Nathanaël J. Warrens

Nathanaël Jackson Warrens

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Qui êtes-vous ?

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NOM - Warrens
PRENOMS - Nathanaël Jackson
DATE DE NAISSANCE - 06 février
AGE - 20 ans
ANNEE - 7ième
ORIGINES - Né de moldus

Eléments de sorcellerie

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BAGUETTE - Taillée dans de l'Aubépine, elle mesure 26 centimètres et possède un crin de licorne.
PATRONUS - Un aigle
BIEN ou MAL ? Auncun et les deux en même temps. Tout n'est pas blanc ou noir, Nathanaël l'est encore moins.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? ...

Hors-Jeu

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PSEUDO -
AGE -
AVATAR - Mark Salling
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? -
PRESENCE - Très régulière
COMMENTAIRES ?

Elle se triture les mains nerveusement et la sentir complètement ailleurs alors que je lui dévore littéralement le cou m’agace assez rapidement. Je ne l’ai pas traîné dans un placard pour qu’elle me joue le rôle de la coincée. Elle est loin de l’être, nous le savons tous les deux. Tout le château le sait même. Mais au lieu de me démontrer ses talents, elle se mordille à plusieurs reprises la lèvre inférieure et son esprit semble partout sauf là où il devrait être, c'est-à-dire concentré sur moi et uniquement sur moi. Je soupire, déjà agacé à l’idée de devoir lui parler à défaut de pouvoir faire autre chose.

« Qu’est-ce t’as ? »

Je ne suis pas du genre patient, et faire preuve de tact est une notion qui m’est inconnue. En même temps je ne trouve que cela me porte défaut ou que j’en ai besoin. Au moins je vais droit au but au lieu de tourner des heures autour du pot pour perdre un temps fou et pour souvent pas grand-chose. Car avouons le, ce qui peut bien la tracasser ne relève certainement pas d’une tragédie ou tout autre chose importante. Ca doit être seulement l’un de ses problèmes de fille dérisoire mais qui pour elles est digne de la fin du monde, du leur en tout cas.

« C’est Deli… »

Je soupire de nouveau. Putain, même quand elle n’est pas là, elle trouve le moyen de me faire chier celle là !

« Qu’est-ce qui lui arrive à la petite Princesse. »

Elle me vrille d’un regard noir auquel je ne prête pas attention ne serait-ce qu’une seconde. C’est vrai que parlait sèchement de la copine de la fille qu’on essaie de se faire, ce n’est pas franchement une méthode exemplaire. Mais bon, je n’ai rien dit de méchant sur cette garce. Je l’ai juste appelé princesse parce que c’est ce qu’elle est, enfin, se sont les airs qu’elle se donne, à toujours se penser mieux et supérieur à tout le monde, à moi. Et puis merdre, c’est elle qui me fait chier depuis le début ! Tout ça parce que je n’ai pas un sang pur. Ce n’est pas parce que mes parents sont des moldus que je ne vaux pas mieux qu’elle ! Bon d’accord, je fous absolument rien en cours, j’y dors généralement – me prenant mes retenus dans ces moments là - mes notes sont catastrophiques, et je n’ai franchement pas l’envie ni le besoin de redresser mon niveau. On est à l’école bon sang ! C’est fait pour apprendre les choses de la vie, pas des trucs inutiles comme l’histoire de la magie. Sérieusement, ça va m’apporter quoi de savoir en quelle année à eu lieu la révolution de Goblin ? Je ne compte pas taper la discussion avec l’un d’eux prochainement, et encore moins parler politique. Déjà que j’ai du mal à me souvenir du nom du Ministre de la Magie, faut pas trop m’en demander non plus.

« Elle est partie assez rapidement, elle semblait bizarre. Je crois qu’elle n’allait pas vraiment bien et puis elle a pas mal bu. Je veux dire, largement plus que d’habitude. »

C’est qu’elle doit vraiment être inquiète ma petite distraction de l’instant pour me dire tout ça. Les sentiments m’unissant à la pimbêche sont connus de tous, encore plus de nos amis – que nous avons malheureusement en commun – alors, l’idée de la savoir complètement défaite à déambuler dans le château et qu’elle puisse se mettre minable devrait amener un sourire sur mes lèvres, mais au lieu de ça je fronce les sourcils.

