La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
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La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
Zane&Dem; envers et contre tous!
Zane, sur son balai, volait allégrement. Tout semblait lui sourire en ce moment, même si on aurait pu croire le contraire. Après tout, ces bombes du futur auraient pu le détruire, d’ailleurs elles avaient failli le faire, mais dans le fond c’était mieux comme ça. Que tout le monde soit au courant de sa relation avec Demetri le rendait plus léger, plus sûr de lui d’une certaine façon. Certes, il avait eut beaucoup d’hésitations, de questions à répondre à lui-même et autres, mais il avait fait son choix désormais. Il sera en couple avec celui qu’il aime et tant pis si c’est un garçon. L’aimer, s’attacher à lui, lui avait donné de nouvelles perspectives et satisfaire ses parents n’étaient plus franchement sa priorité numéro 1. Il avait tant souffert par leur faute qu’il était désormais temps de s’aimer tel qu’il était et de se laisser aimer pour ce qu’il était. C’est pour ça que tout lui semblait plus beau maintenant, même si quelque chose d’inexplicable s’était produit. Quelques jours plus tôt, il avait eut un gros trou de mémoire et il n’avait pas vu Demetri depuis. Il se posait quelques questions sur ce qu’il s’était passé, mais comme il n’arrivait pas à trouver une réponse, il laissait couler. Son amant lui manquait terriblement, mais il se reverrait bientôt, il le savait et cette perspective le rendait guilleret. Il fit une cabriole dans les airs, avant d’éclater d’un rire sonore. Il était d’une humeur éblouissante et avait prit une grande décision, celle d’aller rejoindre son chéri le plus rapidement possible.
Alors il piqua vers le sol à une vitesse vertigineuse, avant de freiner à centimètres du sol, sur lequel il se dépêcha de sauter, emmenant son balai derrière lui. Malgré sa précipitation, il prit tout de même le temps de se rendre dans les vestiaires afin de prendre une bonne douche chaude. Pas question de se présenter devant lui puant et transpirant, il valait mieux se laver. Un fin sourire se dessina sur son visage alors qu’il se glissait sous l’eau brûlante. Tout ça lui rappelait la toute première fois où il avait parlé avec Dem. La première fois où il l’avait touché, embrassé. Ca ne faisait pas très longtemps et pourtant c’était l’un de ses meilleurs souvenirs, même si à l’époque cela lui avait semblé tel un cauchemar. Qui aurait cru que quelques mois plus tard il serait au même endroit, se dépêchant afin de le rejoindre le plus vite possible ? Pas lui en tout cas, pourtant il ne le regrettait pas le moins du monde. Il aimait cet amour qui se répandait en lui dès qu’il pensait à son serpentard. Il aimait se sentir fébrile sous ses caresses. Il aimait tout en lui, même parfois son égoïsme déconcertant ou cette façon de ne pas voir les choses comme les gens normaux. Il aimait Demetri Raynolds et que ce fût un garçon ne le dérangeait maintenant plus du tout. Cette fille avait vendu la mèche et bien tant mieux. Si ses camarades n’arrivaient pas à se faire à cette idée, c’était qu’ils n’étaient que de petits cons superficiels.
D’une certaine façon, son amour pour lui et sa présence près de lui le faisait évoluer. Il ne se battait quasiment plus maintenant, sauf sur les terrains de quidditch avec ces abrutis de serpents. Il ne se préoccupait plus de ce qui pouvait plaire ou non à ses parents. Il était même près se dévoiler au grand jour, à s’afficher avec celui qu’il considérait comme l’homme de sa vie. Oui, il avait évolué d’une façon prodigieuse et il en était même fier. C’est la raison pour laquelle il se mit à chantonner doucement un tube des Blackbirds tandis qu’il s’en retournait lentement vers le château. Son enthousiasme n’avait pas diminué, cependant il était certain que trop d’empressement ne serait pas vraiment favorable pour une rencontre romantique avec Demetri. Alors il se calmait, sans cesser de penser à tout ce bonheur qui le submergeait. Sans savoir pourquoi soudain, il sentit son esprit dériver vers sa subite et passagère amnésie. Qu’avait il pu se passer pendant ces quelques heures où son esprit s’était égaré ? Il avait la désagréable impression que quelque chose de grave s’était passé. Il se força à chantonner de nouveau, il ne voulait pas y penser. C’était la seule ombre dans son tableau idyllique, il n’avait pas à y penser cela ternirait sa bonne humeur.
Bientôt, il fut en vue du château et il y rentra bien vite. Il hésita quelques secondes avant de prendre les escaliers descendants plutôt que montant. Ce n’était pas vraiment très prudent de se rendre dans l’antre des serpents, mais il n’en avait cure. Les risques lui importaient peu si ça lui permettait de revoir l’être aimé. La chance semblait d’ailleurs lui sourire puisqu’il le vit bientôt non loin devant, lui tournant le dos. Il se retint de l’appeler pour accélérer le pas et finalement le rattraper. Il le choppa par le bras et avec un sourire aux lèvres le fit entrer dans un cachot non loin. Il n’avait pas attirer l’attention sur eux, ce qui pouvait signifier une certaine tranquillité pour s’adonner à certains jeux interdits. Rapidement, il déposa un léger baiser sur ses lèvres, avant de lui murmurer : « Tu m’as manqué Dem… » Oh oui il lui avait terriblement manqué durant ces quelques jours et il était bien content de lui avoir mis la main dessus. Enfin il pourrait être avec lui, il n’en fallait pas plus pour qu’il se sente extatique.
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
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Re: La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
Perdu, voilà ce que Demetri était en ce moment, voilà le sentiment qui primait sur tous les autres. Cela ne lui était jamais arrivé. Demetri avait pour habitude de toujours savoir ce qu’il voulait, d’être certain de ses choix et de vivre sa vie de la façon qu’il l’entendait sans que les obstacles ne soient un problème. Il faut dire qu’il les évitait avec habilité, lui qui était d’une fainéantise peu égale, il contournait allégrement les problèmes au lieu de s’y confronter. Sauf lorsqu’il s’agissait de Potion, là, le jeune homme était tout autre. Obstiné, déterminé, tout problème pour lui avait alors sa solution, il suffisait de la chercher et de se donner les moyens d’y parvenir. Ces deux Demetri étaient assez distinct mais là, autant l’un que l’autre semblait perdu. Déjà parce que le premier était confus, mais aussi parce que le second n’avait pas mis sa détermination à épreuve depuis fort longtemps. Cela faisait un moment que le Serpentard avait laissé de côté ses recherches et ses mixtures en Potions, ce qui était sensé lui apporter la gloire et la reconnaissance dont il rêvait. Mais il avait eu plus urgent à traiter et tout avait été si vite, les jours, puis les semaines, et enfin les mois étaient passés à une allure folle apportant avec eux leurs lots de problèmes dont cette fois, Demetri avait du faire face. Il fallait avouer qu’il y était quelque peu pour quelque chose. Il avait d’abord eu la folle idée d’accepté le marché de Paris Montgomery, pourtant ce pacte demandait à ce qu’il fournisse des efforts, mais Demetri avait eu envie de se lancer dans ce défi un peu fou de séduire le frère du Serpentard au vu d’une humiliation par la suite – enfin, quoi que Paris aurait voulu faire par la suite, il s’en fichait bien. Mais comme tout bon crétin qui se lançait dans ce genre de jeu, il s’était lui-même laissé prendre et s’était attaché à ce garçon d’apparence si forte, si robuste et pourtant au cœur si fragile. On le lui aurait dit de cette manière que Demetri en aurait eu la nausée tant cela semblait mielleux et à des kilomètres de lui. Puis il n’avait pas pu jouer plus longtemps, bien qu’il l’ait voulu, ne serait-ce que pour se convaincre que, non, il n’éprouvait rien pour Zane, mais ce dernier les avait surpris, Paris et lui, alors qu’ils parlaient du marché qu’ils avaient conclu et il compris. Demetri cru bien que Zane allait tuer Paris ce jour là mais ce fut de justesse qu’il pu le retenir de commettre l’irréparable.
