« cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
5 participants
Page 1 sur 1
« cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
MOROVITCH ; adonis arès
.
désobligeant - cynique - volage - libertin - indépendant - insolent - arrogant - manipulateur - charismatique - enjôleur - honnête - moqueur - perfectionniste - névrosé - hédoniste - cruel - rancunier - ambitieux - rusé - calculateur - lunatique - malicieux - complexe - torturé - persuasif - solitaire - paradoxal - impulsif - violent - doux - protecteur - sarcastique - sadique - franc - orgueilleux - mystérieux
Qui êtes-vous ?
.
NOM - morovitch.
PRENOMS - adonis arès.
DATE DE NAISSANCE - premier janvier mille-neuf-cent-quatre-vingt-trois.
AGE - dix-neuf ans.
ANNEE - sixième année.
ORIGINES - sang-pur (mais j'avouerais ; malgré avoir longuement cherché ; ne pas avoir trouvé les fameuses conditions requises dans le règlement :/ )
Eléments de sorcellerie
.
BAGUETTE - baguette particulièrement belle ; taillée dans le fabuleux boix qu'est l'ébène. longue de vingt-et-un centimètres, d'une souplesse incroyable et d'une bonne tenue en main, lorsqu'adonis la tient, il se sent incroyablement puissant ; sans doute est-ce-du aux écailles de Basilic contenues en celle-ci.
PATRONUS - le sombral ; cet animal si effrayant et attirant. cet animal magique est réputé pour porter malheur, et il faut avouer que quiconque croise le chemin du sombre adonis pourrait bien se voir attirer tous les malheurs du monde. le sombral est également un animal particulièrement intelligent ; voilà pourquoi il convient si bien à adonis.
BIEN ou MAL ? Adonis, prénom d'un dieu de la mythologie grecque issu d'un inceste ; Arès, prénom du dieu de la guerre, de la brutalité, du carnage et de la destruction. A peine né, cet enfant avait toutes les qualités requises pour rejoindre les rangs du mal. Pire encore, selon la mythologie, Arès aurait causé la mort d'Adonis car ce dernier lui avait volé sa maitresse attitrée ; Aphrodite. Qu'on ne s'étonne donc pas qu'il soit tellement névrotique, parfois même au bord de la schizophrénie. En somme ; ce jeune homme est un véritable malade qui ne connait aucune compassion ni pitié pour les plus faibles. Il tuerait sa propre mère si elle se mettait sur son chemin.
QUE SERA DEVENU VOTRE PERSONNAGE 18 ANS APRES ? Sa folie pourrait le mener à Sainte Mangouste, où il errerait dans les couloirs à la recherche de sa prochaine victime. Ou alors, il pourrait occuper un poste à responsabilité au ministère, semant la terreur dans les bureaux de ses sous-fifres, ou être devenu un auror reconnu et respecté ; loin de toutes ces attaches affectives gerbantes.
Hors-Jeu
.
PSEUDO - je garderai mon masque (a).
AGE - dix-huit ans.
AVATAR - milo ventimiglia.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? - top affiliate sur un forum dont j'ai oublié le nom.
PRESENCE - cinq jours sur sept maximum.
COMMENTAIRES ? superbe css .
Dernière édition par Adonis A. Morovitch le Lun 5 Avr - 20:49, édité 8 fois
Invité- Invité
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Présentation libre
“And more i love you, more other girls enter in the dance.
LILIAAN : « C'est quoi cette cicatrice ? »
Ses doigts fins caressaient délicatement la large cicatrice qui se dessinait sur mon cou. La flamme de ma baguette vint lécher la cigarette, illuminant la pièce, réchauffant avec douceur ma peau et celle de mon amante qui déposa un baiser sur mon entaille. Je tirais une longue bouffée de poison et recrachais un épais nuage de fumée en me laissant tomber sur l'oreiller. La jeune femme que je venais de bafouer suivait les moindres mouvements de mon corps, laissant ses mains parcourir chaque parcelle de ma peau, cherchant à me tirer un gémissement de plaisir, au moins un sourire tendre à son attention. Mais je ne la regardais pas, me contentant de suivre les volutes de fumée qui s'échappaient de ma cigarette. Les doigts de mon amante s'aventurèrent dans ma chevelure et sa bouche s'appropria la mienne le temps d'un instant. Je laissais alors mes mains se perdre au creux de ses reins et elle se fit soudainement plus pressante, cherchant sans doute une nouvelle fois à goûter à l'extase, mais je la repoussais sans ménagement. Je lui adressais un regard cynique tandis que ses joues s'empourpraient et que ses yeux se firent plus assassins que doucereux. Son corps se redressa, quittant la couche. Ses longs cheveux d'ébène caressaient le bas de son dos et j'admirais le spectacle que m'offrait la vue. Son corps de femme, délicieusement galbé aurait tenté n'importe quel mâle à la rattraper; à la forcer à un dernier corps à corps. Elle enfila sa tunique grise et fit volte-face, me transperçant de son regard azur.
