The Time-Turner
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It's strange how you make me feel good... Ft Finch

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Message par Quinn Harper Sam 19 Mar - 3:33

«Quinny, tu n'es pas avec ton prince charmant pas si charmant que ça?! Toi et moi on pourrait... »
«Si tu termine cette phrase Teel, je te castre sur le champ. »
«J'aime quand tu es...»
«Ferme-là, bordel! »

Comme s'il allait simplement me laisser tranquille. Ce type était une plaie, la pire rapace qui existait. Sa main effleura mon bras, un frisson de dégoût parcourut mon dos. Mes doigts se refermèrent sur ma baguette, mais je savais que je ne pouvais rien faire. Pas ici, au milieu d'un couloir plein d'élèves. Un grognement se fit entendre alors que je suis lançai un regard assassin. Je commençais à croire que je n'aurais pas dû quitter Clyde et Emalee si tôt. J'aurais sans doute dû les suivre jusqu'à la salle commune pour aller me cloîtrer dans mon dortoir. Pourquoi je ne l'avais pas fait déjà? Ah oui. Leur mièvrerie. En réalité, ils n'étaient pas mièvres le moindre du monde, Clyde n'était pas de ce genre, mais savoir la nature des sentiments qui liaient mes deux meilleurs amis m'écœuraient, me rendait tellement mal à l'aise que je préférais passer le moins de temps possible avec eux deux. Au final, je ne savais pas qui était pire, Adan Teel ou eux. Question ridicule, j’en avais bien conscience. Teel était mon violeur, il m’avait tabassée, il m’avait expédiée directement à l’infirmerie et je me posais ce genre de question sans but. «Oh aller Quinny, on va bien s’amuser. » sa main caressa mon bras, je me dégageai vivement, bondissant sur le côté, lui offrant un regard noir. «Tu me touches encore une fois, et tu ne verras même pas la fin de l’année scolaire, compris? » Le sourire provocateur de Teel s’étira encore un peu, mais il fit un pas en arrière, s’apprêtant à rebrousser chemin. Il me lança quand même une dernière menace. Teel était con, mais pas suffisamment pour jouer avec le feu. Il devait savoir qu’après ce qu’il m’avait fait, Clyde devait vouloir sa mort, que Paris était de mon côté et qu’à lui seul était un danger potentiel. Un soupire soulager passa mes lèvres, je passai une main dans mes cheveux, avant de poursuivre mon chemin dans les couloirs sinueux de Poudlard.

Si on me demanderait comment j’avais trouvé cette pièce la première fois, je n’aurais su répondre. J’ignorais comment je m’y étais rendu la première fois, mais c’était ici même que j’avais rencontré Nuallan la première fois. Depuis, j’affectionnais l’endroit. Certes, c’était loin d’être accueillant. Les murs suintaient d’humidité, le froid mordait la peau, transperçait les vêtements. La salle circulaire était peu meublée et ces rares meubles étaient dans un état épouvantable, mais je trouvais cela rassurant d’une certaine façon. Il y avait que solitude et silence ici, rien de plus, rien de moins. Ce soir-là, bien après le couvre-feu, c’est là que je me rendis, n’étant pas d’humeur à retourner dans ma salle commune. Me hissant sur l’une des tables de chênes, remontant mes genoux contre ma poitrine, les entourant de mes bras. Mes doigts jouèrent avec une maille dans mon bas de façon automatique. J’avais l’impression que rien ne pouvait me toucher ici, et pendant un long moment, je me contentai de regarder les fantômes du château aller et venir d’un air morne, les uns avec plaintes, les autres avec des bruits de chaînes…. Dans une ritournelle qui leur semblait propre. Un sourire triste étira mes lèvres. Était-on tous ainsi dans cette école? Automate que rien ne touchait? Égoïste au point de ne pas voir que ce que l’on faisait blessait les autres? Visiblement. Le sentiment d’être trahit revint au galop en même temps que la douleur lancinante que je m’efforçais de cacher depuis longtemps déjà. Depuis cette prise de bec avec Emalee dans la volière, depuis que j’avais été blessée par les deux seules personnes à qui je faisais confiance dans cette école. C’était démoralisant…visiblement, ma vie n’avait pas la tournure que j’espérais…Des bruits de pas me sortir de mes pensées sinistres. Relevant la tête, je reconnu la silhouette d’Hennessy dans le noir.

« Hennessy… quel plaisir de te voir ici. »

Oh n’allez pas croire que mes paroles étaient moqueuses, sarcastiques ou quoi que ce soit. C’était sincère. Réellement. Je sautais de mon perchoir pour m’approcher de lui, replaçant les plis de ma jupe du plat de la main. Un sourire étira mes lèvres dans le noir alors que j’essayais de capter ses traits dans l’obscurité. Sans que je ne puisse mettre des mots dessus, que je puisse l’expliquer, je sentis une certaine paix chasser les sentiments négatifs que j’avais ressentis quelques secondes plutôt. Mon sourire se fit des plus malicieux et je tournai les talons pour retourner à ma table avec une indifférence marquée. Je pouvais être sympathique avec lui, je n’étais quand même pas chaleureuse et charmante. Ce serait ridicule. Ce n’était pas dans ma nature profonde. Sautant sur le bois rugueux qui râpa ma peau sans même que je ne m’en rende compte, je l’invitais à me rejoindre d’un geste impérieux, un sourire toujours accroché aux lèvres. D’un coup de baguette, je fis apparaître un plateau où deux tasses fumantes reposaient, garnit que marshmallow et de cacao.

