La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
The Time-Turner :: Tome VII : Les reliques de la Mort :: Armoire à Disparaître :: RP abandonnés :: Intérieur du château
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La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
« Ce qui est déshonorant, ce n'est pas de mentir, c'est de se faire prendre en flagrant délit de mensonge. » - Etienne Rey |
Poudlard, certes j'aimais cette école mais comme je m'y ennuyais en ce moment. Sauf lorsque j'étais en cours ou que je révisais... Et encore parfois même cela me paraissait fade, pourtant j'adorais apprendre, en savoir toujours plus sur le monde, sur la magie, sur tout même. Mais ces derniers temps c'était différent, l'ennui me suivait partout comme un petit animal de compagnie et cela commençait à m'agacer. Habituellement ma vie était intéressante, les hommes me couraient après, dans les cours j'excellais et même le peu de relations amicales que j'avais arrivait à me distraire. Mais là non, j'errais donc dans Poudlard cherchant quelque chose qui attirerait mon attention et qui pourrait m'occuper le temps que tout redevienne comme avant ma petite phase de morosité. Et quoi de mieux qu'une nouvelle cible ? Un garçon plus vieux et en couple histoire qu'il me résiste un peu, ça serait parfait.
Je m'étais alors rendue dans la salle commune de gryffondor, avait guetté qui pourrait faire l'affaire. Malheureusement je m'étais vite rendue compte qu'aucun des jeunes hommes qui s'y trouvaient n'allaient satisfaire mon besoin de distraction. Ils me semblaient tous fades, comme tout ce que j'entreprenais en fait ces derniers jours. J'avais donc décidé de ne pas perdre mon temps plus longtemps à les regarder et donc sortir de la salle commune que je trouvais bien trop agitée vu mon humeur actuelle.
Je me dirigeais vers la porte et un des garçons qui se trouvait près de la porte m'interpella. J'avais regardé qui était-ce et avait vite détourné mon regard en m'apercevant qu'il ne s'agissait que d'une de mes anciennes conquêtes. Quoi de pire que de devoir se satisfaire de quelqu'un avec qui vous vous êtes déjà amusés ? Une fois à l'extérieur je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir faire. Puis une idée me vint, comme les hommes n'avaient l'air de ne pas pouvoir me satisfaire, un bon livre pourrait très bien s'en charger. Eh oui, après le sexe la lecture était ce qui me plaisait le plus. J'adorais les livres et cet apaisement qui s'emparait de moi lorsque j'étais plongé dans une bonne histoire d'amour, ou de meurtre même.
Mais avant que je ne puisse aller plus loin, je le vis. Il était à quelques mètres à peine de moi... « Mince ! » voilà le seul mot qui m'était venu lorsque je m'étais rendu compte que le jeune homme avec qui j'avais passé l'une des meilleures nuits de toute mon existence se trouvait ici.
J'étais entré dans ce petit bar dans lequel je venais couramment. Je cherchais à m'amuser, à trouver un charmant jeune homme autre qu'un étudiant pour changer qui pourrait me tenir compagnie pour la nuit. Si quelqu'un à Poudlard savait que je me trouvais ici, j'aurais certainement des ennuis mais après tout pour s'amuser il faut prendre des risques non ?
Puis je l'avais vu un jeune, au comptoir. Il était seul et paraissait être tout sauf un élève de Poudlard. Il avait du charisme, ce que j'avais du mal à trouver chez un garçon à l'école. Rien que pour cela, il était certain qu'il n'était pas étudiant et encore moins à Poudlard, sinon je l'aurais déjà vu. Je m'étais donc approché et m'étais assise à son côté.
KAELYN – Bonsoir, que faîtes-vous ici, seul ? lui avais-je dit de mon plus beau sourire.
ISMAËL – Je cherche un peu de compagnie, j'ai quelque chose à fêter ce soir. m'avait-il répondu.
Puis je fus sorti de mes pensées lorsque je vis qu'après m'avoir vu il faisait demi-tour. Il devait être choqué de me voir ici, car en effet je lui avais menti mais comme je m'ennuyais je me disais que je devrais peut-être lui parler. Lui au moins, me ferait passer du bon temps.
KAELYN – Surprise ! m'écriais-je en l'attrapant par le bras après l'avoir rattrapé.
Je m'étais alors rendue dans la salle commune de gryffondor, avait guetté qui pourrait faire l'affaire. Malheureusement je m'étais vite rendue compte qu'aucun des jeunes hommes qui s'y trouvaient n'allaient satisfaire mon besoin de distraction. Ils me semblaient tous fades, comme tout ce que j'entreprenais en fait ces derniers jours. J'avais donc décidé de ne pas perdre mon temps plus longtemps à les regarder et donc sortir de la salle commune que je trouvais bien trop agitée vu mon humeur actuelle.
Je me dirigeais vers la porte et un des garçons qui se trouvait près de la porte m'interpella. J'avais regardé qui était-ce et avait vite détourné mon regard en m'apercevant qu'il ne s'agissait que d'une de mes anciennes conquêtes. Quoi de pire que de devoir se satisfaire de quelqu'un avec qui vous vous êtes déjà amusés ? Une fois à l'extérieur je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir faire. Puis une idée me vint, comme les hommes n'avaient l'air de ne pas pouvoir me satisfaire, un bon livre pourrait très bien s'en charger. Eh oui, après le sexe la lecture était ce qui me plaisait le plus. J'adorais les livres et cet apaisement qui s'emparait de moi lorsque j'étais plongé dans une bonne histoire d'amour, ou de meurtre même.
Mais avant que je ne puisse aller plus loin, je le vis. Il était à quelques mètres à peine de moi... « Mince ! » voilà le seul mot qui m'était venu lorsque je m'étais rendu compte que le jeune homme avec qui j'avais passé l'une des meilleures nuits de toute mon existence se trouvait ici.
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F L A S H B A C K
F L A S H B A C K
J'étais entré dans ce petit bar dans lequel je venais couramment. Je cherchais à m'amuser, à trouver un charmant jeune homme autre qu'un étudiant pour changer qui pourrait me tenir compagnie pour la nuit. Si quelqu'un à Poudlard savait que je me trouvais ici, j'aurais certainement des ennuis mais après tout pour s'amuser il faut prendre des risques non ?
Puis je l'avais vu un jeune, au comptoir. Il était seul et paraissait être tout sauf un élève de Poudlard. Il avait du charisme, ce que j'avais du mal à trouver chez un garçon à l'école. Rien que pour cela, il était certain qu'il n'était pas étudiant et encore moins à Poudlard, sinon je l'aurais déjà vu. Je m'étais donc approché et m'étais assise à son côté.