« J’vais aller voir c’qu’elle fout. »

La façon dont elle me regarda laissa facilement deviner son trouble, pire même, sa suspicion, m’obligeant à me défendre d’une quelconque idée que je n’avais pas encore eu.

« Quoi ? C’est bon, j’vais pas la bouffer et enterrer les restes dans un coin du parc. »

Je siffle entre mes dents, mécontent qu’on s’imagine tout de suite quelque chose de mauvais – en même temps, lorsque l’on nous connaît, on ne peut pas imaginer autre chose – mais je dois bien avouer que l’idée est plutôt alléchante. Me débarrasser de la garce proprement, quel doux rêve. Mais je ne suis pas un violent. Enfin si… une petite brute disons, qui aime s’en prendre au plus faible – rien de bien méchant - juste pour se rappeler que c’est lui le plus fort et prévenir les autres – au cas où – qu’il n’ont pas intérêt de me chercher. Avoir des victimes pour ne pas en devenir une, c’est aussi simple que ça. N’empêche, j’aimerais bien parfois qu’on me voit plus comme tel. A chaque fois, on défend la pauvre Delilah parce que c’est une fille et que mademoiselle fait toute fragile quand elle veut, alors que c’est elle qui m’en fait voir de toutes les couleurs ! c’est elle qui a lancé les hostilités et qui les enchaîne, je ne fais qu’y répondre. Mais j’en ai un peu marre qu’on me voit toujours comme l’enfoiré de service alors que c’est une garce. Bon d’accord, si je vais la chercher, là, ce n’est pas pour ses beaux yeux, ni même pour éviter qu’elle encoure un quelconque danger en se rendant, ivre, dans la forêt interdite par exemple. Mes intentions n’ont rien d’aussi louables. Si je me dévoue pour aller la trouver c’est pour être sûre que cette godiche ne va pas se faire surprendre par un professeur et tous nous faire plonger avec elle. Cette idiote en serait bien capable et j’ai déjà suffisamment de retenues à mon compteur pour m’en coltiner d’autres à cause de la princesse qui veut jouer les grandes en buvant plus que de raison. Quand on ne supporte pas l’alcool, on s’abstient ! Surtout que sa copine m’a dit qu’elle ne semblait pas bien. Il ne manquerait plus qu’elle nous fasse un malaise. Si je la trouve dans le coma, c’est à coup de pieds que je la pousserais dans un endroit moins en vue.

J’interroge deux, trois amis m’assurant l’avoir vu prendre la direction du dehors. Non mais franchement, il n’y en a pas un qui aurait pensé à l’arrêter ? Non. De toute façon, tous fait comme nous sommes, je crois bien que c’est le cadet de leur souci qu’elle fonce tête la première dans la forêt et ordonne à un centaure de faire la révérence devant sa magnifique personne. C’est qu’elle en serait capable cette idiote.

Il a beau faire nuit noire, je parcours bien vite le parc, me contentant de le balayer plus du regard qu’autre chose. Je la verrais si elle était dans le coin, ne serait-ce que sa silhouette. Et puis très franchement, il commence à faire pas mal froid et je n’ai pas envie de tomber malade à cause d’elle et de sa connerie. Mais je crois que la petite princesse a trouvé refuge ailleurs que dans le parc, en tout cas, la lumière que je vois s’échapper de la cabane de l’ancien Garde Chasse me laisse le penser. Si ça se trouve ce n’est pas elle qui y a trouvé refuge, mais bon, je ne risque pas grand-chose en allant vérifier.

J’ai raison d’y aller, car lorsque j’entre dans la cabane en bois, je trouve la blonde assise au sol, la tête entre les mains. Qu’est-ce qu’elle a ? Mal à la tête, nauséeuse, état d’âme… peu importe et j’m’en cogne pas mal ! D’ailleurs je ne fais preuve d’aucune prévenance à son égard – pour quoi faire ?

« Ah je suis déçu ! Moi qui pensais te trouver à quatre pattes en train de dégobiller tout c’que t’as avaler… J’vais devoir trouver autre chose sur lequel te chambrer. Enfin, c’est pas les sujets qui manque tu m’diras. »

Elle lève la tête dans ma direction tandis que j’entre et ne retient pas une réplique à son tour.

