De toutes les perversions sexuelles, la chasteté est la plus dangereuse – Zoran Archer

Qui êtes-vous ?

NOM - Archer.
PRENOMS - Zoran.
DATE DE NAISSANCE – 1er Janvier 1982.
AGE – 20 ans.
ANNEE - Septième.
ORIGINES – Les Archer sont réputés non seulement pour leur forte influence sur l’île britannique mais également pour leur sang pur et noble.

Présentation libre

Chapitre I

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Le soleil brulait ma peau blanche. Il s’acharnait sur mes pupilles claires. Il assommait la capitale toute entière. Je me laissais bercer par cette chaleur soporifique, sourire fin sur le coin de mes lèvres. Plus aucun bruit ne perçait mon ouïe apaisée désormais. Seule une voix grave tentait d’intercepter un semblant d’attention de ma part. Je ne répliquais pas. Je ne parvenais pas à quitter ses pensées dominatrices. Mon corps se laissait porter par des mains qui empoignaient déjà mes bras. Je me balançai au rythme des leurs. La voix gagnait en tonalité. Puis elle me frappa brusquement lorsque le soleil m’abandonnait. Mon prénom semblait avoir été répété inlassablement :
« - Zoran, mon fils, me murmura-t-il doucement. Zoran !
- Père ? Répondis-je déjà bien assez sûr de moi.
- Elle est nouvelle parmi nous.
- De qui tu parles ? »
Je suivis son regard. Lent et hésitant. Mes lèvres se fermèrent violement. Je retins mon souffle. Ma mère tendait un bras vers une petite main timide et moins blafarde. Mes yeux gris se posèrent lentement sur ce petit corps presque trop perdu. Un bras renfermait une poupée filiforme aux teintes délavées et usées. Elles reflétaient l’état physique de sa propriétaire. Elle était jeune et pourtant faible. Ses boucles brunes attirèrent toute mon attention. Elle ne se retourna pas. Et pourtant, je cherchai ces billes bleutés et vides que je percevais aisément. Mais elle ne me voyait pas. Mon géniteur poursuivit alors :
« - Elle vivait seule avec sa grand-mère. Celle-ci est décédée il y a quelques mois de cela.
- Elle n’a pas de parents ?
- Zoran…
- Comment s’appelle-t-elle ?
- Nell Archer. Elle est ta sœur désormais. »
Sa voix raisonnait en moi. Inlassable. Ma génitrice et cette fille, qui faisait irruption dans ma famille, s’éloignaient lentement de la cour pour enfin disparaître à l’intérieur de l’immense villa. J'étais, à seulement 10 ans, déjà bien assez mature pour mon âge. Je grandissais selon les volontés de mon père et de cette société qui se devait de dicter ma conduite. Cela ne me déplaisait pas. Mon père se saisit alors de mon corps et me tourna vers lui, m’obligeant à le fixer désormais :
« - Zoran, promets-moi de prendre soin d’elle. »
Je n’avais pas à lui promettre. Il n’avait pas à me le préciser. Ce petit être bouleversait celui que j’étais. Elle alimentait déjà celui qui ne demandait qu’à sortir. Le plus célèbre des fils uniques d’une lignée distinguée partageait désormais son héritage. Mes yeux grisâtres rencontrèrent ceux de mon père, sombre et autoritaire : il me sourit doucement. J’en fis de même. Déjà à cet âge, je ne savais pas ce que je ressentais véritablement. Je souriais et pourtant je n’étais pas heureux, ni malheureux. Je jouais ce rôle que l’on m’attitrait sans jamais savoir qu’il serait la cause de ma propre perte.
J’accompagnais mon géniteur, attentif à ses pas. Nous ne nous tenions pas la main. Il n’y avait aucun lien. Ça avait toujours été ainsi. Et ça ne me déplaisait en rien. Ma course était plus lente, de nouveau je quittais ce monde pour des méditations lourdes et profondes. Et si je ressentais ce même sentiment avec elle qu’avec les autres ? Ne m’a-t-on pas demandé de prendre soin d’elle ? Une voix répondit alors à tous ces doutes. Une tonalité régulière et hésitante. Douce et éphémère qui me tirait, pourtant, violemment à cette réalité que je fuyais. Mon regard rencontrait le sien, elle me sourit difficilement. Je restais de marbre. Sincère, cette fois. L’être que j’étais véritablement. Presque insensible.
« - Bonjour.
-Mon cœur, Nell est ta nouvelle petite sœur, intervint ma génitrice, doucement.
- Je sais qui elle est, tranchai-je sans un regard pour cette dernière. Zoran Archer, bienvenue à toi Nell, articulai-je lestement dans un sourire fin. »
Ses petits yeux bleus me fixaient presque brillants. Je notai très vite que son corps émettait de petits spasmes semblables à de petits tremblements. Elle avait peur. J’arrivais à le sentir. Pour ma mère c’était « normal ». Tout était si simple pour elle. Elle ne faisait que ce que mon père voulait qu’elle fasse. Elle était là, mais je ne pouvais voir qu’un pantin ridicule. Un fantôme délaissé égoïstement. J’avais presque pitié. Mais toute mon attention était portée sur Nell. Je l’aimais déjà…
…Dangereusement.

