Poppy • « eyes of the tiger » 100.% TERMINÉE

Qui êtes-vous ?

NOM - Milbrooks. Un nom très commun, passe-partout. Il est le nom de jeune fille de sa défunte mère, vu qu'en l'occurence, Poppy n'a jamais connu son géniteur.
PRENOMS - Poppy. Contrairement à ce qu'on pourrait croire ce n'est pas un diminutif. C'était juste le prénom de sa mère et la grand-mère de Poppy a tenu à ce que sa petite-fille soit nommée ainsi. Jean. Ce second prénom lui vient de son grand-père. Annabeth. Elle tient celui-ci de sa grand-mère.
DATE DE NAISSANCE - 31 octobre 1984
AGE - 17 ans
ANNEE - 5ème Année
ORIGINES - La mère de Poppy était une cracmolle. Pour ce qui est de son père, c'est un sorcier. Donc Poppy est une sang-mêlé.

Présentation libre

o1 • Une chanson douce, que me chantait ma maman ...♪

Tu es née il y a presque dix-neuf ans maintenant. C'est fou ce que le temps a pu passer, comme un long fleuve tranquille. Ta vie n'a jamais été plus mouvementée que celui-ci d'ailleurs. C'était paisible, serein. Il n'y avait pas de remous ou encore de tempête furieuse qui provoquait des courants trop rapides pour toi. Tu connais les contes moldus qui commencent toujours par, il était une fois ? Oui, je sais que tu apprécies. Seulement nous allons faire original en nous abstenant. Nous débuterons par le noyau de ton histoire ... tes parents. Tu n'as pas connu ton père, tu ne sais même pas à quoi il ressemble. Il n'y a jamais eu de photos pour te donner une vague idée de son physique et ta grand-mère qui le connaissait, t'avait toujours assuré que c'était un homme bien. Il est vrai que c'était une bonne personne ... enfin, au fond de lui. C'était surtout quelqu'un de très compliqué et parfois très étrange. Il se refermait facilement sur lui-même et emmurait ses sentiments avec une telle facilité que son entourage venait parfois à se demander s'il ressentait quelque chose à part une franche indifférence. Il se donnait l'air d'une personne froide, calculatrice et ambitieuse. Une personne qui n'est jamais appréciable de fréquenter. Il travaillait au ministère dans le département des aurors, chez les langues-de-plombs. Inutile de préciser que personne n'a jamais su sur quoi il travaillait exactement, c'est secret ça tout le monde le sait et pourtant, tout le monde aimerait savoir ce qui se passe derrière la porte du département des mystères. Impossible de lui tirer les vers du nez, il pouvait être si manipulateur par moment qu'on en oubliait la raison qui nous motivait à venir le voir et lui parler. Il était aussi très charmeur ... avec ses cheveux de jais et son regard bleu azur qui en électrisait plus d'une ... les jeunes filles avaient beau connaître sa réputation, ça ne les empêchaient certainement pas de tomber dans ses bras lorsqu'il les ouvraient, l'espace d'une nuit, pour l'une d'entre elle. Cela dit, il n'est jamais réellement tombé amoureux ... du moins, c'était ce qu'il prétendait, avant de rencontrer ta mère. Elle était complètement différente de lui, dans tous les sens du terme. Il était un sorcier, elle était une cracmolle. Il était froid et distant, elle était chaleureuse et sociable. Bref tout semblait les séparer, jusqu'à leur rencontre elle-même. C'est étrange d'ailleurs. Ils ont faillit ne jamais se connaître. Si, tes grands-parents n'avaient pas invité ceux de Corbett .. et si celui-ci ne les avait pas accompagné .. tu ne serais pas là aujourd'hui, à me regarder avec cette petite moue aux coins des lèvres qui te rends si attachante. Mais parlons d'abord de ta mère. Tout comme toi elle se prénommait Poppy Milbrooks. Tout comme toi elle avait de longs et beaux cheveux blonds qui encadrent un petit visage d'ange aux pommettes hautes et aux fossettes rieuses. Elle aussi possédait cette silhouette fine, bien que tout de même un peu petite. Elle aussi avait ce sourire à faire fondre la glace en hiver. Tu es son portrait craché lorsqu'elle avait ton âge. La seule différence entre elle et toi, ce sont les yeux. Elle les avaient d'une jolie couleur mauve, tandis que toi tu as hérité du bleu de ton père. À part ça, tu aurais pu être sa jumelle. Elle était une cracmolle