Sylvester Hameless...

HAMELESS Sylvester

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(c) Misery Angel

Qui êtes-vous ?

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NOM - Hameless
PRENOMS - Sylvester
DATE DE NAISSANCE - 13 mai
AGE - 20 ans
ANNEE - Septième
ORIGINES - Sylvester n'est pas seulement un sang pur, c'est LE sang pur. Il vient de la famille la plus connue de sang pur, son grand père dirigeant le Magenmagot et son père étant le ministre de la magie. C'est l'héritier Hameless, celui qui dirigera le monde sorcier dans un temps.



Eléments de sorcellerie

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BAGUETTE - Du bois de rose, d'une taille de 29 centimètres et demi, très souple, utile pour les enchantements et sortilèges noirs, contenant un ongle de harpie.
PATRONUS - Basilic Vert
BIEN ou MAL ? Disons sa propre notion du bien.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ?

Hors-Jeu

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PSEUDO - Wilou
AGE - 21 ans
AVATAR - Francisco Lachowski
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - Héhé
PRESENCE - Comme d'hab, enfin c'est un grand retour donc on va essayer de reviendre dans le flood et tout pi tout
COMMENTAIRES ? Euh, j'voulais juste préciser que le sang ultra pur et tout, c'est extrêmement important, pas juste un ptit caprice, c'est le BG même de mon personnage. Donc vaut mieux attendre la fiche complète avant de juger ça 'trop' ou pas

On dit que l’argent ne fait pas le bonheur…
On dit aussi que sans argent on ne peut vivre…
Lui il dit que l’argent l’a fait mourir…

Chapitre I, a man with no name

Il naît puis meurt...

L’histoire commence il y a 20 ans, dans une petite ville nommée Londres. Deux enfants naquirent en ce jour du 13 mai, en tous points semblables, mais avec une destinée bien différente pour l’un et pour l’autre. Le premier serait le dirigeant du monde, le second sa doublure, son ombre. Leurs histoires sont incroyablement liées, ce sont des jumeaux après tout, et pourtant tellement dissociables. Leur père vint les voir quelques heures après leur naissance, il devait faire un choix, il devait désigner qui deviendrait son double, qui ferait sa fierté. La logique voudrait que ce soit l’aîné qui hérite de ce rôle et pourtant…

Lorsqu’il entra dans la pièce où sa femme et ses enfants se reposaient, il les regarda tous deux avec la plus grande attention. Ils n’avaient pourtant pas la moindre différence physique, il n’y avait rien pour dire que celui-ci serait meilleur que celui là, pourtant il sut. Lorsque ses yeux croisèrent ceux de sa femme, c’est d’une voix tranquille et d’une main assurée qu’il désigna l’un des deux enfants.

Le père_ C’est celui là qui sera l’héritier Hameless, l’autre ne sera que sa doublure, son homme à tout faire.
La mère_ Edward, vous n’avez pas le droit d’en favoriser un et de dénigrer l’autre.
Le père_ Taisez vous ! Cela a toujours été convenu ainsi, en cas de jumeaux, l’un doit s’effacer au profit de l’autre.
La mère_ Mais… celui que vous avez choisi n’est pas l’aîné.
Le père_ Qui le saura ?

Leurs destins avaient été choisis, ils n’avaient plus qu’à s’y plier maintenant. Deux jumeaux, une seule personne, un seul nom, ils s’appelleraient Sylvester Hameless. La famille Hameless avait une loi qu’ils ne pouvaient défaire ou dénigrer, la loi des jumeaux. L’un devait s’effacer au profit de l’autre, l’un devait servir l’autre ou bien simplement mourir. Il ne pouvait y avoir qu’un seul héritier Hameless et non pas deux. Le choix avait été fait, il s’appelait Sylvester, comme son frère. Pourtant, sa mère lui octroya un second nom, plus personnel. Elle refusait que son fils soit sans nom, elle refusait de le voir disparaître. Sa seule folie revolutionnaire face à son mari fût donc de nommer son second fils, celui qui n’avait pas été choisi par son père. Il s’appellerait Alexander, même si personne ne le saurait jamais…

Il meurt puis grandit...