Chapitre II

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« […] - Nell, relève ta baguette, regarde… comme ça, dis-je calmement.
- Je n’y arrive pas, Zoran, répondit-elle dans une moue.»
Je laissai alors échapper un rire amusé et sincère, comme toujours. Elle seule savait combien j’étais faux avec le reste du monde. Mes parents n’avaient jamais su percer ce personnage dangereux qui se dessinait en moi. L’œuvre était presque achevée et Nell ne fut pas longue à le comprendre. Elle en avait peur mais ne restait pas moins fascinée. Nous étions enfin rentrés de Poudlard pour des vacances presque interminables. J’avais 16 ans, elle 14. Elle rentrait en première année, j’entamais ma troisième année. Elle voulait apprendre et vite. Je lui promettais de l’aider. Figé dans une position de base, le bras tendu, ma baguette le prolongeant, je la fixai sans pouvoir m’en détacher. Elle me sourit alors, retint un rire moqueur et je reculai alors lentement vers elle. Mes mains glissèrent sur son ventre pour l’obliger à se relever tant la surprise domina sa naïveté innocente. Mon visage effleura le sien, puis mes doigts vinrent caresser son bras, l’obligeant à abaisser quelque peu sa main. De la sorte, la position était parfaite pour un Accio imaginé. La magie nous était interdite. Je la respectais devant l’attention de mes parents. L’immense jardin donnait directement sur la demeure et ses nombreuses fenêtres. Le bureau de mon père était encore éclairé. Et je savais que ses deux enfants l’inspiraient toujours : observer notre complicité alimentait tout son travail.
« - Zoran qu’est-ce que tu fais ? ,
- Laisse toi faire, tu veux ? Répondis-je subitement plus irrité tandis que je resserrai mes doigts sur son petit bras.»
Et elle s’exécuta. Comme toujours. Elle me sourit, difficilement. Elle savait que ces lèvres apaisaient mes changements d’humeur. Elle me savait également incontrôlable. Un petit gémissement suffit à arrêter net ma course. Je relâchais prise et m’éloignait quelque peu. Elle devenait une de mes victimes elle aussi. J’avais soudainement peur. Peur de ce que j’étais capable de lui faire. Parce que j’en avais très envie. L’entendre hurler de douleur. La voir pleurer tant la souffrance lui serait insurmontable. Et pourtant j’avais ce désir fou de la sentir contre moi, comme elle le fait depuis son arrivée chaque soir où elle n’arrive pas à s’endormir. Je la sens se blottir contre moi. Son parfum naturel enivre mes sens. Et m’apaise dans un sommeil qui me gagne à nouveau. Ses tremblements se font toujours moins intenses et pourtant, ses chimères nocturnes reviennent la plupart du temps. Elle ne se rendort jamais, parfois, par peur de les affronter de nouveau. C’est une Nell aux pays des Merveilles. Des merveilles qui sauraient me fasciner et me satisfaire. C’est là toute la différence, mais je ne suis pas comme les autres et je rêve pourtant de ces draps blancs, inlassablement, de sourire et de lumière. Des rosas rouge vives se dessinent lentement sur chacun de ces tissus. Des cris, des pleurs. Mon nom. La mort.