Zane pardonna Demetri mais cela ne semblait pas suffisant comme péripétie. Il y eu la fois où Zane et lui discutèrent et que bêtement, Demetri lui avoua avoir couché avec Curtis Cullen, le Gryffondor le pris si mal qu’il semblait lui en vouloir et même lui fit la gueule durant des jours. Pourtant cela c’était produit bien avant qu’ils ne se parlent pour la première fois ! Mais le Gryffondor ne supportait pas que Demetri ait pu avoir une liaison avec le seul homme qui l’avait touché à part lui. Stupide n’est-ce pas ? Il aura fallut attendre l’attaque de Poudlard, que Paris révèle à Raquel – avec qui Zane sortait toujours en passant – que son petit ami le trompait avec un autre homme et qu’elle le torture des heures durant pour que les choses s’arranger. Le poids de la culpabilité de Zane par rapport aux agissements de Raquel lui ayant fait ravaler sa fierté.
Il y eu d’autres histoires aussi, comme lorsque Demetri avait couché l’une de ses anciennes amantes pendant un temps où Zane ne le délaissait que de trop. Il n’avait pas vu à mal, il n’avait pas même pas songé qu’il le trompait en réalité. Ils n’avaient jamais de fidélité et Demetri n’avait jamais d’histoire d’amour ou d’histoire tout court avant celle-ci, aussi était-il très maladroit dans un sens et n’avait pas compris les reproches de Zane dans un premier temps. Mais comme toujours, après avoir parlé, les choses s’étaient arrangées et Demetri avait fini par promettre à Zane qu’il ne le tromperait plus et qu’il ne lui ferait plus de mal, tels étaient ses volontés et il était prêt à s’y tenir. A partir de là tout sembla aller pour le mieux et Demetri aurait donné cher pour que cela dur de cette manière. Les rendez-vous secrets dans la salle sur demande, ou les baisers ‘volés’ entre deux couloirs le cœur battant par l’excitation de se faire prendre. Car si Demetri se moquait bien qu’on puisse le voir avec un autre homme, il n’en était pas de même pour Zane qui n’arrivait pas à assumer sa sexualité. Demetri et lui n’en avaient jamais parlé. Pour quoi faire ? Puis était apparue cette fille, sortie de nulle part. Elle avait raconté tout un tas de chose devant plusieurs personnes, et avait révélé – comme si cela coulait de source – la relation unissant Demetri à Zane. Le serpentard avait senti son lionceau se raidir à cette annonce triomphante et ni une, ni deux, il lui avait attrapé la main pour l’amener le plus loin possible des regards des autres mais aussi de leurs chuchotements dont il savait qu’ils martelaient le crâne du jeune homme. Il l’avait raccompagné jusqu’à sa salle commune et aucun mot n’avait été échangé pendant ce temps là, il l’avait laissé rejoindre son dortoir, se doutant qu’il avait besoin d’être seul, sans compter que Demetri devait rapidement trouver son meilleur ami pour l’informer que lui aussi, avait des problèmes.
Demetri n’avait pas vu Zane durant deux jours suite à cela. Enfin, il l’avait aperçu dans les couloirs où dans la Grande Salle, mais il n’était pas allé vers lui. Il y avait toujours trop de monde dans ces moments là et Demetri avaient en horreur qu’on murmure sur son passage, mais surtout il voulait préserver Zane de ça. Alors il avait attendu un moment plus propice pour le trouver, pour lui parler, pour lui dire qu’au fond, il s’en fichait bien que les autres soient au courant ! De quoi avait-il peur ? Que ses joueurs de Quidditch ne le respectent plus parce qu’il sortait avec un garçon ? Ca n’en faisait pas moins de lui un mec – et aux poings de fer, il pouvait en témoigner pour y avoir goûté ! – une raclé au premier osant le défier ou lui faire une sale remarque et les autres se tiendraient à carreaux ! il n’y avait pas plus simple que ça ! Et puis pour lui, tout le monde savait plus ou moins qu’il était bi et personne ne venait le faire chier ou lui faire la moindre remarque, ni même lui montrait moins de respect – pour ce qu’il en avait à faire – pour autant.
Il pensait lui tenir ce discours lorsqu’il l’aurait trouvé. Oui, parce que Demetri tenait des discours maintenant ! Il ne se contentait plus de quelques mots lâchés ici et là pour s’exprimer. Il faisait de vraies phrases et constructives en plus depuis qu’il était avec Zane. Il y était bien obligé en même temps s’il voulait se faire comprendre de lui. Mais lorsqu’il l’avait trouvé, ce fut une vision d’horreur qui s’imposa à lui. Il s’était attendu à le trouver amère, en colère ou désespéré, dévasté par ce qui avait été révélé et dont Paris devait se délecter et ne cesser de le prendre pour cible avec ça. Mais ce fut bien pire que tout ça. Il trouva le Gryffondor, un couloir, à peine à l’abri des regards indiscrets, entrain d’embrasser à pleine bouche une… fille et leurs mains étaient devenues invisibles sous leurs vêtements. Ce fut bien trop pour Demetri, sa fierté, mais surtout son cœur. Il ne chercha pas plus. De toute façon, qui avait-il a chercher ? Il l’avait vu non ? A quoi cela aurait-il servi qu’il aille les interrompre et qu’il lui fasse une ‘scène’ ? Il lui aurait dit quoi ? ‘C’est pas c’que tu crois ?’
Les poings serrés, Demetri était retourné dans son dortoir, bousculant au passage quelques élèves n’ayant pas la présence d’esprit de s’écarter de son passage et grognant presque lorsque ceux-ci se permettaient de broncher, sans pour autant stopper son chemin. Ce ne fut qu’une fois arrivé dans son dortoir désert que Demetri laissa exploser sa colère. Etouffant un cri de rage dans son oreiller et brisant sa lampe de chevet contre le mur d’en face. Pourquoi ? Pourquoi lui avait-il fait ça ? Lui qui lui avait toute une histoire lorsqu’il avait couché avec Alize – alors que bon il avait une raison selon lui – et qui lui avait demandé par la suite de lui promettre de ne plus jamais lui être infidèle. Demetri, enchaîné ? Oui, il l’avait accepté parce qu’il l’aimait. Parce que s’il l’avait lui, il n’avait besoin de personne d’autre. Il se donnerait presque envie de vomir de penser de cette manière ! Et voilà que Monsieur le trompait sans prendre ne serait-ce que la délicatesse de se cacher pour ?! Et avec une fille ! L’esprit torturé de Demetri n’était donc arrivé qu’à une seule conclusion : Zane voulait démentir les propos de cette fille en s’affichant avec une autre tout en faisant semblant de rester un minimum discret. Les Gryffondor n’étaient pas sensés être courageux ? Il ne voyait que lâcheté dans ce comportement ! un comportement qui lui brisait purement et simplement le cœur. Mais Demetri était fier et ne comptait pas se montrer abattu ou quoi que se soit d’autre d’ailleurs ! Il resta lui-même, bien que plus glacial que d’ordinaire, en fait, aussi glacial qu’avant Zane. Pas qu’il était devenu chaleureux ou sympathique depuis qu’il était avec le Gryffondor, mais disons que ses humeurs étaient moins visibles. Il tentait d’ignorer Zane, mais le voir à chaque repas, rire avec l’un de ses camarades de maison, le mettait en rogne. Peut-être l’avait-il aussi trompé avec lui finalement ? Qui sait jusqu’où finalement l’avait poussé l’infidélité. Mais il avait beau faire celui qui n’était pas touché par ce qui se passer autour de lui et dans sa propre vie, il n’en était tout autre et il là, encore, il était entrain de penser à toute cette histoire. Du tout début, de cette phrase anodine qu’il lui avait sortie la première fois pour engager la conversation, à la dernière fois où ils s’étaient vu et qu’ils lui avaient promis revenir vite vers lui et qu’il ne le laisserait pas seul, en passant par leur étreintes, les moments de doutes, de disputes puis de réconciliation, lorsque tout d’un coup, il se sentit tiré par la bras et entraîné en l’un des cachots de l’école.
Demetri n’était pas du genre violent mais il avait une bonne envie de mettre son poing dans la figure de celui qui l’avait ainsi attrapé. Plus encore lorsqu’il vit de qui il s’agissait, et d’autant plus – si c’était possible – lorsqu’il lui susurra combien il lui avait manqué en terminant sa phrase de ce surnom affectueux qu’il lui donnait après avoir osé frôlé ses lèvres après celles de l’autre fille avec qui il avait vu, et combien d’autres encore d’ailleurs ? Il plaqua ses deux mains sur les épaules du Gryffondor et le repoussa avec force et colère, le visage exprimant à la fois son dégoût, sa colère et sa tristesse.
