You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
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You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
&
«You are my sunshine
My only sunshine
You make me happy
When skies are grey
You'll never know dear
How much I love you»
«You are my sunshine
My only sunshine
You make me happy
When skies are grey
You'll never know dear
How much I love you»
« Je ne m'attendais pas à te voir ici, Clyde.»
Ma voix n'avait été qu'un murmure soufflé du bout des lèvres dans le silence glacé de cette salle de torture oubliée au fil des ans. Si cet endroit donnerait la chair de poule à la majorité de la population de Poudlard, il n'en était rien pour moi. Je ne me sentais pas parfaitement à l'aise -comment cela aurait-il pu dans un endroit aussi sinistre?- mais le sentiment que je ressentais dans cette endroit n'était que très peu comparable avec l'angoisse que j'avais ressentis pendant les semaines précédentes en sortant de ma salle commune. Heureusement, plus les jours nous éloignaient de ce Bal de Noël, plus cette angoisse s'estompait. Je m'apaisais peu à peu, retrouvant mes anciennes habitudes ce qui ne faisait pas de mal. Loin de là. Jamais je n’avais été aussi blessé par un évènement, même pas par la mort de ma meilleure amie. Et se reconstruire n’était pas si facile, mais je comptais m’en sortir encore plus forte et confiante.
Mes doigts glissèrent sur une table de bois pourri par les années alors que je m'avançais vers Clyde sans le quitter des yeux une seule seconde jusqu'au moment où mes yeux captèrent l'éclat mat d'un os poreux. Une petite moue dégoutée s'afficha sur mon visage. Depuis combien de temps est-il là? Personne ne faisait le ménage ici? Regardant autour de moi, je ne pus que plisser le nez. J'avais fuis l'atmosphère confinée de la salle commune des Serdaigle, laissant en plan travaux et études, mais je ne m’étais pas attendu à me retrouver dans un endroit comme celui-ci, ou les murs suintaient l'humidité et où poussière, ossements et chaînes rouillées étaient les principaux éléments décoratifs. Comme changement d'air, c'était raté. Mais il y avait du bon dans cela. Certes, je ne m'étais pas entendu à trouver Clyde ici, mais j'étais heureuse de le voir, comme toujours. D’ailleurs, je ne m’attendais pas non plus à me retrouver ici moi-même. La réalité était que je m’étais perdue dans les cachots et m’étais retrouver dans cette salle ou je ne devrais sans doute pas être. Peu importait. Mes doigts quittèrent la table pour aller jouer avec l'une des chaînes rouillées accrochée au mur de pierre et j'offris un sourire à mon ami.
«Je ne savais pas qu'il y avait une ancienne salle de torture à Poudlard....»
J'haussai les épaules et lâchai la chaîne qui s’abattit contre le mur avec un bruit de ferraille déplaisant qui se répercuta sur les murs avec force. Je la regardai un instant se balancer contre la roche suintante sans ciller. Malgré le bruit assourdissant et grinçant, je ne bronchai pas, me contentant d'approcher encore un peu plus de Clyde d'un pas dansant pour m'arrêter de nouveau à a peine un mètre de lui. Malgré cela, il me semblait encore loin, intouchable. J’imagine que je pourrais être contre lui et que cette impression ne me quitterait pas. Parce qu’il l’était, intouchable. Tellement froid que je me demandais parfois s’il était en mesure de ressentir des émotions quelconque. Ce qui était ridicule, je le connaissais mieux que je ne me connaissais moi-même, alors j’étais bien placé pour savoir que lui aussi avait des émotions, il ne les montrait simplement pas. Bref, je l'observais de la tête aux pieds, le détaillant avec attention. C'était une habitude chez moi de l'observer dans ses moindres détails. J'inclinai la tête sur la droite avec un sourire amusé. J'avançai encore un peu de lui, laissant mes doigts jouer avec sa cravate avant de s'aventurer sur sa nuque. J’étais si près de lui que je pouvais sentir son haleine sur ma joue, mais encore là, j’avais l’impression qu’il était loin.
« Il est peut-être temps de jouer cartes sur table, qu’en dis-tu?»
Mon pouce alla taquiner sa lèvre avec douceur avant que je ne tourne les talons, m’éloignant de lui avec regret. Après tout, j’étais certaine qu’il allait me repousser de toute façon et c’était moins douloureux de m’éloigner de moi-même, mais sa chaleur me manqua cruellement lorsque l’humidité se faufila de nouveau dans les tissus de mes vêtements. Je refis le même chemin, mais en sens inverse cette fois-ci pour m’arrêter de nouveau près de la table où je m’assis, face à lui, légèrement penchée vers l’avant, soit vers lui. Je ne pu me résoudre à le quitter des yeux un seul instant, de peur qu’il disparaisse mystérieusement. J’affichai un air froid, bien qu’une lueur d’incertitude brille dans mes prunelles.
« Je t’ai désobéis Clyde. Le soir de Noël, j’ai commis un meurtre.»
J’attendis sa réaction avec appréhension, bien que je le connaissais parfaitement, il se révélait parfois imprévisible et je ne savais pas comment cette annonce allait être prise et je redoutais le pire, bien qu’il ne me faisait pas peur. Pourquoi aurais-je peur de celui que...non, ne rêvez pas, je ne terminerai pas cette phrase, compris?
Dernière édition par Quinn Harper le Dim 8 Aoû - 3:48, édité 1 fois
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
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Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
Ce que je fichais dans une ancienne salle de torture ? Mais rien, rien du tout. Tout du moins, pas ce que vous imaginez immédiatement en faisant le rapprochement entre moi, les élans de sadisme que l'on me reproche et la fonction première de ce lieu. Non, je n'étais là pour torturer personne, je n'avais encore rien prévu de ce genre. Encore moins pour regarder avec délice ces instruments fascinants qui, quelques temps plus tôt, avaient fait souffrir des êtres, tout autant que fermer les yeux et imaginer avec un sourire cruel les cris horribles qui se sont ricochés sur ces murs rongés par l'humidité n'était pas non plus la raison de ma présence ici. Non, rien de tout cela. Je ne suis pas un monstre, voyons. Je recherchais simplement le calme. Et où pouvais-je être plus sûr de le trouver que dans un des endroits les pus évités du château ? Toutefois, pour cette fois c'était visiblement raté, puisqu'on m'y avait trouvé. Mais, au lieu de m'énerver, ça me faisait étrangement plaisir, vu qu'il se trouvait que ça ne m'étonnait pas vraiment de la part de la personne qui était entrée qu'elle aimât aussi ce genre de lieu. Ça me prouvait une fois de plus ce que je savais déjà : nous étions pareils, elle et moi. D'une certaine façon. J'étais donc tranquillement adossé à une vieille armoire - celle qui avait le moins de poussière à son actif - et regardai mon amie s'avancer. – Je ne m'attendais pas à te voir ici, Clyde. Je souris à sa remarque, un brin d'ironie se glissant dans mes traits. Si j'étais ici, c'était pour ne pas être trouvé. – Je sais, c'était précisément le but. Je la regardais approcher, la laissant venir à moi. – Je ne savais pas qu'il y avait une ancienne salle de torture à Poudlard... – Cela aurait fait tâche sur la brochure, j'imagine... J'observai ses faits et gestes alors qu'elle semblait éviter mon regard. Tout dans son attitude tendait vers la nonchalance, alors que je sentais très bien qu'elle était tendue. A la voir si détachée, l'impression n'en était que plus forte.