« J’espérais que tu allais venir… »

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Message par Invité Sam 19 Mar - 4:42

      « Mr Hennessy, j'aimerais savoir ce qu'il y a dans votre tête ! » claironna une voix féminine particulièrement horripilante alors que l'intéressé semblait captivé par son ouvrage. Fausse impression puisqu'il attendait simplement que le calme revienne dans la salle pour s'échapper. « Pas vous les garçons ? A quoi peut-il bien penser ? » continua la jeune fille sans réussir à attirer le regard du jeune homme, bien qu'elle se plaçait désormais face à lui. « J'aurais bien dit à une fille, mais comme je n'en vois jamais aucune à son bras .. Un garçon peut être ? » s'essaya un des garçons de la salle, arrachant cette fois un demi-sourire à Nuallan qui corna doucement sa page pour refermer son ouvrage. « Ce serait dommage … » bougonna l'impétueuse alors que le jeune homme se relevait, se dirigeant lentement vers les dortoirs des garçons. « Continuez surtout de fantasmer, parce que vous êtes loin de pouvoir un jour obtenir mes grâces. » se contenta-t-il simplement de lâcher en s'engouffrant dans le couloir pour ôter le sourire de ses lèvres.


    Visage neutre il entra dans la chambre, jetant un œil à la pièce vide, et se dirigea vers son lit sur lequel il déposa son livre. Appuyant sa main droite sur son genou, il se pencha légèrement en avant et serra le poing gauche, essayant de tempérer son rythme cardiaque. Leur comportement et cette indécente familiarité faisaient naître tant d'images chaotiques dans son esprit tordu qu'il regrettait presque de ne pas avoir laissé libre court à son imagination fertile pour savourer sa revanche. Il y avait tant de chose qu'il aurait pu faire à cette fille pour lui arracher son sourire suffisant, sans penser à des brutalités sexuelles, qu'il serait forcé d'en faire une liste. Doucement, il glissa sa main gauche sur son plexus et tapota sa peau de son index et son majeur pour se calmer. Bientôt la respiration de Nuallan se fit plus lente et il se laissa lentement tomber sur le dos sur son matelas, une main sur le ventre, l'autre sous la tête. Fermant les yeux, il savoura les images qui inondèrent subitement son esprit ; un flash de lumière, un visage tordu de douleur. Conrad torturé. Paisiblement, il se laissa bercer par ces quelques visions reposantes mais c'était sans compter les souvenirs incontrôlables qui effacèrent progressivement le sentiment de plénitude de Nuallan. Effectivement les images se virent progressivement modifiée au point où le jeune homme rouvrit les yeux violemment après avoir aperçu le visage de sa mère blême sans son habituel sourire carnassier. Se redressant légèrement sur ses avant-bras, Nuallan aperçut quelques garçons dans le dortoir en train de chuchoter sur les derniers potins du moment et sur l'évènement à venir ; le bal masqué.
    Jamais il ne comprendrait l'engouement des jeunes de son âge pour ce genre de futilité. Certes il y ferait un saut, plus pour faire bonne figure avant de sans doute s'éclipser pour des affaires qui lui importaient, mais tout de même.. Il avait plus l'impression d'être en présence de filles sur-excitées, que de garçons aillant un certain sang-froid. D'ailleurs, en quittant son lit et en leur passant devant l'irlandais crut entendre quelques réflexions qui lui arrachèrent un air … faussement amusé. « Vous croyez qu'Hennessy va y retrouver une fille ? » avant d'entendre des ricanements, ressemblant plus à des glapissements, de la part des autres garçons. Idiots, songea-t-il.

    De la salle commune où il ne croisa pas grand monde, Nuallan longea les sous-sols avant de rejoindre le rez-de-chaussée où il s'arrêta pour se rendre à la grande salle, où certains grignotés, et attraper un morceau de pain. Grignotant, il reprit son ascension et grimpa les escaliers à grandes enjambées pour finalement se retrouver dans le couloir du quatrième étage. Là, il resta pantois. C'était l'une des premières fois où ses pieds le menaient à un endroit sans demander l'avis de son cerveau. La première fois, il avait vu sa paix troublée par l'arrivée impromptue d'une serdaigle. Une de ces filles que les adolescents de son âge rêvaient d'attirer sans y parvenir. Le genre de filles à l'apparence inaccessible. Une beauté intouchable en quelque sorte. Sauf que Nuallan ne l'avait pas vu de la sorte, même si son jugement pouvait être remit en question étant donné que chez lui la normalité avait une toute autre signification.
    Le fait était qu'il restait surprit de s'être dirigé dans ce couloir et son bout de pain pâtit de sa surprise. Émietté, il ne resta bientôt plus de son morceau de pain que de la mie qu'il s'empressa de déchirer en deux pour mâcher l'un des morceaux. Ralentissant le pas, il se passa le bout de la langue sur sa lèvre inférieure et continua son chemin dans cet étrange corridor. Enfournant ce qui restait de son morceau de pain dans sa bouche, il jeta un œil critique que les armures poussiéreuses qui longeaient le chemin et s'arrêta finalement.

    Outre les vieux meubles en bois rongés par le temps et les fantômes qui flottaient au-dessus du lieu, certains avec une lenteur pathétique et d'autre virulent, il y avait une fille. Une jeune fille. Pas n'importe qui.
    Avalant son bout de mie, Nuallan glissa ses mains dans ses poches pour la regarder alors qu'elle glissait de sa table en chêne après l'avoir salué. Il ne répondit pas. Il ne répondait jamais à ce genre de remarque, aussi sincères étaient elles. Parce qu'il n'y était pas accoutumé. Parce que ça ne faisait pas franchement parti de son éducation. Pourtant cela avait un effet particulier et pas seulement parce que Quinn n'y mettait pas un ton moqueur ou autre marque de vilénie mais parce que cela l'obligeait à adopter un comportement différent.
    Alors qu'elle se détournait pour rejoindre son trône improvisé, Nuallan glissa son regard sur elle. Et bien qu'il ne cachait pas son regard, il n'y avait rien de vicieux ou d'outrageant. Comparé à ses camarades de sexe masculin, l'irlandais n'était pas très porté sur ces choses-là bien qu'il ne niait pas y avoir déjà goûté mais par pure curiosité. En même temps, il n'avait pas vraiment la notion de plaisir et d'attirance, ou alors c'était encore très vague.