LILIAAN : « Tu ne me retiens pas ? »
Mes fines lèvres s'étirèrent en un sourire sarcastique et je laissais échapper un sifflement. Je me redressais lentement, m'asseyant confortablement. Je la détaillais avec attention, son air farouche cachait terriblement mal la honte qui s'emparait d'elle, s'insinuant délicatement en elle, vénéneuse et lancinante.
ADONIS. A : « Pourquoi faire ? Je n'en retiens aucune autre, et tu n'es malheureusement pas plus intéressante qu'elles. Et je préfère dormir seul. » assénais-je sèchement.
Mes paroles la blessèrent, mais ce ne fut qu'un imperceptible frissonnement qui me l'indiqua. Elle tentait désespérément de rester digne face à celui qui tentait avec brio de la rabaisser. Pensait-elle que je m'attacherais ? Avait-elle la ferme intention d'arriver à m'emprisonner ? Je n'aimais les femmes que pour leur corps, les hommes pour leur utilité. Je fonctionnais en solitaire, les autres ne faisaient que me ralentir, et je ne tenais pas à m'encombrer. L'incompétence ce n'était pas pour moi.
LILIAAN : « Enfoiré. Et pour un homme qui bat ses conquêtes, tu n'es pas bien effrayant. »
Une nouvelle fois, mon visage se fendit en une grimace sarcastique. C'était donc ça, elle souhaitait me tester, voir de quoi j'étais capable, moi, celui qui rouait les filles d'une nuit de coups. Étrange idée par ailleurs que je puisse être cet homme là. Pourquoi donc avais-je été choisi pour endosser ce rôle ? Pourquoi moi plutôt qu'un autre ? Les effrayais-je à ce point ? D'aucun ne pouvais rationnellement répondre à cette simple question, mais j'avais cru remarquer que bon nombre d'élèves femmes évitaient de me croiser dans les couloirs du châteaux, changeant parfois leur trajectoire pour ne pas avoir à me faire face. Cela ne me dérangeais pas, bien au contraire, j'étais bien heureux de ne pas avoir à faire à ces ignares de première catégorie. Voilà pourquoi je ne démentais pas les rumeurs qu'ils alimentaient de jours en jours, rumeurs que je ne certifiais pas non plus.
Je levais les yeux vers Liliaan, mon expression changeant radicalement. Mon sourire faiblit, et ma main se resserra sur le mégot que j'écrasais avec violence à terre. Je me redressais rapidement, et me déplaçais avec souplesse jusqu'à ce que mes lèvres vinrent frôler celles de ma toute nouvelle proie. Je l'attrapais soudainement par le cou et mes doigts exercèrent une violente pression, si bien que les yeux de la douce se révulsèrent de terreur. Je la fis reculer de force jusqu'à ce que son dos touche le mur et desserrais lentement et avec précaution la pression de mes doigts. Elle haleta, ses yeux embués de larmes semblaient me supplier de la lâcher définitivement et je secouais lentement la tête de gauche à droite en émettant un léger sifflement.
ADONIS. A : « Tu as peur ma douce ? Oh oui, tu es terrifiée à l'idée que cette nuit puisse être celle de tes pires souffrances. Où pourrais-je donc frapper ? Sur cette pommette saillante qui, je le pressens, émettrait un craquement mélodieux ; ou peut-être pourrais-je te casser une ou deux côtes, je ne laisserais aucune marques, ce serait du gâchis d'abimer un si joli visage .. »
Un rire rauque s'échappa de mes lèvres entrouvertes et je plantais mes dents dans la peau souple de Liliaan, dans le creux que formait l'intersection entre son cou et son épaule. J'étouffais le cri de douleur de ma main libre que je plaquais violemment sur sa bouche. Je mordais jusqu'à que le goût ferreux du sang inonde mon palet et relâchais alors entièrement la pression sur son cou. Elle me repoussa aussi fort qu'elle le pu, biche effarouchée en proie aux larmes. Je lui adressais un sourire ironique, essuyant le sang sur ma lèvre supérieure.
