The Time-Turner
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(chrys.) ▬ inside all of us is a wild thing.

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Message par Invité Jeu 6 Jan - 1:10

(chrys.) ▬ inside all of us is a wild thing.  29d5wg
MADE BY LOVELY ANGEL
chrysalde & gaylord.
un beau jour ou peut-être une nuit...

Dans la douceur de la nuit, une mélodie délicate sifflait aux oreilles de l’ingénu endormi. Notes par notes, elle s’infiltrait en lui comme un vers dans une pomme. Elle prenait pleine possession du moindre de ses sens. Elle le faisait endurer la dureté de la vie. Celle que l’on refuse de comprendre mais qui nous guette pourtant. Chantante et délicieuse, elle s’immisçait dans son subconscient. Si bien que la silhouette commença à s’agiter sous la couette. Dans la pénombre de ses rêves, voilà qu’un drôle de personnage venait de faire surface. D’une beauté obsédante et d’une cruauté évidente, elle lui chantonnait un air doux qui semblait l’apprivoiser. Manquant de courage comme toujours, l’insupportable personnage se laissa capturer par cette complainte litanique. Emporté par cette décadence, il sombra définitivement. Un trou béant et sombre s’ouvrit sous ses pieds. Et c’est alors qu’il chuta. Pendant longtemps. Les secondes s’égrenaient mais ce puits, ou qu’importe ce que c’était, ne semblait avoir aucune fin. Alors, il ferma les yeux. Et sous ses paupières closent, c’était nouveau monde qui apparaissait. Celui qu’il avait toujours adoré. Celui dans lequel on retrouvait tout un tas de princesses en détresse. Parce qu’il retrouvait son monde. Et ce qu’il y vivait ou même voyait lui plaisait.

Disparaître. Simplement. En douceur. Disparaître de cette vie qui ne nous aime pas. S’en aller sans se retourner. Ne plus songer au passé et se construire une nouvelle vie. Monter dans le premier car qui vient et se laisser emporter. Emporter loin, vers de vaste contrée. Ces contrées d’innocence que l’on rêve de toucher du bout des doigts. Ces contrées d’existence qui pourrait nous éveiller. Ces contrés d’insoumission qui disent « je n’ai ni Dieu, ni maître ». Et tel un petit sauvage perdu dans une ville trop grande, il est parfois dur de trouver sa place. D’avancer avec ce sourire carnassier qui dirait à la vie d’aller se faire foutre. Qui dirait au monde de s’arrêter de tourner. Descendre à la prochaine station. Celle dont on ne revient jamais. Celle qui dit terminus, tout le monde descend. Tout le monde… Mais au fond, dans ce fichu car, il n’y a pas que des messieurs et mesdames tout le monde. Il y a cet enfant devenu grand. Celui qui dans un sourire, perçoit la beauté d’un paradis suprême. Celui qui croit qu’on peut changer parce qu’on le veut. Celui qui laisse tout tomber pour voyager. Cet enfant de trop que l’histoire oublie de mentionner dans son récit illusoire. Ce grand rêveur un peu fou qui essaye d’échapper à sa prison de verre. Prison de verre trop solide pour être brisée, prison de verre trop translucide pour cacher la misère. Une prison sans histoire ; une prison illusoire. Enfermé dans sa petite cage, il regarde le mot comme si tout n’était qu’ombre. Les formes se dessinent sauvagement et éperdument, il plonge dans ce songe rêvé d’une nuit étoilée. Il ne sait pas où il va atterrir, il sait juste que ce sera mieux. Tellement mieux. Il ne fallait tout de même pas la lune pour que son monde devienne plus bleu. Alors ce car, peu importe sa direction… Il était synonyme de nouveauté. De changement. De bonheur. De malheur. Mais surtout, de surprises. L’enfant étroitement serré sur son siège ferme les yeux et doucement, il se laisse bercer pas les bringuebalements du véhicule. Un mouton. Deux moutons. Trois moutons et sous les paupières closent, c’est une illusion dérisoire qui apparaît. Ô douce insomnie qui pour une fois fait faux bond au joli-cœur endormi. Alors, un sourire triomphant s’installa sur ses lèvres, il rouvrit les yeux et puis soudain, ce fut la fin…