Mes yeux ne la quittèrent pas, même quand elle me toisa de haut en bas, comme elle aimait à le faire si souvent. On aurait dit une mère qui appréciait son enfant du regard, jaugeait son apparence afin d'en gommer les infimes défauts que son oeil de lynx pouvait voir. Elle fit mine de déplacer un peu ma cravate, et je restais imperturbable, ne m'occupant que de son regard. Ses doigts glissèrent sur ma peau, s'aventurèrent sur ma nuque, puis ma joue et enfin mes lèvres, et son comportement m'arracha un léger rictus. J'aimais son contact. Toutefois, je n'étais pas certain qu'elle n'était pas en train d'en jouer pour détourner mon attention de quelque chose, ce qui m'empêchait de l'apprécier pleinement. – Il est peut-être temps de jouer cartes sur table, qu’en dis-tu ? Mon sourire s'évanouit et ma main se tendit inconsciemment vers son corps pour la retenir alors qu'elle s'éloignait. Mais elle l'avait fait avec bien trop de précipitation, et mes doigts se refermèrent dans le vide. Mes yeux la jaugèrent alors qu'elle allait s'asseoir sur la table, et je me redressai pour me tenir bien droit, renouant le noeud de ma cravate qui n'avait pas besoin de l'être pour oublier le geste inutile que je venais de faire. Mes yeux toutefois restaient sur elle, s'imprégnant du moindre de ses mouvements, du plus infime sursaut de ses membres ou de son regard. Et mes iris gris lui disaient « Parle » sans même que mes lèvres n'aient à bouger. – Je t’ai désobéis Clyde. Le soir de Noël, j’ai commis un meurtre. Je ne cillai pas, et me contentai de la jauger avec un regard glacial. Impassible, je m'avançai à mon tour, et me postai face à elle, posant mes mains à plat sur le bois, de part et d'autre de ses cuisses. Mon visage n'était qu'à quelques centimètres de celui de mon adorée, et mon regard la fixait avec sévérité. – Est-ce donc pour cela que tu m'évites ? J'eus un rictus un peu malveillant. – Toute chose entraîne conséquence. Et il n'y a pas de guerre sans dommages collatéraux. Cela change simplement un peu mes plans... Cependant, je ne te cache pas que je suis déçu. Une de mes mains se leva à la hauteur de son joli minois, et je laissai le dos de celle-ci glisser sur sa joue pâle jusque dans son cou. Arrimant ma main à son épaule, je continua de jouer avec mon pouce sur sa peau, mais ma poigne était devenue ferme, presque menaçante. La douceur qu'elle dégageait n'était qu'un leurre, une feinte qui prévenait ma colère. – Tu m'as désobéi. Puis, tu m'as menti. Quelle est la prochaine chose sur ta liste ? ... Compterais-tu me trahir ? Un grand sourire s'étira sur mes lèvres. Un sourire sinistre, trop serein pour être innocent. Les mouvements de mon pouce s'accentuèrent, passant avec une grâce légère sur sa carotide, et mes yeux brillèrent d'un éclat sournois. Finalement, j'allais peut être torturer quelqu'un ici...
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
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Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
-Je sais, c'était précisément le but.Une petite moue d'enfant gâtée à qui on refusait un nouveau jouet se peignit sur mes traits, bien que je savais que ces paroles ne m'incluaient pas vraiment. Je faisais partie des privilégiés, ce qui me plaisait particulièrement, je l'avoue. Il y avait cette petite lueur dans ses prunelles grises m'indiquant que je ne le dérangeais pas, au contraire. Je m'approchai donc de lui, me voulant nonchalante, mais sachant que ça ne servirait pas à grand chose. Si je le connaissais sur le bout des doigts, c'était réciproque et il devait avoir vu ce petit je-ne-sais-quoi qui me trahissait chaque fois. Il faudrait vraiment que je remédie à cela dès que possible, si seulement je savais où était le problème. Quelque chose me disait que mon ami ne me le dirait pas, au contraire. Pourquoi le ferait-il? Il n'était pas bête, tout de même. Pourquoi perdrait-il l’une des rares choses qui lui dictait quand je mentais? Certes, je n’avais pas l’habitude de lui mentir, ce n’arrivait que rarement et je ne crois pas que je le faisais présentement. Je feignais seulement d’être détachée, je n’ai jamais prétendu l’être. – Cela aurait fait tâche sur la brochure, j'imagine... Un rictus naquit sur mes lèvres. Selon moi, cette vieille sale de torture était l’une des rares choses plaisantes dans cette école de tarés. Et puis, qui se préoccupait encore de la prestance de cette école de magie? À bien y réfléchir, sans doute beaucoup de gens, les parents, les employeurs, la population sorcières complète…Ne savaient-ils pas ce qui se passait dans cette école que leurs fils, leurs filles, leurs petits-enfants ou encore leurs neveux et nièces fréquentaient? Des gens étaient morts entre ces murs de pierres usées et eux, tout ce qu’il voyait encore était l’apparence de l’école. Les gens étaient ridicule, vraiment.
Mon cœur se serrait lorsque je vis son sourire s’effacer au moment où mes paroles l’atteignirent. L’envie de reculer était plus que présente, mais ça ne ferait qu’aggraver la situation. Il allait m’en vouloir de lui avoir caché ce meurtre pendant tant de temps, je n’allais pas en rajouter en tergiversant. Je dû me faire violence pour ne pas retourner tout près de lui lorsqu’il tendit la main, comme s’il voulait me rattraper. Non, pas comme si, il voulait vraiment le faire, je le savais que trop bien, mais je ne pouvais pas retourner dans ses bras, m’amusant à faire courir mes doigts sur sa peau en lui annonçant ce que j’avais à lui dire. Je sentis ses yeux me brûler agréablement alors que je m’installai sur la table. Je ne me lassai pas de son regard sur ma personne et je ne crois pas que je le pourrai un jour. Son mouvement pour me rattraper servie à renouer sa cravate déjà parfaitement nouer et j’eu un sourire amuser qui s’effaça bien vite devant ses prunelles pâles qui m’ordonnait de parler, ce que je fis sans me faire prier, comme toujours. Il n’avait jamais besoin de me répéter les choses deux fois ou encore de me forcer la main, un simple geste, un regard suffisait à me faire obéir.
J’observai sa réaction avec attention. Quelque chose de minime avait changé dans ses yeux et je ressentis un étrange pincement au cœur. Lorsqu’il s’approche de moi, posant ses mains de chaque côté de mes cuisses, Je ne bougeai pas d’un millimètre, ma respiration ne se fit que plus courte devant la proximité entre nous deux. – Est-ce donc pour cela que tu m'évites ? L’éviter? Ce n’était pas vraiment en lien avec ça en fait. J’avais plus ou moins éviter tout le monde en fait, ne voulant pas qu’ils sachent que je m’étais fait manipuler comme une vulgaire marionnette par un macho de première classe. Son rictus n’augurait rien de bon, mais je n’avais pas peur de lui, au contraire. Plantant mes yeux d’un bleu sombre dans ces océans de gris où je m’y perdis complètement j’ouvris la bouche pour répondre d’une voix douce, mais cassée:
«Ce n'est pas la cause première»
Je ne savais pas comment le lui annoncer. Clyde était imprévisible et ses réactions ont toujours été difficiles à prévoir, surtout dans un cas comme celui-là. Mais je n’eu pas besoin de le faire, du moins pas immédiatement. Puisqu’il enchaîna sans que je bouge le moindre muscle. – Toute chose entraîne conséquence. Et il n'y a pas de guerre sans dommages collatéraux. Cela change simplement un peu mes plans... Cependant, je ne te cache pas que je suis déçu.Il n’avait pas besoin de le dire, je le savais que trop bien. Et s’il supportait difficilement que je le déçois, je le supportais encore plus difficilement. Je frissonnai lorsque sa peau entre en contacte avec ma joue, fermant momentanément les yeux pour savourer entièrement la caresse qui, je m’en doutais, devait être a double tranchant. Je ne les ouvris que lorsque sa poigne se fit plus ferme sur mon épaule, une prise quasi menaçante, mais je ne m’en fis pas avec ça. – Tu m'as désobéi. Puis, tu m'as menti. Quelle est la prochaine chose sur ta liste ? ... Compterais-tu me trahir ?Ce fut comme un coup de poignard en plein cœur. Comment pouvait-il croire une chose pareille? Moi qui croyais qu’il me connaissait. Son pousse s’attarda sur ma carotide alors qu’un sourire faisant froid dans le dos étira ses lèvres. J’allais sans doute le payer, mais et puis? Inclinant doucement la tête, comme pour lui donner le champ libre sur mon cou, je ne le quittai pas des yeux.