et travaillait donc dans le monde moldu, pour la simple et bonne raison que les gens comme elle n'était pas très respectés dans le monde magique. Certes elle aurait pu mener bataille et tout le reste, cependant elle préférait avoir sa vie tranquille, sans débat. Après tout, ce n'était pas de sa faute si contrairement à ses parents, elle était dénuée de pouvoirs magiques ? Durant son adolescence, c'est une chose qui l'a beaucoup chagriné. La majorité de ses amies partaient pour Poudlard et finissaient par l'oublier alors qu'elle, elle devait rester avec ses parents et aller à l'école, où seules les mathématiques et l'anglais semblaient être réellement important. Pas de sortilège, ni de potion. Bref, une vie banale. Une vie qu'elle choisi pourtant, car elle savait qu'elle serait adaptée à elle. Elle n'aurait pas besoin de forcer la main à qui que ce soit, les gens seraient comme elle, à peu de choses près. Qu'est-ce qui aurait donc pu les rapprocher elle et Corbett ? Et bien ce fut tout bête. Ils avaient dix-huit ans tous les deux et ce fut lorsque leurs parents respectifs s'invitèrent qu'ils ont pu faire connaissance. Si au début le fait qu'elle n'ait pas le moindre pouvoirs magiques à pousser Corbett à se montrer indifférent à son encontre, ça ne tarda pas à changer. Elle le rendait curieux. Son caractère était si ... imprévisible. Mais d'un côté, il se montrait toujours taquin, susceptible, cynique et un peu hypocrite avec elle, s'amusant à jouer avec sa naïveté de temps à autre, lorsqu'elle se laissait avoir, ce qui n'était pas toujours le cas. Au final, il tomba dans ses propres pièges et tomba amoureux d'elle, alors qu'il s'était promis de la détester et de se faire haïr d'elle, ce qui n'était pas loin d'arriver. Il avait juste cédé à son charme ... Comme une femme bien sous tous rapport, elle lui en fit voir de toutes les couleurs. Puis à son tour, elle abaissa ses barrières et ils commencèrent à sortir ensemble. Tu souris à ce que je vois, c'est vrai que dis comme ça, cela ressemble à un petit conte de fées comme tu les appréciaient tant quand tu étais petite. D'ailleurs les premières années furent heureuses. Ta mère le transformait complètement... on le surprenait facilement avec un sourire aux lèvres, les yeux pétillants. Il était devenu méconnaissable. La première fois qu'ils firent l'amour, ta mère s'endormit à la fois sereine et comblée. Lui ne dormit pas, les yeux parfaitement ouverts, il contemplait la femme nichée au creux de ses bras, une tendresse infinie plaquée sur le visage. Cela aurait dû se poursuivre ainsi, dans un cocon d'amour. D'ailleurs lorsqu'il appris que Poppy était enceinte de toi, tu ne sais pas à quel point il fut heureux. Heureux à en mourir, il t'aimait déjà comme s'il te tenait déjà contre lui. C'était un homme comblé. Au septième mois de grossesse de ta mère, le drame frappa à la porte de la petite famille qui était en train de se construire. Disons simplement qu'il fut la victime de la malchance lorsqu'une voiture conduite par une personne ivre le renversa alors qu'il était sorti pour chercher quelques affaires à l'épicerie du coin. Il avait pris les mêmes habitudes que sa future femme, à savoir ne pas utiliser la magie. L'ambulance arriva trop tard et malgré les efforts des médecins, rien n'y fit. Corbett McAdams laissa la vie sur la route, juste en face de chez lui. Ta mère déménagea chez ses parents, ne voulant pas vivre toute seule alors qu'elle arrivait presque à terme de sa grossesse. Elle le pleurait longuement le soir, ta grand-mère pourra en témoigner. La vie venait de lui retirer l'être le plus cher à ses yeux. Le soir, elle chantait doucement les paroles d'une berceuse moldue, en caressant son ventre rond, ne voulant pas se laisser abattre par la tristesse. Trois semaines plus tard, le 31 octobre 1983, alors que les enfants du quartier venaient réclamer leurs friandises, tu annonças ton arrivée, comme si toi aussi, tu voulais prendre part aux festivités. La gourmandise te perdra un jour ma petite crois-moi. Il n'empêche que ce soir-là tu débutas ta vie, alors que ta mère elle, achevait la sienne.