      « J'espérais que tu allais venir. ». Relevant les yeux, qu'il avait baissé sur le sol où il apercevait une tâche étrange sans doute vieille de nombreux siècles précédents, il l'observa un moment avant de la rejoindre et d'attraper avec délicatesse – ce qui contrastait avec son attitude habituel – la tasse que la serdaigle venait de faire apparaître. « Merci. » se contenta-t-il de répondre pour tremper sa lèvre supérieure dans le breuvage. C'était stupide mais .. Il n'avait jamais goûté à ce genre de … boisson. Il fut surpris d'en trouver le goût appréciable. « Miss Harper serait désespérée au point d'attendre chacune de mes intrusions dans son cercle ? Il jeta un regard en coin sur elle, sans sourire bien que son regard étincelé d'une lueur étrange. Je n'en crois pas un mot. »

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Message par Quinn Harper Dim 20 Mar - 4:51

« Merci. »

Je lève les yeux vers lui, suit chacun de ses mouvements alors qu'il prend la tasse avec délicatesse, qu'il la porte à ses lèvres. Un sourire en coin étire mes lèvres alors que je tends la main pour attraper la mienne. Je laissais la chaleur de la porcelaine réchauffer mes doigts. J'avais longtemps observé Nuallan à la dérober dans les couloirs. Ce n'était pas de ceux qui prenaient le temps de boire une tasse de chocolat chaud avec une fille rencontré au hasard. Pourtant, c'était ce qu'il faisait avec moi. Ce que je ne comprenais pas. Je l'avais vu se moquer des autres, les regarder comme s'ils étaient des bêtes de foire, mais je ne lisais rien de cela dans ses yeux. Ou alors, il était plus manipulateur que je ne croyais. Je détournais les yeux des siens lorsque je me rendis compte que je le fixais depuis un long moment déjà. Les secondes s'étaient écoulés et je m'étais laisser prise au piège dans ses iris. Ce qui ne m'arrivait jamais en temps normal. Un portais ma tasse à mes lèvres. Le liquide chaud et sucré me réchauffa et me réconforta. Le silence envahit la pièce s'en que je ne ressentis le besoin de le briser, et ce qui était en fait des secondes semblaient être des minutes entières.

« Miss Harper serait désespérée au point d'attendre chacune de mes intrusions dans son cercle ? Je n'en crois pas un mot. »

De nouveau, je levai les yeux vers lui, un sourire en coin sur les lèvres. Son visage à lui n’exprimait rien de particulier, si ce n’était l’étrange lueur que je captais dans ses yeux. Je n’arrivais pas à l’identifier, pourtant, cela me fit sourire. Sans que je sache pourquoi. Je n’avais pas l’habitude de sourire pour un rien, c’était même le contraire. Surtout depuis un moment, alors que mon monde s’écroulait pour ne laisser place qu’à un vide sans fond. Rapidement, ce sourire s’effaça et je repris cet air froid que j’abordais en général sans détourner les yeux de sa personne des plus fascinante, bien que ça je ne l’avouerais à personne même sous la torture.

« Si c’était le cas, je t’aurais reproché d’être en retard. » Tranchais-je d’un ton légèrement amusée. « Et puis…je ne suis jamais désespérée, Monsieur Hennessy»

Bon ce n’était pas la pure vérité, mais il n’avait pas besoin de le savoir. Déposant ma tasse sur le plateau, j’agrippai la table de par et d’autre de mes cuisses, me penchant légèrement vers l’avant, j’observais les fantômes aller et venir dans une étrange danse macabre avec un mélange d’ennui et d’intérêt. Comment pouvait-on faire les mêmes mouvements éternellement sans jamais en ressentir le moindre agacement. Leur corps blancs et vaporeux diffusait une étrange lueur qui éclairait faiblement la pièce déjà sombre en soit, les bougies se faisant très rares. À nouveau, mon regard fut attiré vers le visage de Nuallan. Je l’invitais d’un geste à s’asseoir à mes côtés, alors que je me demandais en quel honneur il était ici. À vrai dire, je n’avais pas eu grand espoir de le croiser ce soir. J’étais venu ici sans me faire trop d’illusion, quand le meilleur moyen d’être déçu était d’entretenir des illusions justement. Si j’avais espérer le retrouver ici, je m’en étais tenu au fait. Pourquoi viendrait-il dans un endroit aussi sordide après le couvre-feu? Il n’y avait aucune raison, visiblement, pourtant, il se tenait bien devant moi.

« Et puis, leur compagnie est plus plaisante que celle des vivants depuis un moment…» Ajoutais-je en pointant les fantômes du doigts pour me justifier, comme si j’en ressentais l’étrange besoin, ce qui n’était généralement pas le cas. « Bien que la tienne n’est pas déplaisante. »

À moins que lui aussi souhaitait me planter un couteau dans le dos dès que je ne m’en attendrais pas et qu’il attendait seulement que je me sois attachée à lui pour le faire. J’étais sans doute plus paranoïaque que je le croyais. Ce ne serait pas très étonnant avec tout ce qui se passait à Poudlard depuis un moment. La tour qui explosait, Gossip Magic, cette drôle de résistance dont les mots avaient certifié les sabliers, les arrivants du futur, ou ce qu’ils prétendaient être et l’attaque du bal de Noël, il y avait bien de quoi devenir paranoïaque, non? Bon d’accord, pour le dernier, j’étais des assaillants, mais ce n’était qu’un détail. Ajoutons à ça un Gryffondor qui s’amusait à me tabasser et à me violé dans une salle de classe, des amis qui me trahissait d’une façon qu’ils ne doutaient même pas, et nous avons le droit à une belle tragédie grec. Ou pas. Du moins, tout ce que je savais, c’était que je commençais à en avoir un peu marre de tout cela. Comme si on ne pouvait pas vivre une petite vie bien tranquille et rangé sans drame en tout genre.