« Tu crois vraiment que je pourrais te trahir? Tu es toute ma vie, Clyde. Avant d'en venir à de telles conclusions, laisse-moi t'expliquer le tout. » Ma main se posa sur la sienne, celle qui était toujours sur la table, avec légèreté avant que je n'enchaîne.« Je suis obéissante, tu le sais non? Alors comment peux-tu croire que je t'es désobéis de mon plein gré? J'ai été surprise alors que je torturais un gamin gâté jusqu'à la moelle, rien de plus, quand cet imbécile de Teel est entré. Vois-tu, il m'a reconnu, malgré la cagoule. Je t’épargne les détails, mais il m'a fait chanter. J'ai voulu vous protéger, Emalee et toi. Il m'aurait dénoncée et sous le véritaserum, je n'aurais rien pu faire» Ma main était remonté jusqu'à sa joue que je caressai doucement du bout des doigts. Elle retomba mollement sur ma cuisse alors qu'un pauvre sourire se dessina sur mes lèvres et que mes yeux se mirent à brûler désagréablement.« S'il n'y avait eu que ça, tu l'aurais su le soir même..» Oui, il l'aurait su, mais le soir même, je m'étais sentis si sale que j'avais préféré faire tout ce qui était en mon possible pour tout oublier, ce qui n'avait pas fonctionner.
Mon cœur se serrait lorsque je vis son sourire s’effacer au moment où mes paroles l’atteignirent. L’envie de reculer était plus que présente, mais ça ne ferait qu’aggraver la situation. Il allait m’en vouloir de lui avoir caché ce meurtre pendant tant de temps, je n’allais pas en rajouter en tergiversant. Je dû me faire violence pour ne pas retourner tout près de lui lorsqu’il tendit la main, comme s’il voulait me rattraper. Non, pas comme si, il voulait vraiment le faire, je le savais que trop bien, mais je ne pouvais pas retourner dans ses bras, m’amusant à faire courir mes doigts sur sa peau en lui annonçant ce que j’avais à lui dire. Je sentis ses yeux me brûler agréablement alors que je m’installai sur la table. Je ne me lassai pas de son regard sur ma personne et je ne crois pas que je le pourrai un jour. Son mouvement pour me rattraper servie à renouer sa cravate déjà parfaitement nouer et j’eu un sourire amuser qui s’effaça bien vite devant ses prunelles pâles qui m’ordonnait de parler, ce que je fis sans me faire prier, comme toujours. Il n’avait jamais besoin de me répéter les choses deux fois ou encore de me forcer la main, un simple geste, un regard suffisait à me faire obéir.
J’observai sa réaction avec attention. Quelque chose de minime avait changé dans ses yeux et je ressentis un étrange pincement au cœur. Lorsqu’il s’approche de moi, posant ses mains de chaque côté de mes cuisses, Je ne bougeai pas d’un millimètre, ma respiration ne se fit que plus courte devant la proximité entre nous deux. – Est-ce donc pour cela que tu m'évites ? L’éviter? Ce n’était pas vraiment en lien avec ça en fait. J’avais plus ou moins éviter tout le monde en fait, ne voulant pas qu’ils sachent que je m’étais fait manipuler comme une vulgaire marionnette par un macho de première classe. Son rictus n’augurait rien de bon, mais je n’avais pas peur de lui, au contraire. Plantant mes yeux d’un bleu sombre dans ces océans de gris où je m’y perdis complètement j’ouvris la bouche pour répondre d’une voix douce, mais cassée:
«Ce n'est pas la cause première»
Je ne savais pas comment le lui annoncer. Clyde était imprévisible et ses réactions ont toujours été difficiles à prévoir, surtout dans un cas comme celui-là. Mais je n’eu pas besoin de le faire, du moins pas immédiatement. Puisqu’il enchaîna sans que je bouge le moindre muscle. – Toute chose entraîne conséquence. Et il n'y a pas de guerre sans dommages collatéraux. Cela change simplement un peu mes plans... Cependant, je ne te cache pas que je suis déçu.Il n’avait pas besoin de le dire, je le savais que trop bien. Et s’il supportait difficilement que je le déçois, je le supportais encore plus difficilement. Je frissonnai lorsque sa peau entre en contacte avec ma joue, fermant momentanément les yeux pour savourer entièrement la caresse qui, je m’en doutais, devait être a double tranchant. Je ne les ouvris que lorsque sa poigne se fit plus ferme sur mon épaule, une prise quasi menaçante, mais je ne m’en fis pas avec ça. – Tu m'as désobéi. Puis, tu m'as menti. Quelle est la prochaine chose sur ta liste ? ... Compterais-tu me trahir ?Ce fut comme un coup de poignard en plein cœur. Comment pouvait-il croire une chose pareille? Moi qui croyais qu’il me connaissait. Son pousse s’attarda sur ma carotide alors qu’un sourire faisant froid dans le dos étira ses lèvres. J’allais sans doute le payer, mais et puis? Inclinant doucement la tête, comme pour lui donner le champ libre sur mon cou, je ne le quittai pas des yeux.
« Tu crois vraiment que je pourrais te trahir? Tu es toute ma vie, Clyde. Avant d'en venir à de telles conclusions, laisse-moi t'expliquer le tout. » Ma main se posa sur la sienne, celle qui était toujours sur la table, avec légèreté avant que je n'enchaîne.« Je suis obéissante, tu le sais non? Alors comment peux-tu croire que je t'es désobéis de mon plein gré? J'ai été surprise alors que je torturais un gamin gâté jusqu'à la moelle, rien de plus, quand cet imbécile de Teel est entré. Vois-tu, il m'a reconnu, malgré la cagoule. Je t’épargne les détails, mais il m'a fait chanter. J'ai voulu vous protéger, Emalee et toi. Il m'aurait dénoncée et sous le véritaserum, je n'aurais rien pu faire» Ma main était remonté jusqu'à sa joue que je caressai doucement du bout des doigts. Elle retomba mollement sur ma cuisse alors qu'un pauvre sourire se dessina sur mes lèvres et que mes yeux se mirent à brûler désagréablement.« S'il n'y avait eu que ça, tu l'aurais su le soir même..» Oui, il l'aurait su, mais le soir même, je m'étais sentis si sale que j'avais préféré faire tout ce qui était en mon possible pour tout oublier, ce qui n'avait pas fonctionner.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
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Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
Je n'avais pas prêté attention à son murmure quand je l'avais attaqué la première fois. Je n'étais de toute façon pas prêt à l'écouter tant que je n'en aurais pas fini avec elle, et je me devais de lui faire passer l'envie de me mentir à nouveau. De sa part, cela me paraissait intolérable. N'était-elle pas la personne pour qui j'aurais donné ma vie ? Celle en qui j'avais une confiance sans limite, si bien que je ne lui demandais jamais de me rendre des comptes, puisque je savais qu'elle me disait tout ? Être déçu par elle était bien une des pires choses qui pouvaient m'arriver, c'est pourquoi je le prenais si... Mal. Car, j'étais déjà trahi. Elle ne semblait pas s'en rendre compte mais le simple fait qu'elle m'ait caché quelque chose, qu'elle n'ait pas fait carte sur table dès le départ avec moi, et qu'elle m'ait évité - même si ce n'était pas seulement moi - était déjà en soi une trahison. Et si j'avais pris la peine de lui poser la question, c'était simplement car j'étais trop charitable pour l'accuser moi-même d'un acte aussi insupportable. Je sentis qu'elle se glaça à l'entente de cette sentence, mais n'en regrettai pas la moindre syllabe. Je pensai chacun de mes mots, et les avais pesé avec le plus grand soin. Alors loin de moi l'idée de revenir dessus, je n'en démordrai pas. Cependant, elle ne se rebella en rien contre ma poigne, et au contraire, sembla m'offrir son cou en penchant la tête en arrière. Ses yeux me fixaient toujours, et s'ils semblaient receler une certaine colère, elle était maîtrisée. – Tu crois vraiment que je pourrais te trahir? Tu es toute ma vie, Clyde. Avant d'en venir à de telles conclusions, laisse-moi t'expliquer le tout. Je suis obéissante, tu le sais non? Alors comment peux-tu croire que je t'ai désobéis de mon plein gré? J'ai été surprise alors que je torturais un gamin gâté jusqu'à la moelle, rien de plus, quand cet imbécile de Teel est entré. Vois-tu, il m'a reconnu, malgré la cagoule. Je t’épargne les détails, mais il m'a fait