KAELYN – Bonsoir, que faîtes-vous ici, seul ? lui avais-je dit de mon plus beau sourire.
ISMAËL – Je cherche un peu de compagnie, j'ai quelque chose à fêter ce soir. m'avait-il répondu.
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Puis je fus sorti de mes pensées lorsque je vis qu'après m'avoir vu il faisait demi-tour. Il devait être choqué de me voir ici, car en effet je lui avais menti mais comme je m'ennuyais je me disais que je devrais peut-être lui parler. Lui au moins, me ferait passer du bon temps.
KAELYN – Surprise ! m'écriais-je en l'attrapant par le bras après l'avoir rattrapé.
Invité- Invité
Re: La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
Le soleil magnifique de ces derniers jours s'était dissimulé derrière de sales nuages et Ismaël, devant se résoudre à abandonner les extérieurs pour passer un peu de temps en rat de bibliothèque, était rentré dans le château. Il avait du mal à apprécier ces pierres grisâtres et humides malgré toute l'affection qu'il leur portait depuis des années. Cette atmosphère morose était tellement lointaine de tous les souvenirs éclatants et colorés qu'il avait de l'étranger. Son coeur se serra à cette pensée et il s'efforça de comprendre la ligne qu'il relisait depuis dix minutes. Quand il comprit la signification des mots assemblés, il fronça un sourcil, regarda la couverture du livre, et enfin se rappela ce qu'il était en train de faire. Mais il voyait bien que c'était inutile et alla reposer le livre sur l'étagère où il l'avait trouvé, repartant, sans carnets de notes ni stylos, de la bibliothèque.
Sur le chemin vers la salle commune, il croisa le regard de la personne la plus inattendue qu'il aurait pu imaginer dans le château. Il n'oubliait jamais un visage. C'était une adolescente qu'il avait rencontré un soir à Pré-au-lard, alors qu'il était sorti fêter. Mais comment pouvait-elle être là ? Elle avait dit qu'elle n'était pas à Poudlard. Elle avait l'air jeune, mais Ismaël l'avait tout simplement crue, sans se poser des centaines de questions. Pourquoi était-elle là ? Ou bien c'était une poursuite désespérée de cet être avec lequel elle avait passé une si belle nuit. Ou bien, comme il fallait bien qu'il l'admette - étant donné l'uniforme qu'il s'obstinait à ne pas vouloir voir - ou bien elle était élève à Poudlard. Ismaël fit demi-tour, instinctivement. En vain.
- Surprise !
Ou bien cette fille était aveugle, ou bien elle était obstinée. Ismaël sentit qu'elle lui avait pris le bras et ne put donc que se retourner, avec une hésitation visible. Il ne voulait pas démystifier cette figure d'un soir par un mensonge qu'elle aurait prononcé. En même temps, ç'aurait été vraiment étrange de partir en courant. Il se contenta donc de la regarder, froid, muet, pendant quelques secondes, avant d'enfin poser ses yeux sur l'écusson du château qu'elle portait, comme lui. Le silence dura encore quelques instants : comment avait-elle pu ?
- Tu n'es donc qu'une menteuse ? C'est dommage. J'avais de bons souvenirs, pourtant.
Il était très honnête dans ses relations, considérant que c'était la base de toute confiance et donc de tout lien qui en valait la peine. Face au manque de sincérité de Kaelyn, il ne pouvait que se sentir trahi et dégoûté. Cette fille donnait son corps et elle était étudiante à Poudlard ; mais quel âge pouvait-elle bien avoir ? Soudain, toute la nuit qu'ils avaient passé ensemble changeait de dimension. Il n'avait pas envie d'avoir ce genre de réputation dans le château.
- Ca te dérangerait si on ne parlait pas ici ? Je ne tiens pas à ce que tous les élèves entendent notre conversation ?
Son ton était si sec. Et pourtant, elle était bien jolie, la demoiselle. Il l'entraîna alors, sans lui laisser le temps de répondre, vers un couloir un peu plus sombre, dans lequel généralement personne ne passait. Il jeta un coup d'oeil dehors, pour voir si quelqu'un les avait aperçus, et concluant que non, il se passa nerveusement la main dans les cheveux. Cette situation le mettait étrangement mal à l'aise, lui qui pourtant ne culpabilisait jamais, ne regrettait jamais. Qu'est-ce qui véritablement lui posait problème ?
- Je n'arrive pas à croire que tu sois étudiante ici. Quelle année ? Tu m'as donné ton vrai nom, au moins, l'autre fois : Kaelyn ?
Sur le chemin vers la salle commune, il croisa le regard de la personne la plus inattendue qu'il aurait pu imaginer dans le château. Il n'oubliait jamais un visage. C'était une adolescente qu'il avait rencontré un soir à Pré-au-lard, alors qu'il était sorti fêter. Mais comment pouvait-elle être là ? Elle avait dit qu'elle n'était pas à Poudlard. Elle avait l'air jeune, mais Ismaël l'avait tout simplement crue, sans se poser des centaines de questions. Pourquoi était-elle là ? Ou bien c'était une poursuite désespérée de cet être avec lequel elle avait passé une si belle nuit. Ou bien, comme il fallait bien qu'il l'admette - étant donné l'uniforme qu'il s'obstinait à ne pas vouloir voir - ou bien elle était élève à Poudlard. Ismaël fit demi-tour, instinctivement. En vain.
- Surprise !
Ou bien cette fille était aveugle, ou bien elle était obstinée. Ismaël sentit qu'elle lui avait pris le bras et ne put donc que se retourner, avec une hésitation visible. Il ne voulait pas démystifier cette figure d'un soir par un mensonge qu'elle aurait prononcé. En même temps, ç'aurait été vraiment étrange de partir en courant. Il se contenta donc de la regarder, froid, muet, pendant quelques secondes, avant d'enfin poser ses yeux sur l'écusson du château qu'elle portait, comme lui. Le silence dura encore quelques instants : comment avait-elle pu ?
- Tu n'es donc qu'une menteuse ? C'est dommage. J'avais de bons souvenirs, pourtant.
Il était très honnête dans ses relations, considérant que c'était la base de toute confiance et donc de tout lien qui en valait la peine. Face au manque de sincérité de Kaelyn, il ne pouvait que se sentir trahi et dégoûté. Cette fille donnait son corps et elle était étudiante à Poudlard ; mais quel âge pouvait-elle bien avoir ? Soudain, toute la nuit qu'ils avaient passé ensemble changeait de dimension. Il n'avait pas envie d'avoir ce genre de réputation dans le château.
