’était peut-être ce qu’il ressentait pour Zane et de ce fait, ce qui l’empêchait de profiter pleinement des lèvres de Paris. Mais alors qu’il essayait de se convaincre de tout cela, un bruit se fit entendre et une voix, reconnaissable entre toutes, l’obligeant à s’extirper de la bouche de Paris pour poser son regard sur l’intrus qui venait de faire son entrée.
Ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’il voyait Zane au sol. Pourtant, il avait su dès le début qu’il s’agissait de lui. Mais quelque part, au fond, pendant une fraction de seconde, il avait espéré se tromper. Il se mordit la lèvre inférieure en le voyant prit de tremblements, et en découvrant une certaine lueur dans ses yeux. Il était blessé. Il avait réussi. C’était le but de la manœuvre, depuis le début. Lui faire mal. Mais si il savait que Paris allait jubiler, lui, il avait mal à son tour. Le voir en proie à la peine, par sa faute… il ne voulait pas. Il ne pensait pas que ça irait si loin, mais surtout qu’il souffrirait aussi de cette situation. Son propre jeu lui avait échappé, bien trop.
«Vous faites une belle paire d’enfoirés… »
Il n’avait rien à répondre à ça. C’était évident qu’ils étaient coupables. Il se demandait ce que Zane avait pu entendre exactement et depuis combien de temps il était là. Mais même s’il ne s’agissait que du baiser, la trahison était suffisante.
« Tu es allé trop loin… Cette fois, tu ne t’en sortiras pas enculé… »
Demetri ne bougea pas d’un pouce. C’était après Paris qu’il en avait, cela ne le concernait pas. Et puis, il n’avait rien contre le fait que Zane s’en prenne à son frère. De toute façon, il était persuadé que son tour viendrait bien vite après celui de son capitaine, alors… il se défendrait à ce moment là. Non ! Il n’avait pas à se défendre. Il n’avait pas besoin de se justifier. Tout était terminé. Ce n’était qu’un jeu qu’il avait remporté, tout ce qu’il avait à faire maintenant c’était s’en tirer sans trop de casse face à la colère de Zane et reprendre le court de sa vie. Mais en avait-il seulement envie ? Confus, Demetri ne comprit que Paris s’était pris un mauvais coup qu’en le voyant chuter lourdement au sol. La réaction de Zane était légitime, loin de lui l’idée ou l’envie d’intervenir. C’était leur problème, leur guerre puérile. Pourtant, lorsqu’il vit le pied de Zane se poser dangereusement sur la gorge de son frère, l’horreur le prit.
« Je vais te tuer, j’te jure que je vais te tuer… »
Demetri avait suffisamment fréquenté Zane pour savoir à quel point il pouvait être violent. Il ne doutait pas qu’il veuille réellement mettre ses menaces à exécution et en voyant Paris commencer doucement à suffoquer, il su que Zane ne s’arrêterait pas de lui-même, trop aveuglé par la colère. Il s’élança alors, au secours de Paris. Se glissant dans le dos du Gryffondor, il entoura ses bras des siens, pour l’empêcher de se débattre, et de se prendre un coup par la même occasion. Il essaya tant bien que mal de l’éloigner de Paris, au moins suffisamment pour que son pied ne soit plus une menace, et lorsque ce fut chose faite, il souffla doucement près de son oreille,
« Calme toi Zane, s’il te plait. »
Il savait qu’il n’avait aucune raison de l’écouter, aussi enchaîna-t-il :
« Tu ne vas pas devenir un meurtrier à cause de cet imbécile ! Il n’en vaut pas la peine ! »
Il n’allait pas le laisser devenir un criminel sans bouger le petit doigt. D’autant qu’il était persuadé qu’il regretterait amèrement un tel acte toute sa vie. Zane était un impulsif, un colérique, mais pas un meurtrier. Il n’était pas dénué de conscience. Et Demetri ne le laisserait pas s’enfoncer dans un cauchemar sans fin par sa faute.