chanter. J'ai voulu vous protéger, Emalee et toi. Il m'aurait dénoncée et sous le véritaserum, je n'aurais rien pu faire. Immobile, je semblais totalement inexpressif, alors qu'en réalité, je buvais ses paroles et m'imprégnais de chaque mot, pour ensuite les décortiquer et les juger. Je voulais être sûr de bien saisir le sens complet de ce qu'elle me disait, et de pouvoir comprendre les motivations qui l'avaient amenée à me blesser. Mon coeur, et mon égo. Je n'avais rien laissé paraître, pourtant l'entente du nom "Teel" m'avait fait imperceptiblement tiquer. Ce Gryffondor qui avait récemment rejoint nos rangs... Je n'aimais pas trop ses manières, même s'il partageait mes idées, et qu'il était au dessus de la moyenne pour un vulgaire rouge et or, puisqu'il était sang pur, et moins couille molle que la plupart, même s'il était un peu trop impétueux à mon goût et que je n'aimais pas du tout les sous-entendus qu'il faisait à propos de Quinn, justement. Mais comme elle le rembarrait copieusement, je n'y avais pas prêté grand attention, jusqu'à maintenant... Maintenant que le rapprochement se faisait dans mon esprit. Ma main serra la sienne, qui s'était posée sur la mienne pendant qu'elle parlait, comme pour se donner du courage, avant de caresser ma joue et de retomber mollement. Ce salopard la faisait donc chanter... Mais le doute qu'il me restait, concernait le "but" de ce chantage. Et connaissant le personnage, il ne restait pas énormément de possibilité... Ce qui fit jaillir un éclat de rage dans mes iris. Je n'étais pas idiot. J'enlaçais mes doigts aux siens alors qu'elle continua : – S'il n'y avait eu que ça, tu l'aurais su le soir même.. Pour évacuer la colère qui commençait à prendre possession de mon corps et de mon esprit, j'expirai bruyamment, et desserrai mes doigts de sa clavicule qui s'étaient contractés lors de ses révélations. Me penchant en avant, je déposai mes lèvres contre son cou, et respirai de nouveau, avant de glisser jusqu'à son oreille. – C'est lui que tu aurais dû tuer. Lâchai-je, les dents serrées alors que je faisais mon maximum pour contenir la violence qui battait mon sang. – A-t-il... Déjà obtenu... Ce qu'il voulait ? La question n'était pas évidente, et la réponse ne le serait pas non plus, autant à dire qu'à entendre... Mais je devais savoir. Si Aden avait fait le moindre mal à ma Queen... La salle de torture allait abriter un nouvel occupant plus vite qu'on ne l'eut crut. – J'ai besoin de savoir exactement ce qu'il t'a fait. Je m'éloignai légèrement, et pris son visage dans mes mains, posant mon front contre le sien en fermant les yeux. – ... Pour le frapper mille fois plus fort.
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
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Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
Il ne semblait pas m'écouter, comme s'il se fichait complètement de ce que je disais, tant la colère faisait rage en lui. Je n'insistai pas. Ça ne servait à rien. Et il avait raison d'être en colère, je ne lui en voulais pas. Je ne lui cachais jamais rien et lorsque je l'avais fait pour la première fois, je m'étais sentie écrasée sous le poids de la culpabilité. Pendant quelques instants, j'essayais de me mettre à sa place. Et si Clyde m'avait caché quelque chose de si grave? S'il m'avait évité? La simple douleur de cette pensée fit naître un goût de bile sur ma langue. Néanmoins, je n'aurais sans doute pas réagit comme lui. Sans doute aurais-je tournée les talons, furieuse, et je ne me serais retourne que pour lui lancer un regard meurtrier. Mais les paroles étaient encore plus blessantes, surtout dites avec autant de calme. Clyde était un maître dans l'art de torturer mentalement ses victimes et je ne faisais pas exception à la règle présentement. Plus mes paroles défilaient, plus sa poigne se resserrait sur ma clavicule, mais je ne fis aucun commentaire, même lorsque ses doigts me causèrent une certaine douleur. Je ne lui en tenais pas rigueur, sans doute aurait-il pu me casser les os que je ne lui en aurais pas voulus. Folle? Non je n'étais pas folle. Je lui appartenais, c'est tout. Je sentis sa main prendre possession de la mienne, ses doigts enlacèrent les miens alors qu'un éclat de rage naquit dans ses prunelles. Mon autre main se posa sur sa joue, dans l'espoir vague de l'apaiser, ce qui était sans doute inutile, je ne le savais que trop bien.
Ce fut avec soulagement qu'il relâcha sa prise sur mon épaule, bien que ça main resta sur moi. Il se pencha vers moi après avoir expiré avec bruit. Je savais que mes paroles l'avait blessé. Ma main glissa sur sa peau pour aller se poser sur sa nuque lorsque ses lèvres se posèrent sur mon cou. Je fermai les yeux, savourant son baiser comme s'il avait été le dernier de toute une vie. Je me rendis à peine compte que sa bouche avec rejoins mon oreille jusqu'à ce que sa voix s'éleva avec douceur. – C'est lui que tu aurais dû tuer. Sans doute cela aurait-il été facile, mais ça n’aurait pas changé grand-chose, puisque le Poufsouffle avait dû me voir, ou encore entendre mon nom que l’autre imbécile avait prononcé. Mon seul désir avait été de protéger mes proches et lui obéir avait été la solution la plus facile bien que la plus dégradante mais si c’était le prix à payer…– A-t-il... Déjà obtenu... Ce qu'il voulait ? Mes doigts se crispèrent sur sa nuque. Sans doute ce seul geste plus ou moins conscient devait lui donner la réponse qu'il attendait, une réponse dont la prononciation me semblait être une torture. Pourtant, je me débattais avec moi-même pour lui répondre avec des mots. Un seul mot si facile, mais qui sembla me couter beaucoup. « Oui...»
Ma réponse n’avait été que soufflé à son oreille, mais déjà, c’était beaucoup. Depuis un moment déjà, mes yeux étaient clos, comme si la réalité de tout cela serait moins dure à accepter comme ça. Ce n’était pas totalement vrai pourtant. Ça faisait tout aussi mal les yeux ouverts ou fermés si vous voulez mon avis! Je me doutais que Clyde avait comprit ce qu’était cette chose qu’il m’avait demandé en échange de son silence, mais pourtant, il posa tout de même une question qui me glaça le sang. – J'ai besoin de savoir exactement ce qu'il t'a fait. Je pinçai les lèvres, mal à l’aise, en général, je n’aimais pas lui cacher des choses, mais présentement, j’avais surtout envie de tout oublier et non de tout raconter. Il s’éloigna légèrement et mes doigts vinrent s’accrocher au tissu de sa chemise pour l’en empêcher. Je ne voulais pas qu’il s’éloigne, ce semblerait encore plus douloureux. Mais il n’en fit rien, se contentant de poser son front contre le mien, les yeux clos. Sa main lâcha la mienne alors qu’il prenait mon visage entre ses paumes chaudes, reprenant la parole ; – ... Pour le frapper mille fois plus fort. Il aurait tellement été plus facile de tout oublier, de zapper cet épisode-là de ma vie, mais je savais que ça ne servait à rien, puisque rien n’était encore clos. En parler à Emalee avait été le premier pas en avant, il ne me restait plus qu’à continuer ainsi… « Il m’a….On a coucher ensemble, dans cette même sale de classe…» Je m’interrompis, ma lèvre frôlant la sienne avec douceur sans que je ne me permette d’aller capturer ses lèvres avant d’enchaîner, d’une voix qui se voulait froid, « N’as-tu pas remarquer tous ces…changements depuis un certains temps? L’angoisse qui me prenait en sortant de la salle commune? Ma résistance à me mêler aux autres, à ne serait-ce que monter me coucher? Il revient à la charge parfois, il fait des commentaires déplaisants et je fais mon possible pour le tenir à distance… » Mais ce n’était pas si facile. J’avais souvent l’impression qu’il était tout près. Pendant longtemps, je m’étais sentie salit, comme une simple catin, ce que je n’étais pas. Posant ma main sur sa joue, mon pousse caressant ses lèvres, j’eu un rire sinistre, dénué de toute joie, voir de toute vie. «C’est quand même une faible prix, pour vous protégez…» chuchotais-je, comme une évidence.