Les années passèrent, assez différemment pour les jumeaux. Lui courait le monde dans les bras de ses parents, se montrant à tous pour prouver au monde que la dynastie Hameless n’était pas morte. Ce n’étaient pas des nobles, ils n’avaient aucun titre de noblesse, pourtant ils aimaient rappeler à tous leur importance dans le monde magique, et quelle importance. Ils pouvaient le maîtriser s’ils en avaient envie, même si ce n’était pas tout à fait vrai. Leur arrogance n’a pas de limite et elle se transmettait de génération en génération. Les Hameless donc, trimballaient leur tout jeune fils dans toutes les grandes réceptions, chez toutes les grandes familles de sang pur. Tandis que l’autre, Alexander, restait dans la résidence familiale, avec pour seule compagnie un garde du corps, un chaperon et un nounours, qui restait bien le plus amical des trois. Personne ne se doutait de la présence d’un second enfant, il était soigneusement enfermé dans la demeure, avec une interdiction formelle de sortie. Le ciel restait une chose qu’il ne pouvait qu’imaginer, la pluie un bruit, une chose qu’il n’avait jamais vu, le soleil une lumière qui envahissait parfois la pièce dans laquelle il passait le plus clair de son temps. Il n’avait jamais vu le dehors, il avait pourtant quatre ans. Ses journées se décomposaient en longue solitude, ou apprentissage de la façon d’être de son frère, des choses à savoir et de la magie, même à son âge. Il se devait d’être la parfaite doublure de son frère, il apprenait donc les mêmes choses que lui, même s’il ne le côtoyait que pour faire son caméléon.

Des années passèrent ainsi, avant que le vrai Sylvester ne tombe malade pour la première fois. Les médicomages étaient formelles, il avait contracté une maladie du cœur assez grave et rare, qui le contraindrait à se reposer chez lui un maximum s’il ne voulait pas mourir, même s’il y aurait des périodes sans aucun symptômes. Bien sûr, Edward Sylvester, ministre de la magie, acheta immédiatement le silence du médecin, lui imposant même de venir travailler à domicile pour l’unique personne qu’est son fils.

Bien sûr, c’était là l’opportunité pour Alexander de sortir du placard. Son frère avait des obligations permanentes, il devait toujours se montrer ici ou là pour satisfaire les envies exhibitionnistes de son père. Il semblait évident qu’Edward ne pouvait pas laisser son fils à la maison trop longtemps, il utilisa donc son second fils, avec une domination évidente :

Le père_ Bonjour Sylvester. Tu es au courant n’est ce pas ? Ta chère mère n’a pu s’empêcher de t’en parler. Ton frère est malade, tu prends sa place. Attention cependant, si tu n’es pas à la hauteur de mes exigences, je pourrais te renvoyer pour toujours dans la pièce qui te sert de monde. C’est clair ?

Le garçon de neuf ans ne put qu’hocher la tête, effrayé. Il ne voulait pas être cloitré pour toujours dans sa chambre, il voulait découvrir le monde et connaître rien qu’un peu ce que son frère avait toujours connu. Il n’échouerait pas, il connaissait son frère par cœur, il saurait l’imiter à la perfection, il le savait.

Lorsqu’il sortit ce jour là, quelques jours après le diagnostic de son frère, afin de visiter un orphelinat sorcier qui devait bénéficier d’un don de la famille Hameless, son frère se leva exceptionnellement de son lit, pour encourager d’une façon bien personnelle sa doublure. Il ne l’aimait, n’éprouvant qu’une vague pitié pour l’erreur, celui qui n’était pas suffisamment bien pour faire partie de la famille Hameless. Ce qu’il aimait par contre, c’était l’asticoter, le torturer psychologiquement. Cela avait déjà mené à une double découverte de leur pouvoir quelques mois plus tôt et si cela aurait pu mal se terminer, Sylvester n’avait pas perdu l’habitude d’embêter celui qu’il surnommait le sans nom.

Sylvester_ Bonjour le sans nom. Pressé de prendre ma place n’est ce pas ? Mais n’oublie pas, tu n’es qu’une pâle copie, dès que j’irais mieux, tu retourneras dans ton placard pour toujours. Parce que tu es faible, et que je suis fort…

Alexander frémit à ces paroles, retenant avec peine des larmes de colère, de frustration ou bien même de peine. Il ne comprenait pas pourquoi personne ne lui accordait d’importance, pas plus qu’il ne comprenait pourquoi il ne l’aimait pas. Cependant, il voulait prouver à tous que lui aussi était fort, que lui aussi saurait impressionner son père et son entourage. Il était lui aussi Sylvester Hameless et il saurait le leur prouver à tous.

Il grandit puis sort de chez lui...