« Je t’ai manqué ? Laisse moi rire ! L’autre grue n’était plus disponible ou bien tu commençait en être sérieusement en manque de ce qui te plait vraiment : les mecs ? »
Un regard sombre accompagna le tout, et il sentit que Zane allait chercher à se justifier ou même à nier aussi enchaîna-t-il pour ne pas lui en laisser l’occasion, d’autant plus qu’il ne voulait pas entendre ses histoires.
« Je t’ai vu avec elle l’autre jour ! Fourrer ta langue dans sa bouche comme si ta vie en dépendait et caressant ses courbes sans aucun dégoût manifeste. Je ne suis pas resté plus longtemps pour voir à quel point tu pouvais t’abaisser pour ta réputation, ni même jusqu’où tu te renierais. »
Demetri renifla dédaigneusement et détourna son regard du Gryffondor, trop difficile à supporter. C’était son amour et son cœur qu’il avait piétiné mais c’était son ego et sa fierté qui réclamait vengeance.
« Quand je pense que tu m’as fait une scène pour Alize… Quelle comédie pour me faire jurer d’être fidèle et t’empresser d’aller me tromper avec une fille qui plus est. »
Il serra et desserra plusieurs fois les poings en regardant les dalles formant le sol avant de le relever vers lui.
« Mais tu sais quoi ? C’est pas plus mal. J’en avais ras le bol de ces prises de têtes de merde ! Et si tu veux jouer l’hétéro, grand bien te fasse ! Mais ce n’est pas moi qui resterait dans le placard et que viendra baiser quand l’envie t’en prendra avant de rejoindre la femme que tes parents t’auront choisi. »
Il faisait clairement référence à une phrase que Zane lui avait lui-même dite lors de l’une de leurs disputes – la dernière d’ailleurs – et son sourire ne s’en fit que plus amère.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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Re: La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
Le visage de Zane exprima une vive surprise lorsqu’il sentit les mains de Demetri sur ses épaules pour le repousser. Ses yeux emplis d’incompréhension se posèrent sur le visage de son amant, qui réflétait plusieurs sentiments qu’il ne comprenait pas. Il semblait en colère et triste et Zane ignorait pourquoi il était ainsi. Peut être se passait il quelque chose dans sa famille qui le faisait souffrir et immédiatement Zane se composa un sourire rassurant, sincèrement touché par la tristesse de celui qu’il aimait. Il voulu déposer sa main sur son épaule, pour lui montrer qu’il était là pour lui, peu importait quelle était la raison de son chagrin. Cependant alors qu’il levait la main, il fût interrompu par les paroles de Dem, qui ravivèrent sa surprise : « Je t’ai manqué ? Laisse moi rire ! L’autre grue n’était plus disponible ou bien tu commençait en être sérieusement en manque de ce qui te plait vraiment : les mecs ? » De quoi… parlait il ? Voilà la question que se posa immédiatement le gryffondor. Il ne comprenait pas un traître mot de ce qu’il disait là. L’autre grue ? Ce qui lui plaisait vraiment ? C’était un regard lourd d’incompréhension qu’il planta dans le sien, non il ne comprenait pas ce qui pouvait se passer là. « Je t’ai vu avec elle l’autre jour ! Fourrer ta langue dans sa bouche comme si ta vie en dépendait et caressant ses courbes sans aucun dégoût manifeste. Je ne suis pas resté plus longtemps pour voir à quel point tu pouvais t’abaisser pour ta réputation, ni même jusqu’où tu te renierais. » Plus il parlait et plus le gryffondor se sentait perdu. Il l’avait vu avec qui ? Et depuis quand embrassait il les filles ? Il recula d’un pas, incapable de comprendre ce qu’il se passait. Il voulait savoir, il voulait comprendre ce qu’il lui disait, mais il avait beau chercher, il ne comprenait pas à quoi il pouvait faire allusion.
Lorsqu’il détourna le visage, Zane se sentit immédiatement blessé. Il comprenait au moins une chose. Demetri l’accusait d’infidélité, avec une fille et sans se cacher en plus… C’était aberrant, mais c’était ce qu’il lui reprochait. « Quand je pense que tu m’as fait une scène pour Alize… Quelle comédie pour me faire jurer d’être fidèle et t’empresser d’aller me tromper avec une fille qui plus est. » Ses paroles suivantes le confortèrent dans sa compréhension partielle et étrangement, il ne fût pas en colère, mais plutôt touché. S’il était triste, ce n’était pas à cause d’un problème familial, mais à cause de lui. Il n’avait rien fait, mais c’était à priori ce qu’il se passait. Il fallait maintenant qu’il lui fasse comprendre qu’il n’avait rien fait, ou plutôt qu’il ne s’en souvenait pas. Après tout, il avait peut être agit sous influence d’une potion, ou autre, qui l’avait fait en plus perdre momentanément la mémoire, enfin quoique ça puisse être, il y avait certainement une raison logique à tout ça. « Mais tu sais quoi ? C’est pas plus mal. J’en avais ras le bol de ces prises de têtes de merde ! Et si tu veux jouer l’hétéro, grand bien te fasse ! Mais ce n’est pas moi qui resterait dans le placard et que tu viendras baiser quand l’envie t’en prendra avant de rejoindre la femme que tes parents t’auront choisi. » Zane sursauta lorsqu’il entendit sa voix retentir de nouveau dans l’humide cachot. Il recula encore d’un pas en comprenant tout ce qu’il lui disait. « Je ne comprends pas… » Il recula encore d’un pas après avoir lâché ce murmure, avant de relever le regard vers lui, cherchant à capter son regard au moins une fois.
Il le fixa pendant quelques secondes avant d’avoir enfin accès à ses yeux, puis il reprit la parole doucement, d’un ton calme et blasé : « Je n’ai rien fait. Du moins rien dont je puisse me souvenir. Et encore moins pour préserver ma réputation… Tout comme je n’épouserais jamais une femme. Parce que tout ça c’est moins important que toi, que nous. Peu m’importe d’être traité de moins que rien par mes parents, c’est ce qu’ils ont toujours fait après tout, alors je ferais ce qu’il me plaît. Et ce qui me plaît, c’est toi… » Il baissa soudainement les yeux, rougissant. Il n’avait pas eut l’intention de se confier comme ça, mais se voir accuser de tout ça comme ça le blessait et il avait besoin de justifier son amour pour lui, plus qu’autre chose. « Je ne t’ai pas trompé, parce que je suis incapable de le faire. Qui plus est, si cette fille n’est pas Raquel, ou Becker, il n’y a aucune chance pour qu’elle ait pu m’attirer. Je suis gay Demetri, pas bi, les filles me dégoûtent si on exclue ces deux là… » Il releva de nouveau les yeux vers lui, flamboyants, pour ajouter : « Je suis content que tu m’en ais parlé, parce que j’ai un trou de mémoire de quelques heures et… en fait je ne comprends pas comment tu aurais pu me voir ainsi. Je ne t’aurais jamais trompé, je n’en suis pas capable, je ne peux pas… » La voix de Zane avait des accents terrifiés. Il avait peur qu’il puisse le croire capable d’aller voir ailleurs, mais surtout peur de ce qu’il avait pu faire. Tout son discours depuis que Demetri avait fini de parler était décousu, rien n’avait de rapport, mais ses pensées s’entrechoquaient tellement qu’il les laissait sortir comme elles voulaient.
Lorsqu’il détourna le visage, Zane se sentit immédiatement blessé. Il comprenait au moins une chose. Demetri l’accusait d’infidélité, avec une fille et sans se cacher en plus… C’était aberrant, mais c’était ce qu’il lui reprochait. « Quand je pense que tu m’as fait une scène pour Alize… Quelle comédie pour me faire jurer d’être fidèle et t’empresser d’aller me tromper avec une fille qui plus est. » Ses paroles suivantes le confortèrent dans sa compréhension partielle et étrangement, il ne fût pas en colère, mais plutôt touché. S’il était triste, ce n’était pas à cause d’un problème familial, mais à cause de lui. Il n’avait rien fait, mais c’était à priori ce qu’il se passait. Il fallait maintenant qu’il lui fasse comprendre qu’il n’avait rien fait, ou plutôt qu’il ne s’en souvenait pas. Après tout, il avait peut être agit sous influence d’une potion, ou autre, qui l’avait fait en plus perdre momentanément la mémoire, enfin quoique ça puisse être, il y avait certainement une raison logique à tout ça. « Mais tu sais quoi ? C’est pas plus mal. J’en avais ras le bol de ces prises de têtes de merde ! Et si tu veux jouer l’hétéro, grand bien te fasse ! Mais ce n’est pas moi qui resterait dans le placard et que tu viendras baiser quand l’envie t’en prendra avant de rejoindre la femme que tes parents t’auront choisi. » Zane sursauta lorsqu’il entendit sa voix retentir de nouveau dans l’humide cachot. Il recula encore d’un pas en comprenant tout ce qu’il lui disait. « Je ne comprends pas… » Il recula encore d’un pas après avoir lâché ce murmure, avant de relever le regard vers lui, cherchant à capter son regard au moins une fois.