«Les autres commencent tous à devenir hystérique avec le bal masqué, je préférais quitter mon dortoir avant de tuer l’une de ces gamines surexcitée qui saute partout en piaillant sur le Prince Charmant qui, au finale, sera le pire pervers de cet école… » Encore une fois ce besoin de m’expliquer, ce qui était ridicule, mais ni dans mon ton, ni dans mon expression cela transperçait. Il y avait un certain dédain afficher sur mes traits alors que je prononçais ces paroles, mon ton était dure et sarcastique, parfaitement dosé. De nouveau mon regard se planta dans ses iris couleurs glaces qui me rappelèrent celle de Clyde, bien que les yeux du Serpentard brillent d’une autre lueur que ceux de mon ami. « Que viens-tu faire ici? Échappé à la folie du bal ? Ou alors, tu espérais avoir droit à ma charmante compagnie? »
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Message par Invité Mar 22 Mar - 19:58

      « Si c’était le cas, je t’aurais reproché d’être en retard.  » signifia la serdaigle avec des intonations d'amusements dans sa voix qui intriguèrent Nuallan. Relevant la tête de sa tasse, envoûté par la danse sensuelle de la fumée qui se dégagée de la boisson, il la fixa un moment avant de reporter son attention sur sa boisson et y trempa les lèvres pour boire une gorgée. « Et puis…je ne suis jamais désespérée, Monsieur Hennessy  » et, peut être était-ce lui mais il crut déceler un air de défi dans sa réflexion. Haussant les épaules de son air désinvolte habituel, l'irlandais souffla sur la fumée pour la dégager de ses narines qu'elle chatouillait depuis quelques minutes. « Heureux de l'apprendre. » fit-il d'un ton neutre, plus par réflexe que par sincérité bien qu'il ne fallait pas le prendre à titre personnel mais la sociopathie de Nuallan engendrait un manque d'intérêt pour les autres et même si il semblait que Quinn avait plus d'intérêt à ses yeux que les autres, il continuait de se comporter comme il en avait l'habitude.


    Quittant quelques minutes l'observation de sa tasse, il prêta attention aux mouvements de la brune face à lui. Elle n'avait rien de particulier pour attirer son regard, ses gestes étaient naturels quoiqu'un peu théâtral, m'enfin ça c'était le point de vue de Nuallan, et pourtant il la fixait sans vraiment être rassasier. Bien sûr il ne voyait pas ses regards ou son attitude envers elle comme une quelconque attirance, il n'éprouvait pas ce genre de désir ou n'en connaissait tout simplement pas les symptômes pour savoir si il en ressentait quelque chose de similaire, mais comme de la curiosité. Certes cela était assez confus puisque généralement l'intérêt pour l'autre ne faisait pas parti d'un comportement sociopathe, mais Nuallan était certaine de ressentir ça pour la serdaigle. Parce que si lui avait quelque chose de fascinant pour elle, pour lui elle avait tout d'un alien qui gravitait autour de son univers et qu'il avait tendance à laisser un peu trop approcher du moins à son goût .. Enfin quand il se rendait compte qu'elle venait trop près. Et pas forcément physiquement mais justement psychologiquement... peut être même sentimentalement.
    Si leurs rencontres n'étaient jamais écrites à l'avance, si il y avait toujours de l'inattendu dans leur façon de se croiser ou de s'aborder, elles faisaient tout de même parti d'une certaine routine qui semblait s'agripper à la vie de l'orphelin. Parce qu'au fond, même si c'était loin d'être très clair entre eux et que leur lien n'avait pas de mot précis pour le décrire, Quinn était la relation la plus saine qu'il possédait. Bien qu'évidemment, il n'en ferait jamais part à voix haute même si on lui offrait une fortune en échange.
    Tout comme il ne dirait jamais, même si on devait s'en douter, qu'il n'y avait que dans ce genre de lieu qu'il se sentait bien. Ou à sa place. D'une certaine manière, même si c'était assez inquiétant, il avait l'impression d'être à la maison.. Même si il n'y avait pas le laboratoire de son père au sous-sol dans lequel il travaillait des potions toujours plus douloureuses pour ses victimes. Et il n'y avait pas sa mère dans le petit salon à lui caressait les cheveux alors qu'il récitait docilement les sorts « interdits » et leurs effets. Chut, arrêtez vous souvenir.

    Déposant lui aussi la tasse sur le plateau, ayant décidé que la boisson était bien trop douce et sucré pour lui – apparemment il venait de découvrir qu'il n'aimait pas le sucré -, il suivit le regard de Quinn pour observait les ectoplasmes au-dessus de leurs têtes. Ils semblaient perdus, forcés à errer éternellement dans ce lieu sans jamais pouvoir s'en libérer et, étrangement, Nuallan se surprit à faire le lien avec ses parents dont les âmes devaient errer il ne savait où. Malheureusement, l'effet fut immédiat et d'un geste impulsif, voir carrément nerveux, il leva la main qui frappa le plateau mais évita à la tasse de Quinn de s'écraser au sol d'un geste rapide pour prendre sa baguette. La sienne, en revanche, s'écrasa sur les dalles sans avoir l'air de perturber la routine des fantômes qui continuaient de circuler en lâchant des sons plaintifs de-ci de-là.
    Replaçant sa baguette dans sa poche intérieure, non sans lâcher un juron acide sur un ton froid et agacé, il observa le liquide à terre sans même s'excuser du désagrément. Il se contenta juste de hausser les épaules avec un faible « tant pis ». Le plateau de nouveau en l'air et la tasse de Quinn dessus, il s'éloigna un peu sur la gauche pour éviter à nouveau de faire une bêtise. Bien que plus que le geste maladroit c'était surtout le bruit sourd et horripilant de la tasse se brisant au sol qui l'avait énervé. Surtout qu'à ce moment-là, la jeune fille admettait que la compagnie de l'irlandais n'avait rien de déplaisant. Il lui lança un regard mi-fâché, pour ce qui venait de se produire, mi-sceptique et se contenta de hausser les épaules. Il n'y avait rien à répondre et si la plupart des garçons auraient prit le compliment avec sourire ou toute autre réaction charmé, Nuallan se contenta de le recevoir comme on recevait un bonjour.