ADONIS. A : « Je sens que je suis bien plus effrayant désormais. N'est-ce-pas Liliaan .. Oh, et si un de ces soirs tu veux retenter l'expérience, sans doute pourrions-nous aller plus loin dans la violence si tu me le demande gentiment. »
Elle étouffa un sanglot et se précipita vers la porte. Ses pas précipités résonnèrent longuement et s'atténuèrent une fois qu'elle eut passé la porte. J'éclatais d'un rire sans joie et me laissais retomber sur le lit. Demain aurais-je sans doute la grisante surprise de n'avoir les couloirs pour moi seul..
“The violence, under any shape that it shows itself, is a failure.
MOROVITCH PERE : « Lève-moi la tête de ce grimoire ; immédiatement ! »
Mes yeux noisette quittèrent lentement la page vieillie du grimoire pour se planter dans ceux de mon père, noirs comme l'ébène. Un rictus amer se dessinait à la commissure de ses lèvres et d'un coup de baguette silencieux il envoya mon grimoire à l'autre bout de la pièce. Je ne le quittais pas des yeux ; cherchant la faille dans laquelle je m' immiscerais pour mieux le battre. Mais, comme toujours, le bouclier de froideur et de colère de mon père ne s'ébranlait pas, mes regards assassins ne lui tiraient pas même un frémissement. Pourtant, je ne baissais pas mes prunelles et la détaillait avec une arrogance non feinte. Ma mère passa la porte du salon et s'assis entre nous deux à l'immense table. Elle avait l'habitude de ces duels ; c'était à celui qui craquerait le premier et cela pouvait durer des heures ; et elle savait aussi que souvent cela s'achevait à coup de baguette. C'était pourquoi son inquiétude déformait son visage d'ange et que ses membres étaient pris de violents soubresauts qu'elle ne pouvait contrôler. Ses mains tremblantes se posèrent de chaque côté de son assiette tandis que un de nos nombreux elfes de maison nous servait le diner. Les yeux de ma mère passaient de mon père à moi, nous détaillant, cherchant sans doute à calculer dans combien de temps mon père se lèverait, furieux, et passerait sa colère sur son unique fils.
Soudain, et sans raison, mes lèvres s'étirèrent en un rictus sarcastique et mes yeux se firent plus perçants, empreints d'une haine non dissimulée sous laquelle se cachait de la terreur. S'en fut trop pour mon père qui sauta brusquement sur ses pieds et fit voler son assiette dans ma direction. Ma mère sursauta de surprise et ne pu retenir un hurlement d'angoisse tandis que d'un mouvement souple de la tête j'évitais le projectile. Je reprenais ma place sans mot dire, et ne me lassait pas fixer mon géniteur qui rentrait ; semblait-il ; peu à peu dans une fureur noire.
MOROVITCH PERE : « Même pas capable de réagir dignement ! Lève-toi et affronte moi si tu es un Morovitch ! Tu n'apprends donc rien à Poudlard, à quoi te servent donc tes cours de Défense Contre les Forces du Mal ? Tu es irrécupérable ; tu me fais honte Adonis, tu ne mérites pas ton nom. Tu n'as jamais eu la carrure pour être un Morovitch, tu passes tes journées le nez plongé dans les grimoires, tu sais à peine te servir d'une baguette. Tu es la honte de la famille Adonis ; lorsque l'on me parle de toi au ministère j'en arrive même à baisser les yeux. »
ADONIS. A : « Je comprends ; quand on me parle de toi à Poudlard je baisse aussi les yeux ; et j'ai une boule dans le ventre, comme une envie de vomir mes tripes .. » assénais-je avec arrogance.