o2 • Petit rien petit bout, ma mise tout sens dessus dessous..♪

Poppy, tu as toujours été une fille au caractère plutôt spécial ... comme un joli mixte de Corbett & Poppy number one. Du moins, c'est ce que dise ceux qui prétendent les avoir connu, une chose qui ne s'avère pas sûre à cent pour cent. Il n'empêche qu'ils ont raison, ton caractère peut être à la fois celui d'un ange, mais aussi celui d'un parfait petit démon. Depuis ton plus jeune âge tu démontres facilement que tu es audacieuse et rusée. Combien de fois as-tu pu faire tourner ta grand-mère en bourrique avec tes petites manies de " ok je me cache donc tu me trouves ", surtout lorsque l'on sait que tu es la championne pour te cacher lorsque tu ne veux pas être trouvée. Tu passais parfois des heures dans un simple placard, au-dessus de l'évier, celui où habituellement on range les assiettes, ce qui n'aurait jamais mis la puce à l'oreille de qui que ce soit. C'était censé être bien trop haut pour toi ... mais comme tu as toujours été pleine de ressources...c'est pourquoi lorsque tu t'amusais avec mario kart, Annabeth elle, faisait le tour du jardin. Ta petite taille te permettait de te faufiler partout où tu le désirais ce qui était bien pratique. Tu es aussi une personne bornée... tu ne laisses jamais personne te faire changer d'avis et d'ailleurs quand tu as tort, tu as beaucoup de mal à le reconnaître. Ne me regarde pas avec ce regard qui veut tout dire ... tu sais très bien que j'ai raison. D'ailleurs, cela t'a coûté plusieurs amitiés, pour la simple et bonne raison que cette manie agaçait. Heureusement, il y en a que cela faisait sourire. Mais, comme qualités rime avec défauts, nous pouvons aussi dire que tu manques affreusement de tact. Tu dis toujours ce que tu penses et lorsque tu te rends compte que ce que tu viens de débiter aurait mieux fait de rester dans un coin de ta tête, il est trop tard. Malgré les excuses que tu pourras servir ensuite. Tu n'as jamais été de ces filles qui tournent sept fois leurs langues dans leurs bouches avant de parler. Franchement curieuse aussi, ça tu le tiens bien de ton père. Cette curiosité que tu as envers les gens qui t'entourent, peut-être le dois-tu aussi à ton don d'empathie ? Il n'empêche que tu as toujours été fascinée par les liens qui liaient les gens entre eux. L'amour, l'amitié, la haine, la jalousie .. tu es très observatrice et tu ne rates jamais un signe qui pourrait t'en apprendre plus sur la personne qui te fait face. Même si ton empathie te révèle plus ou moins tout ce que tu as besoin de savoir. C'est ce petit numéro que tes grands-parents ont dû supporter pendant tant d'années et avec plus d'affection encore que s'ils avaient été tes vrais parents.

D'ailleurs, parlons-en de ton empathie. C'est un don que tu as toujours eu et qui t'a toujours plus dérangé qu'autre chose. Il faut admettre qu'il est pratique pour ce que tu envisages de devenir plus tard - à savoir journaliste, c'est bien ça ? - mais cela t'avais handicapée lors des premiers tests importants à l'école. Trop de monde dans la pièce, trop de stress, trop d'esprits en ébullition. Cela t'avais retourné l'esprit et au début tes professeurs ont cru que tu souffrais de testophobie. Ce qui bien sûr n'était pas le cas. Mais tu ne pouvais décidement pas répliquer à ta professeur moldue,« je ne suis pas testophobe, je suis empathe et toc » cela ne l'aurait sûrement pas amusé autant que toi. C'est pourquoi tu ne dis rien et pour les premières fois, tes instituteurs te changeaient de salle, juste pour les tests. Cependant, ta grand-mère n'étant pas tranquille avec cela a décidé de faire venir quelqu'un pour t'aider. Au début ce " quelqu'un " ne t'inspirait pas vraiment confiance. Ta grand-mère souhaitait que tu le laisses prendre les choses en main et pendant plus de deux semaines, tu le regardas dans le blanc des yeux, sans dire un mot. Ce fut le jour où tu compris que cela serait nécessaire pour plus tard, que tu t'ouvris à lui. Cela mit longtemps, comme je te l'ai déjà dit, te tirer les vers du nez n'est pas facile, tu campes facilement sur tes positions. Au final, tu te maîtrisais. Il arrivait parfois, la plupart du temps lorsque tu étais déconcentrée ou encore fatiguée, que les émotions de ton entourage l'emportent sur les tiennes, mais au fil des années, cela se fit de plus en plus rare.