Quelques heures plus tard, il s’ennuyait à mourir dans le rôle parfait de sa perfection de frère. Il n’avait pas le droit de bouger, de s’amuser avec les enfants qu’il voyait au loin ou même simplement de parler. Il devait simplement faire la potiche à attendre que son père daigne vouloir partir enfin. Sa résolution pourtant, n’avait pas fondu, il était toujours aussi motivé pour éblouir son père, il n’en avait simplement pas l’opportunité. La seule chose qu’il pouvait maintenant faire pour lui faire plaisir, c’était d’être la parfaite statue qu’il désirait. Les minutes passèrent, jusqu’au moment où un petit garçon vint s’approcher d’Alexander. Il tira sur sa manche doucement, jusqu’à lui arracha une petite moue de mécontentement. Il ne devait pas bouger, même s’il en mourait d’envie, mais ce petit garçon ne semblait pas l’entendre de cette oreille.

Bastian_ Viens jouer avec moi, ton papa ne dira rien j’en suis sûr.
Alexander_ Je ne peux pas, je ne joue pas avec les enfants comme toi.

Il regretta aussitôt ses paroles. Le petit garçon n’avait pas mérité tant de méchancetés dans ses paroles. Cependant le faux héritier ignorait comment se comporter. Son frère n’avait pas fait état de sa façon de faire lorsque d’autres enfants venaient lui parler alors il était perdu. Son père lui lança un regard perçant et aussitôt il comprit. Sylvester n’aurait pas agi comme ça… Son regard impuissant du être visible puisque son père fit un mouvement de tête vers l’enfant et cette fois il sut quoi faire. D’un pas timide, il se dirigea vers le petit garçon et lui tendit la main :

Alexander_ Je m’appelle Sylvester Hameless. Je veux bien jouer avec toi finalement.

Par la suite, ils passèrent plusieurs heures à jouer ensemble, une sorte d’harmonie s’étant installée entre eux. Alexander ne l’avouerait jamais mais il appréciait ces moments partagés avec un autre enfant, chose qu’il n’avait jamais eut auparavant. Il se perdit d’ailleurs un peu dans son rôle de Sylvester, redevenant le garçon enjoué et curieux qu’il était vraiment. Le petit garçon lui faisait découvrir des sentiments qu’il n’avait jamais eut, ainsi que des choses qu’il ne connaissait pas. Lui, si intelligent, si calé en magie, découvrait des choses qu’il ne connaissait pas, comme la camaraderie, les gentilles moqueries, d’autres plus méchantes ou comme la chasse aux papillons et aux gnomes. Son rire et ses sentiments s’épanouissaient au contact de ce jeune garçon et son père ne put louper ça. Malgré lui et ses façons de faire avec Alexander, il l’aimait tout de même et ce sourire sur son visage, sincère et heureux le convainquit de faire une bonne action pour lui.

Le père_Sylvester, viens ici.
L’enfant hésita durant quelques secondes, il avait peur d’avoir fait une nouvelle erreur, sans savoir ce que c’était. Pourtant, il ne put résister au regard bleu acier de son père et quitta à contrecœur son nouvel ami pour le rejoindre.
Alexander_Oui père ?
Le père_ Va dire à cet enfant qu’il a désormais une maison.
Alexander_ Je ne comprends pas.
Le père_ Je vais adopter cet enfant. Ce sera ton serviteur. Tu ne peux rester seul durant ta vie entière, tu as besoin de compagnie et je m’en veux d’avoir mis tant de temps à le comprendre. Cet enfant te fait du bien, alors il te tiendra compagnie.
Alexander_ Mais père, croyez vous qu’il acceptera.
Le père_ Convaincs-le. Je me fiche de savoir s’il acceptera ou pas, mais est-ce ton cas ?

Il n’ajouta rien de plus, Alexander avait compris l’enjeu de sa mission. S’il voulait continuer à jouer avec cet enfant, il devait le convaincre d’accepter une vie de reclus, mais avec une compagnie permanente. Il ne sut jamais s’il l’avait manipulé pour qu’il accepte ou s’il avait été simplement assez pitoyable pour attirer sa sympathie, mais le fait est que l’enfant rentra avec eux ce jour-là et que jamais il ne le quitterait…

Chapitre II, a man with no personnality

Il sort de chez lui, y retourne bien vite, sa copie entre à Poudlard.