Mon père avait ce don de me reprocher tout malgré que je sois l'un des meilleurs de ma promotion. Sa haine contre moi était telle qu'il se refusait à féliciter mon succès. Ses reproches n'étaient pas fondés ; il savait pertinemment qu'il m'était impossible de me servir de ma baguette hors du château ; mais peu lui importait, ce qu'il désirait plus que tout c'était me détruire psychologiquement. Seulement, puisque j'en étais conscient, rien ne m'atteignait plus.
Les yeux de mon père se révulsèrent sous l'effet de la fureur et il s'approcha de moi. Ses yeux s'ancrèrent dans les miens et il me força à me redresser avant de poser la bout de sa baguette à quelques centimètres de mon cœur. Je savais à quoi m'attendre ; et j'avais du vivre bien pire au cours de ces années. Il ne prononça pas même le sort à haute voix et ne m'adressa qu'un sourire jaune avant que mon corps ne se décolle du sol. Je traversais la pièce à une vitesse fulgurante jusqu'à ce qu'un mur achève ma course dans un bruit d'os cassés. Les hurlements de frayeur de ma mère mêlés à des sanglots se firent de moins en moins distincts et la douleur se fit soudainement lancinante ; tout mon corps semblait avoir été cassé et je peinais à respirer. Je voulais saisir ma baguette ; peu m'importait les conséquences ; mais elle était tombée durant ma course et mon père l'avait ramassée. Je l'entendis rire et ma vision se troubla jusqu'au noir total.
Je me réveillais dans mon lit, encore sonné. Mes côtes qui m'avaient tant fait souffrir semblaient être "réparées". Je me redressais, encore un peu courbaturé et remarquais que ma mère s'était endormie à mon chevet. Je levais la main et caressais sa chevelure d'ébène en admirant sa beauté sculpturale. C'était une très belle femme, et j'étais fier de lui ressembler autant. Nos yeux était noisette, presque orange les jours de soleil. J'avais une peau marmoréenne ; comme si on m'avait sculpté dans le marbre ; mais je semblais constamment malade tant les traits de mon visage étaient saillants.
Ma mère ouvrit les yeux et embrassa ma main en sanglotant. Chacun de mes séjours était une épreuve pour elle ; elle craignait de perdre son seul fils mais elle ne pouvait aller à l'encontre de son mari, elle y risquerait sans doute sa vie, et je lui avais toujours interdis d'intervenir. Cette querelle ne la concernait pas et qu'aurait-elle bien pu faire ? Toute sa vie elle n'avait été que l'ombre de mon père, il lui avait appris à marcher au pas et il avait complètement changé sa personnalité. Elle avait oublié comment être femme ; comment être forte. C'était une faible et une peureuse ; j'avais honte.
ADONIS. A : « Je pars ce soir Mère ; je vais passer le reste des vacances dans notre maison d'hiver, ne vous inquiétez pas, je vous ferez parvenir des lettres aussi souvent que possible ; assurez-vous simplement que Père ne les voit pas. »
Elle secoua la tête en signe d'acquiescement et m'embrassa sur le front avant de quitter la chambre. Je me redressais et remplis mon sac d'un tas de grimoires qui m'aideraient à passer le temps en attendant la fin des vacances et le retour à Poudlard. Sans un bruit, je quittais le manoir familial et m'engouffrais dans la nuit noire.
.
“And more i love you, more other girls enter in the dance.
LILIAAN : « C'est quoi cette cicatrice ? »
Ses doigts fins caressaient délicatement la large cicatrice qui se dessinait sur mon cou. La flamme de ma baguette vint lécher la cigarette, illuminant la pièce, réchauffant avec douceur ma peau et celle de mon amante qui déposa un baiser sur mon entaille. Je tirais une longue bouffée de poison et recrachais un épais nuage de fumée en me laissant tomber sur l'oreiller. La jeune femme que je venais de bafouer suivait les moindres mouvements de mon corps, laissant ses mains parcourir chaque parcelle de ma peau, cherchant à me tirer un gémissement de plaisir, au moins un sourire tendre à son attention. Mais je ne la regardais pas, me contentant de suivre les volutes de fumée qui s'échappaient de ma cigarette. Les doigts de mon amante s'aventurèrent dans ma chevelure et sa bouche s'appropria la mienne le temps d'un instant. Je laissais alors mes mains se perdre au creux de ses reins et elle se fit soudainement plus pressante, cherchant sans doute une nouvelle fois à goûter à l'extase, mais je la repoussais sans ménagement. Je lui adressais un regard cynique tandis que ses joues s'empourpraient et que ses yeux se firent plus assassins que doucereux. Son corps se redressa, quittant la couche. Ses longs cheveux d'ébène caressaient le bas de son dos et j'admirais le spectacle que m'offrait la vue. Son corps de femme, délicieusement galbé aurait tenté n'importe quel mâle à la rattraper; à la forcer à un dernier corps à corps. Elle enfila sa tunique grise et fit volte-face, me transperçant de son regard azur.
