When Elegance has a name | Dayton Sommers (ENDED)

La naissance du jeune Sommers est sans aucun doute le fait le plus important de sa vie. Et elle aura de nombreuses conséquences dans la vie du jeune homme. Car, en effet, certains n'hésiterons pas à la retourner contre lui. Car il est une chose a savoir sur Dayton, c'est qu'il descend d'un sorcier, et d'une moldue. En effet, son père a fait des études a Poudlard, ayant été dans la maison Poufsouffle. Mais sa mère, était tout ce qu'il y a de plus...moldue. Les deux parents du jeune homme s'étant rencontré dans Londres, tombant amoureux au fil des jours qui suivirent cette rencontre. Et de leur union, naquit Dayton. Sa mère, Hortense, mourut en couche, son mari lui ayant caché son secret, elle ne fut pas amenée a Sainte Mangouste pour la délivrance. Et la « simple » médecine moldue ne suffit pas a la maintenir en vie.

Le jeune garçon ne connut donc pas sa génitrice, ou seulement par l'intermédiaire de son père, qui dès sa plus tendre enfance, lui montrait des photos de sa mère, lui racontait telle ou telle anecdote sur celle qui avait perdu la vie en la lui donnant. Durant toute son enfance, le jeune garçon qu'il était ignora tout de son ascendance paternelle et ce qu'elle impliquait. Pour lui, la magie n'existait que dans les livres de contes que lui lisait sa grand mère maternelle le soir, ou son père. Et pourtant, déjà, il aurait voulut croire que la magie existait, pour faire revenir celle dont la mort le rendait coupable. Car oui, il se sentait coupable de la tristesse de son père, de la disparition de sa mère. Et ce, même s'il le gardait pour lui.
Et pourtant, un incident aurait dut lui mettre la puce a l'oreille, aurait dut lui faire comprendre qu'il n'était pas comme les autres petits garçons de son école, ou du voisinage.


« Répète ce que tu as dis ! »

Le petit garçon brun se tenait devant celui qui avait osé lui dire des horreurs sur sa mère. Le petit impertinent se trouvait assit sur le sol, au milieu du bac à sable, le visage bouffit et le nez en sang. Il était rare pour le petit garçon réservé de se mettre dans de telle colère. Généralement, il restait en retrait, déjà digne et un peu distant. Se trouvant différent des autres enfants. Les autres le trouvait bizarre, trop sérieux pour son âge, et ce, même si cette aura de mystère excitait la curiosité de certains.

« Vas y ! Redis le ! Redis le ! » Dayton était raidit par la colère, ses petits poings se fermants régulièrement, cherchant a frapper, n'importe quoi. Il bouillonnait de rage, et avait du mal, manifestement, a gérer celle-ci.

Un sourire mauvais étira les lèvres du jeune garçon au sol.

« Tu veux vraiment que je te redise ça ? Tout le monde dit que tu l'as tuée... il a tué sa mère !! Il a tué sa mère !!! » hurla l'enfant comme un dément.

Dayton ferma les yeux, serrant les mâchoires, il avait pourtant pas loin de dix ans, et il allai bientôt quitter l'école primaire. Son père lui disait toujours que c'était un grand garçon, mais il ne supportait pas qu'on lui dise du mal de sa mère, ou que l'on fasse ressortir cette vieille faiblesse. Serrant les mâchoires plus fort, comme ses paupières, il aurait voulut lui faire du mal, qu'il souffre, au moins autant que lui en cet instant, quand il sentait la douleur lui déchirer les entrailles. Et le bruit d'un étrange hoquet lui fit ouvrir les yeux. La gorge de son bourreau avait enflée, et il se couvrait lentement de petites pustules rouges. Ouvrant de grands yeux apeurés, le petit garçon avait sans nul doute des difficultés a respirer. Restant pantois quelques secondes, ne sachant quoi faire, Dayton alla rapidement chercher sa maîtresse, appréhendant déjà la punition qu'il allait avoir, étant a peu près certains, que tout était sa faute.



Mais la punition ne vint jamais. La maîtresse le remercia même d'être venu la chercher aussi rapidement, et le rassurait dès qu'il se confondait en excuses. Il s'en voulait, même s'il savait que cet idiot l'avait mérité. Le soir même, il parla de l'incident a son père. Celui-ci parut alors plus ma à l'aise que nécessaire. Ne comprenant pas le trouble de son père, il se mit dans un coin de la pièce attendant la punition. Mais son père émit simplement un soupir, avant de demander a son fils de s'approcher de lui.

« Vient Day, je savais que ce moment allait venir, mais pas aussi tôt...Pas aussi tôt... »

Surprit, et il y avait de quoi, par l'attitude fataliste de son géniteur. Dayton s'approcha du fauteuil en cuir où il était installé. Les mains nouées, il attendit que son père prennent la parole.

« Tu...Tu n'es pas comme eux. Les autres enfants je veux dire...J'attendais d'être sûr, vois tu, pour te le dire. Après tout, tu aurais pu être comme ta mère, et mener une vie normale. »

Les yeux de l'enfant s'agrandir doucement sous l'effet de la surprise. Pourquoi ne serait-il pas comme sa mère ? Et pourquoi son père était ainsi, comme s'il n'était pas comme sa défunte épouse ?