Alexander ne resta pas longtemps dehors, son frère se remettant plus vite que prévu de sa maladie du cœur. Certes il resterait des séquelles à vie, mais pour l’instant, il pouvait reprendre son rôle de fils de ministre et son double retournait dans sa résidence. Cependant, sa vie était désormais bien moins morne du fait de la présence de Bastian à ses côtés, il s’ouvrait plus, ses sentiments se faisaient plus humains et il s’amusait beaucoup plus. La mère d’Alexander appréciait ce geste de la part de son mari et voir s’épanouir son fils ne lui déplaisait pas. Sylvester par contre était jaloux, il ne voulait pas que son ‘frère’ puisse être heureux autrement qu’en étant sa copie. Ce doit être cette jalousie qui a provoqué cette grave dispute un jour, qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses tant les jumeaux étaient sur les nerfs, utilisant pour la seconde fois leurs pouvoirs magiques, sans réserve. Un serviteur les empêcha de se blesser mais le fait était là, ils étaient prêts à se faire du mal pour pourrir l’autre. Sylvester gagna pourtant cette manche, parce qu’il pourrait aller à Poudlard et pas Alexander. Il ne manqua d’ailleurs pas de le répéter durant les longues années le séparant encore de l’école, jusqu’à tel point que lui aussi veuille y aller. Ses supplications ne firent pas flancher son père pour autant. Il n’avait qu’un seul fils, un seul fils irait à Poudlard…

La maladie revient, Poudlard le voici…

Sylvester retomba gravement malade au cours de sa troisième année. Par l’influence de son nom, il fût évacué chez lui où son médecin fût formel, il ne pouvait pas retourner en cours avant plusieurs mois. Par chance, les vacances de noël arrivèrent deux jours après qu’il fût tombé malade et il put mettre à profit le temps des vacances pour mettre au point Alexander sur son comportement.

Sylvester_ Bonjour le sans nom. Tu as gagné, je ne suis pas si fort que ça. Tu as de la chance, tu vas pouvoir aller à Poudlard… Cependant n’oublie jamais que tu n’es pas seul. Conrad est là bas, il t’espionnera, il sera là pour me dire si tu fais n’importe quoi. Bastian restera ici lui et il subira ma colère si tu es incompétent. Je ne suis pas cruel pour autant, voilà ce que tu dois savoir. Saphyr est ma petite amie, traite la bien, mais ne la touche pas. Tu peux l’embrasser, mais c’est tout ce que tu peux faire.
Alexander_ Je sais que tu es chaste, je ne ferais rien de déplacé.
Sylvester_ Bien, ravi que tu ais compris. Autre chose…

Son discours dura longtemps, il avait quelque chose à dire sur tout Poudlard et les recommandations n’en finissaient pas. Il devait se comporter ainsi avec telle personne et comme ça avec telle autre et n’avait pas le droit à l’erreur. Alexander devait se calquer sur les relations de son frère à la perfection pour que la supercherie ne se voie pas et il ne s’en plaignait pas. Des relations toutes faites lui plaisaient et jouer un rôle lui apportait une satisfaction toute personnelle. Il voulait toujours éblouir son père et cette chose n’arriverait que s’il arrivait à faire de même avec son cher frère…

Il avait tout prévu, sauf de tomber amoureux…

Lorsqu’il arriva à Poudlard, Alexander était très excité. Il n’était pas sorti depuis très longtemps mais surtout il allait enfin dans cette grande école de magie dont il avait rêvé pendant des années. Cependant il devait réfréner cette excitation parce que Sylvester connaissait déjà Poudlard et le voir ainsi ne conviendrait pas. Les vacances de noël terminées, Alexander débarquait pourtant en plein milieu d’une année et l‘adaptation ne fût pas facile. Il s’aida fortement de Conrad, qui fût son point d’ancrage dans cette nouvelle vie, mais Bastian lui manquait terriblement. C’était la première fois qu’il était séparé de lui et il n’aimait pas ça, pas du tout. Surtout qu’il ne put pas s’ouvrir à lui lorsqu’il rencontra Saphyr pour la première fois. Son souffle arrêta sa course dans sa poitrine tandis que ses jambes se mirent à trembler sous le choc de cette vision parfaite. Elle était blonde, belle, avec de grands yeux bleus magnifiques et une bouche qu’il mourrait d’envie d’embrasser. Il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait mais son intelligence lui permit rapidement de le faire. Il était tombé amoureux d’elle rien qu’en la regardant. Ce ne fût donc pas difficile pour lui de jouer le rôle de Sylvester, au contraire même. Elle ne l’aimait pas lui, mais ça lui suffisait, de pouvoir passer du temps avec elle simplement.

