Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
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Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Nom + Prénom
.
Qui êtes-vous ?
.
NOM - Guðjohnsen Doan.
PRENOMS - Narcisse, April, Annalisa (Prénom de sa mère).
DATE DE NAISSANCE - 17 décembre 1984.
AGE - 18 ans.
ANNEE - Cinquième année.
ORIGINES - Moldue d'origine islandaise-Coréenne de par sa mère et Américaine-Anglaise de par son père.
Présentation libre
.
Cf Histoire.
Eléments de sorcellerie
.
BAGUETTE - Plume grise d'hypogriffe et Bois de saule, 22 centimètres, Souple.
PATRONUS - Dik-Dik, petite biche africaine aussi petite qu'un lapin.
BIEN ou MAL ? Je suis fondamentalement mauvaise mais n'ayant aucunes convictions réelles que je n'exhibe, on peut donc dire que mes intentions ne sont pas franchement claires :p
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ?
Elle ne vivra pas assez longtemps pour connaitre cette époque.
Hors-Jeu
.
PSEUDO - Simplement Elisa (:
AGE - J'ai 17 ans.
AVATAR - Lara Hale, mannequin sur Deviantart.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Oula vous me posez une colle oO Je m'en rappelle plus du tout :s Surement sur un top-site.
PRESENCE - 7/10 je dirais.
COMMENTAIRES ? Très beau forum =) Etant une vraie m**** en créas (D'ou l'avatar >.<) j'admire la performance. L'histoire est originale et bien construite .
Ps: Si la photo de ma présentation est trop provocante, faites-le moi savoir =) Je trouvais personnellement que malgré la nudité de la jeune fille, elle n'avait rien de choquante mais je comprendrais si vous desirez que je la retire (:
Dernière édition par Narcisse G. Doan le Lun 14 Juin - 10:59, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Narcisse, dit, tu sais pourquoi on existe ?
J’imagine que c’est pour le feu, le vent et les tempêtes, les montagnes que l’on a traversées, toi me portant sur ton dos et moi l’enfant sage et docile en sécurité entre tes bras et sur tes lèvres.
J’imagine que c’est pour la coke que nous nous mettons dans le nez chaque soir au rythme endiablée de ta musique disjonctée qui m’arrache violemment le cœur. Oui Moon, tu es tout pour moi.
Tu n’as jamais cru en rien et moi non plus mais tu sais, Moon, je t’avoue que j’aimerais faire partie de ceux qui regardent les étoiles avec des yeux brillants d’une espérance que je n’ai pas, que caché entre les nuages se trouve le dieu qui guide nos vies. J’y crois sans même m’en rendre compte. J’y crois pour me rassurer, pour me faire du bien le jour ou tout va mal, je suis le prototype de Freud avec son théorème sur la religion et ceux de Marx.
« La religion c’est l’opium du peuple » disait ce socialiste un peu spécial. Je me drogue de dieu, le rend responsable de mes problèmes, je mets ça sur le compte de mon impuissance a être la femme que j’aurais voulu devenir avec le temps et de cette manière j’évite la souffrance de regarder la fracture constante qu’est ma vie.
De quoi parlait-on déjà ?
Une naissance.
Il faudra bien que tu pousses maman pour que je sorte.
Mais tu ne veux pas, non. Du haut de tes 16 ans, les jambes écartées et ce monde autour de toi, tu as l’impression d’être dans un cauchemar ou tu accouches du monstre que tu as porté dans ton ventre pendant 9 mois. Tu ne veux pas de moi maman, tu n’as rien pour m’élever et me rendre heureuse, me faire sourire et souffler sur mes mains glacée par ce vent de décembre. Non, maman, la seule chose que tu pourrais me payer, c’est une couverture miteuse de laquelle tu me recouvriras lorsque je pousserai mes premiers cris. La seule chose.
Je suis née dans la merde et l’indifférence. Mon père était un mafioso stupide et violent qui n’avait jamais su s’élever dans la hiérarchie pour accéder a un statut correct. Il était soumis, lécheur de botte et lâche, ravalant sa fierté sous les bottes en or qui lui écrasait la tronche contre le sol.