Il le fixa pendant quelques secondes avant d’avoir enfin accès à ses yeux, puis il reprit la parole doucement, d’un ton calme et blasé : « Je n’ai rien fait. Du moins rien dont je puisse me souvenir. Et encore moins pour préserver ma réputation… Tout comme je n’épouserais jamais une femme. Parce que tout ça c’est moins important que toi, que nous. Peu m’importe d’être traité de moins que rien par mes parents, c’est ce qu’ils ont toujours fait après tout, alors je ferais ce qu’il me plaît. Et ce qui me plaît, c’est toi… » Il baissa soudainement les yeux, rougissant. Il n’avait pas eut l’intention de se confier comme ça, mais se voir accuser de tout ça comme ça le blessait et il avait besoin de justifier son amour pour lui, plus qu’autre chose. « Je ne t’ai pas trompé, parce que je suis incapable de le faire. Qui plus est, si cette fille n’est pas Raquel, ou Becker, il n’y a aucune chance pour qu’elle ait pu m’attirer. Je suis gay Demetri, pas bi, les filles me dégoûtent si on exclue ces deux là… » Il releva de nouveau les yeux vers lui, flamboyants, pour ajouter : « Je suis content que tu m’en ais parlé, parce que j’ai un trou de mémoire de quelques heures et… en fait je ne comprends pas comment tu aurais pu me voir ainsi. Je ne t’aurais jamais trompé, je n’en suis pas capable, je ne peux pas… » La voix de Zane avait des accents terrifiés. Il avait peur qu’il puisse le croire capable d’aller voir ailleurs, mais surtout peur de ce qu’il avait pu faire. Tout son discours depuis que Demetri avait fini de parler était décousu, rien n’avait de rapport, mais ses pensées s’entrechoquaient tellement qu’il les laissait sortir comme elles voulaient.
Zane Montgomery- Gay, lui ?
Bonnie va prouver le contraire ! - ♦ HIBOUX POSTÉS : 668
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Re: La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
La colère ne voulait pas se dissipait et s’accentuait à mesure que la surprise se peignait sur le visage de Zane. Il aurait tant aimé lui en collait une bonne pour oser jouer la comédie à ce point ! Comment pouvait-il faire le surpris ? Parce qu’il pensait qu’il n’avait pas de preuve ? Oh mais il en avait et des directes ! Ses yeux ! Et lorsqu’il le lui confirma, il fut d’autant plus rageur de le voir toujours surpris. Combien de temps allait-il lui jouer ce jeu minable ? Il ne pouvait pas nier ! Il les avait vu bordel ! Alors à moi que Zane n’ait un jumeau dont on est jamais entendu parlé, l’affaire était fort simple. Il l’avait trompé, point ! Et si c’était avec une fille c’était simplement pour déjouer les rumeurs courant à son sujet comme quoi il était en couple avec lui, c’était clair comme de l’eau de roche et très simple qui plus est. Mais il osa… il osa continuer à prétendre l’inverse.
« Je ne comprends pas… »
Ah oui ? et qu’est ce qu’il ne comprenait pas ? Qu’il les ait vu ou ses reproches ? Cela l’énervait d’autant plus de le voir si parfaitement jouer le rôle de l’innocent impliqué dans quelque chose dont il ignorait tout. Il avait d’autant plus l’impression qu’il le prenait pour un imbécile et sa fierté, plus son ego, sans compter son cœur, s’étaient déjà retrouvé suffisamment piétinés sans qu’il ne vienne en rajouter. Quant au ton qu’il employa par la suite, s’il était destiné à le calmer et à le convaincre de sa bonne foi, il n’en fut rien.
« Je n’ai rien fait. Du moins rien dont je puisse me souvenir. Et encore moins pour préserver ma réputation… Tout comme je n’épouserais jamais une femme. Parce que tout ça c’est moins important que toi, que nous. Peu m’importe d’être traité de moins que rien par mes parents, c’est ce qu’ils ont toujours fait après tout, alors je ferais ce qu’il me plaît. Et ce qui me plaît, c’est toi… »
Il baissa les yeux, rougissant et pendant une seconde, Demetri se demanda s’il était possible de simuler ça. Mais il se reprit bien vite, il l’avait vu bon sang ! En tout cas une chose était sûre : il avait bien du mal à croire à toutes ses paroles à présent. Lui qui le croyait sans problème auparavant ne voyait que mensonge dans ses propos maintenant.
« Je ne t’ai pas trompé, parce que je suis incapable de le faire. Qui plus est, si cette fille n’est pas Raquel, ou Becker, il n’y a aucune chance pour qu’elle ait pu m’attirer. Je suis gay Demetri, pas bi, les filles me dégoûtent si on exclue ces deux là… Je suis content que tu m’en ais parlé, parce que j’ai un trou de mémoire de quelques heures et… en fait je ne comprends pas comment tu aurais pu me voir ainsi. Je ne t’aurais jamais trompé, je n’en suis pas capable, je ne peux pas… »
« Le trou de mémoire, quelle belle et pratique excuse ! Ca t’arrive souvent d’avoir des absences pour aller baiser quelques nanas du château ? Arrête de me prendre pour un con ! Je t’ai vu ! De mes propres yeux ! Et ce n’était ni Raquel, ni Bonnie ! D’ailleurs Bonnie à une nette préférence pour moi, si tu vois ce que je veux dire. »
Son sourire se fit sans équivoque et insinuait bien ce qu’il voulait insinuer. Il lui avait brisé le cœur, pourquoi serait-il resté à le pleurer ?
« Et oui Zane, pourquoi tu serais le seul à pouvoir t’amuser ? Tu as rompu notre accord lorsque toi, tu as brisé mon cœur. »
Il avança d’un pas, puis d’un second, réduisant la distance que Zane avait mis entre eux, jusqu’à ce que ses lèvres atteignent son oreille.
« Alors, vas-y Zane, qu’est-ce que attends ? Joue moi le rôle du pauvre Gryffondor effondré que tout le monde trahi, abandonne et que personne n’aime… Tu le fais si bien. »
Il se recula, un sourire et une lueur cruel faisant briller ses yeux. Il lui avait fait mal, il ne serait pas tendre avec lui et puis, cela le touchait-il vraiment simplement ?