    Concernant l'invitation de la jeune fille à s'asseoir à ses côtés, l'irlandais n'en fit rien. Pas parce que l'idée de se placer aux côté de la serdaigle le répugnait, mais parce que si il s'asseyait il allait s'ennuyer à ne pas bouger.. Et Nuallan n'arrivait pas à supporter l'ennui. Une chose encore d'étonnante ; Miss Harper parvenait à le garder concentré sur elle plus que la normale, sans que l'ennui vint s'immiscer. Sans doute parce qu'elle était un mystère pour lui. Un peu plus que tout ce qui se passait alentour ces derniers temps. Certes les récents événements avaient quelque chose d'étrange, et sans doute rien à voir avec des coïncidences, mais rien d'assez particulier pour captiver Nuallan qui, de toute façon, refuser de suivre la mode qui était de s'intéresser particulièrement aux préfets et aux histoires de futurs et compagnie. Le seul truc décevant c'était qu'en laissant échapper quelques informations sur les futurs de certains ils ne laissaient aucune place au suspens. C'était navrant de connaître la fin.. Du moins l'une des fins.

      « (..) avec le bal masqué, je préférais quitter mon dortoir avant de tuer l’une de ces gamines surexcitée qui saute partout en piaillant sur le Prince Charmant qui, au finale, sera le pire pervers de cet école… » relevant la tête, Nuallan fixa Quinn d'un air un peu dur. Se demandant à quoi elle jouait à toujours essayer de trouver des excuses pour il ne savait quoi. Certes il se fichait un peu de ce que les autres pouvaient ressentir, particulièrement sur des sujets comme le bal à venir ou d'autres sujets, mais cette fois il tendit l'oreille... Amusé ? Apparemment. Certainement parce qu'il se comptait parmi ces Princes Charmants qui au fond n'était que des pervers.. même si il n'avait rien d'un pervers.. Enfin ça dépendait de la définition de ce mot. « Raison de plus pour les laisser piailler sans les contredire, elles n'en seront que plus déçues. » fit il en levant le nez pour fixer un fantôme qui venait de lui passer juste au-dessus de la tête, frôlant ses mèches pour lui transmettre une sorte de décharge étrange, propre aux contacts avec des ectoplasmes. Portant le côté droit de son pouce à ses lèvres, pour mâcher un bout de peau qui se détachait, il fixa ses prunelles glacées sur Quinn. « Saches que comme tu n'es jamais désespérée, je n'ai jamais espoir de rien. Je me promenais juste étant donné que j'ai eu cours la journée et que je ne pouvais pas profiter du temps, je m'octroie le droit à ma balade maintenant. »


    Il mâchouilla son pouce, jetant un oeil aux débris sur le sol sans rien en ressentir. Soupirant légèrement, il glissa sa main libre dans sa poche et s'approcha d'un mur pour regarder les tapisseries d'un air critique avant de s'intéresser aux meubles anciens. Le baron sanglant avait bon goût, si on aimait tout ce qui avait l'air glauque. Levant les yeux, il observa une des bougies - qui se faisaient rares dans cet endroit - dont la flamme crépité maladroitement.

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Message par Quinn Harper Jeu 24 Mar - 4:43

« Heureux de l'apprendre. »

Je ne fis qu'hausser un sourcil, mi-amusée, mi-indifférente, reportant mon attention sur les fantômes qui allaient et venaient avec une ennuie mortel. En général, j'aurais été agacée par leur manque de réaction des plus barbantes, je n'y arrivais simplement pas présente, en présence de Nuallan. Je sentais son regard suivre chacun de mes gestes, je retiens un léger sourire. J'avais l'habitude des regards posés sur moi, il n'était pas rare que les garçons me suivent du regard dans les couloirs, mais jamais je ne leur avait porté attention, et personne ne l'avait fait aussi ouvertement que lui. Simplement parce que j'étais reconnu pour ma mauvaise humeur, pour mon sadisme et mes piques blessantes. Personne n'aimait être dans ma ligne de mire, et ça m'arrangeait. Je préférais de loin les éloigner de moi que de les attirer, comme le faisait Emalee ou n'importe quelle fille un tant soit peu gentille et mignonne. Non que je ne me sentais pas flatté, mais disons que je n’aimais pas non plus être source de désir, du moins pas uniquement de désir, comme si je n’étais rien d’autre qu’un morceau de viande dans la fosse aux lions. C’était pire depuis ce que m’avait fait Teel. Je détestais ces garçons qui ne pensaient qu’avec leurs désirs et qui n’avaient rien d’autre dans le crâne. Cependant, le regard du Serpentard s'attardant sur moi, me plut. Je n’y découvris aucun désir, aucune envie mal placée, juste une étrange lueur que je ne reconnu pas.

Lorsqu'il détourna le regard, ce fut à moi de suivre chacun de ses gestes en silence. Mes prunelles suivirent la courbe de sa joue, celle de sa mâchoire, pour finalement faire le chemin inverse. Je captai à peine le geste nerveux de sa main qui heurta le plateau, causant un bruit infernal avant que la tasse qu'il venait de déposer chute. Elle vola en éclat à peine eu-t-elle toucher le sol, causant un tintamarre déplaisant. Je m'attendis à ce que la mienne s'écrase aussi sans même réagir, mais elle ne toucha pas le sol, arrêté dans sa chute par la baguette de Nuallan. Le plateau revint sur le table de chaîne usée, ma tasse dessus, alors que le jeune homme s'éloignait quelque peu, me gratifiant d'un regard où je pouvais y décelé de la colère, mais je n’en fis pas grand cas, me contentant d’une moue dubitative. Je n'avais pas réagit à l'incident, et je ne réagissais pas plus à ce regard, comme si rien de tout cela ne me touchait. C'était le cas. Levant ma propre baguette d'un geste vague, négligée, mais pourtant gracieux malgré tout, je fis disparaître les restes de la tasse et le liquide sombre du sol. Rangeant ma baguette dans ma poche, je croisai les mains sur mes genoux, sans quitter Nuallan du regard. Son regard se fit un peu plus dur devant mes tentatives pour me justifié. De quoi essayais-je de me justifier exactement? Je l'ignorais et finit pas chasser cette idée dans un coin de mon cerveau.