Ta première démonstration de magie ? Elle se fit très tard. Si tard que tes grands-parents ont légèrement redouté que tu sois une cracmolle, comme ta mère. Ce ne fut que la veille de tes dix ans que tes pouvoirs magiques se manifestèrent. Et d'ailleurs ce fut plutôt amusant. Il y a des personnes parfois qui sont invités juste pour faire plaisir et en l'occurrence, la soeur d'Annabeth faisait partie de ces personnes-là. Tu ne l'as jamais vraiment porté dans ton cœur c'est vrai. Selon toi, elle est hideuse et manque d'un terrible sens de l'humour. Ce soir-là ta grand-mère servait le dessert, à savoir un beau gâteau plein de crème. Tu étais à table, juste en face de l'indésirable, l'air de t'intéresser passivement à la conversation ; d'ailleurs c'est tout toi, lorsque l'on ne t'intéresse pas, cela se voit instantanément. L'intruse a lâché une parole déplacée ... je ne me souviens plus vraiment et sous l'effet de la colère ... va savoir comment, mais son visage recouvert de maquillage criard se retrouva tartiné par la majorité de la crème du gâteau posé sur la table. Arrête de rire Poppy, elle a eu un mal fou à ne pas manger tout ce qui la recouvrait, elle était au régime à l'époque. Je vois que cela ne fait que redoubler ton hilarité.

o3 • Et du cœur à tes lèvres je deviens un casse-tête... ♪

Le jour où tu as reçu ta lettre ... celle de Poudlard ... la maison de tes grands-parents fut remplie de hurlements de joie. D'hystérie même. C'était le bonheur total, même si tu y t'attendais, tu as absolument tenu à faire celle qui ne n'y songeait plus depuis le temps. Celle qui n'attendait pas cette surprise, ce qui avait beaucoup amusé le vieux couple. Tu avais treize ans, tu avais plein d'énergie à revendre et tu es allée sur le Chemin de Traverse avec ton grand-père, Jean qui eu beaucoup de mal à te suivre. Ce jour-là restera toujours gravé dans ta mémoire, pour la simple et bonne raison qu'il semblait enfin te faire entrer dans le monde auquel tu appartenais. Tu n'étais plus celle qui touchait du doigt ce que tes grands-parents utilisaient tous les jours. Et c'était follement excitant. Parmi toutes les affaires que tu achetais, - manuels, baguette, chaudron, ingrédients - tu as tenu absolument à avoir une chouette. C'est pourquoi cette journée d'août, tu étais ressortie de l'animalerie avec un magnifique volatile noir que tu as surnommé Max la Menace. Et aujourd'hui encore, il te tient compagnie. Tu as aussi louché sur les balais de course se trouvant en vitrine de la boutique d'équipement de quidditch. Ce jour-là ce fut aussi la déception de ne pas acheter un balais tous neuf. Mais, les premières années ne font pas de quidditch de toutes manières. Tu t'es consolée en te disant que l'année prochaine, tu auras peut-être assez de persuasion pour convaincre ton grand-père pour un cadeau d'anniversaire avancé. Puis ce fut la rentrée et tu battis des ailes. Là encore tu as dû t'adapter à un nouvel environnement, mais tout roula comme sur des patins à roulettes. Tu te fis de nombreux amis ... et deux fois plus d'ennemis peut-être, il faut dire que tu peux être franchement désagréable lorsque tu t'y mettais. On t'apprécie, ou pas. C'est à voir. Peut-être aussi à cause du fait que tu as développé un trait de caractère ne penchant pas en ta faveur ; te mêler de ce qui ne te regarde pas. Certains te le reproche, d'autres te demandent de l'aide, comme tu fouines toujours un peu partout, tu es toujours la première au courante. Mais tu n'es pas trop susceptible, c'est déjà ça. Tu vis avec ton sens de l'humour, un peu trop cynique pour une fille de ton âge, mais tu fais avec. Tu es aussi sortie avec un bon nombre de garçons. Ne me regarde pas comme ça, je n'ai pas dit que tu étais une marie-couche-toi-là attention. Juste que tes relations amoureuses n'ont jamais réellement bien finies. Il y a toujours un truc qui cloche, soit tu devines ce qu'il te cache, soit ils utilisent ce prétexte pour te laisser tomber. Au final, tu es devenue un vrai casse-tête et Max la Menace est celui qui t'a sûrement le plus vu jurer dans toute ta vie.