« J’ai été stupide de te croire. Je sais pourtant que les gens mentent… qu’ils sont faux et fourbes. »
Il retournait sa colère contre lui-même, rageur de s’être laissé dupé de la sorte et de devoir en souffrir à présent. Il se tourna contre un mur et son poing s’y abattis avec force, abîmant ses phalanges au passage, mais mieux valait ça que le visage de Zane, car même avec toute cette colère, il ne pouvait pas le frapper. Il était faible. Faible à cause de lui. A cause de celui qui lui avait brisé ce cœur qu’il n’avait pourtant jamais partagé avec quelque d’autre qu’une membre de sa famille.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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Re: La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
Un cauchemar, ça ne pouvait être que ça… Zane se mordit violemment la lèvre pour simplement être sûr de ne pas dormir. La douleur qu’il ressentit était bien moindre par rapport à celle qui se répandait lentement en lui, mais elle était là et il comprit que c’était la réalité, que tout ça était vraiment en train de se passer. Il ne comprenait toujours pas ce qu’il se passait, mais ce qui était évident, c’était qu’il lui en voulait et que son léger trou de mémoire n’était pas étranger à cet état de fait. Tout devait dépendre de ce qui s’était passé pendant ces quelques heures, malheureusement Zane n’arrivait pas à faire le point. Les reproches prononcés avec hargne et fougue le détruisaient tous un peu plus les uns après les autres, alors qu’il essayait vainement de comprendre, de savoir ce qui avait pu lui arriver. « Le trou de mémoire, quelle belle et pratique excuse ! Ca t’arrive souvent d’avoir des absences pour aller baiser quelques nanas du château ? Le jeune gryffondor tiqua face à sa hargne qu’il n’avait pas mérité. Certes, il pensait qu’il l’avait trompé, mais de là à l’accuser aussi vertement, aussi méchamment, il y avait un gouffre. Tout ce qu’il s’était passé entre eux semblait inexistant face à ses accusations infondées mais douloureuses. Arrête de me prendre pour un con ! Je t’ai vu ! De mes propres yeux ! Et ce n’était ni Raquel, ni Bonnie ! D’ailleurs Bonnie à une nette préférence pour moi, si tu vois ce que je veux dire. » Il ne comprenait donc pas ? Si ça avait été une de ces deux filles là, peut être qu’il aurait pu faire quelque chose, mais avec une autre c’était tout simplement inconcevable. Il était gay, il ne supportait pas le contact des filles, alors pourquoi irait t’il en « baiser une » selon ses termes ? Il aurait pris un homme s’il avait réellement voulu le tromper…
C’est lorsqu’il commença à être en colère face à ses accusations qu’il comprit la fin de sa phrase, argumentée d’ailleurs lorsqu’il reprit la parole : « Et oui Zane, pourquoi tu serais le seul à pouvoir t’amuser ? Tu as rompu notre accord lorsque toi, tu as brisé mon cœur. » Il releva les yeux brusquement pour croiser son sourire qu’il n’aurait jamais voulu voir même dans ses pires rêves. Il avait de nouveau couché ailleurs, sous le fallacieux prétexte qu’il l’avait trompé. Zane voulu ouvrir la bouche pour protester, voire même pour l’engueuler, mais il n’en fit rien, de nouveau coupé dans son élan par son amant. Lorsqu’il se rapprocha de lui, le gryffondor voulut esquisser un pas en arrière, mais la proximité avec celui qu’il aimait l’en empêchait. Ses lèvres tout près de son oreille le firent frissonner un instant de désir, puis d’horreur face à ses quelques mots : « Alors, vas-y Zane, qu’est-ce que attends ? Joue moi le rôle du pauvre Gryffondor effondré que tout le monde trahi, abandonne et que personne n’aime… Tu le fais si bien. » C’était cruel… Même pour un ennemi il n’aurait pu être aussi méchant. Toute l’ironie de sa phrase le frappait de plein fouet et il recula d’ailleurs d’un pas sous l’impact de ses paroles. Il baissa les yeux de nouveau, rentra la tête dans ses épaules et recula d’un nouveau pas. Il semblait réel que plus l’amour pour quelqu’un était puissant, plus quelques mots anodins pouvaient faire souffrir. Sans pouvoir se retenir, le jeune homme lança d’une voix morne : « Ce n’est pas un rôle… » Il n’ajouta pourtant rien, trop occupé à essayer de mettre de l’ordre dans ses pensées chaotiques.
« J’ai été stupide de te croire. Je sais pourtant que les gens mentent… qu’ils sont faux et fourbes. » Sans se retenir, Zane éclata d’un rire sonore. Ridicule et hypocrite… Qui a menti ? Qui a été fourbe ? Qui a essayé de briser son cœur sans même le connaître juste pour une partie de baise ? Qui a toujours été mesquin et manipulateur ? Son rire, nerveux, mit quelques secondes avant de se calmer et lorsque ce fût le cas, c’était une tristesse immense qui vint s’emparer de lui. Il n’avait rien à faire… Catalogué, voilà comment il était maintenant. Ce n’était qu’un menteur, fourbe, qui n’avait jamais été digne de confiance… Mais aussi un pleurnicheur qui passait son temps à se plaindre pour avoir une quelconque importance pour les autres. Certes c’était certainement le cas, puisqu’il recherchait toujours la reconnaissance et qu’il avait peur de ne pas être assez bien pour ceux l’entourant. Il n’avait jamais pensé être suffisant pour Demetri, il n’avait jamais pu être sûr de compter assez pour qu’il ne pense qu’à lui… Il en avait désormais la preuve concrète. Le gryffondor haussa les sourcils en voyant son amant se précipiter contre le mur pour le frapper. Il fût immédiatement très inquiet pour lui, cependant, son inquiètude fût noyée dans sa colère pour ses à priori et sa façon de le juger coupable avant même qu’il ne puisse se défendre.
D’ailleurs, Zane voulu le faire, se défendre, il aurait voulu faire comprendre à Demetri qu’il l’aimait trop pour le tromper et qu’ils s’étaient certainement fait piéger tous les deux. Cependant, c’est un tout autre discours qui sortit de sa bouche : « Briser ton cœur ? Encore faudrait il pour ça que tu en ais un Raynolds… Il avait craché son nom comme si rien n’était plus écœurant en bouche. Je ne mérite pas ça. Tu devrais me faire un peu plus confiance et ne pas me juger sur ce que tu penses être juste. Nous sommes dans un monde de magie, c’est facile de simuler quelque chose. Il reprenait peu à peu le fil de ses pensées, assez pour avoir un discours cohérent, bien que le gryffondor se hâte se parler afin qu’il ne le coupe pas. Tu m’accuses d’être faux, fourbe et menteur ? Tu devrais plutôt te regarder dans un miroir, tu viens de te décrire d’une magnifique façon. Je ne t’ai jamais donné la moindre occasion de douter de moi, alors que le contraire est vrai. Je ne pouvais pas avoir confiance en toi et pourtant je l’ai fait, c’est ce qu’on appelle le bénéfice du doute. Brusquement, il reprit son souffle, pour achever finalement. Je pense que tu pourras t’amuser comme bon te semble maintenant… »
Alors qu’il achevait ces quelques mots, Zane sentit comme une main de fer empoigner son cœur. Il n’avait jamais voulu aller aussi loin, et pourtant il était intimement convaincu qu’il le pensait vraiment. Il en avait assez de lutter pour Demetri. Il l’aimait de tout son être, il était prêt à s’assumer pour lui, il était près à tout pour lui, mais il semblait évident que les efforts ne venaient que d’une seule personne. Alors il reprit la parole, pour conclure finalement d’un ton rance : « Je vais effectivement faire ma victime mais… C’est fini Raynolds. J’en ait assez de devoir me battre pour toi. J’en ait assez de voir mon cœur piétiné par toi… Je ne peux plus vivre comme ça. Même Paris m’a moins fait souffrir que toi, et ce n’est pas peu dire… » Zane recula encore, contre le mur derrière lui, pour s’y affaisser lentement… Dire qu’il était si heureux quelques heures plus tôt…
C’est lorsqu’il commença à être en colère face à ses accusations qu’il comprit la fin de sa phrase, argumentée d’ailleurs lorsqu’il reprit la parole : « Et oui Zane, pourquoi tu serais le seul à pouvoir t’amuser ? Tu as rompu notre accord lorsque toi, tu as brisé mon cœur. » Il releva les yeux brusquement pour croiser son sourire qu’il n’aurait jamais voulu voir même dans ses pires rêves. Il avait de nouveau couché ailleurs, sous le fallacieux prétexte qu’il l’avait trompé. Zane voulu ouvrir la bouche pour protester, voire même pour l’engueuler, mais il n’en fit rien, de nouveau coupé dans son élan par son amant. Lorsqu’il se rapprocha de lui, le gryffondor voulut esquisser un pas en arrière, mais la proximité avec celui qu’il aimait l’en empêchait. Ses lèvres tout près de son oreille le firent frissonner un instant de désir, puis d’horreur face à ses quelques mots : « Alors, vas-y Zane, qu’est-ce que attends ? Joue moi le rôle du pauvre Gryffondor effondré que tout le monde trahi, abandonne et que personne n’aime… Tu le fais si bien. » C’était cruel… Même pour un ennemi il n’aurait pu être aussi méchant. Toute l’ironie de sa phrase le frappait de plein fouet et il recula d’ailleurs d’un pas sous l’impact de ses paroles. Il baissa les yeux de nouveau, rentra la tête dans ses épaules et recula d’un nouveau pas. Il semblait réel que plus l’amour pour quelqu’un était puissant, plus quelques mots anodins pouvaient faire souffrir. Sans pouvoir se retenir, le jeune homme lança d’une voix morne : « Ce n’est pas un rôle… » Il n’ajouta pourtant rien, trop occupé à essayer de mettre de l’ordre dans ses pensées chaotiques.