Cette situation dura quelques semaines, avant qu’il ne puisse plus supporter ses ‘je t’aime’ destinés à un autre. Il avait cru pouvoir se contenter de l’amour qu’elle portait à son frère, mais il lui devint évident qu’il aspirait à plus. Il aspirait à être lui avec elle et non plus son frère. Un jour donc, il vint à elle avec une idée en tête. Il allait lui dévoiler son amour pour elle et surtout lui dévoiler sa véritable identité. Elle eut du mal à le croire au début, mais force était de constater qu’il avait changé depuis quelques temps et qu’elle préférait cette nouvelle personnalité. Elle préférait de loin le Sylvester qui était revenu après les vacances de noël et lorsqu’elle apprit que c’était parce que c’était quelqu’un d’autre, elle comprit une chose. Elle n’était plus amoureuse de Sylvester, mais bel et bien de celui qui avait pris sa place maintenant. Elle écrivit donc une lettre pour son ancien petit ami, lui expliquant ses nouveaux sentiments ainsi que son envie de rester avec Alexander.

Comme on aurait pu s’en douter, Sylvester entra dans une colère noire en lisant cette lettre. Autant contre son frère, contre Saphyr que contre Conrad qui avait laissé ça se produire. A son tour, il écrivit une lettre pour la demoiselle, révélant de fausses choses sur son frère, qui eurent pourtant l’effet escompté. Sylvester était un virtuose des mots, les maniant à la perfection pour arriver à ses fins. Cette fois ci, il avait réussi à convaincre Saphyr qu’elle aimait un monstre et qu’elle ferait mieux de partir loin de lui. Ce qu’elle fit d’ailleurs, brisant du coup le cœur d’Alexander. Il reçut d’ailleurs à son tour une lettre, l’informant de son retour imminent à la résidence. Il ne fit pas de vagues, ne trouvant plus de réels intérêts à rester à Poudlard. Ce qu’il trouva en rentrant le glaça. Bastian avait été tabassé violemment par l’un des hommes de main de Sylvester et c’est dans un état pitoyable qu’il vint accueillir son ami qui se sentit incroyablement coupable. Il se promit ce jour là de ne plus commettre d’erreur en étant Sylvester, parce que le prix à payer était trop important…

Prudence, le retour à Poudlard pourrait être difficile…

Lorsque Sylvester retomba malade durant les vacances d’été de sa quatrième année, Alexander n’avait plus la même excitation. Il avait plutôt peur de retomber dans ses travers. Peur de faire souffrir une nouvelle demoiselle et Bastian de nouveau. Peur de cette Kristinna dont lui avait parlé son frère. Il savait maintenant qu’il avait les mêmes goûts que son frère en matière de fille et savait aussi qu’il pourrait très bien tomber amoureux de cette fille. Il était toujours sous surveillance, pourtant il avait cette fois imposé quelque chose. Bastian viendrait avec lui à Poudlard, se faisant passer pour un étudiant étranger fraîchement débarqué. En effet, le médecin avait insisté sur une chose, Sylvester ne retournerait plus à Poudlard.

Cette fois là, rien ne se passa de répréhensible. Alexander avait compris la leçon et il agissait comme un clone presque parfait. Presque, car Samaël Wilson semblait avoir découvert que ce n’était pas son cousin à l’école mais un imposteur, mais cela n’était qu’un simple détail. Il était parfait dans son rôle et se comportait de la meilleure des façons avec tous.

La septième année arrive donc, avec son flot de surprise. Tout d’abord le bal désastreux qui avait conduit à la mort de plusieurs élèves. Bastian l’avait protégé ce jour là, ainsi que Conrad, il n’avait donc pas été en danger. Ensuite les élèves du futur, qu’il n’avait pas croisé et qu’il n’avait donc pas entendu parler de lui. Et cette organisation masquée, qui voulait diriger le monde magique. Alexander, sous les ordres de Sylvester, se moquait gentiment d’elle. Il ne permettrait jamais son ascension s’il arrivait au pouvoir après tout… Mais le pire durant cette année, fût l’effondrement de la tour, sa tour… Il n’était pas sur place fort heureusement, pourtant il ressentait un pincement au cœur en pensant à ce qu’il s’était passé. Encore un problème à ajouter et ça ne lui plaisait pas. Le monde magique courait à sa perte et son père ne s’en rendait même pas compte…

vu que c'est la mode des smileys.

Adam Meyer a écrit:*Sors la batte*
Monty qu'est-ce que j'ai dis ?