Ce fut avec soulagement qu'il relâcha sa prise sur mon épaule, bien que ça main resta sur moi. Il se pencha vers moi après avoir expiré avec bruit. Je savais que mes paroles l'avait blessé. Ma main glissa sur sa peau pour aller se poser sur sa nuque lorsque ses lèvres se posèrent sur mon cou. Je fermai les yeux, savourant son baiser comme s'il avait été le dernier de toute une vie. Je me rendis à peine compte que sa bouche avec rejoins mon oreille jusqu'à ce que sa voix s'éleva avec douceur. – C'est lui que tu aurais dû tuer. Sans doute cela aurait-il été facile, mais ça n’aurait pas changé grand-chose, puisque le Poufsouffle avait dû me voir, ou encore entendre mon nom que l’autre imbécile avait prononcé. Mon seul désir avait été de protéger mes proches et lui obéir avait été la solution la plus facile bien que la plus dégradante mais si c’était le prix à payer…– A-t-il... Déjà obtenu... Ce qu'il voulait ? Mes doigts se crispèrent sur sa nuque. Sans doute ce seul geste plus ou moins conscient devait lui donner la réponse qu'il attendait, une réponse dont la prononciation me semblait être une torture. Pourtant, je me débattais avec moi-même pour lui répondre avec des mots. Un seul mot si facile, mais qui sembla me couter beaucoup. « Oui...»
Ma réponse n’avait été que soufflé à son oreille, mais déjà, c’était beaucoup. Depuis un moment déjà, mes yeux étaient clos, comme si la réalité de tout cela serait moins dure à accepter comme ça. Ce n’était pas totalement vrai pourtant. Ça faisait tout aussi mal les yeux ouverts ou fermés si vous voulez mon avis! Je me doutais que Clyde avait comprit ce qu’était cette chose qu’il m’avait demandé en échange de son silence, mais pourtant, il posa tout de même une question qui me glaça le sang. – J'ai besoin de savoir exactement ce qu'il t'a fait. Je pinçai les lèvres, mal à l’aise, en général, je n’aimais pas lui cacher des choses, mais présentement, j’avais surtout envie de tout oublier et non de tout raconter. Il s’éloigna légèrement et mes doigts vinrent s’accrocher au tissu de sa chemise pour l’en empêcher. Je ne voulais pas qu’il s’éloigne, ce semblerait encore plus douloureux. Mais il n’en fit rien, se contentant de poser son front contre le mien, les yeux clos. Sa main lâcha la mienne alors qu’il prenait mon visage entre ses paumes chaudes, reprenant la parole ; – ... Pour le frapper mille fois plus fort. Il aurait tellement été plus facile de tout oublier, de zapper cet épisode-là de ma vie, mais je savais que ça ne servait à rien, puisque rien n’était encore clos. En parler à Emalee avait été le premier pas en avant, il ne me restait plus qu’à continuer ainsi… « Il m’a….On a coucher ensemble, dans cette même sale de classe…» Je m’interrompis, ma lèvre frôlant la sienne avec douceur sans que je ne me permette d’aller capturer ses lèvres avant d’enchaîner, d’une voix qui se voulait froid, « N’as-tu pas remarquer tous ces…changements depuis un certains temps? L’angoisse qui me prenait en sortant de la salle commune? Ma résistance à me mêler aux autres, à ne serait-ce que monter me coucher? Il revient à la charge parfois, il fait des commentaires déplaisants et je fais mon possible pour le tenir à distance… » Mais ce n’était pas si facile. J’avais souvent l’impression qu’il était tout près. Pendant longtemps, je m’étais sentie salit, comme une simple catin, ce que je n’étais pas. Posant ma main sur sa joue, mon pousse caressant ses lèvres, j’eu un rire sinistre, dénué de toute joie, voir de toute vie. «C’est quand même une faible prix, pour vous protégez…» chuchotais-je, comme une évidence.
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
Je savais que cela lui coûtait de me répondre, mais je ne lui laissais pas le loisir de se complaire dans le mutisme. Elle l'avait déjà fait trop longtemps à mon goût, mais ce n'était nullement question de vengeance si je semblais ainsi m' "acharner" sur elle. C'était simple qu'elle devait faire face à ses problèmes, les taire ne l'aiderait en rien soyons réalistes, et si je lui faisais mettre des mots dessus, c'était en un sens aussi pour son bien... Même si c'était aussi parce qu'il me fallait avoir connaissance des faits exacts pour pouvoir me faire une idée correcte. Même si en tous les cas, je savais déjà qu'il allait être dur que je garde mon objectivité... Car il me serait difficile de garder un jugement inaltéré par les sentiments extérieurs que je pouvais ressentir - et oui, j'ai des sentiments, fou hein ! - mais il le faudrait pourtant, si je ne voulais commettre aucune erreur. Et je ne pouvais pas me permettre d'en faire, surtout maintenant, alors que beaucoup de rumeurs commençaient à courir sur ma personne et mes mœurs dîtes douteuses. – Il m’a….On a couché ensemble, dans cette même sale de classe. Je retins ma respiration, bloquant l'air dans mes poumons, et serrai les lèvres afin de ne pas céder à une réaction malheureuse comme jurer, ou pousser un hurlement de rage. Ça n'aurait pas été très fin, mieux valait que je ne la coupe pas alors qu'elle devait prendre sur elle pour parler. Mais son hésitation de départ me renseignait plus qu'elle ne sembla le penser... Et me donnait des envies de meurtres. Si bien que je devais à mon tour prendre sur moi. Ses lèvres frôlèrent les miennes, me calmant un peu, et une de mes mains caressa doucement ses cheveux alors qu'elle reprenait d'un ton plus assuré : – N’as-tu pas remarquer tous ces…changements depuis un certains temps? L’angoisse qui me prenait en sortant de la salle commune? Ma résistance à me mêler aux autres, à ne serait-ce que monter me coucher? Il revient à la charge parfois, il fait des commentaires déplaisants et je fais mon possible pour le tenir à distance…. J'avais bien vu qu'elle ne se comportait pas exactement comme d'habitude, mais j'avais pensé qu'elle était nerveuse à propos de l'attaque, et de toutes ces rumeurs. Et j'étais trop occupé à gérer les incartades de certains et à minimiser les bavures commises lors du Bal des autres pour me rendre compte avec précision de ses états d'âme, je devais bien l'avouer. Alors je n'avais pas cherché à m'expliquer ses réactions un peu étranges. Après tout, elle réagissait parfois bizarrement sans raison, comme par exemple avec Montana ou Bonnie... Sa main se posa sur ma joue et caressa ma lèvre inférieure, comme pour m'apaiser, alors que je murmurais :– Ça ne se reproduira pas, je te le promets. Il était vrai que cela m'énervait de n'avoir rien vu venir. J'aurais dû le voir, après tout, elle était ma moitié, je la connaissais par coeur. J'aurais dû faire plus attention. J'aurais dû... La protéger, moi aussi. – C’est quand même une faible prix, pour vous protéger… Ajouta-t-elle dans un rire froid - jolie oxymore -, en écho à mes pensées, ce qui m'aurait normalement arraché un sourire, mais ne donna qu'une vague grimace, tordant mon visage où si lisait de la frustration. Elle pensait sûrement me faire plaisir en me disant ça, mais ce n'était pas exactement le cas. Bien sûr que je lui en étais quelque part reconnaissant, mais quelque chose me chagrinait. Mes sourcils se