« Comme Maman ? Qu'est ce qu'elle avait Maman ? »

L'homme n'osait pas faire face à son fils, aussi passa-t-il ses mains sur son visage, geste nerveux, qui pourrait lui donner quelques instants de paix. Il prit une grande inspiration, avant de poser sur les grands yeux bruns et innocents de son fils unique.

« Ta maman n'était pas comme nous. Tu vois, ce que tu as fais tout a l'heure avec Eddie, c'est un peu comme le magicien dans ton livre d'histoire... »

Un sourire, symbole même de l'innocence de ce jeune garçon, se dessina sur les lèvres de Dayton.

« Tu veux dire que je suis un magicien Papa ? Qu'on sait faire de la Magie ? Comme à la TV ? »

En réponse a l'exaltation de l'enfant, son père eut un sourire las.

« Oui Day, de la Magie...Mais pas comme à la Tv, la notre peut être... Plus dangereuse, tu ne dois plus vouloir faire du mal aux autres enfants de ton école...C'est compris ?! »
« Oui Papa... »

Et même s'il baissa le regard, le jeune garçon ne put s'empêcher d'avoir une mine réjouie. Il était un magicien, et comme ses héros, il avait des supers pouvoirs. Quel petit garçon n'aurait pas été heureux en de telles circonstances ?

Mais un autre changement n'allait pas tarder a arriver. Son père était veuf depuis déjà des années, et il était normal qu'il voit d'autres femmes, et ce, même si son fils l'ignorait. Et alors que son fils recevait sa lettre d'admission a Poudlard, pour la plus grande fierté de son père, il fit la connaissance de sa prochaine épouse. Elle était une sorcière, d'une beauté époustouflante, et c'est naturellement qu'ils commencèrent a se fréquenter.

Mais Dayton ne fit la connaissance de cette femme, que lors de sa première année. Les deux amants étaient déjà fiancés, et la présentation devait être faite avant le mariage, prévu durant l'été. Day' rencontra donc sa future belle-mère, durant les vacances d'hiver. Et qu'elle ne fut pas sa surprise en trouvant cette jolie femme brune, assise sur le canapé familial. Son père qui était près de lui se dirigea alors vers elle, et lui prit la main. Surprise, surprise.
Dayton lâcha sa valise, et les regarda d'un air incrédule, sans manquer de percevoir le joli solitaire qui trônait sur l'annulaire gauche de la jeune femme. S'éclaircissant la voix, Day prit le premier la parole, devant deux visages aux sourires gênés.

« Pa...Papa...Tu peux m'expliquer ?! »

Mais ce n'est pas son père qui prit la parole. Elle vint en effet vers lui et le prit maladroitement dans ses bras avant de se présenter.

« Bonsoir Dayton... Je suis Emilie..La fiancée de ton père. »

Dayton ouvrit la bouche pour lui répondre, mais se trouvait, pour une fois, sans voix. Son visage était impassible, comme a son habitude, et pourtant, il était troublé. Posant son regard sombre sur le visage gêné de son père, il s'apprêtait a le réprimander comme s'il était un enfant, et non pas son père.

« Tu me la présente après vos fiançailles ? Tu as d'autres nouvelles que tu me caches ?! »

Et a sa grande surprise, son père se mit a rougir.

« Euh...Oui, mais c'est une bonne nouvelle ! Nous allons nous rapprocher de ton école. Nous allons déménager a Canterburry après le mariage.. »

Dayton se massa les tempes, histoire d'assimiler toute cette histoire. Finit le binôme père/fils. Il allait avoir une belle mère. Et durant cette soirée, il apprit qu'elle était aussi une sorcière, mais qu'elle avait fait ses études a Beauxbatons. Peut être serait-elle capable de l'aider en langues étrangères..



Mais une autre chose qui changea lors de son entrée à Poudlard, en dehors de sa vie familiale, ce fut le regard que les autres portaient sur lui. En effet, il fut rapidement admiré par nombre de ses camarades de maison, et par une bonne partie du château. Les jeunes filles étant sans doute attirée par son coté mystérieux, sa belle crinière brune, son regard sombre, et sa fossette au menton. Mais il était tout aussi sérieux et responsable. Un excellent élève aux dires de ses professeurs. Mais il découvrit les différences entre sorciers. En effet, certains n'hésitèrent pas à lui montrer dédain, mépris voire haine, car ayant du sang moldu dans les veines. Et le plus notable était sans nul doute Clyde Andrews. Les deux jeunes hommes s'affrontant régulièrement. Mais cette haine, malgré son flegme, le prit tout de même au dépourvu, après tout, il n'était pas habitué a cette « ségrégation », chose qui, comme toute injustice, le mettait hors de lui. Et ne manquant pas de bravoure, et étant un sorcier doué, il ne manqua pas de défendre, ce qui, comme lui, étaient la risée de ces « sangs purs ». Et même s'il gardait son calme la plupart du temps, ce qui lui valut la place de préfet, il n'était pas rare de le voir sortir sa baguette. Comme ce fut le cas lorsqu'il prit la défense de celle qui est maintenant, sa petite amie.