LILIAAN : « Tu ne me retiens pas ? »
Mes fines lèvres s'étirèrent en un sourire sarcastique et je laissais échapper un sifflement. Je me redressais lentement, m'asseyant confortablement. Je la détaillais avec attention, son air farouche cachait terriblement mal la honte qui s'emparait d'elle, s'insinuant délicatement en elle, vénéneuse et lancinante.
ADONIS. A : « Pourquoi faire ? Je n'en retiens aucune autre, et tu n'es malheureusement pas plus intéressante qu'elles. Et je préfère dormir seul. » assénais-je sèchement.
Mes paroles la blessèrent, mais ce ne fut qu'un imperceptible frissonnement qui me l'indiqua. Elle tentait désespérément de rester digne face à celui qui tentait avec brio de la rabaisser. Pensait-elle que je m'attacherais ? Avait-elle la ferme intention d'arriver à m'emprisonner ? Je n'aimais les femmes que pour leur corps, les hommes pour leur utilité. Je fonctionnais en solitaire, les autres ne faisaient que me ralentir, et je ne tenais pas à m'encombrer. L'incompétence ce n'était pas pour moi.
LILIAAN : « Enfoiré. Et pour un homme qui bat ses conquêtes, tu n'es pas bien effrayant. »
Une nouvelle fois, mon visage se fendit en une grimace sarcastique. C'était donc ça, elle souhaitait me tester, voir de quoi j'étais capable, moi, celui qui rouait les filles d'une nuit de coups. Étrange idée par ailleurs que je puisse être cet homme là. Pourquoi donc avais-je été choisi pour endosser ce rôle ? Pourquoi moi plutôt qu'un autre ? Les effrayais-je à ce point ? D'aucun ne pouvais rationnellement répondre à cette simple question, mais j'avais cru remarquer que bon nombre d'élèves femmes évitaient de me croiser dans les couloirs du châteaux, changeant parfois leur trajectoire pour ne pas avoir à me faire face. Cela ne me dérangeais pas, bien au contraire, j'étais bien heureux de ne pas avoir à faire à ces ignares de première catégorie. Voilà pourquoi je ne démentais pas les rumeurs qu'ils alimentaient de jours en jours, rumeurs que je ne certifiais pas non plus.
Je levais les yeux vers Liliaan, mon expression changeant radicalement. Mon sourire faiblit, et ma main se resserra sur le mégot que j'écrasais avec violence à terre. Je me redressais rapidement, et me déplaçais avec souplesse jusqu'à ce que mes lèvres vinrent frôler celles de ma toute nouvelle proie. Je l'attrapais soudainement par le cou et mes doigts exercèrent une violente pression, si bien que les yeux de la douce se révulsèrent de terreur. Je la fis reculer de force jusqu'à ce que son dos touche le mur et desserrais lentement et avec précaution la pression de mes doigts. Elle haleta, ses yeux embués de larmes semblaient me supplier de la lâcher définitivement et je secouais lentement la tête de gauche à droite en émettant un léger sifflement.
ADONIS. A : « Tu as peur ma douce ? Oh oui, tu es terrifiée à l'idée que cette nuit puisse être celle de tes pires souffrances. Où pourrais-je donc frapper ? Sur cette pommette saillante qui, je le pressens, émettrait un craquement mélodieux ; ou peut-être pourrais-je te casser une ou deux côtes, je ne laisserais aucune marques, ce serait du gâchis d'abimer un si joli visage .. »
Un rire rauque s'échappa de mes lèvres entrouvertes et je plantais mes dents dans la peau souple de Liliaan, dans le creux que formait l'intersection entre son cou et son épaule. J'étouffais le cri de douleur de ma main libre que je plaquais violemment sur sa bouche. Je mordais jusqu'à que le goût ferreux du sang inonde mon palet et relâchais alors entièrement la pression sur son cou. Elle me repoussa aussi fort qu'elle le pu, biche effarouchée en proie aux larmes. Je lui adressais un sourire ironique, essuyant le sang sur ma lèvre supérieure.