froncèrent, et je me reculai pour la regarder dans les yeux, partagé. – J'apprécie ta loyauté et ton dévouement, tu le sais ma Queen... C'est ce que j'ai toujours aimé chez toi, c'est ce qui m'a séduit, et qui fait de toi ma préférée, et ma plus proche compagne... J'avais choisi mes mots avec soin, et parlai d'une voix la plus détachée possible, la plus neutre, afin de ne pas laisser la colère sous-jacente déformer mes propos. Se faisant, ma main dans ses cheveux avait glissé le long de son épaule avant de rejoindre mon flanc. Le dernier contact qui nous liait était sa main sur ma joue, et la mienne sur sa cuisse... Et je m'en défis, ramenant l'autre afin de croiser mes bras sur ma poitrine, et faisant un pas en arrière pour échapper à sa main. – ...Mais tu as aussi protégé ton bourreau, ne l'oublie pas. Et ça, c'est vraiment stupide. Dire que je l'ai accepté dans nos rangs... Je lui ai offert une place près de moi, près de nous... Pire, je lui ai accordé ma confiance. C'est comme si j'avais permis qu'il te fasse du mal. Tu fais de moi son complice. Et ça... Ça non, je ne peux pas l'accepter. Mon regard était devenu plus froid, et le bleu glacier de mes iris, déjà transcendant, semblait irradier. Mon visage et mon corps a présent fermé, je me contentais de la regarder, cherchant comment sortir de ce cercle vicieux, de cette danse à laquelle elle avait décidé de participer sans juger bon de m'avertir... Et maintenant que le disque tournait, elle attendait de moi que je l'arrête ? C'était un peu trop facile, vous ne trouvez pas ? Malgré lui, il laissa échapper un léger rire aux accents plus que sarcastiques. – Tu es entrée dans la danse Quinn, et tu l'as laissé la mener. Et s'il a choisi les pas, c'est toi qui a choisi le morceau et qui l'a laissé se prolonger. Comptes-tu continuer de laisser la peur te paralyser de la sorte ? Si c'est le cas, je ne peux rien pour toi. Oui, j'étais dur, mais je n'allais pas m'apitoyer sur son sort. En un sens, elle avait choisi de laisser la situation s'envenimer, quelle que soit ses raisons. Et si, au départ, ses intentions étaient louables, laisser les choses traîner ainsi n'avait rien de courageux, alors qu'elle ne compte pas sur moi pour l'encourager... Je détournai finalement le regard, et avançai jusqu'à la porte, bien droit, d'une démarche assurée où pas la moindre hésitation se lisait. J'étais venu pour du calme, j'avais récolté tout sauf ça, il valait sûrement mieux que je m'en aille avant que je finisse vraiment par devenir violent... Je n'avais pas envie d'en rajouter, elle se torturait déjà toute seule alors ce n'était même pas utile que je me salisse les mains. Toutefois, si elle décidait enfin de reprendre le contrôle, alors peut être que tout ne serait pas perdu, et que je serais plus disposé à rester... Tout dépendait de sa volonté. Et je n'allais pas aider quelqu'un qui acceptait sa situation.
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
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♦ HUMEUR : Sarcastique
Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
– Ça ne se reproduira pas, je te le promets. Je pinçai les lèvres, m'empêchant de dire ne serait-ce un mot. Ma mâchoire se crispa à m'en faire mal. Il ne pouvait me promettre une telle chose. J'avais beau avoir une confiance sans faille envers lui, je savais très bien qu'il n'y pouvait pas grand chose, que j'en étais la seule responsable et je devais assumer. Clyde n'avait rien a voir là-dedans, il n'avait pas à m'en sortir, à empêcher l'autre imbécile de me faire mal. C'était à moi, et moi seule à le faire. D'ailleurs, qu'est-ce que Clyde pouvait faire dans cette histoire? Tuer Teel? C'était tellement absurde. Mais il valait sans doute mieux de ne rien dire, ce que je fis, avec un peu de mal. Ce qui était peut-être inutile. Il me connaissait si bien qu'il a surement dû voir cette lueur de désaccord dans mes yeux, mais je ne m'en fis aucunement avec cela. C'est yeux à lui semblait partagé, je n'avais aucun mal à le voir. Quant à sa grimace, je préférai l’ignorer, même si son sourire me manquait cruellement. J’avais l’impression que plus Clyde en souffrait, plus que la blessure était profonde.
– J'apprécie ta loyauté et ton dévouement, tu le sais ma Queen... C'est ce que j'ai toujours aimé chez toi, c'est ce qui m'a séduit, et qui fait de toi ma préférée, et ma plus proche compagne... Je ne le quittai pas des yeux, bien que je m'attendais au pire. Il n'y avait aucune trace de chaleur dans ses propos. Son ton neutre n'augurait rien de bon, je le savais. Comme je savais que ce ton d'une neutralité agaçante servait à cacher sa colère. Il était inutile de tenté de l'apaiser, ou ne serait-ce que de prendre la parole, il ne m'écouterait pas. Il se dégagea de moi, et je sentis un vide immense s'abattre sur moi, sans que je ne puisse rien y faire. J'aurais voulu renouer contact avec lui, mais je n'en fis rien, sachant que ce n'était sans doute pas le moment de faire un geste de la sorte. Ainsi, je restai perché sur la table, sans bouger le moindre muscle. – ...Mais tu as aussi protégé ton bourreau, ne l'oublie pas. Et ça, c'est vraiment stupide. Dire que je l'ai accepté dans nos rangs... Je lui ai offert une place près de moi, près de nous... Pire, je lui ai accordé ma confiance. C'est comme si j'avais permis qu'il te fasse du mal. Tu fais de moi son complice. Et ça... Ça non, je ne peux pas l'accepter. Protéger mon bourreau? Je plissai le nez à cette idée. C'était donc ainsi qu'il voyait la chose? Peut-être avait-il raison au final, mais je refusais de l'admettre. Le reste de ses propos me firent grimacer. Je ne comprenais pas pourquoi il voyait ça comme ça. Enfin, si je savais pourquoi il le prenait comme ça. Il tenait à moi, ça résumait sans doute le tout.
Ces prunelles étaient aussi glacés posé sur moi me faisait sentir comme un personnage sans coeur qui ne méritait sans doute pas de vivre. Certes, si ce regard appartenait à quelqu'un d'autre, je m'en serais détourner avec un rire grinçant, ne répliquant seulement à son propriétaire qu'il n'était pas mon père, mais avec Clyde, c'était tellement différent. Un frisson traversa mon corps en entendant son rire sarcastique. Venant de sa part, cela semblait si douloureux. – Tu es entrée dans la danse Quinn, et tu l'as laissé la mener. Et s'il a choisi les pas, c'est toi qui a choisi le morceau et qui l'a laissé se prolonger. Comptes-tu continuer de laisser la peur te paralyser de la sorte ? Si c'est le cas, je ne peux rien pour toi. Pourquoi se montrait-il si dure? Peut-être avait-il raison, au fond et je méditai sur ses paroles un long moment, sans le quitter des yeux. Je ne réagis que lorsqu'il se détourna de moi pour de bon, se dirigeant vers la porte. Je me laissai glisser au sol, complètement indifférente au bois pourri qui éraflait mes cuisses, me causant une brûlure, dû à la peau irrité, j'imagine, que je m'efforçais à oublier. Je m'approchai de lui, et mes doigts se fermèrent sur son poignet. Je le fis pivoter vers moi, ou du moins, l'invita à le faire. Je ne lui pas si forte que ça quand même!