Dans un sursaut incompréhensible, Gaylord se réveilla. Son front était emplis de sueur et ses yeux embués de larmes. Il ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Et au fond, il ne cherchait pas vraiment à savoir. Peut-être que la réponse lui faisait trop peur. Ou peut-être qu’il la connaissait déjà sans pour autant vouloir l’admettre… C’était de cette façon qu’il avait appris à vivre. Ou plutôt, c’est comme cela qu’il avait décidé d’être. À cette pensée, une colère noire monta en lui. Ce rêve n’était qu’un énième message que l’absurdité de son inconscient pour le ramener à la raison. Pour lui rappeler qu’il restait, au fond, l’éternel Peter Pan de Poudlard. Gaylord se releva alors et troqua son abominable pyjama pour ses habits de moldu. Il enfila son pull à capuche qu’il adorait particulièrement et sur un coup de tête, il décida d’aller faire un tour. Il n’avait aucune idée du pourquoi du comment, mais il en avait envie. Au diable ces foutus couvre-feu que plus personnes ne respectaient ! Alors doucement, il laissa ses pas le guider. Il marchait vite, la tête baissée, dissimulée derrière son capuchon. De toute façon, il n’y avait personne à cette heure-ci. Il était assez tard. Mais sans doute plutôt qu’il ne le pensait. Une branche plia et craqua sous son poids. Le jeune homme se raidit. Il n’aimait pas le noir. Il en avait peur. Pourtant, il était à l’orée de la forêt interdite au beau milieu de la nuit… Avait-il perdu la tête ? Est-ce qu’un malheureux songe pouvait avoir autant d’effet sur sa misérable personne ? Visiblement oui. Pauvre enfant...

Se trouvant ridicule, le Poufsouffle ne céda pourtant pas à la panique. Le noir, mais qu’est-ce que le noir ? Absolument rien. Il pouvait simplement sortir sa baguette et à l’aide d’un petit Lumos, tout serait plus simple. À peine l’idée se fit une place dans sa tête qu’un petit éclair de lumière jailli de sa baguette. Et imperturbable dans sa course contre lui-même, Gaylord s’enfonça dans la forêt interdite. Bien qu’il ne le ce soit pas formulé clairement, il semblait évident qu’il voulait se prouver quelque chose. Comme le fait qu’il ne soit pas qu’un idiot congénital voulant se jouer un petit tour. Mais une nouvelle fois, une brancha craqua. Gaylord était pourtant certain de lui, il n’y était pour rien. Eteignant la lumière que provoqua sa baguette magique, il se dirigea doucement vers la source du bruit. Son cœur battait la chamade. Boum boum. Qui était-ce ? Boum boum. Qu’allait-il se passer ? Boum boum. Et de nouveau ce silence impénétrable… Gaylord s’approcha un peu plus et dans l’obscurité, il cru reconnaître un visage. « Chrysalde ? C’est toi..? » Il pria pour que se fut elle et non un monstre sanguinaire !

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Message par Invité Ven 7 Jan - 20:41

Derrière ses rideaux rouges, Chrysalde s'était endormie, comme les autres filles du dortoir. Encore ce soir, elle avait été spectatrice d'une querelle entre Sawyer et Nell. Elle ne se sentait pas concernée. D'ailleurs, était-elle concernée par quoi que ce soit dans cette école? Dans l'obscurité de a la chambre, la bougie qu'elle avait laissé allumée pour la nuit s'éteignait petit à petit. On percevait, dans cette semi-obscurité, les griffures marquant sa peau faites par les multiples hallucinations qu'elle pouvait avoir. Elle remua doucement dans son sommeil. Qui sait quels étaient ses songes obscurs? La jeune femme gémit doucement, s'agita soudainement. Une fine pellicule de sueur luisait faiblement sur son front brûlant. Soudainement, elle se redressa, allaitante. Au pied de son lit vide, elle y vit une petite fille aux boucles blondes et aux yeux noirs comme la nuit. Son visage était celui d'un ange, bien que Chrysalde sache qu'elle était loin des anges. Cette gamine avait tout du démon en réalité. Elle se ramassa en boule à l'autre bout du lit, effrayée. L'enfant s'approcha dangereusement d'elle, avant d'attraper sa main, la griffant au sang. Elle la tira vers elle avant de se lever. D'un ton autoritaire, elle lança un:

« Suis-moi. Et si tu fais le moindre bruit, je te scalpe!»

Pieds nus, la jeune femme la suivit, terrifiée. Les couloirs du château étaient vides et silencieux. Ses pas étaient feutrés, léger, comme si elle avait peur de faire le moindre bruit. Claudia, elle, gambadait en chantonnant une chansonnette que Chrysalde connaissait sur le bout des doigts. Elle tira douloureusement sur son bras, enfonçant ses ongles - ou plutôt ses griffes- dans sa chair tendre. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle allait. Le sol sous ses pieds était glacé, ses doigts étaient engourdit. Sa nuisette découvrait ses jambes marquées de bleus et ses bras marquées de plaies. Elle songea rapidement qu'elle aurait mieux fait de choisir un pyjama plus chaud, mais cette pensée vola en éclat lorsqu'elle mit les pieds dans le gazon humide et froid. Encore plus froid que le sol de pierre de l'école de magie. L'air froid lui frappa le visage avec douleur. Elle voulut reculer, retourner sous les chaudes couvertures, mais Claudia lui tira la main si fort que son épaule craqua douloureusement.

« Suis, idiote!»

Chrysalde gémit, mais elle ne pu rien faire pour se débattre contre la peste qui l'entraînait à sa suite. Elles traversèrent le parc, passèrent près du lac noir avant d'entrer dans la forêt interdite. La jeune femme craignait cet endroit. Elle n’aimait pas l’idée que des centaines de bestioles gluantes et laides qui pouvait l’attaquer n’importe quoi. Sous ses pieds, les épines de pins et les brindilles lui entraient dans les pieds de façon douloureuse. Les ongles de Claudia lui martyrisait le poignet, des gouttelettes de sang coulaient, frappant le sol. La petite fille démoniaque s’arrêta brusquement, et la rouge et or se heurta contre elle. Elle se retourna légèrement, lui offrit un regard meurtrier avant qu’une voix ne s’élève. Une voix que Chrysalde connaissait par cœur. Ce dernier s’emballa d’ailleurs. L’enfant grogna puis tapa du pied furieusement.

« Ton amoureux…l’imbécile! Il fait rater mes plans… Mais tu sais ma Chryssie chérie… Tu es à moi, complètement à moi. Qu’importe si ce type peu m’éloigner de toi quelques temps…je trouverai bien le moyen de te le faire payer.»

Sur ces paroles, elle la griffa de nouveau avant de disparaître dans une nuée d’insecte. Chrysalde se retrouva seule, vêtue trop légèrement pour la saison dans les bois. Merveilleux… Elle commença doucement à paniquer lorsque la voix de Gaylord s’éleva de nouveau. Elle suivit alors sa voix, essayant de ne pas trébucher dans le noir. Agacée, elle leva sa baguette et murmura un simple mot. Un gros chat argenté avec des oreilles particulièrement longues et pointues apparut devant elle. Elle fit un petit geste et l’animal la devança, éclairant le chemin à suivre. Le caracal s’évanoui à quelques pas de Gaylord.

« Qu’est-ce que tu fais ici, dis moi? » Chuchota-t-elle d’une voix basse alors qu’elle captait son regard. Elle était qu’à quelques centimètres de lui, au point ou elle pouvait sentir la chaleur de sa peau. Elle baissa la tête, regardant au sol. « J’aurais dû prendre des chaussures…» Ça c’était un fait… Elle regarda autour d’elle un moment avant d’ajouter faiblement. « Comment on retourne au château?»

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