Alors, l’autorité qu’on lui enlevait, il la ramenait à la maison, frappant ma mère et moi avec attention, frappant toujours le corps et non le visage, pour que personne ne puisse entrevoir les cris de souffrances qui se cachaient derrière nos habits miteux.
Il était minutieux mais il ne se rendait pas compte, lui, que même si je m’étais ramener à l’école, du haut de mes 6 ans, avec des contusions sur le visage, je n’étais en faites qu’une partie de la longue liste d’enfants battus que vous voyez sur vos statistiques à deux balles qui passent à la télé. Nous étions une partie du monde comptabilisée dans les chiffres, plains et crains mais nous n’existions pas.
Nous sommes les fantômes d’un monde sans joie qui n’appartient qu’à nous. Vous ne nous voyez que quand nous volons, essayant d’arracher de vos manteaux un peu d’argent pour vivre ou mourir, la tête enfoncée dans la coke ou l’héro.
Nous sommes les héros morbides du temps qui passe, ceux qui crèvent sous les dettes et sous leurs passé de réfugier.
L’insulte « Ta mère la pute » ne nous fait plus rien puisqu’elle devient vraie dans notre monde.
Oui, ma mère était et est toujours une prostituée. Elle vivait de la vente de son corps de seigle et elle aimait ça, ou peut-être avait-elle apprit à aimer ça. Je n’en sais rien, je m’en fou ?
Narcisse c’est le nom qu’elle m’a donné. Un nom masculin mais qui me collait a la peau. Je n’avais rien mais j’étais belle, j’étais sublime, j’étais la reine. Reine d’un monde dégueulasse, mais reine quand même.
Comme il est beau, le temps de notre enfance.
« Un jour on partira Narcisse, je t’emmènerai avec moi. »
Moon. Deux prénoms particuliers, deux conceptions de vie.
J’ai rencontré Moon au milieu des aiguilles, assise sur une marche, le visage dans les mains et mon corps de jeune fille qui saignait des coups trop durs. J’avais 6 ans et je ne pleurais déjà plus. Comment avais-je arrêté de pleurer ? Je n’en sais rien mais en tout cas, je ne savais plus ce que c’étais. Je ne frôlais plus aucune gouttes d’eau sur mon visage. L’eau est rare et s’épuise, j’avais déjà tout gaspillée, j’étais sèche d’une eau qui avait trop coulée.
Puis Moon, l’amour, l’enfance.
Cette petite lune était venue se poser près de moi comme un ange maudit qui débarquait de nulle part. Avec ses cheveux blonds et son regard bleu sauvage, il me rendait dingue. Dingue de lui, dingue de nous.
Moon et Narcisse main dans la main, nous étions les rois du monde avec la crasse comme toile de fond. Tableau machiavélique des deux anges qui n’allaient pas se priver de se faire envahir par la saleté.
Il n’y a pas d’innocence au royaume des fous, il n’y a que l’insolence.
J’ai grandit vite et j’ai grandit bien. Mon père à changer son regard sur moi, il devait encore plus doux et plus malsain, regardant mon corps se transformer avec délice. Tu étais tellement beau papa avant de devenir ce gros porc coincé sur ton canapé.
Princesse d’un Urinoir Royal.
Je suis devenue belle, d’une beauté rare et sensuelle. J’étais plate et maigre comme une limande, petite ne dépassant pas les 1m56 mais j’étais belle.
C’était le seul cadeau que m’avait légué dieu, la seule chose que m’avait transmise ma mère dans sa grande bonté.
Je ne vivais presque plus chez moi lorsque j’ai atteint l’âge de 10 ans. J’étais une véritable inculte, ne sachant lire et écrire que pour me renseigner sur les merdes que vendait les dealers près de chez moi. J’étais bête et amoureuse, retrouvant les bras de Moon pour y pleurer sans raison, juste parce que j’arrivais de nouveau a pleurer avec lui.
Il était le seul. J’étais méprisante, irresponsable et capricieuse. On me haïssait, me toisant avec mépris. Je n’allais à l’école que pour la beauté du geste, pour Moon et pour cette maitresse qui me traitait avec tant de patience.