« Et si tu me laissais en placer une, Andrews?» Ma voix avait été d'une douceur exemplaire, mais elle cachait un agacement qui fut sans doute trahit par l'emploi du nom de Clyde. Il n'y avait que lorsque j'étais franchement énervée que j'employais cette formule avec lui. Je n'allais quand même pas le laisser marcher sur les pieds, même par lui. Ces propos m'ont complètement dégoûté, et malgré moi, je rageais quelque peu. L'index de ma main qui ne serrait pas son poignet se leva alors que je reprenais la parole, tentant de garder un ton égal, ce qui n'était franchement facile. « Petit un, tu n'ai aucunement responsable de ce que cet imbécile m'a fait, tu n'as rien à voir là-dedans! Et d'ailleurs, ne me prend pas pour une cruche, ta confiance envers lui doit voler aussi bas qu'un derrière de cochon!» Et encore là, j'étais généreuse. Je repris mon souffle, sans le quitter des yeux, à l'affut de toute réaction venant de lui. Mon majeur se leva à son tour alors qu'un sourire dure étira mes lèvres. « Petit deux, je ne suis pas sa petite poupée de chiffon! Je n'ai pas peur de lui, compris? Ce type est une énergumène bon pour la castration, rien de plus rien de moins! » Je le fixais toujours avec agacement, mes doigts s'étaient resserrer autours de son poignet, sans que je ne m'en rendent compte. Une goute de sang roula de l'éraflure faites par le bois à ma cheville sans que je ne m'en soucis. « Je ne te demande pas me sortir de cette situation, je suis assez grande pour le faire toute seule, qu'importe si je dois le castrer moi-même. La réponse te conviens, dis-moi? »
– J'apprécie ta loyauté et ton dévouement, tu le sais ma Queen... C'est ce que j'ai toujours aimé chez toi, c'est ce qui m'a séduit, et qui fait de toi ma préférée, et ma plus proche compagne... Je ne le quittai pas des yeux, bien que je m'attendais au pire. Il n'y avait aucune trace de chaleur dans ses propos. Son ton neutre n'augurait rien de bon, je le savais. Comme je savais que ce ton d'une neutralité agaçante servait à cacher sa colère. Il était inutile de tenté de l'apaiser, ou ne serait-ce que de prendre la parole, il ne m'écouterait pas. Il se dégagea de moi, et je sentis un vide immense s'abattre sur moi, sans que je ne puisse rien y faire. J'aurais voulu renouer contact avec lui, mais je n'en fis rien, sachant que ce n'était sans doute pas le moment de faire un geste de la sorte. Ainsi, je restai perché sur la table, sans bouger le moindre muscle. – ...Mais tu as aussi protégé ton bourreau, ne l'oublie pas. Et ça, c'est vraiment stupide. Dire que je l'ai accepté dans nos rangs... Je lui ai offert une place près de moi, près de nous... Pire, je lui ai accordé ma confiance. C'est comme si j'avais permis qu'il te fasse du mal. Tu fais de moi son complice. Et ça... Ça non, je ne peux pas l'accepter. Protéger mon bourreau? Je plissai le nez à cette idée. C'était donc ainsi qu'il voyait la chose? Peut-être avait-il raison au final, mais je refusais de l'admettre. Le reste de ses propos me firent grimacer. Je ne comprenais pas pourquoi il voyait ça comme ça. Enfin, si je savais pourquoi il le prenait comme ça. Il tenait à moi, ça résumait sans doute le tout.
Ces prunelles étaient aussi glacés posé sur moi me faisait sentir comme un personnage sans coeur qui ne méritait sans doute pas de vivre. Certes, si ce regard appartenait à quelqu'un d'autre, je m'en serais détourner avec un rire grinçant, ne répliquant seulement à son propriétaire qu'il n'était pas mon père, mais avec Clyde, c'était tellement différent. Un frisson traversa mon corps en entendant son rire sarcastique. Venant de sa part, cela semblait si douloureux. – Tu es entrée dans la danse Quinn, et tu l'as laissé la mener. Et s'il a choisi les pas, c'est toi qui a choisi le morceau et qui l'a laissé se prolonger. Comptes-tu continuer de laisser la peur te paralyser de la sorte ? Si c'est le cas, je ne peux rien pour toi. Pourquoi se montrait-il si dure? Peut-être avait-il raison, au fond et je méditai sur ses paroles un long moment, sans le quitter des yeux. Je ne réagis que lorsqu'il se détourna de moi pour de bon, se dirigeant vers la porte. Je me laissai glisser au sol, complètement indifférente au bois pourri qui éraflait mes cuisses, me causant une brûlure, dû à la peau irrité, j'imagine, que je m'efforçais à oublier. Je m'approchai de lui, et mes doigts se fermèrent sur son poignet. Je le fis pivoter vers moi, ou du moins, l'invita à le faire. Je ne lui pas si forte que ça quand même!
« Et si tu me laissais en placer une, Andrews?» Ma voix avait été d'une douceur exemplaire, mais elle cachait un agacement qui fut sans doute trahit par l'emploi du nom de Clyde. Il n'y avait que lorsque j'étais franchement énervée que j'employais cette formule avec lui. Je n'allais quand même pas le laisser marcher sur les pieds, même par lui. Ces propos m'ont complètement dégoûté, et malgré moi, je rageais quelque peu. L'index de ma main qui ne serrait pas son poignet se leva alors que je reprenais la parole, tentant de garder un ton égal, ce qui n'était franchement facile. « Petit un, tu n'ai aucunement responsable de ce que cet imbécile m'a fait, tu n'as rien à voir là-dedans! Et d'ailleurs, ne me prend pas pour une cruche, ta confiance envers lui doit voler aussi bas qu'un derrière de cochon!» Et encore là, j'étais généreuse. Je repris mon souffle, sans le quitter des yeux, à l'affut de toute réaction venant de lui. Mon majeur se leva à son tour alors qu'un sourire dure étira mes lèvres. « Petit deux, je ne suis pas sa petite poupée de chiffon! Je n'ai pas peur de lui, compris? Ce type est une énergumène bon pour la castration, rien de plus rien de moins! » Je le fixais toujours avec agacement, mes doigts s'étaient resserrer autours de son poignet, sans que je ne m'en rendent compte. Une goute de sang roula de l'éraflure faites par le bois à ma cheville sans que je ne m'en soucis. « Je ne te demande pas me sortir de cette situation, je suis assez grande pour le faire toute seule, qu'importe si je dois le castrer moi-même. La réponse te conviens, dis-moi? »
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
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Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
HJ: Je m'excuse platement du retard
Je m'apprêtais à la laisser, puisqu'elle ne faisait aucun commentaire, mais je la sentis se mouvoir dans mon dos au moment où j'allais ouvrir la porte. J'avais d'ailleurs la main sur la poignée quand elle m'attrapa le bras pour m'obliger à lui faire face une dernière fois. – Et si tu me laissais en placer une, Andrews ? Surpris par sa soudaine ferveur, moi qui m'attendais presque à la voir s'effondrer quand j'aurais passé la porte, je me contentai de la fixer d'un regard impatient plein d'éloquence. Et bien, qu'elle parle, qu'elle se défende. A vrai dire, je n'attendais que ça ! – Petit un, tu n'es aucunement responsable de ce que cet imbécile m'a fait, tu n'as rien à voir là-dedans ! Et d'ailleurs, ne me prend pas pour une cruche, ta confiance envers lui doit voler aussi bas qu'un derrière de cochon ! Elle dut facilement percevoir le rictus qui s'échappa de mes lèvres, et fit trembler mon dos. Ah, ça, il était vrai que je n'étais pas vraiment réputé pour la grande confiance que je plaçais dans les gens, mais plus pour ma méfiance inaltérable. Mais les gens que j'acceptai dans mes rangs étaient tout de même des privilégiés, je leur faisais la fleur de leur accorder de la considération, et souvent plus qu'ils n'en méritaient. Quant au fait que je n'étais pas responsable, cela restait discutable... Bien sûr que je n'étais ni responsable des actes de Teel, ni des choix de Quinn, mais puisqu'elle l'avait fait pour moi, je ne pouvais empêcher ces relents de culpabilité qui remontaient le long de ma gorge. D'ailleurs, elle aurait pu s'en féliciter ; car elle était bien une des seules pour qui je prenais la peine de me tourmenter. Voyant qu'elle n'avait pas fini, je ne lui fis pas profiter de mes réflexions. – Petit deux, je ne suis pas sa petite poupée de chiffon ! Je n'ai pas peur de lui, compris ? Ce type est une énergumène bon pour la castration, rien de plus rien de moins ! Un sourire s'étira sur mes traits, qui s'effaça pourtant bien vite devant son agacement, et je baissais un instant le regard alors qu'elle terminait avec son plus bel air emplit de colère contre moi, et contre elle-même aussi, je le devinais, pour se défendre aussi farouchement pour un "énergumène" qui n'aurait pas dû mériter cette peine. – Je ne te demande pas me sortir de cette situation, je suis assez grande pour le faire toute seule, qu'importe si je dois le castrer moi-même. La réponse te convient, dis-moi ? Je laissais un petit temps avant de répondre, le regard toujours vers le sol. Pas par plaisir de faire durer le suspense, non, juste par souci de laisser sa colère retomber quelque peu, et ma culpabilité s'éteindre. Il était rare que j'en ressente autant, et que je regrette d'avoir malmené quelqu'un, mais je voyais que mes paroles avaient beaucoup affecté ma première Dame, c'est pourquoi je préférais laisser l'atmosphère s'apaiser un peu avant de m'impliquer de nouveau. Ma main lâcha lentement la poignée pour aller dessiner la courbe de son menton, avant d'aller se loger contre sa hanche. Puis, avec un sourire tendre et un regard plus doux, je déposais un baiser sur son front avant de me baisser pour me saisir de sa jambe, n'acceptant aucune protestation s'il devait y en avoir. – Ça me convient. En revanche, j'aimerais que tu n'oublies pas que si j'apprends qu'il te fait à nouveau du mal, je pourrais bien perdre patience. Délicatement, il commença à se saisir des échardes qui s'étaient logées dans la peau de sa Reine, ne prêtant pas attention au fait qu'il se montre dans une position d'infériorité. Car oui, il était extrêmement rare que Clyde s'abaisse à se montrer à genoux, devant une femme encore plus. Mais il avait fait l'effort, alors qu'il aurait très bien pu lui demander de s'asseoir pour rester en position dominante. Minutieusement, il continua tranquillement sa besogne, un peu de sang de la jeune femme venant tâcher ses doigts. – Dans d'autres circonstances, cela m'ennuierait d'avoir ton sang sur les mains. Il laissa un sourire énigmatique flotter sur ses lèvres suite à cette tirade, alors qu'il entreprit de poser un pansement magique sur la blessure à l'aide de sa baguette. Mais le réel sens dans lequel il entendait sa phrase, était que si Quinn ne réglait pas la chose, il serait impitoyable. Autant envers celle qui n'aurait pas tenu ses engagements que celui qui l'aurait empêchée de les honorer. Approchant ses lèvres de la jambe de la Serdaigle, il y déposa un léger baiser avant de laisser trainer sa baguette du mollet jusqu'à sa cuisse tout en se relevant pour lui faire de nouveau face. Puis, il lança, fidèle à lui-même, dans toute sa superbe arrogance. – Dommage que je n'ai pas tes lèvres à panser également...