« Regarde moi ! » Ordonna-t-il en l’obligeant à lui faire face. « Si tu veux t’en prendre à quelqu’un, alors vas-y, frappe moi. Mais ne le laisse pas gagner. Ne lui montre pas qu’il à réussi son coup en t’en prenant à lui. »
Il le relâcha, attendant un potentiel coup de sa part. Mais l’une de ses mains alla caresser doucement sa joue entre temps, alors qu’il avouait avec un sourire peiné : « Excuse moi pour ce que je t’ai fait. J’aurais dû voir dès le début à quel point tu vaux mieux que lui. »
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler || Dem' & Zane ||
Les yeux du gryffondor s’étaient assombris sous la colère qu’il ressentait, mais aussi à cause de la haine qu’il pouvait ressentir pour Paris, et sa soif de sang. Il voulait le tuer, il le voulait du plus profond de son âme et de son cœur. Rien ne pourrait l’arrêter maintenant… Il accentua la pression sur sa jambe, le pied sur la gorge de son frère l’étreignant toujours plus fort. Il ne faisait attention à rien d’autre qu’à la souffrance qu’il voyait sur le visage de l’autre Montgomery. Il s’en délectait, alors qu’un sourire mauvais naissait légèrement sur ses lèvres. Oui, il allait le tuer, ici et maintenant, et enfin il serait débarrasser de son pire ennemi. Enfin il pourrait vivre la tête haute, sans l’ombre menaçante de son frère planant sur lui. Il pourrait aussi se refaire une vie, loin de l’image de son frère… Loin de Demetri… Son cœur s’étreignit encore plus fort à cette pensée, et il accentua encore la pression d’un geste compulsif. Ce salaud avait organisé un plan pour lui briser le cœur, il l’avait finalement compris, alors que la colère repassait en boucle les propos de Demetri… « Il est temps de payer ta dette Montgomery… Après ça je laisserais tomber le petit lion qui ne s’en remettra pas de si tôt. »« Ton frère est assez naïf en réalité. Il est accro et je n’ai pas eu grand chose à faire pour ça. » , et ça, il ne pouvait pas le laisser passer. Il ne pouvait pas le laisser survivre… Rien ne l’arrêterait…
Sauf peut être ces bras, enserrant les siens, et cette voix, au creux de son oreille. « Calme toi Zane, s’il te plait. » Ce ne fût que lorsqu’il entendit ces quelques mots, qu’il se rendit compte qu’il n’était plus en train d’étrangler Paris avec son pied. Il l’avait éloigné de lui, et il ne s’en était même pas rendu compte, aveuglé par la colère. La voix familière de son amant se fit encore entendre, avant qu’il ne se dérobe violemment à son étreinte. « Tu ne vas pas devenir un meurtrier à cause de cet imbécile ! Il n’en vaut pas la peine ! » Pendant une seconde, Zane sentit sa colère retomber. Une seconde pendant laquelle il se rendit compte qu’il ne faisait pas ça pour Paris réellement. Il était blessé par ses agissements, mais ce n’était pas la première fois… Ce qui le rendait si furieux, c’était parce que Demetri était dans la balance. C’était pour lui en fait, qu’il était capable de tuer son frère… Pour pas qu’il ne puisse l’approcher de nouveau. Il murmura, comme pour lui-même, et pourtant plus fort qu’il ne l’avait désiré de prime abord : « Mais toi si… Tu en vaux la peine… Il se tût quelques secondes, avant de terminer dans un souffle… Enfin c’est ce que je croyais ! » Il se détourna de lui, de son frère, pour fixer d’un œil absent le balai qui l’avait fait chuter quelques secondes plus tôt. Il ne pouvait pas se leurrer complètement, Demetri était aussi coupable que Paris.