« J’ai été stupide de te croire. Je sais pourtant que les gens mentent… qu’ils sont faux et fourbes. » Sans se retenir, Zane éclata d’un rire sonore. Ridicule et hypocrite… Qui a menti ? Qui a été fourbe ? Qui a essayé de briser son cœur sans même le connaître juste pour une partie de baise ? Qui a toujours été mesquin et manipulateur ? Son rire, nerveux, mit quelques secondes avant de se calmer et lorsque ce fût le cas, c’était une tristesse immense qui vint s’emparer de lui. Il n’avait rien à faire… Catalogué, voilà comment il était maintenant. Ce n’était qu’un menteur, fourbe, qui n’avait jamais été digne de confiance… Mais aussi un pleurnicheur qui passait son temps à se plaindre pour avoir une quelconque importance pour les autres. Certes c’était certainement le cas, puisqu’il recherchait toujours la reconnaissance et qu’il avait peur de ne pas être assez bien pour ceux l’entourant. Il n’avait jamais pensé être suffisant pour Demetri, il n’avait jamais pu être sûr de compter assez pour qu’il ne pense qu’à lui… Il en avait désormais la preuve concrète. Le gryffondor haussa les sourcils en voyant son amant se précipiter contre le mur pour le frapper. Il fût immédiatement très inquiet pour lui, cependant, son inquiètude fût noyée dans sa colère pour ses à priori et sa façon de le juger coupable avant même qu’il ne puisse se défendre.
D’ailleurs, Zane voulu le faire, se défendre, il aurait voulu faire comprendre à Demetri qu’il l’aimait trop pour le tromper et qu’ils s’étaient certainement fait piéger tous les deux. Cependant, c’est un tout autre discours qui sortit de sa bouche : « Briser ton cœur ? Encore faudrait il pour ça que tu en ais un Raynolds… Il avait craché son nom comme si rien n’était plus écœurant en bouche. Je ne mérite pas ça. Tu devrais me faire un peu plus confiance et ne pas me juger sur ce que tu penses être juste. Nous sommes dans un monde de magie, c’est facile de simuler quelque chose. Il reprenait peu à peu le fil de ses pensées, assez pour avoir un discours cohérent, bien que le gryffondor se hâte se parler afin qu’il ne le coupe pas. Tu m’accuses d’être faux, fourbe et menteur ? Tu devrais plutôt te regarder dans un miroir, tu viens de te décrire d’une magnifique façon. Je ne t’ai jamais donné la moindre occasion de douter de moi, alors que le contraire est vrai. Je ne pouvais pas avoir confiance en toi et pourtant je l’ai fait, c’est ce qu’on appelle le bénéfice du doute. Brusquement, il reprit son souffle, pour achever finalement. Je pense que tu pourras t’amuser comme bon te semble maintenant… »
Alors qu’il achevait ces quelques mots, Zane sentit comme une main de fer empoigner son cœur. Il n’avait jamais voulu aller aussi loin, et pourtant il était intimement convaincu qu’il le pensait vraiment. Il en avait assez de lutter pour Demetri. Il l’aimait de tout son être, il était prêt à s’assumer pour lui, il était près à tout pour lui, mais il semblait évident que les efforts ne venaient que d’une seule personne. Alors il reprit la parole, pour conclure finalement d’un ton rance : « Je vais effectivement faire ma victime mais… C’est fini Raynolds. J’en ait assez de devoir me battre pour toi. J’en ait assez de voir mon cœur piétiné par toi… Je ne peux plus vivre comme ça. Même Paris m’a moins fait souffrir que toi, et ce n’est pas peu dire… » Zane recula encore, contre le mur derrière lui, pour s’y affaisser lentement… Dire qu’il était si heureux quelques heures plus tôt…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
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Re: La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
Le rire que Zane laissa échapper étonna Demetri dans un premier temps, avant qu’il n’en comprenne l’origine et la signification. Il était amer. Il riait parce qu’il le trouvait hypocrite ou ridicule et pourtant il ne s’était jamais autant senti dans son droit que maintenant ! Encore une fois, il les avait vu, ses yeux ne lui avaient pas joué un sale tour et rien ne pouvait expliquer ni excuser ce qu’il avait fait. Si encore il ne lui avait pas fait jurer fidélité de son côté, il aurait eu certes, le cœur en miettes et aurait compris ce qu’était la jalousie et la douleur de voir l’être aimé dans les bras de quelqu’un d’autre – chose qu’il a pu aussi constater dans cette situation – mais il aurait compris que Zane pouvait ressentir la même chose en le sachant avec d’autre et peut-être aurait-ce même été lui qui lui aurait demandé l’exclusivité dans leur couple. Là, il avait simplement l’impression d’avoir été pris pour un imbécile et il détestait ça ! Il se pensait, était sûr même de son intelligence et se faire berner ainsi lui coûtait sur tous les tableau. Fierté, ego, cœur… et maintenant même sa main qui lui faisait un mal de chien après sa rencontre violente avec ce mur de pierres ! Il pestait intérieurement, essayant de garder l’air digne et se disant que le Gryffondor ferait bien de garder sa bouche close pour le moment auquel cas il ne savait pas s’il pourrait encore de lui, mais bien entendu, ce ne fut pas le cas.
« Briser ton cœur ? Encore faudrait il pour ça que tu en ais un Raynolds… » Il se sentit mal à l’entente de son nom dans la bouche de son amant, craché de cette façon mais tenta de ne rien en montrer. Demetri voulait rester digne et faire croire qu’il était bien plus fort qu’il ne l’était en réalité. Il l’était en faite en temps normal mais il n’était jamais autant impliqué et encore moins amoureux, ses sentiments n’entraient jamais en ligne de compte, voilà pourquoi c’était plus dur avec Zane.
« Je ne mérite pas ça. Tu devrais me faire un peu plus confiance et ne pas me juger sur ce que tu penses être juste. Nous sommes dans un monde de magie, c’est facile de simuler quelque chose. »
Ces quelques mots semèrent le doute dans l’esprit de Demetri. Avait-il était trompé, abusé, par un tour, un sortilège ou même une potion ? Il pensait toujours qu’il avait vu ce qu’il avait vu et que Zane l’avait trompé mais il glissait doucement vers cette possibilité, sauf que le Gryffondor la réduisit à néant en ouvrant la bouche une fois de trop, obligeant la fierté de Demetri à prendre le dessus sur absolument tout le reste.
« Tu m’accuses d’être faux, fourbe et menteur ? Tu devrais plutôt te regarder dans un miroir, tu viens de te décrire d’une magnifique façon. Je ne t’ai jamais donné la moindre occasion de douter de moi, alors que le contraire est vrai. Je ne pouvais pas avoir confiance en toi et pourtant je l’ai fait, c’est ce qu’on appelle le bénéfice du doute. Je pense que tu pourras t’amuser comme bon te semble maintenant… »
Il se figea brusquement. Venait-il de comprendre ce qu’il insinuait ?
« Je vais effectivement faire ma victime mais… C’est fini Raynolds. J’en ai assez de devoir me battre pour toi. J’en ai assez de voir mon cœur piétiné par toi… Je ne peux plus vivre comme ça. Même Paris m’a moins fait souffrir que toi, et ce n’est pas peu dire… »
Il le vit reculer d’un pas, puis d’un deuxième avant de se laisser glisser contre le mur. Demetri aurait agis de la même manière si son ego ne l’avait pas obligé à rester sur place en le regardant de haut. Il souffrait pourtant. Zane venait de lui annoncer, non de lui imposer plutôt, leur rupture. C’était fini, terminé et il ne pouvait rien n’y faire pour le changer. Ou peut-être que si, mais sa fierté lui interdisait d’aller vers lui, de tenter de comprendre ce qui avait bien pu se passer et s’accrochait à sa version des faits ! Il ne ramperait pas pour qu’il le reprenne, il ne se rabaisserait pas une fois de plus, il ne laisserait plus ses sentiments le faire paraître si pathétique.
« Sage décision. Si tu ne l’avais pas fait, ça aurait été moi. » C’était faux, il mentait comme un arracheur de dents. Ou peut-être pas, son esprit était tellement confus à cet instant. Tout ce qui comptait, c’était se montrer fier et intouchable, tel était Demetri après tout.