Chapitre III

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Il n'y a pas de raisons plausibles pour tuer ses parents. Enfin, telle était l'évidence de cette société admise de tous. Ou presque. Je n'oublierai jamais ce jour. Ou du moins, ces propos. J'apportais mon aide à Nell pour ses cours de potions lorsque j'entendis mon père crier mon nom. Il me demanda. Seul. Ma sœur arrêta alors brusquement sa course. Elle esquissa une moue, je lui souris et disparu enfin. Lorsque j'apparaissais enfin dans la pièce principale où m'attendaient mes géniteurs, mon père m'invita à prendre place non loin d'eux. Ses traits étaient tirés, et durs. Ma mère semblait la plus affectée. Je restai néanmoins patient, mais pas moins curieux.
« - Nous avons à te parler, Zoran.
- C'est ce qu'il m'a semblé comprendre.
- Ta sœur et toi faîtes parler de vous ici.
- De quoi tu parles ?
- Nell va devoir partir, nous l’avons inscrite dans la célèbre école de sorcellerie française de Beaubaton, mon cœur, intervint ma mère.
- Elle rentrera à chaque congé scolaire, elle ne sera pas loin.
- Pourquoi vous faîtes ça ?
- Zoran, ta mère et moi t’avons toujours appris à te tenir comme il se doit, or, Nell est ta sœur, tu ne devrais pas l’oublier.
- Nous savons que vous partagez vos nuits ensemble, à dix-huit et seize ans, nous t’entendons l’interdire de côtoyer d’autres hommes, et j’en passe.
- Nell n’arrive pas à dormir la nuit avec ses cauchemars ! Je suis un homme et je sais ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent, je ne fais que la protéger.
- Vous séparer quelques temps vous ferait le plus grand bien, Mr Figer est du même avis, m’expliqua alors ma mère.
- Vous en avez parlé à notre médecin ? Mais qu’est-ce qui vous prend ?! Sifflai-je dans un bond incontrôlé.
- Rassieds-toi.
- Vous ne pouvez pas nous séparer !
- Elle est encore sous notre responsabilité, maintenant calme toi et reprends ta place.
- Mère, s’il te plaît, explique-lui. Revenez sur votre décision !
- Ta sœur est déjà inscrite, comme je te l’ai expl-
- Elle ne partira pas d’ici.
- Nous ne pouvons pas prendre le risque de faire parler de nous. Les Archer ont une réputation à préserver. Maintenant va chercher ta sœur.
- Certainement pas. Elle n’en saura rien.
- Zoran…»
Imaginez en l’espace de quelques secondes que vous étiez victime d’un sort d’endoloris. C’était exactement ça. Rectification : c’était pire. On cherchait à me séparer de l’être qui avait su me préserver de ce monde, il n’y avait qu’elle qui me voyait tel que j’étais véritablement. Mes parents me l’arrachaient. Ils souhaitaient désormais lui annoncer son départ. C’était comme si elle ne faisait soudainement plus parti de la famille. Comme si on se débarrassait d’elle sans le moindre scrupule. C’est pourtant à eux que Nell se rattachait. Lorsqu’elle l’apprendrait, jamais elle ne se remettrait d’une pareille décision. Je ne voulais pas la voir perdre ce sourire. Il me fallait agir. J’étais prêt à tout pour la préserver d’une telle déception. Mon père articula son nom. Une syllabe bien distincte, accompagnée par des pas vifs. Je l’imaginais, sourire innocent aux lèvres, nous rejoindre car, enfin, elle serait mêlée à notre discussion. J’avais mal pour elle. La colère me gagnait de plein fouet. Je fixai désormais mon père et tout s’accéléra.
[...] Leurs cris excitèrent tout mon plaisir. Mon père me suppliait d’arrêter. Mais j’en voulais plus encore. Leur torture ne me suffisait plus. Le génie avait orchestré leur supplice. Leurs baguettes respectives avaient été soigneusement cachées. Lorsque Nell se détacha de ses cours et arrêta sa course brutalement, pour la seconde fois ce soir, subitement apeurée par les plaintes de ma mère qui la guida jusqu’à nous. Elle resta silencieuse. Ses yeux se vidèrent brusquement. Elle semblait ailleurs. Mais pas moins surprise. Elle ne savait pas. Elle ne le saura probablement jamais. C'était pour elle que je le faisais, personne ne comprendrait. J'étais prêt à lui faire croire à mon impulsivité habituelle, à ma folie instinctive. Elle prit place sur un de nos fauteuils, elle ne regardait pas mais devinait là tout ce qu’il se passait. Elle ne m’arrêta pas. Personne n’aurait pu. Elle restait impuissante. Traumatisée. Cependant, c’était ce que je suis ou ce que je voulais faire croire. Seule la mort pouvait me changer. Je tenais entre les mains la baguette de mon père, et, sans plus attendre, je provoquai sur un sortilège de doloris. Il m’en fallait plus. Leur mort n’avait été que le fruit de mon excitation, mais jamais envisagée. Ils venaient de provoquer leur propre mort. C’était pourtant tellement amusant. Tellement reposant.