« Raison de plus pour les laisser piailler sans les contredire, elles n'en seront que plus déçues. » J'eu un sourire, avant de secouer légèrement la tête, quelque peu amusée. «Ça manque de sang et de cris cette histoire … C’est ennuyeux…» J’inclinai légèrement la tête, un rictus mutin sur mes traits. Qu’il pense que je sois sadique et cruelle si ça lui chantait, je n’avais aucunement envie de cacher mes pulsions malsaines avec lui. Et puis, j’avais l’impression que ça ne le choquerait pas vraiment. En fait, je me fichais un peu de choqué les gens, surtout lui. J'avais envie de voir jusqu'où je pouvais aller avec lui.

En fait, le bal masqué me déplaisait simplement parce que je n’avais aucunement envie de croiser des amoureux transis qui danseraient en se croyant être le centre du monde. Je n’avais pas envie de voir Emalee et Clyde au milieu d’une telle atmosphère mièvre à vous soulever le cœur. Je m’étonnais de voir à quel point penser à eux me blessait si peu ici, près de Nuallan. C’était comme si ça n’avait plus vraiment d’importance, comme si ça ne faisait plus aussi mal. Je levai les yeux vers lui, à la fois interloqué et intriguée. Je ne comprenais vraiment pas. Comment faisait-il pour apaiser une douleur aussi vive en temps normal? Je commençais doucement à me poser des questions, mais elles allaient et venaient sans même que je puisse en saisir une seule pour la former correctement dans mon esprit. Visiblement, le jeune homme ne voyait rien de ce qui se passait, de l’effet qu’il avait sur moi, tant mieux. Quoi que peut-être aurait-il pu éclairer ma lanterne.

« Saches que comme tu n'es jamais désespérée, je n'ai jamais espoir de rien. Je me promenais juste étant donné que j'ai eu cours la journée et que je ne pouvais pas profiter du temps, je m'octroie le droit à ma balade maintenant. » De nouveau, j’arquai un sourcil. «Monsieur Hennessy serait-il un peu rebelle de ce balader ainsi dans le château après le couvre-feu? » Léger sourire de ma part, quelques peu taquine. Je n’avais pas vraiment mon mot à dire, puisque j’étais là également. Je l’observai s’approcher du mur, rongeant un morceau de peau sur son pouce. Je le suivis du regard avant de sauter du mon trône de fortune pour m’approcher de lui, m’adossant au mur près duquel il s’était approcher pour regarder une toile à laquelle je ne prêtai aucunement attention. Ma main se leva, faisant mine de replacer la cravate du jeune homme, avant de la laisser glisser sur son torse avant de revenir vers moi, se nichant contre ma hanche. C’était notre premier contacte physique et ce fut une étrange sensation à mes yeux. Il n’y avait aucun frisson, aucun désir brûlant, rien de passionné, rien. Mais cela fit un drôle d’effet tout de même, qui ne me déplut pas, mais que je ne serais incapable d’expliquer. «Tu m’intrigue, Hennessy. C’est étrange. » Effectivement, puisqu’en général, personne n’attirait vraiment mon attention comme il le faisait. Je me fichais des autres s’ils ne faisaient pas partie de mon petit cercle, si je n’en tirais aucun bénéfice, pourtant, lui…c’était l’exception à la règle visiblement. «Tu semblais soucieux tout à l’heure…» Je n'osai pas poser la question directement, je n'osais pas lui demander pourquoi, comme si j'avais peur de l'ébranlé. C'était un peu le cas, mais que risquais-je?

De nouveau, je levai les yeux vers les fantômes qui allaient et venaient, sans même se soucier du monde des vivants. Jusqu'au moment où l'un d'eux passa à travers le mur, me transperçant pour rejoindre ces copains près du lustre. Un frisson me secoua de la tête au pieds. La sensation était des plus déplaisante. Quelques cheveux se dressèrent sur ma nuque alors que je fis un pas à l'avant, m'éloignant du mur le plus rapidement possible. Dans ma précipitation, de peur qu'un autre fantôme ne me transperce, j'heurtai violement Nuallan, m'agrippant à lui pour ne pas tomber. La main sur son épaule, je levai les yeux vers lui, me perdant dans ses prunelles glacées, appréciant la façon dont sa chaleur chassait l'étrange sensation désagréable laisser par le spectre. «Satané fantôme... chuchotai-je d'un ton faussement furieux.
Quinn Harper
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Message par Invité Ven 25 Mar - 3:55

      Ses yeux se rivèrent sur la main posée innocemment sur sa cravate avant de cheminer sur son torse, sans vraiment réagir mais si la violence des propres de Quinn concernant le bal ne l'avait pas choqué ou étonné en revanche, avec ce geste si simple, elle parvenait à le surprendre. Le regard toujours rivé sur les doigts posés sur sa chemise, pendant des secondes qui semblèrent des heures, il finit par lâcher un peu abruptement « Loin de moi l'idée de me rebeller. Mais de toute façon, ne dit-on pas que les règles sont faites pour être enfreintes ? » Et sans un regard sur elle, il cessa de se mâchouiller le pouce pour desserrer un peu sa cravate avant de glisser ses poings dans ses poches.


    C'était le premier contact physique qu'on se permettait avec lui, ou tout du moins le premier contact de ce genre, et cela le laissait quelque peu perplexe. Tête légèrement baissé, il leva les yeux vers la serdaigle sans bouger, ses épaules se soulevant seulement lorsqu'il respirait, et la fixa un certain temps. Attendait-elle un geste de la part de l'irlandais en retour ? Etait-ce une invitation quelconque à franchir sa bulle ? Il n'aurait su dire, étant donné qu'il ne comprenait même pas la signification d'un tel acte. Avaient ils franchi une étape de leur relation ? Et si oui, quelle était leur relation ? Avait il raté un chapitre ? Parce que lui il en était encore à se demander ce qu'elle pouvait bien lui trouver pour l'approcher de la sorte quand les autres le repoussaient ou le fuyaient. Certes il n'était pas très avenant, bien qu'il jouait assez bien la comédie pour berner quelques personnes, mais que pouvait elle bien avoir en tête pour l'approcher d'aussi près ?
    Encore une chance qu'il s'agissait de Nuallan, sinon il n'y avait pas gros à parier qu'un autre garçon se serait jeté sur l'occasion pour assouvir quelques désirs – qui n'étaient que pulsions dans la définition de Nua'. Alors bien sur il avait déjà eu d'autres contacts autrement plus étroit - physiquement parlant – avec d'autres filles mais de ce genre jamais. Ça n'avait rien eu de sensuel, même si l'ambiance s'y serait bien prêtée, ou tout autre émotion du genre mais l'effet avait été tout de même assez grisant.
    L'orphelin se savait charmant, même si il n'en jouait pas ou alors inconsciemment, mais il n'avait jamais vraiment imaginé que Quinn pouvait le voir ainsi. Et en l'observant bien, Nuallan se doutait que ça n'était pas forcément ce qui l'avait poussé à faire ce geste.