ADONIS. A : « Je sens que je suis bien plus effrayant désormais. N'est-ce-pas Liliaan .. Oh, et si un de ces soirs tu veux retenter l'expérience, sans doute pourrions-nous aller plus loin dans la violence si tu me le demande gentiment. »
Elle étouffa un sanglot et se précipita vers la porte. Ses pas précipités résonnèrent longuement et s'atténuèrent une fois qu'elle eut passé la porte. J'éclatais d'un rire sans joie et me laissais retomber sur le lit. Demain aurais-je sans doute la grisante surprise de n'avoir les couloirs pour moi seul..
.
“The violence, under any shape that it shows itself, is a failure.
MOROVITCH PERE : « Lève-moi la tête de ce grimoire ; immédiatement ! »
Mes yeux noisette quittèrent lentement la page vieillie du grimoire pour se planter dans ceux de mon père, noirs comme l'ébène. Un rictus amer se dessinait à la commissure de ses lèvres et d'un coup de baguette silencieux il envoya mon grimoire à l'autre bout de la pièce. Je ne le quittais pas des yeux ; cherchant la faille dans laquelle je m' immiscerais pour mieux le battre. Mais, comme toujours, le bouclier de froideur et de colère de mon père ne s'ébranlait pas, mes regards assassins ne lui tiraient pas même un frémissement. Pourtant, je ne baissais pas mes prunelles et la détaillait avec une arrogance non feinte. Ma mère passa la porte du salon et s'assis entre nous deux à l'immense table. Elle avait l'habitude de ces duels ; c'était à celui qui craquerait le premier et cela pouvait durer des heures ; et elle savait aussi que souvent cela s'achevait à coup de baguette. C'était pourquoi son inquiétude déformait son visage d'ange et que ses membres étaient pris de violents soubresauts qu'elle ne pouvait contrôler. Ses mains tremblantes se posèrent de chaque côté de son assiette tandis que un de nos nombreux elfes de maison nous servait le diner. Les yeux de ma mère passaient de mon père à moi, nous détaillant, cherchant sans doute à calculer dans combien de temps mon père se lèverait, furieux, et passerait sa colère sur son unique fils.
Soudain, et sans raison, mes lèvres s'étirèrent en un rictus sarcastique et mes yeux se firent plus perçants, empreints d'une haine non dissimulée sous laquelle se cachait de la terreur. S'en fut trop pour mon père qui sauta brusquement sur ses pieds et fit voler son assiette dans ma direction. Ma mère sursauta de surprise et ne pu retenir un hurlement d'angoisse tandis que d'un mouvement souple de la tête j'évitais le projectile. Je reprenais ma place sans mot dire, et ne me lassait pas fixer mon géniteur qui rentrait ; semblait-il ; peu à peu dans une fureur noire.
MOROVITCH PERE : « Même pas capable de réagir dignement ! Lève-toi et affronte moi si tu es un Morovitch ! Tu n'apprends donc rien à Poudlard, à quoi te servent donc tes cours de Défense Contre les Forces du Mal ? Tu es irrécupérable ; tu me fais honte Adonis, tu ne mérites pas ton nom. Tu n'as jamais eu la carrure pour être un Morovitch, tu passes tes journées le nez plongé dans les grimoires, tu sais à peine te servir d'une baguette. Tu es la honte de la famille Adonis ; lorsque l'on me parle de toi au ministère j'en arrive même à baisser les yeux. »
ADONIS. A : « Je comprends ; quand on me parle de toi à Poudlard je baisse aussi les yeux ; et j'ai une boule dans le ventre, comme une envie de vomir mes tripes .. » assénais-je avec arrogance.
Mon père avait ce don de me reprocher tout malgré que je sois l'un des meilleurs de ma promotion. Sa haine contre moi était telle qu'il se refusait à féliciter mon succès. Ses reproches n'étaient pas fondés ; il savait pertinemment qu'il m'était impossible de me servir de ma baguette hors du château ; mais peu lui importait, ce qu'il désirait plus que tout c'était me détruire psychologiquement. Seulement, puisque j'en étais conscient, rien ne m'atteignait plus.