Ils supplièrent alors Nell de l’en empêcher. Puis ils lui ordonnèrent de fuir. De me fuir. Je sentais alors une infime colère me submerger à une vitesse remarquable. Ils tentaient pour la seconde fois de l'éloigner de moi. Ma baguette émis un second sort de torture, puis un autre. Mon rire lézardait les murs les marquant à jamais de ce meurtre que personne ne comprendra. Il restera un mystère et je jouerais la carte de l’enfant à peine âgé de dix-huit ans, traumatisé et pourtant assez fort pour sa petite sœur. C’était tellement simple. Tellement jouissif. L’ultime au revoir se termina par quelques mots.
« - Pitié, Zoran…
- Avada, commençai-je doucement, amusé et excité par tant de sadisme.
- Mon fils, non…
- … Kedavra. »
Une lueur spectaculaire toucha de plein fouet mon père. Puis ma mère. Mon rire s’adoucit à mesure que leur souffle s’éteignit. En protégeant nous protégeant, ma soeur et moi, je ne ressentis le moindre scrupule. Puis un silence mortel et sauvage s’installait déjà dans la pièce principale de la villa. J’en voulais encore, subitement. C'était comme si les doutes de mes parents à l'égard de notre relation se révélaient juste, comme si je ne l'avais compris. Nell se releva lentement. J'avais besoin de me blottir contre elle, ou peut être avais-je besoin d'elle tout simplement. A commencer par ce doux visage et ces yeux suaves qui ne tardèrent pas à me fixer. Je resserrai alors la baguette de mon père, hésitant. Elle tremblait mais resta cependant sans voix. Elle me sourit faiblement. Comme pour se rassurer elle-même. Je relâchai alors brutalement ce bois meurtrier pour épargner Nell. Mes pas furent lents et dangereux. Elle me regarda faire. Je ne ressentais pas le moindre scrupule, aucune marque de regret. Elle se releva lentement. J’arrivai enfin à sa hauteur. Quelques millimètres nous séparaient. Je semblais calme. Je ne l’étais pas, pourtant. Un désir pervers s’empara de moi. Une main vint bloquer la respiration lente de cette jeune fille au corps de femme alléchant, à hauteur de son cou. Instinctivement, ses doigts attrapèrent mon bras. Elle ne dit rien pourtant. Je lui souris bien trop sûr de moi. Hautain et fier. Arrogant et dangereux. Aimant et attentionné. Je jetai alors violemment son corps sur le canapé qui faisait face au fauteuil, elle se laissa tomber dans un gémissement apeuré. Ses lèvres tremblaient, je n’avais de yeux que pour eux. Mes doigts retiraient alors sauvagement les boutons sombres de ma chemise noire. Elle me regardait faire parfaitement consciente de ce qui suivrait. J’étais parfaitement conscient de mes actes. Cela se présentait mieux que ce qui venait de se passer. C’était encore plus délicieux que de tuer ses propres parents. Elle m’appartenait. Véritablement. Son corps était à moi. Personne ne m’arrêterait. C’était animal. Je veux dire instinctif.
Je ne voulais lui faire aucun mal. Je voulais simplement partager ce qu’aucun homme encore n’avait su lui faire découvrir. Je voulais pénétrer ce qu’elle avait de plus beau à m’offrir. Certains qualifieront mon acte d’abus ou de viol. Mais elle ne m’arrêta pas dans sa course. Elle ne répondit pas à mes attentes. Elle se laissa faire. Simplement. Mon corps se colla au sien tandis que mes mains lui arrachaient les habits qui la protégeaient d’une totale nudité. Dieu qu’elle était belle. Je la salissais. Sauvagement et pourtant doux à la fois. Ses sourcils se fronçaient lentement à mesure que la douleur se faisait insupportable. Elle murmura mon prénom, je ne répondis pas. Trop lâche. Ses mains se tenaient à mes bras, attentifs à sa douleur, plantant ses ongles dans ma chair. Elle avait mal, je trouvais là tout mon plaisir. Le plaisir la gagnait pourtant, mes lèvres rencontraient les siennes pour la première fois. Je frémis. Elle en fit de même.
Puis elle s’endormit dans une souffrance insurmontable, préférant défier ses rêveries funestes à ce corps qui violait son intimité, inlassable et infatigable.