Beaucoup penserait que ce qu’il avait fait était bien pire que ce qu’avait fait l’autre, mais pas lui. Certes, il savait que c’était un sale type, qu’il l’avait dragué pour le faire souffrir, et que pas plus tard qu’il y a quelques minutes, il embrassait avec passion son commanditaire, et pourtant il n’arrivait pas à lui en vouloir autant qu’il en voulait à Paris. « Regarde moi ! » Il le regardait, alors qu’il l’avait brusquement tourné vers lui. Il n’avait pas d’autres choix, mais la colère était revenue en lui, bien plus importante que ses états d’âme. « Si tu veux t’en prendre à quelqu’un, alors vas-y, frappe moi. Mais ne le laisse pas gagner. Ne lui montre pas qu’il à réussi son coup en t’en prenant à lui. » Il voulu s’offusquer, il voulu lui crier qu’il ne voulait pas le frapper. Il voulait lui crier qu’il lui en voulait certes, mais que ce qu’avait fait Paris était tout simplement impardonnable. Mais au lieu de ça, ce fût un tout autre discours que produisit sa voix devenue sifflante : « Et je fais quoi alors ? J’le laisse te baiser comme toi tu m’as baisé ? » Zane écarquilla les yeux, encore surpris par ses propos. Son ton ne laissait le doute sur rien, il lui reprochait ouvertement ce qu’il avait fait, alors qu’il avait cru que toute sa colère était dirigée sur Paris. Ce fût à cet instant qu’il se rendit compte que ce n’était pas le cas. Il en voulait aussi à celui qui faisait battre son cœur, et il venait simplement de s’en rendre compte. « Je peux pas le laisser prendre le contrôle de mon cœur… Laisse moi… » Il se défit de nouveau de son étreinte, bien qu’il ne sache pas si le serpentard l’avais lâché, ou s’il s’était libéré, mais peu importait. Sentir ses mains sur lui le brûlait d’une colère sourde, qu’il n’arrivait pas à garder pour lui, ses poings s’étaient serrés, alors qu’une légère douleur lui arrivait à sa main droite, celle qui avait frappé Paris. Il avait beau avoir l’habitude de frapper, ses mains à la peau fine s’irritaient en permanence…
Le gryffondor se raidit finalement, lorsque sa main vint caresser sa joue lentement. Il se retint avec peine de lui envoyer son poing en pleine figure, alors qu’il essayait de regarder partout, sauf ses yeux à lui. Il savait qu’il pouvait se perdre dans ses yeux, et il ne pouvait pas laisser son corps, ou ses sentiments prendre le dessus. « Excuse moi pour ce que je t’ai fait. J’aurais dû voir dès le début à quel point tu vaux mieux que lui. » Un rire nerveux, jaune, s’empara de Zane pendant quelques secondes. Il n’arrivait pas à se retenir, alors que son poing se serrait d’autant plus. Il était furieux, mais plus encore blessé par le comportement de Demetri. « Ben voyons. T’es vraiment un putain d’acteur Raynolds, jusqu’au bout tu vas réussir à me faire croire que t’es un mec bien. Que tu voulais pas me faire de mal. Que tu as été sincère dès le début. Que tu n’as jamais joué avec mes sentiments. Que t’as pas couché avec moi juste pour ajouter encore à ma déconfiture. Que tu… Il se tût soudainement, pour reprendre son souffle bruyamment. Il avait le souffle court, la respiration coupée par sa tirade, qu’il avait lâchée dans un souffle. Il lâchait ce qu’il avait sur le cœur, alors qu’il était encore en présence de son frère. Lorsqu’il se rendit compte de ça, il se mordit la lèvre légèrement, avant de reprendre : « Tu sais quoi ? Laisse tomber. T’as réussi, tu m’as rendu accroc à toi. Maintenant vas y, tape toi mon frère… Mais avant je vais le tuer ! La logique n’était plus présente en lui, et ses paroles en étaient la preuve.