J’étais pourrie a l’intérieur, un berceau d’ordure enfermée dans une enveloppe de soie et ils le savaient tous.
Ma mère était connue dans le quartier parce qu’elle était abordable, particulièrement bonne et parce qu’elle passait son temps a sniffer gentiment sa petite dose de coke.
Ma mère avait toujours conservée cette classe qui faisait d’elle une femme très particulière. Elle n’était pas vulgaire mais très hautaine, comme-ci on l’avait abandonnée dans un monde ou elle n’avait pas sa place. Je n’ai jamais su son histoire. Elle ne me l’a pas racontée et je n’ai jamais été assez intelligente pour me poser la question.
La seule chose que je savais c’est qu’elle ne m’avait jamais aimée. Jamais. Non parce qu’elle était incapable d’aimée ou qu’elle n’avait jamais essayé, c’était juste moi, ce que je représentais.
Elle m’avait retirée de sa vie dès le moment ou j’y étais entrée et ne s’était plus jamais souciée de moi.
Tu fais de la magie avec tes mains.
J'avais toujours posseder quelque chose de spécial, un truc particulier qui me différenciait des autres. Autour de moi, les choses prenaient un aspect surnaturel et j'imagine que Moon m'aimait aussi pour ça. Dans mes moments de joies, de petites étoiles semblaient tourbilloner autour de moi et plusieurs fois je me suis surprise a posseder une force que je n'imaginais pas.
Tout cela était pour moi une coincidence et j'étais loin de m'imaginer ce qui m'attendait.
Lorsque j’ai atteint l’âge de 12 ans, j’ai fait l’amour pour la première fois avec Moon. C’était venu naturellement, comme une fleur de désir qui s’était épanouie en moi et je me rappelle encore, du violent enchevêtrement de nos corps entre ses draps, son souffle saccadé se mêlant au mien et la chaleur de notre amour qui propulsait nos vies a des kilomètres loin de toute cette merde. Comme je t’aimais Moon, tu étais encore le seul à cette époque. Et pourtant …
Le départ du Prince.
« Narcisse. Je m’en vais. »
Promesses évanouies en un instant, je fus comme électrisée par la violence de tes paroles. Salop tu m’avais promis de m’emmener avec toi. Pourquoi tu me laisses Moon ? Pourquoi ? Non tu n’as pas le droit Moon, non, je t’interdit.
Mais tu ne m’as pas laissé te retenir. Tu m’as offert mon dernier baiser avec tant de passion que pendant un instant, l’adolescence ne se lisait plus sur nos visages. Nous étions des adultes, avec les responsabilités qui incombaient a notre amour. Je murmure si doucement qu’il ne m’entends pas. Il n’entends pas mon corps transi par la douleur. Non Moon ne t’en va pas. Je te donnerai tout, mon amour, je te donnerai tout. De moi à toi, de toi à nous, je t’offrirai la lune sur un tapis de rose si tu me gardes près de toi. Oh Moon, comment je vais affronter ce monde sans toi ?
Mais rien n’y a fait. Il a passé la porte, sa valise a la main et la moitié de mon main, imprimé sur son corps. Alors je suis morte. De cette morte qui n’a rien de physique, rien d’humain. J’ai refermé mon cœur et ouvert mes jambes à d’autres. Je suis devenue la marie couche-toi là la plus huppée de la ville. On me passait dessus comme sur une autoroute et j’oubliais sur leur corps, le visage que Moon avait laissé dans chaque recoin de ma vie.
Je suis devenue de plus en plus hautaine, de plus en plus capricieuse et malsaine, sulfureuse, briseuse de couple, briseuse de vie, oubliant ma souffrance dans quelques verres d’alcool et de tout ce que je trouvais.
A 14 ans, j’ai reçu ma lettre et le choc provoquée par cette révélation n’a rien été comparé au départ du Prince. J’me suis barrée vite fait bien fait, saluant la rue de mon enfance dans une dernière révérence, abandonnant mon rôle de moldue malade pour entamé celui de sorcière disjonctée.