« Tu risques d'avoir ce que tu voulais, dans ce cas. Ta seule vue suffit à me retourner l'estomac. »

Un fin sourire étant mes lèvres. Elle est à peu près normale puisqu’elle arrive encore à m’envoyer chier mais je l’ai quand même connu plus acerbe que ça. J’imagine que quelque chose doit vraiment clocher. De toute façon, pourquoi serait-elle partie si précipitamment autrement ? Et puis, c’est souvent, je trouve, qu’elle ne se sent pas bien quand on se retrouve tous. Alcool ou non d’ailleurs.
J’avance jusqu’à la cheminée et me baisse à droite de cette dernière. Soulevant quelques lattes du planché top usé, je ne retiens pas une petite exclamation réjouie en découvrant que les quelques réserves que j’avais fait sont toujours là. Je prends deux bouteille et retourne vers la chieuse de service. Je lui en tends une et me garde l’autre que je m’empresse de déboucher tout en m’asseyant à ses côtés. Ce n’est peut-être pas une bonne idée de filer de l’alcool à une fille qui semble ne pas la tenir et apparemment déjà bien défaite, mais franchement je m’en tape, je ne suis pas sa mère. Je ricane d’ailleurs en la voyant descendre plusieurs gorger avec un peu trop d’empressement et bien que je ne sois pas fait pour jouer les moralisateur, je lui dis tout de même de se calmer un peu si elle ne veut pas se retrouver dans un état plus pitoyable que maintenant.

« Je suis pas saoul ! »

Je ricane de nouveau. Je pourrais la croire si se n’était pas aussi flagrant.

« T’as pas l’air bien pourtant. Les autres étaient inquiets. Il parait que t’étais à deux doigts du malaise. »
« C’est… c’est pas à cause de l’alcool » marmonne-t-elle « C’est les odeurs, y’en avait de trop, c’était insupportable, j’ai cru que j’allais étouffer. »

Elle délire la pauvre fille. Je n’ai rien senti de tel pour ma part. Elle fait encore sa chochotte, probablement la connaissant. Tout l’insupporte la petite.
Je me fais cette simple réflexion tout en prenant une gorgée dans ma bouteille et c’est là que je remarque qu’elle me regarde… bizarrement. Pas avec son éternelle air hautain, ni même un quelconque dégoût peint sur le visage, non. C’est juste… étrange. Et ça l’est encore plus lorsqu’elle se rapproche un peu trop près de moi. Par réflexe – et instinct de conservation – je me tends vers l’arrière tandis qu’elle me sort un truc incompréhensible.

« Laisse moi sentir ce vide Warrens. Après ça ira mieux. »

Elle ne fait pas que délirer, elle est carrément atteinte ma parole. Je savais qu’il y avait un truc qui ne tournait pas rond chez elle, j’en ai la preuve maintenant. Ce n’est sûrement pas l’alcool qui lui fait dire un truc aussi bizarre. Pauvre fille, elle n’est pas qu’infecte, elle est folle aussi. J’en aurais presque pitié. Presque. Parce que là je la trouve juste bonne à enfermer avec son discours et ses gestes. Elle se rend seulement compte que c’est de moi qu’elle s’approche ? Elle qui a tellement peur que je la contamine et que je salisse son sang si pur. Je ne sais pas si elle a réussi à déchiffrer ce que je pensais d’elle à l’instant sur mon visage, mais en tout elle, elle part dans des explications un peu brumeuses.

« Je ne suis pas folle tu sais. »
« Ca c’est toi qui l’dis ! Je serais d’avis de laisser des gens compétents en juger. »

Elle secoue la tête de droite à gauche, comme si elle avait pris en compte ma remarque – la preuve qu’elle a bien picolé ! – et tente de s’expliquer avec un peu trop d’empressement, me donnant quelque chose d’assez confus au final.

« Tu comprends pas. Se sont les odeurs, elles m’agressent depuis toujours. C’est à cause de mon père, il m’a refilé les gènes de son grand-père après qu’il se soit fait griffer, tu sais par ses horribles monstres, résultat j’ai un odorat trop sensible. C’est insupportable les trois-quarts du temps. »

Attends, attends. Marche arrière. Griffer ? Horribles monstres ? Est-ce que je comprends bien là ou je rêve ? mademoiselle ‘sang plus pur que tout’ à un lycan dans sa famille ? et ce n’est autre que son arrière grand-père ! C’est la meilleure celle là ! Béni soit l’alcool qui lui a délié la langue ! Je ne la louperais pas avec ça la prochaine fois qu’elle fera référence à mon sang impur. J’hésite d’ailleurs fortement là, entre le lui balancer justement au visage ou attendre de voir si elle se confie encore et laisse à nouveau filtrer ce genre d’information. Dans cet optique, je la laisse s’approcher encore un peu plus, bien que cela me semble si peu naturel, mais j’aurai peut-être du mettre fin à cette mascarade tout de suite, car je ne suis pas prêt à entendre ce qu’elle va me dire.