Cependant, il avança de nouveau vers son frère, l’air menaçant, les yeux pleins de haine, après avoir sorti sa baguette : « Endo… » Il ne termina jamais son sort, puisque la voix de Demetri retentit dans sa tête, comme une réminiscence, au moment même où il allait lancer son sortilège impardonnable J’aurais dû voir dès le début à quel point tu vaux mieux que lui. Il se retourna vers Demetri d’un mouvement sec, et il se sentit de nouveau mal, sa respiration s’accélérant de façon effrayante. Ce salaud lui faisait perdre tous ses moyens, à tel point qu’il n’arrivait même pas à se venger convenablement. Il fallait qu’il casse cette emprise, et pour ça, il rangea soigneusement sa baguette, avant de s’approcher de Demetri doucement. Il n’avait pas envie de faire ce qu’il allait faire, mais il n’avait pas le choix, s’il voulait se débarrasser de lui, de son image obsédante, de l’empreinte de son corps sur le sien, et de ses lèvres sur les siennes. Il fallait qu’il casse la beauté de son visage, il fallait qu’il se défasse de lui. Alors son poing parti, s’écrasant avec force sur son visage, avant qu’il ne se tourne de nouveau vers Paris, sans plus se préoccuper de lui…
Sauf peut être ces bras, enserrant les siens, et cette voix, au creux de son oreille. « Calme toi Zane, s’il te plait. » Ce ne fût que lorsqu’il entendit ces quelques mots, qu’il se rendit compte qu’il n’était plus en train d’étrangler Paris avec son pied. Il l’avait éloigné de lui, et il ne s’en était même pas rendu compte, aveuglé par la colère. La voix familière de son amant se fit encore entendre, avant qu’il ne se dérobe violemment à son étreinte. « Tu ne vas pas devenir un meurtrier à cause de cet imbécile ! Il n’en vaut pas la peine ! » Pendant une seconde, Zane sentit sa colère retomber. Une seconde pendant laquelle il se rendit compte qu’il ne faisait pas ça pour Paris réellement. Il était blessé par ses agissements, mais ce n’était pas la première fois… Ce qui le rendait si furieux, c’était parce que Demetri était dans la balance. C’était pour lui en fait, qu’il était capable de tuer son frère… Pour pas qu’il ne puisse l’approcher de nouveau. Il murmura, comme pour lui-même, et pourtant plus fort qu’il ne l’avait désiré de prime abord : « Mais toi si… Tu en vaux la peine… Il se tût quelques secondes, avant de terminer dans un souffle… Enfin c’est ce que je croyais ! » Il se détourna de lui, de son frère, pour fixer d’un œil absent le balai qui l’avait fait chuter quelques secondes plus tôt. Il ne pouvait pas se leurrer complètement, Demetri était aussi coupable que Paris.
Beaucoup penserait que ce qu’il avait fait était bien pire que ce qu’avait fait l’autre, mais pas lui. Certes, il savait que c’était un sale type, qu’il l’avait dragué pour le faire souffrir, et que pas plus tard qu’il y a quelques minutes, il embrassait avec passion son commanditaire, et pourtant il n’arrivait pas à lui en vouloir autant qu’il en voulait à Paris. « Regarde moi ! » Il le regardait, alors qu’il l’avait brusquement tourné vers lui. Il n’avait pas d’autres choix, mais la colère était revenue en lui, bien plus importante que ses états d’âme. « Si tu veux t’en prendre à quelqu’un, alors vas-y, frappe moi. Mais ne le laisse pas gagner. Ne lui montre pas qu’il à réussi son coup en t’en prenant à lui. » Il voulu s’offusquer, il voulu lui crier qu’il ne voulait pas le frapper. Il voulait lui crier qu’il lui en voulait certes, mais que ce qu’avait fait Paris était tout simplement impardonnable. Mais au lieu de ça, ce fût un tout autre discours que produisit sa voix devenue sifflante : « Et je fais quoi alors ? J’le laisse te baiser comme toi tu m’as baisé ? » Zane écarquilla les yeux, encore surpris