Bienvenue dans mon monde.
J’imagine que c’est pour le feu, le vent et les tempêtes, les montagnes que l’on a traversées, toi me portant sur ton dos et moi l’enfant sage et docile en sécurité entre tes bras et sur tes lèvres.
J’imagine que c’est pour la coke que nous nous mettons dans le nez chaque soir au rythme endiablée de ta musique disjonctée qui m’arrache violemment le cœur. Oui Moon, tu es tout pour moi.
Tu n’as jamais cru en rien et moi non plus mais tu sais, Moon, je t’avoue que j’aimerais faire partie de ceux qui regardent les étoiles avec des yeux brillants d’une espérance que je n’ai pas, que caché entre les nuages se trouve le dieu qui guide nos vies. J’y crois sans même m’en rendre compte. J’y crois pour me rassurer, pour me faire du bien le jour ou tout va mal, je suis le prototype de Freud avec son théorème sur la religion et ceux de Marx.
« La religion c’est l’opium du peuple » disait ce socialiste un peu spécial. Je me drogue de dieu, le rend responsable de mes problèmes, je mets ça sur le compte de mon impuissance a être la femme que j’aurais voulu devenir avec le temps et de cette manière j’évite la souffrance de regarder la fracture constante qu’est ma vie.
De quoi parlait-on déjà ?
Une naissance.
Il faudra bien que tu pousses maman pour que je sorte.
Mais tu ne veux pas, non. Du haut de tes 16 ans, les jambes écartées et ce monde autour de toi, tu as l’impression d’être dans un cauchemar ou tu accouches du monstre que tu as porté dans ton ventre pendant 9 mois. Tu ne veux pas de moi maman, tu n’as rien pour m’élever et me rendre heureuse, me faire sourire et souffler sur mes mains glacée par ce vent de décembre. Non, maman, la seule chose que tu pourrais me payer, c’est une couverture miteuse de laquelle tu me recouvriras lorsque je pousserai mes premiers cris. La seule chose.
Je suis née dans la merde et l’indifférence. Mon père était un mafioso stupide et violent qui n’avait jamais su s’élever dans la hiérarchie pour accéder a un statut correct. Il était soumis, lécheur de botte et lâche, ravalant sa fierté sous les bottes en or qui lui écrasait la tronche contre le sol.
Alors, l’autorité qu’on lui enlevait, il la ramenait à la maison, frappant ma mère et moi avec attention, frappant toujours le corps et non le visage, pour que personne ne puisse entrevoir les cris de souffrances qui se cachaient derrière nos habits miteux.
Il était minutieux mais il ne se rendait pas compte, lui, que même si je m’étais ramener à l’école, du haut de mes 6 ans, avec des contusions sur le visage, je n’étais en faites qu’une partie de la longue liste d’enfants battus que vous voyez sur vos statistiques à deux balles qui passent à la télé. Nous étions une partie du monde comptabilisée dans les chiffres, plains et crains mais nous n’existions pas.
Nous sommes les fantômes d’un monde sans joie qui n’appartient qu’à nous. Vous ne nous voyez que quand nous volons, essayant d’arracher de vos manteaux un peu d’argent pour vivre ou mourir, la tête enfoncée dans la coke ou l’héro.
Nous sommes les héros morbides du temps qui passe, ceux qui crèvent sous les dettes et sous leurs passé de réfugier.
L’insulte « Ta mère la pute » ne nous fait plus rien puisqu’elle devient vraie dans notre monde.
Oui, ma mère était et est toujours une prostituée. Elle vivait de la vente de son corps de seigle et elle aimait ça, ou peut-être avait-elle apprit à aimer ça. Je n’en sais rien, je m’en fou ?
Narcisse c’est le nom qu’elle m’a donné. Un nom masculin mais qui me collait a la peau. Je n’avais rien mais j’étais belle, j’étais sublime, j’étais la reine. Reine d’un monde dégueulasse, mais reine quand même.
Comme il est beau, le temps de notre enfance.
« Un jour on partira Narcisse, je t’emmènerai avec moi. »
Moon. Deux prénoms particuliers, deux conceptions de vie.