« Mais toi… Toi tu as une odeur tellement délicieuse, j’en raffole. »
« Ah d’accord ! » Je lâche comme si je venais de comprendre. « En vrai t’es en train de te foutre de ma gueule là. »

Comme la dernière fois où elle m’a fait croire qu’elle m’aimait bien. Je me suis laissé prendre au jeu comme un imbécile, allant même jusqu’à lui demander à ce qu’elle me prouve ses dires. Quoi ? Elle m’horripile, mais elle reste bien foutue. Puis tant qu’elle la ferme, c’est largement envisageable !

« Ca aurait pu marcher, mais tu vois, t’en as trop fait. Mon odeur délicieuse et quoi d’autre ? t’en raffole c’est ça ? Sérieusement, si c’était vraiment le cas, on sait tous les deux que tu te serais depuis longtemps jetée de la tour d’asto. »

Ca me parait plus qu’évident, mais elle ne semble pas m’écouter et… elle continu de s’approcher, lentement, trop lentement et tout aussi trop près. Et enfin, elle s’accroche à mon cou, et je l’entends respirer profondément dans le creux de celui-ci me laissant perplexe et… paralysé. Merde quoi ! C’est Waldon quoi ! L’idée qu’elle m’approche d’aussi près relevait du fantastique il y a encore quelques secondes ! Mais comme si se n’était pas déjà assez perturbant comme ça, elle ne s’arrête pas là et je sens ses lèvres courir le long de mon cou m’arrachant un frisson.

« Fais pas ça Waldon. »

Ce n’est qu’un simple murmure, pas vraiment convaincu. Comme je l’ai déjà dis, même si elle m’horripile elle reste bien foutue et puis, cette conne a fait foiré mon coup précédant avec son départ trop précipité, et franchement, là, j’ai juste envie de me faire une nana. Peu importe que ça soit la pire des chieuses. En faite, je n’y pense pas réellement à ça, j’ai moi-même pas mal picolé même si on le voit moins qu’elle – l’expérience, y’a que ça de vrai ! Pourtant je reste suffisamment conscient pour sentir ses mains glisser le long de mon torse de venir se blottir plus près de moi encore. Bon sang, je suis un mec dans la fleur de l’âge, avec une santé plus que convenable et les hormones travaillant à longueur de temps, il ne m’en faut pas plus pour abattre les quelques réticences – si faibles – que je pouvais avoir. J’attrape son visage entre mes mains et c’est précautionneusement que je capture ses lèvres, juste au cas où elle se foutrait bien de moi comme je le pense. Mais c’est avec étonnement que je la sens me rendre mon baiser et même l’intensifier.

Ce qu’il se passe ensuite reste assez vague et je pense trop irréel à mes yeux pour que mon cerveau accepte de l’imprimer correctement. Ce n’est qu’au petit matin, lorsque je me réveille et seul, que je comprends ce qu’il s’est passé. Je me suis tapé Waldon ! Pire, j’ai aimé ça, non en faite le pire c’est que y’a un truc qui a changé. Je ne sais pas trop quoi. Elle m’horripile toujours autant, le simple fait de penser à elle et aux grands airs qu’elle se donne me file des boutons, mais il y a un truc de… différent maintenant. Je ne sais pas trop quoi et franchement, j’y réfléchirais plus tard, ce n’est pas trop le moment vu le mal de crâne que je traîne. Une chose est sûre cependant, je n’ai pas oublié un mot de ses confidences et je compte bien m’en servir. Je sais qu’elle préférera mourir que de voir son secret divulgué et j’ai quelques devoirs et corvées qui n’attendent plus qu’elle. Moi, un maître chanteur ? La faim justifie les moyens, non ? et puis ce n’est pas comme si je m’en prenais à une pauvre innocente, il s’agit de Waldon. Ça lui fera les pieds et m’éclatera par la même occasion.

PUUUUUUUUUUUUUUUUUUUCK -->[]
Alors franchement.. vous craignez!
Sur ce, j'm'en vais -->[]