« Puis que je n’ai pas de cœur, nos parties de jambes en l’air ne seront pas vraiment difficiles à remplacer, et j’en avais vraiment par-dessus la tête de toutes tes jérémiades. »
Il serra son poing blessé pour ne pas lui crier qu’il mentait, qu’il ne voulait pas lui dire une telle chose, qu’il avait toujours voulu le consoler, le rassurer, qu’il se l’était promis une fois. Mais il lui avait piétiné le cœur et maintenant il le quittait, comme ça, il n’allait pas tomber à genoux et se mettre à pleurer toutes les larmes de son corps en lui demandant de le pardonner, alors qu’en plus, il n’avait rien fait ! Il savait qu’il regretterait ses propos tôt ou tard, il les regrettait déjà d’ailleurs mais ils ne pouvaient plus être ensemble. Il fallait croire qu’ils n’étaient pas fait pour être ensemble. Dans le futur qu’on leur avait annoncé, Zane devait mourir empoisonnait et Demetri été vite venu à la conclusion que le coup serait orchestré par Raquel désirant se venger de leur couple, or s’ils n’étaient plus ensemble, les risques pour sa vie étaient bien moins grands. Et dans le futur dont Bonnie lui avait parlé, leur histoire n’avait pas duré, il n’avait été question que d’une amourette d’étudiants. Peut-être que les choses se remettaient en place ? En tout cas une chose était sûre, Bonnie était dans ces deux avenirs et dans chacun d’eux ils finissaient ensemble, comme s’ils étaient fait pour l’être, comme deux âmes-sœurs. En tout cas une chose était sûre, après avoir essuyé une telle chose, il irait la retrouver pour oublier, ne serait-ce qu’un instant, qu’il venait de perdre celui qu’il aimait.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
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Re: La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
Alors qu’il se laissait aller complètement contre le mur, Zane espéra un instant que Demetri essaierait de ne pas laisser les choses se faire ainsi. Il espéra qu’il tenterait de sauver leur couple… Cependant il déchanta bien vite face à son attitude. « Sage décision. Si tu ne l’avais pas fait, ça aurait été moi. » Le gryffondor sentit son cœur se fissurer un peu plus, si c’était possible. Il ne le retiendrait pas, au contraire, il le poussait même vivement vers la sortie. Il n’avait été guère plus qu’un simple épisode en fait, une simple lubie qui ne méritait même pas qu’on se batte pour elle. Encore une fois, Zane avait la preuve concrète qu’il n’était pas vraiment intéressant, pour personne. Il ne pouvait espérer compter pour quelqu’un sans être violemment déçu et brisé par cette personne. Dire qu’il avait espérer cette fois que ça changerait. Il avait cru trouver en Demetri la personne qui lui fallait, mais tout ça se terminait brusquement, à cause d’une chose qu’il avait pas commis mais que l’autre s’évertuait à affirmer…
« Puisque je n’ai pas de cœur, nos parties de jambes en l’air ne seront pas vraiment difficiles à remplacer, et j’en avais vraiment par-dessus la tête de toutes tes jérémiades. » Alors c’était comme ça… Ce n’était que ça… Des parties de jambes en l’air pas si géniales que ça et un amant chiant à mourir qui ne faisait que se plaindre… Pas un instant Zane n’imagina que ce ne puisse être que la colère et sa fierté qui parlaient. Il avait une si piètre opinion de lui-même qu’il imaginait aisément quel aurait pu être le malaise et l’ennui d’être avec lui. Cependant, cela ne l’empêcha tout de même pas de réagir à ses propos. Ce n’était pas tant la fierté qui le faisait parler, mais plutôt la tristesse et l’amertume. « Tu n’es qu’un enfoiré Dem… » Il avait repris son surnom, de même que son agressivité se réveilla d’un coup face à ses paroles. « Au moins Paris aura gagné… Et toi t’as gagné ton pari… Tu devrais aller réclamer ton dû à mon frère, après tout, un Montgomery ou l’autre, peu t’importe hein ? » Il ne comprenait pas pourquoi il remettait l’histoire avec Paris sur le plateau, de même qu’il ne comprenait pas pourquoi ça lui faisait aussi mal de l’imaginer avec lui. Même si dans le fond il le savait… Dem pouvait toucher à n’importe qui, il pourrait le supporter, ou du moins vivre avec au minimum… Mais s’il venait à être avec son frère, avec celui qu’il détestait le plus au monde mais qu’il aimait pourtant tout autant, c’était une chose qu’il ne pouvait supporter.
Il eut soudain le sentiment d’être injuste, aussi se releva t’il soudain, pour essayer de plonger son regard dans celui de Raynolds. Il cherchait désespérément un signe de son amour, de sa compréhension ou même simplement du doute. Mais il ne vit rien du tout, rien de plus qu’une indifférence et un mépris sans nom. Pourtant, ce n’était certainement pas ce qui était dans ses yeux, mais Zane l’imaginait ainsi, sans arriver à expliquer pourquoi. Il était près à ramper devant lui, pour le récupérer, mais il ne savait pas quoi faire pourtant. Après tout, il ne s’estimait pas en faute et il était blessé par le comportement de son amant. Il avait imaginé qu’il l’aurait cru, qu’il aurait douté de ses affirmations après avoir parlé avec lui, mais c’était avec un mur qu’il discutait et sa volonté semblait inébranlable. Il voulait le blâmer pour quelque chose et bien soit, il le faisait magnifiquement, même si Zane ne savait pas s’il le méritait vraiment.
Soudain, le gryffondor se sentit vaincu, vide de toute substance. Aussi vite qu’elles étaient arrivées, son agressivité, ainsi que sa soif de vérité se turent pour ne faire place qu’à un vide intersidéral. Il avait finalement compris qu’il n’avait plus rien à faire pour le retenir. Sa fierté serait toujours plus forte qu’un hypothétique amour et jamais il n’avouerait avoir eut tort sur cette histoire. Tant qu’il le considèrerait comme coupable, Zane lui en voudrait et s’il n’arrivait pas maintenant à faire taire sa fierté, Demetri le perdrait à coup sûr. Lentement, pour lui donner tout loisir de se rétracter, de lui faire une déclaration ou quelque chose du genre, le lionceau se dirigea vers la grille du cachot. Il ne s’arrêta qu’après avoir posé la main sur la poignée, une soudaine idée en tête. Il parla, doucement, à voix basse, tout en espérant qu’il puisse l’entendre : « J’ai juste une question Raynolds. Pourquoi t’es allée la voir elle ? Becker ? Y’en avait plein d’autres qui auraient aimer avoir tes faveurs… Alors pourquoi directement celle qui pourrait me nuire ? Après tout, elle fait partie de ta vie future elle aussi, elle aurait très bien pu vouloir m’évincer pour t’avoir pour elle toute seule… Alors pourquoi elle ? » Dans le fond, Zane n’attendait aucune réponse… Il voulait simplement qu’il évite cette fille, pour qu’elle ne lui fasse pas de mal, parce qu’il l’aimait toujours et que je voir souffrir lui ferait toujours du mal… A jamais… Il laissa échapper une larme, avant d’ouvrir finalement la porte et se précipiter dans le couloir. Il voulait entendre les pas de son amant résonner derrière lui, tout en étant certain que ça ne serait pas le cas…
« Puisque je n’ai pas de cœur, nos parties de jambes en l’air ne seront pas vraiment difficiles à remplacer, et j’en avais vraiment par-dessus la tête de toutes tes jérémiades. » Alors c’était comme ça… Ce n’était que ça… Des parties de jambes en l’air pas si géniales que ça et un amant chiant à mourir qui ne faisait que se plaindre… Pas un instant Zane n’imagina que ce ne puisse être que la colère et sa fierté qui parlaient. Il avait une si piètre opinion de lui-même qu’il imaginait aisément quel aurait pu être le malaise et l’ennui d’être avec lui. Cependant, cela ne l’empêcha tout de même pas de réagir à ses propos. Ce n’était pas tant la fierté qui le faisait parler, mais plutôt la tristesse et l’amertume. « Tu n’es qu’un enfoiré Dem… » Il avait repris son surnom, de même que son agressivité se réveilla d’un coup face à ses paroles. « Au moins Paris aura gagné… Et toi t’as gagné ton pari… Tu devrais aller réclamer ton dû à mon frère, après tout, un Montgomery ou l’autre, peu t’importe hein ? » Il ne comprenait pas pourquoi il remettait l’histoire avec Paris sur le plateau, de même qu’il ne comprenait pas pourquoi ça lui faisait aussi mal de l’imaginer avec lui. Même si dans le fond il le savait… Dem pouvait toucher à n’importe qui, il pourrait le supporter, ou du moins vivre avec au minimum… Mais s’il venait à être avec son frère, avec celui qu’il détestait le plus au monde mais qu’il aimait pourtant tout autant, c’était une chose qu’il ne pouvait supporter.