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
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Re: You are my sunshine ♥ Clyde TERMINÉ
Sa culpabilité, je l'aurais sans doute ressentis moi aussi si les rôles avaient été inversés dans cette histoire sinistre. Je n'aimais pas songer qu'un jour, Clyde pourrait pécher pour me protéger, lui aussi. En fait, non. Je doutais qu'il le fasse un jour. Il m'appréciait, c'était évident, visible, indéniable, mais je n'étais pas Emalee. Et par se simple fait, je n'étais pas sous "sa protection". J'étais simplement cette bonne vieille Quinny à qui on demandait des choses impossibles et qui devait les réaliser sans se plaindre si elle voulait rester dans les faveurs de son "roi". C'était sans doute ridicule, mais je préférais croire ça qu'autre chose. Il était assez douloureux ainsi sans que j'eu besoin de me casser la tête pour savoir quelle place j'avais dans le coeur de Clyde Andrews. Bien que cette question était l'objet de bien des...fantasmes, ou de rêves impossibles. Ça me rendait las de vivre le parfait amour dans mes songes et de devoir faire face à la dure réalité du monde réel. Bref, je me secouais, observant ses réactions avant attention, de son rictus à son silence, passant par son sourire. J'étais franchement agacée, bouillonnante de rage devant les paroles de celui qui se faisait passer pour mon ami. Le silence s'instale entre nous et je m'efforce à reprendre mon calme, ou quelque chose s'y approchant.
Je sentis sa main dessiner la courbe de mon menton, comme une douce caresse, descendre le long de mon corps pour se caller contre ma hanche. La mienne, qui tenait toujours son poignet avec fermeté remonta pour se poser sur sa nuque. Je fermai les yeux lorsque ses lèvres entrèrent en contacte avec mon front, frissonnant légèrement. Parfois, j'avais l'impression que nous agissions comme un couple, bien que je savais que ce n'était pas le cas, loin de là. Je n'eu pas le temps d'ouvrir les yeux que déjà, il m'échappa descendant pour observer ma blessure. J'arquai un sourcil. Il était rare que Clyde s'agenouille devant qui que ce soit, préférent de loin être en position de suppériorité. Je n'eu pas le temps de protester que déjà, il retirait les minuscules bout de bois qui s'étaient enfoncés dans ma peau. « Ça me convient. En revanche, j'aimerais que tu n'oublies pas que si j'apprends qu'il te fait à nouveau du mal, je pourrais bien perdre patience.» J'eu un léger rire, un peu froid, je l'avoue. Je baissais les yeux vers lui, alors qu'il s'attelait à me soigner. Ce que j'aurais pu faire moi-même. « Et tu compte faire quoi? Le torturer jusqu'à ce qu'il demande pardon?» Je me mordis la lèvre, nah mais ouille ça pinçai! Mais je ne bronchais, trop fière pour le faire. J'attendis qu'il termine sa besogne, posant mes mains sur mes hanches. «Dans d'autres circonstances, cela m'ennuierait d'avoir ton sang sur les mains.» Je compris le sous entendu. Mais ça n'arriverait pas. Pour que Teel me touche une nouvelle fois, il devra se démener comme un diable pour le faire. Il se releva, après avoir étaler un pansement magique sur la plaie et avoir déposer un léger baiser sur la blessure. Sa baguette remonta le long de ma jambe alors qu'il se relevait. «Dommage que je n'ai pas tes lèvres à panser également...» je fis un pas de plus vers lui, jusqu'à ce que mes lèvres frôlent les siennes, joueuse. J'aurais tellement aimer qu'il m'embrasse, mais il ne fallait pas rêver non plus. «Dommage, effectivement.»
Je sentis sa main dessiner la courbe de mon menton, comme une douce caresse, descendre le long de mon corps pour se caller contre ma hanche. La mienne, qui tenait toujours son poignet avec fermeté remonta pour se poser sur sa nuque. Je fermai les yeux lorsque ses lèvres entrèrent en contacte avec mon front, frissonnant légèrement. Parfois, j'avais l'impression que nous agissions comme un couple, bien que je savais que ce n'était pas le cas, loin de là. Je n'eu pas le temps d'ouvrir les yeux que déjà, il m'échappa descendant pour observer ma blessure. J'arquai un sourcil. Il était rare que Clyde s'agenouille devant qui que ce soit, préférent de loin être en position de suppériorité. Je n'eu pas le temps de protester que déjà, il retirait les minuscules bout de bois qui s'étaient enfoncés dans ma peau. « Ça me convient. En revanche, j'aimerais que tu n'oublies pas que si j'apprends qu'il te fait à nouveau du mal, je pourrais bien perdre patience.» J'eu un léger rire, un peu froid, je l'avoue. Je baissais les yeux vers lui, alors qu'il s'attelait à me soigner. Ce que j'aurais pu faire moi-même. « Et tu compte faire quoi? Le torturer jusqu'à ce qu'il demande pardon?» Je me mordis la lèvre, nah mais ouille ça pinçai! Mais je ne bronchais, trop fière pour le faire. J'attendis qu'il termine sa besogne, posant mes mains sur mes hanches. «Dans d'autres circonstances, cela m'ennuierait d'avoir ton sang sur les mains.» Je compris le sous entendu. Mais ça n'arriverait pas. Pour que Teel me touche une nouvelle fois, il devra se démener comme un diable pour le faire. Il se releva, après avoir étaler un pansement magique sur la plaie et avoir déposer un léger baiser sur la blessure. Sa baguette remonta le long de ma jambe alors qu'il se relevait. «Dommage que je n'ai pas tes lèvres à panser également...» je fis un pas de plus vers lui, jusqu'à ce que mes lèvres frôlent les siennes, joueuse. J'aurais tellement aimer qu'il m'embrasse, mais il ne fallait pas rêver non plus. «Dommage, effectivement.»
Quinn Harper- ✗ I Feel Wicked;
But the sun also shines on the wicked - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1774
♦ ARRIVÉE : 17/02/2010
♦ HUMEUR : Impassible
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