      « Tu m'intrigues Hennessy. C'est étrange. » Ah, nous y voilà donc. Il était intriguant. Ceci pouvait expliquer cela, même si cette réflexion ne faisait qu'accroître la curiosité de l'intéressé. « Pourquoi ? » se contenta-t-il de demander, avec le ton d'un enfant ne comprenant pas la leçon du jour.


    Retirant sa main droite de sa poche, il glissa sa main près du visage de la jeune fille pour attraper une toile d'araignée – pour la laisser retomber sur le sol - qui pendait négligemment au-dessus du meuble, à côté duquel se tenait Quinn et qui avait eu l'air de fasciner Nuallan quelques minutes plus tôt. Dans son geste, il glissa une mèche de cheveux entre son index et son majeur et la caressa du pouce, pour expérimenter... Expérimenter quoi ? Allez savoir. Simple curiosité sans doute. C'était doux, ça il appréciait, mais ne découvrant rien de plus dans ce simple cheveux, il retira doucement sa main et la glissa à nouveau dans sa poche pour lever le nez vers le mur à l'entente de la question indirecte.
    Soucieux n'était pas le mot. Lui aurait plutôt dit mélancolique ou enragé ou même déçu .. En fait il aurait dit tout sauf 'soucieux'. C'étaient les têtes d'ampoules qui étaient 'soucieux' de ne pas finir leur devoir avant un cours. Les parents pouvaient être 'soucieux' de l'avenir de leurs enfants.. Les professeurs étaient, à coups sûrs, 'soucieux' de l'évolution des incidents de l'école. Nuallan, lui, était en quelque sorte brisé et hanté, bien qu'il n'irait jamais mettre de tels mots sur ses pensées de son plein gré. On lui avait ôté ses parents sans lui demander son avis, sans lui laisser le temps de se construire assez pour supporter.. Et ils étaient peut être coincés quelque part même si après le baiser du détraqueur il y avait fort à parier qu'il ne restait aucun résidu d'âme ou autre permettant de devenir un fantôme. Mais bon, l'espoir faisait vivre et après réflexion il préférait imaginer ses parents hanter un lieu quelconque que ne plus avoir d'existence du tout.

      « Je pensais seulement. » finit il donc pas répondre d'un ton plus sec, coupant court à toute discussion portant sur ses sentiments ou émotions.


    Et il allait s'éloigner un peu, pour reprendre une certaine contenance quand il vit le fantôme passer tout près. Posant son regard électrique sur Quinn, il n'eut pas le temps de réagir qu'elle s'agrippait à lui pour ne pas tomber. Lentement, ses prunelles passèrent du visage de la jeune fille trop proche du sien à sa main sur son épaule. Glissant sa main sur celle de la serdaigle, il glissa ses doigts sur la paume de main de la sorcière pour la lui retirer de son épaule. Les doigts de Quinn toujours dans sa main, il observa les lignes de la sienne avant de la regarder dans les yeux pour sourire de cette façon particulière qui était sienne ; sans réelle signification.

      « Fais attention de ne pas te blesser. » phrase qui sonna à la fois comme un conseil et une menace, visant à la fois l'inattendu d'une situation comme celle-ci et cette soudaine proximité entre eux. La fin de sa phrase aurait très bien pu être 'en tombant sur la mauvaise personne' que sa signification en aurait été beaucoup plus clair.

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Message par Quinn Harper Mar 29 Mar - 4:12

Ma main glisse sur son torse, sa chaleur contre ma peau me plaît. J'ignore pourquoi, ce geste me semble des plus normaux. Nous qui ne nous connaissions que depuis peu de temps, nous qui, n'avions rien de privilégié. Pourtant, poser ma main sur lui avait été aussi naturel que respirer. Il ne fit aucun geste pour la retirer, elle qui s'attardait sur le tissu soyeux de sa chemise à travers laquelle je devinais ses muscles. Je ne portai pas attention au fait qu'il puisse aimer le contact ou le dégouter. Tout cela était à des années lumières de moi. J'ignorais le pourquoi, j'ignorais pourquoi je me sentais si en paix près de lui. Et je ne cherchais pas à le comprendre. Pourquoi l'aurais-je fais? Jamais je ne m'étais posée de questions de ce genre. Jamais je n'avais cherché à comprendre. Pour moi, j'aimais Clyde, profondément. Il était le seul avec lequel je me permettais ce genre de geste. Il était le seul dont j'attendais avec impatience chacune de ses apparitions. Il était le seul. Mais jamais je n'avais réfléchis sur le pourquoi de la chose. Il m'était apparut évident que Clyde était la personne avec qui j'avais la relation la plus profonde, la personne à qui je donnais tout les droits sur moi sans même me poser la question à savoir si c'était bien ou non. Les sentiments que je nourrissais envers lui étaient forts, il n'y avait aucun doute là-dessus. Pourtant, je ne m'étais jamais posé la question à savoir à quel point c'était fort. Je m'étais simplement dis que c'était de l'amour. Que j'aimais Clyde. Qu'importe si cette relation avait quelque chose de malsaine. Qu’importe si pour lui je faisais les pires conneries, qu’importe si pour lui je me détruisais petit à petit. Après tout, si c’était Lyle qui aimait Emalee, jamais je n’aurais eu si mal. Alors je devais l’aimer non? Simple et pure logique.