J’ai rencontré Moon au milieu des aiguilles, assise sur une marche, le visage dans les mains et mon corps de jeune fille qui saignait des coups trop durs. J’avais 6 ans et je ne pleurais déjà plus. Comment avais-je arrêté de pleurer ? Je n’en sais rien mais en tout cas, je ne savais plus ce que c’étais. Je ne frôlais plus aucune gouttes d’eau sur mon visage. L’eau est rare et s’épuise, j’avais déjà tout gaspillée, j’étais sèche d’une eau qui avait trop coulée.
Puis Moon, l’amour, l’enfance.
Cette petite lune était venue se poser près de moi comme un ange maudit qui débarquait de nulle part. Avec ses cheveux blonds et son regard bleu sauvage, il me rendait dingue. Dingue de lui, dingue de nous.
Moon et Narcisse main dans la main, nous étions les rois du monde avec la crasse comme toile de fond. Tableau machiavélique des deux anges qui n’allaient pas se priver de se faire envahir par la saleté.
Il n’y a pas d’innocence au royaume des fous, il n’y a que l’insolence.
J’ai grandit vite et j’ai grandit bien. Mon père à changer son regard sur moi, il devait encore plus doux et plus malsain, regardant mon corps se transformer avec délice. Tu étais tellement beau papa avant de devenir ce gros porc coincé sur ton canapé.
Princesse d’un Urinoir Royal.
Je suis devenue belle, d’une beauté rare et sensuelle. J’étais plate et maigre comme une limande, petite ne dépassant pas les 1m56 mais j’étais belle.
C’était le seul cadeau que m’avait légué dieu, la seule chose que m’avait transmise ma mère dans sa grande bonté.
Je ne vivais presque plus chez moi lorsque j’ai atteint l’âge de 10 ans. J’étais une véritable inculte, ne sachant lire et écrire que pour me renseigner sur les merdes que vendait les dealers près de chez moi. J’étais bête et amoureuse, retrouvant les bras de Moon pour y pleurer sans raison, juste parce que j’arrivais de nouveau a pleurer avec lui.
Il était le seul. J’étais méprisante, irresponsable et capricieuse. On me haïssait, me toisant avec mépris. Je n’allais à l’école que pour la beauté du geste, pour Moon et pour cette maitresse qui me traitait avec tant de patience.
J’étais pourrie a l’intérieur, un berceau d’ordure enfermée dans une enveloppe de soie et ils le savaient tous.
Ma mère était connue dans le quartier parce qu’elle était abordable, particulièrement bonne et parce qu’elle passait son temps a sniffer gentiment sa petite dose de coke.
Ma mère avait toujours conservée cette classe qui faisait d’elle une femme très particulière. Elle n’était pas vulgaire mais très hautaine, comme-ci on l’avait abandonnée dans un monde ou elle n’avait pas sa place. Je n’ai jamais su son histoire. Elle ne me l’a pas racontée et je n’ai jamais été assez intelligente pour me poser la question.
La seule chose que je savais c’est qu’elle ne m’avait jamais aimée. Jamais. Non parce qu’elle était incapable d’aimée ou qu’elle n’avait jamais essayé, c’était juste moi, ce que je représentais.
Elle m’avait retirée de sa vie dès le moment ou j’y étais entrée et ne s’était plus jamais souciée de moi.
Tu fais de la magie avec tes mains.
J'avais toujours posseder quelque chose de spécial, un truc particulier qui me différenciait des autres. Autour de moi, les choses prenaient un aspect surnaturel et j'imagine que Moon m'aimait aussi pour ça. Dans mes moments de joies, de petites étoiles semblaient tourbilloner autour de moi et plusieurs fois je me suis surprise a posseder une force que je n'imaginais pas.
Tout cela était pour moi une coincidence et j'étais loin de m'imaginer ce qui m'attendait.