- Ca te dérangerait si on ne parlait pas ici ? Je ne tiens pas à ce que tous les élèves entendent notre conversation ?
Son ton était si sec. Et pourtant, elle était bien jolie, la demoiselle. Il l'entraîna alors, sans lui laisser le temps de répondre, vers un couloir un peu plus sombre, dans lequel généralement personne ne passait. Il jeta un coup d'oeil dehors, pour voir si quelqu'un les avait aperçus, et concluant que non, il se passa nerveusement la main dans les cheveux. Cette situation le mettait étrangement mal à l'aise, lui qui pourtant ne culpabilisait jamais, ne regrettait jamais. Qu'est-ce qui véritablement lui posait problème ?
- Je n'arrive pas à croire que tu sois étudiante ici. Quelle année ? Tu m'as donné ton vrai nom, au moins, l'autre fois : Kaelyn ?
Invité- Invité
Re: La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
« Ce qui est déshonorant, ce n'est pas de mentir, c'est de se faire prendre en flagrant délit de mensonge. » - Etienne Rey |
Lorsqu'il me faisait face, après avoir un moment hésité je vis dans ses yeux ce que j'avais l'habitude de voir. De la déception, un soupçon de cette sensation d'avoir été trahi et manipulé aussi, puis surtout de l'angoisse. Mais même habituellement, apercevoir cela dans les yeux des gens ne me dérangerait nullement, cette fois c'était différent. J'avais presque honte, presque. Certes cela ne serait certainement pas assez pour lui si jamais je lui aurais dit, mais pour moi c'était beaucoup. Rare étaient les fois où j'avais des regrets et ça ne m'était jamais arrivé d'en voir juste parce que j'avais menti et manipulé un garçon. Mais je l'avais senti, dès le premier regard que j'avais posé sur lui. Ce garçon était différent.
Un petit picotement avait prit mon cœur, c'était désagréable. Ça faisait presque mal, surtout que cela me rappelait un moment de ma vie que je n'aimais pas me rappeler. Mon enfance. Le temps où j'étais faible. Mais ce n'était plus moi, ce n'était plus Kaelyn. Je devais donc me faire des idées, je n'avais pas dû ressentir cela...
A nouveau j'avais ressenti cette petite chose au niveau de la poitrine, je n'arrivais à l'identifier car ça faisait bien longtemps que je ne l'avais ressenti. Une chose était sûre, je n'aimais pas ressentir cela, je me sentais moins forte. Puis je n'étais plus si fière, habituellement j'aurais ri au nez d'Ismaël. Mais là, j'avais ressenti cette petite chose alors que j'avais l'impression qu'il avait honte qu'on le trouve en ma compagnie. Je ne pouvais répondre, surprise par ce qui se passait et l'avait donc laisser me prendre par le bras pour m'amener dans ce petit couloir qui n'avait pas l'air d'être fréquenté... Puis une fois face à lui, il reprit.
Au delà de la déception et de la colère, j'avais l'impression de déchiffrer une légère pointe de dégout. Je n'aimais vraiment pas la tournure qu'avait prit les choses...
- ISMAËL – Tu n'es donc qu'une menteuse ? C'est dommage. J'avais de bons souvenirs, pourtant.
Un petit picotement avait prit mon cœur, c'était désagréable. Ça faisait presque mal, surtout que cela me rappelait un moment de ma vie que je n'aimais pas me rappeler. Mon enfance. Le temps où j'étais faible. Mais ce n'était plus moi, ce n'était plus Kaelyn. Je devais donc me faire des idées, je n'avais pas dû ressentir cela...
- ISMAËL – Ca te dérangerait si on ne parlait pas ici ? Je ne tiens pas à ce que tous les élèves entendent notre conversation ?
A nouveau j'avais ressenti cette petite chose au niveau de la poitrine, je n'arrivais à l'identifier car ça faisait bien longtemps que je ne l'avais ressenti. Une chose était sûre, je n'aimais pas ressentir cela, je me sentais moins forte. Puis je n'étais plus si fière, habituellement j'aurais ri au nez d'Ismaël. Mais là, j'avais ressenti cette petite chose alors que j'avais l'impression qu'il avait honte qu'on le trouve en ma compagnie. Je ne pouvais répondre, surprise par ce qui se passait et l'avait donc laisser me prendre par le bras pour m'amener dans ce petit couloir qui n'avait pas l'air d'être fréquenté... Puis une fois face à lui, il reprit.
- ISMAËL – Je n'arrive pas à croire que tu sois étudiante ici. Quelle année ? Tu m'as donné ton vrai nom, au moins, l'autre fois : Kaelyn ?
Au delà de la déception et de la colère, j'avais l'impression de déchiffrer une légère pointe de dégout. Je n'aimais vraiment pas la tournure qu'avait prit les choses...
- KAELYN – Tu n'as pas l'impression d'en faire un peu trop ? Tu étais là pour passer du bon temps et moi aussi, assumes ! Sinon pour ton information je m'appelle bien Kaelyn et je suis en quatrième année ! Lui dis-je en essayant de paraître le plus sèche possible, mais tant je me sentais démunie face à lui ça avait presque eut l'air d'être sur-joué.
Invité- Invité
Re: La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
- En faire un peu trop ? Tu réalises ce qu’il s’est passé ? On s’est rencontré à Pré-au-lard. Tu as m’as dit que tu n’étais pas étudiante, ici. Je te l’ai spécifiquement demandé. Je ne veux pas de cette réputation.
Il se passa la main dans les cheveux, encore. C’était un tic vraiment ridicule. Pourtant, c’était le seul geste qui l’apaisait pour l’instant. Du moins, il y avait ça, et le fait d’embrasser Kaelyn. Mais il était encore trop énervé et désorienté pour s’avancer à ce point-là vers quelqu’un qui, avant même qu’ils aient le temps de bâtir une relation, lui avait déjà menti. Il eut un frisson. Etait-ce parce que le couloir était humide ou parce qu’il avait tant chéri ce souvenir d’un soir, cette fille qu’il n’avait pas oubliée, et qu’il retrouvait ainsi, différente, avec l’impression d’être trahi ? Peut-être en faisait-il trop, effectivement. Peut-être avait-elle raison. Elle suscitait tant de pensées et d’émotions en lui en cet instant. Il rompit enfin son mutisme en relevant les yeux vers Kaelyn.
- Tu as raison. J’en fais trop. C’est que – je crois que tu me perturbes.
C’était dit. Il ne savait absolument pas ce qui l’attirait chez cette fille. Pour le moment, tout ce qu’il savait d’elle était que c’était une menteuse. Et une douceur et une teigne au lit. Un sourire vint automatiquement se poser sur ses lèvres, comme à chaque fois qu’il ressassait les images et sensations de cette nuit-là. Non, il fallait qu’il réfléchisse. Elle était en quatrième année. Il était en sixième année. Une année qu’il redoublait. Ils avaient donc trois ans de différence. Trois ans, était-ce beaucoup ? Cela lui avait paru révoltant quelques minutes plus tôt, encore. Mais à quoi bon surjouer une colère qui ne faisait que cacher un désir ? Ismaël sentit le danger et s’extirpa immédiatement du couloir dans lequel il les avait lui-même entraînés.
- Je ne sais pas ce qui m’arrive. C’est ridicule. Je suis désolé pour ce que je t’ai dit tout à l’heure. C’était inutilement dur. Mais promets-moi quelque chose : on ne se ment plus ?
Il avait presque ajouté « Amis ? » mais il n’était pas non plus extensible à volonté. Il resta donc immobile, dévisageant Kaelyn qui était devenue une source de fantasmes – le pire, c’est qu’ils n’étaient pas seulement sexuels – par la dignité de sa réaction. Elle n’avait pas cherché à mentir, finalement. Quatrième année. Quatrième année. Quatrième année. Ismaël pencha la tête sur le côté pour regarder Kaelyn différemment. Quatrième année. Quatrième année. C’est vrai qu’elle était incroyablement jolie, cette fille. Quatrième année. Mais c’est que –
Deux filles gloussèrent quand Ismaël embrassa Kaelyn.
Il se passa la main dans les cheveux, encore. C’était un tic vraiment ridicule. Pourtant, c’était le seul geste qui l’apaisait pour l’instant. Du moins, il y avait ça, et le fait d’embrasser Kaelyn. Mais il était encore trop énervé et désorienté pour s’avancer à ce point-là vers quelqu’un qui, avant même qu’ils aient le temps de bâtir une relation, lui avait déjà menti. Il eut un frisson. Etait-ce parce que le couloir était humide ou parce qu’il avait tant chéri ce souvenir d’un soir, cette fille qu’il n’avait pas oubliée, et qu’il retrouvait ainsi, différente, avec l’impression d’être trahi ? Peut-être en faisait-il trop, effectivement. Peut-être avait-elle raison. Elle suscitait tant de pensées et d’émotions en lui en cet instant. Il rompit enfin son mutisme en relevant les yeux vers Kaelyn.
- Tu as raison. J’en fais trop. C’est que – je crois que tu me perturbes.
C’était dit. Il ne savait absolument pas ce qui l’attirait chez cette fille. Pour le moment, tout ce qu’il savait d’elle était que c’était une menteuse. Et une douceur et une teigne au lit. Un sourire vint automatiquement se poser sur ses lèvres, comme à chaque fois qu’il ressassait les images et sensations de cette nuit-là. Non, il fallait qu’il réfléchisse. Elle était en quatrième année. Il était en sixième année. Une année qu’il redoublait. Ils avaient donc trois ans de différence. Trois ans, était-ce beaucoup ? Cela lui avait paru révoltant quelques minutes plus tôt, encore. Mais à quoi bon surjouer une colère qui ne faisait que cacher un désir ? Ismaël sentit le danger et s’extirpa immédiatement du couloir dans lequel il les avait lui-même entraînés.
- Je ne sais pas ce qui m’arrive. C’est ridicule. Je suis désolé pour ce que je t’ai dit tout à l’heure. C’était inutilement dur. Mais promets-moi quelque chose : on ne se ment plus ?
Il avait presque ajouté « Amis ? » mais il n’était pas non plus extensible à volonté. Il resta donc immobile, dévisageant Kaelyn qui était devenue une source de fantasmes – le pire, c’est qu’ils n’étaient pas seulement sexuels – par la dignité de sa réaction. Elle n’avait pas cherché à mentir, finalement. Quatrième année. Quatrième année. Quatrième année. Ismaël pencha la tête sur le côté pour regarder Kaelyn différemment. Quatrième année. Quatrième année. C’est vrai qu’elle était incroyablement jolie, cette fille. Quatrième année. Mais c’est que –
Deux filles gloussèrent quand Ismaël embrassa Kaelyn.
Invité- Invité
Re: La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
« Ce qui est déshonorant, ce n'est pas de mentir, c'est de se faire prendre en flagrant délit de mensonge. » - Etienne Rey |
Je n'aimais vraiment pas comment se déroulaient les choses, au départ lorsque je l'avais vu j'avais cru qu'il serait le pansement à mes maux. Car oui en ce moment je n'étais pas bien, tous les garçons de Poudlard m'avaient semblé fades depuis ma nuit à Pré-au-Lard où je l'avais rencontré. Et j'avais espéré que le voir ici et même faire plus que le voir, m'aiderait. Mais je ne m'étais pas attendu à ce qu'il m'en veuille et encore moins à ce que ça me touche, me fasse mal même... C'était étrange, la seule personne qui arrivait à me toucher autant été Emily et de droit vu qu'elle était celle que je considérais comme ma jumelle et qui était de surcroit la seule personne qui comptait pour moi dans ce monde. Même mes parents, mes frères et mes amis n'avaient jamais réussi à me faire regretter quoi que ce soit et encore moins à me faire mal juste parce que je les avais déçu...
Mais tout de même, j'étais Kaelyn et aussi différent était Ismaël il n'avait pas vraiment le droit de réagir ainsi, certes je lui avais menti mais ce n'était pas si grave. S'il ne voulait pas que ça se sache il avait juste à me le dire, je n'en dirais pas un mot et s'il voulait même ne plus me voir, nous nous éviterions. A cette pensée, à nouveau un petit pincement au cœur me prit par surprise. Ah et cette sensation... C'était vraiment déroutant et agaçant!
Mes joues avaient dû s'empourpraient car tout à coup je m'étais sentie toute chose... A la fois flattée et perturbée. Pourtant j'avais l'habitude qu'on me dise ce genre de choses, mais le fait était que ça sortait de sa bouche à lui et apparemment c'était là qu'était toute la différence. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais il était vrai que je me sentais étrangement liée à Ismaël et ce depuis que je l'avais croisée et encore plus lorsque j'avais fait plus ample connaissance avec lui -notamment en passant cette nuit merveilleuse que je n'avais pu oublier malgré tout ce que j'avais bu-. Puis je vis ce sourire si beau se déposer sur ses lèvres, je me demandais bien pourquoi. Mais quelle qu'en soit la raison, j'étais rassurée. En fin de compte, il me pardonnerait peut-être de lui avoir menti. Et même si je ne comprenais pas trop ce genre de valeurs, comme l'honnêteté qu'il attendait de moi j'aimais la bonté qu'émanait de cet homme. Rare étaient les hommes bons sur ce monde, et j'en savais quelque chose vu que je connaissais plus d'hommes que quiconque.
Puis il partit, en direction d'un couloir un peu plus fréquenté, cela voulait certainement dire qu'il en avait fini avec moi. Qu'il ne voulait plus me parler, puis surtout que je m'étais trompée, il n'allait pas me pardonner. Par instinct je le suivis tout de même et une fois qu'il s'était stoppé je l'avais rejoins.
C'était lui qui s'excusait, c'était le pompon. La logique aurait voulu que ce soit moi, après tout la morale voulait qu'on ne mente pas non ? Mais ça me faisait du bien de l'entendre surtout qu'il me demandait de lui promettre de ne plus mentir. Cela devait certainement signifier qu'il me pardonnait, qu'il me donnait une seconde chance. Puis tout à coup il pencha bizarrement sa tête et sourit. Qu'avait-il à me regarder comme cela ? J'étais troublée et c'est pourquoi je n'arrivais à m'exprimer. Je ne comprenais pas ce qui arrivait. Quelques minutes auparavant il me reprochait des tas de choses et là il me regardait de cette façon, qui me plaisait beaucoup mais qui m'étonnait. Et lorsqu'il s'approcha et déposa ses lèvres sur les miennes, je sentis que petit à petit je perdais le contrôle. J'avais l'impression de ne plus être moi-même. De me liquéfier même. Je n'avais jamais ressenti cela mais lorsque j'entendis deux filles ricaner derrière nous je ne pu me retenir, elles gâchaient ce moment. Je m'étais donc tournée vers elle, interrompant juste avant délicatement notre baiser.
Je ne les connaissais pas certes, mais l'agressivité envers les filles c'était ce que j'étais. Je n'aimais pas les filles. Puis si elles m'avaient vu, moi mademoiselle Miller embrasser un garçon alors que ce n'était pas vraiment mon genre d'embrasser les garçons dans les couloirs. Je n'étais pas ce genre de filles, je passais le plus souvent à la vitesse supérieure et ensuite je ne restais pas assez longtemps avec un garçon pour vivre cette expérience. Certes j'étais sorti et ce officiellement avec Tristan, mais je passais tellement de temps à essayer de le convaincre de passer justement à la vitesse supérieure que je n'avais jamais fait ce genre de choses. Mais là j'y avais pris étrangement goût. Et ne voulant pas être déçue, car j'avais belle et bien l'impression d'avoir baisser ma garde je voulais m'en assurer.
Vraiment étrange, en plus de présenter des excuses, ce qui devait être une première depuis que j'étais à Poudlard j'avais été sincère. Un peu trop sincère même car je prenais un risque. Ismaël était le bien et beaucoup me prenait pour le mal. Et peut-être que lui ne désirait pas ce que j'étais, du moins juste pour le plaisir charnel, ce que je comprendrais et accepterais car après tout jusqu'à aujourd'hui toutes mes relations n'avaient été basées que sur cela pratiquement.
Mais tout de même, j'étais Kaelyn et aussi différent était Ismaël il n'avait pas vraiment le droit de réagir ainsi, certes je lui avais menti mais ce n'était pas si grave. S'il ne voulait pas que ça se sache il avait juste à me le dire, je n'en dirais pas un mot et s'il voulait même ne plus me voir, nous nous éviterions. A cette pensée, à nouveau un petit pincement au cœur me prit par surprise. Ah et cette sensation... C'était vraiment déroutant et agaçant!
- ISMAËL – En faire un peu trop ? Tu réalises ce qu’il s’est passé ? On s’est rencontré à Pré-au-lard. Tu as m’as dit que tu n’étais pas étudiante, ici. Je te l’ai spécifiquement demandé. Je ne veux pas de cette réputation. Il fit une pause et reprit en levant cette fois les yeux vers moi. Tu as raison. J’en fais trop. C’est que – je crois que tu me perturbes.
Mes joues avaient dû s'empourpraient car tout à coup je m'étais sentie toute chose... A la fois flattée et perturbée. Pourtant j'avais l'habitude qu'on me dise ce genre de choses, mais le fait était que ça sortait de sa bouche à lui et apparemment c'était là qu'était toute la différence. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais il était vrai que je me sentais étrangement liée à Ismaël et ce depuis que je l'avais croisée et encore plus lorsque j'avais fait plus ample connaissance avec lui -notamment en passant cette nuit merveilleuse que je n'avais pu oublier malgré tout ce que j'avais bu-. Puis je vis ce sourire si beau se déposer sur ses lèvres, je me demandais bien pourquoi. Mais quelle qu'en soit la raison, j'étais rassurée. En fin de compte, il me pardonnerait peut-être de lui avoir menti. Et même si je ne comprenais pas trop ce genre de valeurs, comme l'honnêteté qu'il attendait de moi j'aimais la bonté qu'émanait de cet homme. Rare étaient les hommes bons sur ce monde, et j'en savais quelque chose vu que je connaissais plus d'hommes que quiconque.
Puis il partit, en direction d'un couloir un peu plus fréquenté, cela voulait certainement dire qu'il en avait fini avec moi. Qu'il ne voulait plus me parler, puis surtout que je m'étais trompée, il n'allait pas me pardonner. Par instinct je le suivis tout de même et une fois qu'il s'était stoppé je l'avais rejoins.
- ISMAËL – Je ne sais pas ce qui m’arrive. C’est ridicule. Je suis désolé pour ce que je t’ai dit tout à l’heure. C’était inutilement dur. Mais promets-moi quelque chose : on ne se ment plus ?
C'était lui qui s'excusait, c'était le pompon. La logique aurait voulu que ce soit moi, après tout la morale voulait qu'on ne mente pas non ? Mais ça me faisait du bien de l'entendre surtout qu'il me demandait de lui promettre de ne plus mentir. Cela devait certainement signifier qu'il me pardonnait, qu'il me donnait une seconde chance. Puis tout à coup il pencha bizarrement sa tête et sourit. Qu'avait-il à me regarder comme cela ? J'étais troublée et c'est pourquoi je n'arrivais à m'exprimer. Je ne comprenais pas ce qui arrivait. Quelques minutes auparavant il me reprochait des tas de choses et là il me regardait de cette façon, qui me plaisait beaucoup mais qui m'étonnait. Et lorsqu'il s'approcha et déposa ses lèvres sur les miennes, je sentis que petit à petit je perdais le contrôle. J'avais l'impression de ne plus être moi-même. De me liquéfier même. Je n'avais jamais ressenti cela mais lorsque j'entendis deux filles ricaner derrière nous je ne pu me retenir, elles gâchaient ce moment. Je m'étais donc tournée vers elle, interrompant juste avant délicatement notre baiser.
- KAELYN – Attends avais-je murmuré à Ismaël. Puis une fois face à elle, le regard plein de haine je repris. Allez jouer ailleurs ou réviser même, ça ne vous ferez pas de mal !
Je ne les connaissais pas certes, mais l'agressivité envers les filles c'était ce que j'étais. Je n'aimais pas les filles. Puis si elles m'avaient vu, moi mademoiselle Miller embrasser un garçon alors que ce n'était pas vraiment mon genre d'embrasser les garçons dans les couloirs. Je n'étais pas ce genre de filles, je passais le plus souvent à la vitesse supérieure et ensuite je ne restais pas assez longtemps avec un garçon pour vivre cette expérience. Certes j'étais sorti et ce officiellement avec Tristan, mais je passais tellement de temps à essayer de le convaincre de passer justement à la vitesse supérieure que je n'avais jamais fait ce genre de choses. Mais là j'y avais pris étrangement goût. Et ne voulant pas être déçue, car j'avais belle et bien l'impression d'avoir baisser ma garde je voulais m'en assurer.
- KAELYN – Qu.. Qu'est-ce que cela signifie ? Tu me pardonnes ? On oublie tout ? Mais qu'allons-nous faire ? Je ne sais pas comment te dire cela, mais je me sens attirée par toi et ce pas que physiquement. Et je sais que pour beaucoup cela paraît impossible, pour moi aussi d'ailleurs je ne me l'explique pas. Ce que je sais, c'est que c'est différent. Mais avant toutes choses, je tiens à te présenter mes excuses et te dire que oui j'essaierai de ne plus te mentir. Je ne peux rien te promettre car je suis celle que je suis cependant je ne veux pas te décevoir et ça c'est déjà beaucoup.
Vraiment étrange, en plus de présenter des excuses, ce qui devait être une première depuis que j'étais à Poudlard j'avais été sincère. Un peu trop sincère même car je prenais un risque. Ismaël était le bien et beaucoup me prenait pour le mal. Et peut-être que lui ne désirait pas ce que j'étais, du moins juste pour le plaisir charnel, ce que je comprendrais et accepterais car après tout jusqu'à aujourd'hui toutes mes relations n'avaient été basées que sur cela pratiquement.
Invité- Invité
Re: La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
- Attends.
Abasourdi, Ismaël ne prononça pas un mot. Elle s’éloignait, et il ne comprenait pas pourquoi. Encore sous le choc de cet élan qu’il avait eu, il ne pouvait désormais empêcher son cerveau de tourner à une vitesse désagréable et déroutante. Qu’allait-il faire ? Il ne connaissait presque pas cette fille. Il fallait qu’il se raisonne. Mais comment était-il censé convaincre ses mains, ses lèvres, les battements même de son cœur ? Il n’était pas amoureux d’elle : il ne la connaissait même pas. Il y avait seulement un pressentiment en lui, qui grandissait d’ailleurs, étrangement, inexplicablement. Kaelyn dégageait peut-être quelque chose d’unique. Du moins, il put observer qu’elle avait un fort caractère.
- Allez jouer ailleurs ou réviser même, ça ne vous ferait pas de mal !
Il comprit alors ce qu’elle était allée faire et eut un léger sourire en observant la réaction des deux commères, qui, prises elle aussi en flagrant délit, et menacées par ce ton si haineux, acquiescèrent d’un signe de tête et firent demi-tour. Elles ne savaient certainement pas bien où elles allaient mais en tout cas, elles ne cessèrent pas de parler. Ismaël eut un soupir : c’était le meilleur moyen de propager le baiser auquel elles venaient d’assister – en lui donnant une importance qu’Ismaël n’avait pas mesuré avant de se pencher sur les lèvres de Kaelyn. Qu’allait-il faire, maintenant ? Mais pourquoi est-ce que tout n’était pas simple et limpide dans sa tête, comme sur le mat du bateau, comme ailleurs, sur l’océan ? Kaelyn revint. Elle aurait pu s’approcher et l’embrasser nouveau. Cela lui aurait au moins évité la réflexion. Mais l’honnêteté avait pris le dessus, apparemment, en elle, et ils commencèrent donc à en parler – de cela, du baiser, de l’attirance, de l’inexplicable retournement de situation.
- Qu’est-ce que cela signifie ? Tu me pardonnes ? On oublie tout ? Mais qu’allons-nous faire ? Je ne sais pas comment te dire cela, mais je me sens attirée par toi, et ce pas que physiquement. Et je sais que pour beaucoup cela paraît impossible, pour moi aussi d’ailleurs : je ne me l’explique pas. Ce que je sais, c’est que c’est différent. Mais avant toute chose, je tiens à te présenter mes excuses, et te dire que oui, j’essaierai de ne plus mentir. Je ne peux rien te promettre, car je suis celle que je suis. Cependant, je ne veux pas te décevoir et ça, c’est déjà beaucoup.
Tout allait trop vite ; un tourbillon.
- On n’oublie pas tout. Je me souviendrai de ce mensonge comme je me souviendrai de cette première nuit ; ils sont indissociables, désormais. Je saurai si tu me mens que tu as échoué dans ta tentative et qu’alors tout est vain. Car si tu ne sais pas renoncer à tes fuites mensongères pour moi, je ne renoncerai pas à ma liberté pour toi.
Cela avait le mérite d’être clair. Cependant, malgré la dureté du message, Ismaël savait très bien ce qu’il faisait et disait. Il était conscient de l’étrangeté d’une ébauche de relation comme celle-là. Se confortant dans l’idée que c’était elle qui avait voulu mettre les choses au clair, il cessa de s’interroger sur le bienfondé de ses mots et poursuivit la conversation. Le temps de construire les bases.
- C’est pareil pour moi. Tu ne m’attires pas que physiquement. Je ne discerne pas avec le recul suffisant ce qui m’arrive pour en être certain, mais je crois que cela ressemble à un début d’une histoire. Alors, je te propose en effet qu’on surprenne tout le monde. La liberté et le mal réunis. Je ne sais pas ce que cela donnera. C’est sans doute cela, le plus intéressant – le plus grisant.
Il avait une envie folle d’embrasser Kaelyn, mais pour cesser de penser à ces lèvres, pour lui prouver que ce n’était pas seulement charnel, pour se prouver que ce n’était pas seulement charnel, il lui tendit la main dans la proposition claire de la prendre pour traverser le couloir ensemble et ainsi se balader dans le château sans avoir peur de se présenter comme un couple. Il savait être en train de renoncer à sa liberté. Dans sa tête, un compte à rebours l’avertissait. Si elle prenait cette main, c’en était fait de lui pour autant de temps qu’ils seraient ensemble. Et, contre toute attente, cela le fit sourire.
Abasourdi, Ismaël ne prononça pas un mot. Elle s’éloignait, et il ne comprenait pas pourquoi. Encore sous le choc de cet élan qu’il avait eu, il ne pouvait désormais empêcher son cerveau de tourner à une vitesse désagréable et déroutante. Qu’allait-il faire ? Il ne connaissait presque pas cette fille. Il fallait qu’il se raisonne. Mais comment était-il censé convaincre ses mains, ses lèvres, les battements même de son cœur ? Il n’était pas amoureux d’elle : il ne la connaissait même pas. Il y avait seulement un pressentiment en lui, qui grandissait d’ailleurs, étrangement, inexplicablement. Kaelyn dégageait peut-être quelque chose d’unique. Du moins, il put observer qu’elle avait un fort caractère.
- Allez jouer ailleurs ou réviser même, ça ne vous ferait pas de mal !
Il comprit alors ce qu’elle était allée faire et eut un léger sourire en observant la réaction des deux commères, qui, prises elle aussi en flagrant délit, et menacées par ce ton si haineux, acquiescèrent d’un signe de tête et firent demi-tour. Elles ne savaient certainement pas bien où elles allaient mais en tout cas, elles ne cessèrent pas de parler. Ismaël eut un soupir : c’était le meilleur moyen de propager le baiser auquel elles venaient d’assister – en lui donnant une importance qu’Ismaël n’avait pas mesuré avant de se pencher sur les lèvres de Kaelyn. Qu’allait-il faire, maintenant ? Mais pourquoi est-ce que tout n’était pas simple et limpide dans sa tête, comme sur le mat du bateau, comme ailleurs, sur l’océan ? Kaelyn revint. Elle aurait pu s’approcher et l’embrasser nouveau. Cela lui aurait au moins évité la réflexion. Mais l’honnêteté avait pris le dessus, apparemment, en elle, et ils commencèrent donc à en parler – de cela, du baiser, de l’attirance, de l’inexplicable retournement de situation.
- Qu’est-ce que cela signifie ? Tu me pardonnes ? On oublie tout ? Mais qu’allons-nous faire ? Je ne sais pas comment te dire cela, mais je me sens attirée par toi, et ce pas que physiquement. Et je sais que pour beaucoup cela paraît impossible, pour moi aussi d’ailleurs : je ne me l’explique pas. Ce que je sais, c’est que c’est différent. Mais avant toute chose, je tiens à te présenter mes excuses, et te dire que oui, j’essaierai de ne plus mentir. Je ne peux rien te promettre, car je suis celle que je suis. Cependant, je ne veux pas te décevoir et ça, c’est déjà beaucoup.
Tout allait trop vite ; un tourbillon.
- On n’oublie pas tout. Je me souviendrai de ce mensonge comme je me souviendrai de cette première nuit ; ils sont indissociables, désormais. Je saurai si tu me mens que tu as échoué dans ta tentative et qu’alors tout est vain. Car si tu ne sais pas renoncer à tes fuites mensongères pour moi, je ne renoncerai pas à ma liberté pour toi.
Cela avait le mérite d’être clair. Cependant, malgré la dureté du message, Ismaël savait très bien ce qu’il faisait et disait. Il était conscient de l’étrangeté d’une ébauche de relation comme celle-là. Se confortant dans l’idée que c’était elle qui avait voulu mettre les choses au clair, il cessa de s’interroger sur le bienfondé de ses mots et poursuivit la conversation. Le temps de construire les bases.
- C’est pareil pour moi. Tu ne m’attires pas que physiquement. Je ne discerne pas avec le recul suffisant ce qui m’arrive pour en être certain, mais je crois que cela ressemble à un début d’une histoire. Alors, je te propose en effet qu’on surprenne tout le monde. La liberté et le mal réunis. Je ne sais pas ce que cela donnera. C’est sans doute cela, le plus intéressant – le plus grisant.
Il avait une envie folle d’embrasser Kaelyn, mais pour cesser de penser à ces lèvres, pour lui prouver que ce n’était pas seulement charnel, pour se prouver que ce n’était pas seulement charnel, il lui tendit la main dans la proposition claire de la prendre pour traverser le couloir ensemble et ainsi se balader dans le château sans avoir peur de se présenter comme un couple. Il savait être en train de renoncer à sa liberté. Dans sa tête, un compte à rebours l’avertissait. Si elle prenait cette main, c’en était fait de lui pour autant de temps qu’ils seraient ensemble. Et, contre toute attente, cela le fit sourire.
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Re: La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
« Ce qui est déshonorant, ce n'est pas de mentir, c'est de se faire prendre en flagrant délit de mensonge. » - Etienne Rey |
J'attendais anxieusement une réponse de sa part. C'était l'une des premières fois où je prenais un risque et au fond de moi, je ne comprenais toujours pas pourquoi je le faisais. Après tout qu'allait s'offrir à moi ? L'Amour ? Mais pour moi Kaelyn, la fille qui croit que l'amour ne peut exister que dans les livres que signifie cela ? Je n'y croyais pas, et ne voulais pas croire que j'en étais revenue à devenir comme toutes les autres filles. Et ce pour un garçon. En fin de compte, moi qui me croyait différente je ne l'étais peut-être pas tant. Et cela m'attristait... Je ne voulais pas ressembler aux autres et encore moins à ces potiches. Cependant je sentais bien que j'étais mystérieusement attiré par Ismaël, et j'avais l'impression que même ma nature de femme volage qui ne croit pas en l'Amour ne serait pas assez fort pour que je prenne mes distances avec lui.
Un étrange mélange de sentiments s'étaient emparés de moi lorsqu'il avait prononcé ses mots. Tout d'abord j'étais surprise. Surprise de sa réaction, qu'il ne veuille pas tout oublier mais juste accepter ce mensonge. Ensuite j'étais inquiète, inquiète de ne pas réussir et de le décevoir. Une certaine pression se faisait donc ressentir. Puis pour finir je fus blessée. En vue de ce qu'il venait de se passer, après ce que je lui avais dit et ce en tout sincérité, l'idée qu'il puisse s'éloigner m'effrayait. Seulement tout cela dépendait de moi, des erreurs que je n'allais pas devoir faire. Mais toutes mes inquiétudes s'envolèrent pour laisser place à d'autres sentiments, lorsqu'il reprit.
Le fait que ce que je ressente soit réciproque, m'avait emplie d'une certaine joie. Seulement lorsqu'il avait parlé d'une histoire, de choses si sérieuses mais aussi qu'il m'avait dit clairement qu'il voulait prendre le risque, pour moi. J'avais été perdue. Je ne savais pas si je voulais nous révéler aux yeux de tous. Et je ne savais encore moi si je le voulais là, maintenant. Cependant lorsque ses yeux croisèrent les miens je me sentis comme apaisée. Comme si à nouveau tout s'était envolé.
Puis il me tendit la main. Et voir cette main s'offrir à moi, comme pour signer cet accord que nous nous étions fait me faisait peur mais me rendait heureuse. J'avais réellement envie de voir où tout cela allait me mener, mais j'avais peur. Je n'avais jamais ressentis ces choses. Et je n'aimais pas les nouveautés, ici j'avais mes petites habitudes. Et ouvrir mon cœur et baisser mes gardes n'en faisaient pas partie. Malgré tout, comme je l'avais craint plus tôt Ismaël était plus fort que toutes mes craintes, que toutes mes autres envies qui ne le concernait pas. Là, je n'avais plus le contrôle et je m'étais rendue compte que je ne l'avais plus eu à partir du moment où je l'avais rencontré à Pré-au-Lard.
C'est donc avec tout de même une certaine hésitation que j'avançais ma main pour la poser dans la sienne et m'engager auprès d'Ismaël. Une fois ma main dans la sienne, je m'étais approché de lui et avait déposé délicatement un baiser sur sa joue. Assez près de ses lèvres pour que son haleine puisse m'enivrer. Et après avoir reprit le contrôle, car à ce moment je n'avais pas eut en tête que des pensées très catholiques je lui jetais un coup d'oeil pour voir son expression. Il semblait à la fois heureux mais aussi un peu apeuré, comme moi en fait. Car pour l'un comme pour l'autre cela semblait être nouveau. Je lui souris, histoire de le réconforter.
A nouveau je lui souris. Car maintenant que je sentais la chaleur de sa main sur la mienne, tout cela me semblait moins difficile. J'étais même fière de tenir la main de cet homme, qui me faisait envie autant qu'il m'intriguait.
- ISMAËL – On n’oublie pas tout. Je me souviendrai de ce mensonge comme je me souviendrai de cette première nuit ; ils sont indissociables, désormais. Je saurai si tu me mens que tu as échoué dans ta tentative et qu’alors tout est vain. Car si tu ne sais pas renoncer à tes fuites mensongères pour moi, je ne renoncerai pas à ma liberté pour toi.
Un étrange mélange de sentiments s'étaient emparés de moi lorsqu'il avait prononcé ses mots. Tout d'abord j'étais surprise. Surprise de sa réaction, qu'il ne veuille pas tout oublier mais juste accepter ce mensonge. Ensuite j'étais inquiète, inquiète de ne pas réussir et de le décevoir. Une certaine pression se faisait donc ressentir. Puis pour finir je fus blessée. En vue de ce qu'il venait de se passer, après ce que je lui avais dit et ce en tout sincérité, l'idée qu'il puisse s'éloigner m'effrayait. Seulement tout cela dépendait de moi, des erreurs que je n'allais pas devoir faire. Mais toutes mes inquiétudes s'envolèrent pour laisser place à d'autres sentiments, lorsqu'il reprit.
- ISMAËL – C’est pareil pour moi. Tu ne m’attires pas que physiquement. Je ne discerne pas avec le recul suffisant ce qui m’arrive pour en être certain, mais je crois que cela ressemble à un début d’une histoire. Alors, je te propose en effet qu’on surprenne tout le monde. La liberté et le mal réunis. Je ne sais pas ce que cela donnera. C’est sans doute cela, le plus intéressant – le plus grisant.
Le fait que ce que je ressente soit réciproque, m'avait emplie d'une certaine joie. Seulement lorsqu'il avait parlé d'une histoire, de choses si sérieuses mais aussi qu'il m'avait dit clairement qu'il voulait prendre le risque, pour moi. J'avais été perdue. Je ne savais pas si je voulais nous révéler aux yeux de tous. Et je ne savais encore moi si je le voulais là, maintenant. Cependant lorsque ses yeux croisèrent les miens je me sentis comme apaisée. Comme si à nouveau tout s'était envolé.
Puis il me tendit la main. Et voir cette main s'offrir à moi, comme pour signer cet accord que nous nous étions fait me faisait peur mais me rendait heureuse. J'avais réellement envie de voir où tout cela allait me mener, mais j'avais peur. Je n'avais jamais ressentis ces choses. Et je n'aimais pas les nouveautés, ici j'avais mes petites habitudes. Et ouvrir mon cœur et baisser mes gardes n'en faisaient pas partie. Malgré tout, comme je l'avais craint plus tôt Ismaël était plus fort que toutes mes craintes, que toutes mes autres envies qui ne le concernait pas. Là, je n'avais plus le contrôle et je m'étais rendue compte que je ne l'avais plus eu à partir du moment où je l'avais rencontré à Pré-au-Lard.
C'est donc avec tout de même une certaine hésitation que j'avançais ma main pour la poser dans la sienne et m'engager auprès d'Ismaël. Une fois ma main dans la sienne, je m'étais approché de lui et avait déposé délicatement un baiser sur sa joue. Assez près de ses lèvres pour que son haleine puisse m'enivrer. Et après avoir reprit le contrôle, car à ce moment je n'avais pas eut en tête que des pensées très catholiques je lui jetais un coup d'oeil pour voir son expression. Il semblait à la fois heureux mais aussi un peu apeuré, comme moi en fait. Car pour l'un comme pour l'autre cela semblait être nouveau. Je lui souris, histoire de le réconforter.
- KAELYN – Bon... Et si nous y allions ?
A nouveau je lui souris. Car maintenant que je sentais la chaleur de sa main sur la mienne, tout cela me semblait moins difficile. J'étais même fière de tenir la main de cet homme, qui me faisait envie autant qu'il m'intriguait.
Invité- Invité
Re: La vérité finit toujours par se savoir. (terminé)
- Post fini.
Time Turner a un nouveau couple.
Invité- Invité
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