La mort de mes parents avaient été maquillée. Leur meurtrier était encore recherché. Ils supposèrent qu'il y avait eu un complice. Monsieur Archer, homme d'affaire important, détenait un nombre important de rivaux. A aucun moment, nous étions soupçonnés de ce meurtre. Nous étions, bien au contraire, mis à l'écart de cette affaire dans l'unique but de nous épargner de ressasser une telle perte.

Chapitre IV

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« - Qu’est-ce qu’en penserait ta petite amie Zoran, mh ? Demanda-t-elle de cette voix irrésistible et amusée.
- Laisse Nell en dehors de ça.
- Oh allez quoi! Pourquoi tu t’énerves toujours lorsqu’on parle d’elle ?
- Nous ne sommes pas là pour parler.
- Je n’en n’ai pas envie, ce soir…
- Il ne me semble pas t’avoir demandé ton avis.
- Nell le sait au moins ? »
Karolyn P. Mighton. Une amante de taille. Une rivale détestant là toute l’estime et l’attention que je portais à Nell. Personne ne savait qu’elle était ma sœur. La coïncidence des noms restait ce qu’elle était : un simple hasard. Rien d’autre. Elle n’était présente qu’aux rares moments où je me détachais de ma sœur. Le sexe et la violence était les piliers de notre relation. Nell l’avait deviné, mais jamais elle n’avait osé m’en parler. J’étais libre de plaisirs charnels avec n’importe laquelle de ces élèves. Elle pas. Elle m’appartenait et si tel avait été le cas, elle condamnerait ledit amant. Cette nuit-là, ‘Lyn parlait beaucoup trop à mon goût. Sa curiosité aguichait toute ma colère. D’un revers de main, je giflai la joue meurtrie de mon interlocutrice qui n’eut pour seul reflexe que d’imiter ce même geste dans une douceur presque touchante. Elle était nue, délicieuse et réticente. Trois caractéristiques parfaitement appropriés pour aiguiser mon désir animal qu’elle refusait de m’offrir. Et ses derniers propos provoquèrent ma rage. Mes doigts glissèrent lentement dans sa chevelure sombre tandis que de l’autre main j’effleurais un cou intacte et nu. Karolyn frissonna quelque peu, parfaitement consciente de ce qui l’attendait. Elle ne semblait pourtant pas surprise. Elle y prenait goût. Je le sentais.
Tandis que je traçai des arabesques illusoires, mes mains s’emparèrent de son bras que je tirai vers moi, sans grand effort, jusqu’à sentir son corps frémir au contact de sa peau contre la mienne. Mes yeux se fermèrent naturellement. Je la jetai alors sauvagement sur ce lit d’un dortoir silencieux et la rejoignis sans lui laisser d’autre issu que de s’adonner à ma fougue brutale et animale. A mesure qu’elle poussait ses cris à la fois affligeant et enivrant, mes mouvements réguliers de va-et-vient devinrent plus bestiaux. Plus violent. Plus marqués.