Lorsque j’ai atteint l’âge de 12 ans, j’ai fait l’amour pour la première fois avec Moon. C’était venu naturellement, comme une fleur de désir qui s’était épanouie en moi et je me rappelle encore, du violent enchevêtrement de nos corps entre ses draps, son souffle saccadé se mêlant au mien et la chaleur de notre amour qui propulsait nos vies a des kilomètres loin de toute cette merde. Comme je t’aimais Moon, tu étais encore le seul à cette époque. Et pourtant …
Le départ du Prince.
« Narcisse. Je m’en vais. »
Promesses évanouies en un instant, je fus comme électrisée par la violence de tes paroles. Salop tu m’avais promis de m’emmener avec toi. Pourquoi tu me laisses Moon ? Pourquoi ? Non tu n’as pas le droit Moon, non, je t’interdit.
Mais tu ne m’as pas laissé te retenir. Tu m’as offert mon dernier baiser avec tant de passion que pendant un instant, l’adolescence ne se lisait plus sur nos visages. Nous étions des adultes, avec les responsabilités qui incombaient a notre amour. Je murmure si doucement qu’il ne m’entends pas. Il n’entends pas mon corps transi par la douleur. Non Moon ne t’en va pas. Je te donnerai tout, mon amour, je te donnerai tout. De moi à toi, de toi à nous, je t’offrirai la lune sur un tapis de rose si tu me gardes près de toi. Oh Moon, comment je vais affronter ce monde sans toi ?
Mais rien n’y a fait. Il a passé la porte, sa valise a la main et la moitié de mon main, imprimé sur son corps. Alors je suis morte. De cette morte qui n’a rien de physique, rien d’humain. J’ai refermé mon cœur et ouvert mes jambes à d’autres. Je suis devenue la marie couche-toi là la plus huppée de la ville. On me passait dessus comme sur une autoroute et j’oubliais sur leur corps, le visage que Moon avait laissé dans chaque recoin de ma vie.
Je suis devenue de plus en plus hautaine, de plus en plus capricieuse et malsaine, sulfureuse, briseuse de couple, briseuse de vie, oubliant ma souffrance dans quelques verres d’alcool et de tout ce que je trouvais.
A 14 ans, j’ai reçu ma lettre et le choc provoquée par cette révélation n’a rien été comparé au départ du Prince. J’me suis barrée vite fait bien fait, saluant la rue de mon enfance dans une dernière révérence, abandonnant mon rôle de moldue malade pour entamé celui de sorcière disjonctée.
Bienvenue dans mon monde.
Dernière édition par Narcisse G. Doan le Lun 14 Juin - 10:57, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Bienvenue, et ne t'en fait pas, on a fait bien pire niveau avatars ou signature ici xD C'est très léger et subjectif donc y'a pas de mal ^^'
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Hahaha Merci <3 Je tenais quand même a demander parce que bon plusieurs fois j'me suis faites tapper sur les doigts pour mes avatars
Invité- Invité
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Bienvenue!
Bon courage pour la suite de ta fiche
Bon courage pour la suite de ta fiche
Gemma Langley- Objectif Raven !
(Plan 1 : dégager Leslie la pétasse) - ♦ HIBOUX POSTÉS : 643
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 2ème année
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Merci mais j'ai finiiiiiie
Invité- Invité
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Mais fallait l'diiiire ! dire que moi j'attendais comme un concombre que tu annonces que ta fiche etait terminee pour te valider !
Serpentard te conviendrait-il ?
Serpentard te conviendrait-il ?
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
'bout my bad reputation - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1162
♦ ARRIVÉE : 10/01/2010
♦ ANNÉE : 6th grade
♦ HUMEUR : exhausted.
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Pardon Pardon
Ouiiii ça me convient parfaitement =D <3
Ouiiii ça me convient parfaitement =D <3
Invité- Invité
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
oki, Serpentard dans c'cas mam'zelle, et bienvenue ^^
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
'bout my bad reputation - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1162
♦ ARRIVÉE : 10/01/2010
♦ ANNÉE : 6th grade
♦ HUMEUR : exhausted.
Re: Narcisse G. Doan {Ce que nous cherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le paradis n'est pas pour nous le paradis. [A.Pouchkine] {Fiche terminée.
Bienvenue à toi ^^ Oh, on est dans le même dortoir, il va nous falloir un lien
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
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