ISMENE ▬ Keep on dreamin' because I can even tought my eyes don't close

Certains diront que la misère est la plus terrible condition dans laquelle un homme pourrait vivre. Et d'autres, sans doute plus sage ou plus résigné à leur sort, ont décidé de faire avec ce que le destin leur avaient réservé. Les parents d'Ismène n'ont jamais croulés sur l'or et ils le savaient très bien. Rencontrés à l'orphelinat de Londres, c'est deux-là étaient destinés à ne plus jamais se quitter. Leur entourage, aussi petit soit-il, pouvait le remarquer. C'était un attachement indestructible qui les liait, et ce lien, n'était pas près de se défaire. Ils vivaient dans une banlieu de Londres. Vous voyez c'est belles maisons ? Ce beau quartier, bien sous tout rapport avec des jardins bien entretenus et un voisinage charmant. Un facteur qui passe chaque matin, avec du courrier à vous apportez, ces chères lettres, infirme fil pouvant mener à la réalité, vous extirpant de la quiétude de l'endroit. Avec des enfants, rentrant chez eux le soir, racontant leur journée à leurs parents. Puis ceux-ci s'amusent dehors, faisant attention à ne pas aller sur la route et rentre lorsque l'heure du dîner est arrivée. Il suffirait que la caméra pivote légèrement, pour constater que la réalité dans laquelle Ismène est née, est une toute autre dimension. Dans le milieu où elle se trouvait, on pouvait dire que les Bradshaw avaient de la chance. Contrairement à certains, ils avaient trouvé un endroit où dormir et s'y étaient établit, avec de nombreuses autres personnes. Si nombreuses que le hangar qui leurs servaient de séjour, pouvait soudainement paraître bien petit. Ismène grandit parmi une majorité d'adultes. Si au début, cela semblait inquiéter ses parents, qui avaient peur qu'elle ne s'épanouisse pas correctement, ils furent bientôt détrompés lorsque suffisamment bavarde pour engager la conversation, Ismène développa un sens sociable aigu, ce qui lui permit d'aller facilement vers les gens qui l'entouraient, aidant son prochain avec un naturel désarmant, et posant sans cesse des questions. Sans doute beaucoup trop de questions aux goûts des grandes personnes, qui s'amusaient de voir cette petite flamme curieuse, danser dans les prunelles si innocentes de cette petite fille. On pouvait facilement se prendre d'affection de la fillette, et généralement, c'était le cas. Peut-être agaçait-elle avec ses grandes interrogations - car elle exigeait toujours une réponse, sans quoi c'était un harcèlement continu à rendre dingue - mais pour le reste, elle était bien vue.

Ismène grandit dans cette situation. D'autres à sa place, auraient pu se plaindre. Les guenilles qu'elle portait ne l'épargnait pas du froid et de l'humidité. Le sol si dur sur lequel elle dormait, ne lui était d'aucun confort. Le peu qu'elle mangeait, n'était pas toujours de la meilleure qualité. Et pourtant, Ismène était unique en son genre en démontrant des notions de vie souples. Jamais elle ne se plaignait de ne pas avoir assez. Même si comme tous le monde, elle avait ses moments de déprime, où elle se demandait pourquoi des gens aussi bons qu'eux - car il n'y avait pas réellement de cas perturbateur dans le groupe que formait les sans-abris, c'était comme une communauté - héritaient d'aussi peu ? Alors qu'elle avait vu, de l'autre côté de la rue, des jeunes filles aux tresses blondes, aisément vêtues et pourtant si ... égoïstes. Il suffisait de voir leurs regards provocateurs, lorsqu'Ismène les avait regardé traverser la route. Oui, il y avait des jours où Ismène se demandait juste " pourquoi ? ". Elle se souvient encore de ce que " Mouss' ", un homme trentenaire avec qui elle passait du temps par moment, lui avait répondu lorsqu'elle s'était confié à lui. " Ne t'inquiète pas Petite Souris, Dieu n'emmerde jamais au-delà du supportable ". Les parents de la jeune fille avaient regardé l'incongru avec des yeux bien ronds et bien lourds, significatifs qu'ils se seraient bien passé de cette grossièreté. Ismène elle, avait juste rit aux éclats, nullement choquée. Depuis ce jour, elle se contente de vivre ses journées, tout en se disant que ça ne sera jamais pire, puisqu'elle pourrait toujours supporter les aléas que la vie lui imposaient.

Vint le jour où Ismène entra dans l'adolescence. Cette jeune fille était mignonne, personne ne pouvait démentir ce fait. Avec ses grands yeux de biche, son teint pâle d'anglaise, ses tâches de rousseurs, elle respirait l'innocence. D'une pureté si magnifique, d'une joie de vivre si inconditionnelle, que ses parents avaient parfois du mal à contenir leurs larmes, lorsqu'ils songeaient à l'avenir de leur enfant. Comment ferait-elle, lorsqu'ils ne seront plus là ? Elle n'était pas allé à l'école de toute sa vie, ils n'en avaient pas eu les moyens. Heureusement, Ismène avait été une fillette attentive et curieuse, si bien qu'il avait été facile de lui apprendre à lire. Pour ce qui était du reste, elle était en retard. Et le couple avait peur que celui-ci s'accumule et gêne la jeune Bradshaw plus tard. Les jours passaient, Ismène poursuivait son quotidien, courait à travers les jours comme quelqu'un qui saute d'un pont, sans sécurité. Chaque jour. Car elle aimait la vie, et quoi que le monde pouvait en dire, même sa condition ne l'empêchait pas de croquer celle-ci à pleine dents. Ce fut une imprévisible chose qui bouscula les habitudes de la jeune fille. Quelque chose que personne n'aurait soupçonné. La magie. Cette chose inexplicable, pas même pour ceux qui la pratique. La première démonstration de magie d'Ismène se produisit lorsque peinée de ne pas pouvoir partagée son repas avec une nouvelle amie, celui-ci commença à se multiplier, se tripler même, sous les yeux agrandit de la belle. Lorsqu'elle croisa le regard du témoin présent près d'elle, une sorte de complicité les lia, si bien que cela devint leur petit secret.

j'étais sûre que c'était toi !
et grrraouh, félicitations, très bon choix d'avatar !

Merciii ma Tana
Oui, Gemma rocks hein

Ouais, moi aussi je sais qui c'est d'abord!

Ton gif fais ramer mon pauvre petit pc, vilaine!

Bon courage en tous cas

MDR Adam, comme si c'était un secret (a)
J'ai eu une pensée pour ton pauvre PC mon vilain (:
Doudiou, voilà que je m'assagis --> mdr

Oh comme t'es gentille
Maintenant, arrête le flood vilaine (bis)!