par ses propos. Son ton ne laissait le doute sur rien, il lui reprochait ouvertement ce qu’il avait fait, alors qu’il avait cru que toute sa colère était dirigée sur Paris. Ce fût à cet instant qu’il se rendit compte que ce n’était pas le cas. Il en voulait aussi à celui qui faisait battre son cœur, et il venait simplement de s’en rendre compte. « Je peux pas le laisser prendre le contrôle de mon cœur… Laisse moi… » Il se défit de nouveau de son étreinte, bien qu’il ne sache pas si le serpentard l’avais lâché, ou s’il s’était libéré, mais peu importait. Sentir ses mains sur lui le brûlait d’une colère sourde, qu’il n’arrivait pas à garder pour lui, ses poings s’étaient serrés, alors qu’une légère douleur lui arrivait à sa main droite, celle qui avait frappé Paris. Il avait beau avoir l’habitude de frapper, ses mains à la peau fine s’irritaient en permanence…
Le gryffondor se raidit finalement, lorsque sa main vint caresser sa joue lentement. Il se retint avec peine de lui envoyer son poing en pleine figure, alors qu’il essayait de regarder partout, sauf ses yeux à lui. Il savait qu’il pouvait se perdre dans ses yeux, et il ne pouvait pas laisser son corps, ou ses sentiments prendre le dessus. « Excuse moi pour ce que je t’ai fait. J’aurais dû voir dès le début à quel point tu vaux mieux que lui. » Un rire nerveux, jaune, s’empara de Zane pendant quelques secondes. Il n’arrivait pas à se retenir, alors que son poing se serrait d’autant plus. Il était furieux, mais plus encore blessé par le comportement de Demetri. « Ben voyons. T’es vraiment un putain d’acteur Raynolds, jusqu’au bout tu vas réussir à me faire croire que t’es un mec bien. Que tu voulais pas me faire de mal. Que tu as été sincère dès le début. Que tu n’as jamais joué avec mes sentiments. Que t’as pas couché avec moi juste pour ajouter encore à ma déconfiture. Que tu… Il se tût soudainement, pour reprendre son souffle bruyamment. Il avait le souffle court, la respiration coupée par sa tirade, qu’il avait lâchée dans un souffle. Il lâchait ce qu’il avait sur le cœur, alors qu’il était encore en présence de son frère. Lorsqu’il se rendit compte de ça, il se mordit la lèvre légèrement, avant de reprendre : « Tu sais quoi ? Laisse tomber. T’as réussi, tu m’as rendu accroc à toi. Maintenant vas y, tape toi mon frère… Mais avant je vais le tuer ! La logique n’était plus présente en lui, et ses paroles en étaient la preuve.
Cependant, il avança de nouveau vers son frère, l’air menaçant, les yeux pleins de haine, après avoir sorti sa baguette : « Endo… » Il ne termina jamais son sort, puisque la voix de Demetri retentit dans sa tête, comme une réminiscence, au moment même où il allait lancer son sortilège impardonnable J’aurais dû voir dès le début à quel point tu vaux mieux que lui. Il se retourna vers Demetri d’un mouvement sec, et il se sentit de nouveau mal, sa respiration s’accélérant de façon effrayante. Ce salaud lui faisait perdre tous ses moyens, à tel point qu’il n’arrivait même pas à se venger convenablement. Il fallait qu’il casse cette emprise, et pour ça, il rangea soigneusement sa baguette, avant de s’approcher de Demetri doucement. Il n’avait pas envie de faire ce qu’il allait faire, mais il n’avait pas le choix, s’il voulait se débarrasser de lui, de son image obsédante, de l’empreinte de son corps sur le sien, et de ses lèvres sur les siennes. Il fallait qu’il casse la beauté de son visage, il fallait qu’il se défasse de lui. Alors son poing parti, s’écrasant avec force sur son visage, avant qu’il ne se tourne de nouveau vers Paris, sans plus se préoccuper de lui…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
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