Les yeux de mon père se révulsèrent sous l'effet de la fureur et il s'approcha de moi. Ses yeux s'ancrèrent dans les miens et il me força à me redresser avant de poser la bout de sa baguette à quelques centimètres de mon cœur. Je savais à quoi m'attendre ; et j'avais du vivre bien pire au cours de ces années. Il ne prononça pas même le sort à haute voix et ne m'adressa qu'un sourire jaune avant que mon corps ne se décolle du sol. Je traversais la pièce à une vitesse fulgurante jusqu'à ce qu'un mur achève ma course dans un bruit d'os cassés. Les hurlements de frayeur de ma mère mêlés à des sanglots se firent de moins en moins distincts et la douleur se fit soudainement lancinante ; tout mon corps semblait avoir été cassé et je peinais à respirer. Je voulais saisir ma baguette ; peu m'importait les conséquences ; mais elle était tombée durant ma course et mon père l'avait ramassée. Je l'entendis rire et ma vision se troubla jusqu'au noir total.
Je me réveillais dans mon lit, encore sonné. Mes côtes qui m'avaient tant fait souffrir semblaient être "réparées". Je me redressais, encore un peu courbaturé et remarquais que ma mère s'était endormie à mon chevet. Je levais la main et caressais sa chevelure d'ébène en admirant sa beauté sculpturale. C'était une très belle femme, et j'étais fier de lui ressembler autant. Nos yeux était noisette, presque orange les jours de soleil. J'avais une peau marmoréenne ; comme si on m'avait sculpté dans le marbre ; mais je semblais constamment malade tant les traits de mon visage étaient saillants.
Ma mère ouvrit les yeux et embrassa ma main en sanglotant. Chacun de mes séjours était une épreuve pour elle ; elle craignait de perdre son seul fils mais elle ne pouvait aller à l'encontre de son mari, elle y risquerait sans doute sa vie, et je lui avais toujours interdis d'intervenir. Cette querelle ne la concernait pas et qu'aurait-elle bien pu faire ? Toute sa vie elle n'avait été que l'ombre de mon père, il lui avait appris à marcher au pas et il avait complètement changé sa personnalité. Elle avait oublié comment être femme ; comment être forte. C'était une faible et une peureuse ; j'avais honte.
ADONIS. A : « Je pars ce soir Mère ; je vais passer le reste des vacances dans notre maison d'hiver, ne vous inquiétez pas, je vous ferez parvenir des lettres aussi souvent que possible ; assurez-vous simplement que Père ne les voit pas. »
Elle secoua la tête en signe d'acquiescement et m'embrassa sur le front avant de quitter la chambre. Je me redressais et remplis mon sac d'un tas de grimoires qui m'aideraient à passer le temps en attendant la fin des vacances et le retour à Poudlard. Sans un bruit, je quittais le manoir familial et m'engouffrais dans la nuit noire.
Invité- Invité
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Je pense avoir terminé
Invité- Invité
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
- Gosh, c'est ce qui s'appelle un perso taillé pour Serpentard ... pour la peine, ça serait presque drôle de te mettre à Poufsouffle. Mais enfin, à Dem' ou Bonnie de valider Bienvenue !
Montana D. Jones- ▬and I DON'T GIVE A DAMN ;
'bout my bad reputation - ♦ HIBOUX POSTÉS : 1162
♦ ARRIVÉE : 10/01/2010
♦ ANNÉE : 6th grade
♦ HUMEUR : exhausted.
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Pourquoi pas chez les Pouffy ça ne me dérangerait pas (x.
Merci !
Merci !
Invité- Invité
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Il est vraiment flippant quand même ^^' Par contre, va falloir éviter d'être trop souvent violent histoire de ne pas avoir de motif de se faire renvoyer de Poudlard ! Je te valide en espérant que tu te montreras subtil avec ton perso ^^
Serpentard bien sûr !
Serpentard bien sûr !
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Merci (a).