Il eut soudain le sentiment d’être injuste, aussi se releva t’il soudain, pour essayer de plonger son regard dans celui de Raynolds. Il cherchait désespérément un signe de son amour, de sa compréhension ou même simplement du doute. Mais il ne vit rien du tout, rien de plus qu’une indifférence et un mépris sans nom. Pourtant, ce n’était certainement pas ce qui était dans ses yeux, mais Zane l’imaginait ainsi, sans arriver à expliquer pourquoi. Il était près à ramper devant lui, pour le récupérer, mais il ne savait pas quoi faire pourtant. Après tout, il ne s’estimait pas en faute et il était blessé par le comportement de son amant. Il avait imaginé qu’il l’aurait cru, qu’il aurait douté de ses affirmations après avoir parlé avec lui, mais c’était avec un mur qu’il discutait et sa volonté semblait inébranlable. Il voulait le blâmer pour quelque chose et bien soit, il le faisait magnifiquement, même si Zane ne savait pas s’il le méritait vraiment.
Soudain, le gryffondor se sentit vaincu, vide de toute substance. Aussi vite qu’elles étaient arrivées, son agressivité, ainsi que sa soif de vérité se turent pour ne faire place qu’à un vide intersidéral. Il avait finalement compris qu’il n’avait plus rien à faire pour le retenir. Sa fierté serait toujours plus forte qu’un hypothétique amour et jamais il n’avouerait avoir eut tort sur cette histoire. Tant qu’il le considèrerait comme coupable, Zane lui en voudrait et s’il n’arrivait pas maintenant à faire taire sa fierté, Demetri le perdrait à coup sûr. Lentement, pour lui donner tout loisir de se rétracter, de lui faire une déclaration ou quelque chose du genre, le lionceau se dirigea vers la grille du cachot. Il ne s’arrêta qu’après avoir posé la main sur la poignée, une soudaine idée en tête. Il parla, doucement, à voix basse, tout en espérant qu’il puisse l’entendre : « J’ai juste une question Raynolds. Pourquoi t’es allée la voir elle ? Becker ? Y’en avait plein d’autres qui auraient aimer avoir tes faveurs… Alors pourquoi directement celle qui pourrait me nuire ? Après tout, elle fait partie de ta vie future elle aussi, elle aurait très bien pu vouloir m’évincer pour t’avoir pour elle toute seule… Alors pourquoi elle ? » Dans le fond, Zane n’attendait aucune réponse… Il voulait simplement qu’il évite cette fille, pour qu’elle ne lui fasse pas de mal, parce qu’il l’aimait toujours et que je voir souffrir lui ferait toujours du mal… A jamais… Il laissa échapper une larme, avant d’ouvrir finalement la porte et se précipiter dans le couloir. Il voulait entendre les pas de son amant résonner derrière lui, tout en étant certain que ça ne serait pas le cas…
Zane Montgomery- Gay, lui ?
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Re: La dure loi de Bonne Becker! |Dem <3
« Tu n’es qu’un enfoiré Dem… »
Un sourire sardonique étira les lèvres de Demetri. Il voyait en lui un enfoiré ? Pourquoi le dissuader du contraire ? Il agissait même de façon à ce qu’il pense avoir raison en le regardant de haut et en lui souriant de cette manière. Oui, il était un enfoiré pour certains. Pourtant Demetri ne cherchait pas forcément les problèmes, il avait bien mieux à faire que de se quereller avec autrui, mais il voulait se montrer de marbre et fort face à Zane pour lui faire croire que rien de ce qu’il dirait ne l’atteignait. Il l’avait trompé, jouait les victimes sans pouvoir pour autant s’expliquer et maintenant il le quittait et pourquoi ? Si quelqu’un aurait du mettre fin à cette relation c’était lui ! Il en avait tous les droits après l’avoir surpris avec cette garce – qui fut-elle d’ailleurs. Pourtant, jamais il ne l’aurai quitté. Aussi préservait-il ce qui lui restait de fierté pour ne pas être définitivement pathétique. Il le voyait comme un enfoiré ? Très bien !
« Au moins Paris aura gagné… Et toi t’as gagné ton pari… Tu devrais aller réclamer ton dû à mon frère, après tout, un Montgomery ou l’autre, peu t’importe hein ? »
Demetri tenta de ne pas grimacer en entendant le nom de Paris à qui il avait envie de mettre son poing en pleine figure depuis quelques moins maintenant mais il devait toujours attendre les directives de Cullen à ce sujet. Autant griller Paris pour de bon, plutôt que de simplement lui mettre une correction même s’il la méritait amplement bien que Demetri ne soit pas spécialement violent. Il faut dire, que cet idiot avait fait l’erreur de s’en prendre à lui en pendant n’être jamais découvert et ce de la plus vil des façons : il lui avait dérobé un objet plus que précieux qu’il avait pu récupérer grâce à l’aide de Cullen, mais la question n’était pas là.
« C’est très aimable de t’en soucier ! Mais j’ai d’autres projets concernant ton cher frère. »
Un sourire énigmatique pris cette place sur ses lèvres un court instant, tandis qu’il examinait de près sa main écorchée sans même prêté plus d’attention au Gryffondor. Il avait d’ailleurs parlé d’un ton plus ou moins absent, bien trop absorbé par sa main – du moins tenait-il à le faire croire ainsi. Mais il du pourtant abandonner sa main blessé en remarquant que Zane s’était relevé. Autant être sur ses gardes si ce dernier voulait lui mettre son poing dans le nez. Au contraire de lui, Zane était un impulsif, et surtout un violent. Un coup lui échappait assez vite. Il planta alors ses prunelles dans celles du garçon, cherchant si un coup aller venir ou si il pouvait voir quelles étaient ses intentions mais au lieu de ça, il lui sembla qu’il cherchait à lire en lui. Il fit alors en sorte que rien de ce qu’il éprouvait vraiment – en tout cas les sentiments amoureux, l’amertume, le chagrin et autres – ne puissent y transparaître. Il voulait qu’il n’y lise que de l’indifférence. Il avait été suffisamment humilié comme ça !
Il sentit ce qui s’apparentait à la victoire en voyant le Gryffondor perdre de son assurance, comme s’il abandonnait et lui laissait cette victoire dans ce combat finalement silencieux. Il leva un peu plus le menton, fier. Il le vit se détourner de lui et tandis qu’une voix étouffée lui criait de l’interpeller, de ne pas le laisser passer cette porte, il resta de marbre en le regardant s’en aller. Son cœur cognait à tout rompre dans sa poitrine car il savait qu’une fois cette grille passée, tout serait terminé, aussi ne savait-il pas s’il voulait qu’il s’arrête pour se confondre en excuse et chercher le pardonner ou s’il voulait qu’il se dépêche de disparaître, et lorsqu’il s’arrêta, il ne le savait toujours pas.
« J’ai juste une question Raynolds. Pourquoi t’es allée la voir elle ? Becker ? Y’en avait plein d’autres qui auraient aimer avoir tes faveurs… Alors pourquoi directement celle qui pourrait me nuire ? Après tout, elle fait partie de ta vie future elle aussi, elle aurait très bien pu vouloir m’évincer pour t’avoir pour elle toute seule… Alors pourquoi elle ? »
Il leva les épaule d’une manière nonchalante et répondit avec clairement et calmeent, comme s’il faisait la discussion avec Samaël.
« Elle ou une autre, quelle importance à ce stade ? Et puis, rien n’était prémédité. »
C’était vrai, il n’avait pas cherché Bonnie ce jour là pour cette raison, il voulait simplement lui parler et les choses en entraînant une autres… et surtout, sa colère et sa peine vis-à-vis de Zane n’avaient fait que le pousser dans ce sens. Pourtant il avait pris soin – peut-être inconsciemment – de lui dire qu’il n’avait rien planifié, que cela aurait pu ne pas arriver, comme s’il cherchait quelque chose à quoi se retenir, mais quoi au juste ?
Zane quitta finalement la pièce et l’idée de le rattraper effleura l’esprit de Demetri. Effleura seulement, car encore une fois, il était hors de question qu’il se rabaisse une nouvelle fois ! Il n’était absolument pas en tort ! Il n’avait rien fait de mal et en plus c’était le Gryffondor qui le jeter. A croire qu’il avait orchestré le tout et avait joué son rôle à la perfection. Las, Demetri soupira avant de quitter lui-même le cachot. Direction son dortoir où il s’écroulerait sur son lit en espérant pouvoir trouver le sommeil dans lequel il n’aurait pas à se poser tout un tas de question et où Zane ne viendrait pas le perturber – avec un peu de chance.
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
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