En fait, non. Ce n’était pas logique. Parce que près de Nuallan, cette douleur n’existait plus. Parce que lui aussi je l’avais attendu comme j’attendais Clyde. Parce que je l’avais gratifié de petites attentions sans m’en rendre comptent. Je m’étais montré amicale, ce que je ne faisais jamais avec les gens en générale. Alors pourquoi lui? Le Serpentard n’avait pourtant rien d’exceptionnel, il n’avait rien qui méritait mon attention. Certes, il m’intriguait, mais si je passais autant de temps avec tous ceux qui m’intriguaient, je risquais de passer bien du temps à attendre. J’étais venue ici dans le seul but de le voir ce soir, pourquoi? Parce que. Il n’y avait pas de raison, je n’allais pas tout faire pour répondre à cette question. Il n’y avait simplement pas de raison. Pourtant, j’avais été heureuse de le voir, comme il était rare que je le sois. Pourtant, la douleur que j’éprouvais depuis des jours maintenant c’était évaporée en sa présence. La prise de bec avec Emalee semblait soudainement futile et j’eu envie d’aller la voir pour recoller les morceaux. Je savais cependant que ce n’était qu’éphémère, que lorsque je sortirais d’ici, que mon chemin s’éloignerait de celui d’Hennessy, la douleur reviendrait, que je me sentirais mal à nouveau. Je levai les yeux vers le jeune homme, restant prisonnière de ses prunelles claires. J’agitais lentement les doigts qui avaient quitté son torse, regrettant déjà la chaleur de son corps contre ma peau.

« Loin de moi l'idée de me rebeller. Mais de toute façon, ne dit-on pas que les règles sont faites pour être enfreintes ? » J’haussai les épaules, indifférente. Je n’attendais rien en retour, aucun geste de sa part, aucune parole. Ce n’était pas une invitation à quoi que ce soit et je fus ravie qu’il ne me saute pas dessus comme l’aurait fait n’importe quel autre garçon en manque d’amour….ou de plaisir charnel. C’était mieux ainsi. « [color=steelblue]Pourquoi? color] »

Pourquoi quoi? C’était ce que j’eu envie de répondre, mais je me souviens alors de mes paroles précédentes et j’eu un vague sourire. Devait-il y avoir une réelle raison? Pouvais-je simplement lui expliquer? J’en doutais. Je ne répondis donc pas immédiatement, me contentant de le regarder avec une lueur malicieuse dans les yeux. Malice qui se transforma vite en surprise lorsque sa main se leva vers moi. Ses doigts attaquèrent une toile d’araignée que je n’avais même pas vue. Encore heureuse que je ne sois pas effrayée par cette petite bestiole, j’aurais pu en faire une syncope. Il attrapa l’une de mes mèches de cheveux dans ce même mouvement et je l’observais avec curiosité. À quoi jouait-il? On aurait dit un gosse qui venait de découvrir qu’il était marrant de tirer les cheveux de sa mère pour la faire criée, sauf qu’il ne me faisait pas mal, loin de là. Je le laissai faire, essayant de déchiffrer son expression sans y parvenir, mais ça ne me gêna pas.

« Dois-je vraiment t’expliquer pourquoi tu m’intrigue, mon cher? » Demandais-je tout innocemment. « Et toi…pourquoi gaspiller ton temps avec moi? Tu aurais pu tourner les talons lorsque tu m’as vue…»

C’était vrai. Rien ne l’obligeait à passer du temps avec moi. Surtout que je ne l’avais pas vu traîner avec qui que ce soit en dehors des cours. Comme s’il vivait en marge de la société, comme un fantôme qui regarde les passants sans les voir. De nouveau, mon regard fut attirer vers les corps flottant, me demandant vaguement si Liv, cette amie d’enfance disparut hantait une pièce de l’immense maison de campagne de ses parents, espérant nous y voir, ou si elle était simplement inexistante. Je préférais ne pas la savoir seule dans la vieille maison délabrée que sa famille ne s’était résolue à vendre mais qui tombait en ruine faute d’occupant. Et puis, qu’y avait-il de plaisant à tourner en rond pour l’éternité? Je suivis une dame à la robe digne du Moyen-âge passée près de moi, l’air revêche, avec une moue. Non. L’errance n’était pas pour moi.

« Je pensais seulement. » Son ton sec était loin de me faire reculé. Posant mes yeux sur lui, j’haussai les épaules en lançant sur un ton désinvolte : « Pas la peine de mordre. » À peine eu-je le temps de terminer cette phrase que je me retrouvai dans ses bras, essayant de reprendre pied. Si en temps normal j’aurais bondit pour m’éloigné de lui, je restai plaquée contre lui, tétanisée. Mon visage était à quelques centimètres à peine du sien, je sentais son souffle heurté ma joue, la chatouillant avec délicatesse. Sa main attrapa la mienne, agrippé à son épaule. Étrangement, je n’avais aucune envie de m’éloigner de lui, et encore une fois, je ne compris pas pourquoi. Je le laissais observer nos mains en silence, hésitant entre me remettre sur pied et faire quelques pas plus loin pour reprendre contenance ou rester là. « Fais attention de ne pas te blesser. » Je souris à demi, mes doigts se refermant sur mes les siens, mon autre main remontant le long de son bras, s’arrêtant à sa nuque dans un mouvement léger. «Je sais ce que je fais. » Dis-je d’un ton assuré, légèrement indigné.

C’était complètement faux. J’ignorais totalement ce que je faisais. C’était la le nœud du problème. J’étais étrangement bien avec lui, tous mes soucis semblaient s’évaporer, mais c’était tout. Il était comme n’importe quel autre type de cette école, j’essayais de m’en persuader. Les questions ce bousculaient dans mon esprit sans que je puisse en saisir une pour la formuler. Mon pouce allait et venait sur sa peau sans que je m’en rende compte. À quoi je jouais? Je me mordis la lèvre, dans un geste impulsif, ne la lâchant que lorsqu’un goût de sang envahit ma bouche. «J’aimerais vraiment comprendre… » murmurais-je comme si j’avais peur qu’un autre fantôme ne m’attaque.
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