Et oui, pas de soucis t'inquiètes ; la subtilité c'est mon truc (ça n'a pas l'air, je sais d: )
Et oui, pas de soucis t'inquiètes ; la subtilité c'est mon truc (ça n'a pas l'air, je sais d: )
Invité- Invité
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Je veux bien t'aider à être subtil moi, Mr le méchant n°2 de Poupou (a) (oui n°2... c'moi le n°1 xD /baf/) Personne me croit capable d'être méchant alors que je suis le Mal incarné, t'vois, et que je vais tous vous tuer dans 18ans. x) /re-baf/
Donc si jamais tu veux des cours de subtilités tu sais à qui t'adresser
*mes chevilles vont biens, merci XD*
Clyde Andrews- ♦ HIBOUX POSTÉS : 764
♦ ARRIVÉE : 26/02/2010
♦ ANNÉE : /
♦ HUMEUR : Sarcastique
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Ah, je viens de calculer qu'il se retrouve dans le fameux dortoir ! Y aurait pas moyen de changer l'âge histoire de changer un peu (trop de monde en sixième année de Serpy ^^' ) ? Sinon tant pis on fera avec xD
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Ah ; le FAMEUX Clyde (gaspaaaard ). Je n'y manquerais pas dans ce cas, Mr Modestie (a).
Le fameux dortoir ? oO
EDIT : en septième ça irait ?
Le fameux dortoir ? oO
EDIT : en septième ça irait ?
Invité- Invité
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Oui le fameux dortoir connu pour ses beaux gosses Mais surtout plein à craquer xD
Septième c'est parfait ! Merci ^^
Septième c'est parfait ! Merci ^^
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Et surtout très 'bi'
Paris n'en dort pas de la nuit de peur de se faire violer Comme si on aller les toucher lui et son nez déformé (a)
Paris n'en dort pas de la nuit de peur de se faire violer Comme si on aller les toucher lui et son nez déformé (a)
Demetri Raynolds- « Ne touchez pas à Zane. »
- ♦ HIBOUX POSTÉS : 1972
♦ ARRIVÉE : 11/10/2009
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Bah, pas si bi que ça, c'est sans doute le dortoir où il y a le plus d'hétéros xD (et même plus que des bis en fait x))
Bonnie Becker- Garce fouineuse.
Back in town... - ♦ HIBOUX POSTÉS : 2802
♦ ARRIVÉE : 08/10/2009
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Clyde Andrews a écrit:
Je veux bien t'aider à être subtil moi, Mr le méchant n°2 de Poupou (a) (oui n°2... c'moi le n°1 xD /baf/) Personne me croit capable d'être méchant alors que je suis le Mal incarné, t'vois, et que je vais tous vous tuer dans 18ans. x) /re-baf/
Donc si jamais tu veux des cours de subtilités tu sais à qui t'adresser
*mes chevilles vont biens, merci XD*
Nan moi tu me tueras pas Clyde, j'te ferais du gringue et ma pureté te déstabilisera tellement que t'oseras pas me toucher *rêve*
Sinon Adonis pour des cours de subtilité, j'peux aussi aider ... Tout le monde sait que je suis la subtilité incarnée (a)
Gemma Langley- Objectif Raven !
(Plan 1 : dégager Leslie la pétasse) - ♦ HIBOUX POSTÉS : 643
♦ ARRIVÉE : 28/10/2009
♦ ANNÉE : 2ème année
Re: « cruelty has to be shared. » — adonis arès morovitch (ended)
Adonis ? Arès ?
Han, ça m'donne envie d'jouer Aphrodite dans ce charmant trio
Oui oui, j'arrête ^^
Alors, bienvenue et bon jeu surtout.
Han, ça m'donne envie d'jouer Aphrodite dans ce charmant trio
Oui oui, j'arrête ^^
Alors, bienvenue et bon jeu surtout.
Invité- Invité
Sujets similaires
» L. ; Such a waste of a young heart. (ended)
» When Elegance has a name | Dayton Sommers (ENDED)
» Call me Lucifer, cause I'm in need of some restraint (ended)
» Samaël Wilson [ENDED]
» Lay' Fleming – I'll be more popular than Jesus, dude. {ended}
» When Elegance has a name | Dayton Sommers (ENDED)
» Call me Lucifer, cause I'm in need of some restraint (ended)
» Samaël Wilson [ENDED]
» Lay' Fleming – I'll be more popular than Jesus, dude. {ended}
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum