vivre avec élégance. (uc)

ELEGANCE SUGAR M.

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« C'est l'élégance simple qui nous charme. »

CHAPITRE DEUXIEME ;
confidences familiales

Le froid faisait rage, ayant pris possession de tous le Royaume-Uni, l’hiver s’annonçait dur, et personne n’osait mettre un pied dehors. Personne, sauf deux hommes. Leurs visages dissimulés derrière des capuches, il était presque impossible de les reconnaître. D’un pas vif et pressé qui trahissait le froid qui les rongeait jusqu'à la moelle, ils traversèrent l’allée principale de Pré-Au-Lard avant de s’engouffrer dans un bar. Lorsqu’ils furent complètement aspirés par le jais de lumière et la chaleur qui s’y associait, les deux individus enlevèrent enfin leurs capuches. Ils s’agissait de Sugar Miller et son fils le plus aîné, Elegance, et lorsqu’on le voyait on comprenait pourquoi son père l’avait prénommé ainsi, mais aussi que la pomme ne tombait jamais loin du pommier. Tout comme son père, Elegance avait cette mauvaise habitude de regarder de haut, avec distance, comme si rien ne l’intéressait ou bien que ses rares centres de curiosité et d’intéressement n’étaient pas présent ce soir là. Posant son regard tour à tour sur toutes les personnes qui se trouvaient dans ce bar malfamé à une heure aussi tardive, il esquissa un léger sourire à la vue du pathétique de la situation et se demanda intérieurement pourquoi son père l’avait traîné jusque là. Prenant un whisky pur feu au bar pour ne pas être dérangé par la suite par la serveuse, il suivit son père jusqu’une table qui se trouvait en retrait de toutes les autres au fond de la salle. S’asseyant avec grâce, il posa son regard terne sur le visage de son père, attendant patiemment que celui-ci lui dise ce qui l’avait de si important à lui dire pour ne pas l’avoir fait dans son bureau à la demeure familiale. Il porta alors son verre à ses lèvres, son père un regard derrière son épaule, plongea ses yeux d’ébènes dans les identiques de son fils aîné avant de prendre la parole et ainsi briser un silence qui se faisait de plus en plus lourd.


« Elegance, il faut que je te parle de quelque chose d’important. »
« Je t’écoute. »
« Tu n’es plus un enfant, et tu n’as jamais été idiot. Tu sais très bien les activités que je mène et les risques qu’elles entraînent. »
« C’est vrai, je suis au courant. »

Peu à peu, la discussion se profilait et le jeune garçon commencait à comprendre de quoi voulait lui parler son père. Ce n’est pas qu’il n’avait pas confiance en son autre fils, Dante, d’un an plus petit qu’Elegance, mais Sugar avait toujours eu un sens aigu de la protection au sein de la famille et du rôle du fils ainé. Ainsi, si jamais quelque chose devait lui arriver, c’est à Elegance qu’il confirait tout et que reviendrait la tache de prendre sa succession.


« Quels sont les risques ? »
« La mort, Elegance. »
« Tu as pensé à maman, et à Veda. Je ne te parle pas de Dante, tu sais aussi bien que moi que c’est quelqu’un de solide. »
« Ta mère est une femme magnifique, fragile et belle pour ça. Je ne peux me résoudre à lui en parler. Quand à Veda, elle est un peu le reflet de sa mère. Ta sœur est une personne touchante de par sa sensibilité, il faudra que tu prennes soin d’elle avec Dante. »
« Tu n’avais pas besoin de me le dire, c’était déjà le cas. Tu n’es pas mort, mais peu présent, cela revient au même non ? »
« Ne sois pas insolent, et écoutes moi. »

Ainsi, au fil de la nuit et de la discussion entre le père et le fils, Elegance apprit le coup énorme que son père comptait faire. Il était de l’ordre de la folie pure de s’engager dans une telle affaire. Ce n’était pas tant la gravité de l’acte qui inquiétait Elegance, mais la complice qu’avait choisit Sugar. Kaitlyn, sa demi sœur et de ce fait la tante du beau ténébreux. Il n’avait jamais eu une très grande confiance en elle. Il savait les relations tumultueuses qu’elle avait entretenues avec son père et surtout l’amour dévastateur et inconditionnel qu’elle lui portait. Elle détestait d’ailleurs Georgia, sa mère, pour la simple et bonne raison que malgré Lily, Sugar en était tombé folle amoureuse. Silencieux, il ne fit pas part de ses suspicions à son géniteur, de toute façon cela ne servirait à rien, il le savait pertinement, alors pourquoi user de la salive pour rien. Cette discussion s’acheva sur les coups de trois heures du matin, heure à laquelle Sugar devait aller rejoindre sa complice et Elegance rentrer à la demeure familiale.

Il n’y eu rien, pas une embrassade, pas un câlin, pas même un serrement de main. Un bref regard suffit au père et au fils pour se faire leurs adieux. Tournant les talons, Elegance savait qu’il voyait son père pour la dernière fois, mais aussi qu’à sa manière, froide et distante, il avait eu la chance de lui dire au revoir, ce que n’aurait pas Dante, Veda et sa tendre mère. Un, deux, trois, et il transplana. Il se retrouva aux abords de l’immense demeure familiale que Sugar avait offert à sa petite famille. Pénétrant calmement à l’intérieur, il posa sa cape dans l’entrée et monta directement à l’étage où se trouvaient les chambres. Cependant, au lieu de se diriger dans la sienne qui était située tout au bout du couloir, il s’engouffra dans la première pièce se trouvant à sa droite. La pénombre ne lui joua aucun tour, il connaissait cette chambre par cœur, c’était la chambre de sa petite sœur Nevada, surnommée affectueusement Veda. Elle était là paisiblement endormie, sans savoir que l’homme qu’elle admirait le plus au monde était sûrement en train de mourir à l’heure qu’il était si ce n’était pas encore le cas.

Alors, pris d’une bouffée d’affection, Elegance se glissa dans le lit de sa petite sœur avec tendresse, la prenant dans ses bras comme lorsque étant enfants, elle se glissait dans le sien après un mauvais rêve. Il se sentait pour la première fois totalement impuissant. Demain, sera la pire journée qu’elle aura à vivre et il était là auprès de son corps endormi et ne pouvait rien faire. Cette impression le tuait silencieusement, mais il n’y avait aucune solution qui s’offrait à lui. La seule chose qu’il pouvait faire c’était attendre, et être à ses côtés demain, lorsqu’on viendrait leur annoncer la mort de Sugar Miller, assassiné par Kaitlyn Miller, sa traite de demi-sœur.


« Je serais toujours là pour toi, Veda. »

De simples mots, de belles paroles, une promesse en l’air, dans l’inconscience de sa petite sœur endormie qui n’en n’avait aucune idée. Cependant, pour lui, pour l’élégance, ce fut comme un serment inviolable qu’il venait de passer avec lui-même. Jamais, au grand jamais, il n’abandonnerait sa petite sœur, ni même son frère ou encore sa mère. Son père n’était pas un exemple de vertu, il est vrai, mais si il y avait une chose sur lequel il n’avait jamais changé ses positions, c’était sur l’importance de la famille et plus particulièrement de la protection d’un frère envers sa sœur. Elegance partageait alors sa philosophie, sa conception de la relation et ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour aider les siens. Demain, à la première heure, il irait trouver Dante dans sa chambre pour lui raconter l’entrevue post mortem qu’il avait eu avec leur père et ensemble, ils prendraient les décisions qu’il faudrait pour le bien être de leur mère et de leur sœur.

Ce fut dans de désordres de pensées, ce chaos de choses à faire, que malgré tout, Elegance trouva le sommeil. Un sommeil agité, peu profond, où sans cesse apparaissait à tour de rôle le visage serein de son père et meurtrier de sa tante.

CHAPITRE TROISIEME ;
nevada miller

« Nevada Miller, elle est trop bizarre cette fille, difficile de croire que c’est la sœur d’Elegance. »

Le jeune sorcier ne fit pas une seule remarque, mais n’en pensa pas moins. Cependant, il n’aimait pas provoquer des disputes sur un coup de tête sans réfléchir à toutes les possibilités. Un soupir s’échappa alors de sa gorge, et il tourna les talons. Il avait toujours été extrêmement protecteur envers sa petite sœur, peut être même un peu trop d’après Dante. Mais il n’y pouvait rien, c’était ainsi. Veda, c’était son trésor, son bijou, sa pierre précieuse. Elle était si belle et si fragile qu’il ne tolérait pas la possibilité qu’elle puisse souffrir. C’était un peu comme une fleur, qui est si belle, qu’on met tout en œuvre pour éviter qu’elle ne se fane. Quittant la grande salle où il se trouvait, il décida de faire une petite promenade dans le parc de Poudlard. Rien de tel que de se dégourdir les jambes en sentant l’air frais fouetter son visage, une cigarette à la main. Une fois les grandes portes passées, il porta une cigarette à sa bouche et l’alluma à l’aide du bout de sa baguette, puis alors qu’il allait commencer sa marche, il tomba sur une fille de son année et de sa maison.


« Oh Elegance… Qu’est ce que tu fais ici ? »
« Je viens profiter du paysage enneigé. »
« Je peux venir avec toi ? »
« Non, mais sais-tu où est Veda ? »
« Non. Il n’y en a que pour elle, c’est lassant à la fin, Miller ! »
« Ne sois pas triste Kate, on se retrouve ce soir, je dîne avec toi si tu veux. »
« Oh… C’est d’accord, à ce soir Elegance. Et au fait, Veda est près du lac. »
« Merci, jolie brune. »

Un sourire satisfait sur son visage, il ne prononça pas un mot de plus. C’était tellement facile, presque lassant à la longue, de voir comme il n’était pas difficile de combler une fille et obtenir ce que l’on souhaite. A présent, qu’il savait que sa petite sœur était non loin de lui, il activa sa marche pour aller à sa rencontre. Il n’aimait pas savoir Veda dans le château sans lui ou bien sans Dante. Elle était bien trop fragile et innocente, le contraire de ses deux frères. Perdu dans ses pensées, il se laissa guider par ses pieds, ne faisant pas attention à ce qu’il se passait autour de lui, jusqu’à ce que son regard ténébreux se pose sur la chevelure d’un blond vénitien qui appartenait à sa sœur. Elle était entourée de plusieurs autres élèves de Poudlard, mais à cette distance, Elegance ne percevait pas encore ce qu’il se passait autour de sa petite sœur. Lorsqu’il fut assez près il remarqua deux filles de l’année de sa petite sœur mais qui appartenait dans sa maison. Se plaçant derrière elle, il passa une main dans ses cheveux décoiffés avant de prendre la parole.


« Suzie, Nina, avez-vous un quelconque problème avec Veda ? »
« Non, bien sur que non Elegance, pas vrai Suzie ? »
« Menteuses ! Tu sais Elegance, elles m’ont dit que j’étais bizarre et que je méritais pas d’être ta sœur ! Et celle de Dante aussi ! Alors moi je leur ai dis qu’elles avaient tords, mais elles voulaient pas me croire, et puis de toute façon je m’en fou. Oui je m’en fou, parce que je sais que je mérite d’être ta petite sœur. Je suis une Miller et c’est tout. »

Face à la tirade de sa sœur cadette, Elegance ne pu retenir un sourire attendrissant, les seuls qu’il possédait et qui ne lui était destiné qu’à elle. Il avait toujours aimé ce coté vif et entier de la personnalité de Veda, qui la faisait ressembler à leur mère, mais la rendait aussi très vite beaucoup plus attachante que toutes ces armures froides qu’étaient les filles de Poudlard, se pensant peut être distinguée comme ça. Dépassant les deux coupables sans leur accorder un regard, il se positionna à côté de Veda, posant sa main sur son épaule.


« Du calme Veda… Bien sûr que tu es une Miller, et la plus belle de surcroît. Allez viens, je t’emmène un peu dans la forêt interdite, il faut que tu goûtes au danger plutôt qu’au bouquins mon petit aigle. »

Suzie et Nina tournaient déjà les talons mécontentes que Veda, aussi bizarre qu’elle était avait toujours le soutien de ses deux grands frères. Quand à Veda, c’est un regard effrayé qui transperça Elegance et lui arracha un rire. Il savait sa petite sœur moins courageuse, ou plutôt moins folle que lui. La peur de danger l’habitait quand pour Elegance ce n’était qu’une excitation puissante. Sentir le danger près de lui, se dire que tout pouvait se finir d’un moment à l’autre, c’est ce qu’il préférait et recherchait toujours. A présent, il comprenait son père, lui aussi aimait le danger, et comprenait pourquoi jamais, il n’avait pu se résoudre à quitter cela, ce qui lui donnait goût à la vie.

Elégance *___* Han, finis ta jolie fiiiicheuh ! Et bienvenue !

Merci à vous deux.
Je pense finir ma fiche ce week end si tout se passe bien (;

Je veux juste prévenir que ;
de 1 : Elegance n'a plus internet. donc l'avenir de sa fiche, si avenir il y a, se révèlera dans quelques temps encore.
de 2 : j'ai parlé d'avenir. eh bien voilà, sachant que Sab' (et donc Veda) a décidé de quitter définitivement T3 je ne sais pas ce qu'il va advenir d'Elegance et Dante. on en discutera donc et décidera de ce qu'il adviendra lorsqu'Elegance refera surface.

bien à vous,
D.