Chapitre V

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« - Où est-ce que tu étais ?
- Zoran ! tu m’as fait peur… Je… J’étais avec William. Tu… Tu m’attendais ?
- Qui est ce William ?
- Un élève de ma classe, pourquoi ? Me demanda-t-elle tremblante et parfaitement consciente du danger qui s’installait alors dans cette pièce, presque étouffante.
- Que faisiez-vous ?
- Zoran…
- Nell, contente-toi de répondre, s’il te plait.
- Il m’aidait dans mes devoirs de potion, répondit-elle tête baissée. Nous n’avons rien fait de mal, Zoran.
- Chut, soufflai-je lentement tandis que je me levai pour la rejoindre. »
Mes lèvres se posèrent brusquement contre les siennes sans qu’elle ne puisse se détacher. Elle se laissa faire puis ne tarda pas à répondre à mes caresses. Aucune colère ne me gagnait pour le moment. Nos corps se calmaient mutuellement. Notre amour fraternel et peut être trop ambiguë pour en expliquer toute cette possession maladive avait eu raison de moi. Mes mains se firent plus douces. Parfois quelques peu fermes à la façon dont elle aimait que je lui fasse l’amour, attentif à ses désirs.
Je l’aimais, c’est un fait avéré et indéniable. Je ne voulais pas la perdre. Je lui voulais autant de mal que de bien. Je la haïssais pour tout ce qu’elle avait su réveiller en moi. Je voulais être le propre auteur de ses peines. Je voulais pourtant la combler de bonheur et de plaisirs sensuels.
Je voulais lui faire l’amour au rythme de ce personnage pervers que j’étais. Tantôt doux et conquis, parfois violent et égoïste.

Eléments de sorcellerie

BAGUETTE – Zoran possède une baguette rare et couteuse, d’une quarantaine de centimètre, fabriquée avec une plume de Phoenix. Elle a choisi ce dernier pour son mélange sauvage de bois provenant à la fois d’érable et de bois de rose qui reflètent là tout le caractère contradictoire du jeune homme.
PATRONUS – Zoran ne s’y intéressa que très tard dans son parcours scolaire au sein de l’école de sorcellerie. Ce fut seulement lorsqu’il comprit qu’il n’était pas le seul à arborer ce monde sans le comprendre et pourtant désireux de le détruire ou de le voir souffrir qu’il s’exerça afin de déterminer sa forme animale fixe susceptible de le protéger des autres mais également de le différencier de ses semblables : un loup noir et déchainé.
BIEN ou MAL ? Zoran prône le mal. Il ne le voit simplement pas comme la société actuelle cherche à le montrer. Pour parfaire son monde, il se nourrit de souffrance et de perversité. Il baigne dans le mal, c’est inné. Dangereusement naturel et instinctif chez lui.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? Zoran est imprévisible. Et pourtant son choix est décisif. Il ne servira pas Clyde mais décidera de se battre à ses côtés. Il sera un des rares sorciers dignes de la confiance d’Andrews. Il se verra également toujours aussi possessif et protecteur envers sa sœur et nourrira une jalousie maladive pour quiconque tentera de la lui enlever. Ils resteront dans cette relation ambiguë et pourtant indémontable. Il l’aimera autant qu’il la verra souffrir par sa faute. Il lui refusera un combat à ses côtés pour défendre la cause de Clyde et pourtant, elle lui désobéira pour la première fois. Alors que Zoran doit faire croire à sa propre mort et leurrer l’ennemi, Nell apprend sa disparition que jamais personne ne niera. L’égoïsme des mortels lui vaut son ultime souffrance.

Hors-Jeu

PSEUDO – Au diable les pseudos. Appelez-moi Alex
AGE – 19 ans.
AVATAR – Taylor Fuchs
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? – Via SN et sa pub je crois x)
PRESENCE – Tous les jours.
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